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1 of 20
Façonner
l’avenir
vol. 22
Numéro 1
2013
magazine
trimestriel de
SNC-Lavalin
Papier fait à partir
de matériaux recyclés
XXXXXXX
Veuillez adresser toute correspondance à :
Spectrum
SNC‑Lavalin inc.
455, boul. René-Lévesque Ouest
Montréal (Québec) Canada H2Z 1Z3
Tél. : 514 393-1000
Téléc. : 514 875-4877
Courriel : spectrum@snclavalin.com
Pour en savoir plus sur SNC-Lavalin,
nous vous invitons à visiter notre site Internet :
www.snclavalin.com
Spectrum est publié pour le
Groupe SNC‑Lavalin inc. par le service des
Communications mondiales d’entreprise.
Spectrum is also available in English.
Note : tous les montants sont exprimés en
dollars CAN, à moins d’indication contraire.
Rédactrice en chef :
Monica Bhattacharya, directrice,
Communications externes
Rédaction et coordination :
Noel Rieder, rédacteur principal
Collaborateurs :
Nicola Cardwell
Marie-Claude Dubeault
Peter McCarthy
Étienne Plante
Craig Segal
Dépôt légal :
Bibliothèque nationale du Québec
Reproduction autorisée sur demande
avec mention de la source.
Design et production :
mosaic design
Impression :
L’Empreinte
Couverture :
Le complexe de fusion de cuivre RTB Bor,
en Serbie. SNC-Lavalin y réalise un
important projet de réhabilitation.
XX
Table des matières
automatique
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Table des matières
automatique
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Table des matières
automatique
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automatique
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Table des matières
automatique
04
Réhabilitation durable :
pour un avenir plus propre
08
Les centrales de
refroidissement :
un secteur en ébullition
pour SNC‑Lavalin
10
Mise en service
du prolongement du
réseau de transport
en commun de Calgary
13
L’importance du nouveau
Code d’éthique de
SNC-Lavalin en quatre
points
14
SNC‑Lavalin Environnement
en tête avec son offre de
solutions vertes et novatrices
16
Réaliser notre plein
potentiel
18
Former les leaders
de demain : investir
dans la relève
03
Spectrum numéro 1 | 2013
Message du présitent
Façonner l’avenir
Dans ce premier numéro de Spectrum en 2013, nous nous
penchons sur les différentes façons dont nous « façonnons
l’avenir » pour nos diverses parties prenantes. Il peut s’agir
de démarches audacieuses comme le projet de réduction
des émissions atmosphériques de Vale et les projets
novateurs de centrales régionales de refroidissement,
tout autant que d’aider de jeunes ingénieurs grâce à nos
programmes de mérite et de stages.
L
e monde qui nous entoure change à un rythme prodigieux. Les mutations
démographiques, la mondialisation et l’évolution rapide des technologies
transforment notre milieu de travail, et leur action conjointe contribue à
bouleverser le rôle que joue l’ingénierie au sein de la société. Aujourd’hui, pour
mener à bien un projet, peu importe l’endroit, il faut connaître et comprendre la
façon dont ces tendances motivent les besoins, les intérêts et les attentes des
parties prenantes. Bref, il faut adopter une approche globale dans l’élaboration et
la réalisation des projets.
Cette approche globale est particulièrement utile aux pays en développement, dont
les besoins en ressources et en infrastructure sont immenses. Un meilleur accès
aux biens essentiels et la mise en place d’hôpitaux et de réseaux d’aqueducs et de
transport en commun à la fine pointe de la technologie aideront ces économies
émergentes à accroître leur niveau de vie. Il est en outre possible de renforcer ces
répercussions positives grâce à l’établissement de partenariats avec des sous-
traitants régionaux ainsi qu’à l’achat de matériaux et d’équipement de provenance
locale. C’est l’approche qu’adopte SNC-Lavalin à l’égard des projets.
SNC-Lavalin tient également à être une entreprise socialement responsable. C’est
pourquoi nos équipes consacrent beaucoup de temps et des efforts considérables
à soutenir des œuvres caritatives et des écoles locales, autant dans les pays déve-
loppés que dans ceux en développement. Notre personnel et les collectivités que
nous desservons dans le monde entier attendent d’une entreprise comme la nôtre
qu’elle se conforme à une certaine norme de conduite et à des valeurs. Nous ne
visons que l’excellence à cet égard. Des normes éthiques, un niveau de sécurité, un
environnement et une qualité de premier ordre délimitent le cadre dans lequel nous
évoluons pour façonner l’avenir.
En tant qu’entreprise de niveau mondial qui a la capacité d’améliorer la vie grâce
à ses projets dynamiques et à sa présence locale, SNC-Lavalin s’efforce de façon-
ner un avenir florissant pour tous les citoyens du monde, de Montréal à Melbourne,
et de Marrakesh à Moscou. En fin de compte, ce sont les villageois et les citadins
qui utiliseront nos infrastructures pour améliorer leur propre qualité de vie et
façonner leur propre avenir dans les décennies à venir.
Bob Card
Président et chef de la direction
« Des normes éthiques,
un niveau de sécurité,
un environnement et une
qualité de premier ordre
délimitent le cadre dans
lequel nous évoluons
pour façonner l’avenir. »
04
Spectrum numéro 1 | 2013
À la une
D
e tels projets visent un développement durable, cela va de
soi, mais on pourrait argumenter que la réhabilitation d’an-
ciennes installations grâce à des technologies propres et
modernes constitue le meilleur exemple de projet durable.
L’intégration de technologies d’avant-garde à des usines vieillissantes
permet d’atténuer considérablement leur impact sur l’environnement
et les collectivités locales, tout en évitant la construction de nou­
velles installations, la consommation de ressources additionnelles et
le prolongement des réseaux de services publics.
« La réhabilitation durable nous permet d’aider nos clients à réduire
leur empreinte écologique grâce à la réutilisation d’infrastructures
existantes et au recyclage d’autant d’éléments que possible pour
créer des usines plus efficaces et moins polluantes, déclare Mark
Osterman, vice-président, Environnement, de SNC‑Lavalin et res-
ponsable de la politique environnementale de l’entreprise. Dans
presque tous les cas, les travaux de réhabilitation durable créent des
usines plus efficaces dont l’exploitation coûte moins cher, qui fonc-
tionnent mieux et qui améliorent la qualité de vie des résidants
du voisinage. »
Les équipes de SNC‑Lavalin mènent actuellement de nombreux
projets de réhabilitation dans le monde entier. Les trois plus impor-
tants sont le projet de réduction des émissions atmosphériques
(RÉA) de Vale, en Ontario, le projet de captage et de stockage de CO2
(CSC) de Boundary Dam, en Saskatchewan, et la modernisation et
la mise à niveau de l’équipement minier de la fonderie de cuivre et
du complexe d’acide sulfurique de Bor, en Serbie. Ces trois mégapro-
jets prouvent qu’il est possible d’apporter des améliorations
importantes à la performance environnementale d’installations
industrielles vieillissantes. Il suffit que les gouvernements s’enga-
gent à bâtir un avenir plus propre, que les clients démontrent une
volonté d’agir, et que les entreprises d’ingénierie et de construction
mettent en valeur le savoir-faire nécessaire.
Projet de RÉA de Vale : un avenir
plus sain pour Sudbury
La région de Sudbury, en Ontario, est l’un des plus importants sec-
teurs miniers au Canada. Les sociétés minières extraient des
minerais de son sous-sol depuis plus d’un siècle. Bénéfique pour la
croissance économique régionale, le boum minier n’a pas été aussi
tendre pour l’environnement. D’ailleurs, d’après un mythe répandu
dans la région, les astronautes de la mission Apollo de la NASA se
seraient entraînés aux environs de Sudbury parce que les pluies
acides ont transformé certains endroits du secteur en un vaste
désert rocheux.
Réhabilitation durable :
pour un avenir plus propre
On associe généralement le terme « développement durable » aux immeubles et aux installations
futuristes, aux tours de bureaux certifiées LEED ou aux usines novatrices qui réduisent
la production de déchets et la consommation d’énergie grâce à des technologies de pointe.
Alors, rien d’étonnant au fait que le projet de réhabilitation environ-
nementale de la fonderie de nickel de Vale, d’une valeur de deux
milliards de dollars, ait suscité autant d’enthousiasme à Sudbury.
Chaque année, ces installations, où trône la plus haute cheminée de
l’hémisphère Ouest, rejettent dans l’atmosphère quelque
175 000 tonnes de dioxyde de soufre (SO2), source de pluies acides.
Une fois intégrées à l’usine, les améliorations technologiques
allaient permettre de réduire ces émissions gazeuses à moins de
45 000 t/a, c’est-à-dire bien en deçà de la limite de 66 000 t/a impo-
sée par le gouvernement ontarien.
Le projet consiste en l’intégration aux installations existantes de
quatre nouvelles cuves de convertisseur comprenant des hottes
primaires et secondaires. On prévoit aussi plusieurs unités de traite-
ment additionnelles visant à réduire les émissions de gaz et les
particules dans l’atmosphère, ainsi qu’une usine d’acide sulfurique
d’une capacité de production de 1500 t/j.
Selon Hank Froese, directeur du projet, le projet de RÉA de Vale est
très valorisant. Après une carrière bien remplie dans le domaine de
la construction d’installations industrielles, y compris la plus grande
raffinerie du monde en Inde, il est particulièrement fier de savoir que
son travail produira un impact tangible et positif sur la santé des
résidants locaux.
« Les résidants de Sudbury sont très heureux de nous rencontrer
et de nous serrer la main lorsqu’ils savent que nous faisons partie
de l’équipe de projet, explique-t-il. Avec mon expérience, je peux vous
dire que ce n’est pas le cas pour tous les mégaprojets industriels. Ce
projet de réhabilitation est bénéfique tant pour les habitants de la
région que pour Vale et SNC‑Lavalin. »     
La supercheminée de la fonderie de nickel de Vale, à Sudbury, s’élève à 380 mètres ce qui en fait
la plus haute cheminée de l’hémisphère.
05
Spectrum numéro 1 | 2013
À la une
« Les résidants de Sudbury sont très heureux
de nous rencontrer et de nous serrer la main
lorsqu’ils savent que nous faisons partie de
l’équipe de projet. Ce projet de réhabilitation
est bénéfique tant pour les habitants de la
région que pour Vale et SNC-Lavalin. »
Hank Froese
Directeur du projet
Une fois intégrées aux installations de Vale, à Sudbury, les améliorations technologiques feront passer la quantité d’émissions de SO2 à moins de 45 000 t/an.
Boundary Dam : vitrine pour
le charbon propre
En Saskatchewan, SaskPower met à l’épreuve les limites de la tech-
nologie de CSC en effectuant la réhabilitation d’une unité de 150 MW
de Boundary Dam, sa centrale au charbon de 800 MW. Plus tôt en
2011, SNC‑Lavalin, fournisseur de l’ensemble des services d’IAC
(ingénierie, approvisionnement, construction) pour le projet, a équipé
l’unité d’un absorbeur de CO2 de 225 tonnes. Intégré à un processus
de captage de pointe à base d’amines, l’absorbeur éliminera 90 % du
CO2 contenu dans les gaz de cheminée. Ce processus sera combiné
à un autre procédé à base d’amines capable de retirer tout le SO2 de
la vapeur de cheminée.
La « postcombustion » est le procédé employé à Boundary Dam, car
le captage du CO2 est mis en œuvre en aval de la combustion qui
produit l’énergie de la centrale. Cette méthode est la plus écono­
mique dans le cas des centrales au charbon existantes. Lorsqu’il sera
achevé à la fin de 2013, Boundary Dam sera le premier projet de
captage de CO2 postproduction d’échelle commerciale mis en place
dans une centrale au charbon. Et lorsqu’elle aura fait ses preuves,
cette technologie pourrait être commercialisée dans le monde entier.
Le projet de Boundary Dam est écologique, tout en étant économi-
quement viable. Le CO2 ainsi retiré sera vendu à des producteurs de
pétrole qui l’injecteront dans le sol pour extraire davantage de res-
sources de puits arrivés à maturité, alors que le SO2 servira à
produire de l’acide sulfurique, utilisé sur le marché local.
