5. HUYGENS Chris tiaan
• Ce mathématicien et
astronome hollandais
est le premier à émettre
l'hypothèse selon
laquelle la lumière est
une perturbation se
propageant dans un
milieu à la manière
d'une onde. Il ne peut
étayer cette thèse et se
heurte à Isaac Newton
qui ne partage pas
cette vision. L'histoire
ne lui donnera raison
qu'au 19 e siècle.
7. OHM Ge o rg e
• Physicien allemand qui
découvrit vers 1827 les lois
fondamentales des
courants électriques dans
l'espoir d'obtenir un poste de
professeur à l'Université ! La
reconnaissance lui vint des
autres pays d'Europe et les
félicitations arrivèrent de
toute part au grand
étonnement de l'intéressé
lui-même. Compte tenu de
ces éléments, en 1849, cinq
ans avant sa mort, le rêve
d'Ohm devint réalité quand
on lui proposa enfin un poste
à l'Université de Munich.
8. AMPERE André -Marie
• Ce physicien français édifia la
théorie de
l'électromagnétisme,
imagina le galvanomètre, et
inventa en partie le
télégraphe électrique, et
avec ARAGO, l'électro-
aimant. Il invente le
vocabulaire moderne de
l'électricité (par exemple les
mots courant et tension)
10. MAXWELL Clark
• C'est lui qui va établir le lien entre les
phénomènes électriques et magnétiques.
C'est en 1864 qu'il unifie en une seule
théorie les connaissances de l'époque sur le
caractère ondulatoire de la lumière de
l'électricité et du magnétisme. Il élabore
ses fameuses équations, qui permettent,
connaissant la distribution de corps
magnétisés, de conducteurs chargés, et
de courants électriques, de calculer le
champ magnétique qui les entoure et la
façon dont il se modifie.
Dans son traité sur "l'électricité et le
magnétisme" (1873) Il établit que les
champs magnétiques et électriques,
généralement "ancrés" sur un support
électriquement chargé en électricité, ou
magnétisé, peuvent se propager dans
l'espace sous forme d'une onde
électromagnétique transportant de
l'énergie, et donc de l'information, à la
vitesse de la lumière.
12. HERTZ He inric h
.
Il vérifie en 1887 la théorie que Maxwell avait
exposée en 1864, qui établissait l'existence d'ondes
électromagnétiques. Il étudie inlassablement la
propagation des ondes électromagnétiques, qui
font "sauter" l'énergie électrique d'un circuit à un
autre, sans l'aide d'un fil conducteur. Il invente et
construit un oscillateur qui lui permet de
travailler sur de très hautes fréquences, ( plus
de 100 millions d'oscillations par secondes. )
L'oscillateur comprend deux sphères de cuivre,
creuses, d'une trentaine de centimètres de
diamètre, reliées par un conducteur rectiligne
coupé en son milieu par un éclateur ( petite
discontinuité dans un circuit conducteur ), dont la
longueur peut être réglée par une vis
micrométrique. Les sphères sont soumises à des
décharges électriques. Les charges s'y accumulent
jusqu'au moment ou l'étincelle éclate dans
l'éclateur. Ces courants alternatifs de haute
fréquence induisent des courants dans un
conducteur voisin, le "résonateur", produisant de
petites étincelles dans l'éclateur qui y a été
aménagé. Hertz remarquera l'importance de la
résonance. L'oscillateur et le résonateur sont les
modèles primitifs d'un émetteur et d'un
récepteur de radio.
14. BRANLY Edo uard
• Agrégé de physique, professeur à
l'institut catholique de Paris. Il
s'intéresse aux expériences de
Hertz. Il constate par exemple
que la conductibilité d'une
poudre métallique est fortement
augmentée sous l'influence du
rayonnement
électromagnétique d'une
étincelle électrique, et qu'un
faible choc ramène cette
conductibilité à sa faible valeur
initiale.
En 1890, il met au point sur
cette base un tube
radioconducteur, qui peut servir
de récepteur à un oscillateur de
Hertz.
16. LODGE Olivie r
• Lodge reprend les travaux de Hertz et Branly, et
automatise le "récepteur" de Branly. Il lui
associe un mécanisme qui donne au tube de
limaille une petite secousse, laquelle détruit la
conductibilité du tube acquise sous l'effet des
ondes Hertziennes, et le remet en état de
réceptivité. Lodge dit que la limaille a d'abord été
"COHEREE" et qu'il faut la "Décohérer".
