4. Qu’est ce que l’économie?
• L’économie, ou l’activité économique est l'activité humaine qui
consiste à la production, la distribution, l'échange et la
consommation de biens et services. L’économie est étudiée par
les sciences économiques qui prennent appui sur des théories
économiques.
• On parle également de l'économie comme de la situation
économique d'un pays ou d’une zone, c'est-à-dire de sa position
conjoncturelle (par rapport aux cycles économiques) ou
structurelle.
• Un des principaux indicateurs économiques est le produit
intérieur brut (PIB), qui permet des comparaisons de puissance
économique entre pays.
4
5. Théorie économique
• L’analyse microéconomique
– La microéconomie étudie les comportements individuels et
considère que les phénomènes économiques sont la
résultante de la somme de comportements individuels
– Les individus entrent en relation sur le marché en tant que
consommateurs et en tant que producteurs :
• En tant que consommateurs ils souhaitent satisfaire leurs
besoins et se trouvent limités par une contrainte budgétaire qui
est leur revenu ;
• En tant que producteurs ils souhaitent vendre leur production et
font face à la contrainte de la concurrence qui les pousse à
satisfaire au mieux leur clientèle.
– Les consommateurs cherchent la satisfaction la plus grande
possible pour leur budget, et les producteurs recherchent le
profit le plus élevé possible. Le prix de marché traduit l'accord
des parties.
5
6. • La macroéconomie
– ne s’intéresse pas aux comportements individuels mais aux
phénomènes économiques à une échelle collective, par exemple
l’échelle nationale. Ainsi, la macroéconomie traite des relations qui
sont établies statistiquement entre des grandeurs correspondant à
des concepts comptables que l'on appelle agrégats.
Entreprises
Dépenses Biens Travail Revenus
de consommation et services
monétaires
Ménages
6
7. Différentes domaines de recherche en
science économie
• Economie politique, Économie appliquée, Économie et
humanisme
• Economie internationale, Prospective Internationale,
Économie publique, Économie rurale
• Études rurales, économie du développement, économie
financière,
• économie industrielle, économie de l’environnement, …
• …
• Et l’économique du tourisme (discipline récente)
7
8. … Et l’économie du tourisme
• La demande touristique profite à un grand nombre de secteurs
• Le tourisme est difficilement recensable. La restauration est-elle à
100% une activité touristique? Le transport? Les branches non
touristiques ne sont-elles pas aussi liées au tourisme (commerce)?
• Il est difficile de définir le tourisme en tant que secteur ou branche
d’une économie à l’inverse de l’agriculture ou de l’industrie
• Le tourisme est un secteur très hétérogène. Il recouvre des activités
diverses et donc par là aussi il réunit des entreprises de natures
différentes, de tailles différentes. Ces firmes sont, de plus, logiquement
éparpillées dans d’autres secteurs.
8
9. Une définition de l’économie du tourisme liée à celle du tourisme?
• Une définition trop restrictive du tourisme consisterait à l’assimiler à
la branche de l’hôtellerie et de la restauration. Dormir à l’hôtel et y
manger est par essence une activité typique de tourisme, à savoir
effectuer un séjour à l’étranger plus où moins loin de son domicile.
• L’Organisation Mondiale du Tourisme défini donc le tourisme du côté
de la demande, c’est-à-dire que le tourisme correspond aux
« activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et
de leurs séjours dans les lieux situés en dehors de leur environnement
habituel pour une période consécutive qui ne dépasse pas une année,
à des fins de loisirs pour affaires et autres motifs ».
• Cela signifie que:
« Le tourisme génère directement et indirectement une augmentation
de l’activité économique dans les endroits visités (et au-delà),
essentiellement en raison de la demande de biens et de services qui
doivent être produits et fournis » (OMT)
9
10. Différence entre contribution et impact économique
• Dans l’analyse économique du tourisme, il faut opérer une distinction entre
la contribution économique du tourisme, qui renvoie aux conséquences
directes du tourisme et est évaluable grâce au Compte Satellite du
Tourisme,
• et l’impact économique du tourisme, concept beaucoup plus vaste qui
représente la synthèse des effets directs, indirects et induits du tourisme et
qui doit être évalué en appliquant des modèles.
• Les études sur l’impact économique visent à quantifier les avantages
économiques, à savoir l’augmentation nette des richesses des résidents
résultant du tourisme, évaluée en termes monétaires, en sus des niveaux
qui existeraient autrement.