« Ce projet permettra de créer l’une des centrales au charbon les
plus propres de la planète en matière d’émissions atmosphériques,
affirme Guy Couturier, administrateur délégué au projet. La centrale
produira maintenant deux types de matières utiles. Tout le monde
gagne avec la valorisation des déchets. »
RTB Bor : un avantage
mesurable pour tous
En exploitation depuis 1903, la mine et la fonderie de cuivre de Bor,
en Serbie, comptent parmi les principaux producteurs de cuivre et
de métaux précieux de la région. Or, au cours des deux dernières
décennies, les activités de ces installations ont eu des impacts consi-
dérables sur les rivières, la faune et l’atmosphère environnantes.
Avec l’adoption d’exigences plus rigoureuses en Serbie et à l’échelle
de l’Union européenne, ce complexe d’État entre résolument dans
le XXIe siècle.
La participation de SNC‑Lavalin à ce projet remonte à juin 2010,
dans le cadre d’un contrat d’évaluation de la fonderie existante et de
production d’une étude de faisabilité. Ces activités ont conduit au
mandat actuel d’IAC, qui comprend un nouveau four de fusion éclair
de pointe, de nouvelles hottes, des chambres de refroidissement par
évaporation, ainsi qu’une nouvelle usine d’acide sulfurique et un
système de traitement des effluents. Ces améliorations ont entraîné
une hausse importante du taux de récupération du cuivre et permet-
tent au complexe de réduire sa consommation de combustibles
fossiles. De plus, le captage de 98 % du soufre à partir des émissions
de SO2 de la fonderie (conformément aux exigences les plus rigou-
reuses de l’UE) se répercutera favorablement sur l’environnement
local et améliorera le bien-être des habitants de Bor.
« Ce projet augmentera de 225 % la capacité de production de la
fonderie, tout en réduisant considérablement ses impacts sur les
résidants et l’environnement, déclare Inder Bhasin, directeur de pro-
jet principal. À mon avis, notre entreprise peut être fière de sa
participation à un tel projet. » 
Boundary Dam (unité 3) :
Le travail de
23 000 arbres
La réduction potentielle de 90 % des émissions
de CO2 de l’unité de 150 MW se traduit par
une diminution de
1,2 Mt/a des émissions de GES.
Selon l’Environmental Protection Agency
des États-Unis, il faudrait
dix ans à 23 000 arbres
pour stocker autant de CO2.
Guy Couturier (rangée avant, 5e de la gauche) aux côtés
des équipes d’ingénierie et de gestion de Boundary Dam.
La centrale de Boundary Dam sera bientôt l’une des centrales au charbon les plus propres du monde.
La modernisation au complexe de RTB Bor engendrera une hausse importante du taux de récupération du cuivre et permettra au complexe de réduire sa consommation de combustibles fossiles.
07
Spectrum numéro 1 | 2013
À la une
CO2
Réduction
de
90 %
SO2
Réduction
de
70 %
SO2
Réduction
de
100 %
métaux et
poussières
Réduction
de
35 %
-40 %
SO2
Réduction
de
98 %
RÉA (VALE) BOUNDARY DAM (UNITÉ 3) RTB Bor
D’excellents résultats
08
Spectrum numéro 1 | 2013
Les centrales de refroidissement :
un secteur en ébullition pour
SNC‑Lavalin
Au cours des 12 dernières années, SNC‑Lavalin s’est établie comme un chef
de file mondial dans une technologie de climatisation de pointe : les centrales
de refroidissement. Ce procédé consiste à produire de l’eau froide dans une
centrale et à l’acheminer à divers immeubles, où elle sert à la climatisation.
Centrales de refroidissement
09
Spectrum numéro 1 | 2013
Centrales de refroidissement
S
NC‑Lavalin connaît une effervescence dans le secteur des
centrales régionales de refroidissement depuis 2000, lors-
que Tabreed lui a confié un important contrat d’IAC visant
deux centrales de refroidissement à Zayed Military City, dans l’Émi-
rat d’Abou Dhabi. Ce projet et d’autres projets menés dans les
Émirats arabes unis (ÉAU) ont entraîné, en 2004, la formation de
SNC‑Lavalin Gulf Contractors (SLGC), coentreprise avec Tabreed.
« Aujourd’hui, SLGC est le chef de file mondial des contrats d’IAC
pour des centrales de refroidissement, explique Mohamed Youssef,
directeur général de la coentreprise établie à Abou Dhabi. Nous
sommes un véritable microcosme de SNC‑Lavalin et de toutes ses
fonctions. À titre d’entrepreneur sur le marché local, nous respec-
tons les normes techniques rigoureuses de SNC‑Lavalin et ses
exigences en santé, sécurité et environnement. Nous détenons aussi
les certifications ISO 9001 et ISO 14001, ainsi que la certification
OHSAS 18001 en matière de santé et de sécurité au travail. »
Une série de 40 projets menés à bien dans les ÉAU ont ouvert la voie
à de nouvelles possibilités en Arabie saoudite. Les contrats actuels
de centrales régionales de refroidissement en Arabie saoudite com-
prennent une centrale de 27 000 TR (tonnes de réfrigération) pour
Aramco à Dharan, deux centrales de 50 000 TR dans le district
financier du roi Abdullah à Riyad, ainsi qu’une centrale de 25 000 TR
dans le développement Jabal Omar à la Mecque, projets dont la
mise en service est imminente. Une centrale de 10 000 TR est aussi
puissante que 20 000 climatiseurs de fenêtre standard.
« Nous avons obtenu d’excellents commentaires de la part de nos
nombreux clients émiratis et saoudiens, ajoute Ibrahim Guemei,
directeur de projets, Royaume d’Arabie saoudite. Nous avons ainsi
consolidé encore davantage notre réputation dans tous les aspects
de ces projets complets. »
Cette bonne réputation est reconnue dans toute la région. Dans les
ÉAU, par exemple, les organismes d’État et les promoteurs immo-
biliers apprécient l’approche rentable de SLGC, et les bailleurs de
fonds sont plus enclins à financer les promoteurs si SLGC participe
à leurs projets. « Nous offrons la meilleure valeur pour le cycle de
vie de 40 ans d’un projet de centrale de refroidissement type »,
indique Louis Gosselin, directeur de projets, ÉAU.
La réussite de SLGC est directement liée au talent et à l’enthou-
siasme de son personnel. Tout comme SNC‑Lavalin, la coentreprise
SLGC est un creuset où sont réunis les meilleurs talents à l’échelle
mondiale. « Les membres de notre équipe multiculturelle provien-
nent de nombreux pays, poursuit Louis Gosselin. Le degré de
collaboration et d’énergie déployé par l’équipe en pleine action est
impressionnant. »
L’équipe est très optimiste pour l’avenir des centrales régionales de
refroidissement dans la région et au-delà. Elle lorgne les États voi-
sins, comme le Bahreïn et le Qatar, qui accueillera la Coupe du
monde en 2022. La planification de cet événement génère une forte
demande de centrales régionales de refroidissement au Qatar,
notamment en prévision de la construction d’un nouveau stade,
d’infrastructures connexes et d’ensemble résidentiels.
« Nous explorons aussi des marchés comme celui de l’Inde, ajoute
Hany Abdelsayed, directeur des projets et propositions. Et notre
savoir-faire en centrales régionales de refroidissement peut aussi
susciter un intérêt chez nos clients pour d’autres services offerts par
SNC‑Lavalin. » 
Près de
40projets de centrales
de refroidissement
réussis aux ÉAU
10
Spectrum numéro 1 | 2013
Transport collectif
Mise en service du prolongement du
réseau de transport en commun de Calgary
Les grandes villes du monde ont ceci en commun : les embouteillages. Grâce à son savoir-faire
mondial en matière de transport léger sur rail, SNC‑Lavalin joue un rôle de premier plan dans
le désengorgement du réseau routier en incitant les gens à délaisser leur voiture en faveur
du train de banlieue.
L
e groupe Transports en commun de SNC‑Lavalin a récem-
ment ajouté une nouvelle réussite à sa liste croissante de
projets en systèmes de transport en commun en cours dans
le monde. Le projet du prolongement Ouest du réseau de transport
léger sur rail (RTLR) de Calgary est maintenant terminé et a accueilli
ses premiers passagers comme prévu à la fin de 2012.
Octroyé à SNC‑Lavalin à la fin de 2009, ce projet compte parmi les
plus grands projets d’infrastructures de Calgary, son plus important
contrat de conception-construction et sa nouvelle ligne de transport
léger sur rail depuis 20 ans. Il portait sur le prolongement de huit
kilomètres entre le centre-ville et le secteur sud-ouest de la ville,
six gares de passagers, neuf postes pour groupes motopropulseurs,
deux stationnements incitatifs et un important échangeur routier.
La grande expérience de SNC‑Lavalin en transport en commun,
notamment les travaux récents sur le réseau Canada Line à
Vancouver, lui a valu l’attribution de ce contrat. SNC‑Lavalin a
achevé le projet trois mois avant l’échéance fixée en 2009.
SNC‑Lavalin est la première entreprise canadienne à exécuter à elle
seule le mandat de conception, de construction, de financement,
ainsi que d’exploitation et d’entretien d’un grand réseau de transport
en commun.
Les trains légers sur rail :
naturellement verts
Les projets de transport en commun sont, de par leur nature, des
projets verts, mais l’équipe du RTLR a intégré d’importants éléments
environnementaux à tous les niveaux afin d’en faire un véritable
modèle de développement durable.
« De nombreux usagers se sont déjà tournés vers ce nouveau RTLR,
réduisant de moitié le temps de transport vers le centre-ville de
Calgary et éliminant d’importantes quantités de gaz à effet de serre,
affirme Dave Weatherby, directeur du projet. Le projet visait aussi la
construction de murs antibruit destinés à réduire la pollution sonore
du voisinage, et d’un immeuble de bureaux de quatre étages visant
une certification LEED au-dessus d’une des gares. »
Les gares du projet ont aussi été conçues dans le respect des prin-
cipes écologiques. L’alignement est-ouest de toutes les gares (sauf
une) protège les passagers du vent et, pendant l’été, du soleil, mais
ceux-ci profitent de la chaleur des rayons du soleil pendant la saison
froide. L’angle des persiennes des fenêtres orientées vers le sud
bloque le soleil estival, mais en laisse passer les rayons en hiver.
11
Spectrum numéro 1 | 2013
Transport collectif
« De nombreux usagers se
sont déjà tournés vers ce
nouveau RTLR, réduisant de
moitié le temps de transport
vers le centre-ville de Calgary
et éliminant d’importantes
quantités de gaz à effet
de serre. »
Dave Weatherby
Directeur du projet
Intensification d’une
demande déjà forte
Le temps était venu de prolonger le réseau de Calgary. Le taux de
croissance de sa population devrait être au moins deux fois plus
élevé que celui de la moyenne nationale au cours des prochaines
décennies. De plus, la population en plein essor de Calgary adore le
transport en commun.
« La ville affiche régulièrement le premier ou le second taux d’acha-
landage en Amérique du Nord, de même qu’un taux d’utilisation très
élevé en dehors des heures de pointe », précise Kevin Vokey, direc-
teur de la conception des voies du projet.
Ce prolongement est une excellente nouvelle pour les résidants,
commerçants et travailleurs du secteur sud-ouest, dont la popula-
tion devrait passer de 90 000 à 120 000 personnes au cours des
20 prochaines années.
Ce secteur a toujours été desservi par des autobus, mais les impor-
tantes dénivellations compliquent leur déplacement pendant l’hiver.
Ce prolongement du réseau facilitera l’accès aux lieux de travail et
de divertissement du centre-ville, peu importe les caprices de
la météo.
« Le nouveau prolongement du RTLR permettra aussi de revitaliser
le sud-ouest de la ville, déclare Blair Squire, directeur de projet pour
la coentreprise de SNC‑Lavalin. Par exemple, une nouvelle école
secondaire sera construite près du terminus, de même que de nom-
breux ensembles résidentiels et commerciaux. »     
L’inauguration du prolongement du RTLR de Calgary a eu lieu le 8 décembre 2012.
