Support de cours du module de formation "Créer un accès public à Internet en bibliothèque"
http://www.netvibes.com/sapiens2009#Creer_un_acces_public_Internet_en_bibliotheque
Newsletter SPW Agriculture en province du Luxembourg du 10-04-24
Créer un service d'accès public à Internet (SAPIENS 2009)
1. rtage
SAPIENS : Susciter l'Accès et le Pa
voirs
de l'Information Et des Nouveaux Sa
Programme de développement
des compétences 2009
les 14 modules
thématiques
84. + -
,
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.
Internet et moi! guide pour les ados Okapi et le Forum des droits sur l’internet, Avril 2007
?http://www.foruminternet.org/particuliers/guides/internet-et-moi-un-guide-pratique-pour-les-
dos.html@
• *
308. Solution logicielle et matérielle intégrée de consultation publique et de gestion des
documents multimédia (CD/DVD, Internet, MP3, Vidéos,livres électroniques) pour les
médiathèques et les centres de doc.
4
312. ENJEUX ET PROBLÉMATIQUE
Introduction
Moderniser sans exclure,
les mots pour le dire
Philippe CAZENEUVE
Réduire la fracture ...
Mythe fondateur de la politique en faveur du développement de lieux d’accès public au
multimédia et à Internet, le concept de «fracture numérique» introduit une vision déformée des
problèmes sociaux auxquels nous devons faire face. Ce concept de «fracture numérique»,
tout comme celui de «fracture sociale», présuppose une société constituée d’un seul tenant, un
corps social unique. Cette vision monolithique de la société ignore l’existence de forces
antagonistes, celles qui font que les hommes tiennent debout par un jeu de tensions musculaires
opposées. Elle masque aussi le rôle de corps intermédiaires : les articulations, qui permettent
d’éviter de rester bloqué dans des attitudes figées.
... ou enjamber le fossé ?
Le concept anglo-saxon initial, «digital divide», promu par l’action politique du vice-président
américain Al Gore, aurait mérité la traduction plus fidèle de «fossé numérique». Cette
métaphore géologique évoque un phénomène ancien et évolutif : un fossé creusé par le
temps. L'exclusion ne nait pas d'une rupture accidentelle du tendon d'Achille de notre
société : le lien social.
Au cours des siècles, le fossé s’est illustré dans sa fonction défensive. Le fossé qui nous
sépare des autres, nous permet aussi de vivre tranquillement sur notre petite île. Et si les
exclus des TIC se considéraient comme des naufragés volontaires, des irréductibles gaulois
bien à l’abri des romains colonisateurs ? Si notre rôle est de construire des passerelles, il n’est
pas en notre pouvoir d’obliger qui que ce soit à les emprunter pour se rendre sur l’autre rive.
Les «sans-claviers», nouveaux exclus… ou exclus à nouveau ?
Lorsque nous nous engageons pour promouvoir la diffusion des usages des TIC, nous
devons être vigilants aux questions d’équité, afin d’éviter que l’exclusion numérique ne
vienne renforcer les différentes formes d’exclusion sociale. Mais comme le souligne
Mark Warschauer :
«Le but poursuivi en utilisant les TIC avec les groupes de personnes marginalisées,
n’est pas de combler le «fossé numérique», mais plutôt de poursuivre un processus
d’inclusion sociale.» (Sce : Warschauer, 2002)
Dans cette perspective, il n’est pas de solutions 100 % numériques, et un mélange de
technologie, de ressources humaines et de relationnel est indispensable.
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313. Aller à la rencontre des «publics éloignés»
Si les publics visés initialement par les programmes d'actions pour la «Société de
l'Information» ne viennent pas spontanément dans les lieux d'accès publics créés à leur
attention, il est sans doute temps que les professionnels s’interrogent sur les moyens à mettre
en place pour aller au devant des publics prioritaires, du point de vue de l’équité sociale.
C'est l'objectif de ce guide que de clarifier Qui sont ces publics ? et Comment les toucher et les
intéresser ?
Pour autant, vous ne trouverez pas dans ce guide de recettes toutes faites. Si vous ne deviez
retenir qu’une seule chose de cette lecture, voici une formule qui transparaît en filigrane dans
la plupart des témoignages et expériences : Faire AVEC les personnes plutôt que POUR elles.
