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1  sur  98
Reconceptualisation et développement d’une
nouvelle mesure du besoin d’interaction
sociale en contexte d’utilisation des
technologies libre-service
Soutenance de thèse de doctorat
Sol Tanguay
Le 22 avril 2013
Membres du comité:
Sylvain Sénécal
Jean-François Ouellet
Daniel Tomiuk
Merci à vous tous qui m’ont aidé dans
cette grande aventure
2
Mais aussi à Wanda
(et Schultze)
3
Une pièce en 7 actes
1. Introduction
2. La revue de littérature
3. Le modèle théorique et les hypothèses associées
4. Le développement de la mesure du besoin
d’interaction sociale
5. Le test des hypothèses
6. Conclusion, contributions, limites et pistes de
recherche
7. Période de questions
4
ACTE 1 : INTRODUCTION
5
Le libre-service chez Piggly Wiggly
(Salomann, Kolbe, et Brenner, 2006) Source
6
Les technologies libre-service
Source
Technologies que les consommateurs utilisent sans interaction ou aide
de la part d’un employé de service.
(Curran et Meuter, 2005)
7
Source
Source
Source
Tous les jours et dans toutes les industries
(Bitner, Ostrom, et Meuter, 2002, Meuter, Ostrom, Bitner, et Roundtree, 2003)
Source
Source
8
Study: Shoppers want self-service options
October 6, 2011
Source
9
Source
Telegraph.co.uk
By Michael Leapman
6:51PM BST 12 Jun 2012
10
Une typologie de convenance des
technologies libre-service
Interface /
Fonction
Téléphone Internet Kiosques interactifs Vidéo/CD
Service client Banque sur téléphone
Statut d’une commande
Information sur un vol
Suivi d’un colis
Informations sur un
compte
Guichet bancaire N/A
Transactions Banque sur téléphone
Renouvellement de
prescription
Achat sur Internet
Transaction
financière
Payer à la pompe
Location
d’automobile
N/A
Libre-aide
(« Self-Help”)
Ligne d’information
téléphonique
Recherche
d’information
Apprentissage à
distance
Machine à mesurer
la pression
Logiciel de
préparation
d’impôts
(Meuter et al., 2000)
11
Un important appel à la recherche!
12
Les technologies libre-service et les
interactions humaines
• Les technologies libre-service réduisent les
interactions humaines, ce qui peut mener à
des expériences de service potentiellement
moins riches:
– Échanges de connaissances moins complets;
– Liens sociaux plus faibles;
– Évaluation de la qualité de service qui dépend des
interfaces technologiques.
(Meuter et Bitner, 1998)
13
Une question centrale à notre
recherche
Quel rôle joue le besoin d’interaction sociale
dans l’adoption des technologies libre-service?
14
Le fil conducteur de notre recherche
Croissance
importante
des
technologies
libre-service
Déshumanisation
de la prestation
de service
Ambigüité quant
aux effets du
besoin
d’interaction
sociale sur
l’adoption des
technologies
libre-service
Rôle du besoin
d’interaction
sociale dans le
phénomène de
l’adoption des
technologies
libre-service
15
ACTE 2 : LA REVUE DE LITTÉRATURE
16
Une approche structurée
17
Processus emprunté
Identification
des principales
publications
Analyse des
contenus
Étude des
références
Recherche par mots clés
(« Self-Service », « Self-Service Technologies », « SST » et autres concepts associés)
18
Principales publications utilisées
Journaux en marketing Journaux en systèmes d’information
Trois principales publications par discipline
Journal of Retailing MIS Quarterly
Journal of Marketing Information Systems Research
Journal of Consumer Research Journal of Management Information Systems
Les autres publications d’intérêt identifiées
Journal of Service Research Journal of Information Technology
Journal of Business Research Information Systems Journal
Journal of Marketing Research Information and Management
Decision Sciences Omega
Marketing Science European Journal of Information Systems
e-Service Journal Journal of Strategic Information Systems
Psychology and Marketing Journal of the Association for Information Systems
Journal of Interactive Marketing Data Base
International Journal of Electronic Commerce IEEE Transactions on Software Engineering
Marketing Management Strategic Management Journal
Journal of the Academy of Marketing Science Organization Science
Journal of Consumer Psychology
19
Principaux antécédents de l’adoption
des technologies libre-service
Attitudinaux
Individuels
Technologiques
Contextuels
20
Le besoin d’interaction sociale semble
être un construit important
21
Deux définitions du besoin
d’interaction sociale
1. « The desire to retain personal contact with
others during service encounters. » (Curran et
Meuter, 2005)
2. « The importance of human interaction to
the customer in service encounters. » (Dabholkar &
Bagozzi, 2002)
22
Une ambigüité doit être investiguée
Le besoin d’interaction sociale est significatif
dans l’adoption des technologies libre-service.
• Langeard, Bateson, Lovelock
, et Eiglier, 1981
• Bateson, 1985
• Dabholkar, 1996
• Dabholkar et al., 2003
Le besoin d’interaction sociale n’est pas significatif,
ou l’on obtient des résultats mitigés, dans
l’adoption des technologies libre-service.
• Curran et Meuter, 2005
• Dabholkar et Bagozzi, 2002
23
Selon nous, l’ambigüité provient de 2
sources
Problème de
support théorique
en regard du réseau
nomologique
Problème de fidélité
et de validité des
mesures
24
Les différents rôle du besoin
d’interaction sociale
• Le besoin d’interaction sociale est un trait individuel et est
un antécédent de l’attente de qualité de service de l’option
technologies libre-service. (Dabholkar, 1996)
• Le besoin d’interaction sociale est un trait individuel du
consommateur et a des effets modérateurs entre les
perceptions liées à l’utilisation des technologies libre-
service et l’attitude envers l’utilisation des technologies
libre-service. (Dabholkar et Bagozzi, 2002)
• Le besoin d’interaction sociale est un trait individuel du
consommateur et est un antécédent de l’attitude envers
l’utilisation des technologies libre-service. (Curran et
Meuter, 2005)
25
Problème de
support théorique
en regard du réseau
nomologique
La mesure du besoin
d’interaction sociale
(Dabholkar 1996)
1. « Human contact in providing services makes the process
enjoyable for the customer. »
2. « I like interacting with the person who provides the
service. »
3. « Personal attention by the service employee is not very
important to me. »
4. « It bothers me to use a machine when I could talk to a
person instead. »
Coefficient de fidélité Alpha de 0,83 26
Problème de
fidélité et de
validité de mesure
La mesure du besoin
d’interaction sociale
(Curran et Meuter, 2005)
1. « I enjoy seeing people who work at my bank »
2. « Personal attention by the people at my bank is not
important to me »
3. « The people at my bank do things for me that no machine
could do »
Coefficient de fidélité Alpha de 0,60
Ce qui est faible en contexte de réplication ou de confirmation d’une mesure
(Nunnally, 1978) 27
Problème de
fidélité et de
validité de mesure
Le besoin d’interaction sociale est un
construit multidimensionnel
Besoin
d’acceptation
Besoin de
compréhension
Besoin
d’influence
Besoin de
confirmation
(Alderfer, 1969)
28
« Relatedness needs include all the needs
which involve relationships with significant
other people » (p146).
SE TOURNER VERS LA DISCIPLINE DES
TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET
SES SOURCES
29
L’étude des comportements
Croyances à
propos de l’objet
X
Attitude envers
l’objet X
Intentions
envers l’objet X
Comportements
envers l’objet X
30
Cadre conceptuel liant
croyances, attitude, intentions et
comportements relatifs à un objet donné
(Fishbein et Ajzen, 1975)
TRA (Théorie de l‘Action Raisonnée)
Croyances et
évaluations
Attitude envers
le comportement
Intention
comportementale
Comportements
Normes
subjectives
Croyances
normatives et
motivations de
se conformer
31
(Fishbein et Ajzen, 1975)
TAM (« Technology Acceptance Model »)
Variables
externes
Utilité perçue
Attitude envers
l’utilisation du SI
Intention
d’utilisation du
SI
Facilité
d’utilisation
perçue
Utilisation du SI
32
Le modèle de l'acceptation des technologies
(TAM) tiré de (Davis et al., 1989)
TAM + plaisir perçu
Utilité perçue
Intention
d’utilisation du
SI
Facilité
d’utilisation
perçue
Plaisir perçu
33
Modèle TAM incluant le plaisir perçu de
(Van Der Heijden, 2004)
ACTE 3 : LE MODÈLE THÉORIQUE
34
Le modèle de recherche et les
hypothèses associées
35
Perception de présence sociale → perceptions
liées à l’utilisation des technologies libre-service
• H1 : Plus la perception de présence sociale
est grande, plus la facilité d’utilisation
perçue des technologies libre-service est
grande.
• H2 : Plus la perception de présence sociale
est grande, plus l’utilité perçue des
technologies libre-service est grande.
• H3 : Plus la perception de présence sociale
est grande, plus le plaisir d’utilisation perçu
des technologies libre-service est grand.
36
Perception de facilité d’utilisation → autres
perceptions liées à l’utilisation des technologies
libre-service
• H4 : Plus la facilité d’utilisation perçue des
technologies libre-service est grande, plus
l’utilité perçue des technologies libre-service
est grande.
• H5 : Plus la facilité d’utilisation perçue des
technologies libre-service est grande, plus le
plaisir d’utilisation perçu des technologies
libre-service est grand.
37
Effets de modérations sur perception de
présence sociale → perceptions liées à
l’utilisation des technologies libre-service
• H6 : Plus le besoin d’interaction est
grand, plus l’effet de la perception de la
présence sociale sur l’utilité perçue est
grand.
• H7 : Plus le besoin d’interaction est
grand, plus l’effet de la perception de la
présence sociale sur la facilité
d’utilisation perçue est grand.
• H8 : Plus le besoin d’interaction est
grand, plus l’effet de la perception de la
présence sociale sur le plaisir perçu est
grand.
