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La revue de Presse KYLIA
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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE
Du 24 au 30 octobre 2016
LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL
Loi ALUR : l’immatriculation des copropriétés,
un sacré chantier
Le 24/10/2016
L’une des mesures phares de la loi ALUR prévoit de compiler au sein d’un registre unique un
ensemble de données sur chaque copropriété. Mais la tâche s’annonce compliquée et les délais,
serrés.
L’échéance approche pour les quelques milliers de grands syndicats de copropriété de
200 lots et plus qui doivent, d’ici le 31 décembre, être inscrits sur le nouveau registre national
des copropriétés.
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Cette banque de données compilera les informations techniques sur les bâtiments, leur date de
construction, la classe énergétique, le type de chauffage, d’ascenseurs, le nombre de lots, mais aussi
les éléments financiers, budget, impayés, dettes envers les fournisseurs, montant du fonds travaux, et
les procédures affectant le bâtiment, comme, par exemple, un arrêté de péril.
C’est le syndic, représentant légal du syndicat de copropriété, qui se charge de l’enregistrement et de
sa mise à jour annuelle. Les quelque 300 000 immeubles entre 50 et 199 lots, ont, eux, jusqu’au
31 décembre 2017 pour faire la démarche, et les 500 000 de moins de 50 lots, jusqu’au 31 décembre
2018.
Immatriculation
Un amendement à la loi Egalité et Citoyenneté précisera, en octobre, qu’il s’agit du nombre de lots
principaux, ce qui exclut les annexes, caves, parkings.
C’est la loi ALUR du 24 mars 2014 qui instaure cette immatriculation, mise en œuvre par un décret du
26 août 2016 et précisée par l’amendement à venir, et tout syndic doit s’y plier sous peine d’une
amende de 20 euros par logement.
Le registre a d’abord une visée pratique : trouver facilement le gestionnaire de tout immeuble, ce qui
peut être pratique pour rentrer en contact avec lui en cas de problème de voisinage, dégât des eaux
ou autre. Les candidats acquéreurs pourront aussi disposer d’éléments sur l’immeuble où ils comptent
acheter, ses charges, sa santé financière.
Bon moyen de comparaison
Certains professionnels s’inquiètent même de cette divulgation de données, pourtant autorisée par la
Commission nationale informatique et libertés (CNIL) : « Ce registre assimile dangereusement les
copropriétés à des entreprises commerciales », estime Jean-François Buet, le président de la
Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), craignant qu’elle donne à l’Etat « l’idée de les assujettir à
l’impôt sur les sociétés », et estimant qu’il y a atteinte à la propriété privée avec « des informations
destinées à rester dans l’intimité des familles mais étalées au grand jour ».
« En réalité, on ne sait pas encore très bien quelles informations seront accessibles et à qui,
administration, syndics, justice ou particuliers », s’interroge Géraud Delvolvé, délégué général de
l’Union des syndicats de l’immobilier (UNIS).
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Pourtant, le fichier dit de publicité foncière des propriétés et des propriétaires, tenu par les cadastres,
existe bel et bien. « Mais comme ce nouveau registre sera aussi un bon moyen de comparaison sur la
qualité de gestion des syndics, cela explique leurs réticences », décrypte Emile Hagège, le directeur
général de l’Association des responsables de copropriété (ARC).
Secteur mal connu
Un autre objectif du nouveau registre est, pour les pouvoirs publics, de disposer d’un observatoire
national de ce secteur, si mal connu que c’est tout juste si l’on sait que notre pays compte 6,7 millions
de logements sous ce statut, sur un total de 32 millions.
Au plan pratique, l’enregistrement se fait en ligne. Après avoir sollicité et obtenu un numéro de
télédéclarant, chaque syndic remplit une fiche par immeuble (des logiciels pourraient, à l’avenir,
permettre une saisie automatique des données, en particulier des mises à jour, mais ce n’est pas
encore au point) : « Cela prend une vingtaine de minutes par immeuble, nous l’avons fait, ce n’est pas
très compliqué, et nous envisageons de facturer cette prestation 200 euros par syndicat », rassure
Renaud Franchet, du cabinet du même nom, à Lyon, qui participe à l’expérimentation sous l’égide de
l’Agence nationale de l’habitat (ANAH), à qui serait dévolue la tenue de ce registre. « Certains syndics
prévoient des honoraires bien plus élevés, jusqu’à 1 000 ou 1 200 euros, ce qui ne reflète nullement le
temps passé », prévient M. Hagège.
Source : lemonde.fr
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La chasse aux sous-locations abusives va-t-
elle faire vaciller le modèle d'Airbnb ?
Le 24/10/2016
Airbnb met en avant la responsabilité de ses utilisateurs, qui, en signant leur charte et leurs conditions
d'utilisation, s'engagent à respecter la législation nationale en vigueur. "En signant cette case,
l'utilisateur qui sous-loue son logement s'engage, sur sa bonne foi à avoir reçu l'autorisation de son
propriétaire", précise-t-on chez sa filiale française. (Crédits : © Yuya Shino / Reuters) Un prochain
jugement pourrait remettre en question le modèle de la plateforme mettant en relation des hôtes
louant des logements pour une courte durée.
Ce sera un jour à marquer d'une pierre blanche. Le 10 janvier 2017, le Tribunal d'instance de Nogent-
sur-Marne se penchera sur le dossier d'un propriétaire réclamant à son locataire le montant de loyers
illégalement perçus. Une ordonnance du 15 septembre 2016 et dont La Tribune a obtenu une copie
autorise en effet la plateforme Airbnb basée en Irlande - et valorisée à 30 milliards de dollars après
une récente levée de fonds- à donner à un propriétaire la liste des transactions effectuées par son
locataire via le site de location entre particuliers.
Concrètement, cette ordonnance du président du tribunal de grande instance de Paris obtenue sur
requête autorise un propriétaire à mandater un huissier de justice pour se rendre dans les locaux
d'Airbnb France afin de :
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"Rechercher tout dossier, fichier, document, correspondance située dans lesdits locaux, ses
établissements ou annexes quel qu'en soit le support, informatique ou autre, en rapport avec les faits
litigieux précédemment exposés, et notamment le relevé des transactions effectuées"
Airbnb France a, dans un premier temps renvoyé la balle à sa maison-mère irlandaise, qui vient tout
juste de communiquer les relevés de transactions demandés. Il s'avère ainsi que le locataire en
question a sous-loué son logement neuf nuits, et a reçu plusieurs centaines d'euros. Une somme que
son propriétaire compte bien récupérer. D'où le jugement programmé au mois de janvier.
"Pour la première fois, un propriétaire va demander le remboursement des loyers illicites perçus. S'il
gagne, tous les locataires qui sous-loueront leur logement prendront le risque de devoir rembourser
tous les loyers", analyse l'avocat du propriétaire Maître Jonathan Bellaiche. En effet, selon lui, "si un
propriétaire obtient un remboursement des loyers indûment touchés, cela va créer une nouvelle
jurisprudence au service des propriétaires lésés".
Jusqu'à présent, les propriétaires avaient obtenu 5.000 euros de dommages et intérêts au titre du
préjudice moral subi. Reste à voir ce qu'en dira le juge. Réponse le 10 janvier.
Un modèle basé sur la bonne foi de ses utilisateurs
Ce jugement pourrait donc bien changer la donne et par la même occasion, le modèle de la
plateforme de locations de courte durée Airbnb. Encore faudrait-il savoir quelle est la part des sous-
locations "abusives" présentes sur le site. A Paris, un observateur du marché de la location de courte
durée évoque quelque 30.000 annonces en ligne sur ce type de plateformes, qui seraient illégales.
Avec davantage de transparence, nombre d'entre elles pourraient donc être mises hors ligne.
Si la part de sous-locations abusives s'avérait majoritaire, la question de l'impact sur le modèle
d'Airbnb pourrait se poser. Cependant, rappelons bien que ce n'est pas le fait de sous-louer un
logement qui est en soi illégal, mais le fait de le faire dans le dos de son propriétaire. Or sur ce point,
Airbnb met en avant la responsabilité de ses utilisateurs, qui, en signant leur charte et leurs conditions
d'utilisation, s'engagent à respecter la législation nationale en vigueur. "En signant cette case,
l'utilisateur qui sous-loue son logement s'engage, sur sa bonne foi à avoir reçu l'autorisation de son
propriétaire", précise-t-on chez sa filiale française. Celle-ci rappelle en outre que le formulaire rempli
par ses hôtes est régulièrement mis à jour avec les dernières évolutions en matière réglementaire.
Question transparence, rappelons au passage que le Sénat a adopté un amendement du Groupe
socialiste et républicains et apparentés au mois de mai: "afin d'assurer la traçabilité et une meilleure
transparence des activités de location de locaux meublés pour de courtes durées, les communes (de
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plus de 200.000 habitants et celles des départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et
du Val-de-Marne ndlr) auront la faculté de mettre en place une procédure d'enregistrement du loueur".
Plus concrètement, si la commune le souhaite, "une annonce ne pourra pas être mise en ligne sans
avoir été enregistrée par la mairie", indiquent les auteurs de l'amendement. De quoi agacer
profondément la firme de la Silicon Valley, déjà attaquée de toute part en Europe, et qui voit là une
entrave à la liberté de ses utilisateurs. "Cela n'aura d'autre effet que de défavoriser les particuliers qui
souhaitent louer leur logement de manière occasionnelle, au bénéfice de loueurs professionnels,
rompus aux procédures administratives", s'est indigné Airbnb. L'amendement devrait cependant être
soumis à des décrets d'application attendus début 2017.
Source : latribune.fr
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Quittance de loyer : un droit pour le locataire...
en règle !
Le 24/10/2016
La quittance de loyer affiche une réalité contrastée faite d’indifférence et de litiges alors qu’elle ne
comporte et ne devrait comporter strictement aucun enjeu. Sa nature juridique est des plus simples :
si le locataire paie son loyer, le propriétaire lui doit une quittance de loyer. En l’absence de règlement,
le bailleur ne délivre pas de quittance de loyer. Point. Les choses se compliquent lorsque le loueur
refuse de délivrer une quittance de loyer alors que le terme a bien été réglé. Ou encore lorsque
certains bailleurs, y compris des bailleurs sociaux et des gestionnaires immobiliers, facturent des frais
d’établissement et/ou d’envoi de la quittance de loyer. Ce que dit la loi sur la quittance de loyer.
L’histoire de la quittance de loyer est émaillée de litiges récurrents obligeant la loi à intervenir à de
multiples reprises pour recadrer les choses. La quittance est le document écrit qui reconnaît le
paiement d’une somme due ; la quittance de loyer est le document écrit par le propriétaire du
logement loué reconnaissant que le loyer a été payé.
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Selon l’article 21 de la loi 89-462 sur les rapports locatifs, le bailleur ou son mandataire (en cas de
gestion immobilière confiée à un professionnel) est tenu de transmettre une quittance de loyer au
locataire qui en fait la demande.
La délivrance d’une quittance de loyer n’est donc pas automatique pour le bailleur : il ne doit la
remettre que si son locataire la lui demande. Mais dès lors que le locataire la demande et que le loyer
a été acquitté, le propriétaire a l’obligation de remettre une quittance de loyer. Peu importe qu’il
s’agisse d’un logement loué nu ou meublé, auprès d’un bailleur social ou privé, d’un propriétaire
personne physique ou morale. Peu importe également si la quittance de loyer demandée correspond
à des loyers qui viennent d’être payés ou qui ont été réglés plusieurs mois ou plusieurs années
auparavant.
Quittance de loyer ou reçu ?
L’obligation du bailleur de délivrer une quittance de loyer a un caractère d’ordre public : il ne peut s’y
dérober sous aucun prétexte, il ne peut pas non plus apprécier si le locataire a ou non besoin de la
quittance de loyer dont il demande la délivrance. Tout comme il n’est pas possible de demander au
locataire à quoi ou à qui il destine la quittance de loyer.
La loi précise que la délivrance de la quittance de loyer doit avoir lieu gratuitement et qu’aucun frais
liés à la gestion de l’avis d’échéance ou de la quittance de loyer, ou à quelque titre que ce soit, ne
peuvent être facturés au locataire. D’ailleurs, l’article 4 p de la loi 89-462 dispose qu’est réputée non
écrite et sans valeur toute clause qui fait supporter au locataire des frais de relance ou d’expédition de
la quittance de loyer.
Le bailleur est tenu de transmettre la quittance de loyer, précise la loi. Cela signifie qu’il a l’obligation
de l’envoyer par la poste et ne peut pas exiger que le locataire se déplace pour venir la chercher.
Cependant, avec l’accord exprès du locataire, le bailleur peut procéder à la transmission
dématérialisée de la quittance de loyer, l’envoyer par internet. Le locataire qui a payé des frais
d’émission et/ou d’expédition de la quittance de loyer, est fondé à demander le remboursement de ces
paiements indus.
Reste que parfois, rien n’y fait. Le locataire réclame à cor et à cri la délivrance de la quittance de loyer
mais le bailleur lui oppose le silence.
Certains députés ont, il y a quelques années, fait état des « tracas que causent aux locataires les
refus abusifs des propriétaires » lorsque la quittance de loyer est réclamée notamment par la caisse
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d’allocations familiales pour le calcul d’une aide au logement ou par un établissement scolaire qui
accueille les enfants du locataire.
Face au refus du bailleur, qu’il soit exprimé ou implicite (refus en gardant le silence), de délivrer la
quittance de loyer, le locataire, après mise en demeure adressée au propriétaire sous forme
recommandée avec avis de réception, peut saisir le tribunal d’instance pour obtenir une injonction de
faire, qui est la condamnation du bailleur à délivrer la quittance de loyer dans le délai que le juge a
fixé.
En cas d’urgence, il est possible de saisir le tribunal en procédure d’urgence, on dit en référé. Le
locataire peut demander au juge d’ordonner la délivrance de la quittance de loyer dans un délai
déterminé sous peine d’astreinte, une amende à payer par le bailleur pour chaque jour de retard dans
l’exécution de la décision de justice. Si le refus de quittance de loyer lui cause un préjudice démontré,
le locataire peut réclamer un dédommagement financier au bailleur.