12
Spectrum numéro 1 | 2013
Transport collectif
Des membres du projet du RTLR de Calgary, en 2011.
La force du travail d’équipe
Il y a toujours des défis à relever dans des projets d’une telle enver-
gure. À ce titre, la capacité de l’équipe à s’adapter au contexte et à
surmonter les obstacles est une marque d’excellence. Le travail de
l’équipe du projet du RTLR de Calgary a été exemplaire à cet égard.
« L’un de nos principaux défis a été de former de grandes équipes
dont les membres provenaient de cultures d’entreprise différentes,
explique Dave Weatherby. C’est formidable de travailler dans une
équipe dont les membres sont sur la même longueur d’onde et
pleinement engagés à livrer un projet de classe mondiale. Nous
avons pu surmonter de nombreux obstacles qui auraient gravement
touché le projet. »
À titre d’exemple, Dave Weatherby parle de la construction de l’uni-
que gare souterraine du réseau, qui a nécessité l’exécution de
travaux d’excavation sur un terrain difficile. Mère Nature y a aussi
mis du sien au-dessus du sol. Nous avons vécu deux étés extrême-
ment pluvieux et des hivers les plus froids jamais enregistrés.
« Nous avons relevé ces défis, et bien d’autres encore, conclut-il,
grâce à l’excellent climat de communication qui régnait entre les
membres de l’équipe : client, personnel de SNC‑Lavalin et parte­
naires locaux. »
Alors que nous avons atteint l’étape d’achèvement substantiel du
projet de Calgary, nous entamons de nouveaux projets. SNC‑Lavalin
s’est récemment vu confier le projet du RTLR Evergreen à Vancouver,
qui constitue un important prolongement du réseau Skytrain actuel.
En Ontario, l’équipe a également récolté le projet de la Ligne de la
Confédération, un projet de RTLR pour la ville d’Ottawa, la capitale
du Canada. Il ne fait aucun doute que le groupe Transports en com-
mun de SNC-Lavalin va de l’avant. 
« Nous avons relevé ces défis,
et bien d’autres encore, grâce
à l’excellent climat de
communication qui régnait entre
les membres de l’équipe : client,
personnel de SNC‑Lavalin
et partenaires locaux. »
Dave Weatherby
Directeur du projet
13
Spectrum numéro 1 | 2013
Éthique
L’importance du nouveau Code d’éthique
de SNC-Lavalin en quatre points
Depuis un siècle, SNC‑Lavalin mise sur la qualité de son travail et sur sa réputation pour soutenir la
croissance de ses affaires. Elle sait que ses actions personnelles et collectives peuvent avoir un effet
direct sur sa réputation. En 2012, SNC‑Lavalin a lancé un nouveau Code d’éthique et de conduite dans
les affaires plus robuste, en partie pour assurer son excellence à l’échelle mondiale. Comportant de
nombreuses nouveautés, dont une ligne d’assistance anonyme en matière d’éthique, exploitée par un
fournisseur de services indépendant et accessible sur l’intranet et le site Web de l’entreprise, ce code
est maintenant offert en 12 langues et trois documents distincts ont été regroupés en un seul.
V
oici les quatre principales raisons expliquant l’importance du nouveau Code
d’éthique (sans ordre de présentation particulier), selon Bob Card, président et
chef de la direction, Réjean Goulet, vice-président directeur et chef du conten-
tieux, et Darleen Caron, vice-présidente directrice, Ressources humaines mondiales.
▪▪ 1 Parce que c’est important
pour NOTRE PERSONNEL
« Nous voulons tous travailler dans une entreprise dont nous sommes fiers, a
déclaré Darleen Caron. Les normes d’éthique d’une entreprise sont l’un des princi-
paux critères dont tiennent compte ses employés potentiels, et il s’agit d’un facteur
déterminant du degré d’engagement de ses employés actuels. Dans le sondage sur
l’engagement effectué auprès de l’ensemble du personnel, c’est un élément que
nous sommes désireux de mesurer, car le fait d’avoir des employés mobilisés et
fiers a des effets positifs sur nos résultats et notre environnement de travail. »
▪▪ 2Parce que c’est important
pour nos clients
« Nos clients nous demandent de nous soumettre aux normes les plus élevées pos-
sible, a indiqué Bob Card, souvent même plus élevées que les lois de certaines
régions. Ils veulent des preuves démontrant non seulement que nous adhérons à ces
normes, mais aussi que des mesures sont en place pour en assurer le respect. »
▪▪ 3Parce que
c’est la loi
« À mesure que se poursuit la croissance de SNC‑Lavalin, a affirmé Réjean Goulet,
il est de la plus grande importance que nous respections toutes les lois des régions
où nous exerçons nos activités. Nous sommes en concurrence avec certaines des
plus grandes sociétés du monde pour l’obtention de projets de plusieurs milliards
de dollars. Notre réputation doit être excellente, car le moindre faux pas pourrait
nous faire perdre des contrats importants. »
▪▪ 4Parce que c’est important
pour notre avenir
« C’est une question de durabilité des affaires, a dit Bob Card. Si nous n’avons pas un
solide code d’éthique, nous ne pourrons pas continuer à prospérer. C’est le respect des
normes les plus élevées à ce chapitre qui nous procure le permis social d’exploitation
dont nous avons besoin pour faire ce que nous faisons le mieux. »  
Le saviez-vous ?
▪▪ Les infractions au Code peuvent
être signalées en toute
confidentialité par l’intermédiaire
des ressources suivantes : votre
supérieur immédiat, le vice-
président des Ressources humaines
de votre unité d’exploitation, une
personne-ressource des Ressources
humaines mondiales, des Finances,
des Affaires juridiques ou d’Audit
interne, ou encore, la ligne
d’assistance en matière d’éthique
et de conformité de SNC‑Lavalin :
www.snclavalin.ethicspoint.com.
▪▪ Le Code est offert en 12 langues :
français, anglais, espagnol, portugais,
russe, roumain, indonésien, suédois,
norvégien, allemand, polonais et
arabe standard.
▪▪ Les employés sont tenus de signer le
Code au moment de l’embauche ; de
plus, le renouvellement de l’engage-
ment à l’égard de ce Code, chaque
année, est une condition d’emploi.
14
Spectrum numéro 1 | 2013
Savoir-faire en environnement
La coordination du programme de vérification des GES de SLE est effectuée par John Lindner,
responsable scientifique de projets.
SNC‑Lavalin Environnement en tête avec
son offre de solutions vertes et novatrices
SNC‑Lavalin Environnement propose un nouvel ensemble de services qui aideront ses clients
à demeurer à l’avant-garde en matière de conformité environnementale et réglementaire.
La proactivité est préférable à la réactivité à l’égard des enjeux écologiques ; elle peut changer
les choses pour nos clients, et pour la planète.
L’ANSI a accordé
une accréditation à SLE
au début de
2012
Audits des GES : déclarations
transparentes, fiables et
responsables
Au début de 2012, l’American National Standards Institute (ANSI) a
accordé à SNC‑Lavalin Environnement (SLE) une accréditation lui
permettant d’effectuer des vérifications des gaz à effet de serre
(GES) en Amérique du Nord. Les vérificateurs de SLE peuvent main-
tenant se rendre dans les installations des clients, faire les
vérifications nécessaires et confirmer les déclarations d’émissions
de GES. Ces rapports et vérifications sont maintenant obligatoires
dans certains territoires et pourraient être les précurseurs de nou-
velles réglementations.
Le processus d’accréditation a été piloté par Bryan McEwen, spécia-
liste principal en qualité de l’air, de SLE. De mai 2011 à mai 2012,
l’équipe de projet s’est soumise au processus de candidature avant
d’exécuter un audit en présence de témoins dans une carrière de
calcaire au centre-sud de la Colombie-Britannique avec le client et
les représentants de l’ANSI.
« Le processus a été éprouvant, a expliqué Roger Ord, directeur et
vérificateur en chef, à la suite du récent audit en présence de
témoins. Pendant que nous examinions le travail du client, l’ANSI
évaluait le nôtre. Mais dans l’ensemble, j’estime que le processus
auquel mon équipe a participé a été valorisant et intéressant. »
Forte de cette accréditation, SLE peut maintenant obtenir de nou-
veaux contrats dans le secteur en pleine croissance des services liés
aux GES. La division offre une gamme de services connexes, allant
du soutien de projets de captage et de stockage du C02 (CSC) à la
création de systèmes de gestion des risques, en passant par l’exé-
cution d’évaluations préliminaires et d’audits.
« Les outils que nous avons créés dans le cadre de ce processus
augmenteront notre rigueur et notre capacité à fournir ces services
indispensables, assure Roger Ord. Cette accréditation renforce la
position de SLE à titre de spécialiste dans le domaine de la gestion
du CO2. »
15
Spectrum numéro 1 | 2013
Savoir-faire en environnement
SAM : intégration,
innovation et souplesse
SLE a récemment lancé un outil novateur et hautement spécialisé
permettant de surveiller les impacts environnementaux dans des
établissements multiples. Le système automatisé de surveillance
(SAM), qui combine du matériel et des modules logiciels Web inté-
grés, est capable de mesurer tout un éventail de paramètres
environnementaux.
Élaboré sur une période de trois ans, SAM offre des services et des
capacités d’analyse du bruit supérieurs à ceux des systèmes anté-
rieurs de SLE. Les clients peuvent choisir les modules qu’ils
souhaitent utiliser selon leurs besoins et la configuration de leurs
établissements.
La souplesse de l’architecture modulaire de SAM permet la sur-
veillance de nombreux facteurs. À l’heure actuelle, SAM propose
divers modules : bruit, vibrations, particules, polluants, radars routiers,
conditions météorologiques, niveaux et débits d’eau, et électricité. Un
nouveau module capable de surveiller les paramètres des glisse-
ments de terrain – pressions, angles, contraintes et déplacements – est
en cours de développement. Il est possible d’ajouter ou de supprimer
des modules à la liste de services, au gré du client.
Protégé par des fonctions de sécurité rigoureuses, SAM est relié aux
systèmes du client au moyen de serveurs Web sécurisés. Des camé-
ras motorisées surveillent les niveaux d’activité dans l’établissement.
Les données ainsi recueillies sont ensuite téléchargées pour produire
« La capacité de personnaliser
SAM en fonction des besoins
du client en fait un outil des
plus novateurs. »
Jacques Savard
Directeur, Acoustique et vibrations
des rapports d’analyse affichés en temps réel, permettant au client
de prendre les mesures nécessaires pour éviter les dépassements.
Les activités ou les perturbations excessives sont enregistrées avec
fiabilité au moyen d’une fonction d’alarme et de notification.
« Le client prend connaissance des événements à mesure qu’ils se
produisent, explique Jacques Savard, directeur, Acoustique et vibra-
tions. Toutes ces données signalées servent à empêcher la
manifestation ou l’aggravation des problèmes, ce qui facilite considé-
rablement les activités d’exploitation pour le client.
« La capacité de personnaliser SAM en fonction des besoins du client
en fait un outil des plus novateurs, ajoute-t-il. L’ancienne technologie
permettait aux clients de surveiller certains de ces paramètres, mais
des systèmes distincts étaient nécessaires pour mesurer chacun des
facteurs environnementaux. C’est un guichet unique très avantageux
pour le client. SAM est un outil complet, intégré et rentable. » 
La souplesse de l’architecture modulaire de SAM permet la surveillance de nombreux facteurs.
16
Spectrum numéro 1 | 2013
Entrevue avec le président
ENTREVUE AVEC
Bob Card
PRÉSIDENT ET CHEF DE LA DIRECTION DE SNC-LAVALIN
Réaliser notre plein potentiel
Depuis son arrivée au poste de président et chef de la direction de SNC-Lavalin le 1er octobre
2012, Bob Card a rencontré les employés de l’entreprise et s’est familiarisé avec ses nombreux
projets réalisés dans le monde entier. Malgré ses 40 années d’expérience, cet expert
de l’industrie s’émerveille des vastes capacités de SNC-Lavalin et de sa portée mondiale.
