1. qwewrtu Social Sciences and Humanities Conseil de recherches en
Research Council of Canada sciences humaines du Canada
Cultivating Excellence:
A Special Report Celebrating the
30th Anniversary of the Social Sciences
and Humanities Research Council
Cultiver l’excellence :
une publication spéciale soulignant
le 30e anniversaire du Conseil
de recherches en sciences humaines
DEVELOPTALENT.
BUILDKNOWLEDGE.
CULTIVONSLETALENT.
BÂTISSONSLESAVOIR.
WE
NOUS
Producedbywww.lockwoodmediagroup.com
www.sshrc.ca www.crsh.ca
2. qwewrtu Social Sciences and Humanities Conseil de recherches en
Research Council of Canada sciences humaines du Canada
P R E S I DE N T ’ S M E S S A G E M E S S A G E D U P R É S I DE N T
Anniversaries offer us a wonderful
occasion to reflect on our past and to
look with excitement to our future.
In this spirit, we invite you to join
us in celebrating the 30th anniversary
of the Social Sciences and Humanities
Research Council of Canada (SSHRC).
As the federal agency that supports
research in the humanities and social
sciences, we acknowledge, with pro-
found pride, the significant role that
SSHRC has played in helping Canada
become one of the world’s most
successful societies.
Along with other countries around the world, however, Canada faces
complex challenges in the 21st century and we must do more for families,
communities and businesses.
In May 2007, the federal government announced a science and technology
strategy to make Canada a global economic leader through world-class research,
a highly skilled workforce and strong partnerships across business, academic and
public sectors.
At SSHRC, we welcomed this strategy as it builds upon our work over the past
30 years: generating new ideas and cultivating research excellence, increasing
and retaining the highly skilled individuals that Canada needs to thrive in the
global economy, and connecting knowledge to practical applications for the
benefit of society. Indeed, as we celebrate SSHRC’s 30th anniversary, we also
celebrate the important contributions made by the humanities and social sciences
to Canada’s prosperity and quality of life.
When SSHRC began operations in 1978, Canadian schools imported most
curriculum content, businesses depended on knowledge developed elsewhere,
and policymakers often relied on studies from other countries. Universities were
just beginning to offer graduate programs across Canada. Few scholars had the
resources to address critical Canadian social, economic, cultural and political
issues—such as the aging population, increasing diversity and an emerging
knowledge economy. At that time, we were just beginning to “know ourselves,”
and to contribute significantly to international research on global issues.
Today, SSHRC supports some 10,000 researchers and graduate students from
coast to coast. Through a rigorous selection process that ensures excellence and
accountability, we retain and attract top minds. Their research advances
knowledge on issues that are vital to Canadian society and builds understanding,
not only on topics in the headlines today, but also on those that may appear
tomorrow. In other words, SSHRC support during the past 30 years helped build a
broad, strong foundation of Canadian knowledge and expertise.
We are now embracing new approaches to research and intensifying our
commitment to making Canada a leader in international research excellence. In
collaboration with other research councils in Canada and around the world, we
support both specialized and interdisciplinary research. We develop programs
that enable innovative partnerships with community organizations, businesses
and government agencies, and we help Canadian experts lead international
research networks.
In addition, we support professors who, through their research, inspire and
mentor the next generation of Canadian leaders, thinkers and visionaries. SSHRC
helps students become the culturally informed and politically knowledgeable
individuals now sought worldwide. As more than 60 per cent of all full-time
university students study the humanities and social sciences, SSHRC plays a lead
role in building the skilled and talented workforce necessary to foster Canadian
innovation and growth.
The stories you will find on these pages are just a few examples of the
significant research we have funded over the past 30 years in collaboration with
universities and other partners across the private, public and not-for-profit
sectors. I invite you to visit www.sshrc.ca to learn more about social sciences and
humanities research in Canada and how SSHRC is working to build a successful
future for Canada and the world.
Chad Gaffield, President
Un anniversaire est une merveilleuse occasion pour faire un bilan du passé et
envisager l’avenir avec optimisme.
C’est dans cet esprit que je vous invite à célébrer avec nous le 30e anniversaire
du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). En tant qu’organisme
fédéral dont le mandat est d’appuyer la recherche dans le domaine des sciences
humaines, le CRSH est très fier du rôle significatif qu’il a joué en aidant le Canada
à devenir une des sociétés les plus florissantes du monde.
À l’instar des autres pays, le Canada doit néanmoins faire face aux défis
complexes que pose le 21e siècle; il se doit de se concentrer davantage sur les
familles, les communautés et les entreprises.
En mai 2007, le gouvernement fédéral a mis sur pied une stratégie sur les
sciences et la technologie afin de faire du Canada un chef de file mondial sur le
plan économique par l’intermédiaire de projets de recherche de renommée
internationale, d’une main-d’œuvre hautement qualifiée et de partenariats
solides entre le monde des affaires, le milieu universitaire et le secteur public.
Au CRSH, nous avons fait bon accueil à cette stratégie, qui vient étayer le
travail que nous réalisons depuis 30 ans : générer de nouvelles idées et cultiver
l’excellence en recherche, accroître et garder au pays la main-d’œuvre
hautement qualifiée dont a besoin le Canada pour continuer à prospérer au sein
de l’économie mondiale ainsi que lier le savoir à des applications pratiques pour
le bienfait de la société. Ainsi, en célébrant le 30e anniversaire du CRSH, nous
célébrons également les importantes contributions des sciences humaines à la
qualité de vie et à la prospérité de tous les Canadiens.
Lorsque le CRSH a vu le jour en 1978, les écoles canadiennes importaient la
majeure partie du contenu des programmes d’études, les entreprises dépendaient
d’un savoir étranger et les responsables de l’élaboration de politiques devaient
souvent se fier sur des études menées dans d’autres pays. Les universités canadiennes
commençaient tout juste à offrir des programmes d’études supérieures. Peu de
chercheurs disposaient des ressources nécessaires pour répondre à d’importantes
questions d’ordre social, économique, culturel et politique, comme le vieillissement
de la population, l’essor du multiculturalisme et l’émergence d’une économie du
savoir. À l’époque, nous commencions à peine à « nous connaître » en tant que
société, nous commencions à peine à contribuer à la recherche internationale sur
des enjeux mondiaux.
Aujourd’hui, le CRSH appuie quelque 10 000 chercheurs et étudiants des
cycles supérieurs d’un océan à l’autre. Grâce à un processus d’évaluation
rigoureux qui garantit l’excellence et la responsabilisation en recherche, il lui
est possible de recruter et de garder chez nous les plus éminents penseurs dont
les recherches contribuent à faire avancer les connaissances sur des enjeux vitaux
pour la société canadienne et à bâtir un savoir non seulement sur des sujets qui
font la une aujourd’hui, mais également sur ceux qui la feront demain. En d’autres
mots, le soutien offert par le CRSH au cours des 30 dernières années a permis de
construire une vaste et solide base d’expertise et de savoir propres au Canada.
À présent, le CRSH adopte de nouvelles approches de recherche et il réitère
son engagement à faire du Canada un exemple d’excellence en recherche
internationale. En collaboration avec d’autres conseils de recherches, au Canada
et dans le reste du monde, il appuie à la fois la recherche interdisciplinaire et
la recherche spécialisée. Il met sur pied des programmes qui encouragent les
partenariats novateurs entre les organisations communautaires, les entreprises et
les organismes gouvernementaux. Il aide les experts canadiens à se retrouver aux
commandes de réseaux internationaux de recherche.