• Enfin, on peut également l’évolution de l’activité du tourisme
10
11. Comment étudier l’économie du tourisme …à La
Réunion
Par l’Offre Par la demande
• Enquête fréquentation hôtelière • Enquête fréquentation touristique
• Statistiques UHR • Enquête de comportement des non
• La fréquentation des offices de résidents
tourisme • …
• Enquête de conjoncture de l’IEDOM
et l’ORT
• Enquête sur les meublés de
tourisme
Un compte Satellite tu Tourisme
11
12. (Parenthèse …
• Qui dit étudier implique d’illustrer ce que
l’on comment, analyse, ou observe…
12
33. Le Compte Satellite du Tourisme, un outil pour mesurer
l’impact du secteur
Dépenses Dépenses Consom-
des visiteurs des visiteurs mation
extérieurs résidents touristique
Demande
touristique
Poids dans
le PIB
+
Emplois
Offre
touristique
34. Tourism satellite account overview
Suppl Input-output table Use
y table
table
Trade Travel
agencies Air
Hotel- transport
Car
restaura Recreational rental
Tourism Satellite Account
nt activities
Tourism Non tourism Total
industry Industry Production
Tourism
Value
added
35. 846 millions d’€ de dépenses touristiques en 2005
Répartition des dépenses des visiteurs selon le
produit touristique la Réunion en 2005
Serv. Autres
culturels, produits
sportifs et 1%
récréatifs Transport
Services 5% 30%
d'agences de
voyages
11%
Hébergement
12%
Restauration
12% Commerce
Source: IEDOM - INSEE - CEROM 2009 29%
• Première source de dépenses : les transports avec 257 millions d’€ dont
179 millions d’€ en transport aérien
• Deuxième source : les achats effectués dans les commerces de l’île (242
millions d’euros) qui devancent l’hôtellerie-restauration (198 millions d’€)
36. Plus de la moitié des dépenses touristiques provient des
résidents
Répartition des dépenses des visiteurs
selon leur origine en 2005
TOTAL
Agences de voyages
Commerce
Restauration
Transports
Hébergement
Services récréatifs
Location de véhicules
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
visiteurs résidents visiteurs non résidents
Source: IEDOM - INSEE - CEROM 2009
• Les visiteurs résidents = 57% des dépenses touristiques
• l’agrégation des dépenses des résidents et des touristes affinitaires
représente plus des trois quarts des dépenses touristiques
37. Le tourisme contribue à la diversification de l’économie de
l’île
Répartition de la valeur ajoutée par branche d’activité
à La Réunion en 2005
Energie 1,0%
Agri., sylvi. et pêche 1,8%
IAA 2,1%
Tourisme 2,6%
Autres industries 3,8%
Transports* 5,7%
Construction 7,6%
Commerce* 9,3%
Autres services* 10,2%
Administrations 12,1%
Activités finan. et immo. 19,7%
Educ., santé, action soc. 24,3%
0% 5% 10% 15% 20% 25%
* en excluant la partie touristique de cette activité
Source: IEDOM - INSEE - CEROM 2009
• Le tourisme = 2,6 % de la valeur ajoutée totale créée en 2005
• le tourisme = activité émergente participant à sa diversification
économique de l’île
38. Près de 9 000 emplois directs dans le tourisme
Répartition des emplois (salariés et non salariés) selon le
recensement de la population à La Réunion en 2006
Energie
IAA
Transports*
Activités finan. et immo.
Tourisme
Autres industries
agri, sylvi et pêche
BTP
Commerce*
Autres services*
Administrations
Educ. santé, action soc.
0 10 000 20 000 30 000 40 000 50 000
* en excluant la partie touristique de cette activité
Source: Recensement / IEDOM - INSEE - CEROM 2009
• Le tourisme = 4% de l’emploi total (salarié et non salarié)
• Le tourisme est une activité de main d’œuvre poids plus élevé dans
l’emploi que dans la valeur ajoutée
La 04/0
p- 38
3/20
39. Le tourisme, première source d’exportation de l’île
Exportations de La Réunion en 2005
(en millions d’euros)
366
300
200
193
100
70
0
Tourisme Produits des Indus. Autres produits
Agri. et alim.
Source: IEDOM - INSEE - CEROM 2009
• Les dépenses des touristes extérieurs sur le sol réunionnais = 366 millions
d’euros en 2005 et représentent la première recette d’exportation de l’île
• Le tourisme génère 40 % de recettes de plus que l’ensemble des
exportations de biens manufacturés de l’île en 2005
La 04/0
p- 39
3/20
40. Représentation de l’impact économique de l’activité
économique à La Réunion
Dépenses Dépenses
des visiteurs extérieurs des visiteurs résidents
366 millions d’euros 480 millions d’euros
Dépenses
du tourisme intérieur
846 millions d’euros
2,6% 9 000 1ière recette
de la VA totale emplois directs d’exportations
La 04/0
p- 40
3/20
41. Zoom sur l’emploi : les caractéristiques des emplois dans
le tourisme
Le tourisme, ce n’est pas
que des emplois peu 7 200 emplois en ETP
(équivalent temps plein)
qualifiés
80.0%
70.3% 100%
16.1% 13.2%
60.0% 80%
41.1% 60%
40.0%
31.9%
40% 82.0% 86.3%
20.1%
20.0%
13.4%
8.4% 6.9% 7.8% 20%
0.0%
0%
Cadres, prof. Prof. Employés Ouvriers
Intell. Sup. et Intermédiaires Tourisme Ensemble
chefs
d'entreprises Temps complet Temps partiel Faible temps partiel
Tourisme Ensemble
42. Des emplois plus féminins, plus jeunes et dans des
entreprises de petite taille
Des emplois plus féminins
Des emplois plus jeunes
mais pas uniquement
100% 40.0%
80% 41.6%
49.8% 30.0%
60%
20.0%
40%
10.0%
20%
0.0%
0%
Moins de 25 25-34 ans 35-44 ans 45 ans et +
Ensemble Tourisme
ans
Homme Femme Tourisme Ensemble
Source : IEDOM - INSEE
Source : IEDOM - INSEE
43. Conséquences sur l’emploi
Croissance des emplois et du nombre d’établissement dans le
tourisme : +12,7% entre 2006 et 2009
6,9%
en 2009
6,3%
en 2010
Source: IRT - Pôle Emploi
44. Une croissance de l’emploi dans le tourisme plus forte
Evolution emplois salariés (indice 100 : 2005)
130
120
+10,1% entre
2005 et 2010
110
+6,4% entre
2005 et 2010
100
-9,8% entre
2005 et 2010
90
2005 2006 2007 2008 2009 2010
Tourisme Construction Secteurs marchands
Source: IRT - Pôle Emploi
45. Encore une autre source et donc un autre
chiffre de l’emploi…
45
47. Un peu d’histoire
• Avant la départementalisation :
– Difficilement accessible avant l'apparition de l'aviation commerciale
– Dans l'île même, les déplacements sont aussi problématiques
• Inauguration du tronçon de chemin de fer entre Saint-Denis et
Saint-Pierre en 1882
• Apparition du thermalisme au XIXe siècle à Hell bourg et Cilaos
pour une clientèle réunionnaise aisée
47
48. Un peu d’histoire
• Dès la fin de la guerre, des liaisons aériennes régulières mettent
La Réunion à trois journées seulement de la métropole
• En 1963, la Réunion ne possède que 4 hôtels de tourisme, et
reçoit 3.000 visiteurs
48
49. • Quelques groupes tentent leur chance, le Club Méditerranée dans la
première moitié des années 1970, Novotel en 1976
• En 1989, l'île se dote d'une structure spécifique, le Comité du tourisme
de la Réunion
• 1992-2005 : le grand boom touristique
• 2006: crise liée au chikungunya
• 2010: retour au niveau de fréquentation d’avant-crise
Evolution du nombre
de touristes à la Réunion par segment
(en milliers)
400
300
200
100
0
Source : IRT/Insee Total Agrément Affinitaires 49
50. Que faut il pour transformer une région en une
destination touristique à succès?