38
ACTE 4 : LE DÉVELOPPEMENT DE LA
MESURE DU BESOIN D’INTERACTION
SOCIALE 39
Une approche reconnue pour
développer des mesures en marketing
40
La spécification du domaine du
construit et la validité de contenus
• Définition: L’importance des interactions
humaines pour le consommateur lors de
rencontre de service. (Dabholkar et Bagozzi, 2002)
• La spécification du domaine du construit et la
validité de contenus:
– Revue de littérature;
– Évaluation des experts.
41
La génération des items de base
• Liste de 43 items (questions);
• Évaluation des items par les juges-experts: (Brakus, Schmitt,
et Zarantonello, 2009)
– Assignation de l’item à une définition
– Évaluation de l’adéquation de l’item à la définition
• Calcul de la cohérence inter-juges;
• Calcul des scores d’adéquation;
• Minimum de trois items par dimension; (Byrne, 2009)
• Évaluation par deux étudiants des 19 items restants
pour identification des similarités sémantique;
• Liste de 15 items pour le test de l’analyse exploratoire.
42
Les définitions soumises aux juges-
experts
1. Le besoin d’être accepté : Le niveau d'importance accordé au fait
d'être accepté pour ce que l'on est par l’agent de service.
2. Le besoin d’être compris : Le niveau d'importance accordé au fait
d'avoir ses besoins compris par l’agent de service.
3. Le besoin d’être influencé : Le niveau d'importance accordé au fait
d'être influencé par une source externe lors de la prise de
décision.
4. Le besoin de confirmation : Le niveau d'importance accordé au
fait de recevoir une confirmation que ses croyances sont exactes.
43
L’évaluation inter-juges
• Chaque juge-expert recevait les questions et les
définitions. Il devait par la suite:
1. Classer la questions sous la bonne définition;
2. Nous calculions la proportion des juges-experts ayant
classé correctement (cohérence) chaque question.
3. Évaluer la qualité de la question de 1 à 3 (peu adéquat =
1, adéquat = 2 et très adéquat = 3);
4. Nous calculions un score d’adéquation inter juges-
experts en multipliant les scores de chaque juge (37). Les
scores varient donc de 1 à 2187.
44
Les 15 items à tester lors de l’analyse
factorielle exploratoire (AFE)
Dimension No Item Libellé
Besoin d’acceptation 1 NFA1 Je veux que les employés de service m'acceptent
Besoin d’acceptation 2 NFA2 J'essaie d'éviter de faire des choses qui pourraient faire en sorte que les employés de service me rejettent
Besoin d’acceptation 3 NFA3 Je désire être apprécié par les employés de service
Besoin de compréhension 4 NFU2 J'ai besoin de sentir que les agents de service comprennent mes besoins
Besoin de compréhension 5 NFU3 J'apprécie les agents de service qui prennent le temps de comprendre mes besoins
Besoin de compréhension 6 NFU4 Les agents de service doivent comprendre parfaitement mes besoins
Besoin d’influence 7 NFI1 Ma décision d'acheter un produit est influencée par les suggestions des employés de service
Besoin d’influence 8 NFI2 Les suggestions des employés de service influencent mes choix
Besoin d’influence 9 NFI3 Lors de la prestation de service, je n'ai pas besoin des suggestions d'un employé de service pour prendre mes décisions.
Besoin d’influence 10 NFI4 Les recommandations des employés de service influencent mes décisions finales
Besoin d’influence 11 NFI5 Lors de la prestation de service, mes choix ne sont pas influencés par les suggestions des employés de service.
Besoin d’influence 12 NFI6 Lors de la prestation de service, j'encourage les employés de service à me proposer des produits.
Besoin de confirmation 13 NFC2 J'aime lorsque les employés de service confirment que j'ai fait un bon choix
Besoin de confirmation 14 NFC3 J'ai souvent besoin que les employés de service confirment que j'ai pris la bonne décision
Besoin de confirmation 15 NFC4 J'apprécie lorsque les employés de service me rassurent suite à ma prise de décision
45
ANALYSE FACTORIELLE
EXPLORATOIRE (AFE)
46
Analyse factorielle exploratoire (AFE)
(Collecte de données 2)
• N = 394 consommateurs québécois tirés du
Panel de Léger Marketing;
• Logiciels SPSS 17 et AMOS 18;
• Analyse de fidélité pour chaque dimension;
(Churchill, 1979; Peter, 1979)
• Estimation des corrélations item-total pour les
dimensions qui ont des coefficients Alpha
inférieurs à 0,5;(Bearden et al., 1989; Torkzadeh et Dhillon, 2002;
Zaichkowsky, 1985)
• Analyse en composantes principales. (d'Astous, 2011)
47
Analyse de fidélité
• Estimation du degré d’homogénéité des items
au sein d’une mesure à l’aide du coefficient
Alpha de Cronbach.(DeVellis, 2003)
Item Corrélations item-total
v_1_NFI1 0,681
v_2_NFI2 0,649
v_3_NFI3_r 0,321
v_4_NFI4 0,626
v_5_NFI5_r 0,412
v_6_NFI6 0,390
Dimension Coefficients Alpha après épuration
Besoin d’acceptation 0,775
Besoin de compréhension 0,845
Besoin d’influence 0,849
Besoin de confirmation 0,868
48
Lorsque les coefficients Alpha sont supérieurs à 0,70, nous considérons que
les mesures sont fidèles (Peter, 1979)
L’instrument de mesure final
Le « besoin d’acceptation » :
• NFA1 : « Lors de la prestation de service, je veux que les employés de service m'acceptent »;
• NFA2 : « Lors de la prestation de service, j'essaie d'éviter de faire des choses qui pourraient faire en sorte que les employés de service
me rejettent »;
• NFA3 : « Lors de la prestation de service, je désire être apprécié par les employés de service ».
Le « besoin de compréhension » :
• NFU1 : « Lors de la prestation de service, j'apprécie les employés de service qui prennent le temps de comprendre mes besoins »;
• NFU2 : « Lors de la prestation de service, les employés de service doivent comprendre parfaitement mes besoins »;
• NFU3 : « Lors de la prestation de service, la compréhension des besoins des clients est l'élément le plus important de la relation entre
un client et un employé de service ».
Le « besoin d’influence » :
• NFI1 : « Lors de la prestation de service, ma décision d'acheter un produit est influencée par les suggestions des employés de service »;
• NFI2 : « Lors de la prestation de service, les suggestions des employés de service influencent mes choix »;
• NFI3 : « Lors de la prestation de service, les recommandations des employés de services influencent mes décisions finales ».
Le « besoin de confirmation » :
• NFC1 : « Lors de la prestation de service, j'aime lorsque les employés de service confirment que j'ai fait un bon choix »;
• NFC2 : « Lors de la prestation de service, j'ai souvent besoin que les employés de service confirment que j'ai pris la bonne décision »;
• NFC3 : « Lors de la prestation de service, j'apprécie lorsque les employés de service me rassurent suite à ma prise de décision ».
49
Analyse en composantes principales
• Détermination du nombre de facteurs à extraire:
– Le critère des valeurs propres; (Field, 2009; d'Astous, 2011)
– Le graphique des valeurs propres; (Field, 2009; d'Astous, 2011)
– Extraire assez de facteurs pour atteindre un niveau de
variance expliquée donné ou désiré; (Hair et al., 2006)
– L’extraction d’un nombre prédéterminé de facteurs
reposant sur des recherches passées et la théorie
employée. (Hair et al., 2006)
• Type de rotation: à moins de preuve contraire
les facteurs sont présumés corrélés (rotation
oblique de type Oblimin).
50
Le critère des valeurs propres
• Selon ce critère, nous devrions
retenir 3 facteurs. Par contre:
– (Field, 2009) indique que ce critère est
considéré très restrictif et que le seuil
de 0,7 peut être accepté.
– (Hair et al., 2006) soulignent que lorsque
le nombre de variables analysé est
inférieur à 20, le critère des valeurs
propres a tendance à générer un
nombre trop prudent de facteurs.
Composantes Valeur propre
1 5,348
2 1,812
3 1,243
4 0,689
51
Le graphique des valeurs propres
(ou graphique des éboulis et coude de Cattell)
• Selon le
critère du
coude de
Cattell,
nous
devrions
retenir 3
facteurs.
52
Extraire assez de facteurs pour atteindre un
niveau de variance expliquée donné
• (Hair et al., 2006) indiquent
que bien qu’aucun
seuil précis n’existe,
en science sociale, le
seuil de 60% est
souvent satisfaisant.
• Selon ce critère, nous
devrions retenir 2
facteurs.
Composante Total % de variance % cumulée
1 5,348 44,566 44,566
2 1,812 15,096 59,662
3 1,243 10,359 70,021
4 0,689 5,738 75,759
53
L’extraction d’un nombre prédéterminé de
facteurs reposant sur des recherches passées et
la théorie employée
• En nous basant sur la quatrième approche
préconisée par (Hair et al., 2006), qui mentionne qu’il faut
se fier sur la théorie employée, nous extrairions
quatre facteurs et devrions fixer ce paramètre en
intrant de notre analyse en composantes principales.
54
Analyse en composantes principales
4 facteurs
Variable
1 2 3 4
NFI4 ,894
NFI1 ,892
NFI2 ,791
NFU3 ,866
NFU2 ,861
NFU4 ,857
NFA1 ,873
NFA3 ,834
NFA2 ,735
NFC2 -,906
NFC3 -,852
NFC4 -,806
Composantes
Nombre de facteurs libre
Variable
1 2 3
NFI1 ,902
NFI2 ,870
NFI4 ,856
NFC3 ,554
NFC2 ,528
NFC4 ,504
NFU3 ,880
NFU2 ,875
NFU4 ,871
NFA3 ,854
NFA1 ,835
NFA2 ,767
Composantes
55
Résultats
• Les deux modèles reposent sur des structures
de corrélations simples. (d'Astous, 2011)
• La structure à 4 dimensions offre des
structures de corrélations plus robustes (les
coefficients de corrélations sont plus élevés).