Et il n’oublie pas les professeurs, qui, grâce à leurs recherches, inspirent
et encadrent la prochaine génération de leaders, de penseurs, de visionnaires
canadiens. Le CRSH aide les étudiants à acquérir un savoir culturel et politique
très en demande dans le monde entier. Comme plus de 60 p. 100 des étudiants
universitaires à temps plein étudient en sciences humaines, on peut certes dire
que le CRSH joue un rôle crucial dans la formation de travailleurs qualifiés et
talentueux nécessaires à la croissance du Canada et à sa capacité en matière
d’innovation.
Les histoires présentées dans cette publication spéciale ne sont que quelques
exemples des importants projets de recherche que le CRSH a financés au cours
de ses 30 années de collaboration avec les universités et d’autres partenaires des
secteurs privé, public et sans but lucratif. Je vous invite à visiter son site Web
(www.crsh.ca) pour en apprendre davantage sur la recherche en sciences
humaines au Canada et sur la manière dont il bâtit un avenir prometteur pour le
Canada et le reste du monde.
Chad Gaffield, président
3. Se préparer aux conséquences
du vieillissement de la population
Au cours des 50 dernières années, les baby-boomers ont eu une
influence importante sur toutes les tendances sociales et politiques au
Canada. À présent qu’ils sont à l’aube de la vieillesse, il faut prendre de
nouvelles dispositions en matière de soins de santé et de fonds de
retraite et on s’interroge sur la capacité du Canada de prospérer en tant
que pays vieillissant.
Par chance, les chercheurs canadiens sont reconnus internationalement
pour leur expertise en la matière, en grande partie grâce à la décision
prise par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), il y a
près de 30 ans, de financer des études stratégiques sur le vieillissement
de la population.
L’un des premiers chercheurs financés par le CRSH à recueillir des
données précises sur la dynamique sociale et économique du vieillissement
est Byron Spencer, professeur d’économie à la McMaster University. À
présent à la tête d’une initiative de recherche d’une durée de cinq ans
sur les conséquences du vieillissement de la population, M. Spencer et
son équipe multidisciplinaire composée de 46 chercheurs provenant
de partout dans le monde examinent chaque aspect de la situation,
notamment les conséquences qu’elle aura sur la main-d’œuvre et la
viabilité des régimes de retraite.
« L’une des découvertes les plus importantes de notre recherche est
que, même si le vieillissement de la population est inévitable, nous ne
courons pas au désastre. Nous pouvons gérer la situation », affirme
M. Spencer.
Par exemple, selon ses recherches, le Canada devra compter sur
l’immigration pour faire croître sa population au cours de la prochaine
décennie et sa main-d’œuvre au cours des cinq prochaines années, et ce,
en grande partie à cause du vieillissement de la population et de la
diminution à long terme du taux de fécondité.
De plus, sa recherche a montré qu’il faudra redéfinir le concept
d’« aîné », en fonction de divers facteurs comme l’amélioration des soins
de santé et l’augmentation de l’espérance de vie, ce qui changera notre
perspective de la population vieillissante canadienne.
An Aging Population:
Preparing for Impact
The baby boom generation has had a major influence on every social
and political trend in Canada over the past 50 years. Now, as they move
into old age, questions arise about healthcare, pension funds and
whether Canada will succeed as an aging nation.
Fortunately, Canadian researchers are world-renowned experts on
the subject, thanks in large part to a decision by the Social Sciences and
Humanities Research Council to begin funding strategic studies on
population aging nearly 30 years ago.
One of the first SSHRC-backed researchers to build hard data on the
social and economic dynamics of aging was Byron Spencer, a professor of
economics at McMaster University. Now the leader of a five-year research
initiative on the implications of population aging, Spencer and his
international team of some 46 multidisciplinary researchers examine
everything from the impact on the labour force to the viability of
pension plans.
“A major insight from our study,” says Spencer, “is that while our
aging population is inevitable, it’s not a disaster or a crisis. We can
manage it.”
For instance, he says, the work has shown that Canada must depend
on immigration for its population growth within a decade and for its
labour force growth within five years, due in large part to both the aging
of the population and the long-term decline in the fertility rate.
Moreover, his research has also shown that we may need to rethink
our definitions of who is “old” based on factors such as improved health
and increased life expectancy. A changed definition shifts the picture of
Canada’s aging population.
Governments across the country are using and building upon the
findings of Spencer and his team in order to meet the challenges posed
by the aging population. Policymakers participate and contribute to the
conferences and workshops the team organizes and the edited volumes
of research they publish. Researchers also make invited presentations
related to diverse government initiatives: finance ministry policy,
Statistics Canada studies, the Senate Special Committee on Aging and
the meeting of ministers responsible for seniors in Charlottetown in 2006.
Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada 3
...suite à la page 5...cont’d on page 4
SSHRC-funded research brought to light the crucial
role that relatives and friends of seniors were playing by
providing care and by keeping seniors active and
involved in the community.
Les travaux de recherche financés par le CRSH ont
permis de mettre en lumière le rôle crucial que jouent
les aidants naturels, proches et amis des aînés qui en
prennent soin et qui les gardent actifs et engagés dans
leur communauté.
4. Just as Spencer was one of the pioneers documenting
the demographic phenomenon of an aging population,
Neena Chappell was leading the way in studying how
society can—and does—care for its senior citizens.
Now professor of sociology at the University of
Victoria and Canada Research Chair in Social Gerontology,
Chappell received a strategic research grant from
SSHRC in 1980 to study family and non-family support
networks for seniors.
Again, it was a far-reaching move. As a recipient of
SSHRC funding over the years, Chappell’s work brought
to light the crucial role that relatives and friends of
seniors were playing by providing care and by keeping
seniors active and involved in the community. Her
research underscored the need for support services for
those caregivers. She became the founding director
of the Centre on Aging—also SSHRC-funded—at the
University of Manitoba, which continues to this day as
an international centre of expertise on aging.
The research conducted by the centre was a major
factor in securing funding for the successful Support
Services to Seniors program in Manitoba, which provides
social visits, driving assistance, medication reminders
and other services to help keep seniors active and living
in their own homes. It also supported the logic behind a
much more widespread program of the J.W. McConnell
Family Foundation of Montreal to fund community
groups and provincial agencies that support family
caregivers.
In addition, Chappell is now a much-in-demand
expert on support services for seniors. She has made
recommendations to the Romanow Commission, the
Senate Commission on Aging, the B.C. Premier’s Council
on Seniors and to various provincial health ministry
officials across the country. She has also travelled
to other countries, including Japan—another aging
country—as Canada’s expert on aging.
“There’s no question,” Chappell says, “that SSHRC
was part of the momentum that helped build
gerontology research in Canada.”
4 Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada
Surveillance cameras, security checks, personal
data collection... vast organizations keep tabs
on us all. But what do they do with the data?
While computer-dependence for handling personal data
makes surveillance an everyday reality, erosions of privacy
and civil liberties spark public concern. David Lyon and
the Queen’s-based Surveillance Project examine the social,
political and economic aspects of new technologies that
classify and sort people and populations for different
treatment.
