Face aux enjeux climatiques, chacun convient de la nécessité d'accroitre rapidement la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique. En réponse, le plan national énergie climat vise une augmentation de 150% de la production photovoltaïque wallonne de 1330 GWh en 2020 à 3 300 GWh dès 2030. Les acteurs du secteur alertent sur le rythme trop faible de développement des nouvelles capacités pour atteindre ces objectifs et mettent en avant la nécessité de développer des parcs photovoltaïques de grande échelle.
Ce contexte crée une pression nouvelle sur le foncier agricole qui présente de grandes surfaces propices à l'installation de parcs solaires. Déjà acculée par des pertes régulières de surfaces agricoles au profit d'autres activités économiques, la profession alerte sur les risques majeurs de déséquilibre du système agricole local focalisé vers une plus grande durabilité qui met déjà en péril les rendements actuels et l'autosuffisance alimentaire nationale.
L'agrivoltaïque issu des recherches scientifiques dans divers pays ces dernières années pourrait apporter une piste de réponse pour dépasser cette compétition. L'agrivoltaïque vise à concilier les productions agricoles et photovoltaïques sur une même ressource foncière, en développant des synergies permettant une meilleure efficience d'usage des terres.
L'agrivoltaïsme en Wallonie sur petites surfaces agricoles - 28 septembre 2022Cluster TWEED
Découvrez les présentations de l'événement « L’agrivoltaïsme en Wallonie sur petites surfaces agricoles », qui s'est déroulé le mercredi 28 septembre 2022 à Gembloux Agro-Bio Tech (ULiège) dans le cadre du projet INTERREG PV Follows Function.
Insight #6 - édition Afrique - juin 2017FINERGREEN
Ce sixième insight se tourne vers le continent africain et offre une analyse de l’électrification rurale de l’Afrique, en se penchant notamment sur les systèmes solaire individuels en Pay As You Go. Nate Heller, Co-fondateur et Directeur des Opérations de PEG et Mark Roesink, Directeur des Investissements Energies Renouvelables d’Oikocredit ont répondu à nos questions pour approfondir le sujet.
Quelles technologies pour l'agri PV et quelle coexistence entre production ag...Cluster TWEED
Présentations de l'événement « Quelles technologies pour l'agri PV et quelle coexistence entre production agricole et énergétique ? », qui s'est déroulé le 01 juin dans le cadre du projet INTERREG PV Follows Function.
Lors du conseil des ministres du 18 juin, Ségolène Royal a présenté les grands axes du projet de loi de programmation pour la transition énergétique transmis au Parlement en juillet, ainsi que les actions qui la mettent concrètement en œuvre.
Voir aussi : http://reseauxchaleur.wordpress.com/2014/06/26/les-reseaux-de-chaleur-dans-le-projet-de-loi-de-transition-energetique/
140930 Présentation GRDF projets de méthanisation et stockage d'énergieInterconsulaire 909
Présentation par GRDF de sa vision de l'évolution du gaz et des autres formes d'énergie distribuables et stockables via le réseau, en lien avec la transition énergétique
Sebastien DELPONT (La fabrique écologique) est intervenu le 9 septembre 2014 au Conseil régional des Pays de la Loire dans le cadre du GT Bâtiment du Schéma régionl de transition énergétique.
Le sujet de l'intervention porte sur la mobilisation des particuliers pour parvenir à une "massification" de la rénovation.
L'agrivoltaïsme en Wallonie sur petites surfaces agricoles - 28 septembre 2022Cluster TWEED
Découvrez les présentations de l'événement « L’agrivoltaïsme en Wallonie sur petites surfaces agricoles », qui s'est déroulé le mercredi 28 septembre 2022 à Gembloux Agro-Bio Tech (ULiège) dans le cadre du projet INTERREG PV Follows Function.
Insight #6 - édition Afrique - juin 2017FINERGREEN
Ce sixième insight se tourne vers le continent africain et offre une analyse de l’électrification rurale de l’Afrique, en se penchant notamment sur les systèmes solaire individuels en Pay As You Go. Nate Heller, Co-fondateur et Directeur des Opérations de PEG et Mark Roesink, Directeur des Investissements Energies Renouvelables d’Oikocredit ont répondu à nos questions pour approfondir le sujet.
Quelles technologies pour l'agri PV et quelle coexistence entre production ag...Cluster TWEED
Présentations de l'événement « Quelles technologies pour l'agri PV et quelle coexistence entre production agricole et énergétique ? », qui s'est déroulé le 01 juin dans le cadre du projet INTERREG PV Follows Function.
Lors du conseil des ministres du 18 juin, Ségolène Royal a présenté les grands axes du projet de loi de programmation pour la transition énergétique transmis au Parlement en juillet, ainsi que les actions qui la mettent concrètement en œuvre.
Voir aussi : http://reseauxchaleur.wordpress.com/2014/06/26/les-reseaux-de-chaleur-dans-le-projet-de-loi-de-transition-energetique/
140930 Présentation GRDF projets de méthanisation et stockage d'énergieInterconsulaire 909
Présentation par GRDF de sa vision de l'évolution du gaz et des autres formes d'énergie distribuables et stockables via le réseau, en lien avec la transition énergétique
Sebastien DELPONT (La fabrique écologique) est intervenu le 9 septembre 2014 au Conseil régional des Pays de la Loire dans le cadre du GT Bâtiment du Schéma régionl de transition énergétique.
Le sujet de l'intervention porte sur la mobilisation des particuliers pour parvenir à une "massification" de la rénovation.
ADEME Pays de la Loire_ Etat des lieux des énergies renouvelables en Pays de ...Interconsulaire 909
Présentation par l'ADEME (Lise Lambert) d'un état des lieux prospectif du développement des différentes formes d'ENR en Pays de la Loire (chiffres issus du SRACE), en France (vision 2030-2050), avec des aperçus sur la méthanisation, les énergies marines renouvelables, le bois-énergie.
Depuis quelques années, la production électrique éolienne est en plein développement industriel. Elle présente en effet de nombreux atouts : c’est tout d’abord une énergie renouvelable non polluante qui contribue à une meilleure qualité de l’air et à la lutte contre l’effet de serre. C’est aussi une énergie qui utilise les ressources nationales et concourt donc à l’indépendance énergétique et à la sécurité des approvisionnements. Enfin, le démantèlement des installations et la gestion des déchets générés pourront se faire sans difficultés majeures et les sites d’implantation pourront être réutilisés pour d’autres usages.
L’énergie éolienne présente de nombreux atouts : c’est une énergie renouvelable non polluante, qui utilise les ressources locales, participant ainsi à l’indépendance énergétique, dont le démantèlement ne présente pas de difficultés majeures.
Cependant, la gestion technique des réseaux qui doivent absorber l’électricité produite, certains impacts environnementaux et l’aménagement du territoire sont des difficultés à connaître.
Ce guide aborde tous les aspects de la production électrique éolienne pour en faire une présentation complète.
Investissons ensemble dans les énergies renouvelables www.enercoop.be investissez dans les éoliennes proches de chez vous et bénéficiez d’un dividende pouvant atteindre 6% ; des avantages sur votre facture d’électricité/gaz entre 5% et 20%/an et en plus des réductions sur le mazout, le bois, les pellets.
Enercoop a pour objectif de gérer des projets de production d'énergie à partir de sources renouvelables : éolien, hydraulique, biomasse, solaire....
Elle mutualise les moyens d’investissement pour financer des projets industriels et réaliser des économies en centralisant la consommation et les achats de ses membres.
