Dans le cadre d’une série d’intervention en stratégie web à la European Communication School of Strasbourg (www.ecs-strasbourg.com), je mets mes interventions à votre disposition.
Comprendre l’information sur le web pour la trouver
1. Qui suis-je ? www.guillaume-nicolas-meyer.fr www.twitter.com/guillaume_meyerwww.viadeo.com/fr/profile/guillaume-nicolas.meyer www.netvibes.com/guillaume-nicolas-meyer Cours « Stratégie web » Level 2 : comprendre l’information sur le web pour la trouver
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4. … connectés entre eux mais pas à l’humain www.guillaume-nicolas-meyer.fr www.twitter.com/guillaume_meyerwww.viadeo.com/fr/profile/guillaume-nicolas.meyer www.netvibes.com/guillaume-nicolas-meyer Cours « Stratégie web » Level 2 : comprendre l’information sur le web pour la trouver
16. « Seuls les bibliothécaires aiment chercher, tous les autres aiment trouver. » Roy Tennant www.guillaume-nicolas-meyer.fr www.twitter.com/guillaume_meyerwww.viadeo.com/fr/profile/guillaume-nicolas.meyer www.netvibes.com/guillaume-nicolas-meyer Cours « Stratégie web » Level 2 : comprendre l’information sur le web pour la trouver
19. www.guillaume-nicolas-meyer.fr www.twitter.com/guillaume_meyerwww.viadeo.com/fr/profile/guillaume-nicolas.meyer www.netvibes.com/guillaume-nicolas-meyer Lecture du monde… Alors qu’auparavant nos lectures étaient essentiellement celles d’auteurs de notre pays d’origine, le web permet en quelques clics de trouver de la littéracie internationale sur un sujet donné. Comme le dit le Docteur Nawal « Dans le cadre de la société mondiale de l’information, les pratiques de construction de connaissances renvoient désormais à de nouvelles dimensions cognitives et culturelles . » Cours « Stratégie web » Level 2 : comprendre l’information sur le web pour la trouver
20. www.guillaume-nicolas-meyer.fr www.twitter.com/guillaume_meyerwww.viadeo.com/fr/profile/guillaume-nicolas.meyer www.netvibes.com/guillaume-nicolas-meyer Je sais comment tu me lis, les mutations de l'auteur La dernière mutation que nous analyserons est sans doute la plus puissante. Quand vous lisez un roman dans votre lit, l’auteur n’a aucune idée de qui vous êtes. Aujourd’hui, avec les statistiques géolocalisées, l’eyetracking, la mesure de fidélité des visiteurs, l’étude des chemins de navigation, les réactions et commentaires de chacun, l’auteur triche, s’adapte et surtout, est en mesure de vous « imposer un parcours hypertexte et cognitif. » Cours « Stratégie web » Level 2 : comprendre l’information sur le web pour la trouver
23. www.guillaume-nicolas-meyer.fr www.twitter.com/guillaume_meyerwww.viadeo.com/fr/profile/guillaume-nicolas.meyer www.netvibes.com/guillaume-nicolas-meyer Suggestions et orientations Selon une enquête menée en 2004 aux États-Unis, 62 % des personnes interrogées affirment ne pas distinguer les résultats naturels des liens commerciaux. Avec « Google Suggest » qui prédit les requêtes de recherche en temps réel et « Google Instant Search », qui affiche automatiquement les résultats associés à une requête populaire commençant par ces lettres on peut légitimement se dire que « suggérer n'est pas prédire, mais peut fortement y ressembler ». Cours « Stratégie web » Level 2 : comprendre l’information sur le web pour la trouver
25. www.guillaume-nicolas-meyer.fr www.twitter.com/guillaume_meyerwww.viadeo.com/fr/profile/guillaume-nicolas.meyer www.netvibes.com/guillaume-nicolas-meyer Pertinence et Qualité Il convient « d’établir une distinction entre information de qualité et information pertinente, en rappelant par exemple que la pertinence est toujours contextualisée, qu'elle répond à un besoin subjectif d'information et ne peut donc être évaluée de manière universelle, voire qu' une information de « mauvaise qualité » peut s'avérer parfois pertinente . » Cours « Stratégie web » Level 2 : comprendre l’information sur le web pour la trouver
29. www.guillaume-nicolas-meyer.fr www.twitter.com/guillaume_meyerwww.viadeo.com/fr/profile/guillaume-nicolas.meyer www.netvibes.com/guillaume-nicolas-meyer Une compétence attendue Arriver à une pertinence sociocognitive satisfaisante est donc un processus itératif complexe que nous mettons en œuvre à toutes les étapes de notre vie. De l’enfance à l’analyse stratégique, nous devons régulièrement évaluer la pertinence sociocognitive d’une information et donc accepter de, parfois, nous tromper. « La maîtrise de l’information […] est l’une des cinq habiletés essentielles pour pouvoir intégrer le marché de travail dans l’avenir . » Cours « Stratégie web » Level 2 : comprendre l’information sur le web pour la trouver
30. L’information est un flux Source : http://www.flickr.com/photos/steve_steady64/1426454467/
