1. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
(Bruno
du
Bus)
2012-‐2013
1
Partie
2
:
les
indicateurs
de
croissance
économique
CONCEPTS
è
Cela
a
une
implication
pour
les
marchés
financiers
(pas
juste
le
marché
des
actions
ici)
Croissance
économique
Quand
l’activité
économique
progresse
Ralentissement
de
la
croissance
économique
Moindre
croissance
de
l’activité
économique
Récession
Dépression
Exemple
:
ce
qu’on
a
eu
en
2008-‐2009
INDICATEURS
PRECURSEURS
Comment
anticiper
les
concepts
ci-‐dessus
?
Consommateur
Chefs
d’entreprise
Divers
• Secteurs
d’activité
• Matières
premières
• Etc.
Secteurs
d’activité
:
surtout
le
secteur
de
la
construction
et
de
l’intérim
(ex
:
augmentation
ou
diminution
du
nombre
de
constructions)
• Intérim
:
on
n’est
sur
de
rien.
Plutôt
que
d’embaucher
&
virer
sans
cesse,
on
va
préférer
prendre
des
intérimaires.
D’un
côté,
si
l’intérim
redémarre,
cela
signifie
qu’on
a
besoin
de
personnel.
Matières
premières
:
on
regarde
l’évolution
des
prix.
Surtout
pour
les
matières
premières
industrielles
(pas
celles
agricoles
parce
qu’elles
dépendent
principalement
des
conditions
météo)
è
ex
:
prix
du
pétrole,
gaz,
zinc,
cuivre,
etc.
réagissent
fort
aux
données
économiques
:
leur
prix
augmente
ou
diminue
en
fonction.
INDICATEURS
DE
L’OFFRE
ET
DE
LA
DEMANDE
INDICATEURS
DE
L’OFFRE
INDICATEURS
DE
LA
DEMANDE
• Production
industrielle
• Taux
d’utilisation
des
capacités
de
production
(TUC)
è
dans
le
secteur
financier
• Emploi
• Etc.
• ISM
(Institute
of
Supply
Management)
• Revenus
des
consommateurs
• Dépenses
des
consommateurs
o Ventes
au
détail
et
biens
durables,
construction,
etc.
• Exportations
• Etc.
Principaux
agents
économiques
:
• Les
autorités
publiques
• Les
consommateurs
• Les
entreprises
Ils
réagissent
globalement
aux
mêmes
variables
mais
à
des
degrés
divers.
Ex
:
en
général,
les
autorités
publiques
dépensent
+
d’argent
quand
les
entreprises
et
les
consommateurs
ont
le
moral
bas
è
quand
l’activité
économique
est
en
berne,
pour
la
soutenir
ou
la
relancer.
2. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
(Bruno
du
Bus)
2012-‐2013
2
PRINCIPALES
COMPOSANTES
DE
LA
CROISSANCE
Déficit
public
Si
on
a
une
forte
hausse
du
déficit
public,
parfois
c’est
positif
parce
que
l’Etat
a
beaucoup
donné
pour
la
relance
de
l’activité
économique.
Le
déficit
public
est
un
élément
qui
peut
être
différé
dans
le
temps.
• Les
recettes
peuvent
être
importantes
en
période
de
croissance
économique
• Les
coûts
peuvent
être
importants
en
période
de
récession
Pouvoir
d’achat
Le
pouvoir
d’achat
comprend
les
revenus
nets
de
taxes
&
de
prélèvements
fiscaux
Exportations
On
parle
d’exportations
nettes
ici
(=
exportations
–
importations)
Croissance
La
croissance
économique
doit
être
la
+
élevée
possible
Emploi
On
compte
en
milliers
d’emplois
créés
ou
en
taux
de
chômage
Consommation
+
la
consommation
est
importante,
mieux
c’est
Investissement
+
les
investissements
sont
importants,
+
cela
montre
une
croissance
de
l’activité
économique
Diverses
approches
peuvent
être
retenues
pour
la
mesure
de
l’activité
économique
Ø Indicateurs
précurseurs
Ø Analyse
de
cycles
:
repose
sur
des
séries
et
donne
des
fluctuations
de
l’activité
économique
Il
existe
de
nombreux
autres
indicateurs
Ø Transports
:
pour
transporter
des
choses,
il
faut
une
demande,
ce
qui
signifie
une
reprise
de
l’activité
économique
Ø Travail
intérimaire
Ø Matières
premières
Ø Etc.
3. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
(Bruno
du
Bus)
2012-‐2013
3
CONCEPTS
CROISSANCE
ECONOMIQUE
Croissance
économique
mondiale
L’activité
économique
mondiale
dans
les
pays
industrialisés
a
tendance
à
devenir
+
homogène
è
corrélation.
SAUF
pour
le
Japon
On
constate
une
volatilité
persistante
de
la
croissance
économique
mondiale
Japon
3
caractéristiques
:
Ø Endettement
public
super
important,
détenu
par
les
Japonais
Ø Vieillissement
de
la
population
:
c’est
un
problème
parce
qu’il
n’y
a
pas
de
naissances
Ø Pays
très
exportateur
dans
le
secteur
de
l’automobile
et
de
la
technologie
qui
sont
des
secteurs
très
spécifiques
et
peu
diversifiés.
Le
secteur
de
la
technologie
est
très
cyclique
&
fin.
Volatilité
du
PIB
des
pays
développés
• Pays
développés
=
USA,
Allemagne,
Japon,
France
et
Royaumes
Unis
è
pays
ayant
déjà
une
certaine
maturité
• Volatilité
=
écart-‐type
du
PIB
sur
les
dernières
années
• On
voit
une
diminution
de
la
volatilité
du
PIB
des
pays
développés
car
quand
on
voit
que
quand
l’activité
économique
augmente/diminue
trop,
on
peut
la
faire
diminuer/augmenter.
è
On
contrôle
mieux
l’anticipation
de
l’activité
économique
au
niveau
des
pays
développés
qu’avant.
C’est
pareil
pour
les
pays
émergents
mais
dans
une
moindre
mesure
Volatilité
du
PIB
des
pays
émergents
• Pays
émergents
:
Brésil,
Mexique,
Inde
&
Chine
• On
constate
également
une
diminution
de
la
volatilité
du
PIB
dans
les
pays
émergents
mais
elle
est
moins
forte
que
dans
le
cas
des
pays
développés.
Le
niveau
de
volatilité
du
PIB
de
ces
pays
reste
très
élevé
par
rapport
à
la
volatilité
du
PIB
des
pays
industrialisés/développés.
RECESSION
Récession
conventionnelle
• =
Décroissance
de
l’activité
économique
• Contraction
du
PIB
durant
au
moins
deux
trimestres
consécutifs
Récession
technique
• Période
de
quelques
trimestres
de
contraction/progression
du
PIB
è
on
n’a
pas
2
trimestres
consécutifs
mais
une
hausse
puis
une
baisse
puis
un
hausse
etc.
du
PIB
è
Volatilité
Récession
de
type
«
NBER
»
• NBER
=
organisme
privé
fondé
en
1920
(récent)
è
il
est
officiellement
habilité
à
dater
les
points
de
retournement
du
cycle
économique
aux
Etats-‐Unis
(depuis
1960).
Il
analyse
les
cycles
conjoncturels
depuis
1854.
• analyse
de
type
«
business
cycle
»
:
déclin
significatif
&
répandu
dans
l’économie
durant
plus
que
«
quelques
mois
»
• Prise
en
considération
de
données
mensuelles
sur
l’emploi,
les
revenus
réels,
la
production
industrielle,
le
volume
des
ventes
réelles
(de
détail
et
de
gros)
è
pas
que
le
PIB
!
• Souplesse
&
précision
MAIS
publication
tardive
è
dans
les
marchés
financiers,
une
fois
que
c’est
publié,
il
est
déjà
trop
tard.
• Une
récession
NBER
peut
être
concomitante
avec
une
récession
d’un
autre
type
Dépression
• Récession
significative
tant
en
amplitude
qu’en
durée
è
soit
très
forte
&
courte
ou
bien
moins
forte
&
longue
4. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
(Bruno
du
Bus)
2012-‐2013
4
PIB
AMERICAIN
principales
composantes
Consommation
privée
• Biens
durables
>3ans
• Biens
non
durables
• Services
Consommation
privée
=
+/-‐
70%
du
PIB
américain
(toujours).
On
consomme
principalement
des
services
(soins
de
santé,
école,
etc.)
:
47%
du
PIB
US.
è
Aux
Etats-‐Unis,
ils
consomment
quasi
tout,
le
taux
d’épargne
est
très
faible.
Slide
104
on
voit
l’évolution
du
PIB
en
glissement
annuel
:
on
voit
que
c’est
la
variable
qui
bouge
le
moins
alors
qu’on
constate
parfois
une
volatilité
importante
de
la
consommation
privée
(en
%
par
rapport
à
l’année
précédente).
Ex
:
en
2008-‐2009
la
consommation
privée
a
perdu
15%
par
rapport
à
l’année
précédente.
è
70%
du
PIB
=
70%
d’un
montant
en
valeur
absolue,
si
le
PIB
baisse,
la
consommation
privée
reste
de
70%
du
PIB
mais
en
valeur
absolue
elle
diminue.
Investissements
• Fixes
• Non
résidentiels
• Résidentiels
• Structures
• Bien
d’équipement
&
logiciels
Investissements
=
13%
du
PIB
américain
• Fixes
=
investissements
durables
(usines,
grosses
machines,
etc.)
• Non
résidentiels
=
bureaux,
entrepôts,
etc.
• Résidentiels
=
maisons,
appartements,
etc.
• Structures
=
chaussées,
ponts,
mais
surtout
:
prisons,
autoroutes,
etc.
• Bien
d’équipement
&
logiciels
=
IT
global
au
niveau
des
entreprises
è
Les
sociétés
investissent
quand
ça
va
bien.
C’est
la
composante
la
+
cyclique
du
PIB.
Dépenses
publiques
Dépenses
publiques
=
20%
du
PIB
américain
è
ce
montant
bouge
énormément.
Les
dépenses
publiques
sont
un
peu
contra-‐cycliques.