«Apprivoiser» les TIC
Voici lâchée une nouvelle métaphore : celle de l'éloignement, de la distance. Ce qui est
proche de moi, m'est familier, voire intime. Ce qui est loin de moi me semble étrange, voire
étranger. Et si on prenait le problème dans le bon sens ? Si l'on parlait de «technologies
lointaines» plutôt que de «publics éloignés» ? Des technologies étranges, sauvages, non
domestiquées, qu'il nous appartiendrait d'apprivoiser afin de vivre en bonne intelligence
avec elles...
Le Petit Prince - (…) Qu’est-ce que signifie «apprivoiser» ?
Le Renard - Ça signifie «créer des liens…» (...) On ne connait que les choses que l'on
apprivoise. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses
toutes faites chez les marchands.
Antoine de SAINT-EXUPERY, Le Petit Prince, Paris, Gallimard, 1946.
«Moderniser sans exclure», pour reprendre la formule lancée par Bertrand Schwartz, cela
suppose de prendre avec chacun le temps qu’il faut. Tout seul on va plus vite, ensemble on
va plus loin.
Pour terminer, je vous laisse méditer sur les dernier conseils du renard au Petit Prince :
«Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé.»
Pour aller plus loin :
CAZENEUVE Philippe, Pour en finir une fois pour toutes avec la «fracture numérique», 2003.
http://www.creatif-public.net/article.php3?id_article=12
SAINT-EXUPERY Antoine de, Le Petit Prince, Paris, Gallimard, 1946.
SCHWARTZ Bertrand, Moderniser sans exclure, La Découverte, Paris, 1994.
WARSCHAUER Mark, Reconceptualizing the Digital Divide, First Monday, Vol.7 N°7, Juillet 2002.
http://www.firstmonday.dk/issues/issue7_7/warschauer/
6
314. QUI SONT LES PUBLICS ÉLOIGNÉS DES TIC ?
Un «fossé numérique» impossible à combler ?
Huit angles de vue
L’âge : la proportion d’utilisateurs réguliers diminue avec l’âge, mais les seniors sont de
plus en plus nombreux à se socialiser via Internet et les préretraités viennent gonfler les rangs.
Le genre : les disparités entre hommes et femmes persistent, mais elles s’atténuent
lorsque la diffusion d’Internet se généralise (Finlande, Danemark, Pays-Bas, Amérique du Nord).
Les revenus : il existe une relation quasi linéaire entre le niveau de revenu et le taux d’u-
tilisation régulière d’Internet ; cette inégalité persiste dans les pays où Internet atteint une
diffusion plus large.
Le niveau de formation : ici aussi, il existe une relation directe entre le niveau de forma-
tion et l’usage d’Internet, mais certains efforts ciblés d’éducation permanente peuvent
réduire les écarts de manière significative.
Les professions : la prédominance des professions intellectuelles et des étudiants persiste,
mais Internet fait une percée significative parmi les travailleurs manuels et les demandeurs
d’emploi.
La composition familiale : les familles biparentales ayant des enfants en âge scolaire sont
les plus nombreuses à utiliser Internet. Les isolés et les femmes seules avec enfants font
partie des groupes défavorisés.
Les caractéristiques régionales : partout en Europe, les disparités régionales sont liées
aux écarts de développement économique. Par contre, il y a peu de différences entre zones
urbaines et rurales.
Nord Sud : Au niveau mondial, la fracture numérique prend l’allure d’une crevasse. Les
écarts entre pays du Sud sont encore plus profonds qu’entre le Nord et le Sud, mais la créa-
tivité des usages y est étonnante.
(Source : Vendramin P., Valenduc G., La Lettre EMERIT n° 39, Namur, juin 2004)
Quelques sous-groupes de la population en marge
d’internet :
la tranche d’âge des 65 ans et plus (87% de non-utilisateurs)
ceux qui n’ont pas de diplôme du secondaire (79%),
ceux qui n’ont pas d’activité professionnelle et ne sont pas demandeurs d’emploi (62%),
les femmes seules (69%).