La coopérative développe la participation citoyenne dans des projets d’énergies renouvelables pour permettre aux pouvoirs publics et aux citoyens de se réapproprier les ressources locales.
L’objectif est de rassembler 10.000 membres et de lever 15 millions € dans les 3 prochaines années.
La coopérative occupe 2 personnes pour le moment et prévoit l’engagement de 3 personnes en 2016. (Ce qui fait d’Enercoop la première structure professionnelle indépendante du secteur)
C’est en rencontrant Bernard Deville et Benoit Remy (Vents d’Houyet) que Jean-François Mitsch (administrateur délégué et président du conseil d’administration) développe, avec le succès que l’on connaît, les premiers projets de coopérative qui permettent la réappropriation par les habitants de l’éolien industriel. A 45 ans, après une carrière dans la publicité et le monde associatif, il se consacre aujourd'hui entièrement à Enercoop et à son développement à Bruxelles et en Wallonie.
http://www.enercoop.be
Depuis des siècles, l'homme utilise l'énergie du vent pour faire avancer des bateaux, moudre du grain ou pomper de l'eau. Cette source d'énergie nous sert maintenant à produire de l'électricité.
Avec toutes les questions à se poser avant de se lancer, vous trouverez dans ce replay les références sur la pousse de l’herbe et les performances des animaux.
Presentation activités energies renouvelables sydev et sem vendée energieInterconsulaire 909
Présentation du soutien (AMO) auprès des 282 collectivités pour la mise en oeuvre d'energies renouvelables via le Sydev et exploitation de sites producteurs (eolien, solaire, méthanisation) par la SEM Vendée Energie
Le végétal, c’est primordial : intérêts écosystémiques et économiquesLIEGE CREATIVE
Dans un contexte de changements climatiques, de déclin de la biodiversité, de lutte contre l’artificialisation des terres et de compétition croissante pour l'affectation des sols à différents usages, différents sites à l’abandon représentent indéniablement un réservoir potentiel de terrains pour installer un couvert végétal pourvoyeur de multiples services écosystémiques.
Cécile Nouet abordera l’initiative d’innovation stratégique « Waste2Bio » qui propose une approche intégrée de la réhabilitation de terrains de façon à les rendre économiquement viables, avec un impact positif sur l’environnement.
Marc Degaute nous présentera les enjeux liés à la stratégie économique de ces solutions innovantes basées sur le végétal pour la reconversion des friches.
Concrètement, « Waste2Bio » vise à créer, à l’horizon 2027, une plateforme opérationnelle déployant des solutions innovantes de phytomanagement pour redonner de la valeur aux friches de manière temporaire ou définitive. Les actions envisagées s’inscrivent dans plusieurs domaines d’innovation stratégiques (DIS) identifiés par la Région Wallonne.
Le décret wallon "autoconsommation collective" adopté en 2019 (et actuellement en cours de ré-écriture) propose un cadre légal pour la mise en place de communautés d’énergie renouvelable (CER). L’objectif est de permettre à des citoyens, des collectivités locales, des entreprises, des hôpitaux, etc., de s’organiser pour développer une production et une consommation locale d’électricité. À coté des communautés d’énergie, d’autres mécanismes de partage d’énergie existent comme les plateformes peer-to-peer ou les réseaux privés. Tous ces systèmes de partage d’énergie utilisent le réseau de distribution existant pour leurs échanges locaux.
Aujourd’hui, plusieurs projets pilotes sont en place en Wallonie et il y a un réel intérêt pour le modèle. À ce stade, cependant, plusieurs incertitudes subsistent sur les avantages réels des communautés et sur les relations, notamment tarifaires, qu’elles entretiendront avec le réseau.
Cette rencontre-conférence sera l’occasion de revenir sur ces différents aspects.
Et si nous questionnions les besoins et les usages de chacun afin de concevoir et de construire un habitat sobre ? Et si nous retournions vers un habitat qui se veut recentré sur l’essentiel, optimal, durable (fiable et peu énergivore), accessible (facilement réparable et simple d’utilisation) ?
Face à ces questions, aujourd’hui, des pistes de réponses orientent vers une approche low tech pour concevoir et construire l’habitat.
Hellow est une coopérative wallonne qui a pour mission d’ouvrir la société à un habitat plus conscient écologiquement, philosophiquement et financièrement. Jean-Philippe Possoz est chercheur au sein de la Faculté d’Architecture (ULiège), soucieux d’une approche durable en architecture.
Tous deux partageront leur point de vue, présenteront des solutions et évoqueront les défis à relever.
Brasseries et écologie, faut-il se mettre la pression ?LIEGE CREATIVE
L’évaluation de l’impact environnemental des produits de consommation fait l’objet d’un intérêt croissant et, comme les autres industries, les brasseries n’échappent pas à la règle.
Pour les producteurs, cette évaluation permet à la fois de cibler des pistes d’amélioration via l’écoconception et de communiquer les performances vers les consommateurs. Pour les consommateurs, disposer du profil environnemental d’un produit, permet d’orienter les décisions d’achats sur base de critères objectifs, en plus des aspects économiques.
Lors de cette conférence en ligne, deux points de vue complémentaires seront présentés.
Marc-Antoine De Mees présentera sa stratégie en vue de réduire l’impact environnemental des contenants utilisés pour la bière. Il élargira aussi la réflexion écologique aux autres aspects du produit, la brasserie artisanale Brunehaut étant la première brasserie européenne certifiée BCorp (en 2021). Il détaillera notamment l’axe « planète » qui évalue les pratiques globales de gestion environnementale de l’entreprise ainsi que son impact sur l’air, le climat, l’eau, la terre et la biodiversité.
Angélique Léonard (ULiège) présentera comment la méthode de l’analyse du cycle de vie permet d’objectiver l’impact environnemental de diverses solutions présentes sur le marché, qu'il soit question du contenant (bouteille en verre à usage unique, bouteille en verre consignée, canette en alu, fûts…) ou des autres aspects du produit. Cette méthode standardisée permet d’évaluer de manière quantitative un grand nombre d’impacts environnementaux, dont le changement climatique. La chercheuse rebondira également sur les propos partagés par la brasserie Brunehaut.
Face aux enjeux environnementaux et sociaux actuels, la réussite d’une entreprise ne peut plus se mesurer uniquement à l’aune de son résultat financier. Cette rencontre se veut inspirante pour toutes les brasseries (des microbrasseries aux brasseries industrielles) et autres entrepreneurs qui souhaitent s’embarquer sur le chemin de la durabilité.
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Présentation par l'ADEME (Lise Lambert) d'un état des lieux prospectif du développement des différentes formes d'ENR en Pays de la Loire (chiffres issus du SRACE), en France (vision 2030-2050), avec des aperçus sur la méthanisation, les énergies marines renouvelables, le bois-énergie.
Depuis quelques années, la production électrique éolienne est en plein développement industriel. Elle présente en effet de nombreux atouts : c’est tout d’abord une énergie renouvelable non polluante qui contribue à une meilleure qualité de l’air et à la lutte contre l’effet de serre. C’est aussi une énergie qui utilise les ressources nationales et concourt donc à l’indépendance énergétique et à la sécurité des approvisionnements. Enfin, le démantèlement des installations et la gestion des déchets générés pourront se faire sans difficultés majeures et les sites d’implantation pourront être réutilisés pour d’autres usages.
L’énergie éolienne présente de nombreux atouts : c’est une énergie renouvelable non polluante, qui utilise les ressources locales, participant ainsi à l’indépendance énergétique, dont le démantèlement ne présente pas de difficultés majeures.