One of Canada’s leading research universities, Queen’s
is at the forefront of breakthroughs in virtually every
discipline, attracting exceptionally talented students
and faculty from all over the world.
Watching theWatchers
To learn more the Queen’s Surveillance Project
and Queen’s University researchers visit:
http://www.queensu.ca/research/
DR. DAVID LYON, Department of Sociology, Queen’s University
Project leader of the MCRI-funded Surveillance Project
...cont’d from page 3
“There’s no question that SSHRC was
part of the momentum that helped build
gerontology research in Canada.”
« Sans aucun doute le CRSH fait partie
de ceux qui ont donné le coup d’envoi à
la recherche en gérontologie au Canada.»
5. Les gouvernements de partout au pays se
servent des découvertes de M. Spencer et de
son équipe pour surmonter les obstacles que
posent le vieillissement de la population. Les
responsables de l’élaboration de politiques
prennent part aux conférences et aux ateliers
organisés par l’équipe et contribuent aux
résultats de recherche qu’elle publie. De plus,
les chercheurs donnent, sur invitation, des
présentations liées à diverses initiatives
gouvernementales : la politique du ministère
des Finances, les études de Statistique Canada, le
Comité sénatorial spécial sur le vieillissement
et la rencontre des ministres responsables des
aînés qui a eu lieu à Charlottetown en 2006.
Alors que M. Spencer agissait à titre de pionnier
documentant le phénomène démographique
d’une population vieillissante, Neena Chappell
ouvrait la voie à l’étude de la façon dont une
société peut voir — et voit — au soin de ses aînés.
Actuellement professeure de sociologie à
l’University of Victoria et titulaire de la Chaire
de recherche du Canada en gérontologie sociale,
Mme Chappell a reçu du CRSH une subvention de
recherche stratégique en 1980 pour étudier les
réseaux de soutien familiaux et non familiaux
destinés à aider les aînés.
Il s’agissait une fois de plus d’un projet de
grande envergure. Financés par le CRSH au cours
des années, les travaux de Mme Chappell ont
permis de mettre en lumière le rôle crucial que
jouent les aidants naturels, proches et amis des
aînés qui en prennent soin et qui les gardent
actifs et engagés dans leur communauté. Sa
recherche a également permis de souligner le
besoin de services de soutien de ces personnes.
Elle est directrice et fondatrice du Centre on
Aging — également financé par le CRSH — de
l’University of Manitoba, qui demeure à ce jour
un centre international d’expertise en matière
de vieillissement.
La recherche menée par le centre a été un
facteur important pour l’obtention de fonds pour
les Services de soutien aux aînés du Manitoba,
un programme qui fournit, entre autres, des
services de visite, d’aide à la conduite et de
rappel de prise de médicaments afin de permettre
aux aînés de rester actifs et de continuer à
vivre dans leur propre maison. Cette recherche
a également fourni la logique qui sous-tend
un programme beaucoup plus vaste offert par
la fondation de la famille J.W. McConnell de
Montréal, qui finance des groupes communautaires
et des organismes provinciaux qui viennent en
aide aux aidants naturels.
Mme Chappell est actuellement une experte
très en demande en matière de services de soutien
aux aînés. Elle a formulé des recommandations
auprès de la Commission Romanow, de la
Commission du Sénat sur le vieillissement, du B.C.
Premier’s Council on Seniors ainsi qu’auprès de
fonctionnaires de divers ministères provinciaux
de la Santé de partout au pays. Elle s’est
également rendue dans d’autres pays — comme
le Japon, un autre pays vieillissant — à titre
d’experte canadienne du vieillissement.
« Sans aucun doute, affirme Mme Chappell, le
CRSH fait partie de ceux qui ont donné le coup
d’envoiàlarechercheengérontologieauCanada.»
Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada 5
www.mcgill.ca
YOUTH
GAMBLING
NUTRITION
PEACEBUILDING
Du changement climatique
à la cyberintimidation,
les travaux de recherche
financés par le CRSH
menés à McGill jettent
une lumière nouvelle
sur le monde.
From climate change to
cyber-bullying, SSHRC-
funded research at McGill
is shedding new light on
the world.
RÉGIME
FONCIER
GESTION DU SAVOIR
INVESTMENT DECISIONS
FAMILY
WORKPLACE
SANTÉ
ENFANTS-SOLDATS
MUSIC TECHNOLOGY
ÉVOLUTION
ARCHITECTURE
INTELLECTUAL PROPERTY
DÉPRESSION
OUTSOURCING
...suite de la page 3
6. Every community wants a vibrant business
environment that provides long-term, engaging
jobs and a thriving economy. At same time,
society needs to know the changing social
dynamics of work and find work-life balance.
These are high-profile 21st-century problems,
and the Social Sciences and Humanities Research
Council has helped Canadian researchers get a
head start on finding answers.
David Wolfe, a political science professor,
and research partner Meric Gertler, a geography
professor, have made far-reaching discoveries
about what makes local clusters of similar
companies grow and thrive in the manner of
California’s Silicon Valley or Montreal’s biotech
community.
With SSHRC funding since 1998, the two
University of Toronto professors have established
that Canadian clusters need continental and
international markets and even supply chains
to be successful—a finding that differs from US
studies that found major regional markets were
often sufficient.
They found that clusters tend to grow best
around a strong research university or around a
major corporate presence, in the way that
Calgary’s wireless cluster drew its energy from
Novatel Inc. Successful Canadian clusters also
are supported by civic associations where local
universities, colleges, entrepreneurs, financiers
and consultants band together to offer help
and promote their mutual interests.
The studies have laid a foundation for further
investigation within both the research and
business community. Wolfe has worked on cluster
strategies for Toronto in the Greater TorontoArea
and in southern Ontario. Many of the researchers
involved in the cluster studies have gone on to
work with government departments and agencies
at both the federal and provincial level.
In their latest study, their focus has shifted
from individual clusters to city regions to discover
whether clusters cross-fertilize, the different
problems faced by large and smaller cities and
the all-important factors that attract creative
and talented people.
“We often deal with Canada as if it were a
national economy, but there are underlying
differences in each region and between cities,”
notes Wolfe.
At Carleton University’s Sprott School of
Business, Linda Duxbury is also investigating
how to build better business environments, but
in the dimension of the workplace. She studies
work-family stress and all the contributors and
potential cures related to organizational health:
the changing workforce, alternative work
arrangements, telework and the impact of
computer networks.
Now in demand with governments and
corporations, Duxbury undertook her first
national study of work-life stress in 1989 with
the backing of SSHRC, long before it was the
issue it is today. Reporting their findings in
1991, she and research partner Chris Higgins, a
professor at the Richard Ivey School of Business
at the University of Western Ontario, identified
balance as an issue for female workers, and for
both men and women with children.
The original study inspired them to devote
their careers to the topic. They conducted
another national study in 2001 and found that
men’s stress levels had caught up with women’s,
and the problems had spread to include elder-
care and post-downsizing work overload. A
SSHRC-funded longitudinal study in 2004-05
tracked the impacts of changes in family and
job circumstances on 600 couples. Their work
became essential catalysts to the development
of work-life balance practices, such as tele-
commuting, flexible work hours and job sharing.
Expertise in this area is highly prized.
