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Réaliser jusqu’à 25% de gains de productivité
grâce aux technologies sociales ?

                 Réaliser jusqu’à 25% de gains de productivité grâce aux technologies sociales - 7Circles Janvier 2013   1
Ainsi, jusqu’à 25% de gains de productivité pourraient être générés grâce à une utilisation
C’est tout l’enjeu des     mature et raisonnée de ces nouvelles technologies. McKinsey étudie plus précisément quatre
10 prochaines années,      secteurs d’activités :

selon l’étude              ●  La production de biens de consommation
The social economy:        ●  Les services aux professionnels à forte valeur ajoutée

Unlocking value and        ●  Les industries de pointe
                           ●  Les services financiers aux particuliers
productivity through
                           De manière plus générale, McKinsey s’intéresse aux milieux organisationnels dont les
social technologies *      nombreuses tâches collaboratives nécessitent des interactions complexes. L’étude met en
de McKinsey.               évidence le potentiel des outils sociaux et collaboratifs dans le cadre de la communication, de
                           la mobilisation du savoir et de la mise en adéquation des compétences et des rôles.

                           Ainsi, c’est tout au long de la chaîne de valeur de l’organisation, en interne comme en externe,
Portant sur le potentiel   que des bénéfices potentiels peuvent être générés.
de création de valeur      Sur l’ensemble de l’économie, on parle d’un potentiel de création de valeur de 900 à 1 300
induit par l’utilisation   milliards de dollars !

des technologies           Or, si l’on compare ces chiffres à ceux d’une étude récente de Deloitte (2012), sur les 70% de
                           sociétés qui utilisent désormais les technologies sociales, seuls 12% de leurs employés en
sociales en milieu         moyenne ont accès à un réseau social et 8% d’entre eux l’utilisent au moins une fois par
organisationnel, l’étude   semaine. Soit environ 1% des travailleurs de l’information.

démontre que leur          Pourtant, d’après McKinsey, 90% des utilisateurs de ces technologies déclarent avoir constaté un
                           bénéfice à leur utilisation.
usage peut s’avérer
extrêmement bénéfique      Le potentiel des technologies sociales est encore
pour les entreprises.      largement inexploité. Et leur intégration aux processus
                           opérationnels de l’entreprise reste très faible.

* http://goo.gl/jY0J8      Réaliser jusqu’à 25% de gains de productivité grâce aux technologies sociales - 7Circles Janvier 2013   2
Les raisons de cette sous-exploitation sont
multiples. Elles résultent à la fois de leur                                      2.  Risques de fuite de l’information critique ou
relative nouveauté et du positionnement                                                confidentielle
des entreprises faces à ces nouvelles                                                  Ce type de risque n’est pas lié à l’utilisation d’un réseau interne,
                                                                                       où les données sont généralement sécurisées, du moins pour les
technologies : méfiance, culture
                                                                                       solutions “sérieuses“.
d’entreprise peu propice à leur
                                                                                       Il concerne davantage l’utilisation de réseaux ouverts ou semi-
généralisation, manque de
                                                                                       ouverts, où il est nécessaire de soigneusement définir des droits
connaissance du sujet.                                                                 d’accès pour les moyens d’expression publics.

                                                                                       Quoi qu’il en soit, la maîtrise des données critiques de l’entreprise
De plus, force est de constater que l’offre du marché reste encore assez               est un sujet structurant, il est important d’y sensibiliser l’ensemble
éloignée des préoccupations et des réalités organisationnelles des                     des collaborateurs.
entreprises.

La méfiance à l’égard des technologies sociales est due à un certain
                                                                                  3.  Risques de réputation liés à la présence de
nombre de risques qui, s’ils sont réels, peuvent être écartés grâce à                  l’entreprise sur les réseaux publics
des stratégies d’implémentation raisonnées :
                                                                                       La problématique est ici spécifiquement liée à la stratégie de
                                                                                       communication de l’entreprise et ses valeurs.
1.  Risques de réputation liés à une mauvaise
     utilisation des réseaux internes (propos déplacés                            4.  Risques de baisse de la productivité
     ou dysfonctionnels de la part des employés)
                                                                                       L’utilisation contre-productive des technologies sociales est réputé
    C’est un risque préexistant qui n’est pas lié à l’utilisation des                  être davantage liée au comportement des utilisateurs qu’aux outils
    technologies sociales, mais à leur potentiel de diffusion.                         mis à leur disposition. Il est maintenant admis que les technologies
                                                                                       sociales n’ont pas d’impact sur ce facteur, les personnes n’ayant
    On constate, à l’usage, une autorégulation liée à une utilisation en               pas envie de travailler pouvant trouver tous les prétextes et
    milieu organisationnel. Il est possible, d’autre part, de monitorer                distractions possibles.
    ces comportements afin d’en prendre connaissance. L’entreprise
    pourra ainsi anticiper d’éventuelles répercussions, d’autant plus                  Au-delà de ces considérations, il est peu probable qu’un outil social
    que les outils de diffusion de masse ne sont jamais mis entre toutes               professionnel bien conçu incite à l’oisiveté, du fait de son
    les mains.                                                                         intégration étroite dans les processus métiers de l’entreprise.