Pas question de délivrer une quittance de loyer indiquant simplement un montant global. La loi le dit :
la quittance de loyer porte le détail des sommes versées par le locataire en distinguant clairement le
loyer et les charges.
Le bailleur ne doit pas remettre une quittance de loyer si le locataire effectue un paiement partiel, mais
il est tenu de délivrer un reçu attestant la somme encaissée. Le locataire doit exiger un reçu précisant
clairement la dette que paie son versement partiel. A noter, que selon l’article 1342-10 du code civil, le
débiteur (celui qui doit de l’argent) de plusieurs dettes peut indiquer, lorsqu’il paie, celle qu’il entend
acquitter. Le locataire peut par exemple, demander que son versement soit affecté au paiement du
loyer et des charges les plus récents. Et négocier avec le propriétaire des lieux, si ce dernier accepte,
un paiement échelonné de la dette locative plus ancienne.
Source : capital.fr
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Encadrement des loyers à Paris : un
propriétaire sur deux dans l'illégalité
Le 25/10/2016
Subsiste ainsi la "pratique des bailleurs consistant à fixer un loyer abusivement élevé pour les petits
logements", constate la CLCV. (Crédits : Statista*) Si les trois quarts des annonces passées en
agence immobilière respectent le loyer maximum autorisé, près de la moitié des propriétaires bailleurs
louant en direct ne respectent pas la loi. Des abus qui se concentrent sur les petites surfaces, louées
notamment aux étudiants.
Un an après l'entrée en vigueur de l'encadrement des loyers, près d'un propriétaire bailleur sur
deux loue encore trop cher à Paris lorsqu'il se dispense des services d'un agent immobilier. En
revanche les trois quarts des annonces passées par les professionnels respectent le loyer maximum
autorisé par la loi, selon l'étude de l'association de consommateurs CLCV (Consommation, logement
et cadre de vie).
La CLCV a examiné 800 petites annonces publiées sur huit sites internet - pap.fr, leboncoin.fr,
fnaim.fr, century21.fr, seloger.com, orpi.com, foncia.com et nexity.fr, avec un partage égal, tant entre
locations nues et meublées qu'entre propriétaires bailleurs et agents immobiliers. Dans le détail, il en
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ressort que 75% des annonces passées par les agences immobilières sont conformes à
l'encadrement des loyers, contre seulement 51% de celles émanant d'un particulier qui loue en direct.
Un studio sur deux est trop cher
Ces abus se concentrent sur les petites surfaces et la "fameuse chambre de bonne" : 46% des
annonces de studios à louer dans la capitale affichent un loyer excessif, contre 12% pour les 4 pièces.
Subsiste ainsi la "pratique des bailleurs consistant à fixer un loyer abusivement élevé pour les petits
logements", constate la CLCV. "Or, ce sont principalement les jeunes et les étudiants qui en sont
locataires, soit un public relativement fragile économiquement", déplore-t-elle.
Ces résultats sont légèrement meilleurs qu'un an auparavant: les taux de conformité étaient
respectivement de 70% (via les agences) et 47% (pour les bailleurs en direct) à l'automne 2015, trois
mois après le début de l'encadrement des loyers, instauré en août 2015 par la loi Alur.
Les meublés plus touchés
Les abus demeurent plus fréquents pour les meublés (54% de conformité) que pour les logements
nus (72%), avec un montant moyen du dépassement supérieur: 129 euros pour les premiers, 93
euros pour les seconds.
Au final, près de quatre loyers sur dix (38%, contre 42% un an plus tôt) "ne sont pas conformes et
excèdent, en moyenne de 115,39 euros par mois, soit 1.384,68 euros à l'année, le montant maximum
applicable", constate la CLCV, qui pointe un "préjudice financier important" pour le locataire.
Source : latribune.fr
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Comprendre l’encadrement des loyers en
quatre points
Le 25/10/2016
Une étude de l’association de consommateurs, la CLCV, met en lumière une légère baisse de la part
des bailleurs en direct qui ne respecte pas l’encadrement des loyers. L’occasion de faire le point sur
cette mesure phare de la loi Alur.
• Qui est concerné par l’encadrement des loyers à Paris?
Entrée en vigueur le 1er août 2015, la mesure-phare de la loi Alur a été instaurée dans un premier
temps uniquement dans la capitale où les loyers se sont envolés de 42% ces dix dernières années. Le
dispositif s’applique lors de la mise en location d’un logement et concerne donc tous les locataires qui
ont signé un nouveau bail depuis cette date. Au total, ce sont près de 20% de nouveaux locataires qui
verront leur loyer baisser. L’extension du dispositif a été annoncé pour Lille et pour 412 communes
d’Ile-de-France.
• Comment connaître son loyer de référence?
La capitale est désormais découpée en 14 secteurs géographiques regroupant 80 quartiers dans
lesquels ont été fixés des niveaux de loyers de référence exprimés en euros au mètre carré, hors
charges, en fonction du type de location (meublée ou non), du nombre de pièces et de l’époque de
La revue de Presse KYLIA
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construction. Pour connaître le loyer de référence de votre appartement, vous devez consulter la carte
interactive mise en ligne par la Direction régionale interdépartementale pour l’hébergement et le
logement.
• Que risque un propriétaire qui ne respecte pas l’encadrement des loyers?
Les bailleurs sont obligés d’appliquer l’encadrement des loyers mais ne sont soumis à aucun contrôle
effectué par un organisme ou une instance extérieure. Aucune sanction financière ou pénale n’est
donc prévue. Le dispositif repose donc sur la bonne foi du bailleur et surtout la vigilance du locataire.
Lorsque le logement présente certaines caractéristiques (localisation, confort...) déterminantes pour la
fixation du loyer, le bailleur peut par ailleurs fixer un loyer supérieur au loyer de référence majoré en
appliquant un complément de loyer au loyer de base. Il ne s’applique que si le loyer est égal au loyer
de référence majoré correspondant au logement. Le montant de ce complément de loyer et les
caractéristiques le justifiant doivent être mentionnés dans le contrat de location.
• Un locataire peut-il contester son loyer?
Un locataire parisien qui a signé un nouveau bail à partir du 1er août ou dont le bail est renouvelé doit
se renseigner sur le montant maximum que son propriétaire est en droit de lui facturer. Le loyer au
mètre carré des logements mis en location ne peut pas excéder le loyer de référence, majoré de 20 %
correspondant aux caractéristiques du logement. Si le loyer de base prévu dans le contrat est
supérieur au loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du contrat, le locataire peut
contester son loyer dans une lettre en bonne et due forme.
Si le propriétaire refuse ou ne répond pas, le locataire dispose d’un délai de trois mois pour contester
ce complément de loyer en saisissant d’abord la commission départementale de conciliation
compétente, et, en l’absence d’accord entre les parties, en ayant recours au juge du tribunal
d’instance. Un vrai parcours du combattant. Quant aux nouveaux locataires, ils ont trois ans à compter
de la signature du bail pour contester le montant du loyer. En attendant la décision de la justice, le
propriétaire ne peut pas expulser le locataire.
Source : lefigaro.fr
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Immobilier : la locomotive du crédit ne ralentit
pas
Le 26/10/2016
L'objectif des 200 milliards d'euros de crédit immobilier est à portée.
Un rapport liste des propositions pour faciliter le crédit aux CDD ou indépendants.
Coup de chaleur pour le crédit immobilier. Sans revenir aux records de l'été 2015 - les services des
banques se sont alors retrouvés engorgés - les banques font face à un nombre important
d'emprunteurs. Après une année 2015 record (200 milliards de crédits) les prêteurs se sont juré de
faire au moins aussi bien : sur les huit premiers mois de l'année, ils ont déjà accordé 140 milliards de
prêts. A ce rythme, rajouter 60 milliards d'euros d'ici à la fin décembre reste à portée. Mais si la
locomotive du crédit avance, tous les emprunteurs ne parviennent pas à monter à bord du train. En
particulier nombre de CDD, intérimaires ou auto entrepreneurs ont des difficultés à décrocher un
emprunt. « Dans une logique de maîtrise des risques et alors que la demande est de toute façon forte,
les banques tendent à éviter ces profils perçus atypiques », remarque Sandrine Allonier, directrice des
relations banque chez Vousfinancer.com. Or, certains de ces candidats au crédit présentent pourtant
des revenus élevés.
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Une clientèle atypique
Un groupe de professionnels de l'immobilier réunissant notamment le Crédit Foncier, la Fédération
nationale des agents immobiliers (Fnaim) ou encore les promoteurs de la FFB s'est demandé
comment améliorer cet accès au crédit. « Dans le modèle français d'octroi de crédit, la mesure de la
capacité de remboursement de l'emprunteur dans la durée est un élément très important. Et, donc,
la stabilité professionnelle est un atout crucial. Dès lors, la clientèle atypique présente un profil de
risque nécessairement plus élevé. D'où la volonté de notre groupe de travail de proposer des
solutions concrètes, économes des deniers de l'Etat », souligne Bruno Deletré, DG du Crédit Foncier.
Parmi d'autres mesures, les signataires du rapport appellent à une « extension » de la garantie du
Fonds de garantie de l'accession sociale à la propriété (FGAS) qui entre par exemple déjà dans le
montage des prêts à taux zéro. Autre levier envisagé, une « réforme du mode de calcul du taux de
l'usure », le taux maximal qu'un prêteur a le droit d'appliquer. En temps normal, ce taux est bien plus
élevé que le taux « ordinaire ». Mais dans un contexte de taux faibles, l'écart entre le taux d'usure et
le taux « normal » est devenu trop faible. Impossible, dès lors, pour la banque d'appliquer une prime
de risque suffisante à un prêteur « hors norme ». D'où la suggestion que le taux d'usure comprenne
« une partie fixe de l'ordre de 100 à 150 points de base » ajoutée à la moyenne des taux en période
de taux très bas.
Une autre piste
Autre piste : faire varier le montant des droits de mutation en fonction du nombre d'années de
détention d'un logement. Ainsi, ils ne représenteraient plus un frein financier pour tous ceux qui sont
amenés à déménager souvent pour raison professionnelle. Leur profil financier s'en trouverait
amélioré facilitant l'obtention d'un crédit.
Source : lesechos.fr
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Immobilier ancien en Ile-de-France: un mois
d'août très actif et des prix qui remontent à
Paris
Le 27/10/2016
Paris, 27 oct 2016 - Le marché immobilier ancien de l'Ile-de-France a été "particulièrement
dynamique" en août, avec des volumes de ventes très proches des records des années fastes,
de 1999 à 2007, et des prix qui repartent à la hausse à Paris, annoncent jeudi les notaires.
Quelque 46.600 logements anciens ont été vendus de juin à août, indique la Chambre des notaires de
Paris-Ile-de-France dans sa dernière note de conjoncture.
Ces volumes de transactions "ont été supérieurs de 9% par rapport à la même période en 2015, où
l'activité avait déjà bien redémarré", commentent-ils.
"Ils sont en léger retrait (-2%) par rapport aux excellents niveaux de ventes de 1999 à 2007",
notamment grâce à un mois d'août 2016 "particulièrement dynamique".
Selon les notaires franciliens, cette tendance devrait s'être prolongée le mois dernier.
Toujours de juin à août, la hausse de l'activité a été un peu plus marquée, à l'échelle de la région,
pour les transactions portant sur des maisons (+13% sur un an) que pour les appartements (+7%).
Quant aux prix, ils s'inscrivent en hausse de 1,8% au mois d'août, comparé au même mois un an plus
tôt, avec une hausse de 2% pour les appartements et de 1,4% pour les maisons.
Si Paris affiche désormais un prix au m2 en hausse de 3,3% en un an, à 8.270 euros le m2 au mois
d'août, l'augmentation est plus modérée en petite couronne pour les appartements (+1,4% en un an).
Les prix restent "encore globalement stables" en grande couronne, observent les notaires d'Ile-de-
France.
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Ceux-ci tempèrent cette remontée en notant que "traditionnellement en cette période de l'année, les
prix sont orientés à la hausse, surtout pour les maisons", car c'est "une période de forte activité pour
les changements de résidence".
Toutefois le mouvement haussier "devrait se prolonger dans les prochains mois", au vu des
indicateurs avancés dont disposent les notaires franciliens, indiquant que "l'érosion des prix des
dernières années serait effacée dans Paris fin 2016".
On pourrait ainsi approcher un prix au m2 de 8.500 euros en décembre 2016 dans la capitale, avec
une hausse annuelle des prix de 6%.
"Bien que moins affirmée, ailleurs dans la région", disent les notaires, "la hausse annuelle avoisinerait
4% pour les appartements en petite couronne et les maisons en grande couronne et 3% pour les
appartements en grande couronne".
Source : lexpress.fr
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Marché immobilier : une embellie inédite
depuis le pic de 2007
Le 28/10/2016
Presque partout en France, les prix de l'immobilier remontent.
Amorcée en début d'année, la reprise se confirme. Avec des transactions en nette
augmentation et des prix de nouveau à la hausse, le marché connaît une embellie depuis le pic
de 2007.
Presque partout en France, les prix de l'immobilier remontent. Il semble que cette dynamique se
diffuse sur l'ensemble du territoire, même si certaines villes affichent encore des baisses modérées.
Les professionnels du secteur, qui ont les yeux rivés sur les chiffres de l'activité (état du volume des
ventes et des prix, évolution des délais de vente moyens), sont de plus en nombreux à parler
d'"inversion de tendance" et/ou de "rebond".
Une chose est sûre, les transactions bouclées depuis le début de l'année sont en nette augmentation.
A la fin du mois de septembre, le réseau L'Adresse constatait 19 % de hausse des volumes par
rapport à la même période en 2015.
Les notaires et le site MeilleursAgents estiment qu'à ce rythme, le cap des 830 000 ventes dans
l'ancien devrait être atteint d'ici à la fin de cette année. Ce qui représenterait une progression annuelle
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de 20 %. "Le cru 2016 devrait approcher le niveau des plus belles années du secteur de l'immobilier,
qui remontent maintenant à 2007", commente Jean-François Buet, président de la Fnaim.