Duxbury travelled to Australia in April to launch
a new study of 13,000 knowledge workers in
that country. “We were selected [to head the
project] purely because Canada is recognized
as the leader in the study of work-life stress.”
It all goes back to the 1989 study, she says.
“Because SSHRC funded that early study,” says
Duxbury, “we have the most valuable database
in the world on work-family stress. We have a
baseline.”
And because of SSHRC, there is top-notch
Canadian expertise to respond to pressing
business challenges that are affecting the
entire developed world.
Building Business, Managing Life: The Challenges of Work
6 Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada
[A]nother national study in 2001 found that men’s
stress levels had caught up with women’s, and the
problems had spread to include eldercare and
post-downsizing work overload.
[U]ne autre étude nationale en 2001, a permis de
découvrir que le niveau de stress des hommes a rattrapé
celui des femmes et que le soin des aînés ainsi que la
surcharge de travail liée à la réduction de personnel
posent aussi problème.
7. Nous souhaitons tous profiter d’un contexte
commercial prospère, qui génère des emplois
stimulants et à long terme ainsi qu’une
économie florissante. Mais il nous faut aussi
tenir compte de la dynamique sociale changeante
en matière d’emploi et trouver un équilibre
travail-vie.
Ce sont là des enjeux très importants pour
le 21e siècle, et le Conseil de recherches en
sciences humaines (CRSH) a permis à des
chercheurs canadiens de prendre les devants
pour trouver des solutions.
David Wolfe, professeur de science politique,
et son partenaire de recherche Meric Gertler,
professeur de géographie, ont fait des découvertes
majeures qui nous aident à comprendre pourquoi
les regroupements locaux d’entreprises similaires
croissent et se développent à la manière de
Silicon Valley, en Californie, ou de la communauté
de biotechnologie, à Montréal.
Financés par le CRSH depuis 1998, les deux
professeurs de l’University of Toronto ont montré
que les regroupements industriels canadiens
doivent composer avec les marchés continentaux
et internationaux, et même avec les chaînes
d’approvisionnement. Cette conclusion vient
remettre en question des études américaines
affirmant que les marchés régionaux d’importance
étaient généralement suffisants.
Ces deux chercheurs ont également constaté
que les regroupements industriels ont tendance
à mieux se développer autour d’une université
fortement orientée vers la recherche ou
d’un grand centre industriel. Par exemple, le
regroupement industriel du secteur du sans fil à
Calgary a su tirer profit de l’entreprise Novatel
Inc. De plus, les regroupements industriels
canadiens qui connaissent du succès sont
soutenus par des associations municipales dont
font partie les universités, les collèges, les
entrepreneurs, les financiers et les consultants
de la région, et ce, dans le but de s’entraider
et de promouvoir leurs intérêts communs.
Les études réalisées par ces deux professeurs
pourront servir de base aux recherches qui
seront menées tant au sein du milieu des affaires
qu’au sein de la communauté de recherche.
David Wolfe a travaillé à l’élaboration de
stratégies de regroupement pour Toronto, le
Grand Toronto et le sud de l’Ontario. Un grand
nombre des chercheurs qui ont participé
aux études sur les regroupements industriels
travaillent au sein de ministères et d’organismes
gouvernementaux tant à l’échelle provinciale
que fédérale.
Dans leur plus récente étude, leur cible a
changé : ils ont laissé les regroupements pris
individuellement pour s’intéresser aux régions
des villes afin de savoir si les regroupements
industriels se développent entre eux, de cerner
les différents problèmes que doivent surmonter
les petites et grandes villes et de déterminer
les principaux facteurs qui attirent les personnes
créatives et talentueuses. « Nous voyons souvent
L’équilibre travail-vie : tout un défi!
Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada 7
Academicleadershipisnurturedbyresearch.
Our thanks to the Social Sciences and Humanities Research
Council of Canada for its crucial support.
HEC Montréal is proud of its contribution to the advancement of basic
and applied research in management, fuelled by its 50 committed and
vibrant research chairs and units.
www.hec.ca
Le leadership universitaire puise
au creuset de la recherche.
Merci au Conseil de recherches en sciences humaines du Canada
pour son soutien essentiel.
HEC Montréal est fière de contribuer à l’avancement de la recherche
fondamentale et appliquée en gestion, notamment grâce au dynamisme
de sa cinquantaine de chaires et d’unités de recherche.
...suite à la page 9
8. 8 Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada
The University of Windsor congratulates SSHRC on 30 years
of fostering research excellence in the social sciences and
humanities. Its leadership brings the benefits of this research
to Canada and the world.
Brilliant
researchers.
Brilliant
research.
world growing older
challenges to face
ONE UNIVERSITY.
MANY FUTURES.
In less than 25 years, one in five
Canadians will be over 65. Verena
Menec, Canada Research Chair in
Healthy Aging, is exploring ways of
building age-friendly communities.
The World Health Organization agrees
that this is the best way to meet the
needs of an aging population.
Dr. Menec is helping Manitoba become
the most age-friendly province in Canada
and a world leader in active aging.
Innovative academic programs.
Exceptional facilities. A supportive
environment that inspires excellence.
umanitoba.ca
ONE
MANY
9. Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada 9
le Canada comme une économie nationale, mais il
existe des différences profondes entre chaque région et
entre chaque ville », indique M. Wolfe.
À la Sprott School of Business de la Carleton University,
Linda Duxbury s’intéresse, elle aussi, à la façon de créer un
contexte commercial prospère, cette fois sous l’angle du
milieu de travail. Elle étudie le stress lié à la conciliation
de la vie familiale et de la vie professionnelle, ce qui y
contribue (la main-d’œuvre changeante et l’impact des
réseaux informatiques par exemple) et ce qui en
diminue l’effet, comme les dispositions alternatives de
travail et le télétravail.
Actuellement très populaire auprès des gouvernements
et des entreprises, Mme Duxbury a entrepris sa première
étude nationale portant sur le stress associé à la
conciliation travail-vie en 1989 grâce à un financement du
CRSH, bien avant que cette question n’ait l’ampleur
qu’elle a aujourd’hui. En présentant leurs résultats en
1991, Linda Duxbury et son partenaire de recherche
Chris Higgins, un professeur à la Richard Ivey School of
Business de l’University of Western Ontario, ont
remarqué que l’équilibre travail-vie était un problème
pour la main-d’œuvre féminine ainsi que pour les hommes
et les femmes faisant appel à la garde d’enfants.
Cette première étude les a amenés à vouer leur
carrière respective à ce sujet. Ils ont effectué une autre
étude nationale en 2001. Ils ont alors découvert que le
niveau de stress des hommes a rattrapé celui des
femmes et que le soin des aînés ainsi que la surcharge
de travail liée à la réduction de personnel posent aussi
problème. Une étude longitudinale subventionnée par
le CRSH en 2004-2005 a porté sur les conséquences des
changements qui ont marqué la vie familiale et la vie
professionnelle de 600 couples. Leur recherche s’est
avérée essentielle au développement de pratiques axées
sur l’équilibre travail-vie, comme le télétravail, les
horaires flexibles et le partage des tâches.
Les experts dans ce domaine sont très en demande.
Mme Duxbury s’est rendue en Australie en avril dernier
pour y faire une étude sur 13 000 travailleurs du savoir.
