3. 1) Présentation de l’exposition « Nuits électriques. Cinéma, pyrotechnie »
Au cinéma, les effets pyrotechniques (guerres, explosions, incendies, éruptions…) qui se multiplient
dans le cinéma d’action sont les lointains souvenirs, à l’ère de la reproductibilité technique, des
spectacles de feu qui apparaissent en Occident à l’aube des temps modernes et dont les origines se
perdent dans l’Antiquité extrême orientale. Des fumigènes du cinéma primitif aux explosion
numériques du cinéma contemporain, films d’action, de guerre ou de science-fiction reprennent
indéfiniment les mêmes effets de feu indéfiniment déclinés, réagencés selon des scénarios toujours
différents, de sorte que le spectateur de cinéma moderne se trouve dans une situation identique à
celle des spectateurs des feux d’artifice de la Renaissance ou de l’âge classique découvrant une
collection d’effets interchangeables portés par un récit mythologique ou historique qui se consume
dans le temps même de son évocation.
Mais les spectacles de feu n’ont pas seulement laissé une trace narrative dans le cinéma d’action :
envisagé comme projection de lumière intermittente et colorée dans l’obscurité, le cinéma
expérimental, en transformant la projection même en spectacle, nous montre que le film relève du
pyrotechnique jusque dans sa structure. Essentiellement instable, il nous donne à voir, comme les
feux d’artifice, des phénomènes de « brillance », c’est-à-dire la formation de spectres se séparant de
leur masse, des phénomènes d’explosion de formes colorées, éphémères comme des bouquets de
feux d’artifice.
Avec le progrès des technologies numériques, il est en effet possible aujourd’hui de présenter les films
hors des salles de cinéma, dans des espaces d’exposition avec une qualité qui respecte la nature des
originaux, ce qui renouvelle profondément le mode d’approche du cinéma expérimental, du cinéma
d’avant-garde et des films d’artistes. L’exposition, entièrement dématérialisée, est constituée de films
numérisés présentés sous différentes formes (projections de grand format, écrans plats, moniteurs) et
se propose d’explorer les nouveaux modes de présentation des images en mouvement.
Le catalogue rassemble, avec les images des films présentés, des reproductions d’œuvres modernes
et contemporaines ainsi qu’un choix de gravures anciennes représentant des feux d’artifice, des
explosions volcaniques ou des incendies et retrace ainsi une petite histoire des représentations
pyrotechniques jusqu’à son devenir cinématographique.
Un programme de films de fiction développant des effets spéciaux pyrotechniques peut être présenté
dans une salle de cinéma en liaison avec l’exposition.
3
4. 2) Liste des œuvres
1 Ŕ Jordan Belson
Allures
1963
Film cinématographique 16 mm couleur, sonore
Durée : 7'17quot;
Distributeur : Light Cone
Don de l'artiste en 1996
Musée national d'art moderne, Centre Pompidou
Inv. : AM 1996-F1306
F61306
Photogramme
Cliché N.B. 4F85143
Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN)
(c) droits réservés
2 - Stan Brakhage
Chartres Series
1994
Film cinématographique 16 mm couleur, silencieux
Durée : 9'
Musique : avec la collaboration de Sam Bush à Western Cine
Distributeur : Light Cone
Achat en 1995
Musée national d'art moderne, Centre Pompidou
Inv. : AM 1995-F1308
4
5. Photogrammes
Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN)
(c) droits réservés
3 - Robert Breer
quot; 70 quot;
1970
Film cinématographique 16 mm couleur, sonore
Durée : 5'
Distributeurs : Light Cone, London Film-Makers Co-op, Film-Makers' Cooperative, Museum of Modern
Art
Achat à l'artiste en 1975
Musée national d'art moderne, Centre Pompidou
Inv. : AM 1975-F0083
F60083
5
6. Photogrammes
Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN)
(c) droits réservés
4- Cai Guo-Qiang
Explosions - Selected Works
2003
Vidéo
Betacam numérique, PAL, couleur, silencieux
Durée : 30'
Don de la Société des Amis du Musée national d'art moderne (Paris) en 2004 (Projet pour l'art
contemporain)
Musée national d'art moderne, Centre Pompidou