• Être attractif
– paysage, nature, climat, culture, histoire
• Avoir des équipements touristiques
– hébergements, restaurants, services
• Etre accessible: l’Accessibilité
– Transports – accès facile
– Distribution – réservation facile
50
52. Une nature riche, mais insuffisamment accessible
• Un patrimoine naturel avec une forte identité
– Le lagon, les cirques, un paysage volcanique, le Piton de la
Fournaise, le Piton des Neiges, …
• Une mosaïque de milieux naturels
– Des micro-régions avec des climats bien marqués
• Des richesses insuffisamment valorisées
– Préservation et fréquentation
– Les sites et les sentiers : l’ONF, ne dispose pas des moyens
humains et financiers pérennes pour entretenir l’espace
départemento-domanial. Les hébergements existants et gérés par
l’ONF doivent être rénovés et mis aux normes :
– Les activités sportives de pleine nature : les professionnels du
secteur ne sont pas encore suffisamment organisés pour
s’inscrire dans une véritable démarche touristique.
– Insuffisance d’équipements structurants : les équipements de
type « artificialisation » de la nature n’existent pas.
52
53. Une activité balnéaire limitée :
Un récif corallien faible = 40 km de plages, sur 208
km de côte, soit 19 % du littoral
Un poids fort de l’urbanisme et des activités
humaines sur les plages
– 15 % de l’espace urbain se concentre sur une bande
littorale de 500 m de large. La quasi- intégralité des zones
d’activités économiques est rassemblée sur l’espace littoral
Des plages limitées et surfréquentées
– 22 plages à la Réunion dont 6 font vraiment l’objet d’une
fréquentation intense. Les jours et les heures de
pointe, cette fréquentation dépasse les 20 000 personnes
53
54. Un patrimoine culturel, confidentiel hors de la Réunion
• Une terre d’excellence pour la culture
– Pas de lien entre la culture et les autres pratiques de découvertes
(gastronomie, nature, géologie, paysages, flore, faune, coutumes
locales)
• Des lieux, des évènements, des structures à faire vivre
– Les jardins
– Le patrimoine muséologique (Musée du volcan : 25,000 visiteurs
annuels)
– Le patrimoine événementiel : fêtes traditionnelles, culturelles, festival
– Le patrimoine économique : usine sucrière
– Le patrimoine créole
• Des circuits et des itinéraires à rendre accessibles à tous les
touristes
54
55. L’île trop peu tourné vers l’extérieur
• Les espaces urbains sont peu mis en valeur touristiquement
• Les activités de divertissement sont peu ouvertes aux touristes.
L’île foisonne d’évènements et d’activités. Celles-ci sont peu
accessibles ou programmées vers les touristes extérieurs :
– En matière de « produits » de pleine nature, ces derniers sont, soit
majoritairement destinés aux résidents soit orientés vers la
performance sportive, créatrice d’image, mais peu incitative
– Une insuffisante prise en charge du touriste pour l’ensemble de la
prestation (au départ des hôtels, transport inclus).
– Peu d’équipements d’accueil sur les sites de pratiques et de visites
55
56. Une attractivité réelle mais contrainte
• Les hésitations entre obligation de revendiquer une offre « plages »
et la réalité d’une offre « nature »
• Une forme de timidité : La non-adaptation aux standards des
normes internationales et la non-maîtrise des langues étrangères.
• La contradiction : la volonté d’œuvrer dans le sens du
développement durable du tourisme ≠ la réalité des flux
touristiques (par exemple, Tenerife connaît en un seul mois la
fréquentation annuelle de l’île de la Réunion).
56
58. Une capacité d’hébergement trop limitée
Capacité d'accueil hôtelier par
région
2 900
2 700
2 500
2 300
2 100
1 900
1 700
1 500
2004 2005 2006 2007 2008 2009
Source: INSEE
58 58
59. L’hôtellerie en perte de vitesse
– La branche « hôtels-restaurants » ne semble pas être
l’accélérateur de croissance escomptée
• Entre 1999 et 2006, croissance 0,3% contre 6,7% en moyenne par an.
• Son poids dans la valeur ajoutée globale créée s’est amoindri. En
1999, le secteur hôtels-restaurants représente 2 % de la VA totale et
seulement 1,7 % en 2003; 1,5% en 2006.