« On nous a choisis [pour mener l’enquête] principalement
parce que le Canada est reconnu comme chef de file
dans l’étude du stress travail-vie », souligne-t-elle.
Ce qui nous ramène à l’étude de 1989, dit-elle.
« Comme le CRSH a accepté de financer, à cette
époque, une étude novatrice, nous avons, sur le stress
associé à la conciliation travail-famille, la base de
données la plus utile qui soit au monde. »
Grâce au CRSH, le Canada peut compter sur une
expertise de premier ordre pour répondre aux enjeux
pressants des secteurs commercial et industriel, enjeux
auxquels doit faire face l’ensemble des pays développés.
...suite de la page 7
www.USherbrooke.ca
L'Université de Sherbrooke contribue à l'évolution de la société
par la qualité et le caractère novateur de ses formations, le haut
niveau de ses recherches, l'exercice de sa fonction critique et
sa participation au développement socio-économique du Québec.
Plus de 100 millions $ consacrés à la recherche par année
65 chaires de recherche
4 millions $ en contrats de recherche par année en innovation sociale
10. 10 Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada
Where Art and History Meet the Digital World
Technology has opened up endless possibilities
in the fields of communication, science, business
and commerce. The digital world is also trans-
forming traditional approaches to the study of
history and dance.
Steven High, a professor of history at Concordia
University, gathers personal oral histories of
transformative social events, such as plant closings,
that deeply affect whole towns or regions. With
funding from the Social Sciences and Humanities
Research Council, he is leading a five-year
Community-University Research Alliance to
gather the life stories of Montreal immigrants
displaced from their homelands by war, geno-
cide and human rights violations. The results
will be incorporated into various outreach
materials about human rights, such as plays,
documentary films and resources for teachers.
The oral accounts will also be digitally recorded
and stored at Concordia’s Centre for Oral History
and Digital Storytelling.
“When you just transcribe the accounts,
you lose body language, emotion, voice,” says
High. Digital video accounts not only retain
their full flavour, they can also be archived for
easy future reference.
The centre is a vibrant example of the power
of community-university research partnerships
—an innovative SSHRC program born in 1998
and now emulated around the globe. In High’s
project, Montrealers are true partners in
the research—sharing their stories, helping
interpret research results, and providing advice
and expertise on moving important findings
into communities across the country. Working
with 15 community partners representing the
city’s diverse immigrant communities as well as
a range of heritage, human rights and education
agencies, the centre provides technical and
research training to both university students
and community partners.
In addition, participants are developing
in-house open-source software that it will
eventually distribute through its website as
freeware. Says High: “This project has the
potential to revolutionize oral history.”
One needs only to see a performance of
NoBody dance to realize that dance is undergoing
a digital revolution of its own. Using motion-
capture technology, this multimedia performance
abstracts dancers’ movements into a flow of
particles, sometimes with colours, sometimes
like sand, snow or water. It is both a liberation
of the art form, freeing the dancer from a physical
appearance, and the opening of a new frontier for
performers to express movement and energy.
Funded by a SSHRC grant in 2005, the
extraordinary innovation is the product of
Martine Époque, a professor of dance at the
Université de Quebec à Montréal, and colleague,
Denis Poulin. They are founders of LARTech, a
non-profit dance research centre at the
university. “NoBody dance is a search for
authenticity and truth of movement,” says
Époque. “We have a very strong theme that puts
us at the limits of new artistic possibilities.”
Opening up new means of study and
expression for their discipline was one of
Époque and Poulin’s goals, as was exploring
techno-choreography and digitization of dance.
That has happened. NoBody dance has already
inspired further technological research, dance
projects and training programs among dance
students, doctoral and master’s degree candidates,
theatre directors and impresarios as well as
researchers from other disciplines.
Époque and Poulin are now working on a
new application of dance digitization—the
creation of a digital library of artists’ motion
“signatures” that will be the first of its kind.
These signatures will be accessible through the
LARTech website and an interactive installation
for art galleries.
For performers, it may one day be like a
dance movement hall of fame—and it is the
product of Canadian research.
Using motion-capture technology, this multimedia
performance abstracts dancers’ movements into a flow
of particles, sometimes with colours, sometimes like
sand, snow or water. It is both a liberation of the art
form, freeing the dancer from a physical appearance,
and the opening of a new frontier for performers to
express movement and energy.
Grâce à la technologie de capture de mouvement, ce
spectacle multimédia représente les mouvements de
danseurs en flux de particules quelquefois en couleurs,
quelquefois sous la forme de sable, de neige ou d’eau. Il
s’agit à la fois d’une libération de la forme artistique –
le danseur n’ayant plus de forme physique – et d’une
ouverture vers une nouvelle dimension d’expression du
mouvement et de l’énergie pour les interprètes.
11. Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada 11
L’histoire et l’art au cœur du monde numérique
La technologie a ouvert de nombreuses
portes dans les domaines de la communication,
de la science, des affaires et du commerce.
À présent, le monde numérique change également
les approches traditionnellement adoptées pour
étudier l’histoire et la danse.
Dans le cadre de ses recherches, Steven
High, professeur d’histoire à l’Université
Concordia, recueille des récits oraux à propos
d’événements sociaux marquants qui ont eu un
énorme impact sur des villes ou des régions
tout entières, par exemple la fermeture d’usines.
En ce moment, grâce à un financement du
Conseil de recherches en sciences humaines
(CRSH), le chercheur dirige une alliance de
recherche universités-communautés d’une
durée de cinq ans visant à recueillir des
témoignages d’immigrants montréalais qui ont
dû quitter leur pays en raison d’une guerre,
d’un génocide ou d’une violation des droits de
la personne. Les témoignages seront intégrés à
divers outils de sensibilisation aux droits de la
personne, tels que des pièces de théâtre, des
documentaires et des ressources à l’intention
des enseignants. Les récits seront enregistrés
ou filmés en format numérique et conservés au
Centre d’histoire orale et de récits numérisés
de l’Université Concordia.
« Quand on transcrit ces récits, on perd
le langage corporel, l’émotion et la voix »,
indique M. High. Les enregistrements vidéo
numériques permettent de garder toute la
couleur du récit et peuvent être archivés et
consultés par la suite.
Le Centre est un très bon exemple de
ce que peuvent accomplir les partenariats
de recherche entre les universités et la
communauté. D’ailleurs, en 1998, le CRSH a
créé un programme novateur à ce sujet, qui
sert aujourd’hui de modèle partout dans le
monde. Dans le cadre du projet de M. High, les
Montréalais agissent à titre de véritables
partenaires de recherche : ils racontent leur
histoire, facilitent l’interprétation des résultats
de recherche et partagent leurs idées quant à
la diffusion d’importantes découvertes dans
des communautés de partout au pays. En
collaboration avec 15 partenaires communautaires
représentant les différentes communautés
d’immigrants de la ville ainsi qu’avec divers
organismes dont la vocation est axée sur le
patrimoine, les droits de la personne et
l’éducation, le Centre offre une formation
technique et de recherche à la fois aux
étudiants universitaires et aux partenaires
communautaires.
De plus, les participants de la formation
créent sur place des logiciels libres qui seront
distribués gratuitement grâce au site Web du
Centre. « Ce projet pourrait révolutionner
l’histoire orale », ajoute le chercheur.
Il suffit d’assister à une démonstration du
projet NoBody danse pour comprendre que la
danse prend également le virage numérique.
