Notre corps nécessite de la nourriture, de l'eau et de l'air pour maintenir ses fonctions vitales. La nature économique de ces ressources est plutôt variée, la nourriture étant considérée comme un bien privé, l'eau étant soumise un processus de privatisation accélérée, et l'air étant (jusqu'à présent) considéré comme un bien commun mondial. La nature économique de la nourriture a évolué du statut d’une ressource commune et locale à un actif national et ensuite à une « commodity » transnational. Le processus de marchandisation est quasiment achevé aujourd'hui. La nourriture cultivée est entièrement privatisée et cette considération signifie que les êtres humains ne peuvent manger de la nourriture que tant qu'ils disposent de moyens pour l’acheter ou la produire. Certains de ces moyens sont également considérés comme des biens privés (terre, de produits agrochimiques), mais pas tous (semences, la pluie, les connaissances agricoles). En vertu du raisonnement dominant « pas d'argent - pas de nourriture », la faim prévaut encore dans un monde d'abondance. Afin de fournir une base solide pour la transition vers des systèmes alimentaires durables, cette présentation se propose de contester et de réviser la nature même de la nourriture comme un bien purement privé, en proposant une re-conceptualisation de la nourriture comme un bien commun. Cette re-conceptualisation semble nécessaire pour permettre la refonte du système alimentaire agro-industriel dominant qui voit la nourriture seulement comme une marchandise. Cette transition ambitieuse doit nous conduire à un système alimentaire plus durable, plus juste et axés sur les agriculteurs. La notion de bien commun est appliquée à l'alimentation pour déconstruire la conception de la nourriture comme un bien privé pur et la reconstruire à partir de la notion de bien commun impur. Muni d’une telle re-conceptualisation de la nourriture, il devient possible de défendre l’idée que sa production et sa distribution soit assurée de façon plus efficace par un système de gouvernance tri-centrique intégrant non seulement les règles du marché, mais aussi les réglementations publiques d’un état-partenaire et les actions collectives des citoyens (producteurs et consommateurs). Plusieurs éléments liés à l'alimentation sont déjà considérés comme des biens communs : les stocks de poissons, les fruits sauvages, les recettes de cuisine, certaines connaissances agricoles, les règles de sécurité alimentaire et les ressources génétiques non brevetées, ainsi que les implications de la nourriture (l'éradication de la faim, la santé publique et une bonne nutrition). Si la nourriture était considéré comme un bien commun, les implications pour la gouvernance du système alimentaire mondial seraient considérables, avec des exemples allant de placer les aliments en dehors des accords-cadres concernant les biens privés purs (comme l‘OMC), l'i
Food values and policy beliefs in collective actions in Belgium
L' alimentation comme bien commun: un nouveau paradigme
1. 1
L´alimentation
comme bien commun
La transition alimentaire
par l´action collective
JOSE LUIS VIVERO POL
Candidat doctoral sur la gouvernance
du system alimentarire
5. 5
Approche Economique
Samuelson, Hardin,
Buchanan, Ostrom
EXCLUDABILITÉ
RIVALITÉ
Ontologique au
ressource
Bien Public, Bien du
Club, Bien Privé
Approche Politique
Kaul, Linebaugh, Bollier,
Heifrich, Polanyi
Construction social,
modifiable
Biens essentiel pour
tous et donc tous
doivent gouverner
Ressource +
Communauté
8. 8
Seule la dimension économique
Objectivation et marchandisation des aliments,
privant & négligant les autres dimensions
Chaque aliment a un prix
Maximiser bénéfice pas nutrition (valeur d'échange)
Nourriture est rivale & excluable
Concept économique VS concept politique
Accès à la nourriture est le
principal problème
L'accès est limité par prix, le droit et la propriété
De nombreux aspects liés à
l'alimentation sont communes
ressources génétiques, recettes, recherche
publique, stocks de poissons, fruits sauvages
9. 9
Paradoxes du Système
Alimentaire
PRODUCTEURS D'ALIMENTS AFFAIMÉES
803 M personnes affaimées, ou plus (SPI 2013)
70% sont des producteurs alimentaires
NOURRITURE TUE DES GENS
Maladies d'origine alimentaire sont une cause
principale de décès (6,8 M décès par an) .
NOURRITURE EST PAS POUR HUMAINS
47,4% de nourriture pour consommation humaine
GASPILLAGE ALMENTAIRE
1,3 milliard Tn à poubelle /année (1/3 production
mondiale) assez pour nourrir 600 millions
Foto: Fringe Hoj Flickr Creative Commons
10. 10
La façon actuelle de
produire, distribuer et
manger de la nourriture
ne est pas viable et il ne
peut pas être maintenue
comme telle pour les 50
prochaines années
IAASTD (2008)
UNEP (2009)
UNCTAD (2013)UK Foresight (2011)
12. 12
La transition vers un système alimentaire plus juste
et plus durable a besoin d'un recit différent
Reconnaître et valoriser les dimensions de
l'alimentation = ALIMENTATION COMME BIENS
15. Marché
Entreprises
Offre et demande
Aliments comme
bien privé
Public
Privé
Actions collectives
Communautés
Réciprocité
Aliments comme bien
commun
État
Le bien-être des citoyens
Redistribution
Aliments comme bien public
Gouvernance
Tri-centric des
systèmes
alimentaires
16. 16
Des propositions alternatives…
1. Incentives politiques & subventions
pour les actions collectives
2. Traité Alimentaire contragnant
3. Arreter la privatisation des communes
4. Agriculteurs comme fonctionnaires
5. Minimum alimentaire gratuit pour tous
6. Droit a l´alimentation a la Constitution
7. Interdire spéculation alimentaire
17. Fuente FAO: http://www.fao.org/worldfoodsituation/wfs-home/foodpricesindex/es/1. La Agricultura en un contexto global
1. Mechanismes (virtuelle et physiques) pour co-génération
de connaissances de " Communes Alimentaires "
2. Tricoter le reseau alimentaire basé sur la gouvernance
réflexive / adaptative
3. Cartographie de actions collectives pour l'alimentation
4. Rendre plus visible les niches et éviter le localisme
NO
Blueprint
PROCHAINES ÉTAPES
PROCHAINES ÉTAPES
18. 18
Le Re - Commonification de
l'alimentation faudra des
générations
19. 19
Considérant la nourriture
comme un BIEN COMMUN
peut être utopique ...
Mais est la bonne chose à faire
et le plus juste but d'aspirer
Eduardo Galeano
Écrivain uruguayen et activist
" Utopia est à l'horizon .
Quand je m´approche plus près par deux
pas, elle recule deux pas. Peu importe où je
vais, je ne pourrai jamais l'atteindre.
Quel est donc le but de l'utopie ?
Ce est de nous amener à l'avance
21. 21
LA TRANSITION ALIMENTAIRE DES COMMUNES
Actions collectives pour la nourriture
basé sur un paradigme different
22. 22
Ravis d'échanger sur l'éradication de la
faim et la nourriture comme un bien
commun. De nombreuses incertitudes et
lacunes restent à développer dans une
voie commune
@joselviveropol
joseluisviveropol
http://hambreyderechoshumanos.blogspot.com
http://hungerpolitics.wordpress.com
Jose Luis Vivero
Pol
joseluisvivero@gmail.com