24.0% 21.5%
20.0%
16.0%
12.0%
7.8% 6.9% 7.4% 7.4% 7.8%
8.0% 6.5% 5.9%
4.0% 2.2%
0.1% 0.0% 0.4%
0.0%
-4.0% -1.2%
-8.0% -6.5%
2000/2001 2001/2002 2002/2003 2003/2004 2004/2005 2005/2006 2006/2007
Hôtel-Restaurant Ens. de l'économie
59
60. Des hébergements peu standardisés
• Un parc hôtelier et des services difficilement commercialisables
par les tour-opérateurs
– L’offre d’hébergement est essentiellement moyen de gamme avec
des établissements en majorité de taille assez faible (moins de 40
chambres), ce qui rend plus difficile la commercialisation via des TO
– Le taux de pénétration des chaînes intégrées est très faible (Accor et
Concorde Hôtels)
– Peu d’établissements 4 étoiles et une offre en 3 étoiles où la qualité
est insuffisante
• Aucun hébergement d’exception sur les sites emblématiques
60
62. Caractéristiques des flux aériens
Poids important du trafic passagers vers la métropole
• ≈ 60% du trafic passagers en direction de la métropole
• 22% vers Maurice
Prédominance des vols directs
• 82% des flux se font directement avec la Réunion
• 18% des passagers ont rejoint la Réunion via une correspondance
• Orly, plateforme de correspondance principale
Une offre déconnectée des marchés européens
• La Réunion en Europe : uniquement sur la métropole et faible rôle de Roissy
• Maurice : outre la France, connectée à 4 pays (UK, All, Italie et Suisse)
62 62
64. Le tourisme, un jeu à trois
• Le tourisme est une activité transversale qui concerne une
multitude d’autres activités telles que le bâtiment, les
services, les
commerces, l’agriculture, l’aménagement, l’urbanisme, …
• En théorie, l’économie d’un pays se résume en un jeu de trois
acteurs : l’entreprise, le consommateur et l’État. Ce marché suit
les lois (attentes, besoins) de l’Offre et la Demande; l’État étant
là pour réguler le marché.
64
65. Le tourisme, un jeu à trois
• Dans le tourisme ce jeu d’acteur comprend :
Territoire
Professionnels Client
65
66. – Le territoire englobe toutes les collectivités, organismes et
institutions concernant directement ou indirectement pour le
tourisme
– Les professionnels représentent ceux du secteur
(hôteliers, restaurateurs, …) et ceux des autres secteurs liés
au tourisme (les commerçants, les professionnels du
BTP, …)
– Les clients correspondent à l’ensemble des clientèles qui
pratiquent une activité touristique.
66
68. Pyramide des besoins de Maslow
BESOIN
DE
S’ACCOMPLIR
BESOINS D’ESTIME
(statut,reconnaissance)
BESOINS D’APPARTENANCE
ET D’AFFECTION
BESOINS DE SECURITE (abri,protection)
BESOINS PHYSIOLOGIQUES (faim, soif)
69. Les clients
• Différents types de clientèles … aux attentes différentes
Touristes
extérieurs
Excursionnistes Résidents
69
71. En terme de dépenses
Ventilation des dépenses touristiques par poste et selon l’origine des
180 000
visiteurs à La Réunion en 2005
160 000
140 000
120 000
100 000
80 000
60 000
40 000
20 000
0
Commerce Transport Agences de Restauration Hébergement services Location de
voyages récréatifs véhicule
Visiteurs résidents Visiteurs extérieurs
Source: IEDOM - INSEE - CEROM 2009
• Pour les résidents, autour de deux grands thèmes : l’envie de passer des
vacances hors du département et le besoin de s’évader tout en restant sur
l’île
72. Trois cibles comportementales concernant
la clientèle locale (étude CTR/DEM - 2003)
Pratiquant Excluant
Exclus
des vacances des vacances
des vacances à la Réunion à la Réunion
1/2 des ménages 28% des ménages
(18% que dans l’île)
¼ des ménages
CSP modestes ou inactives Foyers habitants majoritairement
Chef de famille plutôt âgé Surtout dans le nord et l’Est
Pop. Jeune et active dans l’Ouest
% élevé de famille Taux de chômage réduit
nombreuses Prof. Indépendantes et surtout
intermédiaires Population âgée
-Présence forte d’enfants jeunes Présence faible d’enfant au foyer
Cible qui aura tendance à se Déjà acquises Peu captive
réduire. Sensible à une offre A convaincre de rester en vacances à Besoins d’atouts puissants
adaptée à ses la Réunion surtout après le départ pour les faire rester
attentes, surtout financières des enfants
72
73. 4 types de consommation observés
Séjours Séjours
sportifs entre amis
Séjours
en famille Séjours
en couple
WE souvent
Dans les Hauts
dans les Hauts
Objectif : Objectif :
Activités de détentes, se retrouver, se reposer
se couper des WE Quasi-systématiquement
Contraintes quotidiennes dans un hôtel de l’Ouest
73
75. En terme de dépenses
Ventilation des dépenses touristiques par poste et selon l’origine des
180 000
visiteurs à La Réunion en 2005
160 000
140 000
120 000
100 000
80 000
60 000
40 000
20 000
0
Commerce Transport Agences de Restauration Hébergement services Location de
voyages récréatifs véhicule
Visiteurs résidents Visiteurs extérieurs
Source: IEDOM - INSEE - CEROM 2009
• Pour les visiteurs extérieurs : l’éloignement et les besoins de se loger, se
nourrir et se déplacer pèsent sur la structure des dépenses
77. Description
• 80% originaire de la métropole
métro En 2004 pour les clientèle UE:
UE
• 8.500 allemands
• 4.700 suisses
Maurice
• 4.400 belges
Autres • 3.100 italiens
• 1.800 anglais
78. Description
• Provenance de métropole selon la CSP
Région Rhône- Autres
Parisienne 16%
Alpes 10%
21%
Artisans et
Nord-Est cadres
16% 29%
Retraites
Paris 6% 14%
Sud-Ouest
Centre- 20%
Ouest 19% Provence Prof. Iterm.