Il donne au tube le nom de "COHERER" qui sera
francisé en "COHEREUR", terme adopté malgré les
protestations de Branly qui tenait au terme de
"RADIOCONDUCTEUR". En 1889, il démontre
clairement le phénomène de résonance en
haute fréquence, par une expérience des
bouteilles de Leyde accordées.
En juin ou septembre 1894 Lodge fait fonctionner
sur environ 30m un appareil de télégraphie
Hertzienne dans un but pédagogique, mais il ne
pense pas à la radio. Il fut le premier à suggérer,
en 1894 que le soleil est une source d'ondes
Hertziennes, ce qui ne fut confirmé qu'en 1942.
18. POPOV Ale xandre
• Parfois désigné comme l'inventeur de la radio va
prendre le relais. Ce russe, professeur de
mathématique et d'ingénierie électrique à l'école de
la marine de Kronstadt construit, en 1895 un
appareil destiné à enregistrer les perturbations
électriques dans l'atmosphère, selon lui son
appareil peut également recevoir des signaux
émis par l'homme, pourvu que la source soit
suffisamment puissante. Il fut le premier à
mettre au point des appareils utilisables pour la
transmission et la réception des signaux.
Premières démonstrations, montrant l'importance
des antennes. Première transmission
radioélectrique devant la société russe de
physique et chimie.
Le 24 mars 1896 il réussit la première
transmission et réception d'ondes Hertziennes
entre divers bâtiments de l'université de Saint
Petersbourg, avec des antennes émission et
réception verticales pour améliorer la réception,
avec enregistrement du message sur un
appareil morse. En septembre, il établit des
communications radio sur une dizaine de
kilomètres, entre des navires au large et le port
de Kronstadt. Popov invente aussi le marteau
décohéreur.
20. DUCRETET Eug è ne
• Constructeur d'appareils de
précision, puis de télégraphes et
d'appareils à rayons X . En 1887 il
introduit en France les
appareils de Hertz. Ducretet
travaille en collaboration avec
Popov.
Ducretet procède le 5 Novembre
1898 à une expérience
d'émission morse "Panthéon
Tour-Eiffel" l'émetteur se
trouvait sur la tour Eiffel,
manipulée par son principal
collaborateur, l'ingénieur Ernest
ROGER. Son fils Pierre Ducretet
écrit en 1903 un livre sur la
télégraphie et la téléphonie.
22. MARCONI Gug lie lmmo
• Prix Nobel de physique en 1909 il est reconnu comme
"l'inventeur" de la radio. Il ignore les objections des scientifiques
qui prétendent que la dispersion des ondes et la courbure de la
Terre empêcheront la réception des émissions au delà de 200 ou
300 mètres. Il fabrique des émetteurs et des récepteurs avec des
éléments connus : bobine de Ruhmkorf, éclateur contrôlé par
un manipulateur télégraphique de Morse, cohéreur de Branly
décohéré par Loge , antennes verticales de Popov (qu'il ne
connaît pas), parfois surmontées d'une plaque ou d'un cylindre
métallique.
En 1895 il transmet des signaux sur une distance de 2,4 km.
L'année suivante, à 22 ans, il propose son invention au
gouvernement, mais on ne le prend pas au sérieux. Il part pour
l'Angleterre.
En 1896 il dépose un brevet sur "l'invention de progrès dans la
transmission des oscillations et signaux électriques et dans les
appareils nécessaires". Et dépose le brevet n° 7777 des "quatre
circuits accordés". En Angleterre, il a rencontré WILLIAN PERCE,
ingénieur en chef des services télégraphiques Britanniques, qui
partage son enthousiasme.
En Mai 1897, diverses améliorations et de nouvelles antennes
permettent de transmettre des signaux sur une distance de 14,5
km (dans la région de Bristol). Dans le brevet accordé à Marconi
cette année-là, on retrouve des apports de Hertz, Branly, Popov et
Lodge. Des investisseurs financent à hauteur de 100 000 livres
sterling la WIRELESS TELEGRAPH AND SIGNAL COMPANY à
laquelle Marconi cède ses brevets pour 75 000 livres. Cet excellent
technicien n'est pas vraiment un savant. Il équipe des navires pour
qu'ils puissent communiquer à distance de 120 km.
En 1901 Marconi réalise une expérience (en Mai) entre la côte
française et le continent soit 175 km.