Grâce à la technologie de capture de mouvement,
ce spectacle multimédia représente les
mouvements de danseurs en flux de particules
Ça part d’ici.
L’excellence en recherche
Le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada appuie
plus de 300 projets de l’Université d’Ottawa. Grâce à ce soutien et
à l’excellence de nos chercheurs, nous nous classons parmi les
cinq universités à plus forte intensité de recherche du pays.
Université d’Ottawa
www.uOttawa.ca
It starts here.
Excellence in research
The Social Sciences and Humanities Research Council of Canada
supports more than 300 projects at the University of Ottawa.
Thanks to this funding and the excellence of our researchers,
uOttawa ranks among the top five research-intensive universities
in the country.
University of OttawaawttaO’déersitUniv awttaOofyersitUniv
paÇ
ecnellecxe’’eLL’
hceredliesnoCeL
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...suite à la page 13
12. 12 Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada
www.usask.ca
Wheregreatmindsmeet.
Historian Bill Waiser,
Fellow of the Royal Society of Canada
GreatmindsmeetinthemiddleoftheCanadianprairie
where,overthepast100years,theUniversityofSaskatchewanin
Saskatoonhasbuiltareputationforexcellenceinteaching,learning,
discoveryandservice.
Greatmindsmeetwheretheycanmakeadifference.
Whetherit’sinvestigatinghomelessness,buildingsustainablecommunities,
ordevelopingeducationalprogramsforchildrenwithfetalalcoholdisorder,
UofSresearchersinthehumanitiesandsocialsciencesareworkingwith
communitypartnerstoimprovequalityoflifeandwell-being.
Greatmindsmeetwheretheycanhelpshape
thefuturebyunderstandingthepast.
BillWaiserco-directsthePrairieRegionofthenewnational
NetworkinCanadianHistoryandEnvironmentthat
communicatesresearchintothehistoricrootsofourcurrent
environmentalchallengestopolicymakers,naturalscientists,
andtheCanadianpublic.
SSHRCishelpingtofundtheworkofgreat
mindsattheUniversityofSaskatchewan.
tmindsmeetwheretheGrea
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rofonoitatuperatliubsahnootaksaS
,theUnivearserthepast100yv,oewher
tmindsmeetinthemiddleoftheCGrea
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anadianprairiemiddleoftheCa
ymakopolictalchallengestonmenviren
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tmindsmeetwheretheGrea
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ymakopolictalchallengestonmenviren
hkfS
torkofgreathew
,tistsalscientur,naersmak
ac.ksasu.www
CONGRATULATIONS
www.ulethbridge.ca
The University of Lethbridge
congratulates the Social
Sciences and Humanities
Research Council (SSHRC)
on its 30th anniversary.
Thanks to SSHRC funding, the U of L is able
to take creativity, inquiry and discovery well
beyond the walls of the institution.
A SSHRC award is enabling principal inves-
tigator Helen Balanoff from the Northwest
Territories Literacy Council and U of L education
researcher Dr. Cynthia Chambers to collaborate
with the Kitikmeot Heritage Society in Cam-
bridge Bay, Nunavut, on the Pitquhiraluavut
Puiglimiatavut (We will not forget our ways)
project. This community-based research project
focuses on the visual and intellectual property
of Inuinnait traditional knowledge held in the
British Museum.
The aim of this research is to repatriate
language, culture and intellectual and cultural
property through narrative – all matters of
significance to northern Indigenous Peoples.
13. Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada 13
quelquefois en couleurs, quelquefois sous la
forme de sable, de neige ou d’eau. Il s’agit à la
fois d’une libération de la forme artistique —
le danseur n’ayant plus de forme physique — et
d’une ouverture vers une nouvelle dimension
d’expression du mouvement et de l’énergie
pour les interprètes.
Financée par une subvention de création du
CRSH en 2005, cette extraordinaire innovation
est le fruit du travail de Martine Époque,
professeure de danse à l’Université du Québec
à Montréal, et de son collègue Denis Poulin, qui
ont tous deux fondé LARTech, un centre à
but non lucratif de recherche sur la danse
de l’Université. « NoBody danse est une
quête d’authenticité du mouvement, indique
Mme Époque. Nous avons un thème très solide
qui nous entraîne aux limites de nouvelles
possibilités artistiques. »
L’un des objectifs de Mme Époque et de
M. Poulin consistait à trouver de nouveaux
modes d’étude et d’expression dans leur disci-
pline ainsi qu’à étudier la technochorégraphie
et la numérisation de la danse. Ils ont réussi :
NoBody danse a déjà inspiré d’autres recherches
technologiques, projets de danse et programmes
de formation chez des étudiants en danse, des
candidats à la maîtrise et au doctorat, des
directeurs de théâtre, des imprésarios et des
chercheurs d’autres disciplines.
Mme Époque et M. Poulin travaillent
actuellement sur une nouvelle application liée
à la numérisation de la danse, soit la création
de la première bibliothèque numérique de
mouvements propres à certains artistes. On
pourra y avoir accès dans le site Web de LARTech
et par l’intermédiaire d’une installation
interactive dans les galeries d’art.
Pour les interprètes, cela pourrait devenir
une espèce de temple de la renommée des
mouvements de danse — tout cela grâce à la
recherche canadienne.
...suite de la page 11
For performers, it may one day be
like a dance movement hall of fame
— and it is the product of Canadian
research.
Pour les interprètes, cela pourrait
devenir une espèce de temple de la
renommée des mouvements de danse
– tout cela grâce à la recherche
canadienne.
14. 14 Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada
Environment and Sustainability:
Developing Threats
The environment has emerged as one of the
greatest challenges of the 21st century, not
just for Canada, but for the entire world.
Fortunately, this is an area where, once
again, the Social Sciences and Humanities
Research Council is ahead of the curve, backing
internationally renowned studies on the topic
for the past three decades.
A1995 grant to Jennifer Clapp, now professor
of environmental studies at the University of
Waterloo, funded research that led to her book,
Toxic Exports, which describes how hazardous
waste winds up in developing countries. The book
is cited in a report to the United Nations Economic
and Social Council, and an article drawing from
this work still appears in law school syllabuses.
Based on her work on the international trade
in waste, Clapp obtained further SSHRC funding
in 2001 for a study of how large corporations
get involved in setting the environmental rules,
particularly in the areas of agricultural biotech-
nology and chemicals.
“That grant helped me to develop theoretical
models for how corporations influence policy-
makers nationally and internationally,” says
Clapp. “It certainly contributed to an emerging
literature in global environmental governance
on the role of private interests and non-state
factors.”
And it sparked a lot of other work, too. She
co-wrote Paths to a Green World, a survey of how
certain assumptions define political positions
on global trade and environmental issues. She
is currently putting together yet another book,
also the product of SSHRC-funded research,
about the politics behind food aid.
Most recently, Clapp used a 2006 SSHRC
grant to bring together researchers from
Germany, Australia, the U.S., the U.K. and
PARTNERS IN TOMORROW
YorkUniversitycongratulatesSSHRConfunding30
years of York research that makes a difference.
York researchers break down traditional
boundaries and bring together thinkers from
across disciplines to tackle real-world issues.