Cependant, la gestion technique des réseaux qui doivent absorber l’électricité produite, certains impacts environnementaux et l’aménagement du territoire sont des difficultés à connaître.
Ce guide aborde tous les aspects de la production électrique éolienne pour en faire une présentation complète.
Investissons ensemble dans les énergies renouvelables www.enercoop.be investissez dans les éoliennes proches de chez vous et bénéficiez d’un dividende pouvant atteindre 6% ; des avantages sur votre facture d’électricité/gaz entre 5% et 20%/an et en plus des réductions sur le mazout, le bois, les pellets.
Enercoop a pour objectif de gérer des projets de production d'énergie à partir de sources renouvelables : éolien, hydraulique, biomasse, solaire....
Elle mutualise les moyens d’investissement pour financer des projets industriels et réaliser des économies en centralisant la consommation et les achats de ses membres.
La coopérative développe la participation citoyenne dans des projets d’énergies renouvelables pour permettre aux pouvoirs publics et aux citoyens de se réapproprier les ressources locales.
L’objectif est de rassembler 10.000 membres et de lever 15 millions € dans les 3 prochaines années.
La coopérative occupe 2 personnes pour le moment et prévoit l’engagement de 3 personnes en 2016. (Ce qui fait d’Enercoop la première structure professionnelle indépendante du secteur)
C’est en rencontrant Bernard Deville et Benoit Remy (Vents d’Houyet) que Jean-François Mitsch (administrateur délégué et président du conseil d’administration) développe, avec le succès que l’on connaît, les premiers projets de coopérative qui permettent la réappropriation par les habitants de l’éolien industriel. A 45 ans, après une carrière dans la publicité et le monde associatif, il se consacre aujourd'hui entièrement à Enercoop et à son développement à Bruxelles et en Wallonie.
http://www.enercoop.be
Depuis des siècles, l'homme utilise l'énergie du vent pour faire avancer des bateaux, moudre du grain ou pomper de l'eau. Cette source d'énergie nous sert maintenant à produire de l'électricité.
Avec toutes les questions à se poser avant de se lancer, vous trouverez dans ce replay les références sur la pousse de l’herbe et les performances des animaux.
Presentation activités energies renouvelables sydev et sem vendée energieInterconsulaire 909
Présentation du soutien (AMO) auprès des 282 collectivités pour la mise en oeuvre d'energies renouvelables via le Sydev et exploitation de sites producteurs (eolien, solaire, méthanisation) par la SEM Vendée Energie
Le végétal, c’est primordial : intérêts écosystémiques et économiquesLIEGE CREATIVE
Dans un contexte de changements climatiques, de déclin de la biodiversité, de lutte contre l’artificialisation des terres et de compétition croissante pour l'affectation des sols à différents usages, différents sites à l’abandon représentent indéniablement un réservoir potentiel de terrains pour installer un couvert végétal pourvoyeur de multiples services écosystémiques.
Cécile Nouet abordera l’initiative d’innovation stratégique « Waste2Bio » qui propose une approche intégrée de la réhabilitation de terrains de façon à les rendre économiquement viables, avec un impact positif sur l’environnement.
Marc Degaute nous présentera les enjeux liés à la stratégie économique de ces solutions innovantes basées sur le végétal pour la reconversion des friches.
Concrètement, « Waste2Bio » vise à créer, à l’horizon 2027, une plateforme opérationnelle déployant des solutions innovantes de phytomanagement pour redonner de la valeur aux friches de manière temporaire ou définitive. Les actions envisagées s’inscrivent dans plusieurs domaines d’innovation stratégiques (DIS) identifiés par la Région Wallonne.
Le décret wallon "autoconsommation collective" adopté en 2019 (et actuellement en cours de ré-écriture) propose un cadre légal pour la mise en place de communautés d’énergie renouvelable (CER). L’objectif est de permettre à des citoyens, des collectivités locales, des entreprises, des hôpitaux, etc., de s’organiser pour développer une production et une consommation locale d’électricité. À coté des communautés d’énergie, d’autres mécanismes de partage d’énergie existent comme les plateformes peer-to-peer ou les réseaux privés. Tous ces systèmes de partage d’énergie utilisent le réseau de distribution existant pour leurs échanges locaux.
Aujourd’hui, plusieurs projets pilotes sont en place en Wallonie et il y a un réel intérêt pour le modèle. À ce stade, cependant, plusieurs incertitudes subsistent sur les avantages réels des communautés et sur les relations, notamment tarifaires, qu’elles entretiendront avec le réseau.
Cette rencontre-conférence sera l’occasion de revenir sur ces différents aspects.
Et si nous questionnions les besoins et les usages de chacun afin de concevoir et de construire un habitat sobre ? Et si nous retournions vers un habitat qui se veut recentré sur l’essentiel, optimal, durable (fiable et peu énergivore), accessible (facilement réparable et simple d’utilisation) ?
Face à ces questions, aujourd’hui, des pistes de réponses orientent vers une approche low tech pour concevoir et construire l’habitat.
Hellow est une coopérative wallonne qui a pour mission d’ouvrir la société à un habitat plus conscient écologiquement, philosophiquement et financièrement. Jean-Philippe Possoz est chercheur au sein de la Faculté d’Architecture (ULiège), soucieux d’une approche durable en architecture.
Tous deux partageront leur point de vue, présenteront des solutions et évoqueront les défis à relever.
Brasseries et écologie, faut-il se mettre la pression ?LIEGE CREATIVE
L’évaluation de l’impact environnemental des produits de consommation fait l’objet d’un intérêt croissant et, comme les autres industries, les brasseries n’échappent pas à la règle.
Pour les producteurs, cette évaluation permet à la fois de cibler des pistes d’amélioration via l’écoconception et de communiquer les performances vers les consommateurs. Pour les consommateurs, disposer du profil environnemental d’un produit, permet d’orienter les décisions d’achats sur base de critères objectifs, en plus des aspects économiques.
Lors de cette conférence en ligne, deux points de vue complémentaires seront présentés.
Marc-Antoine De Mees présentera sa stratégie en vue de réduire l’impact environnemental des contenants utilisés pour la bière. Il élargira aussi la réflexion écologique aux autres aspects du produit, la brasserie artisanale Brunehaut étant la première brasserie européenne certifiée BCorp (en 2021). Il détaillera notamment l’axe « planète » qui évalue les pratiques globales de gestion environnementale de l’entreprise ainsi que son impact sur l’air, le climat, l’eau, la terre et la biodiversité.
Angélique Léonard (ULiège) présentera comment la méthode de l’analyse du cycle de vie permet d’objectiver l’impact environnemental de diverses solutions présentes sur le marché, qu'il soit question du contenant (bouteille en verre à usage unique, bouteille en verre consignée, canette en alu, fûts…) ou des autres aspects du produit. Cette méthode standardisée permet d’évaluer de manière quantitative un grand nombre d’impacts environnementaux, dont le changement climatique. La chercheuse rebondira également sur les propos partagés par la brasserie Brunehaut.
Face aux enjeux environnementaux et sociaux actuels, la réussite d’une entreprise ne peut plus se mesurer uniquement à l’aune de son résultat financier. Cette rencontre se veut inspirante pour toutes les brasseries (des microbrasseries aux brasseries industrielles) et autres entrepreneurs qui souhaitent s’embarquer sur le chemin de la durabilité.
Et si on accordait une place aux émotions, en entreprise ?LIEGE CREATIVE
Toutes les organisations sont aujourd’hui confrontées à l’évolution permanente de leur environnement.