Bob Card voit un immense potentiel dans SNC-Lavalin. Mais la question la plus importante est,
bien sûr, de déterminer où et comment appliquer ce potentiel. Spectrum s’est récemment
entretenu avec Bob Card afin de discuter de l’avenir de l’entreprise et de savoir ce qu’il estime
que SNC-Lavalin doit faire pour réaliser son plein potentiel dans un marché mondial où la
concurrence n’a jamais été aussi vive.
Spectrum (S) : Vous avez mentionné que notre
savoir‑faire et notre portefeuille en investissements
dans les concessions d’infrastructure (ICI) font partie
de nos principaux atouts. Pouvez-vous nous expliquer
pourquoi vous estimez que les ICI offrent un
tel potentiel ?
Bob Card (BC) : Les ICI sont intéressants à bien des égards. Tout
d’abord, ils nous donnent l’occasion de participer à des projets à
grande échelle fascinants. De plus, le fait que nous participions à ces
projets à titre de client représente aussi un élément précieux. Le
personnel affecté aux projets d’ICI reçoit automatiquement une for-
mation qui lui permet de mieux répondre aux besoins du client, car
il voit les choses du point de vue du client. Nous devons adopter cette
mentalité dans tous nos projets, que nous y détenions une partici-
pation ou non. Si nous nous mettons dans la peau des clients, ceux-ci
nous accorderont davantage de contrats et nous serons plus à
même de dépasser leurs attentes.
S : Quelles autres forces ont attiré votre attention ?
BC : Nous avons évidemment du personnel formidable, et nous
devons trouver de nouvelles manières d’attirer les meilleurs talents,
car c’est la force vive de notre entreprise. Cela dit, il n’y a pas de
place, chez SNC-Lavalin, pour des employés qui négligent la confor-
mité en matière de santé et sécurité, peu importe leur talent. Nous
sommes donc à la recherche de personnes talentueuses qui sont
aussi conscientes de l’importance de l’éthique, de la santé et de la
sécurité au travail. C’est grâce à des personnes comme elles que
notre entreprise pourra atteindre de nouveaux sommets.
S : Vous avez beaucoup parlé de l’importance
de la santé et de la sécurité depuis votre arrivée.
Pour vous, il ne s’agit pas simplement de statistiques,
n’est-ce pas ?
BC : J’estime que la santé et la sécurité doivent faire partie de la
culture fondamentale de notre entreprise. Nous continuerons notre
travail en ce sens jusqu’à ce que la santé et la sécurité soient deve-
nues une véritable religion pour nous. De plus, je rejette la notion qui
soutient que mettre l’accent sur la santé et la sécurité coûte cher et
réduit notre efficacité. La bonne gestion de la santé et de la sécurité
ne présente que des avantages à mon avis. Lorsque vous privilégiez
la santé et la sécurité dans le cadre d’un projet, vous en rationalisez
l’exécution, car rien ne met vos employés en péril. Loin de vous nuire,
une planification et une ingénierie propres à optimiser la sécurité
d’un projet se traduiront par des gains d’efficacité.
S : Vous avez acquis une bonne part de votre expérience
aux États-Unis. Que dites-vous aux spécialistes
du développement des affaires qui considèrent que
le marché américain est la terre promise ?
BC : Nous devons continuer de chercher à obtenir des projets aux
États-Unis. Mais pour y accroître notre part de marché, nous devons
y intensifier notre présence à l’instar de nos concurrents qui ont des
bureaux dans tous les États et dans toutes les villes importantes. À
cette fin, nous devrions probablement procéder à une acquisition, et
la bonne nouvelle, c’est qu’il y a beaucoup de candidats si nous
décidons d’aller de l’avant.
17
Spectrum numéro 1 | 2013
Entrevue avec le président
Bob Card reçoit un chandail personnalisé de l’équipe de hockey des Canadiens de Montréal lors de la remise des Prix d’excellence de SNC-Lavalin, en septembre 2012.
« Nous avons évidemment du
personnel formidable, et nous
devons trouver de nouvelles
manières d’attirer les meilleurs
talents, car c’est la force vive
de notre entreprise. »
Bob Card
Président et chef de la direction
S : On entend souvent que les secteurs de l’eau
et de l’environnement sont la voie de l’avenir.
Êtes‑vous de cet avis ?
BC : Certainement, mais en fait, j’estime que ces secteurs sont déjà
très importants. C’est la vitesse à laquelle ils se développent qui les
distingue. Alors, pour saisir notre part du marché dans ces secteurs,
nous devons demeurer au fait des derniers développements et anti-
ciper l’avenir.
Dans le secteur de l’eau par exemple, on note de nombreux travaux
de gestion des débordements d’égouts unitaires, ce qui n’était pas le
cas il y a 15 ans. Il y a maintenant davantage d’enjeux régionaux liés
à l’eau, comme en témoigne la situation dans l’État de Californie.
Alors, pour nous implanter dans un plus grand nombre de ces mar-
chés, il faut prévoir quelles compétences seront nécessaires et où
les déployer, et il faut ensuite se mobiliser et se préparer
à intervenir.
S : Le thème de notre numéro est « Façonner l’avenir ».
Croyez-vous qu’à ce titre, SNC-Lavalin fera sa marque
sur le plan social, environnemental ou économique ?
BC : Oui. Il suffit de penser à ce que nous accomplissons à titre
d’entreprise. Nous bâtissons des infrastructures essentielles de
transport et de gestion de l’eau, nous effectuons des études envi-
ronnementales en vue de protéger des écosystèmes fragiles, et
nous exploitons et mettons en valeur le secteur des ressources afin
de renforcer l’économie. Nous avons donc un rôle important à jouer
pour façonner l’avenir et avantager les populations à l’échelle
du monde.
En revanche, je crois que nous offrirons plus de valeur, encore, à tous
nos clients si nous nous penchons davantage sur le contexte général
de l’exécution de ces projets. Nos clients devraient retenir nos ser-
vices, en partie, parce que nous réfléchissons aux enjeux stratégiques
avec eux et que nous comprenons bien la réalité de leur marché. En
acceptant ce rôle, nous aiderons nos clients à donner forme à leurs
projets afin qu’eux et leurs parties prenantes en retirent des avan-
tages à long terme. Nous avons le savoir-faire et les compétences,
et nous devons les proposer davantage. 
18
Spectrum numéro 1 | 2013
Ressources humaines
Former les leaders de demain :
investir dans la relève
La chance de se démarquer
Le programme de stages de SNC‑Lavalin a pour but de « renforcer
le contingent d’ambassadeurs de grande qualité dans les universités
participantes et la relève dans le domaine de l’ingénierie ». Il a trois
objectifs : tisser des liens avec les meilleurs étudiants en génie et les
meilleures universités, recruter les meilleurs étudiants en génie
issus des meilleures universités, et consolider notre réputation.
Le programme de stages remporte du succès sur toute la ligne et a
sans contredit des retombées bénéfiques d’année en année tant
pour l’entreprise que pour les étudiants. « Le programme de stages
de SNC‑Lavalin n’est pas comme les autres, explique Antonella
Nizzola, conseillère en carrière à l’Université Concordia. J’apprécie
le fait que SNC‑Lavalin prend le temps d’accorder des prix aux étu-
diants pour les récompenser de leur travail. C’est une preuve
d’appréciation et SNC‑Lavalin devient ainsi un employeur plus
attrayant. »
Selon une récente lauréate du Prix SNC‑Lavalin qui a été embauchée
par l’entreprise, ce stage a lancé sa carrière d’ingénieure. « J’ai tou-
jours eu de très bonnes notes, confie Sarah Dépont, ingénieure junior
à la division Transport, Infrastructures et Bâtiment (TIB). Mais c’est
mon stage qui m’a vraiment permis de faire mes preuves. Il y a
«M
on stage chez SNC‑Lavalin a été incroyable,
raconte-t-elle. J’ai toujours rêvé de travailler pour
cette entreprise qui réalise des projets formida-
bles et gigantesques et je voulais vraiment participer à l’un d’eux.
Mon travail principal consistait à inspecter l’acier d’armature avant
le coulage du béton sur le chantier du Campus Glen, mais j’ai aussi
participé à la conception d’une structure d’acier et de dalles de
béton. J’ai eu la chance de collaborer avec trois ingénieurs de struc-
tures, chacun directeur de projet responsable d’une aile : Patrick
Bourgeois, Daniel Ménard et Fernando Leblanc-Carrera. Ils m’ont
offert un soutien précieux. »
Christine Harries fait partie d’une longue liste d’étudiants qui ont
gagné un Prix SNC‑Lavalin, présenté en 2012 à des étudiants du
Canada, des États-Unis, du Chili, de la France, de la Belgique, du
Brésil et de l’Égypte. Les lauréats de ce prix reçoivent une bourse
d’études de 2500 $, en plus de la rémunération étudiante concurren-
tielle offerte à tous les stagiaires. En 2012, SNC‑Lavalin a récompensé
23 personnes et depuis 2000, 169 étudiants ont reçu ce prix.
Christine Harries voulait à tout prix participer à un stage chez SNC‑Lavalin. Après trois demandes,
sa détermination a finalement été récompensée : elle a obtenu un poste dans l’équipe du projet
du Campus Glen du Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Il s’agissait de son troisième stage
en entreprise. Christine a fait preuve de tant de talent et d’enthousiasme que les superviseurs du
CUSM lui ont confié des projets de plus en plus exigeants. Invariablement, elle a surmonté toutes
ces épreuves au point où, à la fin de l’été, c’est avec une bourse d’études de 2500 $ de SNC‑Lavalin
qu’elle a quitté le projet.
© Université ConcordiaChristine Harries, stagiaire
19
Spectrum numéro 1 | 2013
Ressources humaines
Âge : 24 ans
Université : Université du Chili
Stage : Plans et travaux de génie
mécanique pour le projet de moder-
nisation de concasseurs de pierre,
secondaires et tertiaires (broyeurs
semi-autogènes) à la mine de cuivre
Chuquicamata, au Chili (CODELCO).
Superviseur : Víctor Guaico,
ingénieur mécanique et chef de
discipline – mécanique
« J’ai beaucoup apprécié mon stage chez
SNC‑Lavalin. J’ai eu l’occasion de travailler
avec des spécialistes dans un grand éventail
de disciplines et j’ai beaucoup amélioré mes
connaissances techniques, du travail d’équipe
et des protocoles de sécurité. »
tellement d’ingénieurs débutants à la recherche d’un emploi
aujourd’hui qu’il est très difficile d’en dénicher un sans avoir fait un
stage au préalable. »
Dans son stage chez SNC‑Lavalin, Sarah Dépont a été appelée à
relever des défis différents de ceux de l’université. Et elle a manifes-
tement réussi. Aujourd’hui, à 24 ans, elle travaille à la conception
d’autoroutes pour Haïti, projet qui la remplit de fierté. « Depuis mon
petit bureau de Montréal, je construis des autoroutes qui améliore-
ront la qualité de vie de bien des gens. »
« Mon stage chez SNC‑Lavalin a été inestimable, ajoute Christine
Harries, qui termine la dernière année de son programme de premier
cycle en génie du bâtiment à l’Université Concordia. On apprend
beaucoup à l’école, mais c’est quand on met la théorie en pratique
sur le terrain qu’on assimile le tout. Il faut poser des questions,
s’intéresser à tout et accepter de relever de nouveaux défis. On n’a
pas l’occasion de faire ces exercices sur les bancs d’école. C’est ce
que j’aime dans le génie : la réussite n’est pas individuelle, elle est
collective. »
Nous ne saurions mieux dire. 
Âge : 22 ans
Université : Université Laval
Stage : Deux stages au sein de
l’équipe Structures de bâtiments
Superviseur : André Caron,
directeur, Infrastructures et ponts
« Je devais prendre des décisions moi-même
et quelquefois, pendant le quart de nuit, je devais
décider s’il était justifié d’appeler mon superviseur
chez lui. Je l’ai appelé une fois, et j’ai eu raison de le
faire. J’ai bien aimé les rapports que j’ai établis avec
mes collègues et les prises de décisions immédiates.