AM 2004-449
Expositions :
Collection Nouveaux Médias : Amiens, Faculté des Arts/ La Teinturerie, 1 février-30 mars 2007
5- John Cale
Police Car (Fluxfilm n° 31)
1966
Film cinématographique 16 mm couleur, silencieux
Durée : 1'
Achat en 1994
Musée national d'art moderne, Centre Pompidou
AM 1994-F1267(31)
6
7. Expositions :
. Enigma objekta = Enigme de la modernité, Kolekcija Nacionalnog muzeja moderne umjetnosti
Centra Pompidou, Paris = La collection du Musée national d'art moderne Centre Pompidou : Zagreb
(Croatie), Galerija Klovicevi Dvori, 17 décembre 2004-20 février 2005 // Budapest (Hongrie), Ludwig
Múzeum Museum of Contemporary Art, 14 mars-15 mai 2005
Cinéma expérimental : Villeurbanne, IAC - Collection Frac Rhône-Alpes, 18 octobre-13 décembre
2007
Bibliographie :
L'art du mouvement : Collection cinématographique du Musée national d'art moderne 1919-1996,
catalogue sous la direction de Jean-Michel Bouhours. - Paris : Centre Georges Pompidou, 1996
isbn 2-85850-902-6
- cit. et reprod. p. 95
Photogramme
Cliché N.B. 4F85139
Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN)
(c) droits réservés
6 - Henri Chomette
Cinq minutes de cinéma pur
1925
Film cinématographique 35 mm noir et blanc, muet
Durée : 5'
Distributeurs : Cinédoc PFC, Light Cone
Achat en 1976
Musée national d'art moderne, Centre Pompidou
Inv. : AM 1976-F0103
F60103
Photogramme
Cliché N.B. 4F85106
Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN)
(c) droits réservés
7
8. Photogramme
Cliché N.B. 1994 X 8064 (diffusion RMN)
(c) droits réservés
7- Claude Closky
Brrraoumm
1995
Vidéo
Betacam SP, PAL, couleur, son
Durée : 7'
Achat en 2000
Musée national d'art moderne, Centre Pompidou
AM 2000-86
Expositions :
Collection Nouveaux Médias : Bordeaux, Ecole supérieure des Beaux-Arts, 11 octobre-31 décembre
2005 // Paris, Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, 2-28 janvier 2006 // Paris, Université
Paris I - Panthéon-Sorbonne M.S.T. conservation et restauration, 1 février-31 mars 2006
Collection Nouveaux Médias : Amiens, Faculté des Arts/ La Teinturerie, 1 février-30 mars 2007
8
9. Gerbes de flammes, geysers de feu. Des voitures, des motos, des hommes et des chevaux, autant de
machines et de corps qui fuient, explosent, se désagrègent. La lumière ronge l'écran, elle donne à
l'œuvre un faux air de vidéo retouchée au synthétiseur. Claude Closky a prélevé des passages de
films, son choix porte systématiquement sur l'instant ultime de l'action : l'explosion, ce passage obligé
du film à gros budget. On a pu même parler pour certains de ces films de quot;feu d'artifice formelquot; 1 : quot;Ce
genre de fragmentation typique du clip […] - c'est la jubilation du feu d'artifice, assortie du plaisir
quot;primitifquot; (l'une des premières bandes d'Edison montrait quelqu'un casser des assiettes) d'assister à la
destruction d'objets coûteux... quot;Et de film en film, à une époque où l'on parle de crise du récit au
cinéma, on assiste à une surenchère permanente d'effets spéciaux. L'œuvre de Claude Closky aligne
ces surenchères en une réaction en chaîne où chaque explosion ouvre sur un autre embrasement,
perdant ainsi tout effet de finalité ou de séquence terminale. On entre directement dans le paroxysme
d'une situation dénuée de tout fondement, détachée de tout contexte. L'indifférenciation des plans
d'un film à l'autre se dévoile. L'attention oscille entre la fascination des explosions et l'ennui de la
répétition. La bande par son mutisme retire aux explosions tout effet de puissance. Une suite de
déflagrations muettes pour une apocalypse non eschatologique et postmoderne qui s'exprime dans un
langage universel : poursuites, explosions, cascades exercent le même impact populaire de Hong-
Kong à Hollywood.
Dans une autre œuvre (En avant, 1995), Claude Closky accumule des mouvements issus de cent
films d'action empruntés en vidéoclub. La vidéo renoue ici avec un certain cinéma dit expérimental, le
quot;cinéma purquot; des années 20 qui sut s'affranchir de l'obligation de raconter quelque chose.