• Nous poursuivrons notre investigation en
comparant les modèles à l’aide d’équations
structurelles et l’indice d’adéquation AIC. (Byrne,
2009)
56
Comparaison de 5 modèles à l’aide
d’équations structurelles
4 dimensions3 dimensions1 dimension 57
Le modèle à 4 dimensions offre de
meilleurs indices d’adéquation
Modèle Chi-2 d.l. Chi-2/d.l. GFI NFI CFI RMSEA SRMR AIC
1er
ordre à 4 dimensions corrélées 73,742 48 1,536 ,969 ,970 ,989 ,037 ,0295 133,742
4 dimensions 2e
ordre 94,976 51 1,862 ,961 ,961 ,982 ,047 ,0398 148,976
3 dimensions 2e
ordre 233,825 51 4,585 ,896 ,904 ,923 ,096 ,0520 287,825
3 dimensions 1er
ordre corrélées 233,825 51 4,585 ,896 ,904 ,923 ,096 ,0520 287,825
Unidimensionnel 769,675 54 14,253 ,731 ,686 ,700 ,184 ,1192 817,675
1. Les indices (GFI, NFI et CFI) devraient être supérieurs à 0,90.
2. Les indices basés sur la matrice des résidus (RMSEA, SRMR) devraient être
inférieurs à 0,10 et idéalement à 0,08.
3. L’indice prédictif AIC (« Akaike Information Criterion ») qui sert à comparer des
modèles non imbriqués devrait être le plus bas possible.
(Byrne, 2009) 58
Mais lequel?
• Nous ne pouvons pas utiliser l’approche de comparaison
des chi-2, car nos modèles ne sont pas imbriqués. (Segars,
1997)
• Il nous faut nous fier au AIC qui doit être le plus petit
possible. (Byrne, 2009)
• La différence est petite (133,742 vs. 148,976) et notre
théorie sous-entend plutôt un construit de 2e ordre.
• Étant donné que (Byrne, 2009), mais aussi (Bagozzi, 1994)
soutiennent que nous devons nous baser sur la théorie
plutôt que sur les indices d’adéquation pour confirmer
notre structure, nous poursuivrons notre travail à l’aide
d’une structure de 2e ordre.
59
ANALYSE FACTORIELLE
CONFIRMATOIRE (AFC)
60
Analyse factorielle confirmatoire (AFC)
(Collecte de données 3)
• N = 312 consommateurs québécois tirés du
Panel de Léger Marketing.
• Logiciels SPSS 17 et AMOS 18.
• Comparaison des 3 modèles possibles, suite à
l’AFE, à l’aide des équations structurelles, afin
de confirmer la dimensionnalité de notre
construit.
• Évaluation de la validité de notre mesure.
61
Comparaison de 2 modèles possibles
suite à la nouvelle collecte de données
62
1 dimension4 dimensions non corrélées4 dimensions corrélées
Indices d’adéquation
1er
ordre à 4 dimensions corrélées 62,722 48 1,37 ,966 ,965 ,988 ,991 ,031 ,0336 122,722
2e
ordre à 4 dimensions 94,481 51 1,853 ,951 ,947 ,967 ,975 ,052 ,0500 148,481
Unidimensionnel 579,586 54 10,733 ,728 ,676 ,627 ,695 ,177 ,1209 627,586
NFI TLI CFI RMSEA SRMR AICModèle Chi-2 d.f. GFIChi-2 / d.f.
1. Les indices (GFI, NFI et CFI) devraient être supérieurs à 0,90.
2. Les indices basés sur la matrice des résidus (RMSEA, SRMR) devraient être
inférieurs à 0,10 et idéalement à 0,08.
3. L’indice prédictif AIC (« Akaike Information Criterion ») qui sert à comparer des
modèles non imbriqués devrait être le plus bas possible.
(Byrne, 2009) 63
Modèle retenu
• Le modèle de 1er ordre à 4 dimensions corrélées
offre de meilleurs indices d’adéquation mais…
– La théorie utilisée soutient plutôt un construit de 2e
ordre. (Alderfer et al., 1974; Alderfer, 1969)
– De plus, nous proposons que les quatre dimensions
ont les mêmes relations envers les autres construits
étudiés, ce qui justifie l’utilisation d’un construit de 2e
ordre. (Jarvis, Mackenzie, Podsakoff, Mick, et Bearden, 2003; Son et
Kim, 2008)
64
Le modèle de 2e ordre retenu
65
La validité de la mesure du besoin
d’interaction sociale
• Mesurer ce que nous pensons mesurer. (Kerlinger
et Lee, 2000)
• Trois types de validité: (Kerlinger et Lee, 2000)
– De contenu;
– De critère;
– De construit.
66
Validité de contenus
• Représentativité de notre échantillon de
questions pour mesurer l’étendue du concept
étudié: (DeVellis, 2003)
– Revue de littérature;
– Validation auprès de juges-experts notre éventail
de questions.
67
Validité de critère
• Validation de notre mesure par un test
alternatif, en parallèle (validité concurrente)
ou différé (validité prédictive): (Kerlinger et Lee, 2000)
– Concurrente: nous ne pouvions mesurer une
manifestation objective du besoin d’interaction
sociale;
– Prédictive: nous avons inclus la mesure de (Dabholkar
et Bagozzi, 2002; Dabholkar, 1996) et avons obtenu une
corrélation significative de 0,402.
68
Validité de construit
• Le fait que les variables mesurées
représentent réellement le construit latent
théorique qu’elles doivent mesurer: (Hair et al., 2006;
Kerlinger et Lee, 2000)
– Validité convergente;
– Validité discriminante;
– Validité nomologique.
69
Validité convergente
• La validité convergente fait référence au fait
que nous avons des preuves que différents
éléments d’information, collectés de
différentes façons, soutiennent une
signification similaire du construit. (Kerlinger et
Lee, 2000)
70
6 preuves de validité convergente
1. L’analyse par les juges-experts et leur bon classement des items par définition
est une preuve de validité convergente (Babin et al., 1994);
2. La corrélation significative entre la mesure du besoin d’interaction sociale de
(Dabholkar & Bagozzi, 2002) et chacune de nos dimensions du besoin
d’interaction sociale est une preuve de validité convergente;
3. Les corrélations significatives entre les dimensions du besoin d’interaction
sociale et les autres construits distincts mais similaires est une preuve de validité
convergente si les coefficients sont modérément corrélés (Bearden et al., 2006)
et (Flynn et al., 1996);
4. Des corrélations de structure élevés et simples, suite à des analyses
factorielles, sont une preuve de validité convergente (Dabholkar, Thorpe, &
Rentz, 1996; Hair et al., 2006, P. 777);
5. Un coefficient de fidélité de construit élevé (plus de 0,7) est une preuve de
validité convergente d’un construit (Hair et al., 2006, P. 777);
6. Un pourcentage moyen de variance extraite (VE), à travers un ensemble d’items
d’un construit, supérieur à 0,5 est une indication de convergence adéquate (Hair
et al., 2006, P. 777).
71
Validité discriminante
• La validité discriminante fait référence au fait
que nous pouvons démontrer empiriquement
que le construit à l’étude est distinct d’autres
construits et que les items ne devraient
mesurer qu’un seul construit latent.(Hair et al., 2006,
P.771; Kerlinger et Lee, 2000)
72
Comparer nos dimensions à d’autres
construits similaires mais différents
• Le besoin d’être accepté (1re dimension) : qui est défini comme le niveau
d'importance accordé au fait d'être accepté pour ce que l'on est par
l’agent de service. Ce construit doit être lié, mais doit rester distinct du
besoin d’appartenance de (Baumeister et Leary, 1995);
• Le besoin d’être compris (2e dimension) : Le niveau d'importance accordé
au fait d'avoir ses besoins compris par l’agent de service. Ce construit doit
être lié, mais doit rester distinct de la compréhension de (Leonidou et al.,
2006);
• Le besoin d’être influencé (3e dimension) : Le niveau d'importance
accordé au fait d'être influencé par une source externe lors de la prise de
décision. Ce construit doit être lié, mais doit rester distinct de l’influence
informationnelle de (Bearden et al., 1989);
• Le besoin de confirmation (4e dimension) : Le niveau d'importance
accordé au fait de recevoir une confirmation que ses croyances sont
exactes. Ce construit doit être lié, mais doit rester distinct de l’influence
normative de (Bearden et al., 1989).
73
Analyse de fidélité des construits de la
collecte de données 3
Construit Nombre d’items Items suite à épuration Coefficient Alpha
Besoin d’acceptation 3 NFA1, NFA, NFA3 0,816
Besoin de compréhension 3 NFU2, NFU3, NFU4 0,782
Besoin d’influence 3 NFI1, NFI2, NFI4 0,840
Besoin de confirmation 3 NFC2, NFC3, NFC4 0,852
Besoin d’appartenance 9 NTB1, NTB2, NTB3, NTB4, NTB5, NTB6, NTB7, NTB9, NTB10 0,767
Influence normative 7 NI1, NI2, NI3, NI4, NI5, NI6, NI8 0,871
Influence informationnelle 4 II1, II2, II3, II4 0,763
Compréhension 3 U1, U3, U5 0,797
Besoin d’interaction 3 NFInt1, NFInt2, NFInt4 0,640
74
7 preuves de validité discriminante
1. À l’aide de la technique du « Q-Sorting » (Moore & Benbasat, 1991; Segars, 1997), la
démonstration faites par le classement des items par des experts sous la bonne catégorie est une
démonstration de validité discriminante;
2. La démonstration d’une structure factorielle avec des corrélations de structure non croisées est
une preuve de validité discriminante (Brakus et al., 2009; Flynn et al., 1996);
3. Si la racine carrée de l’AVE (moyenne de la variance extraite ou variance expliquée du construit)
de chaque construit latent est plus grande que la corrélation de ce construit avec n’importe quel
autre construit latent, nous obtenons une preuve de validité discriminante (Zait & Bertea, 2011).
La logique est que les items d’un construit latent devraient expliquer plus de variance que les
items d’un autre construit;
4. De bons indices d’adéquation suite au test du modèle de mesure en équations structurelle est
une autre preuve de faibles corrélations de structures croisées, supportant le point précédent et
démontrant une bonne validité discriminante (Hair et al., 2006, P. 778);
5. La différence significative entre les indices d’adéquation d’équations structurelles où, dans un cas
une corrélation de un est fixée entre les deux construits distincts, et où dans l’autre la corrélation
est laissée libre, est une bonne preuve de validité discriminante (Hair et al., 2006, P. 778);
6. La preuve qu’un modèle multidimensionnel offre de meilleurs indicateurs d’adéquation qu’un
modèle unidimensionnel, lors du test d’équations structurelles, est une preuve de validité
discriminante (Bearden et al., 2006);
7. Enfin, une corrélation entre les dimensions d’un construit de 2e ordre inférieure à l’unité est une
preuve de validité discriminante (Jiang, Klein, & Carr, 2002).