Même observation dans le neuf. La Fédération des promoteurs de l'immobilier (FPI) souligne une
"forte croissance des ventes de programmes neufs, de 22,7 % entre les premiers semestres 2015 et
2016, avec une nette accélération au second trimestre 2016".
Cette majoration des volumes contribue à réduire le temps moyen de vente. Les agents immobiliers
assistent de nouveau à des transactions qui se concluent rapidement, dont certaines aboutissent dès
la première semaine ou les premiers jours de mise en vente.
C'est surtout vrai pour les logements proposés au prix du marché et sans défaut majeur. En revanche,
il suffit d'être 10 % plus cher que le tarif pratiqué aux alentours pour que les visites et les offres soient
peu nombreuses. Quant aux biens comportant des défauts, ils continuent de souffrir et d'être décotés.
Fait nouveau également remarqué par les agents : certains acheteurs, pour emporter l'affaire,
n'hésitent pas à faire une offre au terme de la visite et à payer cash. Selon MeilleursAgents, le marché
a presque retrouvé sa fluidité de la période de haut de cycle de 2000-2007. "Il manque 20 000
transactions pour y parvenir", précise Sébastien de Lafond, président de cette plateforme Internet.
Face à l'accélération générale des ventes perceptible depuis le mois de mars dernier, le stock des
biens disponibles peine désormais à se reconstituer.
Optimisme des acheteurs et des vendeurs
Sur le front des prix, l'ancien, maisons et appartements, est en légère augmentation, de 0,7 % sur un
an entre la fin du premier semestre 2015 et celle de 2016, d'après les notaires. Dans le neuf, la FPI
fait état de + 1,2 % sur la même période. Quant aux variations constatées dans les métropoles, elles
révèlent une forte amplitude. Selon les Notaires de France, entre janvier et juin 2016, les prix des
appartements anciens ont évolué de - 7,8 % à Poitiers, jusqu'à + 3,8 % à Caen.
Parmi les quelques communes en repli, on trouve Nice à - 0,8 % et Mulhouse à - 5,6 %. Du côté des
hausses, on relève Paris avec + 2,6 %, Clermont-Ferrand à + 2,2 % et Lyon à + 1,9 %. "Grosso modo,
on observe au niveau national la règle des trois tiers : un tiers des villes affichent des prix stables, un
second tiers, des valeurs en baisse et un autre tiers, en hausse", résume Brice Cardi, président du
réseau L'Adresse.
La revue de Presse KYLIA
20
Si, jusqu'à présent, l'augmentation du nombre de ventes n'a pas eu un réel impact sur les prix, il
apparaît aujourd'hui que ce regain d'activité commence à réveiller quelques tensions, aussi bien dans
l'ancien que dans le neuf. Alors faut-il se lancer dans une opération dans le contexte actuel ? L'attrait
pour la pierre se confirme et s'amplifie même.
L'ambiance générale a changé du côté des acquéreurs et des vendeurs qui, tous, sont davantage
décidés à concrétiser un projet. Un récent sondage réalisé par l'Ifop pour la Fnaim indique que six
Français sur dix perçoivent la conjoncture économique comme favorable à l'achat.
Ce climat de confiance concerne toutes les catégories d'acheteurs : ceux qui accèdent à la propriété
pour la première fois (65 %), qui souhaitent réaliser un investissement locatif (74 %), qui ont besoin de
revendre leur résidence principale pour acheter (39 %) et même ceux qui envisagent de se faire plaisir
en s'offrant une résidence secondaire (52 %).
Amélioration du pouvoir d'achat immobilier
Pour investir, tous les voyants sont au vert avec une conjonction de facteurs propices. D'abord, les
taux des crédits immobiliers sont toujours aussi attractifs, avec encore des diminutions cet automne.
En moyenne, selon le dernier baromètre Empruntis (octobre 2016), il est désormais possible de
décrocher 1,45 % sur quinze ans, 1,60 % sur vingt ans, et 1,85 % sur vingt-cinq ans.
Chez VousFinancer, "pour les meilleurs dossiers, on peut obtenir actuellement 0,70 % sur quinze ans,
0,90 % sur vingt ans et 1,30 % sur vingt-cinq ans", assure Sandrine Allonier, directrice des relations
banques de la plateforme.
En douze mois, de septembre 2015 à septembre 2016, les taux ont abandonné près de 1 %. Pour
mémoire, en 2008, ils avoisinaient 4,95 %.
Autre élément illustrant cette dégringolade du prix des crédits immobiliers : depuis 2000, les taux,
toutes durées confondues, ont été divisés entre 3,5 et 4. La situation devrait rester encore très
favorable aux emprunteurs. Sauf événement imprévisible, les spécialistes n'envisagent pas de
changements majeurs dans les prochains mois.
Deuxième facteur encourageant : la baisse des prix qui, conjuguée à la décrue continue des taux
d'intérêt pendant ces quatre dernières années, a contribué à doper le pouvoir d'achat immobilier des
Français. Lequel s'est apprécié de 8 % depuis le 1er janvier 2016, et de 25 % depuis 2011, selon
MeilleurTaux.
La revue de Presse KYLIA
21
Enfin, après des années de résistance, les vendeurs semblent désormais en phase avec la
conjoncture. Beaucoup acceptent d'être moins gourmands et d'adapter leurs tarifs à ceux du marché.
Source : lexpress.fr
La revue de Presse KYLIA
22
LES ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE
Des vices cachés ont retardés la réouverture
de mon restaurant
Le 20/10/2016
Alexandre Bourdas : "Nous nous sommes battus pour survivre"
Honfleur (14) Le SaQuaNa, restaurant 2 étoiles de Honfleur a rouvert ses portes après neuf
mois de travaux, qui auraient dû en durer 4. Embûches, vices cachés, tracas administratifs,
soucis avec le voisinage, malchance et poisse….
Delphine et Alexandre Bourdas prient pour que la série noire soit bien derrière eux. Tout commence
pourtant bien. En 2006, le jeune couple ouvre le SaQuaNa dans une très ancienne bâtisse d’Honfleur
pour laquelle, inévitablement, ils se sont endettés. 2007, une première étoile Michelin et en 2010 la
deuxième. « En 2012, avec la naissance de notre fille, nous décidons de faire des travaux dans notre
appartement situé au-dessus du restaurant et là, tout dévisse… », se souvient Alexandre Bourdas. Ils
découvrent que l'arc de métal de renforcement du bâtiment a été sectionné (puis dissimulé) ce qui met
en péril l'édifice. En résumé, le fonds de commerce perd toute valeur.
La revue de Presse KYLIA
23
Après un long combat devant les tribunaux, les propriétaires de l'immeuble acceptent en avril 2015 de
céder les lieux (dont la valeur a également chuté) pour 170.000 euros. Alexandre Bourdas et son
épouse décident, contraints et forcés, de se lancer dans de grands travaux pour créer la Maison
SaQuaNa sur des bases enfin solides et fiables. Pour le dixième anniversaire du restaurant, le chef-
patron est prêt à réinvestir à nouveau pour créer ce lieu dont il rêve. « C'est la première fois que j'ai eu
les moyens, la maturité et aussi la certitude de savoir ce que je veux pour l'avenir afin d'être en phase
avec ce lieu où je travaille et où je vis. J'ai hâte de retrouver mes fourneaux et une certaine routine
après tous ces aléas », dit-il.
Avec son architecte, Alexandre Bourdas imagine les différents étages, la fluidité entre les espaces, la
cuisine… Mais dès les premiers coups de pioche, les surprises s'enchaînent. Le bâtiment qui était
déclaré sans plomb, non seulement en contient mais de l'amiante aussi. La façade sera aussi une
déception. Les Bâtiments de France acceptent le projet consistant à remettre au jour les briques
rouges qui finalement s'avèrent trop abîmées. Il faudra donc réaliser de nouvelles briques pour que le
résultat soit conforme au projet. Même la cuisine ne rentrait plus dans l'espace prévu en raison de
nouvelles dimensions imposées par les travaux. A chaque étape, un coup du sort qui fait perdre du
temps et de l'argent.
"Nous étions obligés de faire ces travaux"
« Pour limiter les coûts, avec mon architecte, nous avions tablé sur des travaux d'une durée de 4
mois. Pour l'enveloppe des travaux, nous sommes au-dessus mais c'est encore dans les clous. En
revanche, avec mon comptable, nous avions provisionné 6 mois en perte d'exploitation pour voir
large. Or nous en sommes à presque 9 mois. On ne voulait pas fermer l'entreprise, mais 9 mois avec
les encours, les coûts de la masse salariale, etc. On a plongé. La société est en péril en raison de la
malchance. Nous étions obligés de faire ces travaux. Ce n'est pas de l'embellissement. Nous avons
demandé de l'aide, notamment avec la prise en charge en chômage technique. On a toujours cotisé et
dans les moments où on a besoin d'aide. Aucune compréhension. C'est décevant ! », confie
Alexandre Bourdas.
« Ce qui est triste, ajoute-t-il, c'est que tu mets dix ans à mettre en place une société qui fonctionne et
aujourd'hui, on repart totalement à zéro financièrement. Evidemment, c'est plus un emplacement
qu'un immeuble que nous voulions conserver. Les banques nous ont suivis parce que nous avions
une certaine notoriété. Et nous ne pourrions pas redémarrer si nous n'étions pas connus. J'en ai
conscience. J'espère seulement que les clients vont vite revenir ».
Que vont découvrir les clients ? La Maison SaQuaNa. « C'est une autre vision du restaurant, comme
une maison bourgeoise avec une petite cuisine ouverte, pas ultra technique, où l'humain et le geste
sont essentiels, insiste Alexandre Bourdas. Je n'aime pas l'idée d'une cuisine de production. J'ai choisi
La revue de Presse KYLIA
24
un piano qui est conçu pour cuisiner pas pour produire. Je suis un artisan cuisinier. Tout est au gaz
car j'ai besoin d'un dégagement de chaleur, de la flamme ». Tout est fait sur mesure, le mobilier de la
salle à manger, la serrurerie, etc. Alexandre Bourdas a misé sur les matériaux bruts et beaux, des
couleurs chaudes et naturelles pour une ambiance conviviale, décontractée, où l'on vit. Les clients
seront surpris par les lieux, même si le nombre de couverts est toujours limité à 30, mais ils ne seront
pas décontenancés par la carte. Ils retrouveront des plats qui ont fait leurs preuves tout en en
découvrant de nouveaux. La formule du menu unique (commandé en partie ou en entier) est
conservée.
« La cuisine du SaQuaNa version 2, c'est toujours la mienne, avec la même équipe, souligne le chef-
patron. Nous allons nous approprier les lieux et sûrement cela aura-t-il une incidence sur la cuisine.
Nous évoluons tous. Maintenant, on arrive enfin à l'ouverture. Nous nous sommes dits que de tous
ces problèmes, il fallait en faire une force. Nous devions réaliser un beau projet dans le moindre
détail. Nous nous sommes battus pour survivre et nous allons continuer ».
Source : L’hôtellerie-restauration.fr
La revue de Presse KYLIA
25
Les règles à respecter pour animer son
établissement
Le 24/10/2016
Diffuser de la musique amplifiée ou proposer des animations nécessitent de respecter les
obligations en matière de bruit et de licence de spectacle. Elles ont pour objectifs de protéger
l'audition du public et du personnel et d'assurer la tranquillité du voisinage.
Les exploitants doivent limiter le niveau sonore moyen à l'intérieur de l'établissement à 105 décibels et
le niveau de crête ne doit pas dépasser 120 décibels.
Dans le cadre de son congrès, les 10 et 11 octobre derniers, le GNI a organisé un atelier pour les
cafés et bars. Françoise Legrand, administratrice du GNI, déléguée aux cafés, bars et brasseries, et
Marcel Bénézet président des cafés, bars brasseries du GNI-Synhorcat, y ont rappelé les deux
principales obligations à respecter quand les professionnels utilisent de la musique amplifiée ou
proposent des animations.
Les articles R571-25 à R571-30 du code de l'environnement réglementent les établissements ou
locaux recevant du public qui diffusent à titre habituel de la musique amplifiée. Ces dispositions ont
deux objectifs : protéger l'audition du public et du personnel par la limitation du niveau sonore à
l'intérieur de l'établissement et assurer la tranquillité du voisinage avec l'exigence d'un isolement
acoustique.
La revue de Presse KYLIA
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► Les établissements concernés
Sont visés par cette réglementation tous les établissements recevant du public qui proposent de la
musique amplifiée de manière habituelle (c'est-à-dire au moins 12 fois par an ou au moins 3 fois sur
une période de 30 jours pour un établissement permanent). Ce qui concerne notamment les
discothèques, les bars mais aussi les restaurants à ambiance musicale.
► Limiter le niveau sonore
Ces exploitants doivent limiter le niveau sonore moyen à l'intérieur de l'établissement à 105 décibels
et le niveau de crête ne doit pas dépasser 120 décibels. La pose d'un limiteur de niveau sonore
conforme au cahier des charges ministériel est un moyen efficace de respecter la réglementation.
• Faire réaliser une étude d'impact des nuisances sonores
Pour pouvoir prendre en compte les nuisances sonores occasionnées par son activité dans le
voisinage, l'exploitant doit faire réaliser une étude de l'impact (EINS) des nuisances sonores par un
bureau d'études. Elle doit comporter :
- un diagnostic acoustique permettant d'estimer les niveaux de bruit générés par l'établissement et les
travaux d'isolation acoustique réalisés si nécessaires ;
- la description des dispositions prises pour limiter le niveau sonore ainsi que les moyens de mesure
et de contrôle et les aménagements techniques prévus.
Cette étude doit être remise à jour à chaque transformation susceptible de modifier les valeurs
déterminées ou lors d'une modification de l'installation de sonorisation. En cas de plainte du voisinage
pour le bruit, l'étude d'impact sera le premier document que demanderont les autorités. L'absence de
présentation de ce document est passible d'une contravention de la 5e classe (1 500 €) et de 7 500 €
pour une personne morale.
► Licence entrepreneur de spectacles
Conformément à l'article L7122-1 du code du travail, toute personne faisant appel à un artiste
rémunéré interprétant une œuvre de l'esprit devant un public doit être titulaire d'une licence
d'entrepreneur de spectacles.
