L’économie actuelle ne devrait pas empêcher les sociétés privées de réaliser des fusions ou des acquisitions. Une transaction est toujours risquée. C’est la gestion des risques qui importe.
Vrai ou faux? Dix hypothèses sur les F&A que les sociétés privées devraient remettre en question
1. Deloitte Sociétés privées
Vrai ou faux ?
Dix hypothèses sur les
F&A que les sociétés
privées devraient
remettre en question
2. Il y a des choses que vous connaissez absolument
Et d’autres, pas vraiment.
Mais vous savez aussi ce que signifie de se fier aux hypothèses...
Alors, ne le faites pas. Remettez ces hypothèses en
question avant de conclure votre prochaine transaction.
Lesquelles ?
Lisez la suite...
3. 1. Les F&A ne sont pas pour les sociétés privées
C’est absolument faux.
Peu importe la taille ou la nature de votre société, vos objectifs sont de
croître ou de planifier votre relève.
Pour réussir sur les deux plans, il n’y a qu’à se concentrer sur les
objectifs à long terme établis dans le cadre d’une stratégie clairement
définie. Tous les avantages – et les risques – habituellement liés aux
F&A sont présents.
Ensuite...
4. 2. Le marché est trop volatil pour les F&A
Pas nécessairement.
Il est vrai que les conditions actuelles durent
depuis un moment déjà et qu’elles devraient
se maintenir tout au long de 2016.
Les changements liés aux taux d’intérêt et à la
politique monétaire, la diminution du cours des
marchandises, les fluctuations dans les marchés
financiers et l’instabilité géopolitique générale
sont des sources d’incertitude.
On peut dire que le monde est un endroit dangereux.
Pourtant...
5. 3. La volatilité crée des occasions
C’est absolument vrai.
La volatilité crée des occasions de croissance pour les
acheteurs qui acquièrent des sociétés dont le potentiel
de bénéfices est solide malgré la conjoncture
économique difficile.
Elle crée également des occasions pour les vendeurs
qui peuvent conclure des transactions complètes rapidement
pour cristalliser la valeur au moment où ils en ont le plus
besoin ou bien réaliser des fusions pour
atteindre une masse critique.
Puisque nous parlons de valeur,
qu’en est-il de...
6. 4. Le dollar est trop faible
Selon les analystes, le cours du dollar canadien
devrait stagner pendant au moins les deux prochaines
années. Pas de chance, hein ?
Détrompez-vous.
La faiblesse du dollar est très rentable pour les exportateurs canadiens
et elle rehausse le pouvoir d’achat des acheteurs d’exportations
canadiennes à l’échelle mondiale. Elle donne également aux sociétés
canadiennes une bonne raison de se concentrer sur les transactions
nationales pour prendre de l’expansion.
D’accord, mais...
7. 5. La baisse du prix des marchandises va nous
mener tout droit à la faillite
Certaines marchandises, comme le pétrole brut et le cuivre, ont chuté pour
atteindre des creux inégalés depuis de nombreuses années, notamment parce
que les investisseurs surveillent les signes de recul de la demande en Chine.
Cependant, l’importante activité de restructuration dans le secteur pétrolier
devrait donner lieu à une reprise des activités de F&A, les sociétés en difficulté
choisissant de se tourner vers des acheteurs dotés de bilans solides.
Les marchandises à faible coût rehaussent également
la rentabilité des sociétés qui en font les principaux
composants des coûts d’intrants, ce qui entraîne des
réussites dans de nombreux secteurs.
Ce n’est pas tout...
8. 6. Nous deviendrons plus efficaces
En effet, les F&A permettent de réaliser des économies d’échelle
impossibles à réaliser pour les sociétés individuelles, étant donné la
réduction globale des coûts, et ce, grâce à des synergies dans les
domaines de la production, de la gestion, du marketing, de la recherche,
de l’administration et des finances.
Qu’en est-il de...
9. … et dans plus d’une dimension.
Oui. Les F&A permettent souvent aux sociétés d’accroître leur
part de marché. La croissance est toujours bénéfique, qu’elle soit
interne ou externe. La croissance externe a également un avantage
particulier : elle est rapide.
Les F&A peuvent aussi contribuer
à la croissance rapide des capacités
étant donné que les compétences
technologiques, les ressources et les
clients des sociétés acquises sont
fusionnés avec ceux des acquéreurs.
En outre...
7. La croissance rapide
10. Sans aucun doute, mais cette transformation n’est pas automatique.
Elle dépend de vous.
Une fusion ou une acquisition offre l’occasion de redéfinir la mission,
les stratégies, les processus, les portefeuilles ou les structures
organisationnelles des deux sociétés.
Tout le monde aime les métamorphoses...
Mais peut-être, l’objectif principal
de votre société est...
8. Les F&A sont souvent synonymes
de transformation
11. 9. La diversification
Parfois, les produits ou les services de
concurrents ou d’homologues pourraient
complémenter parfaitement les vôtres.
Le cas échéant, les F&A sont souvent idéales
pour vous donner un atout concurrentiel.
Enfin, et surtout...
12. 10. Les F&A présentent des avantages
financiers qui se complètent
Oui, absolument.
Une acquisition peut orienter vers la croissance,
en plus de rehausser le pouvoir d’achat auprès des
fournisseurs et le pouvoir de tarification auprès des
clients. Tous ces avantages soutiennent la hausse
du résultat net.
L’amélioration de la croissance et de la rentabilité
augmentera l’accès aux capitaux et, de manière
générale, diminuera les coûts qui y sont associés.
En plus...
13. 10. Les F&A présentent des avantages
financiers qui se complètent
Du point de vue du vendeur, une transaction permet de préserver la
valeur nette qui, pour la majorité des propriétaires de sociétés privées,
est principalement liée à la société. Si cette transaction est gérée
professionnellement, elle permet aussi d’optimiser la valeur créée.
Un vaste éventail d’avantages fiscaux peuvent aussi réduire le fardeau
financier.
Comme l’investissement touche différentes catégories d’actifs et que
le rendement de l’ensemble des actifs du portefeuille est alors plus
stable, le risque s’en trouve diversifié.
Souvent, la capacité d’endettement s’accroît, car la stabilité des
bénéfices constitue une garantie pour les prêteurs.
Toutefois...
15. La transaction a été bien gérée
Le fait est que de nombreuses
transactions ne se concrétisent pas.
Que ce soit en prenant des décisions hâtives ou en
s’appuyant sur des idées reçues plutôt que de se fier à des
analyses et une discipline solides, il est très facile de se
laisser emporter.
Bientôt, les attentes sont exagérées et, soudain,
la situation devient désespérée.
Alors, peu importe ce que vous faites...
16. Veillez à faire ceci :
Énumérez les
cinq meilleures
raisons de conclure
votre prochaine
transaction. Si ces
raisons cessent
d’être valables,
arrêtez tout.
Vérifiez
attentivement les
hypothèses de base
du modèle de votre
transaction. Elles
pourraient tout
ruiner si elles ne se
confirment pas.
Ne signez rien
avant d’avoir vu un
plan d’intégration
détaillé et d’avoir
effectué un
rapprochement
entre les « coûts de
réalisation » et le
RCI.
Portez attention
aux éléments
qui pourraient
faire échouer les
négociations. Si
vous n’avez pas
repéré au moins
un problème
important, vous
n’avez pas été assez
attentif.
Écoutez autant que
vous parlez.
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Un dernier point...
17. Communiquez avec une personne de confiance
De préférence un professionnel.
Demandez-lui conseil
et de l’aide si vous en avez besoin.
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