• Période
de
croissance
économique
:
les
dépenses
publiques
ont
tendance
à
diminuer
• Période
de
ralentissement
économique
:
les
dépenses
publiques
ont
tendance
à
augmenter
On
travaille
en
parts
relatives
è
double
impact
sur
les
dépenses
publiques
:
Sachant
que
la
consommation
privée
reste
stable
(70%)
aux
USA
:
Ø Ex
:
si
les
2
autres
composantes
du
PIB
américain
baissent
(investissements
&
commerce
extérieur
baissent
en
général
quand
ça
va
mal),
è
les
dépenses
publiques
vont
augmenter
=
aides
de
natures
diverses
(par
ex
:
au
secteur
de
la
construction
:
chaussées,
etc.
ou
en
donnant
des
primes
à
l’emploi,
des
bonus
fiscaux,
etc.)
è
rôle
de
contrebalancier.
è
Quand
la
conjoncture
est
mauvaise,
les
gouvernements
ont
tendance
à
augmenter
leurs
dépenses
pour
soutenir
l’activité
économique
(si
ils
en
ont
les
moyens
financiers)
On
voit
que
les
dépenses
publiques
sont
relativement
stables
avec
quelques
écarts
un
peu
+
importants
(slide
104)
Commerce
extérieur
• Exportations
• Importations
Commerce
extérieur
=
-‐4%
du
PIB
américain
è
exportations
–
importations
• Si
<0
:
imports
>
exports
• Si
>0
:
exports
>
imports
è
contribution
des
exportations
positive
au
PIB
US
Le
commerce
extérieur
est
très
cyclique.
Aujourd’hui
on
remarque
une
grande
dépendance
par
rapport
à
la
Chine.
Le
commerce
extérieur
dépend
de
la
demande
extérieure.
5. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
(Bruno
du
Bus)
2012-‐2013
5
PIB
AMERICAIN
(autres
informations)
Les
stocks
Les
stocks
peuvent
être
considérés
comme
un
indicateur
précurseur
au
niveau
de
l’évolution
de
l’activité
économique.
L’analyse
de
l’évolution
des
stocks
permet
de
voir
2
choses
:
1. Voir
si
les
directeurs
d’achat
ont
bien
anticipé
les
phases
de
croissance/décroissance
en
constituant
leurs
stocks.
2. Quand
on
est
dans
une
situation
de
morosité
économique
prolongée,
les
stocks
sont
en
général
au
+
bas
è
les
entreprises
ne
doivent
pas
financer
de
gros
stocks
et
donc
leurs
coûts
sont
bas.
MAIS
si
il
y
a
une
reprise
de
l’activité
économique,
cela
peut
créer
une
volatilité
assez
importante
de
l’activité
économique
à
la
hausse
è
si
la
demande
devient
importante,
il
faut
faire
tourner
la
machine
+
vite
:
ré-‐
engager,
racheter
des
matières
premières
etc.
è
Une
mauvaise
estimation
des
stocks
(trop
bas)
peut
générer
une
inflation
temporaire.
Selon
les
secteurs,
ça
va
+ou-‐
vite
de
relancer
l’outil
de
production.
• Dans
les
périodes
de
forte
activité
économique
:
si
on
a
des
stocks
trop
importants,
cela
peut
freiner
l’inflation
car
il
y
a
les
réserves
nécessaires
pour
faire
face
à
la
demande.
PIB
américain
&
Fed
Funds
On
constate
une
croissance
relativement
parallèle
entre
le
PIB
nominal
américain
et
les
taux
Fed
Funds.
En
période
de
croissance
économique,
quand
le
PIB
augmente,
les
taux
Fed
Funds
ont
tendance
à
augmenter
aussi,
et
vice
versa
quand
le
PIB
diminue
en
période
de
décroissance
économique
:
les
taux
Fed
Funds
ont
tendance
à
diminuer.
Cependant,
on
peut
constater
des
écarts
entre
les
deux.
Par
exemple
une
hausse
de
l’activité
économique
mais
avec
des
taux
bas
è
c’est
du
au
fait
que
la
Fed
a
2
autres
missions,
outre
de
celle
qui
consiste
à
réguler
l’inflation
:
elle
doit
faire
un
arbitrage
à
un
moment
donné
et
décider
quelle
mission
privilégier.
LE
NIVEAU
D’ENDETTEMENT
AUX
ETATS
UNIS
Actuellement
Suite
à
la
crise
de
2008-‐2009
La
forte
hausse
du
niveau
d’endettement
global
aux
USA
était
essentiellement
due
:
• Aux
ménages
• Aux
institutions
financières
è
Normal
puisque
c’est
une
conséquence
de
la
crise
immobilière
Au
contraire,
l’endettement
des
entreprises
et
des
autorités
fédérales
n’a
pas
fortement
augmenté
ATTENTION
:
autorités
fédérales
&
Etat
≠
Fed
è
la
Fed
est
indépendante
de
tout
pouvoir
politique
Suite
à
la
crise
de
1929
On
avait
aussi
constaté
une
forte
hausse
de
l’endettement
global
aux
USA
;
mais
la
structure
de
l’endettement
était
tout
à
fait
différente
:
la
hausse
de
l’endettement
était
surtout
due
:
• Surtout
aux
entreprises
• Dans
une
moindre
mesure
:
aux
ménages
6. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
(Bruno
du
Bus)
2012-‐2013
LES
INDICATEURS
PRECURSEURS
DE
CROISSANCE
AUX
USA
=
Leading
indicators
Grâce
à
une
analyse
de
+
en
+
pertinente
des
paramètres
précurseurs,
on
est
parvenu
à
mieux
anticiper
&
contrôler
l’évolution
future
de
l’activité
économique.
On
anticipe
mieux
et
on
peut
prendre
des
mesures.
Les
indicateurs
précurseurs
c’est
de
l’attente
future.
C’est
de
l’émotion
rationnelle
parce
que
basé
sur
le
passé
(ISM,
PMI,
Indices
de
confiance
des
consommateurs
–
CB)
Concept
de
récession
NBER
On
est
parvenu
à
réduire
la
volatilité,
l’ampleur
des
récessions
et
à
augmenter
les
expansions.
è
6
Durée
moyenne
des
expansions
:
ü Avant
1945
:
29
mois
ü Depuis
1945
:
58
mois
è
Temps
passé
en
récession
:
ü De
1854
à
1945
:
41%
du
temps
ü De
1945
à
2007
:
14%
du
temps
ü Depuis
1982
jusqu’à
aujourd’hui
:
5%
du
temps
Indicateurs
de
confiance
Tous
ces
indicateurs
sont
calculés
par
des
organismes
indépendants
&
on
les
retrouve
dans
la
presse
économique,
sur
internet,
etc.
ENTREPRISES
CONSOMMATEURS
Etats-‐Unis
(les
+
suivis)
ISM
Manufacturier
&
non
Manufacturier
Conférence
Board
Zone
Euro
PMI
IFO
(Allemagne)
+
BNB
(Zone
Euro)
CE
ZEW
(Allemagne)
Japon
Tankan
Tokyo
• ISM
o ISM
manufacturier
o ISM
non
manufacturier:
uniquement
les
services
§ Si
>
50
points
:
croissance
économique
§ Si
<
50
points
:
décroissance
économique
(récession)
• Conférence
Board
• PMI
:
indicateur
calculé
par
pays
et
pour
l’ensemble
de
la
Zone
euro
• IFO
:
cet
indicateur
est
important
car
l’Allemagne
=
1/3
des
statistiques
de
la
Zone
Euro
(NB
:
la
France
&
l’Italie
sont
2
autres
pays
importants)
• BNB
:
indicateur
assez
précurseur
au
sein
de
la
Zone
euro
parce
que
la
Belgique
est
une
économie
ouverte
(elle
exporte
beaucoup)
• IFO
&
BNB
:
ce
sont
les
2
indicateurs
les
+
probants
pour
la
Zone
euro
• CE
:
indice
de
confiance
des
chefs
d’entreprise
• ZEW
:
Indicateur
de
confiance
allemand
• Tankan
:
l’évolution
est
calculée
pour
les
grandes
villes
et
puis
de
manière
globale
pour
le
Japon
• Tokyo
:
calcul
de
l’évolution
des
attentes
du
consommateur
pour
essayer
d’avoir
une
indication
pour
l’ensemble
du
Japon
7. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
(Bruno
du
Bus)
2012-‐2013
7
CONFERENCE
BOARD
(Examen)
LEADING
INDICATORS
AUX
USA
LAGGING
INDICATORS
AUX
USA
Indice
calculé
par
le
Conference
Board
&
considéré
comme
un
baromètre
de
l’activité
économique
pour
les
3
à
6
prochains
mois
(en
général
moins
que
6)
:
intéressant
pour
déterminer
les
points
de
retournement
de
la
conjoncture.
Ces
indices
clés
essayent
d’anticiper
l’évolution
de
l’activité
économique.
Indice
«
après
coup
»
calculé
par
le
Conference
Board.
Il
prend
en
considération
des
indicateurs
«
en
retard
».
L’indice
est
composé
des
10
indicateurs
suivants
:
(lire)
1. Heures
de
travail
prestées
sur
une
semaine
en
moyenne
2. Nouveaux
demandeurs
de
travail
sur
une
semaine
(moyenne)
3. Carnet
de
nouvelles
commandes
dans
l’industrie
4. Ventes
des
fournisseurs
5. Dépenses
en
biens
de
consommation
(durables
et
non
durables)
6. Demandes
de
permis
de
bâtir
7. Indices
boursiers
8. Masse
monétaire
M2
9. Indice
de
confiance
(attentes
futures)
10. Différentiel
de
taux
d’intérêt
è
on
touche
un
peu
à
tous
les
niveaux
:
on
essaye
d’anticiper
l’évolution
de
l’activité
économique
par
rapport
à
un
paramètre
relativement
large.
L’indice
est
composé
des
10
indicateurs
suivants
:
1. Pertes
d’emplois
2. Coûts
salariaux
3. Ratio
«
stocks/ventes
»
4. Taux
d’intérêt
5. Prêts
6. Ratio
«
crédits/revenus
»
7. Inflation
Il
est
également
composé
de
10
indicateurs,
comme
le
leading
indicator.
Ce
ne
sont
pas
les
mêmes
indicateurs
mais
il
y
a
des
similitudes.
Savoir
qu’il
existe
2
types
d’indices
(leading/lagging)
et
qu’ils
sont
tous
les
2
composés
de
10
indicateurs
On
voit
que
les
leading
indicators
fonctionnent
assez
bien
!