                                                         Réaliser jusqu’à 25% de gains de productivité grâce aux technologies sociales - 7Circles Janvier 2013   3
Le frein le plus important à l’utilisation des technologies sociales est
manifestement lié à l’organisation même de l’entreprise.

En effet, une exploitation productive de ces outils nécessite :

●  Une culture d’entreprise tournée vers le partage de l’information
   utile
●  Un rapport plus moderne à la hiérarchie
●  Une désintermédiation de la collaboration

C’est donc le “middle management” qu’il faut convaincre et déshabituer.
Il est nécessaire de faire comprendre à chacun que le pouvoir ne réside
plus dans la détention de l’information, mais dans la démonstration de
l’expertise et la performance. Un bon manager est un facilitateur qui
sait mettre à disposition l’information utile en vue de l’atteinte d’un
résultat rapide.

Enfin, s’il existe de nombreux outils et services offrant une grande qualité
technique, l’offre de service actuelle du secteur du Social Business ne
rend pas justice au potentiel des technologies sociales. Celles-ci ne
sont en effet que très rarement bien intégrées aux processus métiers
de l’entreprise, leur potentiel d’intégration et de personnalisation étant
souvent très faible.

La tendance reste encore à proposer essentiellement des solutions
packagées, et seuls quelques éditeurs proposent une vraie
personnalisation. Ces outils, souvent complexes, imposent un usage au
détriment de l’expérience utilisateur.


Mais alors, concrètement, comment l’apport
des technologies sociales en termes de
gains de productivité peut-il se manifester ?
                                                             Réaliser jusqu’à 25% de gains de productivité grâce aux technologies sociales - 7Circles Janvier 2013   4
En externe
1.  Capitaliser sur son environnement                                           2.  Intégrer son réseau de partenaires
   Le positionnement de l’organisation dans son environnement socio-                 Une bonne gestion de son réseau de partenaires peut permettre à
   économique peut avoir un impact fort sur sa performance.                          l’entreprise de créer une valeur importante en facilitant la
                                                                                     circulation de l’information.
   Il est important tenir compte des “stake holders” : clients,
   partenaires, prescripteurs… L’entreprise se doit d’instaurer un                   L’intégration d’outils communs peut s’avérer indispensable et
   dialogue sain et productif au sein de sa communauté d’intérêts.                   l’apport des technologies sociales est ici encore considérable :

   Solliciter ces personnes dans le cadre de ses projets d’innovation,                ●  Diminution des coûts
   mesurer leur satisfaction ou recueillir leurs avis permet de mieux                 ●  Rationalisation de la chaîne logistique
   prévoir les tendances, mieux anticiper sur les facteurs clés de
                                                                                      ●  Meilleure coopération
   succès et donc créer de la valeur pour tous.
                                                                                      ●  Partage de la connaissance utile
   La co-création, l’analyse des retours, de la perception de ses
   produits ou de son image par le grand public sont autant de                       Ces bonnes pratiques à mettre en oeuvre dans le cadre des
   processus à forte valeur ajoutée que les technologies sociales                    relations courantes permettent de réduire les coûts, maximiser les
   peuvent faciliter et qui représentent des enjeux économiques                      profits ou simplement améliorer la fidélité.
   considérables.