75
Validité nomologique
• Preuve que la mesure est corrélée à d’autres
construits tel que prévu par la théorie. (Hair et al.,
2006)
• Cette preuve sera faite à l’aide de la 4e collecte
de données lors du test des hypothèses
contenues dans notre modèle théorique.
76
ACTE 5 : LE TEST DES HYPOTHÈSES
77
Le test des hypothèses
(Collecte de données 4)
• N = 402 tirés d’un panel de clients d’un grand
assureur québécois.
• Exposition à un scénario d’utilisation d’un
guichet libre-service pour gérer son profil
client en ligne.
• Analyse de fidélité.
• Estimation des effets directs.
• Estimation des effets de modération.
78
Les construits utilisés
79
Construit Source Nb items
Perception de présence sociale de la technologie libre-service Gefen and Straub (2004) 5
Utilité perçue de la technologie libre-service Lim and Benbasat (2000) 8
Plaisir perçu de l’utilisation de la technologie libre-service Koufaris (2002) 4
Facilité d’utilisation perçue de la technologie libre-service Van Der Heijden (2003) 4
Besoin d’interaction sociale en contexte de prestation de service Chapitres 3, 4 et 5 du présent document 12
Analyse de fidélité des construits
utilisés
80
Construit Nombre d’items Items Coefficient Alpha
Besoin d’acceptation 3 NFA1, NFA, NFA3 0,732
Besoin de compréhension 3 NFU2, NFU3, NFU4 0,796
Besoin d’influence 3 NFI1, NFI2, NFI4 0,865
Besoin de confirmation 3 NFC2, NFC3, NFC4 0,886
Perception de présence sociale 5 SP1, SP2, SP3, SP4, SP5 0,963
Utilité perçue 8 USEF1, USEF2, USEF3, USEF4, USEF5, USEF6, USEF7, USEF8 0,981
Facilité d’utilisation perçue 4 EASE1, EASE2, EASE3, EASE4 0,953
Plaisir perçu 4 ENJOY1, ENJOY2, ENJOY3, ENJOY4 0,934
Préparation du modèle
(nettoyage des indicateurs à l’aide de la matrice des résidus)
81
Modèle Chi-2 d,f, Chi-2 / d,f, GFI NFI TLI CFI RMSEA SRMR
4 dimensions 2
e
ordre 158,052 49 3,229 ,939 ,976 ,977 ,983 ,074 ,0407
Avant Après
Le test des hypothèses H1 à H5 à l’aide
des équations structurelles
82
Le test des effets directs
(coefficients de corrélation standardisés)
83
Variable dépendante Direction de la relation Variable antécédente Estimé Erreur type Ratio critique Valeur P
Facilité d'utilisation perçue <--- Présence sociale perçue ,436 ,038 11,426 ***
Utilité perçue <--- Présence sociale perçue ,260 ,035 7,469 ***
Utilité perçue <--- Facilité d'utilisation perçue ,673 ,044 15,393 ***
Plaisir perçu <--- Facilité d'utilisation perçue ,735 ,042 17,625 ***
Plaisir perçu <--- Présence sociale perçue ,206 ,031 6,718 ***
Valeurs P inférieures à 0,001
Le test des effets de modération
• Séparation de la variable du besoin
d’interaction sociale en deux groupes (haut et
bas besoin d’interaction sociale), à partir de sa
moyenne.
• Comparaison des coefficients de corrélation
entre perception de présence sociale et les
principales perceptions de l’utilisation des
technologies libre-service, pour les groupes
haut et bas besoin d’interaction sociale.
84
Différence significative au niveau du
modèle
85
Chi-2 Degrés de liberté
(d.l.)
Valeur
P
Modèles
Modèle non contraint 248,607 98
Modèle contraint 272,761 111
Différence 24,154 13 0,030
Seuils minimaux de Chi-2 pour estimer les effets de
modération par relation
Niveau de confiance
90%
251,31 99
Différence 2,71 (en se basant sur le tableau du
chi-2)
1 0,100
Niveau de confiance
95%
252,45 99
Différence 3,84 1 0,050
Niveau de confiance
99%
255,24 99
Différence 6,63 1 0,010
Évaluation des effets de modération
86
Variable dépendante Direction de la Relation Variable antécédente Estimé Erreur type Ratio critique Valeur P
Facilité d'utilisation_perçue <--- Présence sociale_perçue ,524 ,053 9,972 ***
Utilité perçue <--- Présence sociale_perçue ,338 ,048 7,100 ***
Plaisir_perçu <--- Présence sociale_perçue ,198 ,041 4,821 ***
Variable dépendante Direction de la Relation Variable antécédente Estimé Erreur type Ratio critique Valeur P
Facilité d'utilisation perçue <--- Présence sociale perçue ,297 ,056 5,301 ***
Utilité perçue <--- Présence sociale perçue ,165 ,052 3,195 ,001
Plaisir perçu <--- Présence sociale perçue ,204 ,046 4,385 ***
Groupe à haut
besoin d’interaction
sociale
Groupe à bas besoin
d’interaction sociale
Valeurs P inférieures ou égale à 0,001
Différence significative au niveau des
relations
Relation contrainte Chi-2 du modèle à 1 relation contrainte Modèle non contraint Différence pour 1 d.l. Différence significative
présence sociale perçue et utilité perçue 254,604 248,607 5,997 Oui, avec un niveau de confiance de 95%
présence sociale perçue et facilité d’utilisation perçue 257,165 248,607 8,558 Oui, avec un niveau de confiance de 99%
présence sociale perçue et plaisir perçu 248,607 248,607 0 Non
87
Les hypothèses confirmées
88
Hypothèse Description Résultat
H1
Plus la perception de présence sociale est grande, plus l’utilité perçue des
technologies libre-service est grande.
Confirmée avec un coefficient de régression de ,260
H2
Plus la perception de présence sociale est grande, plus la facilité d’utilisation perçue
des technologies libre-service est grande.
Confirmée avec un coefficient de régression de ,436
H3
Plus la perception de présence sociale est grande, plus le plaisir d’utilisation perçu
des technologies libre-service est grand.
Confirmée avec un coefficient de régression de ,206
H4
Plus la facilité d’utilisation perçue des technologies libre-service est grande, plus
l’utilité perçue des technologies libre-service est grande.
Confirmée avec un coefficient de régression de ,673
H5
Plus la facilité d’utilisation perçue des technologies libre-service est grande, plus le
plaisir d’utilisation perçu des technologies libre-service est grand.
Confirmée avec un coefficient de régression de ,735
H6
Plus le besoin d’interaction sociale (BIS) est grand, plus la relation entre perception
de présence sociale et l’utilité perçue des technologies libre-service est grande.
Confirmée avec une progression du coefficient de régression du bas besoin
d’interaction sociale de ,165 au haut besoin d’interaction sociale de ,338,
H7
Plus le besoin d’interaction sociale (BIS) est grand, plus la relation entre perception
de présence sociale et la facilité d’utilisation perçue des technologies libre-service
est grande.
Confirmée avec une progression du coefficient de régression du bas besoin
d’interaction sociale de ,297 au haut besoin d’interaction sociale de ,524,
H8
Plus le besoin d’interaction sociale (BIS) est grand, plus la relation entre perception
de présence sociale et le plaisir d’utilisation perçu des technologies libre-service est
grand.
Non significative.
Pour les visuels maintenant
Besoin d’interaction
sociale
Facilité d’utilisation
perçue
Utilité perçue
Plaisir d’utilisation
perçu
Perception de
présence sociale
(,260)
(,206)
(,436)
H1
H2
H3
H4
H5
H6
H7
H8
(,673)
(,735)
(,165 -> ,338) (,297 -> ,524)
(N.S.)
89
Réponse à la question de recherche
Le rôle du besoin d’interaction sociale est donc
de modérer la perception de présence sociale
sur les croyances saillantes liées à l’adoption
des technologies libre-service.
90
91
ACTE 6 : CONCLUSION, CONTRIBUTIONS,
LIMITES ET PISTES DE RECHERCHE
Conclusion
• À travers quatre collectes de données, dont
trois auprès de réels consommateurs, sept de
nos huit hypothèses sont confirmées et notre
modèle théorique globalement validé.
92
Contributions
• Ce travail offre plusieurs contributions:
– Recadrer le rôle du besoin d’interaction sociale dans le
phénomène de l’adoptions des technologies libre-
service;
– Reconceptualiser et développer une nouvelle
mesure, fidèle et valide, du besoin d’interaction
sociale en contexte de l’adoption des technologies
libre-service;
– Reconfirmer la valeur de la présence sociale perçue
comme antécédent important de l’adoption des
technologies libre-service;
– Confirmer les effets d’interaction entre la perception
de présence sociale et le besoin d’interaction sociale.
93
Limites
• Utilisation de mesures rapportées et non objectives;
• Échantillons de consommateurs et non d’acheteurs
industriels;
• Exclusion de différentes variables potentiellement
significatives dans le test du modèle;
• Utilisation d’un scénario pour tester le modèle théorique;
• Tests réalisés en regard d’un seul type de technologie libre-
service;
• Tests réalisés en regard d’un seul type de produit/service;
• Biais d’échantillon possible dans le test du modèle car
utilisation d’un panel client.
94
Pistes de recherche
• En plus de recherches visant à combler les limites
précédemment mentionnées…
• Voici 3 avenues de recherche particulièrement
intéressantes:
– Développement d’une typologie des indices sociaux;
– Développement d’une typologie des technologies
libre-service;
– Explorer le rôle des autres antécédents de l’adoption
des technologies libre-service
(individuels, contextuels, technologiques).
95
Mot de la fin
Salomann, H., L. Kolbe, et al. (2006). "Self-Services in Customer Relationships: Balancing High-Tech and High-Touch Today and Tomorrow." e-Service Journal 4(2): 20.