Quand
on
anticipe
une
hausse
de
l’activité
économique,
on
voit
par
après,
avec
les
lagging
indicators,
qu’on
a
effectivement
eu
une
hausse
de
l’activité
économique
par
exemple.
On
a
un
parallélisme
entre
les
leading
et
lagging
indicators
avec
un
décalage
dans
le
temps
(3
à
6
mois
minimum)
8. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
(Bruno
du
Bus)
2012-‐2013
8
Indice
précurseur
de
confiance
du
consommateur
américain
:
Conference
Board
(slide
115
à
133)
Conférence
Board
&
Consommation
:
L’indice
précurseur
de
confiance
du
consommateur
au
niveau
du
Conférence
Board
se
décline
en
3
composantes
:
-‐ Present
Situation
:
la
situation
actuelle
-‐ Expectations
:
les
attentes
à
6
mois
(le
+
important
:
leading
indicator)
-‐ Le
Conférence
Board
:
mix
des
2
è
Attentes
à
6
mois
:
la
corrélation
avec
les
dépenses
futures
des
ménages
américains
est
forte
en
principe.
Il
y
a
une
corrélation
assez
forte
entre
les
attentes
futures
&
les
marchés
boursiers.
è
On
part
du
principe
que
si
les
attentes
futures
sont
bonnes,
ça
a
un
impact
sur
les
consommateurs
et
donc
un
impact
positif
sur
les
marchés
boursiers.
Corrélation
forte
entre
les
attentes
futures
et
la
consommation
réelle
en
volume.
2
éléments
peuvent
expliquer
une
discordance
:
1. Parfois
on
peut
mal
interpréter
l’évolution
de
l’activité
économique
et
se
planter
dans
les
attentes
futures
2. Il
peut
y
avoir
des
imprévus
(ex
:
fermetures
d’entreprises,
attentats,
problèmes
géopolitiques,
etc.).
On
a
constaté
des
écarts
par
exemple
lors
de
l’intervention
de
l’Irak
au
Koweït
en
1990,
on
constate
aussi
souvent
des
écarts
liés
à
des
problèmes
au
niveau
du
pétrole.
Les
anticipations
reposent
plus
du
psychologique
que
sur
des
faits
concrets.
-‐ Ex
:
USA
=
vague
d’optimise
par
rapport
à
l’évolution
de
l’activité
économique
au
2ème
semestre
è
on
s’attend
à
une
reprise
de
l’activité
économique
aux
USA
et
dans
les
pays
émergents
-‐ Ex
:
Europe
=
perte
de
15.000
emplois
è
grosses
vagues
de
licenciement
régulières.
Impact
négatif
sur
le
consommateur
et
donc
sur
ses
attentes
de
consommation
à
6
mois,
alors
que
cela
pourrait
être
terminé
demain.
Conférence
Board
et
S&P500
:
On
constate
une
corrélation
très
forte
entre
les
attentes
futures
du
CB
et
le
S&P500.
ATTENTION
:
cette
analyse
a
une
faiblesse
:
on
interroge
le
consommateur
AMERICAIN
alors
que
les
entreprises
dans
le
S&P500
son
de
nationalité
américaine
mais
n’ont
pas
d’office
toutes
leurs
activités
uniquement
aux
USA
(ex
:
Caterpillar).
è
On
compare
quelque
chose
100%
américain
avec
autre
chose
qui
ne
l’est
pas
à
100%.
Il
faut
regarder
la
part
des
bénéfices
réalisée
en
fonction
de
la
géographie
(aux
USA
pour
les
entreprises
américaines
par
ex).
L’emploi
constitue
une
variable
importante
:
L’emploi
est
un
indicateur
clé
(parmi
les
10)
:
3
critères
principaux
:
1. Création
nette
d’emplois
2. Taux
de
chômage
3. Taux
de
participation
Création
nette
d’emploi
aux
USA
:
Aux
USA
(uniquement)
on
travaille
par
unité
è
cela
peut
fausser
les
résultats.
Perte
d’un
emploi
temps
plein
=
-‐1,
trouver
2
temps
plein
=
+2
è
résultat
de
+1
mais
le
travailleur
n’est
pas
spécialement
plus
riche
in
fine.
On
ne
tient
pas
compte
des
emplois
dans
l’agriculture
car
c’est
trop
cyclique
è
on
essaye
d’avoir
une
donnée
+/-‐
lissée
dans
le
temps,
hors
effets
climatiques,
etc.
9. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
(Bruno
du
Bus)
2012-‐2013
On
regarde
la
création
nette
d’emploi
aux
USA
parce
que
le
taux
d’épargne
est
faible
et
donc
on
consomme
plus
qu’on
n’épargne
(><
Europe
:
une
partie
est
épargnée)
è
9
impact
sur
la
consommation
privée.
Il
faut
environ
170.000
créations
nettes
d’emplois
(annuel)
pour
stabiliser
la
situation.
Taux
de
chômage
aux
USA
:
Récession
è
baisse
de
l’emploi
-‐ Des
variations
importantes
du
taux
de
chômage
aux
USA
montrent
(slide
121)
qu’avant
on
anticipait
moins
bien
les
périodes
de
récession
à
venir.
-‐
è
Avant
:
le
taux
de
chômage
augmentait
quand
on
était
déjà
en
récession
(limite
quand
elle
se
terminait)
-‐ ><
Maintenant
:
on
a
un
taux
de
chômage
qui
augmente
beaucoup
plus
rapidement
è
prouve
que
les
entreprises
anticipent
beaucoup
mieux
l’évolution
de
l’activité
économique
et
licencient
donc
de
manière
proactive
pour
faire
des
économies.
On
constate
une
corrélation
inversée
entre
la
confiance
du
consommateur
et
le
taux
de
chômage
aux
USA
:
-‐ Quand
la
confiance
du
consommateur
baisse,
le
taux
de
chômage
a
tendance
à
augmenter
è
un
ralentissement
économique
justifie
que
les
entreprises
doivent
ajuster
leur
niveau
d’emploi.
-‐ Quand
la
confiance
du
consommateur
augmente,
le
taux
de
chômage
a
tendance
à
diminuer.
Il
y
a
un
décalage
temporel
:
les
entreprises
ne
commencent
pas
à
licencier
directement,
il
y
a
un
certain
délai
:
le
temps
pour
les
chefs
d’entreprise
de
constater
que
la
marche
des
affaires
est
moins
bonne.
Il
faudrait
que
ce
délai
soit
le
+
court
possible,
mais
qu’il
existe
quand
même
(réflexion).
è
+
le
délai
est
court,
+
il
illustre
les
faits
d’anticipation
des
chefs
d’entreprise
en
ce
qui
concerne
l’évolution
de
l’activité
économique.
Taux
de
participation
(en
%)
:
(surtout
important
aux
USA,
moins
en
Europe)
Prend
en
compte
le
nombre
de
gens
qui
travaillent
sur
la
totalité
de
la
population
active,
de
personnes
en
âge
de
travailler.
Aujourd’hui,
64%
des
personnes
en
âge
de
travailler
travaillent
vraiment.
Les
autres
(36%)
continuent
des
études,
s’occupent
de
leurs
enfants,
etc.
en
attendant
que
la
conjoncture
soit
meilleure,
ou
bien
prennent
une
pause
carrière,
etc.
Il
n’y
a
pas
que
des
chômeurs
dans
les
36%
de
gens
qui
ne
travaillent
pas.
Emplois
&
récessions
(NBER)
aux
Etats-‐Unis
:
On
voit
(slide
125)
que
parfois
le
chômage
continue
à
augmenter
après
les
périodes
de
récession
è
plutôt
pour
les
récessions
de
très
courte
durée.
On
constate
qu’en
période
de
récession,
le
taux
de
chômage
augmente
et
la
qualité
d’emploi
diminue
:
le
temps
partiel
subi
augmente
(=
perte
partielle
de
travail).
En
outre,
les
temps
partiels
subis
ne
sont
pas
repris
dans
les
statistiques
de
chômage
parce
que
les
personnes
ont
toujours
un
travail
MAIS
leurs
revenus
ont
diminué
!
è
Impact
négatif
du
chômage
et
des
temps
partiels
subis
sur
les
revenus
et
donc
sur
la
consommation
privée.
Aux
USA
&
en
Europe
:
Comment
prendre
en
compte
les
intérimaires
?
• Aux
USA,
il
y
a
une
flexibilité
de
l’emploi
beaucoup
plus
importante
qu’en
Europe
:
les
employeurs
peuvent
licencier
beaucoup
plus
vite
&
à
moindre
cout.
• En
Europe
:
il
y
a
des
syndicats
très
présents,
le
poids
des
législations,
le
cout
de
financement
des
licenciements
(=
préavis
aux
ouvriers/employés)
è
moins
flexible
• Allemagne
:
on
parle
de
meilleure
compétitivité
parce
que
se
rapproche
fort
de
la
structure
de
l’emploi
aux
USA
è
beaucoup
d’intérimaires,
notamment
dans
le
secteur
automobile
è
la
structure
de
l’emploi
est
aussi
plus
précaire
!
10. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
(Bruno
du
Bus)
2012-‐2013
10
ATTENTION
:
ceux
qui
ont
toujours
le
travail
à
temps
plein
peuvent
voir
leur
salaire
diminuer.
Cet
indicateur
n’est
pas
un
indicateur
de
revenu
(sauf
quand
on
a
perdu
son
travail)
mais
bien
un
indicateur
d’emploi.
Les
revenus
peuvent
diminuer
à
cause
de
la
conjoncture
économique,
mais
on
ne
le
voit
pas
sur
le
graphe.
NB
:
on
prend
les
récessions
NBER
dans
le
cadre
de
l’emploi
car
elles
permettent
de
mieux
montrer
les
vraies
périodes
d’activité
économique.
De
manière
générale,
on
constate
une
corrélation
inversée
entre
les
dépenses
de
consommation
&
le
taux
de
chômage
è
quand
le
chômage
augmente,
les
dépenses
de
consommation
sont
moindres.
Taux
d’épargne
aux
Etats-‐Unis
:
(environ
4%
ajd)
Taux
d’épargne
=
ce
qu’on
épargne
sur
notre
revenu
disponible.