By leading innovative collaborations with partners
like SSHRC, our researchers are creating
solutions to societal challenges facing Canada and
the world. Currently, SSHRC-funded research at
York ranges from children’s health and bullying to
business ethics, and from homelessness and
refugee studies to the global impact of slavery
and the African Diaspora.
Knowledge is most beneficial when created
together with those who apply it. York’s
groundbreaking Knowledge
Mobilization initiative
connects university
researchers, policy makers
and community leaders
across Canada, benefitting
citizens in areas such as
health services, human
rights, violence, aging,
and global health.
To learn more about how York’s approach to research
is redefining university research in Canada, visit
www.research.yorku.ca
Most recently, Clapp used a 2006
SSHRC grant to bring together
researchersfromGermany,Australia,
the U.S., the U.K. and Argentina.
Récemment, grâce à une subvention
accordée par le CRSH en 2006,
Mme Clapp a réuni des chercheurs
d’Allemagne,d’Argentine,d’Australie,
des États-Unis et du Royaume-Uni.
...cont’d 0n page 16
15. Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada 15
Environnement et durabilité :
menaces en développement
L’environnement est devenu l’un des plus
grands défis du 21e siècle non seulement pour le
Canada, mais également pour le reste du monde.
Heureusement, il s’agit d’un domaine où,
encore une fois, le CRSH a déjà fait ses preuves;
il finance depuis trois décennies des études
internationalement reconnues portant sur ce
sujet.
C’est ainsi qu’en 1995, Jennifer Clapp,
maintenant professeure d’études environne-
mentales à l’University of Waterloo, a reçu un
financement pour sa recherche qui lui a permis
d’écrire Toxic Exports, un livre qui décrit les
circonstances qui mènent à l’exportation
de déchets dangereux vers les pays en
développement. L’ouvrage est cité dans un
rapport du Conseil économique et social des
Nations Unies et un article sur le sujet est inclus
à certains plans de cours d’écoles de droit.
En se fondant sur ses recherches sur le
commerce international des déchets, Mme Clapp
a obtenu d’autres fonds du CRSH en 2001 pour
son étude sur la manière dont les grandes
entreprises participent à l’établissement des
règles environnementales, en particulier dans
les domaines de la biotechnologie agricole et
des produits chimiques.
« Grâce à cette subvention, j’ai pu concevoir
des modèles théoriques de la façon dont les
entreprises influencent les responsables de
l’élaboration de politiques à l’échelle nationale
Clapp obtained further SSHRC funding in 2001 for a study of how large
corporations get involved in setting the environmental rules, particularly
in the areas of agricultural biotechnology and chemicals.
En se fondant sur ses recherches sur le commerce international des déchets,
Mme Clapp a obtenu d’autres fonds du CRSH en 2001 pour son étude sur
la manière dont les grandes entreprises participent à l’établissement
des règles environnementales, en particulier dans les domaines de la
biotechnologie agricole et des produits chimiques.
w w w . c o n c o r d i a . c a
MISER SUR LES
ESPRITS
CURIEUX, UN
ENGAGEMENT
PARTAGÉ.
SSHRC
INVESTS IN
ASKING
QUESTIONS.
CONCORDIA
WORKS ON
FINDING
ANSWERS.
...suite à la page 17
16. 16 Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada
Argentina to share knowledge and expertise on
the role of international corporations on the
governance of food and agriculture.
At the Université de Montréal, geography
professor Rodolphe De Koninck is joining forces
with Canadian, European and Asian researchers
to study the environmental implications of
agricultural intensification and expansion in
southeast Asia, with its reliance on irrigation,
insecticides, chemical fertilizers, pesticides
and high-yielding crop varieties, as well as
consequent deforestation and implications for
labour relations.
De Koninck has identified several “processes”
linked to agricultural intensification and
expansion, including increased commoditization
of agricultural production, market integration,
population migration and urbanization.
“All of this brings us to the key problem of
environmental change,” he says, citing greater
consumption and pollution of water, along with
deforestation.
He is currently leading a multi-year major
research initiative, funded by SSHRC and
involving multiple universities in Canada,
across Europe and throughout southeast Asia.
Eventually, he says, the project will result in
about 75 graduate degrees.
“We give fellowships to a large number of
students because we want to train researchers,
and we try as much as possible to have
Canadian and local Asian researchers working
together,” says De Koninck. “It’s very efficient
because it helps in terms of the logistics of
field research and also in interpreting their
findings, bringing their different perspectives
to it.”
Already De Koninck sees his research being
used as a tool to preserve sensitive environments
in the region. “Governments request the
results—they are interested in what we’re
recommending. So it is policy-relevant and it
does give them a basis for action.”
...cont’d from page 14
De Koninck is joining forces with Canadian, European and Asian researchers to study the environmental
implications of agricultural intensification and expansion in southeast Asia.
M. De Koninck collabore avec des chercheurs canadiens, européens et asiatiques afin d’étudier les implications
environnementales de l’intensification et du développement de l’agriculture en Asie du Sud-Est.
17. Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada 17
et internationale, indique la chercheure. Cela
a assurément contribué à l’émergence d’une
littérature sur la gestion environnementale
mondiale et sur les rôles qu’y jouent les intérêts
privés et les facteurs non gouvernementaux. »
Et ça a donné le coup d’envoi à beaucoup
d’autres travaux. Ainsi, Mme Clapp est la
co-auteure de Paths to a Green World, une
enquête sur la manière dont certaines hypothèses
orientent les opinions politiques sur le
commerce international et les enjeux
environnementaux. Actuellement, la chercheure
travaille sur un autre livre — également lié à une
recherche financée par le CRSH —, qui concerne
les politiques qui sous-tendent l’aide alimentaire.
Récemment, grâce à une subvention
accordée par le CRSH en 2006, Mme Clapp a
réuni des chercheurs d’Allemagne, d’Argentine,
d’Australie, des États-Unis et du Royaume-Uni
dans le cadre d’un partage de connaissances et
d’expertise sur le rôle que jouent les entreprises
internationales en matière de gouvernance
alimentaire et agricole.
À l’Université de Montréal, le professeur de
géographie Rodolphe De Koninck collabore avec
des chercheurs canadiens, européens et asiatiques
afin d’étudier les implications environnementales
de l’intensification et du développement de
l’agriculture en Asie du Sud-Est — qui dépend
de l’irrigation, d’insecticides, de fertilisants
chimiques, de pesticides et de variétés de
culture à haut rendement — ainsi que la
déforestation qui en résulte et ses implications
pour les relations de travail.
M. De Koninck a déterminé plusieurs
« processus » liés à l’intensification et au
développement agricole, notamment le passage
plus fréquents des productions de subsistance
aux productions économiques, l’intégration des
marchés, l’urbanisation des populations et
l’exode rural.
« Tout cela soulève l’important problème
du changement environnemental », indique le
professeur, qui mentionne l’augmentation de la
consommation et de la pollution de l’eau ainsi
que la déforestation.
M. De Koninck dirige actuellement une
importante initiative de recherche pluriannuelle
financée par le CRSH à laquelle participent de
nombreuses universités canadiennes, européennes
et asiatiques. Selon lui, le projet devrait mener
au financement de quelque 75 étudiants des
cycles supérieurs.