                                                       Réaliser jusqu’à 25% de gains de productivité grâce aux technologies sociales - 7Circles Janvier 2013   5
En interne
1.  Gestion et distribution de l’information                                       2.  Gestion des talents et Ressources Humaines
   De grandes entreprises comme Atos ou IBM implémentent des                            L’un des enjeux majeurs de l’entreprise est sa capacité à affecter
   technologies sociales, notamment dans le but de réduire le                           des talents et compétences à un ensemble de besoins
   nombre d’e-mails internes échangés. Cette stratégie doit permettre                   opérationnels.
   un gain de temps, le traitement de ces e-mails pouvant s’avérer très
                                                                                        Des budgets considérables sont alloués afin de répondre aux
   long et leur contenu étant jugé dans 90% des cas non critique ou
                                                                                        besoins opérationnels de l’entreprise : recrutement, mobilité
   inutile à l’activité professionnelle des destinataires.
                                                                                        interne, formation, gestion de la pétérisation, sans compter les
   Or, une partie de ces échanges, inutiles pour les uns, est critique                  erreurs de recrutement.
   pour les autres. L’objectif n’est donc pas de les faire disparaître, si
                                                                                        Cette gestion des talents, pour être optimale, nécessite une
   ce n’est des boites mails, mais davantage de les transférer vers de
                                                                                        connaissance approfondie des caractéristiques, des
   nouveaux circuits d’information. La centralisation de ces
                                                                                        connaissances théoriques et des capacités de chacun, alors que
   échanges permettra à l’entreprise une meilleure capitalisation du
                                                                                        l’organisation n’en a qu’une vision parcellaire.
   savoir tangible et intangible.
                                                                                        En effet, la compétence est une notion mouvante. Une
   La stratégie de diffusion de l’information dans l’entreprise est à
   construire grâce à des traitements automatiques et collaboratifs :                   connaissance inexploitée se perd et un talent acquis ou en cours
                                                                                        d’acquisition n’est pas toujours connu ou identifié par l’entreprise,
    ●  Profiling                                                                        d’où la notion de “savoirs intangibles”.
    ●  Tagging                                                                          Il faut avoir une idée précise de qui détient ce capital, de sa
    ●  Catégorisation…                                                                  disponibilité à court et moyen terme, ainsi que de l’endroit dans la
                                                                                        pyramide des âges où il se trouve. Une utilisation pragmatique
   Le premier gain de productivité intervient lorsque l’utilisateur
                                                                                        des technologies sociales peut apporter un avantage considérable
   ne perd plus de temps à chercher l’information dont il a besoin.
                                                                                        pour créer un environnement propice à la mise en place et au
                                                                                        maintien d’une telle base de connaissances.


                                                          Réaliser jusqu’à 25% de gains de productivité grâce aux technologies sociales - 7Circles Janvier 2013   6
En interne
3.  Collaboration et mesure de la performance
   La collaboration et l’entraide sont deux leviers importants de productivité pouvant également être actionnés par une utilisation mature des
   technologies sociales.

   Les dynamiques relationnelles impliquées dans la gestion de projets, les workflows ou encore la co-création peuvent être fluidifiées par les
   technologies sociales. Un gain d’efficacité opérationnelle sera ainsi directement perçu par les collaborateurs impliqués.

   Mesurer les apports de ces technologies est devenu essentiel pour les organisations. Il est donc important de prévoir la mise en place
   d’indicateurs pouvant faire état, de façon fiable et objective, des bénéfices apportés par l’utilisation de technologies sociales.

   Cette mesure de la performance est rendue possible par une prise en considération de l’ensemble de la chaîne de réalisation des tâches. On peut
   ainsi mesurer le temps, le gain de temps, mais surtout la rentabilité, en mettant en place des indicateurs personnalisés prenant leur source dans la
   réalité opérationnelle et organisationnelle de l’entreprise.




                                                           Une approche rationnelle et pragmatique
                                                           est indispensable à la réussite d’un projet
                                                           d’adoption des technologies sociales.

                            Comme le confirme Deloitte dans ses Predictions 2013 *, la performance
                            dépend essentiellement de l’intégration aux processus métiers.

    * http://goo.gl/hT6c8                               Réaliser jusqu’à 25% de gains de productivité grâce aux technologies sociales - 7Circles Janvier 2013   7
Pour répondre à la fois au besoin d’intégration dans les processus                     Les technologies sociales ne doivent pas être envisagées comme des
métiers et à celui de mesure de la performance, il est impératif                       produits finis, mais plutôt comme un ensemble de moyens permettant
d’envisager des approches spécifiques. La recommandation va donc                       la mise en oeuvre de modes de collaboration, de démarches et de
naturellement vers le sur-mesure plutôt que vers une approche produit.                 méthodologies appliquées. Les outils doivent donc pouvoir évoluer
                                                                                       au même rythme que les usages.
Comme le dit à juste titre l’étude McKinsey, il est indéniable qu’à l’avenir,
du fait des différences organisationnelles, environnementales et
structurelles de chaque entreprise, l’approche
                                                                              Si l’importance de ce type de stratégie n’est
holistique sera à bannir, au profit d’une                                            plus à démontrer, pourquoi alors ces
approche sur-mesure, itérative et par cercles                                         usages ne sont-ils pas généralisés
opérationnels, en privilégiant l’adoption
                                                  « Il est         indéniable          et intégrés dans les entreprises ?
d’un ensemble de pratiques
combinées créatrices de valeur.
                                                  qu’à l’avenir […]                                      Si la culture organisationnelle peut s’avérer être un frein,

                                               l’approche holistique                                    ce n’est pas le plus important. Le principal obstacle réside
                                                                                                                   ici dans la méthode de collecte de l’information.
                                                   sera à bannir »                                      Dans la grande majorité des cas, la mise en place d’un
                                                                                                 Réseau Social d’Entreprise (RSE) au sein de l’entreprise se fait
                                                                                             en marge des processus métiers. Le partage du savoir est ainsi
                                                                                                                         vécu comme une double contrainte.