2
taux
d’épargne
existent
:
• Taux
d’épargne
avant
remboursement
des
dettes
• Taux
d’épargne
après
remboursement
des
dettes
(meilleur
è
pas
toujours
évident,
il
peut
y
avoir
des
emprunts
de
type
bullet,
pour
lesquels
on
rembourse
le
capital
à
l’échéance
et
on
paye
uniquement
les
intérêts
de
manière
régulière)
Création
d’emploi
&
PIB
aux
Etats
Unis
:
On
constate
une
corrélation
étroite
entre
l’évolution
du
PIB
et
celle
de
la
création
nette
d’emploi
aux
USA.
En
général
quand
on
a
une
activité
économique
soutenue,
on
crée
+
d’emplois
et
quand
elle
est
moins
soutenue,
on
crée
–
d’emplois
(ou
perte
d’emplois).
On
remarque
un
décalage
temporel
entre
l’évolution
des
2
:
(slide
128)
• Ce
n’est
pas
parce
que
l’activité
économique
reprend
qu’on
a
envie
d’engager
directement
• Problème
de
délocalisation
:
la
création
d’emploi
concerne
uniquement
les
USA
mais
on
peut
fermer
des
usines,
même
quand
le
PIB
augmente.
Emploi
&
salaire
aux
Etats-‐Unis
:
On
constate
une
corrélation
entre
la
création
d’emploi
et
les
salaires
horaires.
En
principe
:
(valable
pour
les
USA
ou
les
économies
assez
ouvertes)
• Quand
il
y
a
+
d’emplois,
les
salaires
ont
tendance
à
augmenter
selon
le
principe
de
la
pénurie.
• Quand
il
y
a
des
problèmes
d’emplois,
on
constate
des
moindres
taux
de
rémunération
è
C’est
de
moins
en
moins
vrai
pour
2
raisons
:
1. Il
faut
tenir
compte
du
degré
de
spécialisation,
tous
secteurs
confondus.
Par
exemple
:
manque
de
spécialistes
dans
un
domaine
:
les
employeurs
vont
offrir
des
salaires
plus
élevés
à
ces
spécialistes
(rares)
et
éventuellement
baisser
celui
d’autres
travailleurs
2. Il
faute
tenir
compte
de
la
délocalisation
:
cela
provoque
une
baisse
de
l’emploi
et
des
salaires
Emploi
et
utilisation
des
capacités
de
production
aux
Etats-‐Unis
:
TUC
=
Taux
d’Utilisation
des
Capacités
de
production
On
constate
un
parallélisme
entre
l’évolution
des
TUC
et
l’évolution
du
chômage
è
plus
on
utilise
les
capacités
de
production,
plus
on
emploie
(et
moins
il
y
a
de
chômage).
11. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
(Bruno
du
Bus)
2012-‐2013
11
Coûts
unitaires
du
travail
&
risque
inflationnistes
aux
USA
:
On
remarque
que
depuis
le
début
des
années
70,
il
y
a
de
nouveau
une
corrélation
assez
forte
entre
l’évolution
du
coût
unitaire
du
travail
pour
l’employeur
et
l’évolution
de
l’inflation.
è
Adéquation
inflation-‐coûts
salariaux
è
Si
on
a
une
baisse
ou
une
absence
de
hausse
de
salaires,
il
ne
devrait
pas
y
avoir
d’inflation
sous-‐jacente.
Problème
:
Effet
de
second
tour
ou
Effet
boule
de
neige:
A
partir
du
moment
où
il
y
a
une
augmentation
des
salaires,
il
y
a
une
augmentation
potentielle
de
l’inflation
è
le
coût
de
la
vie
augmente
pour
les
travailleurs
è
ils
vont
demander
une
augmentation.
è
Effet
de
second
tour
=
spirale
inflationniste.
è
Cela
joue
surtout
en
Belgique
&
au
Luxembourg
ou
on
a
une
indexation
automatique
des
salaires
:
il
y
a
des
pivots,
dés
qu’on
les
franchit
:
augmentation
des
salaires.
Gains
de
productivité
aux
Etats-‐Unis
:
(pas
super
important)
Gains
de
productivité
:
c’est
la
capacité
pour
une
entreprise
de
produire
plus
à
moyens
mis
en
oeuvre
constants
è
produire
+
avec
les
mêmes
unités
de
production
ou
bien
produire
la
même
chose
avec
moins
de
moyens
de
production.
On
constate
que
les
gains
de
productivité
ont
toujours
tendance
à
augmenter
après
chaque
crise
économique.
è
But
:
économiser
des
moyens
de
production
pour
produire
la
même
chose.
PIB
&
demande
intérieure
:
On
constate
une
corrélation
assez
forte
entre
le
PIB
américain
et
la
demande
intérieure
(=
consommation
domestique)
è
70%
de
PIB
représentés
par
la
consommation
privée.
è
Quand
la
consommation
privée
augmente,
cela
a
un
impact
important
sur
le
PIB.
Il
y
a
des
zones
d’incertitude
è
Problématique
des
stocks
:
parfois
on
produit
beaucoup
et
ce
n’est
pas
consommé,
les
stocks
augmentent
et
ca
représente
un
cout
important
pour
les
entreprises.
Il
faut
regarder
l’impact
au
niveau
des
stocks
dans
le
PIB.
L’idéal
c’est
d’avoir
une
consommation
forte
avec
des
niveaux
de
stocks
faibles.
12. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
(Bruno
du
Bus)
2012-‐2013
12
INDICE
ISM
aux
Etats
Unis
-‐Indice
précurseur
de
confiance
des
Chefs
d’entreprise
aux
Etats
Unis
(slides
134
à
145)
Avant
:
NAPM
è
Maintenant
:
Indice
ISM
L’indice
ISM
comprend
une
composante
manufacturière
et
une
composante
non
manufacturière
(=
activités
de
service).
Il
ne
se
base
que
sur
le
moral
des
directeurs
d’achat
aux
Etats-‐Unis.
è
Enquête
sur
≠
variables
et
leur
évolution
attendue
au
cours
des
6
prochains
mois
:
• Les
nouvelles
commandes
• La
production
• L’emploi
• Les
stocks
L’indice
est
donc
calculé
par
secteur
d’activité
pour
être
ensuite
consolidé
au
niveau
global
sur
base
de
la
moyenne
pondérée
des
réponses
è
3
niveaux
:
• Secteurs
• Manufacturier
&
Non
Manufacturier
(cf.
slide
135
&
136)
La
moyenne
pondérée
donne
l’indice
global
:
• >
50
points
:
économie
en
expansion
• <
50
points
:
économie
en
contraction
L’indice
ISM
manufacturier
est
beaucoup
+
cyclique
que
l’indice
ISM
non
Manufacturier,
ce
qui
est
logique
puisque
l’industrie
est
beaucoup
+
cyclique
que
les
services.
ISM
&
PIB
américain
:
L’ISM
est
un
bon
proxy
pour
essayer
de
déterminer
l’évolution
du
PIB
(=
indicateur
précurseur)
mais
cela
ne
peut
pas
continuer
comme
ça
pour
toujours.
On
voit
qu’une
divergence
apparaît
(slide
137)
è
le
poids
de
l’industrie
manufacturière
a
tendance
à
diminuer
au
niveau
du
PIB
alors
que
le
poids
de
l’industrie
des
services
a
fort
augmenté
è
c’est
du
au
principe
de
la
délocalisation
:
le
poids
de
l’industrie
est
passé
de
30%
des
activités
globales,
fin
des
années
80,
à
15%
environ
aujourd’hui.
ISM
&
Production
manufacturière
:
On
constate
une
corrélation
assez
forte
entre
la
production
manufacturière
et
l’ISM
au
niveau
de
la
production.
USA
:
Commandes
&
gestion
des
stocks
(ISM)
:
Les
nouvelles
commandes
sont
très
regardées.
Entre
le
moment
ou
le
PIB
monte
ou
descend,
il
y
a
des
choses
qui
se
produisent
:
le
directeur
d’achat
commande
è
nouvelles
commandes.
Une
fois
que
les
nouvelles
commandes
sont
passées,
il
y
a
la
gestion
des
stocks,
cela
fait
partie
de
la
chaine
opérationnelle
entre
le
moment
ou
on
a
un
indice
précurseur
et
le
moment
où
le
PIB
monte
ou
descend
éventuellement.
Evolution
favorable
quand
:
• Nouvelles
commandes
augmentent
• Les
stocks
diminuent
(soit
parce
que
vendus,
soit
parce
que
problème
de
gestion
financière)
Quand
le
niveau
de
commande
augmente,
il
faut
livrer
et
donc
les
stocks
diminuent
(mais
mauvaise
gestion
du
directeur
d’achat
qui
aurait
du
garder
son
niveau
de
stocks).
Il
faut
augmenter
la
production
quand
le
niveau
de
commande
augmente.
è
L’idéal
est
de
garder
un
niveau
de
stocks
stables
quand
les
commandes
augmentent.
ISM
non
Manufacturier
&
emploi
:
13. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
(Bruno
du
Bus)
2012-‐2013
Dans
le
cadre
de
l’indice
ISM,
on
pose
plusieurs
questions
aux
directeurs
des
achats,
y
compris
au
niveau
de
l’emploi
:
«
au
cours
des
prochains
mois,
comptez
vous
augmenter
13
ou
diminuer
l’emploi
?
».
On
constate
un
certain
parallélisme
entre
l’évolution
de
la
création
nette
d’emploi
mensuelle
et
celle
l’indice
ISM
non
manufacturier
au
niveau
de
l’emploi.
ISM
&
ajustement
des
stocks
aux
USA
:
(slide
142)
On
constate
un
certain
parallélisme
entre
l’évolution
de
l’ISM
et
l’évolution
de
tout
ce
qui
concerne
les
stocks
&
livraisons.
ISM
&
Conférence
Board
aux
USA
(Question
d’examen)
On
compare
2
choses
qui
n’ont
à
priori
rien
à
voir
:
• L’indice
ISM
non
Manufacturier
• Le
Conférence
Board
=
confiance
du
consommateur
On
voit
un
certain
parallélisme
dans
l’évolution
de
ces
2
indices
précurseurs.
L’indice
ISM
Manufacturier
et
Non
Manufacturier
est
relativement
corrélé
au
PIB
et
c'est
également
le
cas
du
Conférence
Board
!