La revue de Presse KYLIA
27
Pour les personnes physiques ou morales dont l'activité principale n'est pas la production ou la
diffusion de spectacles vivants, le régime applicable va dépendre du nombre de représentations par
an.
• Activité secondaire
Au-delà de 6 représentations par an, il s'agit d'une activité secondaire qui nécessite la licence de
spectacle de 1re catégorie. Pour l'obtenir, il faut avoir suivi une formation à la sécurité des spectacles
(d'une durée de 5 jours) ou de justifier de la présence dans l'entreprise d'une personne qualifiée dans
le domaine de la sécurité des spectacles. Pour les établissements recevant du public de 5e catégorie
(recevant moins de 100 personnes) de type L, N, ou O, cette formation n'est que de 2 jours.
Cette demande s'effectue avec le formulaire Cerfa n°11780*05 'Demande de licence d'entrepreneur
de spectacles' auprès de la Drac.
• Activité occasionnelle
Si l'exploitant n'organise pas plus de 6 représentations par an, il s'agit d'une activité occasionnelle qui
ne nécessite pas la licence de spectacle de 1re catégorie. Cependant, l'activité de spectacle doit être
déclarée au moins un mois avant la première représentation à la direction régionale des affaires
culturelles de la région (Drac) du lieu de la représentation.
La déclaration doit être faite avec le formulaire Cerfa n°14886*01 'Déclaration d'entrepreneur de
spectacles vivants occasionnels'. doit indiquer la nature des spectacles, le nombre, la durée et les
dates des représentations, l'enseigne, le nom ou la dénomination sociale, l'adresse, la forme juridique
de l'exploitant des lieux de représentation, du producteur et du diffuseur du spectacle, ainsi que le
nombre de salariés engagés ou détachés.
Tous les entrepreneurs occasionnels qui embauchent des artistes ou des techniciens du spectacle
doivent utiliser le guichet unique pour le spectacle occasionnel : www.guso.fr.
Source : Hotellerie-restauration.fr
La revue de Presse KYLIA
28
La saison estivale 2016 marquée par une
baisse de clientèle et du ticket moyen
Le 24/10/2016
L'enquête trimestrielle de l'observatoire des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs réalisé par
l'institut I+C pour le GNI est sans surprise : la saison estivale 2016 n'aura pas été bonne, à quelques
exceptions près
Malgré le beau temps, l'activité touristique est en recul à Paris et Ile de France.
Le chiffre d'affaires s'est dégradé de 4, 5% au troisième trimestre 2016, par rapport au même trimestre
de l'année précédente. La tendance annuelle se détériore un peu plus et s'établit à près de – 6% à
l'issue de la saison estivale, qui a été tout particulièrement morose pour l'hôtellerie et la restauration.
De façon générale, les professionnels déplorent une baisse de clientèle, du ticket moyen tandis que la
situation des marges reste préoccupante et que celle de la trésorerie reste tendue.
Paris/Ile de France et Paca en souffrance. L'activité, en Ile de France, reste sinistrée avec au cours
de l'été une baisse de l'ordre de – 11% tandis que la région Paca accuse un repli de -5, 5% sur
l'ensemble du trimestre. Les restaurateurs franciliens enregistrent un recul de 11, 5%, ceux de la
région Paca - 7,5%. Les baisses d'activité pour l'hôtellerie atteignent – 12% en Ile de France tandis
La revue de Presse KYLIA
29
que la région Paca parvient à limiter ce recul à -3%. La situation des débits de boissons continue elle
aussi de se dégrader ainsi l'Ile de France enregistre un recul de -8% et la région paca de – 5%.
Les Pays de Loire et l'Auvergne-Rhône-Alpes tirent leur épingle du jeu. A l'exception du regain
d'activité ayant bénéficié aux restaurateurs des Pays de la Loire ( +5%), d'Auvergne-Rhône-Alpes(
+4%) et du Grand-Est (+1%), la situation dans la restauration reste tendue. La désertification des
restaurants persiste au cours de la saison estivale et près de la moitié des professionnels interrogés
sont confrontés à une baisse de fréquentation de leur établissement. Dans le même temps, les clients
demeurent attentifs à leurs dépenses ainsi, 37% des restaurateurs remarquent que cette baisse de
fréquentation s'accompagne aussi d'une baisse du ticket moyen. Le chiffre d'affaires recule de -5 %
par rapport au même trimestre de l'année précédente. Les tendances annuelles restent quant à elles
très détériorées, proches de -6,5%. L'activité de l'hôtellerie a été globalement décevante pendant la
saison estivale. La baisse s'établit à – 6% pour les hôtels et à -5,5% pour les hôtels-restaurants.
L'afflux des touristes venus pour l'Euro n'a pas profité à l'hôtellerie professionnelle qui s'affiche dans le
rouge sur la quasi-totalité du territoire, avec des baisses particulièrement marquées dans le Nord Est (
- 8% en Bourgogne-Franche-Comté et -6% dans le Grand-Est) et en Nouvelle Aquitaine ( -6%). Seuls
les hôteliers implantés en Bretagne, la encore, ont profité de ce bel été avec une hausse de +5,5%.
Tout comme pour les restaurateurs, les hôteliers cumulent baisse d'activité et baisse du ticket moyen
pour 50% d'entre eux. La situation des marges se détériore un peu plus au cours du 3ème trimestre
2016. L'état de la trésorerie des hôteliers redevient fortement préoccupant et plus d'un tiers des
responsables sont confrontés à une dégradation de leur situation financière. La baisse sensible de
l'activité des débits de boissons enregistrée depuis les attentats de 2015 tend à s'atténuer au cours de
l'été 2016. Cependant les rythmes annuels d'évolution restent détériorés avec -4, 5% pour les cafés-
Bars et -4% pour les brasseries.
Néanmoins, la situation des débits de boisson apparaît différenciée selon les régions. Ainsi, les
professionnels implantés dans le quart nord-est, en Normandie et en Occitanie ont accusé des
baisses se situant entre -2,5 % et -3% quand, sur la même période, leurs confrères voyaient leur
activité se redresser sur la façade atlantique ( +3,5% en Bretagne, + 4% en Pays de la Loire), dans le
Centre, Auvergne et Rhône-Alpes avec +2, 5%. L'activité des traiteurs s'est raffermie au cours de
l'été et a presque atteint l'équilibre. Ils sont les seuls à entrevoir une réelle sortie de crise au cours des
mois prochains et près d'un tiers d'entre eux misent sur une hausse de leur activité en fin d'année.
Source : L’Hôtellerie-restauration.fr
La revue de Presse KYLIA
30
Le titulaire d’un bail commercial doit exercer
l’activité qu’il déclare
Le 24/10/2016
En principe, le bailleur ne peut s’opposer au renouvellement d’un bail commercial. S’il s’y oppose, il
doit verser au locataire une indemnité d’éviction. Sauf si ce locataire a manqué à ses obligations.
Alexandre X, gérant de la société La Tentation du Mandarin, autrefois située sous les arcades de la
rue de Rivoli, l’a appris à ses dépens.
Lorsque M. X demande le renouvellement de son bail le 7 juillet 2010, il est immatriculé au registre du
commerce et des sociétés (RCS) pour des « activités de vente d’objets d’arts, bois sculptés,
miniatures et ivoires, importation et exportation d’objets de luxe ». Or il n’exerce plus ces activités, il
vend des « objets touristiques ».
Le bailleur lui refuse le renouvellement de son bail, ainsi que le paiement d’une indemnité d’éviction,
le 29 septembre 2010. Il lui reproche d’avoir changé d’activité, sans avoir modifié son immatriculation
au RCS.
La cour d’appel de Paris, admet, le 15 mars 2015, que M. X n’a pas droit au renouvellement de son
bail, sa société étant, au 7 juillet 2010, toujours immatriculée pour ses anciennes activités. Mais la
La revue de Presse KYLIA
31
cour estime que ce manquement ne peut justifier la déchéance du droit au paiement de l’indemnité
d’éviction, « alors que le bailleur n’a jamais mis en demeure son locataire de régulariser la situation et
que la loi ne prévoit expressément que l’obligation d’immatriculation ».
Le bailleur se pourvoit en cassation. La Cour de cassation rappelle, le 22 septembre, que la
dénégation du droit au statut des baux commerciaux en raison du défaut d’immatriculation n’a pas à
être précédée d’une mise en demeure.
Elle casse partiellement l’arrêt d’appel : l’immatriculation du locataire doit correspondre à l’activité
réellement exercée dans les locaux loués.
Source : lemonde.fr
La revue de Presse KYLIA
32
L'emplacement toujours l'emplacement
Le 26/10/2016
Lorsqu'il s'agit de s'installer, on entend toujours le même conseil : d'abord l'emplacement, ensuite
l'emplacement et enfin l'emplacement. Si l'on peut comprendre cette obsession, les moyens font
souvent défaut pour accéder à ces établissements si bien situés. Michel Guérard, Les Prés
d'Eugénie (3 étoiles Michelin à Eugénie-les-Bains), qui s'installa la première fois à Asnières (Hauts-de-
Seine), s'en souvient : "J'ai racheté le restaurant au tribunal de commerce pour trois sous. Quand je
l'ai vu, je me suis demandé ce que j'avais fait." Pourtant, Christian Millau l'a débusqué, l'a médiatisé
et le succès aidant, le chef-patron a déménagé. Pour Alexandre Couillon, cuisinier de l'année 2017
pour Gault&Millau, la transformation du petit bistrot de Noirmoutier (Vendée), la création du restaurant
gastronomique et - d'ici peu - de chambres, sont autant de signes de dynamisme pour attirer la
clientèle là où l'on ne passe pas par hasard.
Alexandre Bourdas tient aussi à son emplacement d'Honfleur. C'est là, dans une ancienne bâtisse,
qu'il a obtenu 1 puis 2 étoiles Michelin. Sa notoriété est liée à cette ville. Aussi, lorsqu'il a découvert
que la maison devait subir de gros travaux en raison de vices cachés, il a investi. Ce qu'il ne savait
pas, c'est que malgré ses prévisions, il irait de Charybde en Scylla. À chaque pierre soulevée, un
nouvel écueil, une mauvaise surprise. Les quatre mois de travaux sont passés à neuf. La maison
SaQuaNa vient de rouvrir et attend avec impatience le retour des clients qui connaissent
l'emplacement si chèrement conservé. La santé de l'entreprise en dépend.
Source : hotellerie-restauration.fr
La revue de Presse KYLIA
33
La bonne dynamique de l’immobilier
professionnel
Le 28/10/2016
Immobilier d’entreprise : l’investissement malin. Zoom sur l’immobilier d’entreprise et les bonnes
raisons d’investir dans ce domaine.
En France où le secteur tertiaire domine, le marché de l’immobilier d’entreprise ne connaît pas la
crise. Au contraire. Les immeubles en construction sont vendus avant même d’être sortis de terre. Et
côté investisseurs, on estime que même avec un taux de vacance de 5%, l’opération est rentable.
En s’ouvrant de plus en plus, le marché représente une nouvelle opportunité d’investissement pour les
particuliers, plus accessible et plus simple en terme de démarches que le marché particulier.
Le bon conseil pour y accéder : les montants étant bien plus importants qu’en matière d’immobilier
particulier, il est possible de se grouper en créant une SCPI (Société Civile de Placement Immobilier)
pour investir à plusieurs.
Qu’est-ce que l’immobilier d’entreprise ?
L’immobilier d’entreprise rassemble tous les biens qui ne sont pas occupés par des particuliers :
bureaux, bureaux partagés, commerces, locaux commerciaux, entrepôts, grandes surfaces, boutiques
au pied des immeubles, magasins, galeries marchandes, parkings, terrains.
Le marché est particulièrement dynamisé ces dernières années par l’augmentation du nombre d’auto-
entrepreneurs et l’engouement pour les solutions de bureaux partagés.
Quels sont les avantages à investir ?
Les avantages à investir dans l’immobilier d’entreprise sont multiples.
- Il s’agit d’un investissement lucratif. Pour faire votre choix et vous assurer un taux de location
optimal, ciblez les quartiers dynamiques, bien desservis, les rues passantes qui comptent d’autres
locaux commerciaux. Pensez aux attentes de votre clientèle pour sélectionner les meilleurs endroits.
La revue de Presse KYLIA
34
- Le rendement est plus élevé que dans l’immobilier particulier. Vous percevrez des loyers bien
supérieurs, en moyenne deux fois plus élevés.
- Les frais de gestion sont réduits. Les baux étant plus longs que les trois ans en vigueur pour
l’immobilier particulier, ils peuvent aller de neuf à douze ans, les démarches de gestion et de
renouvellement de bail sont moindres.
- Les taux d’emprunt actuels sont bas. On les estime entre 2 et 3%.
- Un patrimoine rapidement rentabilisé. Grâce aux loyers perçus et aux démarches réduites, vous
toucherez rapidement des bénéfices.
- Un risque d’impayés réduit. Vos locataires ayant besoin de leurs locaux pour assurer la continuité de
leur activité, les impayés sont rares.
- Une loi en faveur des propriétaires. Vous serez protégé en cas de litige, bien plus qu’un propriétaire
de logement particulier qui est soumis à la trêve hivernale ou à l’impossibilité d’expulser un mauvais
payeur.
Veillez néanmoins à vous faire conseiller par un professionnel de l’immobilier d’entreprise afin de
saisir toutes les subtilités du domaine.
Quelles sont les zones dynamiques ?
Voilà un aperçu des zones les plus dynamiques dans lesquelles il est intéressant d’investir.
En Ile-de-France tout d’abord, deux zones sont plébiscitées :
- Le centre de Paris. Cinq zones se démarquent.
• Le triangle d’or pour le prestige qu’il représente ;
• Saint Lazare pour la proximité de la 2eme gare d’Europe ;
• Le 10eme arrondissement pour les loyers peu élevés ;
• Le quartier de la Bastille, plébiscité par les métiers artistiques pour son caractère branché ;
• Le quartier de Strasbourg-St-Denis qui attire principalement les entreprises digitales.