Les défis sont tels qu’elles se doivent d'être extrêmement performantes et agiles. Ces exigences ébranlent toutes les lignes hiérarchiques et augmentent considérablement le niveau de stress et l'intensité des émotions négatives au sein de l'entreprise.
Les conséquences se traduisent notamment par un désengagement de plus en plus grand au travail se manifestant sous différentes formes : burn-out, anxiété, dépression… Et ces facteurs contribuent à la détérioration de la santé mentale et à l'augmentation de l'absentéisme de longue durée.
Or, il a été démontré que la conscience et la gestion de nos émotions étaient des ressources précieuses pour éviter la détresse, combattre l'anxiété et la dépression et diminuer le désengagement. Et si nous renversions nos croyances populaires ? Et si au lieu de les éviter sur notre lieu de travail, nous apprenions à vivre nos émotions, à les reconnaitre et à les gérer de manière appropriée ?
Lors de cette rencontre-conférence, Adrien Bailly, Psychologue & Maître de conférences à l'ULiège, et Fondateur de l’entreprise Seen-apps, décodera quelques principes clés de l’intelligence émotionnelle avant que nous ne bénéficions des retours d'expérience de plusieurs organisations - Carole Demoulin (Technifutur), Alexia Pironet (Unisensor), Stéphanie Van Loo (LiveDrop).
Créativité dans le design mécanique à l’aide de l’optimisation topologiqueLIEGE CREATIVE
La conception mécanique consiste à élaborer des pièces et des structures tout en considérant des contraintes techniques diverses et variées (niveaux de sollicitation, vibrations, encombrement, facteurs environnementaux…). Dans le respect du cahier des charges établi en amont de chaque projet, les concepteurs recourent de plus en plus à des outils de Conception Assistée par Ordinateur (CAO) et ressentent de plus en plus le besoin de modéliser et de simuler numériquement les pièces conçues.
L'optimisation topologique est une méthode mathématique qui optimise numériquement la disposition des matériaux dans le but de maximiser les performances du système.
L’Université de Liège a été l’un des précurseurs au niveau mondial dans l’implémentation logicielle de cette méthode et fera un état des lieux sur la recherche dans le domaine.
Cette conférence proposera aussi de passer en revue les possibilités d’optimisation topologique offertes dans l’environnement NX de Conception Assistée par Ordinateur (CAO) développé par Siemens, prenant de plus en plus en compte les contraintes associées aux différents procédés de fabrication. Un de ceux-ci se distingue particulièrement à l’heure actuelle. Il s’agit de la fabrication additive.
En effet, Sirris complètera le panel en illustrant son importance croissante pour l’industrie au sens large parce que l’optimisation topologique y offre de nouvelles perspectives pour rencontrer les spécifications structurales et multidisciplinaires de beaucoup d’applications, avec des performances supérieures et des bilans de masse inférieurs aux structures fabriquées par les procédés traditionnels.
La carte ardente : une solution d'accès aux droits fondamentaux ?LIEGE CREATIVE
Depuis un an, la Ville de Liège s’intéresse à un projet issu de la société civile visant à établir une carte citoyenne communale pour toutes les personnes résidant sur le territoire communal.
L'accès aux services communaux ou à certains lieux (sportifs, culturels, éducatifs, associatifs, commerciaux), requiert parfois de donner son identité (nom et prénom) et de prouver sa résidence (habiter sur le territoire communal). En pratique, pour la plupart des citoyen·ne·s, cela revient à présenter sa carte d'identité. Mais qu'en est-il de ceux et celles qui n'en disposent pas ?
À travers la carte citoyenne communale se trouve l'idée de donner accès à chacun·e aux services de la commune où il·elle réside et, par ce biais, de donner l'accès aux droits fondamentaux et ainsi lutter contre les inégalités. Parmi les autres effets positifs d’une telle carte, citons encore le renforcement du sentiment d’appartenance à une ville et de divers liens entre les citoyens. New-York et prochainement Zurich ont déjà adopté une carte citoyenne. Monsieur Antoniadis, Chef de Projet Promotion de l'Intégration à la Ville de Zurich, interviendra, à distance, à ce sujet.
Actuellement à l’étude à la Ville, et ce en co-construction avec les acteurs de la société civile liégeoise tout secteur confondu, le projet de la Carte Ardente prend de plus en plus de consistance. Ainsi Liège devient un incubateur de projets d’innovation sociale qui pourrait inspirer d’autres villes.
De nombreuses questions de recherche entourent la mise en œuvre d'un tel projet. Celles-ci touchent à sa faisabilité matérielle et financière ainsi, bien entendu, qu’à de nombreuses questions d’ordre juridique .
Ce sont ces questions que nous aborderons à l’occasion de cette rencontre-conférence. Un débat passionnant et neuf où tout est encore à explorer et à discuter, que l'on soit universitaire, travailleur dans le secteur public, associatif ou privé, ou tout simplement citoyen·ne curieux·se.
Vers une comptabilité adaptée au renouvellement de l’environnementLIEGE CREATIVE
De plus en plus d’entreprises se posent la question de savoir si leur modèle d’affaire est viable tout en s’inscrivant dans les limites planétaires.
Parmi les instruments de mesure propices à cet objectif, nous retrouvons la Comptabilité Adaptée au Renouvellement de l’Environnement, dit le modèle CARE. La particularité de ce référentiel comptable est d’ajouter au traditionnel bilan comptable financier, un bilan sur le capital humain et un autre sur le capital naturel, afin de s’inscrire dans la transition sociale et écologique des entreprises.
Comment amorcer une comptabilité soutenable sur le long-terme ? Comment repenser la comptabilité de votre entreprise sur des bases écologiques ?
Cette rencontre-conférence sera l’occasion d'en apprendre davantage sur la méthode CARE, comment elle peut éclairer et guider vos projets et quels en sont les premiers pas.
Oser la circularité dans les projets immobiliersLIEGE CREATIVE
Si l’économie circulaire devient de plus en plus incontournable, il parait nécessaire de décomplexifier ses implications et principes d’action, notamment dans l’immobilier et la construction.
Cette rencontre-conférence sera l’occasion de mettre en avant quand et comment introduire plus de circularité et d’écoconception dans les projets immobiliers. Plusieurs outils utiles à cette démarche, du lancement du projet à ses différentes étapes de réalisation et de suivi, seront partagés (GRO, TOTEM, cahier des charges, pratiques BIM…).
Introduire les principes de la circularité dans ses projets implique également une évolution des pratiques partenariales afin de travailler dans une optique multidisciplinaire et de coopération. Aussi, concrètement, comment favoriser ces nouvelles formes de collaboration malgré les freins constatés sur le terrain ?
Nous identifierons quelques pistes de solutions, avec Charlotte Dautremont (ULiège) et l’agence de développement territorial Spi, qui explore au quotidien différentes façons d’inclure plus de circularité dans ses dossiers.
Quand le secteur de la construction innove pour devenir circulaire et bas car...LIEGE CREATIVE
À la frontière néerlandaise, à cheval sur les communes de Visé et Oupeye, le groupe Eloy redonne vie à l’ancien site des cimenteries Holcim. Le projet Phénix, ainsi baptisé, se veut résolument ancré dans le 21ème siècle, avec l’ambition de développer une zone d’activité économique regroupant des acteurs pionniers de la construction circulaire et bas carbone.