Après toutes ces années d’études, j’ai enfin pu
mettre la théorie en pratique. »
Renaud LafontaineRichard Wendler
« Depuis mon
petit bureau
de Montréal,
je construis des
autoroutes qui
amélioreront la
qualité de vie de
bien des gens. »
Sarah dépont
Ingénieure junior, TIB
BÂTISSONS
ENSEMBLE
UN AVENIR
MEILLEURLe Prix SNC-Lavalin vous offre la chance d’acquérir
une expérience en milieu de travail, sous la supervision
de professionnels qualifiés. Les lauréats recevront une
rémunération étudiante concurrentielle durant leur stage
de quatre mois, en plus d’une bourse d’études de 2500 $
une fois celui-ci terminé. ImpriméauCanada,mars2013

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Spectrum 2013 Nombre 1

  • 2. Papier fait à partir de matériaux recyclés XXXXXXX Veuillez adresser toute correspondance à : Spectrum SNC‑Lavalin inc. 455, boul. René-Lévesque Ouest Montréal (Québec) Canada H2Z 1Z3 Tél. : 514 393-1000 Téléc. : 514 875-4877 Courriel : spectrum@snclavalin.com Pour en savoir plus sur SNC-Lavalin, nous vous invitons à visiter notre site Internet : www.snclavalin.com Spectrum est publié pour le Groupe SNC‑Lavalin inc. par le service des Communications mondiales d’entreprise. Spectrum is also available in English. Note : tous les montants sont exprimés en dollars CAN, à moins d’indication contraire. Rédactrice en chef : Monica Bhattacharya, directrice, Communications externes Rédaction et coordination : Noel Rieder, rédacteur principal Collaborateurs : Nicola Cardwell Marie-Claude Dubeault Peter McCarthy Étienne Plante Craig Segal Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec Reproduction autorisée sur demande avec mention de la source. Design et production : mosaic design Impression : L’Empreinte Couverture : Le complexe de fusion de cuivre RTB Bor, en Serbie. SNC-Lavalin y réalise un important projet de réhabilitation. XX Table des matières automatique XX Table des matières automatique XX Table des matières automatique XX Table des matières automatique XX Table des matières automatique XX Table des matières automatique XX Table des matières automatique XX Table des matières automatique 04 Réhabilitation durable : pour un avenir plus propre 08 Les centrales de refroidissement : un secteur en ébullition pour SNC‑Lavalin 10 Mise en service du prolongement du réseau de transport en commun de Calgary 13 L’importance du nouveau Code d’éthique de SNC-Lavalin en quatre points 14 SNC‑Lavalin Environnement en tête avec son offre de solutions vertes et novatrices 16 Réaliser notre plein potentiel 18 Former les leaders de demain : investir dans la relève
  • 3. 03 Spectrum numéro 1 | 2013 Message du présitent Façonner l’avenir Dans ce premier numéro de Spectrum en 2013, nous nous penchons sur les différentes façons dont nous « façonnons l’avenir » pour nos diverses parties prenantes. Il peut s’agir de démarches audacieuses comme le projet de réduction des émissions atmosphériques de Vale et les projets novateurs de centrales régionales de refroidissement, tout autant que d’aider de jeunes ingénieurs grâce à nos programmes de mérite et de stages. L e monde qui nous entoure change à un rythme prodigieux. Les mutations démographiques, la mondialisation et l’évolution rapide des technologies transforment notre milieu de travail, et leur action conjointe contribue à bouleverser le rôle que joue l’ingénierie au sein de la société. Aujourd’hui, pour mener à bien un projet, peu importe l’endroit, il faut connaître et comprendre la façon dont ces tendances motivent les besoins, les intérêts et les attentes des parties prenantes. Bref, il faut adopter une approche globale dans l’élaboration et la réalisation des projets. Cette approche globale est particulièrement utile aux pays en développement, dont les besoins en ressources et en infrastructure sont immenses. Un meilleur accès aux biens essentiels et la mise en place d’hôpitaux et de réseaux d’aqueducs et de transport en commun à la fine pointe de la technologie aideront ces économies émergentes à accroître leur niveau de vie. Il est en outre possible de renforcer ces répercussions positives grâce à l’établissement de partenariats avec des sous- traitants régionaux ainsi qu’à l’achat de matériaux et d’équipement de provenance locale. C’est l’approche qu’adopte SNC-Lavalin à l’égard des projets. SNC-Lavalin tient également à être une entreprise socialement responsable. C’est pourquoi nos équipes consacrent beaucoup de temps et des efforts considérables à soutenir des œuvres caritatives et des écoles locales, autant dans les pays déve- loppés que dans ceux en développement. Notre personnel et les collectivités que nous desservons dans le monde entier attendent d’une entreprise comme la nôtre qu’elle se conforme à une certaine norme de conduite et à des valeurs. Nous ne visons que l’excellence à cet égard. Des normes éthiques, un niveau de sécurité, un environnement et une qualité de premier ordre délimitent le cadre dans lequel nous évoluons pour façonner l’avenir. En tant qu’entreprise de niveau mondial qui a la capacité d’améliorer la vie grâce à ses projets dynamiques et à sa présence locale, SNC-Lavalin s’efforce de façon- ner un avenir florissant pour tous les citoyens du monde, de Montréal à Melbourne, et de Marrakesh à Moscou. En fin de compte, ce sont les villageois et les citadins qui utiliseront nos infrastructures pour améliorer leur propre qualité de vie et façonner leur propre avenir dans les décennies à venir. Bob Card Président et chef de la direction « Des normes éthiques, un niveau de sécurité, un environnement et une qualité de premier ordre délimitent le cadre dans lequel nous évoluons pour façonner l’avenir. »
  • 4. 04 Spectrum numéro 1 | 2013 À la une D e tels projets visent un développement durable, cela va de soi, mais on pourrait argumenter que la réhabilitation d’an- ciennes installations grâce à des technologies propres et modernes constitue le meilleur exemple de projet durable. L’intégration de technologies d’avant-garde à des usines vieillissantes permet d’atténuer considérablement leur impact sur l’environnement et les collectivités locales, tout en évitant la construction de nou­ velles installations, la consommation de ressources additionnelles et le prolongement des réseaux de services publics. « La réhabilitation durable nous permet d’aider nos clients à réduire leur empreinte écologique grâce à la réutilisation d’infrastructures existantes et au recyclage d’autant d’éléments que possible pour créer des usines plus efficaces et moins polluantes, déclare Mark Osterman, vice-président, Environnement, de SNC‑Lavalin et res- ponsable de la politique environnementale de l’entreprise. Dans presque tous les cas, les travaux de réhabilitation durable créent des usines plus efficaces dont l’exploitation coûte moins cher, qui fonc- tionnent mieux et qui améliorent la qualité de vie des résidants du voisinage. » Les équipes de SNC‑Lavalin mènent actuellement de nombreux projets de réhabilitation dans le monde entier. Les trois plus impor- tants sont le projet de réduction des émissions atmosphériques (RÉA) de Vale, en Ontario, le projet de captage et de stockage de CO2 (CSC) de Boundary Dam, en Saskatchewan, et la modernisation et la mise à niveau de l’équipement minier de la fonderie de cuivre et du complexe d’acide sulfurique de Bor, en Serbie. Ces trois mégapro- jets prouvent qu’il est possible d’apporter des améliorations importantes à la performance environnementale d’installations industrielles vieillissantes. Il suffit que les gouvernements s’enga- gent à bâtir un avenir plus propre, que les clients démontrent une volonté d’agir, et que les entreprises d’ingénierie et de construction mettent en valeur le savoir-faire nécessaire. Projet de RÉA de Vale : un avenir plus sain pour Sudbury La région de Sudbury, en Ontario, est l’un des plus importants sec- teurs miniers au Canada. Les sociétés minières extraient des minerais de son sous-sol depuis plus d’un siècle. Bénéfique pour la croissance économique régionale, le boum minier n’a pas été aussi tendre pour l’environnement. D’ailleurs, d’après un mythe répandu dans la région, les astronautes de la mission Apollo de la NASA se seraient entraînés aux environs de Sudbury parce que les pluies acides ont transformé certains endroits du secteur en un vaste désert rocheux. Réhabilitation durable : pour un avenir plus propre On associe généralement le terme « développement durable » aux immeubles et aux installations futuristes, aux tours de bureaux certifiées LEED ou aux usines novatrices qui réduisent la production de déchets et la consommation d’énergie grâce à des technologies de pointe. Alors, rien d’étonnant au fait que le projet de réhabilitation environ- nementale de la fonderie de nickel de Vale, d’une valeur de deux milliards de dollars, ait suscité autant d’enthousiasme à Sudbury. Chaque année, ces installations, où trône la plus haute cheminée de l’hémisphère Ouest, rejettent dans l’atmosphère quelque 175 000 tonnes de dioxyde de soufre (SO2), source de pluies acides. Une fois intégrées à l’usine, les améliorations technologiques allaient permettre de réduire ces émissions gazeuses à moins de 45 000 t/a, c’est-à-dire bien en deçà de la limite de 66 000 t/a impo- sée par le gouvernement ontarien. Le projet consiste en l’intégration aux installations existantes de quatre nouvelles cuves de convertisseur comprenant des hottes primaires et secondaires. On prévoit aussi plusieurs unités de traite- ment additionnelles visant à réduire les émissions de gaz et les particules dans l’atmosphère, ainsi qu’une usine d’acide sulfurique d’une capacité de production de 1500 t/j. Selon Hank Froese, directeur du projet, le projet de RÉA de Vale est très valorisant. Après une carrière bien remplie dans le domaine de la construction d’installations industrielles, y compris la plus grande raffinerie du monde en Inde, il est particulièrement fier de savoir que son travail produira un impact tangible et positif sur la santé des résidants locaux. « Les résidants de Sudbury sont très heureux de nous rencontrer et de nous serrer la main lorsqu’ils savent que nous faisons partie de l’équipe de projet, explique-t-il. Avec mon expérience, je peux vous dire que ce n’est pas le cas pour tous les mégaprojets industriels. Ce projet de réhabilitation est bénéfique tant pour les habitants de la région que pour Vale et SNC‑Lavalin. »      La supercheminée de la fonderie de nickel de Vale, à Sudbury, s’élève à 380 mètres ce qui en fait la plus haute cheminée de l’hémisphère.
  • 5. 05 Spectrum numéro 1 | 2013 À la une « Les résidants de Sudbury sont très heureux de nous rencontrer et de nous serrer la main lorsqu’ils savent que nous faisons partie de l’équipe de projet. Ce projet de réhabilitation est bénéfique tant pour les habitants de la région que pour Vale et SNC-Lavalin. » Hank Froese Directeur du projet Une fois intégrées aux installations de Vale, à Sudbury, les améliorations technologiques feront passer la quantité d’émissions de SO2 à moins de 45 000 t/an.