                                 Un accompagnement dans cette tâche est                On voit là toute l’importance d’intégrer les technologies sociales au cœur
                                 important, tant au niveau opérationnel que            des outils et processus opérationnels des utilisateurs. D’un côté on
                                   stratégique, du fait que ce type de projet          facilite l’accomplissement d’une tâche, de l’autre on capitalise sur la
                                     peut nécessiter un certain recul vis à            connaissance créée.
                                       vis de l’organisation interne et des
                                                                                       Avec cette approche, il est possible de réduire les freins à l’adoption de
                                             processus métiers au sein de
                                                                                       ces outils en apportant un plus grand confort de travail à l’utilisateur,
                                                                 l’entreprise.
                                                                                       et ce, de manière immédiatement perceptible.


                                                                                       L’offre du marché doit encore évoluer pour
                                                                                       s’adapter au besoin réel des entreprises.
                                                              Réaliser jusqu’à 25% de gains de productivité grâce aux technologies sociales - 7Circles Janvier 2013   8
Aujourd’hui, beaucoup de sociétés de conseil et sociétés spécialisées proposent les
produits pré-packagés et peu personnalisés qui correspondent à l’offre du marché.

Leur positionnement stratégique est de promettre la réalisation de bénéfices
opérationnels grâce à un volume d’adoption important de l’outil par les
collaborateurs. Ils auront donc tendance à s’engager sur le volume et non sur le gain
de performance.

Leur méthodologie consiste à identifier un certain nombre de relais d’opinion au sein
de l’entreprise, parmi les top et middle management et de mettre en place un “produit
minimum viable” très rapidement. Ils le feront ensuite évoluer de manière itérative.

Une fois le modèle validé, le middle management et les beta-testeurs seront
impliqués pour diffuser la solution. Cette implication pourra même se traduire par la
signature s’un engagement formel de diffusion auprès de leurs collaborateurs.


Bien que basée sur un postulat valable, cette
méthodologie est risquée. Elle s'appuie sur un
schéma d'adoption artificiel reproduisant les
caractéristiques d’un phénomène de mode.
L’outil n’étant pas intégré aux processus métiers de l’entreprise, il ne correspond
pas à la réalité opérationnelle des utilisateurs et ne sera pas intégré durablement
aux usages. De même, il sera impossible de calculer un ROI tangible sur une telle
opération.

Les entreprises ayant une véritable maturité dans le Social Business, à l'image de
Dassault Systèmes, abandonnent ce type d'approches dites "Big Bang" en faveur
de solutions plus intégrées.

Toutefois, l'effet d'inertie du marché continue de favoriser la compétition entre les
éditeurs de produits packagés.

Réaliser jusqu’à 25% de gains de productivité grâce aux technologies sociales - 7Circles   9
Pour appréhender l’utilité opérationnelle des technologies sociales, il est nécessaire de
les envisager non pas comme des produits ou suites de produits, mais davantage
comme des moyens permettant de servir une démarche productrice de valeur.

Il est donc important, avant toute chose, de travailler cette démarche et la stratégie
d’adoption de ces technologies de manière à répondre aux critères suivants :

●  Contribuer immédiatement à l’efficacité opérationnelle des collaborateurs
●  S’inscrire dans une démarche itérative (vision à long terme)
●  Privilégier une approche par ensembles opérationnels (limités à des processus
   identifiés)
●  S’adapter aux modes de communication des utilisateurs et à leur culture
●  Contribuer à des objectifs opérationnels et financiers mesurables dès le
   lancement du projet

Ainsi, on s’aperçoit de plus en plus que la mise en place de RSE globaux n’est pas
forcément une stratégie en soi et n’est pas nécessairement créatrice de valeur.

Notre recommandation est donc de conduire les projets de mise en place de RSE avec
une approche sur-mesure, interconnectée au SI de l'entreprise. Celle-ci doit se
structurer autour de problématiques métiers bien identifiées dont l'impact opérationnel
et financier sera facilement mesurable.

Cette approche itérative, consistant à traiter les problématiques métiers les unes
après les autres mais dans la même solution technologique, permettra à terme la
généralisation du RSE et l'évolution de la culture d'entreprise.