Ce projet sur un site de 20ha se veut être vitrine pour la région car il apporte une réponse concrète aux besoins de relance économique durable. Ainsi, outre la volonté de contribuer au développement de la construction de demain, il se co-construit en suivant les recommandations des Nations Unies en la matière : sensibilisation et engagement des parties prenantes, intégration des enjeux climatiques et durables dès sa conception, charte RSE imposant des critères stricts en matière d’environnement…
Après une présentation du projet par le groupe Eloy, Steven Beckers, spécialiste de l’économie circulaire à impacts positifs, mettra en évidence l’importance d’adopter une vision systémique pour relever le défi de la durabilité dans le secteur de la construction. Le Professeur Luc Courard abordera la problématique des filières de recyclage et de réutilisation pour optimiser la circularité dans le secteur, avec quelques exemples techniques à la clé.
Le point sur les traitements d’eau adaptés aux micropolluants organiques et i...LIEGE CREATIVE
Les sources à l’origine d’une pollution diffuse dans les eaux de surface sont nombreuses (industrie lourde, résidus pharma ou cosmétiques, pesticides… ), avec des conséquences néfastes en matière d’environnement et de santé.
Malgré les efforts, seul un certain pourcentage de micropolluants est aujourd’hui dégradé dans les stations d’épuration. Il est donc important de développer des technologies innovantes pour améliorer la qualité des eaux de surface et souterraines.
Afin d’accentuer les efforts et parce que le défi est urgent, une Directive européenne « Epuration » (91/271) est en cours de révision, à un stade avancé depuis l’adoption de la proposition par la Commission et son examen approfondi par le Parlement Européen.
Comme attendu, la proposition renforce les normes de qualité pour les eaux usées traitées, ce qui contribuera directement à l’amélioration de la qualité des masses d’eau et à la préservation des écosystèmes aquatiques. Plus restrictive sur les rejets en azote et phosphore (traitement tertiaire), la révision impose un traitement supplémentaire afin d’éliminer le spectre le plus large possible de micropolluants (traitement quaternaire).
Après un rappel du contexte règlementaire actuel, cette rencontre-conférence permettra d’en savoir davantage sur les développements en cours à l’Université de Liège, ainsi que sur des procédés industriels innovants, d’ores et déjà d’application pour améliorer la qualité des eaux.
Vers un écosystème unique en Wallonie pour l’innovation dans le secteur aéron...LIEGE CREATIVE
Les enjeux actuels dans le marché de l’aéronautique, et notamment l’objectif européen de la neutralité carbone en 2050, amènent les constructeurs à revoir en profondeur les architectures des machines propulsives. Cette refonte, dans la conception et dans les choix technologiques considérés, implique, d’une part, de développer des nouvelles méthodes de modélisation plus fiables et plus efficaces et, d’autre part, de valider ces développements via des essais à échelle réelle.
La création du centre d’essais BeCOVER est une véritable opportunité d’offrir l’ensemble de ces deux mondes via un écosystème wallon qui permettra de soutenir l’industrie aéronautique dans son ensemble. La mise en commun des compétences de modélisation de l’ULiège avec les capacités d’essais en conditions représentatives de BeCOVER va renforcer la région comme pôle d’excellence de la turbomachine. Ce pôle ne s’arrêtera pas aux seules universités et englobera également les centres de recherches actifs dans ces domaines, tels que Cenaero et l’IVK.
Cette conférence sera l’occasion de vous présenter les performances et capacités d’essais uniques en Europe de la nouvelle société BeCOVER et les opportunités de collaboration que celle-ci va créer avec l’Université de Liège.
La brevetabilité dans le cas des méthodes thérapeutiques et de diagnosticsLIEGE CREATIVE
Le secteur des Sciences du vivant est en pleine expansion en Wallonie, en particulier dans les domaines du diagnostic et du développement de thérapies. Si une position forte en matière de brevets est essentielle dans ces domaines d’activité, notamment pour assurer un retour sur investissement et pour convaincre les investisseurs, certaines complications peuvent être rencontrées en termes de brevetabilité.
Lors de cette rencontre-conférence, des mandataires en brevets du cabinet GEVERS et une entreprise du secteur discuteront des aspects fondamentaux tels que le degré de preuve nécessaire et les différences observées entre les procédures en Europe et aux Etats-Unis, ceci avec pour objectif de construire un portefeuille de brevets solide.
Intégration des énergies renouvelables dans les réseaux basse tension. Quelle...LIEGE CREATIVE
Les réseaux de distribution font face à des changements rapides dûs à l’électrification de la charge et à la pénétration croissante d’énergie solaire.
De manière à limiter les coûts des renforcements du réseau et les désagréments pour les clients, il est nécessaire d’étudier des solutions alternatives permettant d’être implémentées rapidement.
Des travaux prometteurs, en cours à l’Université de Liège, démontrent que l’utilisation d’algorithmes pour optimiser la production solaire résidentielle et/ou les recharges de véhicules électriques permet de considérablement augmenter la capacité d’accueil.
Les travaux effectués par Engie Laborelec sont complémentaires et incluent notamment des tests en laboratoire sur des onduleurs solaires résidentiels et chargeurs de véhicules électriques, permettant de déterminer les limites techniques de ces technologies, ainsi que leur potentiel pour être utilisé dans des algorithmes d’optimisation.
La quête de sens en général, et au travail en particulier, est essentielle et n’a jamais acquis autant d’importance que dans la société actuelle. Quel sens les travailleurs cherchent-ils à donner à leur travail ? Et comment les organisations peuvent-elles ou non répondre à ce besoin ?
À travers la quête de sens, c’est l’utilité sociale et la valeur travail dans son ensemble que les travailleurs interrogent. Dans une société fortement axée sur la productivité, la compétitivité mais aussi l’individualisation, la recrudescence de phénomènes tels que le burn-out, bore-out, etc. témoigne de cette nécessité de réinventer nos façons de travailler. Il est temps de remettre l’humain au centre des préoccupations, à l’heure où ce dernier se sent, à la fois, de plus en plus remplaçable, mais aussi, plus que jamais interrelié à des causes plus grandes, qui le dépassent.
Lors de cette soirée, le philosophe Pascal Chabot tentera d’abord une définition de la notion de sens elle-même, en retraçant son évolution au cours du temps, et la mettra en parallèle avec les grands enjeux de notre époque.
Ensuite, nous décrypterons encore cette notion « du sens » et sa relation au travail, avec le panel que nous avons réuni. Que ce soit dans les orientations managériales, dans la définition de son projet entrepreneurial, dans ses aspirations personnelles au sortir des études ou dans la recherche et la pratique clinique, chacun partagera son expérience et son point de vue sur cette perspective qui apparait aujourd’hui décisive : la recherche de sens.
La force du collectif, un véritable levier d'actionLIEGE CREATIVE
Comment et pourquoi grandir collectivement ? Comme le dit le proverbe, « Seul on va vite, ensemble on va plus loin ». Au-delà de cette expression, œuvrer collectivement peut être un véritable levier pour rendre possible nos projets/entreprises et agir durablement sur notre société.
À l’occasion de notre conférence de clôture de saison, nous vous proposons de mettre la valeur du collectif au cœur des échanges.
À l’heure où les enjeux de transformation sont considérables, à toutes les échelles, les intervenants que nous avons réunis nous inspireront à partir de leurs propres domaines d’action. Que ce soit au niveau du rôle de la recherche, dans le maillage (inter)-sectoriel, pour la transformation du territoire ou au service d'une œuvre, chacun mettra en avant l’importance et les bienfaits du collectif pour atteindre une ambition commune.