« Nous offrons des bourses à beaucoup
d’étudiants, car nous souhaitons former des
chercheurs. Nous tentons de faire collaborer
des chercheurs canadiens et asiatiques, ajoute
M. De Koninck. Cela est très efficace, car cela
facilite la logistique de la recherche sur le
terrain et l’interprétation des résultats, ce
qui permet à ces chercheurs d’y apporter
différents points de vue. »
Les travaux de recherche de Rodolphe
De Koninck sont déjà utilisés pour préserver
les milieux sensibles de la région. « Les
gouvernements veulent en connaître les
résultats, car ils s’intéressent à nos
recommandations. Cela est donc pertinent
pour leurs politiques et appuie les mesures
qu’ils prennent. »
Issues
that
Matter
Retirees and poverty. Education
and disabled children. Community
resilience to natural disasters.
These are just a few of the
important research areas
SSHRC is supporting at the
University of British Columbia.
UBC celebrates three decades of Social Sciences and
Humanities Research Council contributions to issues
that matter to Canadians.
www.ubc.ca
UBC is proud to host the 2008 CONGRESS of the
Humanities and Social Sciences.
...suite de la page 15
18. 18 Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada
Cultural Wellness:
Maintaining the Health of Canada’s Northern Communities
Linguists have been sounding alarm bells
about the decline of aboriginal languages for the
past decade. Many of these languages are at
risk of dying out within two generations.And with
the loss of their ancestral languages looming,
aboriginal communities are in danger of losing
their cultural identity.
The First Nations community of Cold Lake,
Alberta faces this threat. Since only 10 per cent
of the residents—most of whom are elders—
still speak the Dene language fluently, the com-
munity’s connection to thousands of years of
traditional knowledge grows weaker every year.
With funding from SSHRC, Sally Rice, a
linguistics professor at the University of Alberta,
has brought together a team of researchers and
community partners to revitalize the Dene
language and renew the Dene culture in Cold
Lake.
“Like a speeding train, the use of English as
the primary means of communication has been
gathering momentum for generations,” explains
Rice. “It can’t be reversed completely, but this
work can help create pride in the ability to
speak Dene and knowledge of the community’s
history.”
The partners have also launched a teacher-
apprentice program, pairing youth from the
community with elders so they can spend time
together speaking Dene and sharing the
community’s stories, songs and family histories.
As well, local schools have adopted policies
and programs for teaching native languages
and, at the university level, a native language
course has been developed with the help of
aboriginal professors.
Although their work focuses on Cold Lake,
the team also supports Dene language education
in other communities. Through a spin-off project,
the Canadian Indigenous Language and Literacy
Development Institute, it is giving First Nations
speakers and educators a model for language
revitalization work.
By reintroducing native languages into daily
life and developing means to transmit language
and culture to younger generations, the project
is helping to restore aboriginal communities’
wellness and pride in its identity and culture.
For 30 years, the Social Sciences and Humanities Research Council of Canada
has helped us answer the questions about what makes us who we are –
as people, as cultures, as societies.
Throughsupportingexcellence,SSHRChashelpeduniversitiesacrossCanadadiscovernewways
toaddresstheissuesandchallengesthatfaceourworldtodayandhelpedusteachourstudents
to be the critical thinkers and leaders of tomorrow.
AttheUniversityofAlberta,thepursuitofexcellencehasbeencentraltoourmissionfor100years.
We’re proud to acknowledge the contributions of SSHRC to our history of achievement
and are grateful for its ongoing support of research in the following faculties and units:
University Libraries
Knowledge
InnovationInInno
, as societiesesultur, as cas people
ehtrewsnasudeplehsah
icSlaicoSeht,sraey03roF
tionavno
wnoK
on
.societies
susekamathwtuobasnoitseuq
hcraeseRseitinamuHdnasecnei
n
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–eraewohw
adanaCfolicnuoCh
challandissuestheessaddrot
eellenccxetingsupporoughhrT
uhelpedandyodatorldwourefactthaenges
anadCossacrersitiesunivhelpedhasSSHRC,e
tsstudenoureachtus
ysawnewervodisca
eful for its ongoingtae grand ar
wledgenoackotoudprer’eW
theta,AlberofyersitUnivthetA
ers and lo be the critical thinkt
challandissuestheessaddrot
ersity LibrariesUniv
ultiewing facch in the folloeseart of rg suppor
ohistourotSSHRCoftributionsoncthee
mourotaltrencbeenhaseellenccxeofpursuite
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es and units:
temenachievofyor
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tsstudenoureachtus
y
“Like a speeding train, the use of
English as the primary means of
communication has been gathering
momentum for generations.”
« Comme un train qui prend de
la vitesse, l’utilisation de l’anglais
comme moyen principal de
communication gagne du terrain
depuis des générations. »
19. Les linguistes sonnent l’alarme à propos du
déclin des langues autochtones depuis dix ans.
Un grand nombre de ces langues risquent de
disparaître d’ici deux générations. Menacées de
perdre leurs langues ancestrales, les collectivités
autochtones risqueraient bien de perdre
également leur identité culturelle.
Les Premières nations de Cold Lake, en
Alberta, font face à cette menace. Étant donné
que seulement 10 p. 100 des résidants de cette
communauté — la plupart étant des aînés —
peuvent encore parler couramment la langue
dénée, son lien avec des centaines d’années de
connaissances traditionnelles diminue d’année
en année.
Grâce à un financement du Conseil de
recherches en sciences humaines (CRSH), Sally
Rice, professeure de linguistique à l’University
ofAlberta, a constitué une équipe de chercheurs
et de partenaires communautaires, dans le but
de revitaliser la langue dénée et de renouveler
la culture dénée de Cold Lake.
« Comme un train qui prend de la vitesse,
l’utilisation de l’anglais comme moyen principal
de communication gagne du terrain depuis des
générations », explique Mme Rice. « Il est
impossible de faire complètement marche
arrière, mais nos travaux de recherche peuvent
aider à créer un sentiment de fierté pour
pouvoir parler la langue dénée et connaître
l’histoire de la collectivité. »
Les partenaires de recherche ont lancé un
programme de compagnonnage grâce auquel
des jeunes de la collectivité sont jumelés à des
aînés, afin de pouvoir passer du temps ensemble
à parler la langue dénée et à partager des récits
sur la collectivité, de même que des chants et
des histoires de famille. De plus, les écoles
locales ont adopté des programmes et des
politiques permettant d’enseigner les langues
autochtones. Au niveau universitaire, des
professeurs autochtones ont aidé à mettre sur
pied un cours pour apprendre les langues
ancestrales.
Bien que le travail porte principalement sur
la région de Cold Lake, l’équipe appuie aussi
l’enseignement de la langue dénée dans
d’autres collectivités. Grâce au Canadian
Indigenous Language and Literacy Development
Institute, un projet satellite, les locuteurs et
les éducateurs des Premières nations possèdent
maintenant un modèle pour la revitalisation
des langues autochtones.
En faisant entrer de nouveau les langues
autochtones dans la vie quotidienne des
membres des collectivités et en trouvant des
moyens de transmettre, aux jeunes générations,
ces langues et les cultures auxquelles elles sont
associées, ce projet aide à rétablir le bien-être
de ces collectivités et la fierté de leurs membres
quant à leur appartenance identitaire et
culturelle.
Social Sciences and Humanities Research Council of Canada | Conseil de recherches en sciences humaines du Canada 19
Le bien-être des communautés
du Nord du Canada passe par la culture
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