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315. METTRE L’USAGER AU CENTRE DU PROJET
Il ne suffit pas que les gens utilisent, il faut faire en sorte qu'ils s'approprient
Jean-Michel Cornu
Directeur scientifique de la FING
L’appropriation, c’est très différent de la simple utilisa-
tion. S’approprier cela veut dire que l’on va commencer
à modifier les choses, à les prendre pour soi.
Le premier niveau : l’implication.
Imaginons que je veuille m’installer dans un nouvelle
maison. Pour que cela soit chez moi, je vais changer le
papier peint. Je vais commencer à transformer l’objet
que j’achète, pour l’adapter à mon usage. C’est la défi-
nition exacte du mot appropriation : «transformer
pour un certain usage».
Si quelqu’un m’offre un service, que je l’utilise exactement comme prévu, sans l’adapter à
mes besoins, je ne me le suis pas approprié. Le détournement d’usage, est quelque chose
d'important, c'est le mécanisme même de l’appropriation. (ex : transformer le fond d’écran
de son ordinateur avec la photo de ses enfants).
Le deuxième niveau : «l’outilisation»
Quand je transforme pour moi, c’est bien, mais souvent la première chose que recherche
quelqu’un, c’est la reconnaissance, une approbation sociale. Quand je reçois quelque chose
d’un fournisseur, je peux ainsi l’utiliser pour offrir un service aux autres.
Si je reprend l’histoire de la maison, je ne vais pas simplement changer le papier peint pour
que moi j’y sois à l’aise, mais je vais me servir de ma maison pour inviter les copains et
faire une bonne fête.
Donc à ce moment là, j’ai utilisé le produit ou le service, comme un outil pour faire quelque
chose. D’où la contraction d’Outil et d’Utilisation : ce qui donne «Outilisation».
Le troisième niveau : le co-développement
C’est le niveau le plus important d’implication : je connais l'objet que j'utilise , je sais de
mieux en mieux comment je voudrais le transformer. Mais je voudrais le transformer à la
base, alors je vais participer au développement. Je vais le «co-développer». C’est ce que
l’on trouve dans le logiciel libre par exemple.
Dans mon exemple de maison, je prend un maçon, je prends la truelle, je fais les plans, je
co-développe ma maison avec des professionnels et des copains qui viennent m’aider.
Adoption appropriation
Je peux pousser les gens à adopter une produit ou service en faisant du marketing, mais je
ne peux pas les forcer à se l’approprier. Pour faciliter l’appropriation des gens, je peux faire un
produit qui est plus facilement détournable, plus facilement personnalisable ou réutilisable
17
316. pour en faire autre chose (ex : le SPIP pour publier en ligne). Eventuellement, si je veux
aller encore un cran plus loin, je vais leur demander de co-développer avec moi.
Une des façons d'aider les gens à s’approprier un produit ou service, c’est qu'il soit souple
et adaptable. La vrai question devient : «Est-ce que la technologie ou le service que j’offre
va permettre des usages que je n’avais pas prévus au départ ?»
Implication, «Outilisation» et co-développement
dans un Espace public multimédia
1er niveau : implication pour parvenir à définir ses besoins propres
Si je fais mon cours «Le web et comment naviguer sur le web», le niveau d’appropriation
est quasi nul. Si par contre la personne qui vient est passionnée par exemple par les
champignons, on va travailler avec elle pour l’aider à rechercher de l’information sur le web
à propos de sa passion. Donc ça veut dire que l’on a adapté mon enseignement du web,
pour arriver à suivre le cours, disons «Les champignons sur le web». Dans ce cas, l'appro-
priation et l'assimilation sont très rapides.
2ème niveau : «l’outilisation»
Je veux apprendre à mon public à publier sur Internet,… Si je fais un simple cours de html,
l'assimilation est longue. Si j’aide la personne à faire son site, que ça soit sur son chat, sur
son association ou encore sur la généalogie de sa famille, alors le niveau d’appropriation
est très fort.
Il ne faut pas former au html, mais il faut former chaque personne à créer son propre site
web, son propre blog ou son propre wiki, par rapport à ses propres besoins.