31. In-situ Remettre l’information dans son contexte et se positionner en tant que communicant « savoir s’informer, c’est accepter de remettre en cause ses connaissances antérieures et être prêt à intégrer ce qui n’irait pas dans le sens de ce qu’on sait déjà (ou de ce que l’on croit savoir). Être prêt à une telle remise en cause est inconfortable, mais nécessaire . » Comprendre qu’on ne cherche plus, mais qu’on trouve. www.guillaume-nicolas-meyer.fr www.twitter.com/guillaume_meyerwww.viadeo.com/fr/profile/guillaume-nicolas.meyer www.netvibes.com/guillaume-nicolas-meyer Cours « Stratégie web » Level 2 : comprendre l’information sur le web pour la trouver
Editor's Notes
http://www.demainlaveille.fr/2010/08/29/infobesite-arretez-avec-ce-non-sens/ Aujourd’hui je reviens à la charge en affirmant encore une fois que l’infobésité relève plutôt du non-sens puisque c’est une caractéristique intrinsèque de l’évolution de l’Homme et de son rapport à la connaissance. Récemment, le New York Times a publié un article invitant ses lecteurs à faire des pauses régulières dans l’utilisation des terminaux électroniques : iPad, Smartphone, Laptop… Selon le journal, le cerveau a besoin d’un temps de repos , (ah bon! je le savais pas!) et ce de manière régulière, pour éviter le burnout, et lui préserver toutes ses capacités de « calcul ». Or, il faut savoir que déjà, à l’ère des livres, les mêmes problèmes se posaient aux utilisateurs et lecteurs : comment éviter les maux de tête et la fatigue pour trouver, lire et exploiter les bonnes ressources documentaires ? Robert Burton , dès 1621 C’est plutôt la conscience du fait qu’on a une capacité limitée de consommation qui nous « oblige » à s’organiser pour éviter de tomber dans l’excès (sauf exception bien sûr).
« Sérendipité » est, en français , un néologisme créé par calque de l' anglais à partir du mot « serendipity ». Ce terme a été introduit en 1754 par Horace Walpole pour désigner des « découvertes inattendues, faites grâce au hasard et à l’ intelligence [1] ». Walpole s'était inspiré du titre d'un conte persan intitulé Voyages et aventures des trois princes de Serendip , où les héros, tels des chasseurs , utilisaient des indices pour décrire un animal qu'ils n'avaient pas vu. Le mot serendipity ne fait toutefois pas allusion à ce passage, mais à la fin du conte, où les héros deviennent riches, célèbres et adulés, alors qu'ils étaient simplement partis chercher l'aventure. Plus précisément, le mot fut créé par Walpole, le 28 janvier 1754 , dans une lettre à son ami Horace Mann , envoyé du roi George II à Florence . Walpole y fait mention de ce conte persan, Les Trois Princes de Serendip , publié en italien [2] en 1557 par l'éditeur vénitien Michele Tramezzino et traduit dès 1610 en français. Serendib ou Serendip était l'ancien nom donné au Sri Lanka en vieux persan . L'histoire raconte que le roi de Serendip envoie ses trois fils à l'étranger parfaire leur éducation. En chemin, ils ont de nombreuses aventures au cours desquelles, ils utilisent des indices souvent très ténus grâce auxquels ils remontent logiquement à des faits dont ils ne pouvaient avoir aucune connaissance par ailleurs. Ils sont ainsi capables de décrire précisément un chameau qu'ils n'ont pas vu : « J'ai cru, seigneur, que le chameau était borgne, en ce que j'ai remarqué d'un côté que l'herbe était toute rongée, et beaucoup plus mauvaise que celle de l'autre, où il n'avait pas touché ; ce qui m'a fait croire qu'il n'avait qu'un œil, parce que, sans cela, il n'aurait jamais laissé la bonne pour manger la mauvaise. » Walpole précise dans sa lettre que les jeunes princes font simplement preuve de sagacité, et que leurs découvertes sont purement fortuites. Ce conte a inspiré le Zadig de Voltaire [3] , où le héros décrit de manière détaillée une chienne et un cheval en déchiffrant des traces sur le sol ; il est accusé de vol et se disculpe en refaisant de vive voix le travail mental effectué. L'adjectif dérivé [ modifier ] L'anglais dispose de l'adjectif serendipitous , très courant. Le mot est attesté en français dès 1954 dans le Vocabulaire de la psychologie d' Henri Piéron . On pourrait ainsi avoir, en français, « sérendipiteux » (ex. : une découverte sérendipiteuse), « sérendipitant » (proposé par Jean-Michel Briet [réf. nécessaire] ) ou « sérendipien » (proposé par Sylvie Catellin [réf. nécessaire] du CNRS ; ex. : une découverte sérendipienne). D'usage plus courant — même s'il ne recouvre pas totalement le sens du substantif — est l'adjectif fortuit , du latin fors , le hasard, dont dérive aussi le substantif fortune (et bien qu'il désigne une autre notion).