Alpes Côte Employés 19%
d'Az 8% et ouvriers
22%
79. Image des DOM
• Sans penser aux aspects financiers, où préféreriez vous partir
en vacances?
• A l’étranger : 4%
• En France métropolitaine: 30%
• En Outre-Mer: 25%
• NSP: 1%
• Si vous partiez en Outre Mer, votre priorité?
• Polynésie: 27%
• La Réunion: 26%
• Autres: 15%
• Martinique :12%
• Guadeloupe : 10%
• Nouvelle Calédonie: 9%
80. • Les principaux atouts des DOM et COM ?
• Soleil: 38%
• Patrimoine culturel et historique: 22%
• Mer: 19%
• Population locale: 9%
• Loisirs proposés: 5%
• Produits locaux: 4%
• Equipements hôteliers: 2%
81. Mesure des motivations et comportements touristiques
au départ et au retour
Au départ Au retour
Pourquoi partez-vous Qu’avez-vous fait pendant votre
aujourd’hui ? voyage ?
Profiter du soleil et de la plage 92% 93%
Découvrir de nouveaux paysages 78% 91%
et de nouvelles cultures
Ressentir des émotions 73% 70%
Éprouver des sensations 71% 66%
Augmenter ses connaissances 70% 49%
Vivre des expériences fortes 60% 49%
Faire des rencontres 58% 49%
Visiter des musées 34% 34%
Faire du sport intensément 16% 25%
Vous occuper de vos enfants 20% 13%
Source : FIGESMA/ODIT France
81
85. Les professionnels
• Répartition de la VA (à gauche) et de l’emploi (à droite) selon
l’activité touristique
Location de
Autres véhicule
Activités Autres
secteurs Agences de 4% 2%
cultu., sport. 4% voyages
Commerce
et récréa. 6%
27%
7% Hébergement
Agences de
25% Transport
voyages
11%
8%
Location
voiture
11% Activités
récréatives
14%
Restaurants Hébergemen
Transport
11% t
17% Restauration
Commerces 19%
17% 17%
85
86. • Répartition des hébergements en 2008
Résidence de Gîtes ruraux Gîtes d'étape
tourisme 1,0% 1,1%
1,9% Fermes auberges
Chambres d'hôte 1,0%
4,8%
Hôtels classés
M eublés classés
37,5%
5,1%
VVF
6,2%
M eublés non
classés
Hégmts non
17,1%
classés
Source : IRT 24,4%
86
87. Nombre établissements en emploi ces 3 dernières années
• 680 établissements « touristiques » en 2010
• Près de la moitié en restauration
87
88. Nombre établissements en emploi ces 3 dernières années
• 5 600 emplois « touristiques » en 2010
• Restauration + hébergement + transport = ¾
88
89. Le territoire
• La puissance publique à l’inverse des autres acteurs à une
vision à long terme de la question du tourisme sur son
territoire. Elle doit préserver la ressource tout en assurant le
développement économique des professionnels
• Accueillir dans les meilleurs conditions les touristes
89
90. Qui sont-ils?
• L’Etat qui assure le contrôle et le respect des normes et
classement … mais aussi contrôle les fonds européens
• La Région qui doit assurer le développement de ce secteur
(subvention, etc.) et qui a la charge de compétence d’un Comité
Régional du Tourisme
• Les communautés d’agglomération ou les communes: accueil
et informations
90
92. A. Le marketing stratégique
• Le positionnement
– « On peut définir le positionnement comme un choix stratégique qui
cherche à donner à une offre (produit, marque ou enseigne) une
position crédible, différente et attractive au sein d’un marché et dans
l’esprit des clients » (Mercator, 8ème édition, 2006).
– Cette définition souligne trois aspects d’un positionnement :
• le positionnement est une politique et non un résultat ou un état de fait. Si
chaque offre occupe une position dans l’esprit du client, le positionnement est la
politique qui cherche à influencer cette perception ;
• le positionnement est un choix stratégique global en matière d’offre : un
positionnement se traduit dans la communication ou la publicité, mais c’est dans
l’ensemble des dimensions d’une offre que perçoit le client (politique de
produit, de prix, de distribution, ...) qu’il doit s’exprimer ;
• la finalité du positionnement est une finalité de perception. L’offre doit être
perçue comme crédible, différente et attractive dans l’esprit des clients par
rapport aux concurrents.
92
93. • Exemples de positionnement :
– Bonne Maman : la confiture traditionnelle aussi bonne que celle faite à la
maison
– Les piles Duracel durent plus longtemps
– Petit Ecolier : un petit beurre et une tablette de chocolat rassemblés
pour le goûter des gourmands de tous les âges
– L’Occitane vous apporte les bienfaits traditionnels de la Provence
– La Rav 4 de Toyota est le 4x4 urbain
Exemples de positionnement de station balnéaire
en France
Catégorie sociale Activité « traditionnelle »
« Aristocrate » : Dinard, Ostréiculture : Arcachon
Monte-Carlo Marais salants : Noirmoutier
« Bourgeoise » : La Baule, Sport
Arcachon Surf : Biarritz et Hossegor
« Jet Set » : Saint-Tropez, Plaisance : ports bretons et
« Intello » Île de Ré azuréens
« Tourisme de masse » : la Yachting : Antibes, Saint-
Grande-Motte Tropez, Monaco
Le cinéma :
Cannes, Deauville, Cabourg
93
94. Unique Selling Position
Etudes KAIROS Future 2007
Les
Le marché Les nouveaux marchés professionnels du
français tourisme
réunionnais
•Nature vierge •Nature vierge, • Authenticité
• Destination • Destination • Beauté
authentique authentique
•Volcan, cirques, flore • La combinaison randonnées • Variété/
et plage diversité
94
95. • Autres exemples :
– Maurice …?