3ème niveau : le co-développement
Le co-développement n'est pas forcément nécessaire pour tout le monde, mais si celui qui
a été formé pour faire son blog sur les champignons initie à son tour d’autres personnes,
il devient co-développeur de la formation elle-même, pour former le gars qui lui veut faire
un site sur son chat.
L’usager qui devient formateur gagne encore plus que la personne formée, car il a un
niveau d’appropriation encore plus important.
L’objectif d’un bon animateur d’EPN, c’est d’être un fainéant, mais un «fainéant intelligent». Il
doit juste faire en sorte que les gens s’approprient les choses et mettre en place la
dynamique. Cela demande beaucoup d’énergie quand même, soyons clairs ! Mais il ne faut
pas faire le travail, il faut aider les autres à le faire.
18
317. METTRE L’USAGER AU CENTRE DU PROJET
Mettre en place une Charte de l'usager
Chaque structure étant différente, il est conseillé que chaque lieu d'accès public consacre du
temps afin d'élaborer sa propre charte de l'usager. Certains opteront pour un document très
détaillé de plusieurs pages ; d'autres choisiront peut-être une approche minimaliste, en se
contentant de quelques paragraphes.
1- Associer les usagers à l'écriture de la charte
Participer à la définition d'une Charte de l'usager est une action éducative en soi, et
développera une meilleure appropriation des lieux de la part des personnes qui y ont participé.
Organisez une soirée ou une rencontre d'échange avec les personnes concernées afin de
définir les usages et les comportements acceptables ou non et de déterminer les procédures
à suivre en cas d'abus.
Elaborer la Charte de l’usager
Pour chaque activité proposée dans votre lieu
d’accès public à Internet, déterminez s’il s’agit
d’une activité :activité :
1. à accepter simplement
2. à limiter ou à encadrer
3. à encourager et développer
4. à interdire
Afin de faciliter ce travail d'analyse, vous trouverez sur le site de CRéATIF
www.creatif-public.net, une liste d'activités proposée à titre d'exemple.
2- Rendre la Charte accessible
Il est important que le contenu de la Charte soit rendu accessible à chacun des usagers, ce
qui peut se faire de façons variées (affichage sur les murs, reproduction sur la carte d'adhésion
remise lors de l'inscription, page d'accueil des navigateurs...). Il peut être utile et pertinent de :
traduire ce texte en différentes langues, pour les résidents étrangers... ou pour les
touristes de passage !
Réaliser des affichettes synthétiques en faisant ressortir les principaux point-clés à des-
tination de différents publics : un pour les adultes, un pour les enfants.
Demander à ce que la personne signe un exemplaire pour s'engager à la respecter.
19
318. 3- S'assurer que les usagers comprennent ce qui est
important
On ne fait pas une Charte de l'Usager pour faire joli, mais parce qu’on respecte mieux les
règles, lorsqu'on en comprend le sens et l'utilité.
Prenez le temps de vous asseoir quelques minutes avec les nouveaux usagers de votre
espace et expliquez leur les principaux points de la Charte.
Expliquer leur les raisons qui fondent certaines interdictions, par exemple la protection
contre les virus informatiques ou le respect d'obligations légales sur le droit d'auteur...
4- Les usagers respectent-ils la charte ?
Dans la majorité des cas, les usagers sont très responsables et respectueux des règles.
Quelquefois, certains débordements peuvent être involontaires et dus à une mauvaise
maîtrise de l'outil (par exemple, on peut arriver accidentellement sur un site
pornographique).
Cependant, lorsqu'un problème est constaté ou signalé par d'autres usagers, il convient de
réagir très vite.
5- Que fait-on lorsque certains bafouent délibérément la
Charte ?
Discuter avec l'usager. Souvent un simple rappel à l'ordre suffit. C'est le cas avec certains
adolescents qui cherchent systématiquement les limites et qui ont besoin de provoquer
pour tester votre réaction. Ce peut-être l'occasion d'un acte éducatif, par exemple expliquer
pourquoi l'accès à certains salons de «Chat» est interdit et rappeler quelques règles de base
(ne jamais donner d'informations sur sa véritable identité, ne pas donner son numéro de
téléphone, ne jamais se rendre à un RDV seul-e dans un lieu inconnu...)