Dominique Garrigues
1 Laurent Jullier, L’Ecran postmoderne (un cinéma de l'allusion et du feu d’artifice), Paris,
L'Harmattan, 1997.
8 - Jim Davis
Light Reflections
1948
Film cinématographique 16 mm couleur, sonore
Durée : 15'
Photographie : John A. Stewart
Musique : Edward Muller
Achat en 1982
Musée national d'art moderne, Centre Pompidou
Inv. : AM 1982-F1052
F61052
9
10. Photogrammes
Cliché N.B. 4F85137
Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN)
(c) droits réservés
Photogrammes
Cliché N.B. 1994 X 8079
Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN)
(c) droits réservés
9 Ŕ Eugène Deslaw
Les nuits électriques
1928
Film cinématographique 35mm nb, silencieux
Durée : 10’
10
11. Photogrammes
(c) droits réservés
10- Peter Fischli, David Weiss
Der Lauf Der Dinge
1986-1987
Vidéo
U-matic, PAL, couleur, son
Durée : 28'
Achat en 1990
Musée national d'art moderne, Centre Pompidou
AM 1990-23
Expositions :
Les Collections du Centre Georges Pompidou : un choix - volet vidéo : Paris, Musée d'art moderne de
la Ville de Paris, 15 juin 1998-13 septembre 1999
L'art au centre : sélection d'oeuvres du Centre Georges Pompidou à Epinay-sur-Seine : Epinay-sur-
Seine, Centre commercial Epicentre, 10 mars-5 juin 1999
Collection Nouveaux Médias : Bordeaux, Ecole supérieure des Beaux-Arts, 11 octobre-31 décembre
2005 // Paris, Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, 2-28 janvier 2006 // Paris, Université
Paris I - Panthéon-Sorbonne M.S.T. conservation et restauration, 1 février-31 mars 2006
Collection Nouveaux Médias : Amiens, Faculté des Arts/ La Teinturerie, 1 février-30 mars 2007
Bibliographie :
Vidéo et après : La collection vidéo du Musée national d'art d'art moderne Centre Georges Pompidou.
- Paris : éd. du Centre Georges Pompidou ; éd. Carré, 1992
isbn 2-908393-13-1
- Cit. p. 124 et reprod. p. 125
11
12. (diffusion RMN)
(c) T&C Film
Cliché coul. 1994 CX 1264
Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN)
(c) T&C Film
Cliché coul. 1994 CX 1263
Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN)
(c) T&C Film
Avec Der Lauf der Dinge, le cours des choses est envisagé au niveau des phénomènes matériels, de
l’histoire de la sculpture, de la médiation par le film ou la vidéo, et des rapports à la culture et aux
infrastructures de l’art.
L’installation éphémère est construite en un parcours architecturé, armé de principes physiques
(équilibre statique, poids, etc.) et de produits chimiques, en attente respectivement de leur
ébranlement et de leur mise à feu par combinaisons. Les propriétés de l’air (ballons gonflés à percer),
de l’eau (récipients à renverser) et du feu (bougies allumées) sont aussi mises à contribution. La
12
13. coordination spatiale et temporelle est précise et savante, si bien que le déroulement de la torsion
d’un sac poubelle accroché en hauteur donne la première impulsion à une longue succession de
catastrophes ludiques (chutes, projections, etc.). Les causes et conséquences de ce chaos, ses
processus et ses matériaux sont montrés et fascinent le spectateur. Cette construction explicite
souligne une approche scientifique du monde et crée la métaphore d’un monde exploré.
Par les procédés et les matériaux qu’elle utilise, l’installation fait la synthèse de nombreuses
conceptions sculpturales du 20e siècle : la suspension (le constructivisme), l’assemblage (sculpture
des années 1945-50), le mouvement (l’art cinétique), l’accumulation et les matériaux de récupération
(Nouveau Réalisme et Pop Art), l’idée d’une énergie propre aux matériaux (Carl Andre), une inclusion
de l’objet banal et quotidien (Marcel Duchamp).
La médiation par le film ne restitue pas la réalité de l’installation, elle est distincte de la perception
directe du fait. Le cours des choses dans le domaine de la connaissance et dans une société de
communication de masse implique des rapports à des artefacts médiateurs. La conception
postmoderne de l’œuvre d’art inclut une réflexion sur le déplacement d’un phénomène éphémère
dans la culture et d’une œuvre dans les infrastructures de l’art.