En 1902 il réalise les premiers essais transatlantiques entre
POLDHU (Angleterre) et TERRE NEUVE. Toujours en 1902, il
imagine le détecteur électromagnétique.
24. LEE de Fo re s t
• Lee de Forest réalise la
première expérience réussie de
transmission de la voix sans
fil : celle de la cantatrice
Géraldine Farrar. L'expérience
est renouvelée un an plus tard
depuis la Tour Eiffel avec la
diffusion de disques captée par
un récepteur à Melun et à
Villejuif. Un canadien,
Fessenden, revendique également
cette première diffusion de la voix
humaine avec une antériorité de 6
mois.
26. GIRARDEAU Emile
• Il créa le 3 avril 1910 la
société française
Radioélectrique, pour la
construction de
matériel de TSF.
Premier constructeur
français à partir de
1920. Il crée vers 1920
une filiale destinée à
exploiter les postes
émetteurs de Saint
Assise, appelés "
RADIO FRANCE ".
28. Gé né ral FERRIE
• Naissance des premières
stations de radio
destinées à diffuser un
programme quotidien en
direction du grand public.
Il s'agit de "KDKA" aux
USA, "Nederlandse Radio
Industrie" aux Pays-Bas
et du "Poste de la Tour
Eiffel" en France qui
diffuse sa première
émission quotidienne le
24 décembre 1921 sous
l'impulsion du Général
Ferrié.
30. La Radio , Une arme
Ps yc ho lo g ique
• Face à la propagande des radios allemandes et
notamment de la puissante "Radio Stuttgart", les
radios françaises, privées ou d'État, tentent de
s'organiser. Les français sont néanmoins collés
à leurs postes de radio et, entre deux feuilletons
radiophoniques, ils sont à l'affût de la moindre
nouvelle qui puisse conforter leur opinion sur
l'évolution de la tension mondiale ou sur
l'entrée en guerre de la France.
• Lorsque la guerre éclate, l'heure n'est plus à la
musique légère et aux émissions de détente. La
radio devient le seul moyen d'information qui
puisse renseigner heure par heure les français
sur l'évolution de la situation. Les émetteurs se
saborderont pour la plupart avant l'arrivée des
allemands qui les remettront rapidement en service
pour les besoins de leur propagande.
• Durant la guerre, le choix des auditeurs est limité. A
Paris et dans la zone occupée, on écoute Radio
Paris, un programme bien élaboré et distrayant
mais totalement aux mains des allemands pour
leur propagande. Au Sud, c'est la Radio de
Vichy, sans grands moyens, et un programme
La radio en 1940
unique retransmis par l'ensemble des postes
privés, celui de la Fédération Française de
Radiodiffusion qui ne brille pas non plus par sa
qualité.
31. L’
Appel du général de Gaulle
• Le 18 juin 1940, à Londres, dans
les studios de la BBC, le général
Charles de Gaulle lance un Appel
à ses compatriotes.
• Cet Appel est rediffusé le
lendemain et publié dans la
presse encore libre du sud de la
France, notamment «La Dépêche
de Toulouse».
• «A tous les Français, La France
a perdu une bataille! Mais la
France n'a pas perdu la
guerre!...»
33. Oppo s itio n de s radio s « pé riphé rique s »
à la radio Natio nale
• Les périphériques sont les héritières de la radio
privée d'avant guerre. Leurs émetteurs et leurs
sièges sociaux sont situés à l'étranger mais
leurs actionnaires et leurs auditeurs sont
majoritairement français. Jusqu'en 1955, face aux
programmes nationaux et régionaux de la RTF, les
périphériques sont : Radio Luxembourg, Radio
Monte-Carlo et Radio Andorre. La populaire
Radio Luxembourg règne en maître grâce à des
programmes distrayants produits principalement
par sa filiale "Les Programmes de France" et
s'inspirant de la radio d'avant guerre. C'est l'époque
de gloire des feuilletons radiophoniques, des
jeux, des radio-crochets, mais aussi des
grandes émissions de variété en public, des
chansonniers. Les vedettes de la radio ont autant
de succès que les vedettes du cinéma.
• La Radio Nationale par contre, privilégie les
émissions culturelles, les débats, la musique
classique et s'efforce de "relever un peu le
niveau" de son auditoire.