– Les Seychelles …?
– Costa Rica …?
– La Tunisie …?
– Égypte …?
– …
95
96. Le positionnement stratégique en tourisme
• Définir un positionnement pour le territoire signifie :
– identifier des spécificités du territoire par rapport à la concurrence en
matière d’offre, d’espaces touristiques, d’espaces naturels, de
patrimoines, …
– déterminer des éléments constitutifs de l’image et de l’identité du
territoire
– définir d’un positionnement en tenant compte de l’environnement
concurrentiel et du marché
• Afin de déterminer des cibles de clientèles pertinentes, c’est-à-dire
d’identifier des clientèles actuelles et potentielles (au regard du
positionnement défini)
96
97. Les composantes
du positionnement stratégique
L’identité objective Les concurrents
Origines, histoire, forces et internes et externes
faiblesses, menaces et
opportunités
Sa personnalité projetée, La perception du marché
c’est-à-dire son ambition, son Quelle image en ont les
« vouloir être » acteurs du marché
touristique
(réceptifs, TO, professionnels
, clients) ? 97
98. • Trouver un équilibre entre notoriété
et l’image
– La notoriété mesure la connaissance Image
de la station, sans jugement de valeur.
– L’’image ou image de marque est
l’ensemble des représentations
rationnelles et affectives associées par
une personne ou un groupe de
personnes une marque, une station
balnéaire par exemple
l’image = importance capitale. Les
consommateurs ne recherchent plus
seulement la consommation «utilitaire »
mais également une certaine part Notoriété
d’imaginaire. Les valeurs liées à la ville
détermine son image en bien ou en mal.
– Exemple de station balnéaire :
• forte notoriété mais une image négative Pallavas les flots
• Excellente image mais sans très connue du grand public Porto Cervo
• D’autre possède une image et une notoriété forte Saint Tropez
98
102. Fondements du positionnement
• Tout positionnement touristique s’articule dans un espace tri-
dimensionnel comprenant :
• L’Attractivité qui passe par
– les aménagements et les équipements touristiques.
– Les évènementiels
– Le développement de tendanciels
Attractivité • La lisibilité. Objectifs : se déplacer
mais surtout de comprendre le
territoire et savoir le consommer
Durabilité
• La durabilité. Objectifs :
développer le territoire dans le
temps et répondre à des besoins
économiques, sociaux et
écologiques
Lisibilité
102
104. - Économiques (emplois), des usages, des
- Sociale (mixité des populations), traditions, des
- Écologiques (protection de
populations, des
l’environnement)
- Éthique (équitable et participative) activités, des territoires
Durabilité Mosaïque
des aménagements
des équipements Lisibilité
des évènementiels Attractif
créatifs des aménagement
des produits touristiques des produits, des
Leader territoires pour :
des tendanciels créatifs
- Les résidents,
- Assumer l’existant
- Répondre au marché - Les réunionnais,
- Assurer le développement - Les touristes
touristique réunionnais - Les professionnels
104
109. B. Le marketing opérationnel
Application des 4P
• Product
• Place
• Promotion
• Price
109
110. Le mix marketing
• « Le marketing est l'effort d'adaptation des organisations à des
marchés concurrentiels, pour influencer en leur faveur le
comportement de leurs publics, par une offre dont la valeur perçue est
durablement supérieure à celle des concurrents » (Mercator, 8e
édition, 2006)
• Le mix marketing, cad :
– Le produit (product)
– Le prix (price)
– La distribution (place)
– La communication (promotion)
110
111. Le produit
• Filière : Ensemble d’activités de loisirs et de tourisme qui
offrent une taille (emplois, CA) et spécificité (thématique)
suffisante pour motiver un séjour partiellement ou totalement
et justifier d’une stratégie autonome de création, de
production, de promotion, de distribution, de formation.
• Produit : Soit une activité identifiée au sein de la filière, soit
en dehors (spectacles, sites remarquables, activités
sportives ou de loisirs, etc..) qui nécessite une conception et
un packaging de qualité (ex : accrobranche, visiobul, etc..).
111
115. Le prix
Politique tarifaire
• La demande est généralement élastique : le nombre d'achats
évolue par rapport à l'évolution du prix.
• Si le prix augmente, la demande baisse et inversement. En
conséquence, différentes politiques de prix sont
possibles, comme par exemple la politique d’écrémage, qui
cherche à vendre moins de produits, mais plus cher, et donc ainsi
à dégager un plus grand bénéfice.
• Le prix peut également être vu de manière qualitative (fixe-
variable), de manière dynamique (politique de solde) ou
relationnelle (politique de fidélisation).
115
116. Le prix
• D’un côté, il y a la masse:
– produit indifférencié et bataille de prix
– Internet a introduit la transparence des prix et le reste s’est
enchaîné… l’internaute s’est mis à les comparer, les outils lui
facilitant cette comparaison se sont multipliés et, le consommateur
ne voyant pas vraiment de différence entre les produits «dits de
masse», le meilleur prix est devenu alors le critère de choix.