Source : mediapart.fr
La revue de Presse KYLIA
35
A propos de Kylia
KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle
Génération : Le 1
er
réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents.
Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses
agents immobiliers.
Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com
Contact Presse : KYLIA Immobilier
Marie LAURENT / rp@kylia-immo.com / 01 47 70 24 18

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  • 1. La revue de Presse KYLIA 1 LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 24 au 30 octobre 2016 LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL Loi ALUR : l’immatriculation des copropriétés, un sacré chantier Le 24/10/2016 L’une des mesures phares de la loi ALUR prévoit de compiler au sein d’un registre unique un ensemble de données sur chaque copropriété. Mais la tâche s’annonce compliquée et les délais, serrés. L’échéance approche pour les quelques milliers de grands syndicats de copropriété de 200 lots et plus qui doivent, d’ici le 31 décembre, être inscrits sur le nouveau registre national des copropriétés.
  • 2. La revue de Presse KYLIA 2 Cette banque de données compilera les informations techniques sur les bâtiments, leur date de construction, la classe énergétique, le type de chauffage, d’ascenseurs, le nombre de lots, mais aussi les éléments financiers, budget, impayés, dettes envers les fournisseurs, montant du fonds travaux, et les procédures affectant le bâtiment, comme, par exemple, un arrêté de péril. C’est le syndic, représentant légal du syndicat de copropriété, qui se charge de l’enregistrement et de sa mise à jour annuelle. Les quelque 300 000 immeubles entre 50 et 199 lots, ont, eux, jusqu’au 31 décembre 2017 pour faire la démarche, et les 500 000 de moins de 50 lots, jusqu’au 31 décembre 2018. Immatriculation Un amendement à la loi Egalité et Citoyenneté précisera, en octobre, qu’il s’agit du nombre de lots principaux, ce qui exclut les annexes, caves, parkings. C’est la loi ALUR du 24 mars 2014 qui instaure cette immatriculation, mise en œuvre par un décret du 26 août 2016 et précisée par l’amendement à venir, et tout syndic doit s’y plier sous peine d’une amende de 20 euros par logement. Le registre a d’abord une visée pratique : trouver facilement le gestionnaire de tout immeuble, ce qui peut être pratique pour rentrer en contact avec lui en cas de problème de voisinage, dégât des eaux ou autre. Les candidats acquéreurs pourront aussi disposer d’éléments sur l’immeuble où ils comptent acheter, ses charges, sa santé financière. Bon moyen de comparaison Certains professionnels s’inquiètent même de cette divulgation de données, pourtant autorisée par la Commission nationale informatique et libertés (CNIL) : « Ce registre assimile dangereusement les copropriétés à des entreprises commerciales », estime Jean-François Buet, le président de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), craignant qu’elle donne à l’Etat « l’idée de les assujettir à l’impôt sur les sociétés », et estimant qu’il y a atteinte à la propriété privée avec « des informations destinées à rester dans l’intimité des familles mais étalées au grand jour ». « En réalité, on ne sait pas encore très bien quelles informations seront accessibles et à qui, administration, syndics, justice ou particuliers », s’interroge Géraud Delvolvé, délégué général de l’Union des syndicats de l’immobilier (UNIS).
  • 3. La revue de Presse KYLIA 3 Pourtant, le fichier dit de publicité foncière des propriétés et des propriétaires, tenu par les cadastres, existe bel et bien. « Mais comme ce nouveau registre sera aussi un bon moyen de comparaison sur la qualité de gestion des syndics, cela explique leurs réticences », décrypte Emile Hagège, le directeur général de l’Association des responsables de copropriété (ARC). Secteur mal connu Un autre objectif du nouveau registre est, pour les pouvoirs publics, de disposer d’un observatoire national de ce secteur, si mal connu que c’est tout juste si l’on sait que notre pays compte 6,7 millions de logements sous ce statut, sur un total de 32 millions. Au plan pratique, l’enregistrement se fait en ligne. Après avoir sollicité et obtenu un numéro de télédéclarant, chaque syndic remplit une fiche par immeuble (des logiciels pourraient, à l’avenir, permettre une saisie automatique des données, en particulier des mises à jour, mais ce n’est pas encore au point) : « Cela prend une vingtaine de minutes par immeuble, nous l’avons fait, ce n’est pas très compliqué, et nous envisageons de facturer cette prestation 200 euros par syndicat », rassure Renaud Franchet, du cabinet du même nom, à Lyon, qui participe à l’expérimentation sous l’égide de l’Agence nationale de l’habitat (ANAH), à qui serait dévolue la tenue de ce registre. « Certains syndics prévoient des honoraires bien plus élevés, jusqu’à 1 000 ou 1 200 euros, ce qui ne reflète nullement le temps passé », prévient M. Hagège. Source : lemonde.fr
  • 4. La revue de Presse KYLIA 4 La chasse aux sous-locations abusives va-t- elle faire vaciller le modèle d'Airbnb ? Le 24/10/2016 Airbnb met en avant la responsabilité de ses utilisateurs, qui, en signant leur charte et leurs conditions d'utilisation, s'engagent à respecter la législation nationale en vigueur. "En signant cette case, l'utilisateur qui sous-loue son logement s'engage, sur sa bonne foi à avoir reçu l'autorisation de son propriétaire", précise-t-on chez sa filiale française. (Crédits : © Yuya Shino / Reuters) Un prochain jugement pourrait remettre en question le modèle de la plateforme mettant en relation des hôtes louant des logements pour une courte durée. Ce sera un jour à marquer d'une pierre blanche. Le 10 janvier 2017, le Tribunal d'instance de Nogent- sur-Marne se penchera sur le dossier d'un propriétaire réclamant à son locataire le montant de loyers illégalement perçus. Une ordonnance du 15 septembre 2016 et dont La Tribune a obtenu une copie autorise en effet la plateforme Airbnb basée en Irlande - et valorisée à 30 milliards de dollars après une récente levée de fonds- à donner à un propriétaire la liste des transactions effectuées par son locataire via le site de location entre particuliers. Concrètement, cette ordonnance du président du tribunal de grande instance de Paris obtenue sur requête autorise un propriétaire à mandater un huissier de justice pour se rendre dans les locaux d'Airbnb France afin de :
  • 5. La revue de Presse KYLIA 5 "Rechercher tout dossier, fichier, document, correspondance située dans lesdits locaux, ses établissements ou annexes quel qu'en soit le support, informatique ou autre, en rapport avec les faits litigieux précédemment exposés, et notamment le relevé des transactions effectuées" Airbnb France a, dans un premier temps renvoyé la balle à sa maison-mère irlandaise, qui vient tout juste de communiquer les relevés de transactions demandés. Il s'avère ainsi que le locataire en question a sous-loué son logement neuf nuits, et a reçu plusieurs centaines d'euros. Une somme que son propriétaire compte bien récupérer. D'où le jugement programmé au mois de janvier. "Pour la première fois, un propriétaire va demander le remboursement des loyers illicites perçus. S'il gagne, tous les locataires qui sous-loueront leur logement prendront le risque de devoir rembourser tous les loyers", analyse l'avocat du propriétaire Maître Jonathan Bellaiche. En effet, selon lui, "si un propriétaire obtient un remboursement des loyers indûment touchés, cela va créer une nouvelle jurisprudence au service des propriétaires lésés". Jusqu'à présent, les propriétaires avaient obtenu 5.000 euros de dommages et intérêts au titre du préjudice moral subi. Reste à voir ce qu'en dira le juge. Réponse le 10 janvier. Un modèle basé sur la bonne foi de ses utilisateurs Ce jugement pourrait donc bien changer la donne et par la même occasion, le modèle de la plateforme de locations de courte durée Airbnb. Encore faudrait-il savoir quelle est la part des sous- locations "abusives" présentes sur le site. A Paris, un observateur du marché de la location de courte durée évoque quelque 30.000 annonces en ligne sur ce type de plateformes, qui seraient illégales. Avec davantage de transparence, nombre d'entre elles pourraient donc être mises hors ligne. Si la part de sous-locations abusives s'avérait majoritaire, la question de l'impact sur le modèle d'Airbnb pourrait se poser. Cependant, rappelons bien que ce n'est pas le fait de sous-louer un logement qui est en soi illégal, mais le fait de le faire dans le dos de son propriétaire. Or sur ce point, Airbnb met en avant la responsabilité de ses utilisateurs, qui, en signant leur charte et leurs conditions d'utilisation, s'engagent à respecter la législation nationale en vigueur. "En signant cette case, l'utilisateur qui sous-loue son logement s'engage, sur sa bonne foi à avoir reçu l'autorisation de son propriétaire", précise-t-on chez sa filiale française. Celle-ci rappelle en outre que le formulaire rempli par ses hôtes est régulièrement mis à jour avec les dernières évolutions en matière réglementaire. Question transparence, rappelons au passage que le Sénat a adopté un amendement du Groupe socialiste et républicains et apparentés au mois de mai: "afin d'assurer la traçabilité et une meilleure transparence des activités de location de locaux meublés pour de courtes durées, les communes (de
  • 6. La revue de Presse KYLIA 6 plus de 200.000 habitants et celles des départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne ndlr) auront la faculté de mettre en place une procédure d'enregistrement du loueur". Plus concrètement, si la commune le souhaite, "une annonce ne pourra pas être mise en ligne sans avoir été enregistrée par la mairie", indiquent les auteurs de l'amendement. De quoi agacer profondément la firme de la Silicon Valley, déjà attaquée de toute part en Europe, et qui voit là une entrave à la liberté de ses utilisateurs. "Cela n'aura d'autre effet que de défavoriser les particuliers qui souhaitent louer leur logement de manière occasionnelle, au bénéfice de loueurs professionnels, rompus aux procédures administratives", s'est indigné Airbnb. L'amendement devrait cependant être soumis à des décrets d'application attendus début 2017. Source : latribune.fr
  • 7. La revue de Presse KYLIA 7 Quittance de loyer : un droit pour le locataire... en règle ! Le 24/10/2016 La quittance de loyer affiche une réalité contrastée faite d’indifférence et de litiges alors qu’elle ne comporte et ne devrait comporter strictement aucun enjeu. Sa nature juridique est des plus simples : si le locataire paie son loyer, le propriétaire lui doit une quittance de loyer. En l’absence de règlement, le bailleur ne délivre pas de quittance de loyer. Point. Les choses se compliquent lorsque le loueur refuse de délivrer une quittance de loyer alors que le terme a bien été réglé. Ou encore lorsque certains bailleurs, y compris des bailleurs sociaux et des gestionnaires immobiliers, facturent des frais d’établissement et/ou d’envoi de la quittance de loyer. Ce que dit la loi sur la quittance de loyer. L’histoire de la quittance de loyer est émaillée de litiges récurrents obligeant la loi à intervenir à de multiples reprises pour recadrer les choses. La quittance est le document écrit qui reconnaît le paiement d’une somme due ; la quittance de loyer est le document écrit par le propriétaire du logement loué reconnaissant que le loyer a été payé.