• Mais qu'elle soit périphérique ou nationale, la radio
de 1950 a néanmoins une caractéristique : la radio
à cette époque est écoutée en famille, Europe 1: station radio de l’époque
principalement le soir. La télévision n'est pas
encore une véritable concurrente car les foyers
(1955) toujours d’actualité
ne s'équiperont massivement en récepteurs que
vers les années 60.
35. Le c hang e me nt radic al de la radio
• Les grandes émissions de variété ou de jeux laissent place peu à peu à des émissions plus intimistes,
plus conviviales. Les artistes du cinéma ou de la variété ne sont plus présentés comme des stars intouchables
mais sont interrogés chez eux ou dans des lieux suscitant la confidence. L'auditeur n'est plus spectateur, mais
complice.
• Le feuilleton radiophonique continue jusqu'au milieu des années 60 à passionner les auditeurs et surtout
les auditrices.
• 1966 marque un tournant radical de la radio en France. La vénérable Radio Luxembourg, voyant son auditoire
vieillir et son image ternir, s'offre un « lifting » complet : changement d'équipe de direction, d'animateurs,
de programmes, de style et de nom. On l'appelle désormais RTL. "Les Programmes de France" disparaissent
dans cette réorganisation et avec eux , les émissions sponsorisées.
• L’information arriva sur Europe 1 et RTL qui provoqua une guerre radiophonique.
• Ces stations ont compris que l'information sur leurs antennes pouvait être plus souple, plus spontanée et
plus vivante que l'information télévisée mais aussi plus objective que celle de la radio nationale, contrôlée
par le gouvernement.
• Les débats sur des sujets de société, la libre expression sans « tabous », la musique rock émaillent les
programmes.
• La radio d'Etat suivra plus timidement ce mouvement, mais au prix de nombreuses grèves, réorganisations,
changements d'équipes. Durant cette décennie elle adoptera néanmoins le schéma d'aujourd'hui : Une station
grand public destinée à concurrencer les radio périphériques, France Inter, une station culturelle, France Culture,
une station pour la musique classique, France Musique et des stations régionales.
• A la fin des années 60, la radio est devenue un media destiné non seulement à divertir, mais aussi à
informer, à faire réfléchir, et à dialoguer.
37. L‘Apo g é e e t la fin de la po pularité de la
radio o ffic ie lle
• France-Inter, la chaîne populaire de la radio
nationale connaît aussi un grand succès et
se classe en tête de l'audience juste devant
Europe 1, RTL n'est que la 3ème radio de
France.
• La radio nationale crée également en 1971
une nouvelle radio qui connaîtra un succès
immédiat : FIP, avec une bande musicale
ininterrompue donne des infos pratiques
(circulation, météo, spectacles), s'adresse
à un public citadin et dans un premier
temps sur Paris uniquement.
• En 1975, la radio d'Etat dépend désormais de
Radio France.
• Sud Radio devance largement Radio Andorre
qui s'endort doucement.
• Les antennes françaises font preuve de
parisianisme. Les radios régionales sont
réduites à quelques heures de décrochages
quotidiens assurés sans moyens par FR3.
• Une véritable attente des auditeurs de régions
mais aussi de la jeunesse ne trouve plus
satisfaction au travers de l'offre radiophonique
en France. La radio d'Etat n'est pas écoutée
par les jeunes, les périphériques offrent des
programmes quasiment identiques et très
parisiens.
38. Le g o ût de la radio Pirate
• Vers le milieu des années 70, la France
commence à goûter au « plaisir interdit » des
"radios libres".
• A part quelques expériences éphémères ou
discrètes dans les années 60 (notamment
Radio Campus à Lille en 1969), les
premières radios libres naissent en France
dès 1974 : Radio Halles, Radio Active,
Radio Verte, Radio Libre Nantes, Radio
Beau Délire, Radio Larzac, Radio Creys
Malville, Radio Lorraine Coeur d'Acier,
Radio Fil Bleu...
• La plupart revendiquent la libre parole en
exprimant des idées politiques qui ne trouvent
pas place sur la radio nationale ou les
périphériques contrôlées par l'Etat. D'autres
n'ont d'ambition que d'être des radios
d'expression locale.
• Et dès le début, certaines affichent des
ambitions purement commerciales en diffusant
un programme musical orienté rock ou disco.
• Les premières radios libres connaîtront
une répression immédiate par des
brouillages, des saisies, des inculpations.
• Mais ce mouvement qui répond à un
véritable besoin des auditeurs français ne
pourra plus être enrayé.