Salomann, H., M. Dous, et al. (2007). "Self-service Revisited: How to Balance High-tech and High-touch in Customer Relationships." European Management Journal 25(4): 310-319.
96
Pour l’instant, équilibrer
« High Tech » & « High Touch »
semble clé…
97
Merci de votre attention et un beau printemps à tous!
ACTE 7 : PÉRIODE DE QUESTIONS
98

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  • 1. Reconceptualisation et développement d’une nouvelle mesure du besoin d’interaction sociale en contexte d’utilisation des technologies libre-service Soutenance de thèse de doctorat Sol Tanguay Le 22 avril 2013 Membres du comité: Sylvain Sénécal Jean-François Ouellet Daniel Tomiuk
  • 2. Merci à vous tous qui m’ont aidé dans cette grande aventure 2
  • 3. Mais aussi à Wanda (et Schultze) 3
  • 4. Une pièce en 7 actes 1. Introduction 2. La revue de littérature 3. Le modèle théorique et les hypothèses associées 4. Le développement de la mesure du besoin d’interaction sociale 5. Le test des hypothèses 6. Conclusion, contributions, limites et pistes de recherche 7. Période de questions 4
  • 5. ACTE 1 : INTRODUCTION 5
  • 6. Le libre-service chez Piggly Wiggly (Salomann, Kolbe, et Brenner, 2006) Source 6
  • 7. Les technologies libre-service Source Technologies que les consommateurs utilisent sans interaction ou aide de la part d’un employé de service. (Curran et Meuter, 2005) 7
  • 8. Source Source Source Tous les jours et dans toutes les industries (Bitner, Ostrom, et Meuter, 2002, Meuter, Ostrom, Bitner, et Roundtree, 2003) Source Source 8
  • 9. Study: Shoppers want self-service options October 6, 2011 Source 9
  • 11. Une typologie de convenance des technologies libre-service Interface / Fonction Téléphone Internet Kiosques interactifs Vidéo/CD Service client Banque sur téléphone Statut d’une commande Information sur un vol Suivi d’un colis Informations sur un compte Guichet bancaire N/A Transactions Banque sur téléphone Renouvellement de prescription Achat sur Internet Transaction financière Payer à la pompe Location d’automobile N/A Libre-aide (« Self-Help”) Ligne d’information téléphonique Recherche d’information Apprentissage à distance Machine à mesurer la pression Logiciel de préparation d’impôts (Meuter et al., 2000) 11
  • 12. Un important appel à la recherche! 12
  • 13. Les technologies libre-service et les interactions humaines • Les technologies libre-service réduisent les interactions humaines, ce qui peut mener à des expériences de service potentiellement moins riches: – Échanges de connaissances moins complets; – Liens sociaux plus faibles; – Évaluation de la qualité de service qui dépend des interfaces technologiques. (Meuter et Bitner, 1998) 13
  • 14. Une question centrale à notre recherche Quel rôle joue le besoin d’interaction sociale dans l’adoption des technologies libre-service? 14
  • 15. Le fil conducteur de notre recherche Croissance importante des technologies libre-service Déshumanisation de la prestation de service Ambigüité quant aux effets du besoin d’interaction sociale sur l’adoption des technologies libre-service Rôle du besoin d’interaction sociale dans le phénomène de l’adoption des technologies libre-service 15
  • 16. ACTE 2 : LA REVUE DE LITTÉRATURE 16
  • 18. Processus emprunté Identification des principales publications Analyse des contenus Étude des références Recherche par mots clés (« Self-Service », « Self-Service Technologies », « SST » et autres concepts associés) 18
  • 19. Principales publications utilisées Journaux en marketing Journaux en systèmes d’information Trois principales publications par discipline Journal of Retailing MIS Quarterly Journal of Marketing Information Systems Research Journal of Consumer Research Journal of Management Information Systems Les autres publications d’intérêt identifiées Journal of Service Research Journal of Information Technology Journal of Business Research Information Systems Journal Journal of Marketing Research Information and Management Decision Sciences Omega Marketing Science European Journal of Information Systems e-Service Journal Journal of Strategic Information Systems Psychology and Marketing Journal of the Association for Information Systems Journal of Interactive Marketing Data Base International Journal of Electronic Commerce IEEE Transactions on Software Engineering Marketing Management Strategic Management Journal Journal of the Academy of Marketing Science Organization Science Journal of Consumer Psychology 19
  • 20. Principaux antécédents de l’adoption des technologies libre-service Attitudinaux Individuels Technologiques Contextuels 20
  • 21. Le besoin d’interaction sociale semble être un construit important 21
  • 22. Deux définitions du besoin d’interaction sociale 1. « The desire to retain personal contact with others during service encounters. » (Curran et Meuter, 2005) 2. « The importance of human interaction to the customer in service encounters. » (Dabholkar & Bagozzi, 2002) 22
  • 23. Une ambigüité doit être investiguée Le besoin d’interaction sociale est significatif dans l’adoption des technologies libre-service. • Langeard, Bateson, Lovelock , et Eiglier, 1981 • Bateson, 1985 • Dabholkar, 1996 • Dabholkar et al., 2003 Le besoin d’interaction sociale n’est pas significatif, ou l’on obtient des résultats mitigés, dans l’adoption des technologies libre-service. • Curran et Meuter, 2005 • Dabholkar et Bagozzi, 2002 23
  • 24. Selon nous, l’ambigüité provient de 2 sources Problème de support théorique en regard du réseau nomologique Problème de fidélité et de validité des mesures 24
  • 25. Les différents rôle du besoin d’interaction sociale • Le besoin d’interaction sociale est un trait individuel et est un antécédent de l’attente de qualité de service de l’option technologies libre-service. (Dabholkar, 1996) • Le besoin d’interaction sociale est un trait individuel du consommateur et a des effets modérateurs entre les perceptions liées à l’utilisation des technologies libre- service et l’attitude envers l’utilisation des technologies libre-service. (Dabholkar et Bagozzi, 2002) • Le besoin d’interaction sociale est un trait individuel du consommateur et est un antécédent de l’attitude envers l’utilisation des technologies libre-service. (Curran et Meuter, 2005) 25 Problème de support théorique en regard du réseau nomologique
  • 26. La mesure du besoin d’interaction sociale (Dabholkar 1996) 1. « Human contact in providing services makes the process enjoyable for the customer. » 2. « I like interacting with the person who provides the service. » 3. « Personal attention by the service employee is not very important to me. » 4. « It bothers me to use a machine when I could talk to a person instead. » Coefficient de fidélité Alpha de 0,83 26 Problème de fidélité et de validité de mesure
  • 27. La mesure du besoin d’interaction sociale (Curran et Meuter, 2005) 1. « I enjoy seeing people who work at my bank » 2. « Personal attention by the people at my bank is not important to me » 3. « The people at my bank do things for me that no machine could do » Coefficient de fidélité Alpha de 0,60 Ce qui est faible en contexte de réplication ou de confirmation d’une mesure (Nunnally, 1978) 27 Problème de fidélité et de validité de mesure
  • 28. Le besoin d’interaction sociale est un construit multidimensionnel Besoin d’acceptation Besoin de compréhension Besoin d’influence Besoin de confirmation (Alderfer, 1969) 28 « Relatedness needs include all the needs which involve relationships with significant other people » (p146).