Dans le cas d'infractions répétées, une suspension temporaire du droit d'accès de la per-
sonne peut-être décidée. Cette possibilité de sanction doit être annoncée dans la Charte,
afin de ne pas paraître arbitraire. Impliquer le comité d'usagers de votre structure, lorsqu'il
existe, donnera plus de poids à la sanction.
Dans des cas extrêmes, heureusement forts rares (actes illégaux commis de façon volon-
taire), il vous faudra contacter les services de Police.
A éviter : fermer l'accès à tous sous prétexte que quelques-uns ont des comportements
incontrôlables.
20
319. 6- Réviser la Charte
Votre Charte de l'usager n'est pas faite pour être gravée dans la pierre. Elle doit être revue
et adaptée régulièrement.
Datez votre Charte et prévoyez une périodicité de mise à jour.
Source : ces conseils sont inspirés d'un guide de bonnes pratiques réalisé dans le cadre du pro-
gramme britannique d'accès publics aux TIC Uk Online «Safety pack : Implementing an Acceptable
Use Policy» http://safety.ngfl.gv.uk/ukonline/
L’utilité précède l’usage
Philippe Mallein, sociologue du CNRS à l’Université Pierre Mendès France de Grenoble, a
développé une méthode pour évaluer l’acceptabilité sociale d’une innovation : elle permet
d’expliquer pourquoi et comment les utilisateurs vont accepter ou non l’innovation dans
leur vie quotidienne.
Pour qu’une personne «adopte» facilement un objet technologique , il faut :
1. qu’il ait du sens pour elle, que son utilisation soit perçue comme positive,
2. qu’il lui soit utile dans ses activités habituelles,
3. qu’il soit facilement utilisable, que son usage soit facile à comprendre,
4. qu’il présente une valeur ajoutée économique réelle.
Développer les usages des TIC auprès de certaines populations, suppose que chacun puisse
trouver du sens et de l’utilité, ainsi qu’un réelle valeur ajoutée en investissant du temps et
de l’argent dans la pratique de ces outils.
Pour aller plus loin :
Ces objets qui communiquent, la direction de Philippe Mallein et Gilles Privat, Les cahiers du
numérique, N°4 - 2002 - Edition Lavoisier.
Laboratoire LUCEhttp://www.msh-alpes.prd.fr/luce/
France Qualité Publique, La participation des usagers/clients/citoyens au service public, La
Documentation Francaise, 2004 - 132 p.http://www.qualite-publique.org/livrefqp.html
21
320. 1/2
Elaboration d’une Charte de l’usager de l’Espace Public Multimédia
Activité Activité Activité Activité
à acceptée tolérable à
encourager interdire
Participer à une session d’initiation proposée
par l’espace multimédia
Suivre une session de formation à distance
depuis l’espace multimédia
Faire ses devoirs ou du travail personnel pour
une formation suivie dans un autre
établissement
Utiliser un traitement de texte pour écrire un
CV ou une lettre de candidature
Utiliser un traitement de texte pour écrire des
courriers personnels
Utiliser un tableur pour faire ses comptes
Utiliser une base de données pour gérer son
carnet d’adresses
Préparer une présentation Powerpoint pour un
usage professionnel
Utiliser un logiciel de mise en page pour
réaliser un journal associatif
Utiliser un logiciel de mise en page pour
réaliser des invitations à un anniversaire
Utiliser la messagerie pour envoyer des e-
mails personnels
Utiliser la messagerie pour envoyer des
messages publicitaires en nombre(SPAM)
Utiliser internet pour des recherches liées à des
études ou une formation
Utiliser internet pour accéder à des sites
gouvernementaux
Utiliser internet pour des recherches liées à des
sujets d’intérêt personnel (hors études)
Utiliser internet pour accéder à des sites de
partis politiques
Utiliser internet pour accéder à des sites de
groupes religieux
Utiliser internet pour accéder à des sites de
incitant à la haine raciale
Utiliser internet pour accéder à des sites
donnant des conseils sur la façon de mener des
actes terroristes
Utiliser internet pour accéder à des sites
pornographiques
Utiliser internet pour accéder à des jeux à
caractère violent
D’après UK online safety pack – Acceptable Use Policy (AUP) Planning Activity
http://safety.ngfl.gov.uk/ukonline/