Cette généralisation du RSE sera donc la conséquence
du volume d'adoption obtenu naturellement, grâce à
de réels bénéfices opérationnels, et non un moyen
artificiel pour obtenir de l'usage et des bénéfices.
Réaliser jusqu’à 25% de gains de productivité grâce aux technologies sociales - 7Circles   10
Votre performance, notre engagement
  7Circles a été pour nous un partenaire idéal lors du développement
  de LittleBIG Connection.
  Nous avons bénéficié de leur expertise unique et de leurs précieux
  retours d'expérience lors de la conception du module Social de notre
  Plateforme.
  La valeur de l'équipe réside dans sa capacité à appréhender
  rapidement les spécificités métiers et fonctionnelles, puis à les
  traduire techniquement dans des solutions simples, ergonomiques et
  adaptées aux nouveaux usages.

  C'est avec grand plaisir que nous prolongeons notre collaboration.

                              Paul VIEIRA - Co-Fondateur de LittleBIG Connection
                                                                                         …parmi nos références




                                                                                   L’étude d’opportunité
                                                                                           est gratuite !
                                                                                            Contactez-nous au
                                                                                                01 44 82 01 62
                                                                                                 ou par e-mail :
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Dossier Social Business et Productivité

  • 1. Réaliser jusqu’à 25% de gains de productivité grâce aux technologies sociales ? Réaliser jusqu’à 25% de gains de productivité grâce aux technologies sociales - 7Circles Janvier 2013 1
  • 2. Ainsi, jusqu’à 25% de gains de productivité pourraient être générés grâce à une utilisation C’est tout l’enjeu des mature et raisonnée de ces nouvelles technologies. McKinsey étudie plus précisément quatre 10 prochaines années, secteurs d’activités : selon l’étude ●  La production de biens de consommation The social economy: ●  Les services aux professionnels à forte valeur ajoutée Unlocking value and ●  Les industries de pointe ●  Les services financiers aux particuliers productivity through De manière plus générale, McKinsey s’intéresse aux milieux organisationnels dont les social technologies * nombreuses tâches collaboratives nécessitent des interactions complexes. L’étude met en de McKinsey. évidence le potentiel des outils sociaux et collaboratifs dans le cadre de la communication, de la mobilisation du savoir et de la mise en adéquation des compétences et des rôles. Ainsi, c’est tout au long de la chaîne de valeur de l’organisation, en interne comme en externe, Portant sur le potentiel que des bénéfices potentiels peuvent être générés. de création de valeur Sur l’ensemble de l’économie, on parle d’un potentiel de création de valeur de 900 à 1 300 induit par l’utilisation milliards de dollars ! des technologies Or, si l’on compare ces chiffres à ceux d’une étude récente de Deloitte (2012), sur les 70% de sociétés qui utilisent désormais les technologies sociales, seuls 12% de leurs employés en sociales en milieu moyenne ont accès à un réseau social et 8% d’entre eux l’utilisent au moins une fois par organisationnel, l’étude semaine. Soit environ 1% des travailleurs de l’information. démontre que leur Pourtant, d’après McKinsey, 90% des utilisateurs de ces technologies déclarent avoir constaté un bénéfice à leur utilisation. usage peut s’avérer extrêmement bénéfique Le potentiel des technologies sociales est encore pour les entreprises. largement inexploité. Et leur intégration aux processus opérationnels de l’entreprise reste très faible. * http://goo.gl/jY0J8 Réaliser jusqu’à 25% de gains de productivité grâce aux technologies sociales - 7Circles Janvier 2013 2
  • 3. Les raisons de cette sous-exploitation sont multiples. Elles résultent à la fois de leur 2.  Risques de fuite de l’information critique ou relative nouveauté et du positionnement confidentielle des entreprises faces à ces nouvelles Ce type de risque n’est pas lié à l’utilisation d’un réseau interne, où les données sont généralement sécurisées, du moins pour les technologies : méfiance, culture solutions “sérieuses“. d’entreprise peu propice à leur Il concerne davantage l’utilisation de réseaux ouverts ou semi- généralisation, manque de ouverts, où il est nécessaire de soigneusement définir des droits connaissance du sujet. d’accès pour les moyens d’expression publics. Quoi qu’il en soit, la maîtrise des données critiques de l’entreprise De plus, force est de constater que l’offre du marché reste encore assez est un sujet structurant, il est important d’y sensibiliser l’ensemble éloignée des préoccupations et des réalités organisationnelles des des collaborateurs. entreprises. La méfiance à l’égard des technologies sociales est due à un certain 3.  