• De l’autre, il y a le créneau, le produit de niche et la bataille sur la
différenciation
– En marge des produits de masse, se sont développés des produits
qui se veulent distinctifs, qui s’adressent à une clientèle ciblée, qui
promettent de faire vivre une expérience au voyageur… la qualité et
l’originalité de l’expérience expliquent le prix puisque le produit a
peu de comparables.
116
117. La communication
Communication
• La communication est l'action, le fait de communiquer, d'établir
une relation avec autrui, de transmettre quelque chose à
quelqu'un, l'ensemble des moyens et techniques permettant la
diffusion d'un message auprès d'une audience plus ou moins
vaste et hétérogène et l'action pour quelqu'un, une entreprise
d'informer et de promouvoir son activité auprès du
public, d'entretenir son image, par tout procédé médiatique.
117
118. La communication
• le développement d’une image de marque forte et distinctive = le défi
marketing n°1 pour les destinations
• Communication sur une image de marque qui évoque les émotions,
les attitudes ou les états d’esprit liés à une visite de la destination, afin
que les consommateurs y associent leurs désirs et leurs aspirations
• Il faut tenir compte de toutes les réalités sociales, économiques et
politiques d’une destination lors de l’élaboration de l’image de marque
touristique
• Différentes façons de communiquer sur différentes populations
118
129. • Une communication ciblée:
– Développer une niche au sein d’un monde de géants meilleur moyen
d’éliminer la compétition directe.
– Le consommateur recherche de plus en plus des services personnalisés.
Une niche essaie de combler un besoin insatisfait ou de cibler un groupe
de personnes qui possèdent des attentes spécifiques.
• La communication virale ou « buzz » ou le bouche à oreille
réactualisé
• L’e-tourisme cf. distribution
129
147. Le tourisme 2.0 comme facteur de différenciation
• Le tourisme 2.0 offre, ainsi, des opportunités étonnantes et efficaces
de promotion et de communication.
• Les consommateurs font plus confiance aux commentaires des autres
clients et aux conseils de certains experts qu’aux sources officielles
d’informations.
• Le rôle d’«influenceur» de ces réseaux sociaux est incontestable
• L’écoute permanente de ce « bruit de fond », et l’occupation de ces
nouveaux espaces de prescription sont impératif pour une destination
comme La Réunion
147
148. La distribution
• Le moteur de la commercialisation active d’une destination est
principalement du risque pris par le TO
• Risque qui repose sur deux facteurs : la rentabilité et la confiance
• Plus le produit est simplifié dans sa présentation et dans son processus
de vente, plus il est disponible en ligne
• Plus il est standardisé dans ses formats de production, mieux il est
programmé par les TO, mieux il est vendu par les agences et mieux il est
promu auprès du grand public
148
149. E-tourisme
La plateforme e-tourisme : « SOUBIK »
• L’ambition stratégique : mettre les technologies de l’information et de la communication au
service du développement de la fréquentation touristique de la Réunion et de la qualité des
séjours sur l’île.
• L’ambition opérationnelle : construire le cadre de référence pour les acteurs privés et
publics, permettant de générer les contenus d’info-réservation et les dispositifs en ligne
nécessaires à la conquête et à la fidélisation des clientèles
• Quatre objectifs spécifiques pour le e-tourisme
1/ Développer massivement l’audience et la visibilité de la destination sur
l’internet, pour desserrer le marché, multiplier et organiser les opportunités de contacts
avec les clientèles, dans une logique de e-marketing allant de la conquête à la fidélisation
2/ Adapter les produits en fonction des attentes plurielles des différents segments de
clientèles, du visiteur découvrant la Réunion pour la première fois à l’habitant.
• 3/ Mettre en réseau les différents éléments du produit pour une meilleure prise en
charge du touriste
• 4/ Organiser une mise en réseau respectueuse des acteurs publics et privés, dans une
logique privilégiant la mutualisation des visions, des stratégies et des moyens, comme
l’optimisation des investissements en matière de ressources humaines, de marketing et de
technologies
149
150. Le Mix marketing : conclusion
Points à retenir :
• Comprendre ce qui fait l’attraction de la destination et capitaliser
sur ses caractéristiques et ses avantages distinctifs.
• Développer de nouveaux produits qui prennent en compte les
changements sociodémographiques et les valeurs des
voyageurs.
• Connaître le profil des visiteurs.
• Orchestrer le marketing en fonction de la clientèle cible.
• Amener les citoyens à participer à la réussite de l’expérience
150
151. On résumé le marketing c’est simple …
• A une soirée, tu vois une très jolie nana.
Tu t'approches et tu lui dis:
"Je suis un très bon coup."
Ça, c'est du marketing direct.
Tu es à une soirée avec des copains et vous voyez une très jolie nana.
Un de tes amis s'approche et lui dit en te désignant :
"Tu vois ce garçon là-bas, c'est un très bon coup."
Ça, c'est de la publicité.
A une soirée, tu vois une très jolie nana.
Tu lui demandes son numéro de téléphone.
Le lendemain, tu l'appelles et tu lui dis :
"Je suis un très bon coup."
Ça, c'est du télémarketing.
A une soirée, tu vois une très jolie nana.
Tu la reconnais, tu t'approches et tu lui rafraîchis la mémoire :
"Tu te souviens que je suis un très bon coup?"
Ça, c'est du "customer relationship management".
151
152. On résumé le marketing c’est simple …
• A une soirée, tu vois une très jolie nana.
Tu te lèves, tu arranges un peu tes vêtements, tu t'approches et tu lui sers
un verre.
Tu lui ouvres la porte lorsqu'elle part, tu ramasses son sac lorsqu'il tombe.
Tu lui offres une cigarette et tu lui dis : "Je suis un très bon coup."
Ça, ce sont des relations publiques.