  • 29. SE TOURNER VERS LA DISCIPLINE DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET SES SOURCES 29
  • 30. L’étude des comportements Croyances à propos de l’objet X Attitude envers l’objet X Intentions envers l’objet X Comportements envers l’objet X 30 Cadre conceptuel liant croyances, attitude, intentions et comportements relatifs à un objet donné (Fishbein et Ajzen, 1975)
  • 31. TRA (Théorie de l‘Action Raisonnée) Croyances et évaluations Attitude envers le comportement Intention comportementale Comportements Normes subjectives Croyances normatives et motivations de se conformer 31 (Fishbein et Ajzen, 1975)
  • 32. TAM (« Technology Acceptance Model ») Variables externes Utilité perçue Attitude envers l’utilisation du SI Intention d’utilisation du SI Facilité d’utilisation perçue Utilisation du SI 32 Le modèle de l'acceptation des technologies (TAM) tiré de (Davis et al., 1989)
  • 33. TAM + plaisir perçu Utilité perçue Intention d’utilisation du SI Facilité d’utilisation perçue Plaisir perçu 33 Modèle TAM incluant le plaisir perçu de (Van Der Heijden, 2004)
  • 34. ACTE 3 : LE MODÈLE THÉORIQUE 34
  • 35. Le modèle de recherche et les hypothèses associées 35
  • 36. Perception de présence sociale → perceptions liées à l’utilisation des technologies libre-service • H1 : Plus la perception de présence sociale est grande, plus la facilité d’utilisation perçue des technologies libre-service est grande. • H2 : Plus la perception de présence sociale est grande, plus l’utilité perçue des technologies libre-service est grande. • H3 : Plus la perception de présence sociale est grande, plus le plaisir d’utilisation perçu des technologies libre-service est grand. 36
  • 37. Perception de facilité d’utilisation → autres perceptions liées à l’utilisation des technologies libre-service • H4 : Plus la facilité d’utilisation perçue des technologies libre-service est grande, plus l’utilité perçue des technologies libre-service est grande. • H5 : Plus la facilité d’utilisation perçue des technologies libre-service est grande, plus le plaisir d’utilisation perçu des technologies libre-service est grand. 37
  • 38. Effets de modérations sur perception de présence sociale → perceptions liées à l’utilisation des technologies libre-service • H6 : Plus le besoin d’interaction est grand, plus l’effet de la perception de la présence sociale sur l’utilité perçue est grand. • H7 : Plus le besoin d’interaction est grand, plus l’effet de la perception de la présence sociale sur la facilité d’utilisation perçue est grand. • H8 : Plus le besoin d’interaction est grand, plus l’effet de la perception de la présence sociale sur le plaisir perçu est grand. 38
  • 39. ACTE 4 : LE DÉVELOPPEMENT DE LA MESURE DU BESOIN D’INTERACTION SOCIALE 39
  • 40. Une approche reconnue pour développer des mesures en marketing 40
  • 41. La spécification du domaine du construit et la validité de contenus • Définition: L’importance des interactions humaines pour le consommateur lors de rencontre de service. (Dabholkar et Bagozzi, 2002) • La spécification du domaine du construit et la validité de contenus: – Revue de littérature; – Évaluation des experts. 41
  • 42. La génération des items de base • Liste de 43 items (questions); • Évaluation des items par les juges-experts: (Brakus, Schmitt, et Zarantonello, 2009) – Assignation de l’item à une définition – Évaluation de l’adéquation de l’item à la définition • Calcul de la cohérence inter-juges; • Calcul des scores d’adéquation; • Minimum de trois items par dimension; (Byrne, 2009) • Évaluation par deux étudiants des 19 items restants pour identification des similarités sémantique; • Liste de 15 items pour le test de l’analyse exploratoire. 42
  • 43. Les définitions soumises aux juges- experts 1. Le besoin d’être accepté : Le niveau d'importance accordé au fait d'être accepté pour ce que l'on est par l’agent de service. 2. Le besoin d’être compris : Le niveau d'importance accordé au fait d'avoir ses besoins compris par l’agent de service. 3. Le besoin d’être influencé : Le niveau d'importance accordé au fait d'être influencé par une source externe lors de la prise de décision. 4. Le besoin de confirmation : Le niveau d'importance accordé au fait de recevoir une confirmation que ses croyances sont exactes. 43
  • 44. L’évaluation inter-juges • Chaque juge-expert recevait les questions et les définitions. Il devait par la suite: 1. Classer la questions sous la bonne définition; 2. Nous calculions la proportion des juges-experts ayant classé correctement (cohérence) chaque question. 3. Évaluer la qualité de la question de 1 à 3 (peu adéquat = 1, adéquat = 2 et très adéquat = 3); 4. Nous calculions un score d’adéquation inter juges- experts en multipliant les scores de chaque juge (37). Les scores varient donc de 1 à 2187. 44
  • 45. Les 15 items à tester lors de l’analyse factorielle exploratoire (AFE) Dimension No Item Libellé Besoin d’acceptation 1 NFA1 Je veux que les employés de service m'acceptent Besoin d’acceptation 2 NFA2 J'essaie d'éviter de faire des choses qui pourraient faire en sorte que les employés de service me rejettent Besoin d’acceptation 3 NFA3 Je désire être apprécié par les employés de service Besoin de compréhension 4 NFU2 J'ai besoin de sentir que les agents de service comprennent mes besoins Besoin de compréhension 5 NFU3 J'apprécie les agents de service qui prennent le temps de comprendre mes besoins Besoin de compréhension 6 NFU4 Les agents de service doivent comprendre parfaitement mes besoins Besoin d’influence 7 NFI1 Ma décision d'acheter un produit est influencée par les suggestions des employés de service Besoin d’influence 8 NFI2 Les suggestions des employés de service influencent mes choix Besoin d’influence 9 NFI3 Lors de la prestation de service, je n'ai pas besoin des suggestions d'un employé de service pour prendre mes décisions. Besoin d’influence 10 NFI4 Les recommandations des employés de service influencent mes décisions finales Besoin d’influence 11 NFI5 Lors de la prestation de service, mes choix ne sont pas influencés par les suggestions des employés de service. Besoin d’influence 12 NFI6 Lors de la prestation de service, j'encourage les employés de service à me proposer des produits. Besoin de confirmation 13 NFC2 J'aime lorsque les employés de service confirment que j'ai fait un bon choix Besoin de confirmation 14 NFC3 J'ai souvent besoin que les employés de service confirment que j'ai pris la bonne décision Besoin de confirmation 15 NFC4 J'apprécie lorsque les employés de service me rassurent suite à ma prise de décision 45
  • 47. Analyse factorielle exploratoire (AFE) (Collecte de données 2) • N = 394 consommateurs québécois tirés du Panel de Léger Marketing; • Logiciels SPSS 17 et AMOS 18; • Analyse de fidélité pour chaque dimension; (Churchill, 1979; Peter, 1979) • Estimation des corrélations item-total pour les dimensions qui ont des coefficients Alpha inférieurs à 0,5;(Bearden et al., 1989; Torkzadeh et Dhillon, 2002; Zaichkowsky, 1985) • Analyse en composantes principales. (d'Astous, 2011) 47
  • 48. Analyse de fidélité • Estimation du degré d’homogénéité des items au sein d’une mesure à l’aide du coefficient Alpha de Cronbach.(DeVellis, 2003) Item Corrélations item-total v_1_NFI1 0,681 v_2_NFI2 0,649 v_3_NFI3_r 0,321 v_4_NFI4 0,626 v_5_NFI5_r 0,412 v_6_NFI6 0,390 Dimension Coefficients Alpha après épuration Besoin d’acceptation 0,775 Besoin de compréhension 0,845 Besoin d’influence 0,849 Besoin de confirmation 0,868 48 Lorsque les coefficients Alpha sont supérieurs à 0,70, nous considérons que les mesures sont fidèles (Peter, 1979)
  • 49. L’instrument de mesure final Le « besoin d’acceptation » : • NFA1 : « Lors de la prestation de service, je veux que les employés de service m'acceptent »; • NFA2 : « Lors de la prestation de service, j'essaie d'éviter de faire des choses qui pourraient faire en sorte que les employés de service me rejettent »; • NFA3 : « Lors de la prestation de service, je désire être apprécié par les employés de service ». Le « besoin de compréhension » : • NFU1 : « Lors de la prestation de service, j'apprécie les employés de service qui prennent le temps de comprendre mes besoins »; • NFU2 : « Lors de la prestation de service, les employés de service doivent comprendre parfaitement mes besoins »; • NFU3 : « Lors de la prestation de service, la compréhension des besoins des clients est l'élément le plus important de la relation entre un client et un employé de service ». Le « besoin d’influence » : • NFI1 : « Lors de la prestation de service, ma décision d'acheter un produit est influencée par les suggestions des employés de service »; • NFI2 : « Lors de la prestation de service, les suggestions des employés de service influencent mes choix »; • NFI3 : « Lors de la prestation de service, les recommandations des employés de services influencent mes décisions finales ». Le « besoin de confirmation » : • NFC1 : « Lors de la prestation de service, j'aime lorsque les employés de service confirment que j'ai fait un bon choix »; • NFC2 : « Lors de la prestation de service, j'ai souvent besoin que les employés de service confirment que j'ai pris la bonne décision »; • NFC3 : « Lors de la prestation de service, j'apprécie lorsque les employés de service me rassurent suite à ma prise de décision ». 49
  • 50. Analyse en composantes principales • Détermination du nombre de facteurs à extraire: – Le critère des valeurs propres; (Field, 2009; d'Astous, 2011) – Le graphique des valeurs propres; (Field, 2009; d'Astous, 2011) – Extraire assez de facteurs pour atteindre un niveau de variance expliquée donné ou désiré; (Hair et al., 2006) – L’extraction d’un nombre prédéterminé de facteurs reposant sur des recherches passées et la théorie employée. (Hair et al., 2006) • Type de rotation: à moins de preuve contraire les facteurs sont présumés corrélés (rotation oblique de type Oblimin). 50
  • 51. Le critère des valeurs propres • Selon ce critère, nous devrions retenir 3 facteurs. Par contre: – (Field, 2009) indique que ce critère est considéré très restrictif et que le seuil de 0,7 peut être accepté. – (Hair et al., 2006) soulignent que lorsque le nombre de variables analysé est inférieur à 20, le critère des valeurs propres a tendance à générer un nombre trop prudent de facteurs. Composantes Valeur propre 1 5,348 2 1,812 3 1,243 4 0,689 51