Risques de réputation liés à la présence de nombre de risques qui, s’ils sont réels, peuvent être écartés grâce à l’entreprise sur les réseaux publics des stratégies d’implémentation raisonnées : La problématique est ici spécifiquement liée à la stratégie de communication de l’entreprise et ses valeurs. 1.  Risques de réputation liés à une mauvaise utilisation des réseaux internes (propos déplacés 4.  Risques de baisse de la productivité ou dysfonctionnels de la part des employés) L’utilisation contre-productive des technologies sociales est réputé C’est un risque préexistant qui n’est pas lié à l’utilisation des être davantage liée au comportement des utilisateurs qu’aux outils technologies sociales, mais à leur potentiel de diffusion. mis à leur disposition. Il est maintenant admis que les technologies sociales n’ont pas d’impact sur ce facteur, les personnes n’ayant On constate, à l’usage, une autorégulation liée à une utilisation en pas envie de travailler pouvant trouver tous les prétextes et milieu organisationnel. Il est possible, d’autre part, de monitorer distractions possibles. ces comportements afin d’en prendre connaissance. L’entreprise pourra ainsi anticiper d’éventuelles répercussions, d’autant plus Au-delà de ces considérations, il est peu probable qu’un outil social que les outils de diffusion de masse ne sont jamais mis entre toutes professionnel bien conçu incite à l’oisiveté, du fait de son les mains. intégration étroite dans les processus métiers de l’entreprise. Réaliser jusqu’à 25% de gains de productivité grâce aux technologies sociales - 7Circles Janvier 2013 3
  • 4. Le frein le plus important à l’utilisation des technologies sociales est manifestement lié à l’organisation même de l’entreprise. En effet, une exploitation productive de ces outils nécessite : ●  Une culture d’entreprise tournée vers le partage de l’information utile ●  Un rapport plus moderne à la hiérarchie ●  Une désintermédiation de la collaboration C’est donc le “middle management” qu’il faut convaincre et déshabituer. Il est nécessaire de faire comprendre à chacun que le pouvoir ne réside plus dans la détention de l’information, mais dans la démonstration de l’expertise et la performance. Un bon manager est un facilitateur qui sait mettre à disposition l’information utile en vue de l’atteinte d’un résultat rapide. Enfin, s’il existe de nombreux outils et services offrant une grande qualité technique, l’offre de service actuelle du secteur du Social Business ne rend pas justice au potentiel des technologies sociales. Celles-ci ne sont en effet que très rarement bien intégrées aux processus métiers de l’entreprise, leur potentiel d’intégration et de personnalisation étant souvent très faible. La tendance reste encore à proposer essentiellement des solutions packagées, et seuls quelques éditeurs proposent une vraie personnalisation. Ces outils, souvent complexes, imposent un usage au détriment de l’expérience utilisateur. Mais alors, concrètement, comment l’apport des technologies sociales en termes de gains de productivité peut-il se manifester ? Réaliser jusqu’à 25% de gains de productivité grâce aux technologies sociales - 7Circles Janvier 2013 4
  • 5. En externe 1.  Capitaliser sur son environnement 2.  Intégrer son réseau de partenaires Le positionnement de l’organisation dans son environnement socio- Une bonne gestion de son réseau de partenaires peut permettre à économique peut avoir un impact fort sur sa performance. l’entreprise de créer une valeur importante en facilitant la circulation de l’information. Il est important tenir compte des “stake holders” : clients, partenaires, prescripteurs… L’entreprise se doit d’instaurer un L’intégration d’outils communs peut s’avérer indispensable et dialogue sain et productif au sein de sa communauté d’intérêts. l’apport des technologies sociales est ici encore considérable : Solliciter ces personnes dans le cadre de ses projets d’innovation, ●  Diminution des coûts mesurer leur satisfaction ou recueillir leurs avis permet de mieux ●  Rationalisation de la chaîne logistique prévoir les tendances, mieux anticiper sur les facteurs clés de ●  Meilleure coopération succès et donc créer de la valeur pour tous. ●  Partage de la connaissance utile La co-création, l’analyse des retours, de la perception de ses produits ou de son image par le grand public sont autant de Ces bonnes pratiques à mettre en oeuvre dans le cadre des processus à forte valeur ajoutée que les technologies sociales relations courantes permettent de réduire les coûts, maximiser les peuvent faciliter et qui représentent des enjeux économiques profits ou simplement améliorer la fidélité. considérables. Réaliser jusqu’à 25% de gains de productivité grâce aux technologies sociales - 7Circles Janvier 2013 5