La radio libre est née en Italie
40. La lutte de Radio -Franc e e t de s radio s libre s
• Face au phénomène des radios libres, le service public réagit par l'intermédiaire de Radio France qui lance de
nouvelles radios locales, Radio Mayenne, Fréquence Nord, Melun FM, une radio "jeune", Radio 7 et une
radio pour les seniors, Radio Bleue.
• La répression du pouvoir s'accentue et les radios libres s'essoufflent. Des procès ont lieu dans toute la France.
La CGT dans le Nord voit l'antenne de Radio Quinquin investie par 300 gardes mobiles. Les nouvelles
périphériques du Sud-Est sont également brouillées et notamment la puissante Radio K qui émet de San
Remo en Italie.
• 10 mai 81 : François Mitterrand devient Président de la République, à 19h35 Radio Cité Future émet sur
Paris. C'est le véritable début de la libération des ondes. De l'extrême gauche à l'extrême droite, des
syndicats aux religions, des homosexuels à l'Armée du Salut, chacun possède sa radio. Pas une ville, pas
un village n'est épargné par le phénomène. En 1982, plus de 2000 radios sont recensées.
• Cette prolifération se fait dans l'euphorie mais aussi parfois dans le drame : Grèves de la faim, prises d'otages,
tentatives de suicide, hold-up...car, si la répression s'est assouplie, le brouillage continue, notamment en
direction des grosses stations commerciales. RFM, la radio la plus puissante et la plus professionnelle de
Paris est brouillée 24h sur 24.
• Peu à peu, une législation se met en place pour "canaliser" la liberté d'émettre.
• Radio Zéma en Lozère est la première radio libre à obtenir une "dérogation au monopole".
• En 1985, les nouvelles radios représentent 25 % de l'audience. Elles s'organisent en réseaux à travers le
pays et se regroupent en régies.
• Les périphériques réagissent également : Europe 1 et Sud Radio s'affranchissent de la tutelle de l'Etat et
rejoignent totalement le secteur privé. Chaque périphérique investit la FM en rachetant des stations en sous-main.
Radio Andorre disparaît définitivement du paysage, achevée par les autorités andorranes.
• En 1987, Radio France abandonne Radio 7 et lance la première radio tout info 24h sur 24 en Europe : France
Info
42. Dé ve lo ppe me nt de g ro s s e s s tatio ns e t
Amé lio ratio n g râc e au numé rique
• Les radios libres font place aux radios locales privées. Après
l'ébullition des années 80, c'est l'heure des concentrations
capitalistiques, associatives ou religieuses.
• RTL, la première radio de France, contrôle FUN RADIO, et fonde
M40 qui deviendra RTL 2.
• EUROPE 1 développe EUROPE 2, investit dans le réseau SKY
ROCK et contrôle RFM.
• NRJ forte de son succès sur les 15-35 ans, positionne sa radio
CHERIE FM sur le créneau "ménagère", développe un troisième
réseau, RIRE ET CHANSONS et prend des parts dans NOSTALGIE.
• RADIO FRANCE lance à nouveau une radio en direction des
jeunes : Le Mouv'.
• Mais les année 90 voient aussi apparaître des évolutions techniques
importantes. La radio numérique se développe et permet l'écoute
de nombreuses stations via un satellite. TPS et Canalsatellite
offrent des bouquets de stations à leurs abonnés : En dehors
des réseaux ou des radios du service public, des radios locales
ou étrangères peuvent ainsi bénéficier d'une audience sur tout Cliquez
le territoire. Des programmes exclusivement musicaux et très Pour
ciblés, sans commentaires sont constitués par les sociétés de Ecouter
câble. Des informations sur le disque écouté apparaissent sur
l'écran du téléviseur.
• Le RDS (Radio Data System) permet d'améliorer l'écoute sur
autoradio en affichant le nom de la station et en recherchant
automatiquement sa meilleure fréquence, mais aussi en insérant
automatiquement des infos routières.
Enfin, la fin des années 90 voit aussi les radios investir Internet :
• Une trentaine de stations hertziennes diffusent également leur
programme en direct sur Internet et quelques stations
uniquement audibles sur internet sont créées : NOPROBLEMO Fréquence 3 est la première
et NETRADIO sont les deux premières en France.
• La radio reste écoutée par 70 % des français. A travers le monde, web radio française sortie en
elle reste le premier media, un "media chaud" en perpétuel
mouvement et qui s'adapte à l'évolution de la société. 2001