Si
les
chefs
d’entreprise
sont
positifs,
cela
aura
un
impact
positif
sur
le
PIB
et
donc
sur
le
salaire
des
travailleurs,
des
consommateurs.
Au
niveau
de
l’emploi
c’est
positif,
les
consommateurs
gagneront
plus
d’argent
et
dépenseront
plus.
La
consommation
privée
augmente
et
du
coup
le
PIB
aussi.
ATTENTION
:
En
Europe,
il
y
a
une
différence
:
en
Allemagne,
il
peut
y
avoir
une
distorsion
entre
ce
que
les
entreprises
et
les
consommateurs
pensent
parce
que
l’Allemagne
est
une
économie
très
ouverte
(//
Belgique)
et
que
donc
ce
qu’on
produit
en
Allemagne
est
généralement
exporté.
Il
peut
donc
toujours
y
avoir
un
élément
de
différenciation
:
• Conférence
Board
=
américains
qui
vivent
et
consomment
aux
USA
• ISM
=
s’adresse
à
des
chefs
d’entreprise
qui
peuvent
avoir
des
activités
manufacturière
ou
non
en
dehors
des
USA
et
donc
les
exporter.
La
confiance
des
chefs
d’entreprise
ne
dépend
donc
pas
uniquement
des
consommateurs
américains.
è
L’ISM
pourrait
s’améliorer
(optimisme
des
chefs
d’entreprise)
alors
que
le
Conférence
Board
ne
s’améliore
pas.
Raisons
:
Globalisation
de
l’activité
économique
:
• La
chine
produit
à
moindres
couts
:
on
a
tendance
à
délocaliser,
produire
là
où
cela
coute
moins
cher
• Il
y
a
moins
de
barrières
commerciales
aux
importations/exportations
qu’avant
è
monde
de
libre
échange
beaucoup
plus
marqué
qu’avant
(taxes)
14. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
(Bruno
du
Bus)
2012-‐2013
14
LES
INDICATEURS
PRECURSEURS
DE
LA
ZONE
EURO
ISM
aux
USA
&
PMI
en
Europe
• PMI:
Indice
précurseur
Européen
:
on
calcule
le
PMI
pays
par
pays
pour
ensuite
faire
la
somme
et
obtenir
l’indice
Européen.
• ISM:
Indice
précurseur
Américain
o Manufacturier
o Non
Manufacturier
(services)
Ici
(slide
144)
on
compare
globalement
la
Zone
Euro
et
les
Etats
Unis.
On
constate
un
certain
parallélisme
entre
les
deux,
il
est
du
à
:
1. La
globalisation
de
l’activité
économique
au
niveau
des
pays
industrialisés
2. Globalement,
on
constate
un
effet
anticipateur
aux
USA
:
l’économie
américaine
est
un
précurseur
de
l’économie
de
la
zone
euro
avec
un
décalage
temporel
de
3
à
6
mois
è
c’est
de
+
en
+
remis
en
question
car
avec
la
globalisation
qui
augmente,
l’écart
temporel
entre
les
2
diminue.
(Un
écart
peut
se
justifier
si
un
événement
majeur
se
produit,
par
ex
les
attentats
du
11
septembre
en
2001).
Nouvelles
commandes
dans
l’industrie
:
On
a
pris
les
nouvelles
commandes
dans
≠
pays
è
meilleur
exemple
de
la
globalisation
économique
(slide
145).
On
voit
que
les
nouvelles
commandes
ont
baissé
sur
presque
tous
les
continents
de
manière
quasi
systématique
:
la
crise
se
répercute
un
peu
partout
à
des
degrés
divers,
y
compris
en
Chine,
etc.
Production
industrielle
aux
USA
:
On
essaye
d’anticiper
la
production
industrielle
aux
USA
avec
l’ISM
Manufacturier.
En
2008,
on
constate
une
baisse
de
la
production
industrielle
énorme
suite
à
la
crise
(bien
plus
importante
que
les
autres
baisses
cf.
slide
146).
La
crise
de
2008
est
une
crise
financière
et
n’aurait
en
principe
pas
du
beaucoup
toucher
l’industrie,
mais
:
• La
crise
financière
a
surtout
été
présente
en
Europe
et
moins
aux
USA
• Le
problème
provenait
du
secteur
immobilier
à
la
base,
et
donc
de
la
construction
è
crise
de
confiance
du
consommateur
au
niveau
de
l’immobilier
qu’il
faut
construire
(bois,
briques,
etc.
à
fabriquer).
La
production
industrielle
a
baissé
suite
à
la
faiblesse
de
la
demande
au
niveau
immobilier,
au
niveau
de
la
construction
:
un
pan
de
l’économie
américaine
est
au
ralenti
pendant
un
moment.
Taux
d’utilisation
des
capacités
de
production
:
Schéma
:
si
S
(stocks),
E
(emplois)
et
TUC
(taux
d’utilisation
des
capacités
de
production
augmentent,
en
général
c’est
assez
bon
signe.
Examen
:
Pourquoi
est-‐il
rare
d’avoir
des
stocks
en
baisse
et
des
TUC
en
hausse
?
Les
TUC
sont
une
moyenne
:
on
calcule
les
TUC
secteur
d’activité
par
secteur
d’activité
avant
de
faire
la
moyenne
des
résultats.
Il
y
a
des
discordances
entre
les
secteurs
d’activité
(=
bémol).
On
compare
des
choses
non
comparables,
par
exemple,
pendant
la
crise
l’informatique
de
pointe
a
continué
à
super
bien
fonctionner
alors
que
d’autres
15. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
(Bruno
du
Bus)
2012-‐2013
secteurs
allaient
très
mal.
Certains
secteurs
sont
très
cycliques
et
d’autres
moins,
et
dans
le
cas
des
TUC
ils
sont
tous
confondus.
15
è
écart
types
très
importants.
Les
TUC
sont
très
cycliques.
On
passe
de
80%
à
65%
(slide
147),
cela
veut
dire
qu’on
utilise
l’usine
à
2/3
de
ses
capacités.
On
utilise
rarement
une
usine
à
+
de
75%
ou
80%
de
ses
capacités.
Il
arrive
que
les
TUC
soient
à
+
de
100%,
c’est
possible
techniquement
parlant,
mais
c’est
mauvais
car
cela
provoque
de
l’usure
(on
produit
plus
que
ce
qui
est
prévu)
et
on
arrive
rarement
à
100%
car
il
y
a
des
entretiens
&
réparations
à
faire.
Aujourd’hui,
le
TUC
se
rapproche
de
80%
:
cela
signifie
qu’on
anticipe
une
reprise
de
l’activité
économique
au
second
semestre.
NB
:
aux
USA
on
fait
encore
de
tout
au
niveau
de
l’industrie,
par
contre
en
Europe,
il
y
a
des
industries
qui
disparaissent
(ex
:
la
sidérurgie).
Production
industrielle
et
TUC
aux
USA
:
(slide
148)
On
constate
un
parallélisme
entre
la
production
industrielle
et
les
TUC
aux
USA.
Quand
la
production
industrielle
a
tendance
à
diminuer,
le
taux
d’utilisation
des
capacités
de
production
a
tendance
à
diminuer
également,
ce
qui
est
logique.
Examen
:
On
peut
avoir
une
baisse
d’un
côté
et
une
hausse
de
l’autre,
pourquoi
?
Parfois,
on
augmente
la
production
industrielle
en
se
disant
qu’on
va
augmenter
le
taux
d’utilisation
des
capacités
de
production
:
les
entreprises
continuent
à
investir
mais
on
ne
tourne
qu’à
80%
au
niveau
des
TUC
parce
qu’il
y
a
des
erreurs,
des
réglages
à
faire,
etc.
PMI
de
la
zone
euro
PMI
:
Indice
manufacturier
:
L’indice
PMI
en
Europe
est
l’équivalent
de
l’indice
ISM
aux
USA.
Presque
70%
des
statistiques
de
la
zone
euro
sont
produites
par
3
pays
:
• L’Allemagne
• La
France
• L’Italie
On
constate
un
grand
parallélisme
dans
l’évolution
de
l’indice
ISM
des
différents
pays
contributeurs
de
la
zone
euro,
malgré
un
petit
décalage
temporel
ou
une
différence
d’ampleur
de
temps
à
autres.
PMI
:
Indice
des
services
:
C’est
la
même
chose
que
le
point
précédent
sauf
que
l’ampleur
et
le
décalage
temporel
diffèrent
un
peu,
mais
les
bases
de
calcul,
les
modalités
sont
les
mêmes
pour
l’indice
PMI
manufacturier
et
l’indice
PMI
des
services.
NB
:
l’Allemagne
est
plus
proche
des
USA.
Indices
précurseur
de
confiance
au
sein
de
la
Zone
Euro
L’Allemagne
a
un
énorme
avantage
:
Elle
parvient
à
réorienter
ses
exportations
dans
des
délais
courts.
Ils
parviennent
à
changer
de
zone
géographique,
à
réorienter
leurs
exportations
vers
les
différentes
zones
en
fonction
des
crises
économiques,
etc.
Ils
ont
la
faculté
de
sentir
vers
où
le
vent
va
16. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
(Bruno
du
Bus)
2012-‐2013
tourner
et
à
bien
se
positionner
en
fonction
pour
profiter
du
potentiel
de
croissance
économique.
On
constate
un
fort
parallélisme
entre
l’évolution
de
l’indice
de
confiance
au
niveau
de
l’industrie
et
celle
de
l’indice
de
confiance
au
niveau
des
services
au
sein
de
la
zone
euro.
16
PMI
composite
et
PIB
de
la
zone
euro
:
(//
ISM
&
PIB
aux
USA)
PMI
composite
=
• PMI
services
(par
secteur
de
services)
• PMI
manufacturier
(industrie)
o Chimie
o Etc.
On
voit
une
corrélation
(slide
152)
entre
l’évolution
du
PMI
composite
et
celle
du
PIB
et
on
constate
une
anticipation.
Le
PMI
est
un
indicateur
précurseur
du
PIB
qui
lui
est
un
élément
statistique
réalisé.
Attention
l’anticipation
ne
fonctionne
pas
à
tous
les
coups,
il
peut
y
avoir
des
imprévus.