  • 6. En interne 1.  Gestion et distribution de l’information 2.  Gestion des talents et Ressources Humaines De grandes entreprises comme Atos ou IBM implémentent des L’un des enjeux majeurs de l’entreprise est sa capacité à affecter technologies sociales, notamment dans le but de réduire le des talents et compétences à un ensemble de besoins nombre d’e-mails internes échangés. Cette stratégie doit permettre opérationnels. un gain de temps, le traitement de ces e-mails pouvant s’avérer très Des budgets considérables sont alloués afin de répondre aux long et leur contenu étant jugé dans 90% des cas non critique ou besoins opérationnels de l’entreprise : recrutement, mobilité inutile à l’activité professionnelle des destinataires. interne, formation, gestion de la pétérisation, sans compter les Or, une partie de ces échanges, inutiles pour les uns, est critique erreurs de recrutement. pour les autres. L’objectif n’est donc pas de les faire disparaître, si Cette gestion des talents, pour être optimale, nécessite une ce n’est des boites mails, mais davantage de les transférer vers de connaissance approfondie des caractéristiques, des nouveaux circuits d’information. La centralisation de ces connaissances théoriques et des capacités de chacun, alors que échanges permettra à l’entreprise une meilleure capitalisation du l’organisation n’en a qu’une vision parcellaire. savoir tangible et intangible. En effet, la compétence est une notion mouvante. Une La stratégie de diffusion de l’information dans l’entreprise est à construire grâce à des traitements automatiques et collaboratifs : connaissance inexploitée se perd et un talent acquis ou en cours d’acquisition n’est pas toujours connu ou identifié par l’entreprise, ●  Profiling d’où la notion de “savoirs intangibles”. ●  Tagging Il faut avoir une idée précise de qui détient ce capital, de sa ●  Catégorisation… disponibilité à court et moyen terme, ainsi que de l’endroit dans la pyramide des âges où il se trouve. Une utilisation pragmatique Le premier gain de productivité intervient lorsque l’utilisateur des technologies sociales peut apporter un avantage considérable ne perd plus de temps à chercher l’information dont il a besoin. pour créer un environnement propice à la mise en place et au maintien d’une telle base de connaissances. Réaliser jusqu’à 25% de gains de productivité grâce aux technologies sociales - 7Circles Janvier 2013 6
  • 7. En interne 3.  Collaboration et mesure de la performance La collaboration et l’entraide sont deux leviers importants de productivité pouvant également être actionnés par une utilisation mature des technologies sociales. Les dynamiques relationnelles impliquées dans la gestion de projets, les workflows ou encore la co-création peuvent être fluidifiées par les technologies sociales. Un gain d’efficacité opérationnelle sera ainsi directement perçu par les collaborateurs impliqués. Mesurer les apports de ces technologies est devenu essentiel pour les organisations. Il est donc important de prévoir la mise en place d’indicateurs pouvant faire état, de façon fiable et objective, des bénéfices apportés par l’utilisation de technologies sociales. Cette mesure de la performance est rendue possible par une prise en considération de l’ensemble de la chaîne de réalisation des tâches. On peut ainsi mesurer le temps, le gain de temps, mais surtout la rentabilité, en mettant en place des indicateurs personnalisés prenant leur source dans la réalité opérationnelle et organisationnelle de l’entreprise. Une approche rationnelle et pragmatique est indispensable à la réussite d’un projet d’adoption des technologies sociales. Comme le confirme Deloitte dans ses Predictions 2013 *, la performance dépend essentiellement de l’intégration aux processus métiers. * http://goo.gl/hT6c8 Réaliser jusqu’à 25% de gains de productivité grâce aux technologies sociales - 7Circles Janvier 2013 7
  • 8. Pour répondre à la fois au besoin d’intégration dans les processus Les technologies sociales ne doivent pas être envisagées comme des métiers et à celui de mesure de la performance, il est impératif produits finis, mais plutôt comme un ensemble de moyens permettant d’envisager des approches spécifiques. La recommandation va donc la mise en oeuvre de modes de collaboration, de démarches et de naturellement vers le sur-mesure plutôt que vers une approche produit. méthodologies appliquées. Les outils doivent donc pouvoir évoluer au même rythme que les usages. Comme le dit à juste titre l’étude McKinsey, il est indéniable qu’à l’avenir, du fait des différences organisationnelles, environnementales et structurelles de chaque entreprise, l’approche Si l’importance de ce type de stratégie n’est holistique sera à bannir, au profit d’une plus à démontrer, pourquoi alors ces approche sur-mesure, itérative et par cercles usages ne sont-ils pas généralisés opérationnels, en privilégiant l’adoption « Il est indéniable et intégrés dans les entreprises ? d’un ensemble de pratiques combinées créatrices de valeur. qu’à l’avenir […] Si la culture organisationnelle peut s’avérer être un frein, l’approche holistique ce n’est pas le plus important. Le principal obstacle réside ici dans la méthode de collecte de l’information. sera à bannir » Dans la grande majorité des cas, la mise en place d’un Réseau Social d’Entreprise (RSE) au sein de l’entreprise se fait en marge des processus métiers. Le partage du savoir est ainsi vécu comme une double contrainte. Un accompagnement dans cette tâche est