Cette soirée sera aussi l’occasion de revenir sur la nouvelle et ambitieuse démarche collective du GRE-Liège, dénommée « Liège, Cap 2030 » qui propose à tous les acteurs liégeois de se mobiliser autour de 3 grands objectifs : l’emploi, l’attractivité et la transition vers une économie décarbonée.
Ensemble, nous explorerons les ressorts de l’action collective. Et si elle était la clé pour relever les défis complexes en créant de réelles opportunités de développement ?
La force du collectif, un véritable levier d'actionLIEGE CREATIVE
Comment et pourquoi grandir collectivement ? Comme le dit le proverbe, « Seul on va vite, ensemble on va plus loin ». Au-delà de cette expression, œuvrer collectivement peut être un véritable levier pour rendre possible nos projets/entreprises et agir durablement sur notre société.
À l’occasion de notre conférence de clôture de saison, nous vous proposons de mettre la valeur du collectif au cœur des échanges.
À l’heure où les enjeux de transformation sont considérables, à toutes les échelles, les intervenants que nous avons réunis nous inspireront à partir de leurs propres domaines d’action. Que ce soit au niveau du rôle de la recherche, dans le maillage (inter)-sectoriel, pour la transformation du territoire ou au service d'une œuvre, chacun mettra en avant l’importance et les bienfaits du collectif pour atteindre une ambition commune.
Cette soirée sera aussi l’occasion de revenir sur la nouvelle et ambitieuse démarche collective du GRE-Liège, dénommée « Liège, Cap 2030 » qui propose à tous les acteurs liégeois de se mobiliser autour de 3 grands objectifs : l’emploi, l’attractivité et la transition vers une économie décarbonée.
Ensemble, nous explorerons les ressorts de l’action collective. Et si elle était la clé pour relever les défis complexes en créant de réelles opportunités de développement ?
L'entrepreneuriat au service de la post-croissance ?LIEGE CREATIVE
Il est urgent aujourd'hui de prendre en compte la responsabilité humaine dans la crise environnementale et de replacer l'humain comme faisant intégralement partie de son écosystème. Et pour ce faire, d'interroger et de transformer notre système pour tendre vers une économie de post-croissance respectant structurellement les limites planétaires.
Comment s'engager, en tant qu’entrepreneur au sens large, sur le chemin de la post-croissance ? Innovation technologique, économie circulaire, comptabilité écologique, nouveaux modèles d'affaires … : quels sont les outils d'action et de mesure dont nous disposons déjà, et lesquels restent à développer ?
Christian Arnsperger est professeur en durabilité et anthropologie économique à l’Université de Lausanne (Suisse) et auteur du concept de « permacircularité ». Bernard Surlemont enseigne l’entrepreneuriat à HEC-Liège et accompagne de nombreux candidats-entrepreneurs, notamment dans la définition de la « raison d’être » de leur entreprise.
Interpellés tous deux sur le sens que peut avoir la notion même d’« entreprendre » dans la société d'aujourd’hui, ils croiseront leurs regards à l'échelle micro et macro et questionneront le rôle des différents acteurs (citoyens, politiques, entreprises) dans l'objectif d'atteindre une économie soutenable. Ils discuteront également de certains leviers permettant de convertir les activités d'aujourd'hui dans la perspective de cette nouvelle économie.
Les échanges seront animés par Sybille Mertens, Économiste et Professeure d'économie sociale à HEC-Liège.
L'entrepreneuriat au service de la post-croissance ?LIEGE CREATIVE
Il est urgent aujourd'hui de prendre en compte la responsabilité humaine dans la crise environnementale et de replacer l'humain comme faisant intégralement partie de son écosystème. Et pour ce faire, d'interroger et de transformer notre système pour tendre vers une économie de post-croissance respectant structurellement les limites planétaires.
Comment s'engager, en tant qu’entrepreneur au sens large, sur le chemin de la post-croissance ? Innovation technologique, économie circulaire, comptabilité écologique, nouveaux modèles d'affaires … : quels sont les outils d'action et de mesure dont nous disposons déjà, et lesquels restent à développer ?
Christian Arnsperger est professeur en durabilité et anthropologie économique à l’Université de Lausanne (Suisse) et auteur du concept de « permacircularité ». Bernard Surlemont enseigne l’entrepreneuriat à HEC-Liège et accompagne de nombreux candidats-entrepreneurs, notamment dans la définition de la « raison d’être » de leur entreprise.
Interpellés tous deux sur le sens que peut avoir la notion même d’« entreprendre » dans la société d'aujourd’hui, ils croiseront leurs regards à l'échelle micro et macro et questionneront le rôle des différents acteurs (citoyens, politiques, entreprises) dans l'objectif d'atteindre une économie soutenable. Ils discuteront également de certains leviers permettant de convertir les activités d'aujourd'hui dans la perspective de cette nouvelle économie.
Les échanges seront animés par Sybille Mertens, Économiste et Professeure d'économie sociale à HEC-Liège.
Vers des solutions low-tech en entreprise ?LIEGE CREATIVE
Le concept des low-tech est un courant de pensée qui s’oppose au développement effréné de l'high-tech qui continue à transformer profondément le monde. Le 21ème siècle est définitivement l'âge du numérique et des communications. Les objets communicants dits intelligents se déploient massivement pour créer un environnement interactif (Internet of Things). Tout semble être rapide, propre, reconfigurable, etc., mais derrière nos écrans, il y a une industrie qui requiert plus que jamais de l'espace, de l'énergie et de la matière. En parallèle, les crises se succèdent, qu’elles soient économiques, climatiques, environnementales, ou sociales.
Face à ces crises systémiques, la société se polarise. Pour certains l'high-tech est à l’origine de tous les maux de la société moderne et pour d’autres ce sont au contraire ces mêmes technologies qui vont pouvoir répondre aux défis sociétaux actuels et futurs. Une évidence s'impose : l'urgent que les scientifiques et les entreprises adoptent une démarche holistique afin de définir, avec et pour les citoyens, une société plus durable et égalitaire. Gageons qu'une nouvelle génération d’acteurs privilégiera la collaboration et l’intelligence collective et qu'elle prendra le meilleur des high et low-tech pour développer des technologies durables, appropriées et appropriables pour le plus grand nombre.
Comment projeter ce futur en entreprise en utilisant à meilleur escient les avantages de chaque technologie, afin de permettre une diminution drastique de notre empreinte énergétique, fossile et sociale ? Comment mettre en œuvre des solutions low-tech (utiles, accessibles et durables) dans nos projets ?
Le parcours d’une batterie lithium-ion en fin de vie, les défis du recyclageLIEGE CREATIVE
Le marché des batteries Li-ions (BLIs) est en très forte croissance, notamment en raison de la montée en puissance du secteur de la mobilité électrique. Au vu de la demande, les matières premières nécessaires à la fabrication des BLIs sont produites à la fois via la production minière et via le recyclage des batteries en fin de vie. Le recyclage des BLIs est d’ailleurs encouragé par la commission européenne via la mise en place de régulations pour booster le taux de recyclage. Cependant, la plupart des technologies de recyclage actuelles se concentrent sur la récupération du cobalt, nickel et cuivre contenus. D’autres matières premières, comme le graphite, le lithium ou le manganèse, ne sont actuellement pas récupérées, et ce pour des raisons économiques et/ou techniques.
Cette rencontre-conférence sera l’occasion de réunir trois chercheuses qui travaillent sur la conception et l’optimisation de procédés de recyclage de batteries lithium-ion. Elles vous exposeront les défis associés au recyclage de ces matières et vous présenteront leurs activités de recherche.