Thérèse Beyler
11- William Klein
Broadway by Light
1957
Film cinématographique 35 mm couleur, sonore
Durée : 11'
Conseiller technique : Alain Resnais
Musique : Maurice Leroux
Montage : Léonide Azar
Production : Argos Films
Sous-titres français : Chris Marker
Producteur executif : A. Dauman
Achat en 1999
Musée national d'art moderne, Centre Pompidou
AM 1999-F1425
13
14. Photogrammes
Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN)
(c) droits réservés
12- Ange Leccia
Fumées
1995
Installation vidéo
Double vidéoprojection en angle
Betacam numérique, couleur, silencieux
300 x 400 cm
Durée : 51'37quot;
3 exemplaires + 1 AP
Achat à une galerie en 2003
Musée national d'art moderne, Centre Pompidou
AM 2003-343
Expositions :
Nouvelles vagues : un point de vue sur l'art français contemporain à partir des collections du Centre
Pompidou, Musée national d'art moderne-Centre de création industrielle, Paris : Shanghai
(République populaire de Chine), Shanghai Museum, 15 janvier-26 février 2005 // Canton (République
populaire de Chine), Guangdong Museum of Art, 16 mars-15 avril 2005 // Pékin (République populaire
de Chine), China Millenium Monument, 1 mai-15 juin 2005
14
15. Accrochage mouvement des images, 2006 niveau 4
Cliché coul. 4N02885
Philippe Migeat
Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN)
(c) Adagp
Accrochage mouvement des images,2006 niveau 4
Cliché coul. 4N02884
Philippe Migeat
Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN)
(c) Adagp
Cliché coul. 4N01388
Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN)
(c) Adagp
13- Rose Lowder
Bouquets 1 à 10
1994-1995
15
16. Film cinématographique 16 mm couleur, silencieux
Durée : 11'
Distributeur : Light Cone
Achat à l'artiste en 2000
Musée national d'art moderne, Centre Pompidou
AM 2000-F1437
Expositions :
Les relations entre l'impressionnisme et la naissance du cinéma : Lyon, Musée des Beaux-Arts Palais
Saint-Pierre, 13 avril-18 juillet 2005
Bibliographie :
Le mouvement des images : Collections du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne-Centre
de création industrielle : Paris, Centre Pompidou - 4 avril 2006-29janvier 2007
isbn 2-84426-295-3
- cit. p.12-13
Photogrammes
Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN)
(c) droits réservés
14 - Norman McLaren
Blinkity Blank
1955
Film cinématographique 35 mm couleur, sonore
Durée : 5'
Production : The National Film Board of Canada Musique : Maurice Blackurn
Achat à l'Office national du Film du Canada (Paris) en 1999
Musée national d'art moderne, Centre Pompidou
Inv. : AM 1999-F1412
16
17. Photogramme
(c) droits réservés
15- Ana Mendieta
15A- Burial of the Nanigo
112, Greene Street Gallery, NY City, 1976
8 mm transféré en digital, 3’
15B- Untitled, Iowa, June 1981
8 mm transféré en digital, 3’
Achat en 1999
Musée national d'art moderne, Centre Pompidou
AM 1999-139
Expositions :
Collection Nouveaux Médias : Bordeaux, Ecole supérieure des Beaux-Arts, 11 octobre-31 décembre
2005 // Paris, Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, 2-28 janvier 2006 // Paris, Université
Paris I - Panthéon-Sorbonne M.S.T. conservation et restauration, 1 février-31 mars 2006
Corps, Couleur, Immatériel : Paris, Centre Pompidou, 4 octobre 2006-5 février 2007 // Vienne
(Autriche), Museum Moderner Kunst Stiftung Ludwig, 8 mars-3 juin 2007 // Humlebaek (Danemark),
Louisiana Museum of Modern Art, 1 juillet-30 septembre 2007
Collection Nouveaux Médias : Amiens, Faculté des Arts/ La Teinturerie, 1 février-30 mars 2007
16- Mary Menken
Lights
1964-1966
Film cinématographique 16 mm couleur, silencieux
Durée : 6'30quot;
Distributeurs : Film-Makers' Cooperative
Achat en 1975
Musée national d'art moderne, Centre Pompidou
AM 1975-F0229
Expositions :
Scratch Projection : Paris, Light Cone, 20-20 janvier 2004
Bibliographie :
L'art du mouvement : Collection cinématographique du Musée national d'art moderne 1919-1996,
catalogue sous la direction de Jean-Michel Bouhours. - Paris : Centre Georges Pompidou, 1996
isbn 2-85850-902-6
- cit. p. 295
17
18. Photogrammes
Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN)
(c) droits réservés
17- Ronald Nameth
Andy Warhol's Exploding Plastic Inévitable
1967
(Tourné lors d'une action artistique musicale, théatrale et cinématographique financée par Andy
Warhol et réalisée par Paul Morissey et Gerard Malanga au Saint Marks Place Theater de New York)
Film cinématographique 16 mm couleur, sonore
Durée : 14'
Avec : Nico et le Velvet Underground, Gérard Malanga, Ingrid
Superstar, Susan Pile, Edward Walsh
Coordination : Paul Morrissey
Lumières : Dan Williams
Distributeur : Visionrainbow
Achat à l'artiste en 1991
Musée national d'art moderne, Centre Pompidou
Inv. : AM 1990-F1144
F61144
18
19. Photogrammes
Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN)
(c) droits réservés
18- Yoko Ono
One (Fluxfilm n° 14)
1966
Film cinématographique 16 mm noir et blanc, silencieux
Durée : 4'30quot;
Caméra : Peter Moore
Information complémentaire : filmé avec la caméra ultrarapide louée par George Maciunas à 2000
im/sec.