PIB
&
indicateur
avancé
au
sein
de
la
zone
euro
:
Indice
Eurocon
:
indice
précurseur
de
3
mois
calculé
par
la
Commission
Européenne.
Il
est
peu
utilisé
(mais
il
faut
savoir
qu’il
existe).
C’est
un
indice
semblable
au
PMI
mais
il
est
un
peu
politique
parce
que
plus
diversifié
au
niveau
géographique
;
il
tient
compte
d’une
certaine
pondération
qui
ne
tient
pas
vraiment
compte
de
la
réalité
économique.
Zone
euro
:
PMI
composite
et
politique
monétaire
(BCE)
:
NB
:
lien
étroit
entre
la
politique
monétaire
menée
aux
USA
et
l’évolution
de
l’activité
économique
aux
USA
(notamment).
Cf.
introduction
:
PIB
&
évolution
des
taux
d’intérêt
;
les
3
missions
de
la
Fed.
Ici
(slide
154)
on
a
l’évolution
du
PMI
composite
:
c’est
un
bon
proxy
par
rapport
à
l’évolution
de
l’activité
économique
dans
la
zone
euro.
En
parallèle,
on
a
l’évolution
de
la
politique
monétaire
:
l’évolution
des
taux
d’intérêt
dans
la
zone
euro,
qui
évoluent
en
fonction
de
la
mission
de
la
BCE
:
la
gestion
de
l’inflation.
Est-‐il
normal
que
la
BCE
n’ait
que
la
gestion
de
l’inflation
comme
objectif
dans
le
cadre
d’une
économie
de
plus
en
plus
globalisée?
Sa
mission
unique
n’est
elle
pas
obsolète
?
On
voit
au
niveau
de
l’indice
PMI
les
zones
d’expansion
(>50
points)
et
de
contraction
(<50
points)
de
l’économie
et
on
voit
que
les
taux
d’intérêt
bougent
en
fonction
(slide
154).
Quand
l’activité
économique
va
trop
bien,
on
augmente
les
taux
pour
juguler
la
croissance,
et
donc
l’inflation.
Il
n’est
pas
bon
d’avoir
une
croissance
de
l’activité
économique
très
forte
puis
trop
faible.
On
tente
d’avoir
une
stabilité
en
jouant
sur
les
taux.
Quand
la
croissance
de
l’activité
économique
est
anticipée
trop
forte,
les
autorités
monétaires
augmentent
les
taux
pour
calmer
le
jeu.
è
Augmenter
les
taux
d’intérêt
=
tenter
de
freiner
l’activité
économique
è
les
investissements
diminuent
car
le
cout
de
financement
augmente,
la
consommation
diminue
et
l’épargne
augmente.
Quand
on
augmente
les
taux
d’intérêt,
c’est
aussi
parce
qu’il
y
a
de
l’inflation.
Une
forte
croissance
de
l’activité
économique
provoque
en
général
de
l’inflation.
(Question
d’examen)
17. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
(Bruno
du
Bus)
2012-‐2013
Quels
sont
les
éléments
de
différenciation
qu’il
peut
y
avoir
entre
la
Fed
et
la
BCE
(qui
ont
respectivement
3
missions
et
1
unique
mission)
17
?
(Examen)
Quand
il
y
a
une
croissance
de
l’activité
économique,
il
n’y
a
pas
d’office
une
augmentation
de
l’inflation.
On
peut
également
avoir
de
l’inflation
sans
croissance
économique
(augmentation
du
prix
des
matières
premières,
etc.)
Exemples
:
• Guerre
au
Moyen
Orient
:
le
prix
du
pétrole
augmente
è
on
a
une
récession
économique
mais
il
y
a
quand
même
de
l’inflation
due
à
l’augmentation
du
prix
du
pétrole.
• Lors
d’hivers
très
rudes,
ou
d’inondations,
on
peut
avoir
une
explosion
du
prix
des
produits
agricoles
è
ils
font
partie
du
panier
utilisé
pour
calculer
l’indice
des
prix
à
la
consommation,
l’inflation.
On
aura
donc
une
augmentation
de
l’inflation.
Quand
on
est
dans
le
cadre
d’une
croissance
de
l’activité
économique,
en
général
il
y
a
une
augmentation
des
prix
à
la
consommation.
Par
exemple,
dans
le
cas
d’une
croissance
économique,
en
général
on
constate
une
augmentation
de
la
consommation
des
matières
premières,
leur
prix
augmente
et
donc
l’inflation
augmente.
Il
y
a
cependant
des
cas
de
figure
anormaux
:
• Aspects
géopolitiques
• Evènements
climatiques
Donc
on
peut
avoir
une
baisse/hausse
des
taux
d’intérêt
qui
ne
vont
pas
en
parallèle
avec
l’évolution
de
l’activité
économique
:
• hausse
des
taux
quand
l’activité
est
mauvaise
parce
qu’il
y
a
quand
même
de
l’inflation
en
Europe
• baisse
des
taux
quand
l’activité
économique
est
bonne
NB
:
dans
ses
statuts,
la
BCE
ne
peut
faire
que
de
la
gestion
de
l’inflation
(mission
unique),
mais
en
réalité,
depuis
une
dizaine
d’années,
on
constate
que
la
BCE
a
plusieurs
fois
baissé
ses
taux
d’intérêt
pour
des
raisons
économiques
et
pas
uniquement
inflationnistes.
Zone
Euro
:
PMI
composite
&
attentes
bénéficiaires
:
Une
fois
que
le
PIB
a
augmenté
ou
diminué,
on
va
regarder
les
attentes
bénéficiaires
(EPS
=
Earnings
Per
Share).
Cf.
schéma.
On
voit
une
évolution
relativement
parallèle
des
anticipations
des
dirigeants
d’entreprise
(PMI
composite)
et
des
anticipations
des
analystes
(attentes
bénéficiaires).
è
Un
bon
analyste
essaye
de
contacter
les
entreprises
à
suivre
et
de
rencontrer
le
management
pour
ressentir
comment
les
directeurs
de
ces
entreprises
voient
l’évolution
des
choses.
Indice
de
la
BNB
C’est
l’indice
de
la
Banque
Nationale
Belge,
c’est
un
indice
fort,
assez
utilisé
en
Europe.
La
BNB
publie
un
indicateur
précurseur
de
l’évolution
de
l’activité
économique
pour
la
Belgique
mais
il
fonctionne
bien
au
sein
de
la
Zone
Euro
car
la
Belgique
est
une
économie
ouverte
:
on
importe,
transforme
&
exporte,
cela
permet
de
donner
une
bonne
idée
du
niveau
d’activité
économique
en
Europe
du
coup.
18. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
(Bruno
du
Bus)
2012-‐2013
18
IFO
Allemand
(=
climat
des
affaires)
L’IFO
Allemand
est
un
des
indicateurs
les
plus
utilisés
dans
la
Zone
Euro.
C’est
un
indicateur
important,
c’est
celui
qu’on
utilise
le
plus
au
niveau
des
marchés
financiers.
Il
donne
une
image
assez
forte
de
l’évolution
de
l’activité
économique
dans
la
Zone
Euro
(Allemagne
=
1/3
de
la
zone
euro
au
niveau
de
l’économie
+
pays
très
exportateur,
pays
très
ouvert).
On
constate
un
parallélisme
assez
important
entre
l’évolution
de
l’IFO
et
du
PIB
Allemand
en
glissement
annuel
(slide
157).
L’IFO
utilise
la
même
méthode
qu’aux
USA.
Dans
le
cadre
de
l’IFO,
on
est
dans
le
climat
des
affaires
(entreprises):
l’IFO
composite
reprend
• La
situation
actuelle
• L’évolution
future
attendue
par
les
chefs
d’entreprise
(perspectives
d’activité).
IFO
Allemand
&
production
industrielle
:
Quand
les
chefs
d’entreprise
Allemands
sont
positifs,
la
production
industrielle
a
tendance
à
évoluer
positivement,
et
vice
versa.
L’évolution
des
2
est
proche,
cela
signifie
qu’il
y
a
une
corrélation
entre
ce
que
les
chefs
d’entreprise
disent
et
ce
qu’ils
font
vraiment
par
après.
Il
peut
y
avoir
des
évolutions
contradictoires
cependant.
IFO
Allemand
&
intention
d’achat
:
Ici
on
compare
l’indice
IFO
(attentes
des
directeurs
d’achat)
à
la
volonté
d’achat
des
consommateurs
(indice
GFK).
On
constate
une
corrélation
entre
les
2.
(//
Comparaison
ISM
&
volonté
d’achat
des
consommateurs
aux
USA
–
on
constate
que
c’est
la
même
chose).
En
Allemagne,
on
peut
constater
un
écart
important
par
rapport
aux
USA.
C’est
du
au
fait
que
dans
le
cas
de
l’indice
IFO,
les
chefs
d’entreprise
allemands
sont
principalement
axés
vers
l’exportation
puisque
l’Allemagne
est
une
économie
très
ouverte.
Les
écarts
entre
l’IFO
allemand
et
les
intentions
d’achat
des
consommateurs
allemands
peuvent
provenir
du
fait
que
les
consommateurs
Allemands
peuvent
broyer
du
noir,
leurs
intentions
d’achat
seront
donc
impactées
à
la
baisse.
A
côté
de
cela,
les
chefs
d’entreprise
peuvent
continuer
à
exporter
énormément.
Examen
:
Expliquer
que
parfois
on
a
l’indice
IFO
qui
explose
temporairement
mais
celui
de
la
confiance
des
consommateurs
qui
est
très
mauvais
(implose)
?
Réponse
possible
:
Problème
de
gestion
des
stocks
:
les
chefs
d’entreprise
peuvent
déstocker
et
donc
avoir
des
frais
de
gestion
des
stocks
moindres.
C’est
bon
pour
les
entreprises
à
CT
mais
mauvais
pour
l’activité
économique.
IFO
Allemand
&
indice
boursier
européen
:
Ici
on
compare
(slide
161)
une
composante
future
(IFO)
et
une
composante
indice
boursier.
On
voit
une
corrélation
entre
les
2
:
quand
l’IFO
monte,
l’indice
boursier
européen
(actions
européennes)
monte,
cela
permet
d’anticiper
les
cycles
économiques.
NB
:
DAX
=
équivalent
du
BEL20
mais
pour
l’Allemagne.
19. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
(Bruno
du
Bus)
2012-‐2013
ZEW
Allemand
Zone
Euro,
point
de
vue
consommateurs.
Le
ZEW
est
un
indice
de
confiance
des
institutionnels
qui
investissent
dans
les
marchés
boursiers
ou
financiers
(actions,
obligations,
compagnies
d’assurance,
fonds
de
pension,
holding,
etc.)
en
Allemagne.
On
leur
demande
si
ils
ont
l’intention
d’investir
ou
de
désinvestir
&
leurs
impressions.
Le
ZEW
Allemand
est
un
bon
indicateur
précurseur
de
l’évolution
de
l’EuroStoxx
50
(=
valeur
des
actions
de
la
Zone
Euro).
On
peut
faire
un
parallélisme
entre
ce
que
les
institutionnels
pensent
et
ce
qu’ils
font.
Indices
précurseur
de
confiance
dans
l’industrie
:
USA
VS
Zone
Euro
On
va
comparer
l’évolution
de
l’indice
ISM
(USA)
et
de
l’indice
PMI
(Zone
euro)
dans
l’industrie.
(Indice
Euroland
:
indice
de
confiance
dans
l’industrie)
On
constate
un
fort
parallélisme
du
à
la
globalisation
de
l’activité
économique.
19
20. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
(Bruno
du
Bus)
2012-‐2013
20
Les
grandes
composantes
de
l’activité
économique
Les
moyens
d’action
Entreprise
Consommateur
Secteur
public
Les
taux
d’intérêt
• Financement
de
l’investissement
• Financement
de
l’immobilier
• Endettement
Les
impôts
• Résultat
net
• Investissement
• Pouvoir
d’achat
• Budget
(+
ou
-‐)
Les
prix
• Déstockage
• «
Pricing
Power
»
• Pouvoir
d’achat
• Inflation
• Indexation
(salaires,
accises,
etc.)
Il
y
a
3
manières
essentielles
d’intervenir
pour
juguler
un
peu
l’activité
économique
:
• Les
taux
d’intérêt
• Les
impôts
• Les
prix
è
certains
ne
peuvent
pas
être
décidés
(ex
:
frais
d’hospitalisation,
frais
scolaires,
etc.)
Jouer
sur
les
prix
peut
avoir
des
répercussions
positives/négatives
sur
les
principaux
agents
économiques.
Effet
d’un
changement
des
prix
au
niveau
des
entreprises
:
• Déstockage
:
toute
évolution
positive
ou
négative
des
prix
fait
que
les
entreprises
vont
jouer
sur
le
déstockage.
o Si
les
entreprises
anticipent
une
baisse
des
prix,
elles
vont
essayer
de
déstocker
parce
que
sinon
elles
vont
faire
des
pertes
de
valeur
• «
Pricing
power
»
:
c’est
la
capacité
ou
non
d’une
entreprise
à
pouvoir
changer
ses
prix
en
fonction
d’une
situation
de
marché.
Ex
:
relever
ses
prix
si
elle
subit
une
augmentation
du
prix
de
ses
matières
premières
ou
de
ses
couts
de
production.
Quand
le
prix
des
matières
premières
augmente
et
que
l’entreprise
est
incapable
d’augmenter
ses
prix
de
vente
en
conséquence,
pour
des
raisons
de
concurrence
par
exemple,
cela
peut
avoir
des
effets
très
néfastes
pour
elle.
Effet
d’un
changement
des
prix
au
niveau
des
consommateurs
:
Une
augmentation
des
prix
pour
le
consommateur
joue
directement
au
niveau
du
pouvoir
d’achat,
lié
à
la
problématique
de
l’inflation.
Effet
d’un
changement
de
prix
au
niveau
du
secteur
public
:
Une
augmentation
des
prix
peut
provoquer
une
indexation
des
salaires
pour
le
secteur
public,
et
parfois
une
indexation
des
accises.
Effet
d’un
changement
des
impôts
au
niveau
des
entreprises
:
Si
les
impôts
augmentent
ou
diminue,
cela
peut
jouer
sur
le
résultat
net
des
entreprises,
et
donc
sur
leurs
investissements.
Effet
d’un
changement
des
impôts
sur
les
consommateurs
:
Une
augmentation
de
l’impôt
diminuera
le
pouvoir
d’achat
des
consommateurs
&
une
diminution
de
l’impôt
augmentera
son
pouvoir
d’achat.
NB
:
si
consommateurs
reçoivent
un
package
fiscal
ou
si
leurs
impôts
diminuent,
leur
consommation
va
normalement
augmenter
et
leur
taux
d’épargne
diminuer
(slide
165
à
172
:
pour
mémoire)
Effet
d’un
changement
des
impôts
sur
le
secteur
public
:
Un
changement
au
niveau
des
impôts
a
un
impact
sur
le
budget
des
secteurs
publics
:
si
les
impôts
augmentent,
normalement
leur
budget
augmente
également,
et
vice
versa.
21. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
(Bruno
du
Bus)
2012-‐2013
CONCLUSIONS
:
PIB
:
Anticipations
selon
consensus
(slide
173)
Ici
il
s’agit
de
comparer
le
PIB
à
la
tendance
des
anticipations
selon
le
consensus
et
d’analyser
les
écarts
qu’il
peut
y
avoir.
21
INDICATEURS
Leading
Indicator
of
Financial
Trend
Tracking
(LIFTT)
Il
existe
des
indicateurs
propres
à
des
banques
&
des
analystes,
ici,
le
LIFTT
est
un
indicateur
de
Goldman
Sachs
par
exemple.
Il
permet
d’anticiper
l’évolution
des
marchés
financiers.
Observed
Global
Risk
Indicator
(OGRI)
L’OGRI
(indice)
montre
l’optimisme
&
le
pessimisme
excessif.
On
voit
qu’il
fonctionne
relativement
bien
(slide
176)
et
qu’il
est
fort
corrélé
à
l’indice
MSCI
World
en
glissement
annuel.
Le
marché
réagit
parfois
de
manière
assez
significative
à
cet
indice.
ELIT
(Exane
Leading
Indicator
of
Trade)
L’ELIT
c’est
la
même
chose
que
l’OGRI
mais
il
est
surtout
utilisé
par
rapport
au
commerce
mondial.
C’est
un
indicateur
de
l’ensemble
de
l’activité
économique
à
l’échelle
mondiale.
On
calcule
également
l’indice
ELIT
par
région.
Récessions
&
marchés
financiers
(important)
Slide
179
on
voit
les
récessions
économiques
aux
Etats
Unis
depuis
1950.
Ce
sont
les
récessions
normales,
de
type
académique
ici
(><
NBER).
On
voit
que
les
crises
ont
duré
en
moyenne
2,5
trimestres.
On
voit
l’évolution
du
S&P500
:
Le
S&P
500
et
le
Dow
Jones
sont
2
indices
phares
aux
USA
:
• S&P500
=
indice
international
qui
reprend
les
500
premières
valeurs
américaines
(cotées
aux
USA).
Il
est
assez
diversifié
point
de
vue
sectoriel
et
est
donc
beaucoup
plus
représentatif
de
la
réalité
économique
que
le
Dow
Jones.
• Dow
Jones
=
reprend
les
30
premières
valeurs
industrielles
aux
USA.
C’est
un
indice
assez
limité
:
sectoriellement
parlant
il
ne
reprend
que
l’industrie,
quasi
pas
de
prise
en
compte
des
valeurs
financières.
Il
permet
uniquement
d’avoir
un
reflet
de
l’activité
industrielle
des
valeurs
américaine.
NB
:
pas
juste
américaines
point
de
vue
sensibilité
parce
que
les
entreprises
ne
sont
pas
uniquement
présentes
aux
Etats
Unis.
• NB
:
le
STOXX
600
concerne
l’Europe,
pas
la
Zone
Euro.
On
constate
qu’en
général
sur
les
marchés
boursiers
on
avait
déjà
une
baisse
avant
que
la
récession
ne
commence
(-‐
x%).
On
voit
l’évolution
des
indices
boursiers
entre
le
+
haut
et
le
+
bas.
Quand
on
a
des
chiffres
positifs
pour
les
marchés
malgré
la
récession,
c’est
lié
à
des
évènements
géopolitiques
imprévus,
par
exemple
l’invasion
du
Koweït
par
l’Irak,
qui
explique
une
performance
boursière
positive
malgré
le
fait
qu’on
allait
rentrer
en
récession.
• En
principe
(sauf
en
cas
événement
géopolitique
ou
exceptionnel),
les
marchés
boursier
(><
obligations)
anticipent
une
entrée
en
récession
entre
3
et
6
mois.
• Ensuite,
dans
la
première
partie
de
la
récession
(=
au
moins
3
mois
puisque
récession
=
2
trimestres
consécutifs
minimum)
les
marchés
boursiers
continuent
à
baisser
• Ensuite,
les
marchés
boursiers
anticipent
la
reprise
économique,
à
tort
ou
à
raison
et
recommencent
à
monter
3
mois
avant
la
reprise.
è
Les
marchés
boursiers
baissent
min.
3
mois
avant
la
récession,
continuent
à
baisser
pendant
au
moins
le
1er
trimestre
de
récession,
et
recommencent
à
monter
3
mois
avant
la
reprise.
22. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
(Bruno
du
Bus)
2012-‐2013
22
C’est
important
pour
2
raisons
:
• Cela
montre
l’importance
des
indicateurs
de
croissance
• A
partir
du
moment
où
on
a
beaucoup
d’indicateurs
qui
vont
+/-‐
dans
le
même
sens,
cela
permet
d’anticiper
On
voit
la
même
chose
avec
les
récessions
de
type
NBER
sur
le
slide
180.
Ici,
cela
permet
une
analyse
assez
fine,
stricte
&
académique
de
la
notion
de
récessions
puisque
ne
prend
pas
uniquement
en
compte
l’évolution
du
PIB
mais
aussi
d’autres
paramètres.
Cependant,
le
processus
de
publication
est
assez
lent.
Sur
le
slide
181,
on
compare
des
choses
non
comparables
:
• La
confiance
des
consommateurs
américains
• Le
MSCI
Europe
=
indice
boursier
européen
On
constate
une
corrélation
de
plus
en
plus
forte
entre
2
types
d’activités
économiques
aux
USA
et
en
Europe
:
c’est
du
à
la
globalisation.
