LEÇON 248 – Quoi que ce soit qui souffre ne fait pas partie de moi.
IV. Particularité versus impeccabilité
1. Chapitre 24
LE BUT DE LA
PARTICULARITÉ
IV. Particularité versus
impeccabilité (1)
La particularité est un manque de
confiance en qui que ce soit, sauf toi.
La foi n’est investie qu’en toi seul. Tout
le reste devient ton ennemi; craint et
attaqué, mortel et dangereux, haï et
digne seulement de destruction.
Quelle douceur qu’elle offre n’est que
tromperie, mais sa haine est réelle. En
danger de destruction elle doit tuer, et
tu es attiré vers elle pour la tuer le
premier. Telle est l’attraction de la
culpabilité. Ici la mort est intronisée
en tant que sauveur : la crucifixion
maintenant est la rédemption, et le
salut ne peut signifier que la
destruction du monde, excepté toi.
2. Chapitre 24
LE BUT DE LA
PARTICULARITÉ
IV. Particularité versus
impeccabilité (2)
Quel pourrait être le but du corps, si
ce n’est la particularité? Et c’est cela
qui le rend fragile et impuissant à sa
propre défense. Il a été conçu pour te
rendre, toi, fragile et impuissant. Le
but de séparation est sa malédiction.
Or les corps n’ont pas de but. Le but
est de l’esprit. Et les esprits peuvent
changer comme ils le désirent. Ce
qu’ils sont, et tous leurs attributs, ils
ne peuvent le changer. Mais ce qu’ils
tiennent pour but peut être changé, et
les états du corps doivent changer en
conséquence. De lui-même le corps ne
peut rien faire. Vois-le comme un
moyen de guérir, et il est guéri.
3. Chapitre 24
LE BUT DE LA
PARTICULARITÉ
IV. Particularité versus
impeccabilité (3) 1/2
Tu ne peux que te blesser toi-même.
Cela a été souvent répété, mais c’est
encore difficile à saisir. Pour des
esprits résolus à la particularité, c’est
impossible. Or pour ceux qui
souhaitent guérir et non attaquer,
c’est tout à fait évident. Le but de
l’attaque est dans l’esprit, et ses effets
ne sont ressentis que là où elle est.
L’esprit n’est pas limité non plus; ce
doit donc être qu’un but nuisible
blesse l’esprit ne faisant qu’un. Rien
ne saurait faire moins de sens pour la
particularité. Rien ne saurait faire plus
de sens pour les miracles. Car les
miracles sont simplement un
changement de but de blesser à
guérir.
4. Chapitre 24
LE BUT DE LA
PARTICULARITÉ
IV. Particularité versus
impeccabilité (4) 2/2
Ce changement de but met « en
danger » la particularité, mais
seulement dans le sens où toutes les
illusions sont « menacées » par la
vérité. Elles ne tiendront pas devant
elle. Or quel réconfort a jamais été en
elles, pour que tu gardes loin de ton
Père le don qu’Il demande, et le
donne là à la place ? À lui donné,
l’univers est à toi. À elles offert, nul
don ne peut être rendu. Ce que tu as
donné à la particularité t’a laissé
ruiné, ton trésor stérile et vide, avec
une porte ouverte invitant à entrer
tout ce qui trouve ta paix et la détruit.
5. Chapitre 24
LE BUT DE LA
PARTICULARITÉ
IV. Particularité versus
impeccabilité (5)
Plus tôt j’ai dit de ne pas considérer les
moyens par lesquels le salut est
atteint, ni comment l’atteindre. Mais
considère, et considère bien, si c’est
ton souhait de pouvoir voir ton frère
sans péché. Pour la particularité, la
réponse doit être « non ». Un frère
sans péché est son ennemi, tandis que
le péché, s’il était possible, serait son
ami. Le péché de ton frère se
justifierait lui-même et se donnerait
une signification que nie la vérité. Tout
ce qui est faux proclame que ses
péchés sont réels. S’il est pécheur,
alors ta réalité n’est pas réelle mais
juste un rêve de particularité qui dure
un instant puis tombe en poussière.
6. Chapitre 24
LE BUT DE LA
PARTICULARITÉ
IV. Particularité versus
impeccabilité (6)
Ne défends pas ce rêve insensé dans
lequel Dieu est dépouillé de ce qu’Il
aime et tu restes au-delà du salut. Seul
ceci est certain dans ce monde
changeant qui n’a pas de signification
dans la réalité : Quand la paix n’est pas
avec toi entièrement, et que tu
souffres de quelque façon que ce soit,
tu as vu quelque péché au-dedans de
ton frère, et tu t’es réjoui de ce que tu
pensais qu’il y avait là. Ta particularité
semblait en sécurité à cause de cela.
Et ainsi tu as sauvé ce que tu as
désigné pour être ton sauveur, et
crucifié celui que Dieu t’a donné à la
place. Ainsi tu es lié avec lui, car vous
êtes un. Et la particularité ainsi est son
« ennemie », aussi bien que la tienne.