Achat en 1994
Musée national d'art moderne, Centre Pompidou
AM 1994-F1267(14)
Expositions :
Enigma objekta = Enigme de la modernité, Kolekcija Nacionalnog muzeja moderne umjetnosti Centra
Pompidou, Paris = La collection du Musée national d'art moderne Centre Pompidou : Zagreb
(Croatie), Galerija Klovicevi Dvori, 17 décembre 2004-20 février 2005 // Budapest (Hongrie), Ludwig
Múzeum Museum of Contemporary Art, 14 mars-15 mai 2005
Cinéma expérimental : Villeurbanne, IAC - Collection Frac Rhône-Alpes, 18 octobre-13 décembre
2007
Bibliographie :
L'art du mouvement : Collection cinématographique du Musée national d'art moderne 1919-1996,
catalogue sous la direction de Jean-Michel Bouhours. - Paris : Centre Georges Pompidou, 1996
isbn 2-85850-902-6
- cit. p. 349
19
20. Photogrammes
Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN)
(c) droits réservés
19- Anri Sala
Mixed Behaviour
2003
Installation vidéo
Installation
Betacam numérique NTSC, 8'17quot;15 images, couleur, son format 4/3
2/6
1 CD-ROM avec images de l'installation + BIO + texte
Don de la Société des Amis du Musée national d'art moderne (Paris) en 2005 (Projet pour l'art
contemporain)
Musée national d'art moderne, Centre Pompidou
AM 2005-110
Expositions :
Inauguration : Istanbul (Turquie), Santralistanbul, 11-31 juillet 2007
Bibliographie :
Collection art contemporain : [Catalogue de] La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art
moderne, [sous la dir. de Sophie Duplaix].- Paris : Centre Pompidou, 2007
isbn 978-2-84426-324-7
- cit. et repr. coul. p. 407
20 Ŕ Nicolas Schöffer
Sculptures, projections, peintures
1956
Film cinématographique 16 mm couleur, silencieux
20
21. Durée : 4'36quot;
Avec la collaboration du réalisateur Jacques Brissot
Achat à Mme Eléonore de Lavandeyra-Schöffer (Paris) en 2003
Musée national d'art moderne, Centre Pompidou
Inv. : AM 2003-F55
Photogrammes
(c) droits réservés
21- Paul Sharits
N:O:T:H:I:N:G
1968
Film cinématographique 16mm couleur
Achat en 1975
Musée national d'art moderne, Centre Pompidou
Inv. : AM 1975-F0283
F60283
Photogrammes
Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN)
(c) droits réservés
21
22. 22- Roman Signer
- 22A- Corde de fusées en haut d’une cheminée
- 22B- Pont traversé par le feu
- 22C- Volcan en éruption
1975-1989
3 films super 8 transférés en digital
Vidéo
Betacam SP, PAL, silencieux, couleur
Durée : 3 fois 3’ environ
Achat à une galerie en 2000
Musée national d'art moderne, Centre Pompidou
AM 2000-42(1 à 3)
Expositions :
L'horreur comique esthétique du slapstick : Paris, Centre Pompidou, 29 septembre-24 octobre 2004
Collection Nouveaux Médias : Amiens, Faculté des Arts/ La Teinturerie, 1 février-30 mars 2007
La compilation chronologique des films super-8 et des enregistrements vidéo réalisés par Roman
Signer (ou d’autres réalisateurs, et notamment sa femme Aleksandra) depuis 1975 pour documenter
ses actions a été faite en 1989 par l’artiste, et éditée par Vexer Verlag à Saint-Gall (Suisse). L’ordre
chronologique choisi dément la volonté critique et encyclopédique de catégoriser les actions de Signer
selon des critères thématiques (explosions, envols, mouvements) ou selon des traits formels
(intérieur/extérieur, présence/absence de l’artiste, couleurs des objets). Les actions de Signer
obéissent bien à un nombre relativement restreint de principes récurrents, notamment dans leurs
“scénarios”. Mais l’artiste n’a pas de volonté systématique; il ne cherche pas à aligner tout ce qu’il est
possible de faire avec une chaise et quatre explosifs, ou avec une bicyclette, ou encore avec des
ballons. Ses actions sont inspirées par les circonstances, par les particularités des lieux, par les
saisons, par son humeur et son imagination.