  • 52. Le graphique des valeurs propres (ou graphique des éboulis et coude de Cattell) • Selon le critère du coude de Cattell, nous devrions retenir 3 facteurs. 52
  • 53. Extraire assez de facteurs pour atteindre un niveau de variance expliquée donné • (Hair et al., 2006) indiquent que bien qu’aucun seuil précis n’existe, en science sociale, le seuil de 60% est souvent satisfaisant. • Selon ce critère, nous devrions retenir 2 facteurs. Composante Total % de variance % cumulée 1 5,348 44,566 44,566 2 1,812 15,096 59,662 3 1,243 10,359 70,021 4 0,689 5,738 75,759 53
  • 54. L’extraction d’un nombre prédéterminé de facteurs reposant sur des recherches passées et la théorie employée • En nous basant sur la quatrième approche préconisée par (Hair et al., 2006), qui mentionne qu’il faut se fier sur la théorie employée, nous extrairions quatre facteurs et devrions fixer ce paramètre en intrant de notre analyse en composantes principales. 54
  • 55. Analyse en composantes principales 4 facteurs Variable 1 2 3 4 NFI4 ,894 NFI1 ,892 NFI2 ,791 NFU3 ,866 NFU2 ,861 NFU4 ,857 NFA1 ,873 NFA3 ,834 NFA2 ,735 NFC2 -,906 NFC3 -,852 NFC4 -,806 Composantes Nombre de facteurs libre Variable 1 2 3 NFI1 ,902 NFI2 ,870 NFI4 ,856 NFC3 ,554 NFC2 ,528 NFC4 ,504 NFU3 ,880 NFU2 ,875 NFU4 ,871 NFA3 ,854 NFA1 ,835 NFA2 ,767 Composantes 55
  • 56. Résultats • Les deux modèles reposent sur des structures de corrélations simples. (d'Astous, 2011) • La structure à 4 dimensions offre des structures de corrélations plus robustes (les coefficients de corrélations sont plus élevés). • Nous poursuivrons notre investigation en comparant les modèles à l’aide d’équations structurelles et l’indice d’adéquation AIC. (Byrne, 2009) 56
  • 57. Comparaison de 5 modèles à l’aide d’équations structurelles 4 dimensions3 dimensions1 dimension 57
  • 58. Le modèle à 4 dimensions offre de meilleurs indices d’adéquation Modèle Chi-2 d.l. Chi-2/d.l. GFI NFI CFI RMSEA SRMR AIC 1er ordre à 4 dimensions corrélées 73,742 48 1,536 ,969 ,970 ,989 ,037 ,0295 133,742 4 dimensions 2e ordre 94,976 51 1,862 ,961 ,961 ,982 ,047 ,0398 148,976 3 dimensions 2e ordre 233,825 51 4,585 ,896 ,904 ,923 ,096 ,0520 287,825 3 dimensions 1er ordre corrélées 233,825 51 4,585 ,896 ,904 ,923 ,096 ,0520 287,825 Unidimensionnel 769,675 54 14,253 ,731 ,686 ,700 ,184 ,1192 817,675 1. Les indices (GFI, NFI et CFI) devraient être supérieurs à 0,90. 2. Les indices basés sur la matrice des résidus (RMSEA, SRMR) devraient être inférieurs à 0,10 et idéalement à 0,08. 3. L’indice prédictif AIC (« Akaike Information Criterion ») qui sert à comparer des modèles non imbriqués devrait être le plus bas possible. (Byrne, 2009) 58
  • 59. Mais lequel? • Nous ne pouvons pas utiliser l’approche de comparaison des chi-2, car nos modèles ne sont pas imbriqués. (Segars, 1997) • Il nous faut nous fier au AIC qui doit être le plus petit possible. (Byrne, 2009) • La différence est petite (133,742 vs. 148,976) et notre théorie sous-entend plutôt un construit de 2e ordre. • Étant donné que (Byrne, 2009), mais aussi (Bagozzi, 1994) soutiennent que nous devons nous baser sur la théorie plutôt que sur les indices d’adéquation pour confirmer notre structure, nous poursuivrons notre travail à l’aide d’une structure de 2e ordre. 59
  • 61. Analyse factorielle confirmatoire (AFC) (Collecte de données 3) • N = 312 consommateurs québécois tirés du Panel de Léger Marketing. • Logiciels SPSS 17 et AMOS 18. • Comparaison des 3 modèles possibles, suite à l’AFE, à l’aide des équations structurelles, afin de confirmer la dimensionnalité de notre construit. • Évaluation de la validité de notre mesure. 61
  • 62. Comparaison de 2 modèles possibles suite à la nouvelle collecte de données 62 1 dimension4 dimensions non corrélées4 dimensions corrélées
  • 63. Indices d’adéquation 1er ordre à 4 dimensions corrélées 62,722 48 1,37 ,966 ,965 ,988 ,991 ,031 ,0336 122,722 2e ordre à 4 dimensions 94,481 51 1,853 ,951 ,947 ,967 ,975 ,052 ,0500 148,481 Unidimensionnel 579,586 54 10,733 ,728 ,676 ,627 ,695 ,177 ,1209 627,586 NFI TLI CFI RMSEA SRMR AICModèle Chi-2 d.f. GFIChi-2 / d.f. 1. Les indices (GFI, NFI et CFI) devraient être supérieurs à 0,90. 2. Les indices basés sur la matrice des résidus (RMSEA, SRMR) devraient être inférieurs à 0,10 et idéalement à 0,08. 3. L’indice prédictif AIC (« Akaike Information Criterion ») qui sert à comparer des modèles non imbriqués devrait être le plus bas possible. (Byrne, 2009) 63
  • 64. Modèle retenu • Le modèle de 1er ordre à 4 dimensions corrélées offre de meilleurs indices d’adéquation mais… – La théorie utilisée soutient plutôt un construit de 2e ordre. (Alderfer et al., 1974; Alderfer, 1969) – De plus, nous proposons que les quatre dimensions ont les mêmes relations envers les autres construits étudiés, ce qui justifie l’utilisation d’un construit de 2e ordre. (Jarvis, Mackenzie, Podsakoff, Mick, et Bearden, 2003; Son et Kim, 2008) 64
  • 65. Le modèle de 2e ordre retenu 65
  • 66. La validité de la mesure du besoin d’interaction sociale • Mesurer ce que nous pensons mesurer. (Kerlinger et Lee, 2000) • Trois types de validité: (Kerlinger et Lee, 2000) – De contenu; – De critère; – De construit. 66
  • 67. Validité de contenus • Représentativité de notre échantillon de questions pour mesurer l’étendue du concept étudié: (DeVellis, 2003) – Revue de littérature; – Validation auprès de juges-experts notre éventail de questions. 67
  • 68. Validité de critère • Validation de notre mesure par un test alternatif, en parallèle (validité concurrente) ou différé (validité prédictive): (Kerlinger et Lee, 2000) – Concurrente: nous ne pouvions mesurer une manifestation objective du besoin d’interaction sociale; – Prédictive: nous avons inclus la mesure de (Dabholkar et Bagozzi, 2002; Dabholkar, 1996) et avons obtenu une corrélation significative de 0,402. 68
  • 69. Validité de construit • Le fait que les variables mesurées représentent réellement le construit latent théorique qu’elles doivent mesurer: (Hair et al., 2006; Kerlinger et Lee, 2000) – Validité convergente; – Validité discriminante; – Validité nomologique. 69
  • 70. Validité convergente • La validité convergente fait référence au fait que nous avons des preuves que différents éléments d’information, collectés de différentes façons, soutiennent une signification similaire du construit. (Kerlinger et Lee, 2000) 70
  • 71. 6 preuves de validité convergente 1. L’analyse par les juges-experts et leur bon classement des items par définition est une preuve de validité convergente (Babin et al., 1994); 2. La corrélation significative entre la mesure du besoin d’interaction sociale de (Dabholkar & Bagozzi, 2002) et chacune de nos dimensions du besoin d’interaction sociale est une preuve de validité convergente; 3. Les corrélations significatives entre les dimensions du besoin d’interaction sociale et les autres construits distincts mais similaires est une preuve de validité convergente si les coefficients sont modérément corrélés (Bearden et al., 2006) et (Flynn et al., 1996); 4. Des corrélations de structure élevés et simples, suite à des analyses factorielles, sont une preuve de validité convergente (Dabholkar, Thorpe, & Rentz, 1996; Hair et al., 2006, P. 777); 5. Un coefficient de fidélité de construit élevé (plus de 0,7) est une preuve de validité convergente d’un construit (Hair et al., 2006, P. 777); 6. Un pourcentage moyen de variance extraite (VE), à travers un ensemble d’items d’un construit, supérieur à 0,5 est une indication de convergence adéquate (Hair et al., 2006, P. 777). 71
  • 72. Validité discriminante • La validité discriminante fait référence au fait que nous pouvons démontrer empiriquement que le construit à l’étude est distinct d’autres construits et que les items ne devraient mesurer qu’un seul construit latent.(Hair et al., 2006, P.771; Kerlinger et Lee, 2000) 72
  • 73. Comparer nos dimensions à d’autres construits similaires mais différents • Le besoin d’être accepté (1re dimension) : qui est défini comme le niveau d'importance accordé au fait d'être accepté pour ce que l'on est par l’agent de service. Ce construit doit être lié, mais doit rester distinct du besoin d’appartenance de (Baumeister et Leary, 1995); • Le besoin d’être compris (2e dimension) : Le niveau d'importance accordé au fait d'avoir ses besoins compris par l’agent de service. Ce construit doit être lié, mais doit rester distinct de la compréhension de (Leonidou et al., 2006); • Le besoin d’être influencé (3e dimension) : Le niveau d'importance accordé au fait d'être influencé par une source externe lors de la prise de décision. Ce construit doit être lié, mais doit rester distinct de l’influence informationnelle de (Bearden et al., 1989); • Le besoin de confirmation (4e dimension) : Le niveau d'importance accordé au fait de recevoir une confirmation que ses croyances sont exactes. Ce construit doit être lié, mais doit rester distinct de l’influence normative de (Bearden et al., 1989). 73
  • 74. Analyse de fidélité des construits de la collecte de données 3 Construit Nombre d’items Items suite à épuration Coefficient Alpha Besoin d’acceptation 3 NFA1, NFA, NFA3 0,816 Besoin de compréhension 3 NFU2, NFU3, NFU4 0,782 Besoin d’influence 3 NFI1, NFI2, NFI4 0,840 Besoin de confirmation 3 NFC2, NFC3, NFC4 0,852 Besoin d’appartenance 9 NTB1, NTB2, NTB3, NTB4, NTB5, NTB6, NTB7, NTB9, NTB10 0,767 Influence normative 7 NI1, NI2, NI3, NI4, NI5, NI6, NI8 0,871 Influence informationnelle 4 II1, II2, II3, II4 0,763 Compréhension 3 U1, U3, U5 0,797 Besoin d’interaction 3 NFInt1, NFInt2, NFInt4 0,640 74