  • 8. La revue de Presse KYLIA 8 Selon l’article 21 de la loi 89-462 sur les rapports locatifs, le bailleur ou son mandataire (en cas de gestion immobilière confiée à un professionnel) est tenu de transmettre une quittance de loyer au locataire qui en fait la demande. La délivrance d’une quittance de loyer n’est donc pas automatique pour le bailleur : il ne doit la remettre que si son locataire la lui demande. Mais dès lors que le locataire la demande et que le loyer a été acquitté, le propriétaire a l’obligation de remettre une quittance de loyer. Peu importe qu’il s’agisse d’un logement loué nu ou meublé, auprès d’un bailleur social ou privé, d’un propriétaire personne physique ou morale. Peu importe également si la quittance de loyer demandée correspond à des loyers qui viennent d’être payés ou qui ont été réglés plusieurs mois ou plusieurs années auparavant. Quittance de loyer ou reçu ? L’obligation du bailleur de délivrer une quittance de loyer a un caractère d’ordre public : il ne peut s’y dérober sous aucun prétexte, il ne peut pas non plus apprécier si le locataire a ou non besoin de la quittance de loyer dont il demande la délivrance. Tout comme il n’est pas possible de demander au locataire à quoi ou à qui il destine la quittance de loyer. La loi précise que la délivrance de la quittance de loyer doit avoir lieu gratuitement et qu’aucun frais liés à la gestion de l’avis d’échéance ou de la quittance de loyer, ou à quelque titre que ce soit, ne peuvent être facturés au locataire. D’ailleurs, l’article 4 p de la loi 89-462 dispose qu’est réputée non écrite et sans valeur toute clause qui fait supporter au locataire des frais de relance ou d’expédition de la quittance de loyer. Le bailleur est tenu de transmettre la quittance de loyer, précise la loi. Cela signifie qu’il a l’obligation de l’envoyer par la poste et ne peut pas exiger que le locataire se déplace pour venir la chercher. Cependant, avec l’accord exprès du locataire, le bailleur peut procéder à la transmission dématérialisée de la quittance de loyer, l’envoyer par internet. Le locataire qui a payé des frais d’émission et/ou d’expédition de la quittance de loyer, est fondé à demander le remboursement de ces paiements indus. Reste que parfois, rien n’y fait. Le locataire réclame à cor et à cri la délivrance de la quittance de loyer mais le bailleur lui oppose le silence. Certains députés ont, il y a quelques années, fait état des « tracas que causent aux locataires les refus abusifs des propriétaires » lorsque la quittance de loyer est réclamée notamment par la caisse
  • 9. La revue de Presse KYLIA 9 d’allocations familiales pour le calcul d’une aide au logement ou par un établissement scolaire qui accueille les enfants du locataire. Face au refus du bailleur, qu’il soit exprimé ou implicite (refus en gardant le silence), de délivrer la quittance de loyer, le locataire, après mise en demeure adressée au propriétaire sous forme recommandée avec avis de réception, peut saisir le tribunal d’instance pour obtenir une injonction de faire, qui est la condamnation du bailleur à délivrer la quittance de loyer dans le délai que le juge a fixé. En cas d’urgence, il est possible de saisir le tribunal en procédure d’urgence, on dit en référé. Le locataire peut demander au juge d’ordonner la délivrance de la quittance de loyer dans un délai déterminé sous peine d’astreinte, une amende à payer par le bailleur pour chaque jour de retard dans l’exécution de la décision de justice. Si le refus de quittance de loyer lui cause un préjudice démontré, le locataire peut réclamer un dédommagement financier au bailleur. Pas question de délivrer une quittance de loyer indiquant simplement un montant global. La loi le dit : la quittance de loyer porte le détail des sommes versées par le locataire en distinguant clairement le loyer et les charges. Le bailleur ne doit pas remettre une quittance de loyer si le locataire effectue un paiement partiel, mais il est tenu de délivrer un reçu attestant la somme encaissée. Le locataire doit exiger un reçu précisant clairement la dette que paie son versement partiel. A noter, que selon l’article 1342-10 du code civil, le débiteur (celui qui doit de l’argent) de plusieurs dettes peut indiquer, lorsqu’il paie, celle qu’il entend acquitter. Le locataire peut par exemple, demander que son versement soit affecté au paiement du loyer et des charges les plus récents. Et négocier avec le propriétaire des lieux, si ce dernier accepte, un paiement échelonné de la dette locative plus ancienne. Source : capital.fr
  • 10. La revue de Presse KYLIA 10 Encadrement des loyers à Paris : un propriétaire sur deux dans l'illégalité Le 25/10/2016 Subsiste ainsi la "pratique des bailleurs consistant à fixer un loyer abusivement élevé pour les petits logements", constate la CLCV. (Crédits : Statista*) Si les trois quarts des annonces passées en agence immobilière respectent le loyer maximum autorisé, près de la moitié des propriétaires bailleurs louant en direct ne respectent pas la loi. Des abus qui se concentrent sur les petites surfaces, louées notamment aux étudiants. Un an après l'entrée en vigueur de l'encadrement des loyers, près d'un propriétaire bailleur sur deux loue encore trop cher à Paris lorsqu'il se dispense des services d'un agent immobilier. En revanche les trois quarts des annonces passées par les professionnels respectent le loyer maximum autorisé par la loi, selon l'étude de l'association de consommateurs CLCV (Consommation, logement et cadre de vie). La CLCV a examiné 800 petites annonces publiées sur huit sites internet - pap.fr, leboncoin.fr, fnaim.fr, century21.fr, seloger.com, orpi.com, foncia.com et nexity.fr, avec un partage égal, tant entre locations nues et meublées qu'entre propriétaires bailleurs et agents immobiliers. Dans le détail, il en
  • 11. La revue de Presse KYLIA 11 ressort que 75% des annonces passées par les agences immobilières sont conformes à l'encadrement des loyers, contre seulement 51% de celles émanant d'un particulier qui loue en direct. Un studio sur deux est trop cher Ces abus se concentrent sur les petites surfaces et la "fameuse chambre de bonne" : 46% des annonces de studios à louer dans la capitale affichent un loyer excessif, contre 12% pour les 4 pièces. Subsiste ainsi la "pratique des bailleurs consistant à fixer un loyer abusivement élevé pour les petits logements", constate la CLCV. "Or, ce sont principalement les jeunes et les étudiants qui en sont locataires, soit un public relativement fragile économiquement", déplore-t-elle. Ces résultats sont légèrement meilleurs qu'un an auparavant: les taux de conformité étaient respectivement de 70% (via les agences) et 47% (pour les bailleurs en direct) à l'automne 2015, trois mois après le début de l'encadrement des loyers, instauré en août 2015 par la loi Alur. Les meublés plus touchés Les abus demeurent plus fréquents pour les meublés (54% de conformité) que pour les logements nus (72%), avec un montant moyen du dépassement supérieur: 129 euros pour les premiers, 93 euros pour les seconds. Au final, près de quatre loyers sur dix (38%, contre 42% un an plus tôt) "ne sont pas conformes et excèdent, en moyenne de 115,39 euros par mois, soit 1.384,68 euros à l'année, le montant maximum applicable", constate la CLCV, qui pointe un "préjudice financier important" pour le locataire. Source : latribune.fr
  • 12. La revue de Presse KYLIA 12 Comprendre l’encadrement des loyers en quatre points Le 25/10/2016 Une étude de l’association de consommateurs, la CLCV, met en lumière une légère baisse de la part des bailleurs en direct qui ne respecte pas l’encadrement des loyers. L’occasion de faire le point sur cette mesure phare de la loi Alur. • Qui est concerné par l’encadrement des loyers à Paris? Entrée en vigueur le 1er août 2015, la mesure-phare de la loi Alur a été instaurée dans un premier temps uniquement dans la capitale où les loyers se sont envolés de 42% ces dix dernières années. Le dispositif s’applique lors de la mise en location d’un logement et concerne donc tous les locataires qui ont signé un nouveau bail depuis cette date. Au total, ce sont près de 20% de nouveaux locataires qui verront leur loyer baisser. L’extension du dispositif a été annoncé pour Lille et pour 412 communes d’Ile-de-France. • Comment connaître son loyer de référence? La capitale est désormais découpée en 14 secteurs géographiques regroupant 80 quartiers dans lesquels ont été fixés des niveaux de loyers de référence exprimés en euros au mètre carré, hors charges, en fonction du type de location (meublée ou non), du nombre de pièces et de l’époque de
  • 13. La revue de Presse KYLIA 13 construction. Pour connaître le loyer de référence de votre appartement, vous devez consulter la carte interactive mise en ligne par la Direction régionale interdépartementale pour l’hébergement et le logement. • Que risque un propriétaire qui ne respecte pas l’encadrement des loyers? Les bailleurs sont obligés d’appliquer l’encadrement des loyers mais ne sont soumis à aucun contrôle effectué par un organisme ou une instance extérieure. Aucune sanction financière ou pénale n’est donc prévue. Le dispositif repose donc sur la bonne foi du bailleur et surtout la vigilance du locataire. Lorsque le logement présente certaines caractéristiques (localisation, confort...) déterminantes pour la fixation du loyer, le bailleur peut par ailleurs fixer un loyer supérieur au loyer de référence majoré en appliquant un complément de loyer au loyer de base. Il ne s’applique que si le loyer est égal au loyer de référence majoré correspondant au logement. Le montant de ce complément de loyer et les caractéristiques le justifiant doivent être mentionnés dans le contrat de location. • Un locataire peut-il contester son loyer? Un locataire parisien qui a signé un nouveau bail à partir du 1er août ou dont le bail est renouvelé doit se renseigner sur le montant maximum que son propriétaire est en droit de lui facturer. Le loyer au mètre carré des logements mis en location ne peut pas excéder le loyer de référence, majoré de 20 % correspondant aux caractéristiques du logement. Si le loyer de base prévu dans le contrat est supérieur au loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du contrat, le locataire peut contester son loyer dans une lettre en bonne et due forme. Si le propriétaire refuse ou ne répond pas, le locataire dispose d’un délai de trois mois pour contester ce complément de loyer en saisissant d’abord la commission départementale de conciliation compétente, et, en l’absence d’accord entre les parties, en ayant recours au juge du tribunal d’instance. Un vrai parcours du combattant. Quant aux nouveaux locataires, ils ont trois ans à compter de la signature du bail pour contester le montant du loyer. En attendant la décision de la justice, le propriétaire ne peut pas expulser le locataire. Source : lefigaro.fr
  • 14. La revue de Presse KYLIA 14 Immobilier : la locomotive du crédit ne ralentit pas Le 26/10/2016 L'objectif des 200 milliards d'euros de crédit immobilier est à portée. Un rapport liste des propositions pour faciliter le crédit aux CDD ou indépendants. Coup de chaleur pour le crédit immobilier. Sans revenir aux records de l'été 2015 - les services des banques se sont alors retrouvés engorgés - les banques font face à un nombre important d'emprunteurs. Après une année 2015 record (200 milliards de crédits) les prêteurs se sont juré de faire au moins aussi bien : sur les huit premiers mois de l'année, ils ont déjà accordé 140 milliards de prêts. A ce rythme, rajouter 60 milliards d'euros d'ici à la fin décembre reste à portée. Mais si la locomotive du crédit avance, tous les emprunteurs ne parviennent pas à monter à bord du train. En particulier nombre de CDD, intérimaires ou auto entrepreneurs ont des difficultés à décrocher un emprunt. « Dans une logique de maîtrise des risques et alors que la demande est de toute façon forte, les banques tendent à éviter ces profils perçus atypiques », remarque Sandrine Allonier, directrice des relations banque chez Vousfinancer.com. Or, certains de ces candidats au crédit présentent pourtant des revenus élevés.
  • 15. La revue de Presse KYLIA 15 Une clientèle atypique Un groupe de professionnels de l'immobilier réunissant notamment le Crédit Foncier, la Fédération nationale des agents immobiliers (Fnaim) ou encore les promoteurs de la FFB s'est demandé comment améliorer cet accès au crédit. « Dans le modèle français d'octroi de crédit, la mesure de la capacité de remboursement de l'emprunteur dans la durée est un élément très important. Et, donc, la stabilité professionnelle est un atout crucial. Dès lors, la clientèle atypique présente un profil de risque nécessairement plus élevé. D'où la volonté de notre groupe de travail de proposer des solutions concrètes, économes des deniers de l'Etat », souligne Bruno Deletré, DG du Crédit Foncier. Parmi d'autres mesures, les signataires du rapport appellent à une « extension » de la garantie du Fonds de garantie de l'accession sociale à la propriété (FGAS) qui entre par exemple déjà dans le montage des prêts à taux zéro. Autre levier envisagé, une « réforme du mode de calcul du taux de l'usure », le taux maximal qu'un prêteur a le droit d'appliquer. En temps normal, ce taux est bien plus élevé que le taux « ordinaire ». Mais dans un contexte de taux faibles, l'écart entre le taux d'usure et le taux « normal » est devenu trop faible. Impossible, dès lors, pour la banque d'appliquer une prime de risque suffisante à un prêteur « hors norme ». D'où la suggestion que le taux d'usure comprenne « une partie fixe de l'ordre de 100 à 150 points de base » ajoutée à la moyenne des taux en période de taux très bas. Une autre piste Autre piste : faire varier le montant des droits de mutation en fonction du nombre d'années de détention d'un logement. Ainsi, ils ne représenteraient plus un frein financier pour tous ceux qui sont amenés à déménager souvent pour raison professionnelle. Leur profil financier s'en trouverait amélioré facilitant l'obtention d'un crédit. Source : lesechos.fr
  • 16. La revue de Presse KYLIA 16 Immobilier ancien en Ile-de-France: un mois d'août très actif et des prix qui remontent à Paris Le 27/10/2016 Paris, 27 oct 2016 - Le marché immobilier ancien de l'Ile-de-France a été "particulièrement dynamique" en août, avec des volumes de ventes très proches des records des années fastes, de 1999 à 2007, et des prix qui repartent à la hausse à Paris, annoncent jeudi les notaires. Quelque 46.600 logements anciens ont été vendus de juin à août, indique la Chambre des notaires de Paris-Ile-de-France dans sa dernière note de conjoncture. Ces volumes de transactions "ont été supérieurs de 9% par rapport à la même période en 2015, où l'activité avait déjà bien redémarré", commentent-ils. "Ils sont en léger retrait (-2%) par rapport aux excellents niveaux de ventes de 1999 à 2007", notamment grâce à un mois d'août 2016 "particulièrement dynamique". Selon les notaires franciliens, cette tendance devrait s'être prolongée le mois dernier. Toujours de juin à août, la hausse de l'activité a été un peu plus marquée, à l'échelle de la région, pour les transactions portant sur des maisons (+13% sur un an) que pour les appartements (+7%). Quant aux prix, ils s'inscrivent en hausse de 1,8% au mois d'août, comparé au même mois un an plus tôt, avec une hausse de 2% pour les appartements et de 1,4% pour les maisons. Si Paris affiche désormais un prix au m2 en hausse de 3,3% en un an, à 8.270 euros le m2 au mois d'août, l'augmentation est plus modérée en petite couronne pour les appartements (+1,4% en un an). Les prix restent "encore globalement stables" en grande couronne, observent les notaires d'Ile-de- France.