Décrire toutes, une à une, ne pourrait se faire vraiment que dans un cadre narratif ou fictionnel, qui
seul rendrait justice à l’univers propre créé par les actions de Signer, quand on les voit en grand
nombre, à la suite les unes des autres. Et encore ne pourrait-on pas vraiment rendre compte des
effets comiques générés par les circonstances de visionnement (comme les premières vidéos de
William Wegman, les actions de Signer, montrées devant un public nombreux, voient leur effet
comique décuplé). Le Helmhaus de Zurich a publié un catalogue en 1992 (Roman Signer. Bilder aus
Super-8 Filmen 1975-1980, texte: Marie-Louise Lienhard, éd. Offizin, Zurich, Suisse) qui documente la
plupart des actions en question par une double-page d’illustrations (photogrammes super-8 ou
impressions tirées des vidéos). On se référera à cette publication pour un aperçu plus détaillé des
actions.
Actions accomplies par Signer dans la période couverte par cette compilation sont très simples,
réalisées avec des objets quotidiens. La forêt, les rivières, les champs de la nature environnant Saint-
Gall (Suisse) où Signer vit, ou bien son atelier, ou encore quelques lieux urbains totalement
quelconques ont été les “scènes” de ces actions. Le tournage super-8 consiste en un plan séquence
fixe qui enregistre la totalité de l’action; de très rares raccords, parfois, notamment lorsque la
couverture spatiale l’exige. Pas de son. Les enregistrements vidéo qui suivront reprennent le même
schéma de documentaire minimaliste. Tout est dans l’action, et l’image fait oeuvre dans la mesure où
elle en est une des traces. Par exemple: un ballon de baudruche rouge est entraîné par un morceau
de bois auquel il est attaché par une ficelle. Le morceau de bois est emporté dans le courant d’un petit
ruisseau; au moment où le cours d’eau chute brusquement lors d’une petite cascade, le morceau de
bois va-t-il s’envoler, attaché au ballon rouge? Non, tout au contraire, il entraîne le ballon rouge dans
sa chute, hors du champ de la caméra, et cette inversion des lois physiques (un ballon doit s’envoler
et non plonger), totalement explicable par le poids excessif du bâton, porte en elle-même toute la
poésie et tout l’humour de Signer, attaché à la magie dérisoire des micro événements. Une autre fois,
c’est un paysage de neige, entre les sapins; la surface de la neige gondole peu à peu, se soulève,
gonfle et se fendille; une forme cylindrique noire émerge peu à peu; il s’agit d’un ballon qui se gonfle
sous nos yeux, jusqu’à l’explosion. Ces deux usages du ballon s’attachent à des propriétés distinctes
d’une même catégorie d’objets, et fonctionnent sur deux effets inversés: dans le premier, la surprise
22
23. vient de la dénégation brutale de nos attentes, dans la seconde la fin de l’action s’apparente à un
dénouement qui nous permet de comprendre la nature de ce que nous avons vu précédemment. Une
autre action encore: une petite table en bois, carrée, à quatre pieds, est posée sur un chemin à l’orée
d’une forêt; quatre explosions successives, à quelques secondes d’intervalle, cassent l’un après
l’autre les quatre pieds à mi-hauteur; boiteuse et déstabilisée pour un instant, la table se retrouve
assez rapidement transformée en table basse. Parfois, Signer accomplit lui-même les actions: sur sa
bicyclette, il tourne autour des piliers d’une salle, déroulant au fur et à mesure un ruban de plastique,
créant une structure formelle dans l’espace. Une autre fois, Signer est debout dans la neige, coiffé
d’un bonnet de laine dont la pointe est attachée par un long fil à une fusée pyrotechnique: l’explosion
et l’envol de la fusée arrachent brutalement le couvre-chef. “La force de l’art de Signer réside dans
cette sujétion absolue aux circonstances et aux règles structurales de ses actions. Signer appelle
“événement poétique” les petites altérations d’un état donné. Poétique au sens littéral de poiesis,
création faite de main d’homme, et non pas dans son sens vaguement profond et émotionnel. Mais la
simplicité radicale, factuelle, des actions de Signer est la source même de leur fascinante énergie.”