On
voit
que
quand
la
confiance
du
consommateur
américain
baisse,
il
y
a
un
impact
sur
les
marchés
boursiers
européens.
Causes
:
• La
globalisation
• Le
fait
que
certaines
entreprises
américaines
sont
dépendantes
de
l’activité
économique
en
Europe
ET
• Le
fait
que
certaines
entreprises
européennes
sont
dépendantes
de
l’activité
économique
aux
USA
En
général,
la
croissance
économique
et
les
marchés
boursiers
ont
tendance
à
réagir
d’abord
aux
USA
et
puis
en
Europe
(décalage
temporel
entre
3
&
6
mois).
Comportement
sectoriel
durant
la
crise
(important)
Ici
on
voit
l’évolution
de
l’activité
économique
en
fonction
du
temps
(slide
182).
On
va
analyser
le
comportement
sectoriel.
Aux
USA
et
en
Europe,
le
comportement
des
≠
secteurs
d’activité
est
fondamentalement
différent
en
fonction
du
moment
ou
on
se
situe
:
récession,
crise
ou
expansion
de
l’activité
économique.
23. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
(Bruno
du
Bus)
2012-‐2013
Dans
quel
secteur
investir
en
fonction
de
l’évolution
de
l’activité
économique
attendue
?
23
(en
relatif,
pas
en
absolu
è
par
rapport
aux
autres
secteurs)
A
è
B
On
passe
d’une
période
de
croissance
(peak)
à
une
contraction
de
l’activité
économique.
Période
de
décroissance,
de
ralentissement
de
l’activité
économique
Secteurs
qui
surperforment
les
autres
secteurs
:
+
• Energie
Secteurs
qui
performent
moins
bien
que
les
autres
:
-‐
• Services
Financiers
• Informatique
(hardware)
B
è
C
On
est
dans
une
phase
de
décroissance
ou
de
faiblesse
de
l’activité
économique
Secteurs
qui
performent
moins
bien
que
les
autres
:
-‐
• Utilities
(+ou-‐
la
même
chose)
C
è
D
On
est
dans
une
phase
de
reprise
économique
Secteurs
qui
surperforment
les
autres
secteurs
:
+
• Finance
• Informatique
(Hardware)
Secteurs
qui
performent
moins
bien
que
les
autres
:
-‐
• Utilities
A
è
D
Que
s’est
il
passé
entre
A
et
D
?
Quels
sont
les
secteurs
qui
ont
bien
performé
?
Secteurs
qui
surperforment
les
autres
secteurs
:
+
• Alimentation
• L’alimentation
:
si
le
marché
monte,
le
secteur
de
l’alimentation
surperformera
les
autres
secteurs.
On
voit
que
de
A
à
D,
l’alimentation
a
bien
performé,
c’est
normal
car
on
continue
à
se
nourrir
malgré
le
fait
que
l’activité
économique
baisse.
• L’énergie
:
on
voit
que
le
secteur
de
l’énergie
surperforme
quand
on
a
un
ralentissement
de
l’activité
économique
• Les
services
financiers
et
l’informatique
:
on
voit
qu’ils
performent
moins
bien
que
les
autres
secteurs
d’activité
quand
on
a
un
ralentissement
de
l’activité
économique
:
o Secteur
financier
:
la
demande
de
crédit
est
moindre
quand
l’activité
économique
ralentit,
les
marges
d’intermédiation
perçues
par
le
secteur
sont
donc
moindres
puisqu’il
y
a
moins
de
transactions
o Informatique
:
si
les
entreprises
voient
une
réduction
potentielle
de
l’activité
économique
arriver,
la
première
dépense
qu’elles
vont
couper
c’est
celle
de
l’informatique
(hardware).
Par
contre
on
constate
que
quand
on
est
dans
une
phase
de
reprise
de
l’activité
économique,
la
finance
et
l’informatique
(hardware)
performent
mieux
que
les
autres
secteurs.
On
parle
bien
du
hardware
et
pas
des
software
ici
:
les
software
ne
varient
pas
trop
parce
qu’en
période
de
crise,
les
entreprises
continuent
à
acheter
des
softwares
pour
essayer
de
réduire
leurs
couts.
• Les
Utilities
(=
services
publics)
performent
de
manière
plus
ou
moins
égale
aux
autres
secteurs
dans
une
phase
de
décroissance
ou
de
faible
activité
économique.
Quand
on
est
dans
une
phase
de
reprise
économique,
les
utilities
performent
moins
bien
que
les
autres
secteurs
car
c’est
un
secteur
moins
cyclique
généralement,
un
secteur
assez
défensif
(surtout
dans
le
passé,
c’est
moins
vrai
maintenant).
24. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
(Bruno
du
Bus)
2012-‐2013
24
Remarques
:
1. Notons
qu’il
n’y
a
que
des
tendances,
il
n’y
a
pas
de
vérité
:
il
y
a
des
comportements
assez
divergents
de
certaines
valeurs
au
sein
de
mêmes
secteurs
d’activité.
Par
exemple,
toutes
les
valeurs
pharmaceutiques
ne
vont
pas
réagir
de
la
même
manière
lors
d’une
évolution
de
l’activité
économique.
2. La
reprise
concerne
tous
les
secteurs
mais
pas
avec
la
même
ampleur.
3. Notons
également
l’importance
des
événements
et
des
décisions
politiques
(pétrole,
pharmacie
:
problème
des
brevets
qui
viennent
à
expiration,
mesures
prises
pendant
la
crise
pour
limiter
le
remboursement
des
médicaments,
etc.)
et
des
événements
géopolitiques
:
leur
impact
est
non
négligeable.
Raisonnement
à
retenir
Les
marchés
boursiers
dépendent
de
:
• L’évolution
des
taux
à
LT
• La
croissance
des
bénéfices
par
action
(donc
des
bénéfices
des
entreprises)
Les
bénéfices
des
entreprises
dépendent
de
la
croissance
du
PIB.
La
croissance
du
PIB
dépend
de
:
• La
consommation
privée
(particuliers)
è
le
seul
investissement
vraiment
significatif
que
les
particuliers
peuvent
faire
=
dépenses
de
logement
• La
consommation
publique
(Etat)
• Les
investissements
(=
le
mode
de
dépense
des
entreprises
è
effet
de
levier)
Les
investissements
dépendent
de
:
• Le
climat
fiscal
• Les
TUC
=
taux
d’utilisation
des
capacités
de
production
• L’optimisme
des
chefs
d’entreprise
à
l’égard
de
l’activité
économique
La
consommation
privée
dépend
de
:
• Le
pouvoir
d’achat
des
particuliers
• L’emploi
des
consommateurs
On
peut
faire
le
lien
avec
les
principales
composantes
du
PIB
US
vues
en
début
de
chapitre
:
consommation
privée,
dépenses
publiques,
investissements
&
commerce
extérieur.
Ici
il
manque
le
paramètre
du
commerce
international
(exports
–
imports).
25. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
(Bruno
du
Bus)
2012-‐2013
25
Cycle
économique
&
investissements
(d’office
à
l’examen)
26. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
(Bruno
du
Bus)
2012-‐2013
26
Ici
on
n’a
pas
le
paramètre
monétaire
car
cela
ne
servirait
à
rien.
è
Montre
ce
qu’il
faut
faire
selon
la
période
dans
laquelle
on
se
trouve
au
niveau
de
l’activité
économique.
Période
de
contraction
de
l’activité
économique
:
En
principe
on
assiste
à
une
baisse
des
taux
d’intérêt
(examen
:
savoir
dire
pourquoi).
A
partir
du
moment
où
la
croissance
économique
est
faible,
ou
qu’on
anticipe
qu’elle
va
faiblir,
on
essaye
de
freiner
la
baisse
en
diminuant
les
taux
d’intérêt,
ce
qui
favorise
le
crédit
et
la
consommation
et
diminue
le
taux
d’épargne.
On
assiste
également
à
une
baisse
de
l’inflation
en
cas
de
contraction
de
l’activité
économique
:
• è
L’inflation
naturelle
normale
&
économique
doit
normalement
baisser
:
la
demande
est
moindre,
la
capacité
de
production
des
entreprises
doit
diminuer
et
il
n’y
a
pas
de
surconsommation,
donc
les
prix
doivent
tendre
à
diminuer
parce
que
les
entreprises
doivent
vendre
pour
se
maintenir.
• MAIS
L’inflation
peut
augmenter
dans
une
phase
de
contraction
de
l’activité
économique
suite
à
un
événement
géopolitique
ou
autre.
Quand
l’activité
se
contracte,
en
général
il
vaut
mieux
acheter
des
obligations
:
Quand
on
assiste
à
une
baisse
des
taux
directeurs,
le
cours
des
obligations
s’apprécie.
2
paramètres
font
que
le
cours
de
l’obligation
amplifie
le
mouvement
des
taux
à
la
hausse
ou
à
la
baisse:
• +
l’obligation
est
longue,
+
elle
est
sensible
à
une
variation
de
taux
(le
risque
de
variation
significatif
de
taux
est
plus
important
sur
une
longue
période)
• +
le
coupon
est
élevé,
moins
l’obligation
est
sensible
à
une
variation
de
taux
(réinvestissement
du
coupon)
Examen
:
que
faut
il
faire
en
tant
qu’investisseur
obligataire
quand
on
est
dans
une
période
de
hausse
des
taux
d’intérêt
?
(On
est
obligé
d’être
investi
en
obligations).
Il
faut
réduire
la
duration
(la
sensibilité
au
taux)
:
on
va
vendre
les
obligations
avec
les
échéances
les
plus
longues
et
racheter
des
obligations
avec
des
échéances
plus
courtes.
+
Il
faut
savoir
dire
quelles
obligations
acheter.
Il
vaut
mieux
éviter
les
actions
si
l’activité
économique
n’est
pas
bonne,
car
en
principe
les
actions
ne
seront
pas
bonnes
non
plus
dans
ce
contexte
là.
Les
matières
premières
sont
également
à
éviter
en
période
de
contraction
de
l’activité
économique
puisque
l’évolution
de
leur
cours
est
en
général
assez
corrélé
avec
l’activité
économique
(PIB),
sauf
dans
le
cas
de
l’or
et
du
pétrole.