  • 6. Boundary Dam : vitrine pour le charbon propre En Saskatchewan, SaskPower met à l’épreuve les limites de la tech- nologie de CSC en effectuant la réhabilitation d’une unité de 150 MW de Boundary Dam, sa centrale au charbon de 800 MW. Plus tôt en 2011, SNC‑Lavalin, fournisseur de l’ensemble des services d’IAC (ingénierie, approvisionnement, construction) pour le projet, a équipé l’unité d’un absorbeur de CO2 de 225 tonnes. Intégré à un processus de captage de pointe à base d’amines, l’absorbeur éliminera 90 % du CO2 contenu dans les gaz de cheminée. Ce processus sera combiné à un autre procédé à base d’amines capable de retirer tout le SO2 de la vapeur de cheminée. La « postcombustion » est le procédé employé à Boundary Dam, car le captage du CO2 est mis en œuvre en aval de la combustion qui produit l’énergie de la centrale. Cette méthode est la plus écono­ mique dans le cas des centrales au charbon existantes. Lorsqu’il sera achevé à la fin de 2013, Boundary Dam sera le premier projet de captage de CO2 postproduction d’échelle commerciale mis en place dans une centrale au charbon. Et lorsqu’elle aura fait ses preuves, cette technologie pourrait être commercialisée dans le monde entier. Le projet de Boundary Dam est écologique, tout en étant économi- quement viable. Le CO2 ainsi retiré sera vendu à des producteurs de pétrole qui l’injecteront dans le sol pour extraire davantage de res- sources de puits arrivés à maturité, alors que le SO2 servira à produire de l’acide sulfurique, utilisé sur le marché local. « Ce projet permettra de créer l’une des centrales au charbon les plus propres de la planète en matière d’émissions atmosphériques, affirme Guy Couturier, administrateur délégué au projet. La centrale produira maintenant deux types de matières utiles. Tout le monde gagne avec la valorisation des déchets. » RTB Bor : un avantage mesurable pour tous En exploitation depuis 1903, la mine et la fonderie de cuivre de Bor, en Serbie, comptent parmi les principaux producteurs de cuivre et de métaux précieux de la région. Or, au cours des deux dernières décennies, les activités de ces installations ont eu des impacts consi- dérables sur les rivières, la faune et l’atmosphère environnantes. Avec l’adoption d’exigences plus rigoureuses en Serbie et à l’échelle de l’Union européenne, ce complexe d’État entre résolument dans le XXIe siècle. La participation de SNC‑Lavalin à ce projet remonte à juin 2010, dans le cadre d’un contrat d’évaluation de la fonderie existante et de production d’une étude de faisabilité. Ces activités ont conduit au mandat actuel d’IAC, qui comprend un nouveau four de fusion éclair de pointe, de nouvelles hottes, des chambres de refroidissement par évaporation, ainsi qu’une nouvelle usine d’acide sulfurique et un système de traitement des effluents. Ces améliorations ont entraîné une hausse importante du taux de récupération du cuivre et permet- tent au complexe de réduire sa consommation de combustibles fossiles. De plus, le captage de 98 % du soufre à partir des émissions de SO2 de la fonderie (conformément aux exigences les plus rigou- reuses de l’UE) se répercutera favorablement sur l’environnement local et améliorera le bien-être des habitants de Bor. « Ce projet augmentera de 225 % la capacité de production de la fonderie, tout en réduisant considérablement ses impacts sur les résidants et l’environnement, déclare Inder Bhasin, directeur de pro- jet principal. À mon avis, notre entreprise peut être fière de sa participation à un tel projet. »  Boundary Dam (unité 3) : Le travail de 23 000 arbres La réduction potentielle de 90 % des émissions de CO2 de l’unité de 150 MW se traduit par une diminution de 1,2 Mt/a des émissions de GES. Selon l’Environmental Protection Agency des États-Unis, il faudrait dix ans à 23 000 arbres pour stocker autant de CO2. Guy Couturier (rangée avant, 5e de la gauche) aux côtés des équipes d’ingénierie et de gestion de Boundary Dam. La centrale de Boundary Dam sera bientôt l’une des centrales au charbon les plus propres du monde.
  • 7. La modernisation au complexe de RTB Bor engendrera une hausse importante du taux de récupération du cuivre et permettra au complexe de réduire sa consommation de combustibles fossiles. 07 Spectrum numéro 1 | 2013 À la une CO2 Réduction de 90 % SO2 Réduction de 70 % SO2 Réduction de 100 % métaux et poussières Réduction de 35 % -40 % SO2 Réduction de 98 % RÉA (VALE) BOUNDARY DAM (UNITÉ 3) RTB Bor D’excellents résultats
  • 8. 08 Spectrum numéro 1 | 2013 Les centrales de refroidissement : un secteur en ébullition pour SNC‑Lavalin Au cours des 12 dernières années, SNC‑Lavalin s’est établie comme un chef de file mondial dans une technologie de climatisation de pointe : les centrales de refroidissement. Ce procédé consiste à produire de l’eau froide dans une centrale et à l’acheminer à divers immeubles, où elle sert à la climatisation. Centrales de refroidissement
  • 9. 09 Spectrum numéro 1 | 2013 Centrales de refroidissement S NC‑Lavalin connaît une effervescence dans le secteur des centrales régionales de refroidissement depuis 2000, lors- que Tabreed lui a confié un important contrat d’IAC visant deux centrales de refroidissement à Zayed Military City, dans l’Émi- rat d’Abou Dhabi. Ce projet et d’autres projets menés dans les Émirats arabes unis (ÉAU) ont entraîné, en 2004, la formation de SNC‑Lavalin Gulf Contractors (SLGC), coentreprise avec Tabreed. « Aujourd’hui, SLGC est le chef de file mondial des contrats d’IAC pour des centrales de refroidissement, explique Mohamed Youssef, directeur général de la coentreprise établie à Abou Dhabi. Nous sommes un véritable microcosme de SNC‑Lavalin et de toutes ses fonctions. À titre d’entrepreneur sur le marché local, nous respec- tons les normes techniques rigoureuses de SNC‑Lavalin et ses exigences en santé, sécurité et environnement. Nous détenons aussi les certifications ISO 9001 et ISO 14001, ainsi que la certification OHSAS 18001 en matière de santé et de sécurité au travail. » Une série de 40 projets menés à bien dans les ÉAU ont ouvert la voie à de nouvelles possibilités en Arabie saoudite. Les contrats actuels de centrales régionales de refroidissement en Arabie saoudite com- prennent une centrale de 27 000 TR (tonnes de réfrigération) pour Aramco à Dharan, deux centrales de 50 000 TR dans le district financier du roi Abdullah à Riyad, ainsi qu’une centrale de 25 000 TR dans le développement Jabal Omar à la Mecque, projets dont la mise en service est imminente. Une centrale de 10 000 TR est aussi puissante que 20 000 climatiseurs de fenêtre standard. « Nous avons obtenu d’excellents commentaires de la part de nos nombreux clients émiratis et saoudiens, ajoute Ibrahim Guemei, directeur de projets, Royaume d’Arabie saoudite. Nous avons ainsi consolidé encore davantage notre réputation dans tous les aspects de ces projets complets. » Cette bonne réputation est reconnue dans toute la région. Dans les ÉAU, par exemple, les organismes d’État et les promoteurs immo- biliers apprécient l’approche rentable de SLGC, et les bailleurs de fonds sont plus enclins à financer les promoteurs si SLGC participe à leurs projets. « Nous offrons la meilleure valeur pour le cycle de vie de 40 ans d’un projet de centrale de refroidissement type », indique Louis Gosselin, directeur de projets, ÉAU. La réussite de SLGC est directement liée au talent et à l’enthou- siasme de son personnel. Tout comme SNC‑Lavalin, la coentreprise SLGC est un creuset où sont réunis les meilleurs talents à l’échelle mondiale. « Les membres de notre équipe multiculturelle provien- nent de nombreux pays, poursuit Louis Gosselin. Le degré de collaboration et d’énergie déployé par l’équipe en pleine action est impressionnant. » L’équipe est très optimiste pour l’avenir des centrales régionales de refroidissement dans la région et au-delà. Elle lorgne les États voi- sins, comme le Bahreïn et le Qatar, qui accueillera la Coupe du monde en 2022. La planification de cet événement génère une forte demande de centrales régionales de refroidissement au Qatar, notamment en prévision de la construction d’un nouveau stade, d’infrastructures connexes et d’ensemble résidentiels. « Nous explorons aussi des marchés comme celui de l’Inde, ajoute Hany Abdelsayed, directeur des projets et propositions. Et notre savoir-faire en centrales régionales de refroidissement peut aussi susciter un intérêt chez nos clients pour d’autres services offerts par SNC‑Lavalin. »  Près de 40projets de centrales de refroidissement réussis aux ÉAU
  • 10. 10 Spectrum numéro 1 | 2013 Transport collectif Mise en service du prolongement du réseau de transport en commun de Calgary Les grandes villes du monde ont ceci en commun : les embouteillages. Grâce à son savoir-faire mondial en matière de transport léger sur rail, SNC‑Lavalin joue un rôle de premier plan dans le désengorgement du réseau routier en incitant les gens à délaisser leur voiture en faveur du train de banlieue. L e groupe Transports en commun de SNC‑Lavalin a récem- ment ajouté une nouvelle réussite à sa liste croissante de projets en systèmes de transport en commun en cours dans le monde. Le projet du prolongement Ouest du réseau de transport léger sur rail (RTLR) de Calgary est maintenant terminé et a accueilli ses premiers passagers comme prévu à la fin de 2012. Octroyé à SNC‑Lavalin à la fin de 2009, ce projet compte parmi les plus grands projets d’infrastructures de Calgary, son plus important contrat de conception-construction et sa nouvelle ligne de transport léger sur rail depuis 20 ans. Il portait sur le prolongement de huit kilomètres entre le centre-ville et le secteur sud-ouest de la ville, six gares de passagers, neuf postes pour groupes motopropulseurs, deux stationnements incitatifs et un important échangeur routier. La grande expérience de SNC‑Lavalin en transport en commun, notamment les travaux récents sur le réseau Canada Line à Vancouver, lui a valu l’attribution de ce contrat. SNC‑Lavalin a achevé le projet trois mois avant l’échéance fixée en 2009. SNC‑Lavalin est la première entreprise canadienne à exécuter à elle seule le mandat de conception, de construction, de financement, ainsi que d’exploitation et d’entretien d’un grand réseau de transport en commun. Les trains légers sur rail : naturellement verts Les projets de transport en commun sont, de par leur nature, des projets verts, mais l’équipe du RTLR a intégré d’importants éléments environnementaux à tous les niveaux afin d’en faire un véritable modèle de développement durable. « De nombreux usagers se sont déjà tournés vers ce nouveau RTLR, réduisant de moitié le temps de transport vers le centre-ville de Calgary et éliminant d’importantes quantités de gaz à effet de serre, affirme Dave Weatherby, directeur du projet. Le projet visait aussi la construction de murs antibruit destinés à réduire la pollution sonore du voisinage, et d’un immeuble de bureaux de quatre étages visant une certification LEED au-dessus d’une des gares. » Les gares du projet ont aussi été conçues dans le respect des prin- cipes écologiques. L’alignement est-ouest de toutes les gares (sauf une) protège les passagers du vent et, pendant l’été, du soleil, mais ceux-ci profitent de la chaleur des rayons du soleil pendant la saison froide. L’angle des persiennes des fenêtres orientées vers le sud bloque le soleil estival, mais en laisse passer les rayons en hiver.
  • 11. 11 Spectrum numéro 1 | 2013 Transport collectif « De nombreux usagers se sont déjà tournés vers ce nouveau RTLR, réduisant de moitié le temps de transport vers le centre-ville de Calgary et éliminant d’importantes quantités de gaz à effet de serre. » Dave Weatherby Directeur du projet Intensification d’une demande déjà forte Le temps était venu de prolonger le réseau de Calgary. Le taux de croissance de sa population devrait être au moins deux fois plus élevé que celui de la moyenne nationale au cours des prochaines décennies. De plus, la population en plein essor de Calgary adore le transport en commun. « La ville affiche régulièrement le premier ou le second taux d’acha- landage en Amérique du Nord, de même qu’un taux d’utilisation très élevé en dehors des heures de pointe », précise Kevin Vokey, direc- teur de la conception des voies du projet. Ce prolongement est une excellente nouvelle pour les résidants, commerçants et travailleurs du secteur sud-ouest, dont la popula- tion devrait passer de 90 000 à 120 000 personnes au cours des 20 prochaines années. Ce secteur a toujours été desservi par des autobus, mais les impor- tantes dénivellations compliquent leur déplacement pendant l’hiver. Ce prolongement du réseau facilitera l’accès aux lieux de travail et de divertissement du centre-ville, peu importe les caprices de la météo. « Le nouveau prolongement du RTLR permettra aussi de revitaliser le sud-ouest de la ville, déclare Blair Squire, directeur de projet pour la coentreprise de SNC‑Lavalin. Par exemple, une nouvelle école secondaire sera construite près du terminus, de même que de nom- breux ensembles résidentiels et commerciaux. »      L’inauguration du prolongement du RTLR de Calgary a eu lieu le 8 décembre 2012.