On voit là toute l’importance d’intégrer les technologies sociales au cœur important, tant au niveau opérationnel que des outils et processus opérationnels des utilisateurs. D’un côté on stratégique, du fait que ce type de projet facilite l’accomplissement d’une tâche, de l’autre on capitalise sur la peut nécessiter un certain recul vis à connaissance créée. vis de l’organisation interne et des Avec cette approche, il est possible de réduire les freins à l’adoption de processus métiers au sein de ces outils en apportant un plus grand confort de travail à l’utilisateur, l’entreprise. et ce, de manière immédiatement perceptible. L’offre du marché doit encore évoluer pour s’adapter au besoin réel des entreprises. Réaliser jusqu’à 25% de gains de productivité grâce aux technologies sociales - 7Circles Janvier 2013 8
  • 9. Aujourd’hui, beaucoup de sociétés de conseil et sociétés spécialisées proposent les produits pré-packagés et peu personnalisés qui correspondent à l’offre du marché. Leur positionnement stratégique est de promettre la réalisation de bénéfices opérationnels grâce à un volume d’adoption important de l’outil par les collaborateurs. Ils auront donc tendance à s’engager sur le volume et non sur le gain de performance. Leur méthodologie consiste à identifier un certain nombre de relais d’opinion au sein de l’entreprise, parmi les top et middle management et de mettre en place un “produit minimum viable” très rapidement. Ils le feront ensuite évoluer de manière itérative. Une fois le modèle validé, le middle management et les beta-testeurs seront impliqués pour diffuser la solution. Cette implication pourra même se traduire par la signature s’un engagement formel de diffusion auprès de leurs collaborateurs. Bien que basée sur un postulat valable, cette méthodologie est risquée. Elle s'appuie sur un schéma d'adoption artificiel reproduisant les caractéristiques d’un phénomène de mode. L’outil n’étant pas intégré aux processus métiers de l’entreprise, il ne correspond pas à la réalité opérationnelle des utilisateurs et ne sera pas intégré durablement aux usages. De même, il sera impossible de calculer un ROI tangible sur une telle opération. Les entreprises ayant une véritable maturité dans le Social Business, à l'image de Dassault Systèmes, abandonnent ce type d'approches dites "Big Bang" en faveur de solutions plus intégrées. Toutefois, l'effet d'inertie du marché continue de favoriser la compétition entre les éditeurs de produits packagés. Réaliser jusqu’à 25% de gains de productivité grâce aux technologies sociales - 7Circles 9
  • 10. Pour appréhender l’utilité opérationnelle des technologies sociales, il est nécessaire de les envisager non pas comme des produits ou suites de produits, mais davantage comme des moyens permettant de servir une démarche productrice de valeur. Il est donc important, avant toute chose, de travailler cette démarche et la stratégie d’adoption de ces technologies de manière à répondre aux critères suivants : ●  Contribuer immédiatement à l’efficacité opérationnelle des collaborateurs ●  S’inscrire dans une démarche itérative (vision à long terme) ●  Privilégier une approche par ensembles opérationnels (limités à des processus identifiés) ●  S’adapter aux modes de communication des utilisateurs et à leur culture ●  Contribuer à des objectifs opérationnels et financiers mesurables dès le lancement du projet Ainsi, on s’aperçoit de plus en plus que la mise en place de RSE globaux n’est pas forcément une stratégie en soi et n’est pas nécessairement créatrice de valeur. Notre recommandation est donc de conduire les projets de mise en place de RSE avec une approche sur-mesure, interconnectée au SI de l'entreprise. Celle-ci doit se structurer autour de problématiques métiers bien identifiées dont l'impact opérationnel et financier sera facilement mesurable. Cette approche itérative, consistant à traiter les problématiques métiers les unes après les autres mais dans la même solution technologique, permettra à terme la généralisation du RSE et l'évolution de la culture d'entreprise. Cette généralisation du RSE sera donc la conséquence du volume d'adoption obtenu naturellement, grâce à de réels bénéfices opérationnels, et non un moyen artificiel pour obtenir de l'usage et des bénéfices. Réaliser jusqu’à 25% de gains de productivité grâce aux technologies sociales - 7Circles 10
  • 11. Votre performance, notre engagement 7Circles a été pour nous un partenaire idéal lors du développement de LittleBIG Connection. Nous avons bénéficié de leur expertise unique et de leurs précieux retours d'expérience lors de la conception du module Social de notre Plateforme. La valeur de l'équipe réside dans sa capacité à appréhender rapidement les spécificités métiers et fonctionnelles, puis à les traduire techniquement dans des solutions simples, ergonomiques et adaptées aux nouveaux usages. C'est avec grand plaisir que nous prolongeons notre collaboration. Paul VIEIRA - Co-Fondateur de LittleBIG Connection …parmi nos références L’étude d’opportunité est gratuite ! Contactez-nous au 01 44 82 01 62 ou par e-mail : contact@7circles.com