  • 17. La revue de Presse KYLIA 17 Ceux-ci tempèrent cette remontée en notant que "traditionnellement en cette période de l'année, les prix sont orientés à la hausse, surtout pour les maisons", car c'est "une période de forte activité pour les changements de résidence". Toutefois le mouvement haussier "devrait se prolonger dans les prochains mois", au vu des indicateurs avancés dont disposent les notaires franciliens, indiquant que "l'érosion des prix des dernières années serait effacée dans Paris fin 2016". On pourrait ainsi approcher un prix au m2 de 8.500 euros en décembre 2016 dans la capitale, avec une hausse annuelle des prix de 6%. "Bien que moins affirmée, ailleurs dans la région", disent les notaires, "la hausse annuelle avoisinerait 4% pour les appartements en petite couronne et les maisons en grande couronne et 3% pour les appartements en grande couronne". Source : lexpress.fr
  • 18. La revue de Presse KYLIA 18 Marché immobilier : une embellie inédite depuis le pic de 2007 Le 28/10/2016 Presque partout en France, les prix de l'immobilier remontent. Amorcée en début d'année, la reprise se confirme. Avec des transactions en nette augmentation et des prix de nouveau à la hausse, le marché connaît une embellie depuis le pic de 2007. Presque partout en France, les prix de l'immobilier remontent. Il semble que cette dynamique se diffuse sur l'ensemble du territoire, même si certaines villes affichent encore des baisses modérées. Les professionnels du secteur, qui ont les yeux rivés sur les chiffres de l'activité (état du volume des ventes et des prix, évolution des délais de vente moyens), sont de plus en nombreux à parler d'"inversion de tendance" et/ou de "rebond". Une chose est sûre, les transactions bouclées depuis le début de l'année sont en nette augmentation. A la fin du mois de septembre, le réseau L'Adresse constatait 19 % de hausse des volumes par rapport à la même période en 2015. Les notaires et le site MeilleursAgents estiment qu'à ce rythme, le cap des 830 000 ventes dans l'ancien devrait être atteint d'ici à la fin de cette année. Ce qui représenterait une progression annuelle
  • 19. La revue de Presse KYLIA 19 de 20 %. "Le cru 2016 devrait approcher le niveau des plus belles années du secteur de l'immobilier, qui remontent maintenant à 2007", commente Jean-François Buet, président de la Fnaim. Même observation dans le neuf. La Fédération des promoteurs de l'immobilier (FPI) souligne une "forte croissance des ventes de programmes neufs, de 22,7 % entre les premiers semestres 2015 et 2016, avec une nette accélération au second trimestre 2016". Cette majoration des volumes contribue à réduire le temps moyen de vente. Les agents immobiliers assistent de nouveau à des transactions qui se concluent rapidement, dont certaines aboutissent dès la première semaine ou les premiers jours de mise en vente. C'est surtout vrai pour les logements proposés au prix du marché et sans défaut majeur. En revanche, il suffit d'être 10 % plus cher que le tarif pratiqué aux alentours pour que les visites et les offres soient peu nombreuses. Quant aux biens comportant des défauts, ils continuent de souffrir et d'être décotés. Fait nouveau également remarqué par les agents : certains acheteurs, pour emporter l'affaire, n'hésitent pas à faire une offre au terme de la visite et à payer cash. Selon MeilleursAgents, le marché a presque retrouvé sa fluidité de la période de haut de cycle de 2000-2007. "Il manque 20 000 transactions pour y parvenir", précise Sébastien de Lafond, président de cette plateforme Internet. Face à l'accélération générale des ventes perceptible depuis le mois de mars dernier, le stock des biens disponibles peine désormais à se reconstituer. Optimisme des acheteurs et des vendeurs Sur le front des prix, l'ancien, maisons et appartements, est en légère augmentation, de 0,7 % sur un an entre la fin du premier semestre 2015 et celle de 2016, d'après les notaires. Dans le neuf, la FPI fait état de + 1,2 % sur la même période. Quant aux variations constatées dans les métropoles, elles révèlent une forte amplitude. Selon les Notaires de France, entre janvier et juin 2016, les prix des appartements anciens ont évolué de - 7,8 % à Poitiers, jusqu'à + 3,8 % à Caen. Parmi les quelques communes en repli, on trouve Nice à - 0,8 % et Mulhouse à - 5,6 %. Du côté des hausses, on relève Paris avec + 2,6 %, Clermont-Ferrand à + 2,2 % et Lyon à + 1,9 %. "Grosso modo, on observe au niveau national la règle des trois tiers : un tiers des villes affichent des prix stables, un second tiers, des valeurs en baisse et un autre tiers, en hausse", résume Brice Cardi, président du réseau L'Adresse.
  • 20. La revue de Presse KYLIA 20 Si, jusqu'à présent, l'augmentation du nombre de ventes n'a pas eu un réel impact sur les prix, il apparaît aujourd'hui que ce regain d'activité commence à réveiller quelques tensions, aussi bien dans l'ancien que dans le neuf. Alors faut-il se lancer dans une opération dans le contexte actuel ? L'attrait pour la pierre se confirme et s'amplifie même. L'ambiance générale a changé du côté des acquéreurs et des vendeurs qui, tous, sont davantage décidés à concrétiser un projet. Un récent sondage réalisé par l'Ifop pour la Fnaim indique que six Français sur dix perçoivent la conjoncture économique comme favorable à l'achat. Ce climat de confiance concerne toutes les catégories d'acheteurs : ceux qui accèdent à la propriété pour la première fois (65 %), qui souhaitent réaliser un investissement locatif (74 %), qui ont besoin de revendre leur résidence principale pour acheter (39 %) et même ceux qui envisagent de se faire plaisir en s'offrant une résidence secondaire (52 %). Amélioration du pouvoir d'achat immobilier Pour investir, tous les voyants sont au vert avec une conjonction de facteurs propices. D'abord, les taux des crédits immobiliers sont toujours aussi attractifs, avec encore des diminutions cet automne. En moyenne, selon le dernier baromètre Empruntis (octobre 2016), il est désormais possible de décrocher 1,45 % sur quinze ans, 1,60 % sur vingt ans, et 1,85 % sur vingt-cinq ans. Chez VousFinancer, "pour les meilleurs dossiers, on peut obtenir actuellement 0,70 % sur quinze ans, 0,90 % sur vingt ans et 1,30 % sur vingt-cinq ans", assure Sandrine Allonier, directrice des relations banques de la plateforme. En douze mois, de septembre 2015 à septembre 2016, les taux ont abandonné près de 1 %. Pour mémoire, en 2008, ils avoisinaient 4,95 %. Autre élément illustrant cette dégringolade du prix des crédits immobiliers : depuis 2000, les taux, toutes durées confondues, ont été divisés entre 3,5 et 4. La situation devrait rester encore très favorable aux emprunteurs. Sauf événement imprévisible, les spécialistes n'envisagent pas de changements majeurs dans les prochains mois. Deuxième facteur encourageant : la baisse des prix qui, conjuguée à la décrue continue des taux d'intérêt pendant ces quatre dernières années, a contribué à doper le pouvoir d'achat immobilier des Français. Lequel s'est apprécié de 8 % depuis le 1er janvier 2016, et de 25 % depuis 2011, selon MeilleurTaux.
  • 21. La revue de Presse KYLIA 21 Enfin, après des années de résistance, les vendeurs semblent désormais en phase avec la conjoncture. Beaucoup acceptent d'être moins gourmands et d'adapter leurs tarifs à ceux du marché. Source : lexpress.fr
  • 22. La revue de Presse KYLIA 22 LES ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE Des vices cachés ont retardés la réouverture de mon restaurant Le 20/10/2016 Alexandre Bourdas : "Nous nous sommes battus pour survivre" Honfleur (14) Le SaQuaNa, restaurant 2 étoiles de Honfleur a rouvert ses portes après neuf mois de travaux, qui auraient dû en durer 4. Embûches, vices cachés, tracas administratifs, soucis avec le voisinage, malchance et poisse…. Delphine et Alexandre Bourdas prient pour que la série noire soit bien derrière eux. Tout commence pourtant bien. En 2006, le jeune couple ouvre le SaQuaNa dans une très ancienne bâtisse d’Honfleur pour laquelle, inévitablement, ils se sont endettés. 2007, une première étoile Michelin et en 2010 la deuxième. « En 2012, avec la naissance de notre fille, nous décidons de faire des travaux dans notre appartement situé au-dessus du restaurant et là, tout dévisse… », se souvient Alexandre Bourdas. Ils découvrent que l'arc de métal de renforcement du bâtiment a été sectionné (puis dissimulé) ce qui met en péril l'édifice. En résumé, le fonds de commerce perd toute valeur.
  • 23. La revue de Presse KYLIA 23 Après un long combat devant les tribunaux, les propriétaires de l'immeuble acceptent en avril 2015 de céder les lieux (dont la valeur a également chuté) pour 170.000 euros. Alexandre Bourdas et son épouse décident, contraints et forcés, de se lancer dans de grands travaux pour créer la Maison SaQuaNa sur des bases enfin solides et fiables. Pour le dixième anniversaire du restaurant, le chef- patron est prêt à réinvestir à nouveau pour créer ce lieu dont il rêve. « C'est la première fois que j'ai eu les moyens, la maturité et aussi la certitude de savoir ce que je veux pour l'avenir afin d'être en phase avec ce lieu où je travaille et où je vis. J'ai hâte de retrouver mes fourneaux et une certaine routine après tous ces aléas », dit-il. Avec son architecte, Alexandre Bourdas imagine les différents étages, la fluidité entre les espaces, la cuisine… Mais dès les premiers coups de pioche, les surprises s'enchaînent. Le bâtiment qui était déclaré sans plomb, non seulement en contient mais de l'amiante aussi. La façade sera aussi une déception. Les Bâtiments de France acceptent le projet consistant à remettre au jour les briques rouges qui finalement s'avèrent trop abîmées. Il faudra donc réaliser de nouvelles briques pour que le résultat soit conforme au projet. Même la cuisine ne rentrait plus dans l'espace prévu en raison de nouvelles dimensions imposées par les travaux. A chaque étape, un coup du sort qui fait perdre du temps et de l'argent. "Nous étions obligés de faire ces travaux" « Pour limiter les coûts, avec mon architecte, nous avions tablé sur des travaux d'une durée de 4 mois. Pour l'enveloppe des travaux, nous sommes au-dessus mais c'est encore dans les clous. En revanche, avec mon comptable, nous avions provisionné 6 mois en perte d'exploitation pour voir large. Or nous en sommes à presque 9 mois. On ne voulait pas fermer l'entreprise, mais 9 mois avec les encours, les coûts de la masse salariale, etc. On a plongé. La société est en péril en raison de la malchance. Nous étions obligés de faire ces travaux. Ce n'est pas de l'embellissement. Nous avons demandé de l'aide, notamment avec la prise en charge en chômage technique. On a toujours cotisé et dans les moments où on a besoin d'aide. Aucune compréhension. C'est décevant ! », confie Alexandre Bourdas. « Ce qui est triste, ajoute-t-il, c'est que tu mets dix ans à mettre en place une société qui fonctionne et aujourd'hui, on repart totalement à zéro financièrement. Evidemment, c'est plus un emplacement qu'un immeuble que nous voulions conserver. Les banques nous ont suivis parce que nous avions une certaine notoriété. Et nous ne pourrions pas redémarrer si nous n'étions pas connus. J'en ai conscience. J'espère seulement que les clients vont vite revenir ». Que vont découvrir les clients ? La Maison SaQuaNa. « C'est une autre vision du restaurant, comme une maison bourgeoise avec une petite cuisine ouverte, pas ultra technique, où l'humain et le geste sont essentiels, insiste Alexandre Bourdas. Je n'aime pas l'idée d'une cuisine de production. J'ai choisi
  • 24. La revue de Presse KYLIA 24 un piano qui est conçu pour cuisiner pas pour produire. Je suis un artisan cuisinier. Tout est au gaz car j'ai besoin d'un dégagement de chaleur, de la flamme ». Tout est fait sur mesure, le mobilier de la salle à manger, la serrurerie, etc. Alexandre Bourdas a misé sur les matériaux bruts et beaux, des couleurs chaudes et naturelles pour une ambiance conviviale, décontractée, où l'on vit. Les clients seront surpris par les lieux, même si le nombre de couverts est toujours limité à 30, mais ils ne seront pas décontenancés par la carte. Ils retrouveront des plats qui ont fait leurs preuves tout en en découvrant de nouveaux. La formule du menu unique (commandé en partie ou en entier) est conservée. « La cuisine du SaQuaNa version 2, c'est toujours la mienne, avec la même équipe, souligne le chef- patron. Nous allons nous approprier les lieux et sûrement cela aura-t-il une incidence sur la cuisine. Nous évoluons tous. Maintenant, on arrive enfin à l'ouverture. Nous nous sommes dits que de tous ces problèmes, il fallait en faire une force. Nous devions réaliser un beau projet dans le moindre détail. Nous nous sommes battus pour survivre et nous allons continuer ». Source : L’hôtellerie-restauration.fr
  • 25. La revue de Presse KYLIA 25 Les règles à respecter pour animer son établissement Le 24/10/2016 Diffuser de la musique amplifiée ou proposer des animations nécessitent de respecter les obligations en matière de bruit et de licence de spectacle. Elles ont pour objectifs de protéger l'audition du public et du personnel et d'assurer la tranquillité du voisinage. Les exploitants doivent limiter le niveau sonore moyen à l'intérieur de l'établissement à 105 décibels et le niveau de crête ne doit pas dépasser 120 décibels. Dans le cadre de son congrès, les 10 et 11 octobre derniers, le GNI a organisé un atelier pour les cafés et bars. Françoise Legrand, administratrice du GNI, déléguée aux cafés, bars et brasseries, et Marcel Bénézet président des cafés, bars brasseries du GNI-Synhorcat, y ont rappelé les deux principales obligations à respecter quand les professionnels utilisent de la musique amplifiée ou proposent des animations. Les articles R571-25 à R571-30 du code de l'environnement réglementent les établissements ou locaux recevant du public qui diffusent à titre habituel de la musique amplifiée. Ces dispositions ont deux objectifs : protéger l'audition du public et du personnel par la limitation du niveau sonore à l'intérieur de l'établissement et assurer la tranquillité du voisinage avec l'exigence d'un isolement acoustique.
  • 26. La revue de Presse KYLIA 26 ► Les établissements concernés Sont visés par cette réglementation tous les établissements recevant du public qui proposent de la musique amplifiée de manière habituelle (c'est-à-dire au moins 12 fois par an ou au moins 3 fois sur une période de 30 jours pour un établissement permanent). Ce qui concerne notamment les discothèques, les bars mais aussi les restaurants à ambiance musicale. ► Limiter le niveau sonore Ces exploitants doivent limiter le niveau sonore moyen à l'intérieur de l'établissement à 105 décibels et le niveau de crête ne doit pas dépasser 120 décibels. La pose d'un limiteur de niveau sonore conforme au cahier des charges ministériel est un moyen efficace de respecter la réglementation. • Faire réaliser une étude d'impact des nuisances sonores Pour pouvoir prendre en compte les nuisances sonores occasionnées par son activité dans le voisinage, l'exploitant doit faire réaliser une étude de l'impact (EINS) des nuisances sonores par un bureau d'études. Elle doit comporter : - un diagnostic acoustique permettant d'estimer les niveaux de bruit générés par l'établissement et les travaux d'isolation acoustique réalisés si nécessaires ; - la description des dispositions prises pour limiter le niveau sonore ainsi que les moyens de mesure et de contrôle et les aménagements techniques prévus. Cette étude doit être remise à jour à chaque transformation susceptible de modifier les valeurs déterminées ou lors d'une modification de l'installation de sonorisation. En cas de plainte du voisinage pour le bruit, l'étude d'impact sera le premier document que demanderont les autorités. L'absence de présentation de ce document est passible d'une contravention de la 5e classe (1 500 €) et de 7 500 € pour une personne morale. ► Licence entrepreneur de spectacles Conformément à l'article L7122-1 du code du travail, toute personne faisant appel à un artiste rémunéré interprétant une œuvre de l'esprit devant un public doit être titulaire d'une licence d'entrepreneur de spectacles.