  • 12. 12 Spectrum numéro 1 | 2013 Transport collectif Des membres du projet du RTLR de Calgary, en 2011. La force du travail d’équipe Il y a toujours des défis à relever dans des projets d’une telle enver- gure. À ce titre, la capacité de l’équipe à s’adapter au contexte et à surmonter les obstacles est une marque d’excellence. Le travail de l’équipe du projet du RTLR de Calgary a été exemplaire à cet égard. « L’un de nos principaux défis a été de former de grandes équipes dont les membres provenaient de cultures d’entreprise différentes, explique Dave Weatherby. C’est formidable de travailler dans une équipe dont les membres sont sur la même longueur d’onde et pleinement engagés à livrer un projet de classe mondiale. Nous avons pu surmonter de nombreux obstacles qui auraient gravement touché le projet. » À titre d’exemple, Dave Weatherby parle de la construction de l’uni- que gare souterraine du réseau, qui a nécessité l’exécution de travaux d’excavation sur un terrain difficile. Mère Nature y a aussi mis du sien au-dessus du sol. Nous avons vécu deux étés extrême- ment pluvieux et des hivers les plus froids jamais enregistrés. « Nous avons relevé ces défis, et bien d’autres encore, conclut-il, grâce à l’excellent climat de communication qui régnait entre les membres de l’équipe : client, personnel de SNC‑Lavalin et parte­ naires locaux. » Alors que nous avons atteint l’étape d’achèvement substantiel du projet de Calgary, nous entamons de nouveaux projets. SNC‑Lavalin s’est récemment vu confier le projet du RTLR Evergreen à Vancouver, qui constitue un important prolongement du réseau Skytrain actuel. En Ontario, l’équipe a également récolté le projet de la Ligne de la Confédération, un projet de RTLR pour la ville d’Ottawa, la capitale du Canada. Il ne fait aucun doute que le groupe Transports en com- mun de SNC-Lavalin va de l’avant.  « Nous avons relevé ces défis, et bien d’autres encore, grâce à l’excellent climat de communication qui régnait entre les membres de l’équipe : client, personnel de SNC‑Lavalin et partenaires locaux. » Dave Weatherby Directeur du projet
  • 13. 13 Spectrum numéro 1 | 2013 Éthique L’importance du nouveau Code d’éthique de SNC-Lavalin en quatre points Depuis un siècle, SNC‑Lavalin mise sur la qualité de son travail et sur sa réputation pour soutenir la croissance de ses affaires. Elle sait que ses actions personnelles et collectives peuvent avoir un effet direct sur sa réputation. En 2012, SNC‑Lavalin a lancé un nouveau Code d’éthique et de conduite dans les affaires plus robuste, en partie pour assurer son excellence à l’échelle mondiale. Comportant de nombreuses nouveautés, dont une ligne d’assistance anonyme en matière d’éthique, exploitée par un fournisseur de services indépendant et accessible sur l’intranet et le site Web de l’entreprise, ce code est maintenant offert en 12 langues et trois documents distincts ont été regroupés en un seul. V oici les quatre principales raisons expliquant l’importance du nouveau Code d’éthique (sans ordre de présentation particulier), selon Bob Card, président et chef de la direction, Réjean Goulet, vice-président directeur et chef du conten- tieux, et Darleen Caron, vice-présidente directrice, Ressources humaines mondiales. ▪▪ 1 Parce que c’est important pour NOTRE PERSONNEL « Nous voulons tous travailler dans une entreprise dont nous sommes fiers, a déclaré Darleen Caron. Les normes d’éthique d’une entreprise sont l’un des princi- paux critères dont tiennent compte ses employés potentiels, et il s’agit d’un facteur déterminant du degré d’engagement de ses employés actuels. Dans le sondage sur l’engagement effectué auprès de l’ensemble du personnel, c’est un élément que nous sommes désireux de mesurer, car le fait d’avoir des employés mobilisés et fiers a des effets positifs sur nos résultats et notre environnement de travail. » ▪▪ 2Parce que c’est important pour nos clients « Nos clients nous demandent de nous soumettre aux normes les plus élevées pos- sible, a indiqué Bob Card, souvent même plus élevées que les lois de certaines régions. Ils veulent des preuves démontrant non seulement que nous adhérons à ces normes, mais aussi que des mesures sont en place pour en assurer le respect. » ▪▪ 3Parce que c’est la loi « À mesure que se poursuit la croissance de SNC‑Lavalin, a affirmé Réjean Goulet, il est de la plus grande importance que nous respections toutes les lois des régions où nous exerçons nos activités. Nous sommes en concurrence avec certaines des plus grandes sociétés du monde pour l’obtention de projets de plusieurs milliards de dollars. Notre réputation doit être excellente, car le moindre faux pas pourrait nous faire perdre des contrats importants. » ▪▪ 4Parce que c’est important pour notre avenir « C’est une question de durabilité des affaires, a dit Bob Card. Si nous n’avons pas un solide code d’éthique, nous ne pourrons pas continuer à prospérer. C’est le respect des normes les plus élevées à ce chapitre qui nous procure le permis social d’exploitation dont nous avons besoin pour faire ce que nous faisons le mieux. »   Le saviez-vous ? ▪▪ Les infractions au Code peuvent être signalées en toute confidentialité par l’intermédiaire des ressources suivantes : votre supérieur immédiat, le vice- président des Ressources humaines de votre unité d’exploitation, une personne-ressource des Ressources humaines mondiales, des Finances, des Affaires juridiques ou d’Audit interne, ou encore, la ligne d’assistance en matière d’éthique et de conformité de SNC‑Lavalin : www.snclavalin.ethicspoint.com. ▪▪ Le Code est offert en 12 langues : français, anglais, espagnol, portugais, russe, roumain, indonésien, suédois, norvégien, allemand, polonais et arabe standard. ▪▪ Les employés sont tenus de signer le Code au moment de l’embauche ; de plus, le renouvellement de l’engage- ment à l’égard de ce Code, chaque année, est une condition d’emploi.
  • 14. 14 Spectrum numéro 1 | 2013 Savoir-faire en environnement La coordination du programme de vérification des GES de SLE est effectuée par John Lindner, responsable scientifique de projets. SNC‑Lavalin Environnement en tête avec son offre de solutions vertes et novatrices SNC‑Lavalin Environnement propose un nouvel ensemble de services qui aideront ses clients à demeurer à l’avant-garde en matière de conformité environnementale et réglementaire. La proactivité est préférable à la réactivité à l’égard des enjeux écologiques ; elle peut changer les choses pour nos clients, et pour la planète. L’ANSI a accordé une accréditation à SLE au début de 2012 Audits des GES : déclarations transparentes, fiables et responsables Au début de 2012, l’American National Standards Institute (ANSI) a accordé à SNC‑Lavalin Environnement (SLE) une accréditation lui permettant d’effectuer des vérifications des gaz à effet de serre (GES) en Amérique du Nord. Les vérificateurs de SLE peuvent main- tenant se rendre dans les installations des clients, faire les vérifications nécessaires et confirmer les déclarations d’émissions de GES. Ces rapports et vérifications sont maintenant obligatoires dans certains territoires et pourraient être les précurseurs de nou- velles réglementations. Le processus d’accréditation a été piloté par Bryan McEwen, spécia- liste principal en qualité de l’air, de SLE. De mai 2011 à mai 2012, l’équipe de projet s’est soumise au processus de candidature avant d’exécuter un audit en présence de témoins dans une carrière de calcaire au centre-sud de la Colombie-Britannique avec le client et les représentants de l’ANSI. « Le processus a été éprouvant, a expliqué Roger Ord, directeur et vérificateur en chef, à la suite du récent audit en présence de témoins. Pendant que nous examinions le travail du client, l’ANSI évaluait le nôtre. Mais dans l’ensemble, j’estime que le processus auquel mon équipe a participé a été valorisant et intéressant. » Forte de cette accréditation, SLE peut maintenant obtenir de nou- veaux contrats dans le secteur en pleine croissance des services liés aux GES. La division offre une gamme de services connexes, allant du soutien de projets de captage et de stockage du C02 (CSC) à la création de systèmes de gestion des risques, en passant par l’exé- cution d’évaluations préliminaires et d’audits. « Les outils que nous avons créés dans le cadre de ce processus augmenteront notre rigueur et notre capacité à fournir ces services indispensables, assure Roger Ord. Cette accréditation renforce la position de SLE à titre de spécialiste dans le domaine de la gestion du CO2. »
  • 15. 15 Spectrum numéro 1 | 2013 Savoir-faire en environnement SAM : intégration, innovation et souplesse SLE a récemment lancé un outil novateur et hautement spécialisé permettant de surveiller les impacts environnementaux dans des établissements multiples. Le système automatisé de surveillance (SAM), qui combine du matériel et des modules logiciels Web inté- grés, est capable de mesurer tout un éventail de paramètres environnementaux. Élaboré sur une période de trois ans, SAM offre des services et des capacités d’analyse du bruit supérieurs à ceux des systèmes anté- rieurs de SLE. Les clients peuvent choisir les modules qu’ils souhaitent utiliser selon leurs besoins et la configuration de leurs établissements. La souplesse de l’architecture modulaire de SAM permet la sur- veillance de nombreux facteurs. À l’heure actuelle, SAM propose divers modules : bruit, vibrations, particules, polluants, radars routiers, conditions météorologiques, niveaux et débits d’eau, et électricité. Un nouveau module capable de surveiller les paramètres des glisse- ments de terrain – pressions, angles, contraintes et déplacements – est en cours de développement. Il est possible d’ajouter ou de supprimer des modules à la liste de services, au gré du client. Protégé par des fonctions de sécurité rigoureuses, SAM est relié aux systèmes du client au moyen de serveurs Web sécurisés. Des camé- ras motorisées surveillent les niveaux d’activité dans l’établissement. Les données ainsi recueillies sont ensuite téléchargées pour produire « La capacité de personnaliser SAM en fonction des besoins du client en fait un outil des plus novateurs. » Jacques Savard Directeur, Acoustique et vibrations des rapports d’analyse affichés en temps réel, permettant au client de prendre les mesures nécessaires pour éviter les dépassements. Les activités ou les perturbations excessives sont enregistrées avec fiabilité au moyen d’une fonction d’alarme et de notification. « Le client prend connaissance des événements à mesure qu’ils se produisent, explique Jacques Savard, directeur, Acoustique et vibra- tions. Toutes ces données signalées servent à empêcher la manifestation ou l’aggravation des problèmes, ce qui facilite considé- rablement les activités d’exploitation pour le client. « La capacité de personnaliser SAM en fonction des besoins du client en fait un outil des plus novateurs, ajoute-t-il. L’ancienne technologie permettait aux clients de surveiller certains de ces paramètres, mais des systèmes distincts étaient nécessaires pour mesurer chacun des facteurs environnementaux. C’est un guichet unique très avantageux pour le client. SAM est un outil complet, intégré et rentable. »  La souplesse de l’architecture modulaire de SAM permet la surveillance de nombreux facteurs.