A une soirée, tu vois une très jolie nana.
Elle s'approche et te dit :
"J'ai entendu dire que tu es un très bon coup."
Ça, c'est du branding, le pouvoir de la marque!
A une soirée, tu vois une super belle nana.
Tu la mates avec des potes, tu fais des réflexions très fines, tu te bourres la
gueule...
Tu ne fais rien du tout et tu rentres bredouille.
Ça, c'est la réalité du marché
152
154. L’aménagement touristique de l’espace
• Impact du tourisme sur les sociétés d’accueil :
• Bénéfices: emplois, transferts financiers, …
• Inconvénients : pression foncière, colonisation économique,
…
• Impact du tourisme sur le milieu naturel: dégradation de
sites, pollution, …
• Nécessite de l’intervention publique
154
155. Finalité de l’aménagement touristique
• L’aménagement n’est ni une fin en soi ni indépendant de
son contexte
• L’aménagement touristique doit offrir aux touristes comme
aux populations locales le maximum de satisfaction des
réalisations effectuées
155
156. Développement du tourisme et le territoire
• Le développement touristique d’une destination relèvent le plus
souvent de logiques de marché (marchés émetteurs, profils de
clientèles, implantation des équipements
professionnelles, constitution des filières touristiques)
• Il n’a pas pour objet premier de constituer une politique
d’aménagement en tant que tel néanmoins les constituants
majeurs du tourisme doivent s’insérer dans cette problématique
territoriale
156
157. Développement du tourisme et le territoire (suite)
• La fonction de production touristique, à la différence d’autres
types de développement économique, se fait sur un territoire
physique, qui en constitue le facteur de production
• La gestion et la programmation de ce territoire polyvalent
obéissent à des impératifs d’origines multiples et parfois
difficiles à concilier
• In fine, c’est le territoire associé à des services et des
équipements que le professionnel vendra et ainsi que le
consommateur ou client final utilisera
157
158. Exemple de plan d’aménagement touristique
Les pôles touristiques régionaux prioritaires, une politique d’aménagement
touristique du territoire francilien
158
159. Exemple de plan d’aménagement touristique
Les pôles touristiques régionaux prioritaires, une politique d’aménagement
touristique du territoire francilien
159
161. l’enjeu touristique urbain
• Intégrer les problématiques touristiques dans la gestion
urbanistique de la ville est devenu peu à peu une impérieuse
nécessité à laquelle se plie désormais la cité, et pas seulement
pour des raisons d’image
• Pour les destinations touristiques que sont devenus les
mondes urbains, la question de la production, de
l’aménagement et du fonctionnement des lieux publics donne
son originalité, son caractère, sa différence
• Le tourisme urbain est donc devenu un véritable enjeu pour les
villes, par la production d’images valorisantes susceptibles
d’accroître leur attractivité, mais aussi par les retombées
économiques escomptées à la destination
161
162. Touristicité des territoires
• Chaque territoire dispose d’atouts et subit des contraintes
spécifiques au regards de la clientèle
• Le territoire est le cœur de la fonction de production touristique
• L’attractivité de chacun se définit par des batteries de critères :
équipements, hébergements, activités, produits, moyen de
communication, flux de fréquentation, innovations, sites
remarquables.
• Ces critère permettent de définir leur degré de touristicité, les
filières à privilégier, les produits et équipements
correspondants
162
163. L’espace public
comme source de développement du tourisme
• En théorie
Les espaces publics sont la partie non bâtie du domaine public
• En pratique
Ils se constituent de l’ensemble des lieux ouverts ou
accessibles à tous, fréquentés par des personnes de tous âges
et de toutes catégories pour se détendre, se divertir, etc.
C’est un lieux de rencontre et d’échange.
• C’est non seulement une juxtaposition de fonctions
(déplacement, représentation, échanges) mais aussi le lieu
d’une pratique urbaine
• En terme touristique, cet espace doit permettre de répondre aux
besoins et attentes élémentaires des individus cad se déplacer
(se promener), s’arrêter (se reposer, se baigner, …), jouer. 163
164. • L’espace public contribue souvent à l’image de la ville comme
vitrine de celle-ci
• La réalisation d’EP de qualité nécessite d’engager une réflexion
amont afin de comprendre l’origine d’une commune ou
autres, son originalité, son organisation actuelle et les champs
d’actions possibles pour la développer et l’embellir
164
165. • L’espace public contribue souvent à l’image de la ville comme
vitrine de celle-ci
• La réalisation d’EP de qualité nécessite d’engager une réflexion
amont afin de comprendre l’origine d’une commune ou
autres, son originalité, son organisation actuelle et les champs
d’actions possibles pour la développer et l’embellir
• Outils de planification
– Plan de référence, Plan-Vert, Plan-Paysage, Plan-
Lumière, Plan des Plages, …
– Charte architecturale
165
166. Plan de référence
• Axes de réflexions
– Relever une identité territoriale
souvent effacée
– Repenser les déplacements : fin du
tout voiture et favoriser les
déplacements doux
– Penser et repenser l’espace du
territoire (mis en valeur du
patrimoine, lieux emblématiques, etc.)
166
176. Exemples de Charte Architecturale et paysagère (suite)
Après plusieurs
État Initiale modifications
176
177. Exemples de Charte Architecturale et paysagère (suite)
Nouvelles constructions
177
178. Exemples de Charte Architecturale et paysagère (suite)
• Face à se constat, les élus ont décidés de stopper cette
évolution
• Comment ? Une politique volontariste
– Guide d’architecture pour tous permis
– Accompagnement des projets
– Réglementation (sans classement) pour garder les villas
typiques
178