adaptation : P. Cazeneuve
321. 2/2
Activité Activité Activité Activité
à acceptée tolérable à
encourager interdire
Utiliser internet pour accéder à des sites
donnant une image dégradante des femmes
Utiliser internet pour accéder à des sites se
moquant de personnes ayant certaines
caractéristiques physiques ou mentales
Créer ou mettre à jour un site web personnel
Créer ou mettre à jour un site web associatif
Créer ou mettre à jour un site web pour une
organisation politique locale
Utiliser internet pour accéder à des services de
banque en ligne
Utiliser internet pour accéder à des services de
commerce électronique (achats en ligne)
Utiliser internet pour mener une petite activité
professionnelle
Utiliser internet pour publier des contenus
soumis à un droit de copyright appartenant à
une autre personne
Accéder à des salons de discussion « Chat »
Télécharger des fichiers musicaux
gratuitement
Modifier les paramètres par défaut des
logiciels
Télécharger de nouveaux logiciels sur les
ordinateurs
Apporter des disquettes personnelles ayant
déjà été utilisées sur d’autres ordinateurs que
ceux du centre multimédia
D’après UK online safety pack – Acceptable Use Policy (AUP) Planning Activity
http://safety.ngfl.gov.uk/ukonline/
adaptation : P. Cazeneuve
324. 2.3 Composition des collections
2.3.1 Médias
Les règles ci-après s'appliquent à tous les segments, sauf mention contraire dans un protocole. Chaque
protocole indique quels sont les médias acquis.
Monographies éventail représentatif de la production, soutien aux politiques éditoriales de
qualité
priorité aux éditions originales, acquisition de livres de poche seulement en
l’’absence d’’alternative ou à destination du public adolescent, auquel ce
support est particulièrement adapté ; pas de compte d’’auteur hors Savoie……
Prêt, consultation sur place et conservation
Périodiques Eventail représentatif de la production.
La liste des abonnements est révisée chaque année.
Prêt, consultation sur place et conservation (2 ans, 10 ans ou illimité)
Publications annuelles Pas de critères généraux.
Consultation sur place
Cédéroms et DVD-rom compatibles Windows 95, 98 et si possible 2000 et MacIntosh
avec procédure de désinstallation ou sans installation
Priorité aux contenus culturels et éducatifs, priorité aux publications pour la
jeunesse.
Prêt et consultation sur place
Sites Internet comprenant de nombreux liens dans un domaine
offrant une bonne vulgarisation d'un domaine
ayant une pérennité probable
respectant les normes du W3C, sans utiliser abusivement de plugins
Consultation sur place et à distance
Livres en gros caractères Principalement des romans, une minorité de documentaires. Ces fonds
Livres-cassettes constituent un fidèle reflet de l’’offre disponible car ils sont très développés dans le
Livres CD cadre de la politique en direction des personnes handicapées. A noter que ces
documents font l’’objet d’’un catalogue sur papier en braille et en gros caractères.
Prêt
Livres en relief et en Principalement pour enfants.
braille Prêt
Cassettes audio Uniquement cassettes pour enfants, certaines musiques traditionnelles
indisponibles autrement (GB), méthodes de langues.
Prêt, sauf certaines méthodes de langues
CD audios Eventail représentatif de la production, soutien aux politiques éditoriales de
qualité, aux productions locales et françaises
Prêt
Partitions Priorité à l’’initiation et à la pratique individuelle :
méthodes
song-books
partitions classiques pour un instrument ou petits ensembles instrumentaux
(quatuor)
Prêt
Affiches Uniquement fonds Savoie
Consultation sur place et conservation
Diapositives Uniquement des duplicata des collections patrimoniales des BMC
Consultation sur place et conservation
Cassettes vidéo format VHS pour les cassettes
DVD vidéo à terme les DVD ont vocation à remplacer les cassettes
éventail représentatif de la production et de la distribution (modalités
d'acquisition particulières, soutien au documentaire de création
Prêt ou consultation sur place selon les droits accordés à l’’achat
BM Chambéry / 22-charte (version 1.0).doc 10 04/07/03 - 17:07