(tiré de Marie-Louise LIENHARD, op. cit.). Pour Signer, l’ensemble de l’action, de sa préparation aux
traces qu’elle laisse après son accomplissement, font partie intégrante de l’oeuvre. Dans les actions
compilées ici, l’enregistrement est toujours simplifié au maximum: la plupart du temps, un plan
séquence fixe enregistre l’action en champ moyen. Par la suite, certaines actions plus complexes,
réalisées dans le contexte de commandes muséales (lors de la Biennale de Venise en 1999, par
exemple), ou certaines actions de très longue durée (voir Aktion mit einer Zündschnur) ont nécessité
des conditions de tournage particulières, proches de celles du documentaire de reportage. LLH
23- José Antonio Sistiaga
Impressiones en la alta atmosfera
1988-1989
Film cinématographique 70 mm (15 perforations) couleur, sonore
Durée : 7'
Distributeur : Light Cone
Achat en 1994
Musée national d'art moderne, Centre Pompidou
AM 1993-F1258
Bibliographie :
L'art du mouvement : Collection cinématographique du Musée national d'art moderne 1919-1996,
catalogue sous la direction de Jean-Michel Bouhours. - Paris : Centre Georges Pompidou, 1996
isbn 2-85850-902-6
23
24. - cit. p. 414
Photogramme
Cliché coul. 1994 CX 8013 (diffusion RMN)
(c) droits réservés
24 Ŕ James Whitney
Yantra
1950-1957
Film cinématographique 16 mm couleur, sonore
Durée : 7'
Production : Uroboros Films
Informations complémentaires : les images de ce film ont été synchronisées en 1957 à la musique du
quot;Caïn et Abelquot; du compositeur néerlandais Henk Badings. Le titre en sanscrit signifie quot;outilquot; ou
quot;machinequot;
Distributeurs : Cinédoc PFC, Light Cone, London Film-Makers Co-op, Cine Pro
Achat en 1982
Musée national d'art moderne, Centre Pompidou
Inv. : AM 1982-F1053
F61053
Photogramme
Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN)
(c) droits réservés
25 Ŕ James Whitney
24
25. Lapis
1963
Film cinématographique 16 mm couleur, sonore
Durée : 9'
Distributeurs : Light Cone, Cinédoc PFC, London
Film-Makers Co-op
Achat en 1975
Musée national d'art moderne, Centre Pompidou
Inv. : AM 1975-F0311
F60311
Photogramme
Documentation des Collections du Mnam (diffusion RMN)
(c) droits réservés
26 Ŕ Cerith Wyn Evans
Pasolini Ostia Remix
1998-2003
Installation cinématographique
Film super 16mm, couleur, silencieux
Durée : 15' en boucle
Edition 1/3 + épreuve d'artiste
Achat au White Cube (Londres - Royaume-Uni) en 2008
Musée national d'art moderne, Centre Pompidou
Inv. : AM 2008-F9
25
26. Photogrammes
(c) droits réservés
27A- Bits and Pieces n°40 (Eclosion rapide)
Auteur, date et lieu indéterminés (coll. des « Bits and Pieces », Nederlands Filmmuseum, Amsterdam)
Film 16mm, couleur, silencieux
Durée : 2’ environ
EC2008-3-CI1
27B- Bits and Pieces n°78 (Architecture de feu d’artifice)
Auteur, date et lieu indéterminés (coll. des « Bits and Pieces », Nederlands Filmmuseum, Amsterdam)
Film 16mm, couleur, silencieux
Durée : 2’ environ
EC2008-3-CI1
26
27. Photogrammes
(c) droits réservés
27C- Bits and Pieces n°73 (Volcan en éruption 1)
Auteur, date et lieu indéterminés (coll. des « Bits and Pieces », Nederlands Filmmuseum, Amsterdam)
Film 16mm, couleur, silencieux
Durée : 2’ environ
EC2008-3-CI1
Photogrammes
(c) droits réservés
27D- Bits and Pieces n°280 (Volcan en éruption 2)
Auteur, date et lieu indéterminés (coll. des « Bits and Pieces », Nederlands Filmmuseum, Amsterdam)
27
28. Film 16mm, couleur, silencieux
Durée : 2’ environ
Photogrammes
(c) droits réservés
ŒUVRE DU FNAC
28- Xavier Veilhan
1963, Lyon (Rhône)
Light Machine, n°1, Naked Men
(Tableau lumineux, n°1, les Hommes Nus)
2001
Installation : tableau lumineux et film
Dispositif électrique et électronique, aluminium, ampoules
193 x 162 x 43 cm
Film : 2'40quot; en boucle, muet
S. sur certificat
Première pièce d'une série de neuf qui est désormais close. Les films, mélanges de scènes abstraites
et figuratives, sont propres à chaque machine.