Anna Vanderbruggen (HZDR) exposera son travail de recherche qui vise à récupérer le graphite, aujourd’hui majoritairement downcyclé voire non-recyclé, et qui représente pourtant jusqu'à 25% en poids de la batterie.
Fanny Lambert (ULiège) expliquera le chemin parcouru par la batterie lithium-ion hors d’usage, du point de collecte à la production de la black masse, i.e. la poudre issue du traitement des BLIs et concentrant entre autres le cobalt, nickel, manganèse et graphite.
Michèle Batutiako (ULiège) présentera l’aval de la chaîne de valeur et, en particulier, les étapes à réaliser pour convertir la black masse en matières premières conformes à la fabrication de nouvelles BLIs.
Le Digital twin, un outil pour améliorer la mobilité urbaineLIEGE CREATIVE
Nos villes deviennent de plus en plus grandes et complexes et cela impacte notre mobilité quotidienne et notre qualité de vie (embouteillages, retards, pollution de l’air…). Des technologies sont développées par la recherche et les entreprises afin de rendre nos déplacements plus sûrs, efficaces et durables. Parmi celles-ci, le digital twin (ou jumeau numérique), un outil qui aide au développement d’écosystèmes et de services de mobilité innovants pour la ville et permet de réaliser une représentation virtuelle des services de transport physiques existant dans la réalité.
Lors de cette rencontre-conférence, le Professeur Mario Cools, du groupe de recherche LEMA (ULiège), nous présentera le cadre de jumelage numérique pour la Wallonie/Belgique, appelé BATS (Belgian Activity-Travel Simulator). Celui-ci stimule, notamment, les modèles de mobilité au sein de l'arrondissement de Liège.
Yunex Traffic, entreprise spécialisée dans la gestion intelligente du trafic, mettra en avant des cas d’application en Belgique des solutions qu’elle propose. Un des avantages certains de cette technologie est de rassembler, en une représentation digitale, l’ensemble des infrastructures d’un réseau de mobilité, en intégrant toutes les applications de gestion, simulation et contrôle du trafic.
Le Digital twin, un outil pour améliorer la mobilité urbaine
Menaces et opportunités du développement de l’agrivoltaïque en Wallonie | LIEGE CREATIVE, 24.03.2022
1. Jeudi, 24 mars 2022
Menaces et opportunités du développement de
l’agrivoltaïque en Wallonie
Frédéric Lebeau, Professeur (Gembloux Agro-Bio Tech,
ULiège)
Pierre de Liedekerke, Managing Partner (EtherEnergy)
Yves Vandevoorde, Coordinateur (FUGEA)
4. Concepts de base
• L’agrivoltaïsme est la
production conjointe
d’énergie électrique
photovoltaïque et de
biomasse par la
photosynthèse de
productions agricoles
sur une même surface.
Aussi appelé AgriPV,
Agrophotovoltaïque,
Agriphotovoltaïque…
• Illustration d’un système agrivoltaïque
(Fraunhofer ISE)
5. Concepts de base
• Cette production conjointe implique en particulier le partage
des ressources énergétiques issues du rayonnement solaire.
• Concept proposé
dans les années 80
(Goetzberger and
Zastrow, 1981) et
testé à partir des
années 2010 en
France et Italie.
• Irradiance d’un prototype
agrivoltaïque (Dupraz et al., 2011)
6. Concepts de base
• les structures
photovoltaïques
modifient
d’autres
paramètres du
microclimat
importants pour
la culture au
niveau de la
parcelle, en
particulier
l’évaporation et
la température
• Feistel et al, 2022 AgriVoltaics Lecture Series
7. Ambitions poursuivies
Production agricole et photovoltaïque (PV) sur une même parcelle
è ↗ efficience d’utilisation des terres (LUE)
• Structures PV è opérations agricoles mécanisées
è fraction appropriée du rayonnement solaire incident sur la culture
Avantages attendus de cette synergie
• Favorise le développement des énergies renouvelables
dans les pays à forte pression foncière
• Mitige les effets des événements climatiques extrêmes
• Diversifie et augmente les revenus de l’exploitation
LUE
8. L’agrivoltaïsme et ses différentes modalités
• Système agricole
à Type de culture
• Localisation
à Conditions environnementales (rayonnement, pluviosité, température,
propriétés pédologiques, …)
• Système photovoltaïque à Géométrie (densité, inclinaison, hauteur, …)
à Technologie (semi-transparent, bifacial, tube, …)
à Mobilité et asservissement
9. Enjeux de protection des terres agricoles
• L’agrivoltaïsme doit préserver la fonction agricole. La limite
acceptable doit être quantifié car la composante énergie
présente une rentabilité supérieure à la composante agricole,
ce qui tend à la défavoriser dans le modèle économique. Un
cadre de référence est habituellement adopté par le
législateur local qui fixe la perte maximale acceptable de la
fonction agricole. i.e. 80% de la productivité d’un champ /
d’une prairie de référence ou compense la perte agricole
• Il est difficile par exemple de distinguer un projet
photovoltaïque avec éco-pâturage d’un projet
photovoltaïque avec élevage sans fixer une limite.
10. Pourquoi l’agrivoltaïsme maintenant?
• Le prix de la technologie photovoltaïque a tellement baissé
qu’il est maintenant possible de produire à bon marché de
l’électricité à l’échelle industrielle même sous nos climats hors
d’un cadre d’autoconsommation directe.
• Les objectifs de développement des énergies renouvelables
au niveau européen, régional, communal sont élevés et
difficiles à atteindre sans mobiliser rapidement des terrains de
grandes dimensions. Urgence climatique et énergétique.
• L’électrification des usages, les communautés d’énergie et le
développement des réseaux électriques intelligents offrent des
opportunités pour la production décentralisée d’électricité.
• Un essor international important dans les pays qui ont légiféré.
En 2020 min. 2.8 GWc (Japon, Chine, France, USA, Corée,..)
11. Pourquoi pas l’agrivoltaïsme maintenant?
• Questionnements légitimes sur
• le rôle nourricier des terres agricoles vs la production
d’énergie
• les impacts sur la disponibilité foncière pour les
agriculteurs
• l’acceptabilité pour les riverains
• l’aménagement du territoire
résultent actuellement en un cadre de référence wallon
défavorable au déploiement de l’agrivoltaïque
12. L’agrivoltaïsme et ses questionnements
• Système agricole
Les diverses cultures sont sensibles de manière différenciée à la baisse de l’ensoleillement. Cela
peut avoir un effet sur le choix des rotations et donc affecter/compliquer la décision de
l’agriculteur. Les structures peuvent gêner et impacter les opérations culturales. Elles peuvent
également être des opportunités pour des agricultures moins conventionnelles comme
l’agroécologie. Comment éviter une pression supplémentaire sur l’accès au foncier pour les
agriculteurs et être également au service de l’agriculture?
• Climat
La variabilité du climat peut affecter la production agricole de manière différente d’une année à
l’autre avec parfois des hausses de rendement et parfois des baisses. Cela dépend grandement
des facteurs limitant à la croissance d’une année à l’autre qui peut être l’ensoleillement ou
l’humidité du sol qui sont affectés différemment par l’ombrage.
• Système photovoltaïque
De nombreux types de systèmes et variantes sont disponibles. Quels sont les plus pertinents en
fonction de la localisation et de l’exploitation agricole?