  • 75. 7 preuves de validité discriminante 1. À l’aide de la technique du « Q-Sorting » (Moore & Benbasat, 1991; Segars, 1997), la démonstration faites par le classement des items par des experts sous la bonne catégorie est une démonstration de validité discriminante; 2. La démonstration d’une structure factorielle avec des corrélations de structure non croisées est une preuve de validité discriminante (Brakus et al., 2009; Flynn et al., 1996); 3. Si la racine carrée de l’AVE (moyenne de la variance extraite ou variance expliquée du construit) de chaque construit latent est plus grande que la corrélation de ce construit avec n’importe quel autre construit latent, nous obtenons une preuve de validité discriminante (Zait & Bertea, 2011). La logique est que les items d’un construit latent devraient expliquer plus de variance que les items d’un autre construit; 4. De bons indices d’adéquation suite au test du modèle de mesure en équations structurelle est une autre preuve de faibles corrélations de structures croisées, supportant le point précédent et démontrant une bonne validité discriminante (Hair et al., 2006, P. 778); 5. La différence significative entre les indices d’adéquation d’équations structurelles où, dans un cas une corrélation de un est fixée entre les deux construits distincts, et où dans l’autre la corrélation est laissée libre, est une bonne preuve de validité discriminante (Hair et al., 2006, P. 778); 6. La preuve qu’un modèle multidimensionnel offre de meilleurs indicateurs d’adéquation qu’un modèle unidimensionnel, lors du test d’équations structurelles, est une preuve de validité discriminante (Bearden et al., 2006); 7. Enfin, une corrélation entre les dimensions d’un construit de 2e ordre inférieure à l’unité est une preuve de validité discriminante (Jiang, Klein, & Carr, 2002). 75
  • 76. Validité nomologique • Preuve que la mesure est corrélée à d’autres construits tel que prévu par la théorie. (Hair et al., 2006) • Cette preuve sera faite à l’aide de la 4e collecte de données lors du test des hypothèses contenues dans notre modèle théorique. 76
  • 77. ACTE 5 : LE TEST DES HYPOTHÈSES 77
  • 78. Le test des hypothèses (Collecte de données 4) • N = 402 tirés d’un panel de clients d’un grand assureur québécois. • Exposition à un scénario d’utilisation d’un guichet libre-service pour gérer son profil client en ligne. • Analyse de fidélité. • Estimation des effets directs. • Estimation des effets de modération. 78
  • 79. Les construits utilisés 79 Construit Source Nb items Perception de présence sociale de la technologie libre-service Gefen and Straub (2004) 5 Utilité perçue de la technologie libre-service Lim and Benbasat (2000) 8 Plaisir perçu de l’utilisation de la technologie libre-service Koufaris (2002) 4 Facilité d’utilisation perçue de la technologie libre-service Van Der Heijden (2003) 4 Besoin d’interaction sociale en contexte de prestation de service Chapitres 3, 4 et 5 du présent document 12
  • 80. Analyse de fidélité des construits utilisés 80 Construit Nombre d’items Items Coefficient Alpha Besoin d’acceptation 3 NFA1, NFA, NFA3 0,732 Besoin de compréhension 3 NFU2, NFU3, NFU4 0,796 Besoin d’influence 3 NFI1, NFI2, NFI4 0,865 Besoin de confirmation 3 NFC2, NFC3, NFC4 0,886 Perception de présence sociale 5 SP1, SP2, SP3, SP4, SP5 0,963 Utilité perçue 8 USEF1, USEF2, USEF3, USEF4, USEF5, USEF6, USEF7, USEF8 0,981 Facilité d’utilisation perçue 4 EASE1, EASE2, EASE3, EASE4 0,953 Plaisir perçu 4 ENJOY1, ENJOY2, ENJOY3, ENJOY4 0,934
  • 81. Préparation du modèle (nettoyage des indicateurs à l’aide de la matrice des résidus) 81 Modèle Chi-2 d,f, Chi-2 / d,f, GFI NFI TLI CFI RMSEA SRMR 4 dimensions 2 e ordre 158,052 49 3,229 ,939 ,976 ,977 ,983 ,074 ,0407 Avant Après
  • 82. Le test des hypothèses H1 à H5 à l’aide des équations structurelles 82
  • 83. Le test des effets directs (coefficients de corrélation standardisés) 83 Variable dépendante Direction de la relation Variable antécédente Estimé Erreur type Ratio critique Valeur P Facilité d'utilisation perçue <--- Présence sociale perçue ,436 ,038 11,426 *** Utilité perçue <--- Présence sociale perçue ,260 ,035 7,469 *** Utilité perçue <--- Facilité d'utilisation perçue ,673 ,044 15,393 *** Plaisir perçu <--- Facilité d'utilisation perçue ,735 ,042 17,625 *** Plaisir perçu <--- Présence sociale perçue ,206 ,031 6,718 *** Valeurs P inférieures à 0,001
  • 84. Le test des effets de modération • Séparation de la variable du besoin d’interaction sociale en deux groupes (haut et bas besoin d’interaction sociale), à partir de sa moyenne. • Comparaison des coefficients de corrélation entre perception de présence sociale et les principales perceptions de l’utilisation des technologies libre-service, pour les groupes haut et bas besoin d’interaction sociale. 84
  • 85. Différence significative au niveau du modèle 85 Chi-2 Degrés de liberté (d.l.) Valeur P Modèles Modèle non contraint 248,607 98 Modèle contraint 272,761 111 Différence 24,154 13 0,030 Seuils minimaux de Chi-2 pour estimer les effets de modération par relation Niveau de confiance 90% 251,31 99 Différence 2,71 (en se basant sur le tableau du chi-2) 1 0,100 Niveau de confiance 95% 252,45 99 Différence 3,84 1 0,050 Niveau de confiance 99% 255,24 99 Différence 6,63 1 0,010
  • 86. Évaluation des effets de modération 86 Variable dépendante Direction de la Relation Variable antécédente Estimé Erreur type Ratio critique Valeur P Facilité d'utilisation_perçue <--- Présence sociale_perçue ,524 ,053 9,972 *** Utilité perçue <--- Présence sociale_perçue ,338 ,048 7,100 *** Plaisir_perçu <--- Présence sociale_perçue ,198 ,041 4,821 *** Variable dépendante Direction de la Relation Variable antécédente Estimé Erreur type Ratio critique Valeur P Facilité d'utilisation perçue <--- Présence sociale perçue ,297 ,056 5,301 *** Utilité perçue <--- Présence sociale perçue ,165 ,052 3,195 ,001 Plaisir perçu <--- Présence sociale perçue ,204 ,046 4,385 *** Groupe à haut besoin d’interaction sociale Groupe à bas besoin d’interaction sociale Valeurs P inférieures ou égale à 0,001
  • 87. Différence significative au niveau des relations Relation contrainte Chi-2 du modèle à 1 relation contrainte Modèle non contraint Différence pour 1 d.l. Différence significative présence sociale perçue et utilité perçue 254,604 248,607 5,997 Oui, avec un niveau de confiance de 95% présence sociale perçue et facilité d’utilisation perçue 257,165 248,607 8,558 Oui, avec un niveau de confiance de 99% présence sociale perçue et plaisir perçu 248,607 248,607 0 Non 87
  • 88. Les hypothèses confirmées 88 Hypothèse Description Résultat H1 Plus la perception de présence sociale est grande, plus l’utilité perçue des technologies libre-service est grande. Confirmée avec un coefficient de régression de ,260 H2 Plus la perception de présence sociale est grande, plus la facilité d’utilisation perçue des technologies libre-service est grande. Confirmée avec un coefficient de régression de ,436 H3 Plus la perception de présence sociale est grande, plus le plaisir d’utilisation perçu des technologies libre-service est grand. Confirmée avec un coefficient de régression de ,206 H4 Plus la facilité d’utilisation perçue des technologies libre-service est grande, plus l’utilité perçue des technologies libre-service est grande. Confirmée avec un coefficient de régression de ,673 H5 Plus la facilité d’utilisation perçue des technologies libre-service est grande, plus le plaisir d’utilisation perçu des technologies libre-service est grand. Confirmée avec un coefficient de régression de ,735 H6 Plus le besoin d’interaction sociale (BIS) est grand, plus la relation entre perception de présence sociale et l’utilité perçue des technologies libre-service est grande. Confirmée avec une progression du coefficient de régression du bas besoin d’interaction sociale de ,165 au haut besoin d’interaction sociale de ,338, H7 Plus le besoin d’interaction sociale (BIS) est grand, plus la relation entre perception de présence sociale et la facilité d’utilisation perçue des technologies libre-service est grande. Confirmée avec une progression du coefficient de régression du bas besoin d’interaction sociale de ,297 au haut besoin d’interaction sociale de ,524, H8 Plus le besoin d’interaction sociale (BIS) est grand, plus la relation entre perception de présence sociale et le plaisir d’utilisation perçu des technologies libre-service est grand. Non significative.
  • 89. Pour les visuels maintenant Besoin d’interaction sociale Facilité d’utilisation perçue Utilité perçue Plaisir d’utilisation perçu Perception de présence sociale (,260) (,206) (,436) H1 H2 H3 H4 H5 H6 H7 H8 (,673) (,735) (,165 -> ,338) (,297 -> ,524) (N.S.) 89
  • 90. Réponse à la question de recherche Le rôle du besoin d’interaction sociale est donc de modérer la perception de présence sociale sur les croyances saillantes liées à l’adoption des technologies libre-service. 90
  • 91. 91 ACTE 6 : CONCLUSION, CONTRIBUTIONS, LIMITES ET PISTES DE RECHERCHE
  • 92. Conclusion • À travers quatre collectes de données, dont trois auprès de réels consommateurs, sept de nos huit hypothèses sont confirmées et notre modèle théorique globalement validé. 92
  • 93. Contributions • Ce travail offre plusieurs contributions: – Recadrer le rôle du besoin d’interaction sociale dans le phénomène de l’adoptions des technologies libre- service; – Reconceptualiser et développer une nouvelle mesure, fidèle et valide, du besoin d’interaction sociale en contexte de l’adoption des technologies libre-service; – Reconfirmer la valeur de la présence sociale perçue comme antécédent important de l’adoption des technologies libre-service; – Confirmer les effets d’interaction entre la perception de présence sociale et le besoin d’interaction sociale. 93
  • 94. Limites • Utilisation de mesures rapportées et non objectives; • Échantillons de consommateurs et non d’acheteurs industriels; • Exclusion de différentes variables potentiellement significatives dans le test du modèle; • Utilisation d’un scénario pour tester le modèle théorique; • Tests réalisés en regard d’un seul type de technologie libre- service; • Tests réalisés en regard d’un seul type de produit/service; • Biais d’échantillon possible dans le test du modèle car utilisation d’un panel client. 94
  • 95. Pistes de recherche • En plus de recherches visant à combler les limites précédemment mentionnées… • Voici 3 avenues de recherche particulièrement intéressantes: – Développement d’une typologie des indices sociaux; – Développement d’une typologie des technologies libre-service; – Explorer le rôle des autres antécédents de l’adoption des technologies libre-service (individuels, contextuels, technologiques). 95
  • 96. Mot de la fin Salomann, H., L. Kolbe, et al. (2006). "Self-Services in Customer Relationships: Balancing High-Tech and High-Touch Today and Tomorrow." e-Service Journal 4(2): 20. Salomann, H., M. Dous, et al. (2007). "Self-service Revisited: How to Balance High-tech and High-touch in Customer Relationships." European Management Journal 25(4): 310-319. 96 Pour l’instant, équilibrer « High Tech » & « High Touch » semble clé…
  • 97. 97 Merci de votre attention et un beau printemps à tous!
  • 98. ACTE 7 : PÉRIODE DE QUESTIONS 98