Plus qu'un écran, le tableau lumineux fonctionne comme une quot;lampe qui diffuse des imagesquot;. La
puissance maximum est de 10 000 watts, et à chaque image correspond une vague de chaleur
d'intensité différente. Le processus de vision change suivant la distance du spectateur par rapport à
l'œuvre. La vision est une expérience aussi physique que cérébrale.
(Texte de l'artiste)
Achat à la Sandra Gering Gallery (New York, New York - États-Unis) en 2003
Fonds national d'art contemporain
Inv. : 03-239
Expositions :
quot;Métamorphoses et Clonagequot;
MAC. Montréal.
De mai à septembre 2001.
quot;Light X Eightquot;.
Jewish Museum. New York.
28
29. De décembre 2002 à février 2003.
A définir : Aix-en-Provence, Fondation Vasarely, 30 avril-16 juin 2004
L'éblouissement : Paris, Galerie nationale du Jeu de Paume, 22 juin-13 septembre 2004
Champs de vision : Rouen, Musée des Beaux-Arts, 5 novembre 2004-21 février 2005
-De lo real y lo ficticio. Arte contemporaneo de Francia Francia : Mexico (Mexique), Museo de Arte
Moderno, 7 juillet-9 octobre 2005 // Miami (Floride, États-Unis), Bass Museum of Art, 3 novembre
2005-25 janvier 2006
Shortcuts between reality and fiction : vidéo, installations and paintings from le Fonds national d'art
contemporain : Sao Paulo (Brésil), Pinacoteca do Estado, 12 avril-28 mai 2006
Xavier Veilhan : Vitry-sur-Seine, Musée d'art contemporain du Val-de-Marne, 21 novembre-8
décembre 2006
Bibliographie :
Eblouissement : Paris, Jeu de Paume, 24 juin-12 septembre 2004. - Paris : éditions du Jeu de Paume,
2004
- Reprod. p. 90
De lo real y lo ficticio. Arte Contemporaneo de Francia : Museo de Arte Moderno de Mexico, juillet-
octobre 2005
- Reprod. en coul. p. 72-73
Cliché coul. CD 358 - LMNAKEDMEN
Visuel fourni par la galerie
(c) Adagp
29
30. 3) Eléments budgétaires
Le tableau ci-dessous présente les trois grands postes budgétaires de l’exposition « Nuits
électriques » : numérisation des films et des vidéos projetées, droit de diffusion et scénographie.
Poste budgétaire Prix TTC
17980,00 €
Numérisation films et vidéos
5 000,00 €
Droits
15 000,00 €*
Scénographie
20 000,00€
Coédition du catalogue
57 980,00 €
TOTAL
Rajouter à ces frais
Matériel audiovisuel :
o 18 blu-ray grand écran, dont 2 de 6 m de base
o 9 moniteurs 4/3
o 11 écrans plats dont 10 petits
o 3 écrans moyens
o 2 écrans de 3 m de base
o 44 lecteurs et projecteurs
Transport de l’œuvre de Xavier Veilhan sur le lieu de l’exposition.
Salaire d’un chargé de mission sur le projet
Voyages aller-retour et frais de séjour : pour les deux commissaires, le scénographe, l’installateur,
* A préciser en fonction du lieu
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