  • 27. La revue de Presse KYLIA 27 Pour les personnes physiques ou morales dont l'activité principale n'est pas la production ou la diffusion de spectacles vivants, le régime applicable va dépendre du nombre de représentations par an. • Activité secondaire Au-delà de 6 représentations par an, il s'agit d'une activité secondaire qui nécessite la licence de spectacle de 1re catégorie. Pour l'obtenir, il faut avoir suivi une formation à la sécurité des spectacles (d'une durée de 5 jours) ou de justifier de la présence dans l'entreprise d'une personne qualifiée dans le domaine de la sécurité des spectacles. Pour les établissements recevant du public de 5e catégorie (recevant moins de 100 personnes) de type L, N, ou O, cette formation n'est que de 2 jours. Cette demande s'effectue avec le formulaire Cerfa n°11780*05 'Demande de licence d'entrepreneur de spectacles' auprès de la Drac. • Activité occasionnelle Si l'exploitant n'organise pas plus de 6 représentations par an, il s'agit d'une activité occasionnelle qui ne nécessite pas la licence de spectacle de 1re catégorie. Cependant, l'activité de spectacle doit être déclarée au moins un mois avant la première représentation à la direction régionale des affaires culturelles de la région (Drac) du lieu de la représentation. La déclaration doit être faite avec le formulaire Cerfa n°14886*01 'Déclaration d'entrepreneur de spectacles vivants occasionnels'. doit indiquer la nature des spectacles, le nombre, la durée et les dates des représentations, l'enseigne, le nom ou la dénomination sociale, l'adresse, la forme juridique de l'exploitant des lieux de représentation, du producteur et du diffuseur du spectacle, ainsi que le nombre de salariés engagés ou détachés. Tous les entrepreneurs occasionnels qui embauchent des artistes ou des techniciens du spectacle doivent utiliser le guichet unique pour le spectacle occasionnel : www.guso.fr. Source : Hotellerie-restauration.fr
  • 28. La revue de Presse KYLIA 28 La saison estivale 2016 marquée par une baisse de clientèle et du ticket moyen Le 24/10/2016 L'enquête trimestrielle de l'observatoire des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs réalisé par l'institut I+C pour le GNI est sans surprise : la saison estivale 2016 n'aura pas été bonne, à quelques exceptions près Malgré le beau temps, l'activité touristique est en recul à Paris et Ile de France. Le chiffre d'affaires s'est dégradé de 4, 5% au troisième trimestre 2016, par rapport au même trimestre de l'année précédente. La tendance annuelle se détériore un peu plus et s'établit à près de – 6% à l'issue de la saison estivale, qui a été tout particulièrement morose pour l'hôtellerie et la restauration. De façon générale, les professionnels déplorent une baisse de clientèle, du ticket moyen tandis que la situation des marges reste préoccupante et que celle de la trésorerie reste tendue. Paris/Ile de France et Paca en souffrance. L'activité, en Ile de France, reste sinistrée avec au cours de l'été une baisse de l'ordre de – 11% tandis que la région Paca accuse un repli de -5, 5% sur l'ensemble du trimestre. Les restaurateurs franciliens enregistrent un recul de 11, 5%, ceux de la région Paca - 7,5%. Les baisses d'activité pour l'hôtellerie atteignent – 12% en Ile de France tandis
  • 29. La revue de Presse KYLIA 29 que la région Paca parvient à limiter ce recul à -3%. La situation des débits de boissons continue elle aussi de se dégrader ainsi l'Ile de France enregistre un recul de -8% et la région paca de – 5%. Les Pays de Loire et l'Auvergne-Rhône-Alpes tirent leur épingle du jeu. A l'exception du regain d'activité ayant bénéficié aux restaurateurs des Pays de la Loire ( +5%), d'Auvergne-Rhône-Alpes( +4%) et du Grand-Est (+1%), la situation dans la restauration reste tendue. La désertification des restaurants persiste au cours de la saison estivale et près de la moitié des professionnels interrogés sont confrontés à une baisse de fréquentation de leur établissement. Dans le même temps, les clients demeurent attentifs à leurs dépenses ainsi, 37% des restaurateurs remarquent que cette baisse de fréquentation s'accompagne aussi d'une baisse du ticket moyen. Le chiffre d'affaires recule de -5 % par rapport au même trimestre de l'année précédente. Les tendances annuelles restent quant à elles très détériorées, proches de -6,5%. L'activité de l'hôtellerie a été globalement décevante pendant la saison estivale. La baisse s'établit à – 6% pour les hôtels et à -5,5% pour les hôtels-restaurants. L'afflux des touristes venus pour l'Euro n'a pas profité à l'hôtellerie professionnelle qui s'affiche dans le rouge sur la quasi-totalité du territoire, avec des baisses particulièrement marquées dans le Nord Est ( - 8% en Bourgogne-Franche-Comté et -6% dans le Grand-Est) et en Nouvelle Aquitaine ( -6%). Seuls les hôteliers implantés en Bretagne, la encore, ont profité de ce bel été avec une hausse de +5,5%. Tout comme pour les restaurateurs, les hôteliers cumulent baisse d'activité et baisse du ticket moyen pour 50% d'entre eux. La situation des marges se détériore un peu plus au cours du 3ème trimestre 2016. L'état de la trésorerie des hôteliers redevient fortement préoccupant et plus d'un tiers des responsables sont confrontés à une dégradation de leur situation financière. La baisse sensible de l'activité des débits de boissons enregistrée depuis les attentats de 2015 tend à s'atténuer au cours de l'été 2016. Cependant les rythmes annuels d'évolution restent détériorés avec -4, 5% pour les cafés- Bars et -4% pour les brasseries. Néanmoins, la situation des débits de boisson apparaît différenciée selon les régions. Ainsi, les professionnels implantés dans le quart nord-est, en Normandie et en Occitanie ont accusé des baisses se situant entre -2,5 % et -3% quand, sur la même période, leurs confrères voyaient leur activité se redresser sur la façade atlantique ( +3,5% en Bretagne, + 4% en Pays de la Loire), dans le Centre, Auvergne et Rhône-Alpes avec +2, 5%. L'activité des traiteurs s'est raffermie au cours de l'été et a presque atteint l'équilibre. Ils sont les seuls à entrevoir une réelle sortie de crise au cours des mois prochains et près d'un tiers d'entre eux misent sur une hausse de leur activité en fin d'année. Source : L’Hôtellerie-restauration.fr
  • 30. La revue de Presse KYLIA 30 Le titulaire d’un bail commercial doit exercer l’activité qu’il déclare Le 24/10/2016 En principe, le bailleur ne peut s’opposer au renouvellement d’un bail commercial. S’il s’y oppose, il doit verser au locataire une indemnité d’éviction. Sauf si ce locataire a manqué à ses obligations. Alexandre X, gérant de la société La Tentation du Mandarin, autrefois située sous les arcades de la rue de Rivoli, l’a appris à ses dépens. Lorsque M. X demande le renouvellement de son bail le 7 juillet 2010, il est immatriculé au registre du commerce et des sociétés (RCS) pour des « activités de vente d’objets d’arts, bois sculptés, miniatures et ivoires, importation et exportation d’objets de luxe ». Or il n’exerce plus ces activités, il vend des « objets touristiques ». Le bailleur lui refuse le renouvellement de son bail, ainsi que le paiement d’une indemnité d’éviction, le 29 septembre 2010. Il lui reproche d’avoir changé d’activité, sans avoir modifié son immatriculation au RCS. La cour d’appel de Paris, admet, le 15 mars 2015, que M. X n’a pas droit au renouvellement de son bail, sa société étant, au 7 juillet 2010, toujours immatriculée pour ses anciennes activités. Mais la
  • 31. La revue de Presse KYLIA 31 cour estime que ce manquement ne peut justifier la déchéance du droit au paiement de l’indemnité d’éviction, « alors que le bailleur n’a jamais mis en demeure son locataire de régulariser la situation et que la loi ne prévoit expressément que l’obligation d’immatriculation ». Le bailleur se pourvoit en cassation. La Cour de cassation rappelle, le 22 septembre, que la dénégation du droit au statut des baux commerciaux en raison du défaut d’immatriculation n’a pas à être précédée d’une mise en demeure. Elle casse partiellement l’arrêt d’appel : l’immatriculation du locataire doit correspondre à l’activité réellement exercée dans les locaux loués. Source : lemonde.fr
  • 32. La revue de Presse KYLIA 32 L'emplacement toujours l'emplacement Le 26/10/2016 Lorsqu'il s'agit de s'installer, on entend toujours le même conseil : d'abord l'emplacement, ensuite l'emplacement et enfin l'emplacement. Si l'on peut comprendre cette obsession, les moyens font souvent défaut pour accéder à ces établissements si bien situés. Michel Guérard, Les Prés d'Eugénie (3 étoiles Michelin à Eugénie-les-Bains), qui s'installa la première fois à Asnières (Hauts-de- Seine), s'en souvient : "J'ai racheté le restaurant au tribunal de commerce pour trois sous. Quand je l'ai vu, je me suis demandé ce que j'avais fait." Pourtant, Christian Millau l'a débusqué, l'a médiatisé et le succès aidant, le chef-patron a déménagé. Pour Alexandre Couillon, cuisinier de l'année 2017 pour Gault&Millau, la transformation du petit bistrot de Noirmoutier (Vendée), la création du restaurant gastronomique et - d'ici peu - de chambres, sont autant de signes de dynamisme pour attirer la clientèle là où l'on ne passe pas par hasard. Alexandre Bourdas tient aussi à son emplacement d'Honfleur. C'est là, dans une ancienne bâtisse, qu'il a obtenu 1 puis 2 étoiles Michelin. Sa notoriété est liée à cette ville. Aussi, lorsqu'il a découvert que la maison devait subir de gros travaux en raison de vices cachés, il a investi. Ce qu'il ne savait pas, c'est que malgré ses prévisions, il irait de Charybde en Scylla. À chaque pierre soulevée, un nouvel écueil, une mauvaise surprise. Les quatre mois de travaux sont passés à neuf. La maison SaQuaNa vient de rouvrir et attend avec impatience le retour des clients qui connaissent l'emplacement si chèrement conservé. La santé de l'entreprise en dépend. Source : hotellerie-restauration.fr
  • 33. La revue de Presse KYLIA 33 La bonne dynamique de l’immobilier professionnel Le 28/10/2016 Immobilier d’entreprise : l’investissement malin. Zoom sur l’immobilier d’entreprise et les bonnes raisons d’investir dans ce domaine. En France où le secteur tertiaire domine, le marché de l’immobilier d’entreprise ne connaît pas la crise. Au contraire. Les immeubles en construction sont vendus avant même d’être sortis de terre. Et côté investisseurs, on estime que même avec un taux de vacance de 5%, l’opération est rentable. En s’ouvrant de plus en plus, le marché représente une nouvelle opportunité d’investissement pour les particuliers, plus accessible et plus simple en terme de démarches que le marché particulier. Le bon conseil pour y accéder : les montants étant bien plus importants qu’en matière d’immobilier particulier, il est possible de se grouper en créant une SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) pour investir à plusieurs. Qu’est-ce que l’immobilier d’entreprise ? L’immobilier d’entreprise rassemble tous les biens qui ne sont pas occupés par des particuliers : bureaux, bureaux partagés, commerces, locaux commerciaux, entrepôts, grandes surfaces, boutiques au pied des immeubles, magasins, galeries marchandes, parkings, terrains. Le marché est particulièrement dynamisé ces dernières années par l’augmentation du nombre d’auto- entrepreneurs et l’engouement pour les solutions de bureaux partagés. Quels sont les avantages à investir ? Les avantages à investir dans l’immobilier d’entreprise sont multiples. - Il s’agit d’un investissement lucratif. Pour faire votre choix et vous assurer un taux de location optimal, ciblez les quartiers dynamiques, bien desservis, les rues passantes qui comptent d’autres locaux commerciaux. Pensez aux attentes de votre clientèle pour sélectionner les meilleurs endroits.
  • 34. La revue de Presse KYLIA 34 - Le rendement est plus élevé que dans l’immobilier particulier. Vous percevrez des loyers bien supérieurs, en moyenne deux fois plus élevés. - Les frais de gestion sont réduits. Les baux étant plus longs que les trois ans en vigueur pour l’immobilier particulier, ils peuvent aller de neuf à douze ans, les démarches de gestion et de renouvellement de bail sont moindres. - Les taux d’emprunt actuels sont bas. On les estime entre 2 et 3%. - Un patrimoine rapidement rentabilisé. Grâce aux loyers perçus et aux démarches réduites, vous toucherez rapidement des bénéfices. - Un risque d’impayés réduit. Vos locataires ayant besoin de leurs locaux pour assurer la continuité de leur activité, les impayés sont rares. - Une loi en faveur des propriétaires. Vous serez protégé en cas de litige, bien plus qu’un propriétaire de logement particulier qui est soumis à la trêve hivernale ou à l’impossibilité d’expulser un mauvais payeur. Veillez néanmoins à vous faire conseiller par un professionnel de l’immobilier d’entreprise afin de saisir toutes les subtilités du domaine. Quelles sont les zones dynamiques ? Voilà un aperçu des zones les plus dynamiques dans lesquelles il est intéressant d’investir. En Ile-de-France tout d’abord, deux zones sont plébiscitées : - Le centre de Paris. Cinq zones se démarquent. • Le triangle d’or pour le prestige qu’il représente ; • Saint Lazare pour la proximité de la 2eme gare d’Europe ; • Le 10eme arrondissement pour les loyers peu élevés ; • Le quartier de la Bastille, plébiscité par les métiers artistiques pour son caractère branché ; • Le quartier de Strasbourg-St-Denis qui attire principalement les entreprises digitales. Source : mediapart.fr
  • 35. La revue de Presse KYLIA 35 A propos de Kylia KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle Génération : Le 1 er réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents. Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses agents immobiliers. Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com Contact Presse : KYLIA Immobilier Marie LAURENT / rp@kylia-immo.com / 01 47 70 24 18