  • 16. 16 Spectrum numéro 1 | 2013 Entrevue avec le président ENTREVUE AVEC Bob Card PRÉSIDENT ET CHEF DE LA DIRECTION DE SNC-LAVALIN Réaliser notre plein potentiel Depuis son arrivée au poste de président et chef de la direction de SNC-Lavalin le 1er octobre 2012, Bob Card a rencontré les employés de l’entreprise et s’est familiarisé avec ses nombreux projets réalisés dans le monde entier. Malgré ses 40 années d’expérience, cet expert de l’industrie s’émerveille des vastes capacités de SNC-Lavalin et de sa portée mondiale. Bob Card voit un immense potentiel dans SNC-Lavalin. Mais la question la plus importante est, bien sûr, de déterminer où et comment appliquer ce potentiel. Spectrum s’est récemment entretenu avec Bob Card afin de discuter de l’avenir de l’entreprise et de savoir ce qu’il estime que SNC-Lavalin doit faire pour réaliser son plein potentiel dans un marché mondial où la concurrence n’a jamais été aussi vive. Spectrum (S) : Vous avez mentionné que notre savoir‑faire et notre portefeuille en investissements dans les concessions d’infrastructure (ICI) font partie de nos principaux atouts. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi vous estimez que les ICI offrent un tel potentiel ? Bob Card (BC) : Les ICI sont intéressants à bien des égards. Tout d’abord, ils nous donnent l’occasion de participer à des projets à grande échelle fascinants. De plus, le fait que nous participions à ces projets à titre de client représente aussi un élément précieux. Le personnel affecté aux projets d’ICI reçoit automatiquement une for- mation qui lui permet de mieux répondre aux besoins du client, car il voit les choses du point de vue du client. Nous devons adopter cette mentalité dans tous nos projets, que nous y détenions une partici- pation ou non. Si nous nous mettons dans la peau des clients, ceux-ci nous accorderont davantage de contrats et nous serons plus à même de dépasser leurs attentes. S : Quelles autres forces ont attiré votre attention ? BC : Nous avons évidemment du personnel formidable, et nous devons trouver de nouvelles manières d’attirer les meilleurs talents, car c’est la force vive de notre entreprise. Cela dit, il n’y a pas de place, chez SNC-Lavalin, pour des employés qui négligent la confor- mité en matière de santé et sécurité, peu importe leur talent. Nous sommes donc à la recherche de personnes talentueuses qui sont aussi conscientes de l’importance de l’éthique, de la santé et de la sécurité au travail. C’est grâce à des personnes comme elles que notre entreprise pourra atteindre de nouveaux sommets. S : Vous avez beaucoup parlé de l’importance de la santé et de la sécurité depuis votre arrivée. Pour vous, il ne s’agit pas simplement de statistiques, n’est-ce pas ? BC : J’estime que la santé et la sécurité doivent faire partie de la culture fondamentale de notre entreprise. Nous continuerons notre travail en ce sens jusqu’à ce que la santé et la sécurité soient deve- nues une véritable religion pour nous. De plus, je rejette la notion qui soutient que mettre l’accent sur la santé et la sécurité coûte cher et réduit notre efficacité. La bonne gestion de la santé et de la sécurité ne présente que des avantages à mon avis. Lorsque vous privilégiez la santé et la sécurité dans le cadre d’un projet, vous en rationalisez l’exécution, car rien ne met vos employés en péril. Loin de vous nuire, une planification et une ingénierie propres à optimiser la sécurité d’un projet se traduiront par des gains d’efficacité. S : Vous avez acquis une bonne part de votre expérience aux États-Unis. Que dites-vous aux spécialistes du développement des affaires qui considèrent que le marché américain est la terre promise ? BC : Nous devons continuer de chercher à obtenir des projets aux États-Unis. Mais pour y accroître notre part de marché, nous devons y intensifier notre présence à l’instar de nos concurrents qui ont des bureaux dans tous les États et dans toutes les villes importantes. À cette fin, nous devrions probablement procéder à une acquisition, et la bonne nouvelle, c’est qu’il y a beaucoup de candidats si nous décidons d’aller de l’avant.
  • 17. 17 Spectrum numéro 1 | 2013 Entrevue avec le président Bob Card reçoit un chandail personnalisé de l’équipe de hockey des Canadiens de Montréal lors de la remise des Prix d’excellence de SNC-Lavalin, en septembre 2012. « Nous avons évidemment du personnel formidable, et nous devons trouver de nouvelles manières d’attirer les meilleurs talents, car c’est la force vive de notre entreprise. » Bob Card Président et chef de la direction S : On entend souvent que les secteurs de l’eau et de l’environnement sont la voie de l’avenir. Êtes‑vous de cet avis ? BC : Certainement, mais en fait, j’estime que ces secteurs sont déjà très importants. C’est la vitesse à laquelle ils se développent qui les distingue. Alors, pour saisir notre part du marché dans ces secteurs, nous devons demeurer au fait des derniers développements et anti- ciper l’avenir. Dans le secteur de l’eau par exemple, on note de nombreux travaux de gestion des débordements d’égouts unitaires, ce qui n’était pas le cas il y a 15 ans. Il y a maintenant davantage d’enjeux régionaux liés à l’eau, comme en témoigne la situation dans l’État de Californie. Alors, pour nous implanter dans un plus grand nombre de ces mar- chés, il faut prévoir quelles compétences seront nécessaires et où les déployer, et il faut ensuite se mobiliser et se préparer à intervenir. S : Le thème de notre numéro est « Façonner l’avenir ». Croyez-vous qu’à ce titre, SNC-Lavalin fera sa marque sur le plan social, environnemental ou économique ? BC : Oui. Il suffit de penser à ce que nous accomplissons à titre d’entreprise. Nous bâtissons des infrastructures essentielles de transport et de gestion de l’eau, nous effectuons des études envi- ronnementales en vue de protéger des écosystèmes fragiles, et nous exploitons et mettons en valeur le secteur des ressources afin de renforcer l’économie. Nous avons donc un rôle important à jouer pour façonner l’avenir et avantager les populations à l’échelle du monde. En revanche, je crois que nous offrirons plus de valeur, encore, à tous nos clients si nous nous penchons davantage sur le contexte général de l’exécution de ces projets. Nos clients devraient retenir nos ser- vices, en partie, parce que nous réfléchissons aux enjeux stratégiques avec eux et que nous comprenons bien la réalité de leur marché. En acceptant ce rôle, nous aiderons nos clients à donner forme à leurs projets afin qu’eux et leurs parties prenantes en retirent des avan- tages à long terme. Nous avons le savoir-faire et les compétences, et nous devons les proposer davantage. 
  • 18. 18 Spectrum numéro 1 | 2013 Ressources humaines Former les leaders de demain : investir dans la relève La chance de se démarquer Le programme de stages de SNC‑Lavalin a pour but de « renforcer le contingent d’ambassadeurs de grande qualité dans les universités participantes et la relève dans le domaine de l’ingénierie ». Il a trois objectifs : tisser des liens avec les meilleurs étudiants en génie et les meilleures universités, recruter les meilleurs étudiants en génie issus des meilleures universités, et consolider notre réputation. Le programme de stages remporte du succès sur toute la ligne et a sans contredit des retombées bénéfiques d’année en année tant pour l’entreprise que pour les étudiants. « Le programme de stages de SNC‑Lavalin n’est pas comme les autres, explique Antonella Nizzola, conseillère en carrière à l’Université Concordia. J’apprécie le fait que SNC‑Lavalin prend le temps d’accorder des prix aux étu- diants pour les récompenser de leur travail. C’est une preuve d’appréciation et SNC‑Lavalin devient ainsi un employeur plus attrayant. » Selon une récente lauréate du Prix SNC‑Lavalin qui a été embauchée par l’entreprise, ce stage a lancé sa carrière d’ingénieure. « J’ai tou- jours eu de très bonnes notes, confie Sarah Dépont, ingénieure junior à la division Transport, Infrastructures et Bâtiment (TIB). Mais c’est mon stage qui m’a vraiment permis de faire mes preuves. Il y a «M on stage chez SNC‑Lavalin a été incroyable, raconte-t-elle. J’ai toujours rêvé de travailler pour cette entreprise qui réalise des projets formida- bles et gigantesques et je voulais vraiment participer à l’un d’eux. Mon travail principal consistait à inspecter l’acier d’armature avant le coulage du béton sur le chantier du Campus Glen, mais j’ai aussi participé à la conception d’une structure d’acier et de dalles de béton. J’ai eu la chance de collaborer avec trois ingénieurs de struc- tures, chacun directeur de projet responsable d’une aile : Patrick Bourgeois, Daniel Ménard et Fernando Leblanc-Carrera. Ils m’ont offert un soutien précieux. » Christine Harries fait partie d’une longue liste d’étudiants qui ont gagné un Prix SNC‑Lavalin, présenté en 2012 à des étudiants du Canada, des États-Unis, du Chili, de la France, de la Belgique, du Brésil et de l’Égypte. Les lauréats de ce prix reçoivent une bourse d’études de 2500 $, en plus de la rémunération étudiante concurren- tielle offerte à tous les stagiaires. En 2012, SNC‑Lavalin a récompensé 23 personnes et depuis 2000, 169 étudiants ont reçu ce prix. Christine Harries voulait à tout prix participer à un stage chez SNC‑Lavalin. Après trois demandes, sa détermination a finalement été récompensée : elle a obtenu un poste dans l’équipe du projet du Campus Glen du Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Il s’agissait de son troisième stage en entreprise. Christine a fait preuve de tant de talent et d’enthousiasme que les superviseurs du CUSM lui ont confié des projets de plus en plus exigeants. Invariablement, elle a surmonté toutes ces épreuves au point où, à la fin de l’été, c’est avec une bourse d’études de 2500 $ de SNC‑Lavalin qu’elle a quitté le projet. © Université ConcordiaChristine Harries, stagiaire
  • 19. 19 Spectrum numéro 1 | 2013 Ressources humaines Âge : 24 ans Université : Université du Chili Stage : Plans et travaux de génie mécanique pour le projet de moder- nisation de concasseurs de pierre, secondaires et tertiaires (broyeurs semi-autogènes) à la mine de cuivre Chuquicamata, au Chili (CODELCO). Superviseur : Víctor Guaico, ingénieur mécanique et chef de discipline – mécanique « J’ai beaucoup apprécié mon stage chez SNC‑Lavalin. J’ai eu l’occasion de travailler avec des spécialistes dans un grand éventail de disciplines et j’ai beaucoup amélioré mes connaissances techniques, du travail d’équipe et des protocoles de sécurité. » tellement d’ingénieurs débutants à la recherche d’un emploi aujourd’hui qu’il est très difficile d’en dénicher un sans avoir fait un stage au préalable. » Dans son stage chez SNC‑Lavalin, Sarah Dépont a été appelée à relever des défis différents de ceux de l’université. Et elle a manifes- tement réussi. Aujourd’hui, à 24 ans, elle travaille à la conception d’autoroutes pour Haïti, projet qui la remplit de fierté. « Depuis mon petit bureau de Montréal, je construis des autoroutes qui améliore- ront la qualité de vie de bien des gens. » « Mon stage chez SNC‑Lavalin a été inestimable, ajoute Christine Harries, qui termine la dernière année de son programme de premier cycle en génie du bâtiment à l’Université Concordia. On apprend beaucoup à l’école, mais c’est quand on met la théorie en pratique sur le terrain qu’on assimile le tout. Il faut poser des questions, s’intéresser à tout et accepter de relever de nouveaux défis. On n’a pas l’occasion de faire ces exercices sur les bancs d’école. C’est ce que j’aime dans le génie : la réussite n’est pas individuelle, elle est collective. » Nous ne saurions mieux dire.  Âge : 22 ans Université : Université Laval Stage : Deux stages au sein de l’équipe Structures de bâtiments Superviseur : André Caron, directeur, Infrastructures et ponts « Je devais prendre des décisions moi-même et quelquefois, pendant le quart de nuit, je devais décider s’il était justifié d’appeler mon superviseur chez lui. Je l’ai appelé une fois, et j’ai eu raison de le faire. J’ai bien aimé les rapports que j’ai établis avec mes collègues et les prises de décisions immédiates. Après toutes ces années d’études, j’ai enfin pu mettre la théorie en pratique. » Renaud LafontaineRichard Wendler « Depuis mon petit bureau de Montréal, je construis des autoroutes qui amélioreront la qualité de vie de bien des gens. » Sarah dépont Ingénieure junior, TIB
  • 20. BÂTISSONS ENSEMBLE UN AVENIR MEILLEURLe Prix SNC-Lavalin vous offre la chance d’acquérir une expérience en milieu de travail, sous la supervision de professionnels qualifiés. Les lauréats recevront une rémunération étudiante concurrentielle durant leur stage de quatre mois, en plus d’une bourse d’études de 2500 $ une fois celui-ci terminé. ImpriméauCanada,mars2013