13. Le développement des réponses
frameworks de modélisation
PhD Grant FRIA
Roxane Bruhwyler
14. Le développement des réponses
frameworks de modélisation
Katsikogiannis et al. , 2022
15. Les objectifs
• Disposer de modèles validés qui puissent:
• Servir aux développeurs pour concevoir des solutions
optimales
• Etablir des objectifs de performance pour les
agriculteurs et les énergéticiens
• Limiter les risques des projets
• Développer un cadre légal avec des indicateurs de
performance environnementale
• Servir de jumeaux numérique pour l’opération des
installations agrivoltaïques
17. 2
• 9% des surfaces agricoles sont utilisées pour la
production d'énergie
• 1 hectare de culture dédiée à la production
d’agrocarburant est entre 50 et 100 fois moins efficace
qu’ 1 hectare agrivoltaïque en termes d’efficacité
énergétique
• L’agrivoltaïsme permettrait de produire bcp plus
d'énergie en utilisant bcp moins de terres tout en
conservant une activité nourricière.
• Moins d’1% des surfaces agricoles wallonnes
converties en agrivoltaïque permettrait de produire 30%
de l’électricité consommée en Wallonie
Potentiel de l’agir PV en Wallonie
18. L'agrivoltaïsme, ce n'est PAS un parc photovoltaïque sur un terrain agricole.
3
AgriVotaïsme : jeu des 7 différences
Non aux parcs photovoltaïques en zone Agricole
1. Projet énergie
2. Agriculture sacrifiée
3. Grande densité de panneaux
4. Panneaux proches du sol
5. Artificialisation
6. Imperméabilisation
7. Aspect industriel
Oui à l’agrivoltaïsme:
1. Un projet agricole qui maintient une activité nourricère
2. Soutenu par des panneaux solaires
3. Faible densité de panneaux
4. Panneaux surélevés
5. Sols naturels, fixations zero béton et respectueuses
6. Perméable
7. Développement de la biodiversité
19. 4
Agrivoltaïsme : le premier projet wallon à Wierde
Projet agricole principal avec des jeunes
agriculteurs actifs dans des filières en difficulté :
- Exploitation ovine
- Exploitation apicole
Les panneaux sont disposés pour que 100% de
la parcelle reste exploitée par les agriculteurs.
- Surélévation des panneaux
- Double espacement
- Zéro béton
Les revenus des panneaux servent à payer le
loyer => occupation gratuite pour les jeunes
agriculteurs pendant 30 ans.
20. 5
• Accès à la terre, en particulier pour les jeunes
• Agriculture nourricère
• Rétention des surfaces agricoles
• Hausse des prix du foncier
• Capture des primes par les sociétés agricoles v/ agriculteur actif
• Plus de bail à ferme, incertitude sur le long terme
• Réforme de la PAC
• Difficulté de rentabiliser certaines filières, surtout quand c’est en bio (ovins, maraîchage,...)
Préoccupation agriculture
26. Menaces et opportunités du développement
de l’agrivoltaïsme enWallonie
VANDEVOORDE Yv
yv@fugea.be – 0491/39.49.
LIEGE CREATIVE - 24.03.20
27. Eléments de contexte
2
Une zone agricole pour servir la souveraineté alimentaire
§ En 1971, une zone agricole a été définie (plans de secteur)
§ Le code wallon de l’agriculture (2014) attribue comme fonction principale à ces terres la
fonction nourricière
§ 2022, la guerre en Ukraine vient rappeler à la société l’importance d’assurer la souveraineté
alimentaire de notre pays
Des terres qui n’appartiennent pas (toujours) aux agriculteurs
§ Il existe deux modes de faire valoir des terres agricoles :
Soit l’agriculteur est propriétaire de la terre agricole qu’il cultive
Soit l’agriculteur est locataire (bail à ferme) de la terre agricole, qui est propriété d’un tiers
(autre agriculteur mais souvent citoyen ou public)
§ En Wallonie, environ 70% des terres cultivées sont en location.
§ Prix moyen d’un fermage (location) : 305 euros/ha (2019)
28. 3
Une zone agricole qui diminue
§ La Belgique est un des pays les plus densément peuplés
§ Artificialisation importante
Chaque année, 12 KM² de terre agricoles sont artificialisés en Wallonie par l’étalement
urbain, les zones d’activités, les voies de communication, l’énergie (éoliennes),…
Entre 1990 et 2018, la SAU wallonne a diminué de 2,3 % (urbanisation, zone d’intérêt
économique, voies de communication,…).
Le prix des terres agricoles qui explose
§ Explosion du prix des terres agricoles ces dernières années : + 40% en 5 ans !!
§ Un prix moyen de 53 000 euros/ha (2021), contre 6080 euros/ha (2020) en France
§ Un accès à la terre qui devient inabordable pour les agriculteurs
Eléments de contexte
29. 4
Une production agricole, indispensable et pourtant peut rentable vis-à-vis
d’autres activités
§ revenu nets par hectare très inferieur
§ Bien moins que les terrains constructibles, les activités équestres, la production de
sapin de Noël… et la production d’énergie
Une non-régulation régionale du foncier
§ En Wallonie, il n’existe aucune structure publique pour réguler le prix des terres et
l’accès au foncier (contrairement à la France avec la SAFER)
Eléments de contexte
30. 5
Un nouvel usage des terres agricoles
La production d’électricité via l’agrivoltaïsme rajoute une nouvelle spéculation et donc une nouvelle
pression sur l’achat de terres
Une rétention par les propriétaires terriens
Les propriétaires non-agriculteurs préfèrent louer leur terres pour l’agrivoltaïsme plutôt que pour la
production agricole : moins de contraintes et plus rentable que le bail à ferme
L’agrivoltaïsme, une menace pour l’accès à la terre
31. L’agrivoltaïsme, une menace pour l’accès à la terre
et la souveraineté alimentaire
6
Le développement d’une agriculture de rente
La production d’énergie photovoltaïque offre aux agriculteurs en fin de carrière une diversification
non-nourricière attractive (beaucoup moins de travail pour plus de rentabilité), avec une nouvelle fois
un phénomène de rétention des surfaces agricoles au détriment des jeunes.
Dégradation du paysage et donc perte de agro-tourisme
Si pas l’accès à la terre pour l’agriculture nourricière = Menaces sur la souveraineté
alimentaire
32. L’agrivoltaïsme
7
En résumé, dans le contexte wallon (forte densité, non-régulation, recours fréquent
à la location,…), le développement de l’agrivoltaïsme va provoquer:
1. Une concurrence avec la production alimentaire, moins rentable et donc un
risque d’autonomie de notre pays
2. Une moindre accessibilité à la terre pour les jeunes agriculteurs (phénomène de
rétention)
3. Une hausse (supplémentaire) du prix des terres agricoles
33. Les positions FUGEA
8
• Maximiser l’installation de panneaux photovoltaïque sur les toitures de bâtiments de ferme.
S’inspirer du modèle français avec un prix de rachat de l’électricité incitatif et favoriser les
agriculteurs en autoconsommation.
• Prioriser l’installation de panneaux photovoltaïque dans les zones déjà artificialisées, sans conflit
d’usage avec la production alimentaire : zones industrielles désaffectées, bords de routes et
d’autoroutes, parkings, etc.
34. Les positions FUGEA
9
• Légiférer (responsabilité des pouvoirs publics) contre le développement du photovoltaïque sur des
terres agricoles nourricières, réservant cette technologie aux zones déjà artificialisées (toit, zoning,
etc.). (Note2022 - Ministre Borsus)
• Eviter les zones agricoles vu la concurrence avec la production alimentaire mais surtout les
problèmes liées à l’accès aux terres agricoles dans un contexte de crise Alimentaire actuelle.