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bilan de la popularite de Nicolas Sarkozy 2011

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bilan de la popularite de Nicolas Sarkozy 2011

  1. 1. Bilan de l’année 2011 pour Nicolas Sarkozy Synthèse réalisée par l’institut CSA Décembre 2011 ©La documentation française 2, rue de Choiseul • CS 70215 • 75086 Paris Cedex 02 Contacts CSA – Département Opinion : Jérôme SAINTE-MARIE - Directeur de Département - jerome.sainte-marie@csa.eu Tél. : (33) 01 44 94 40 00 • Fax : (33) 01 44 94 40 01 Yves-Marie CANN - Directeur d’études - yves-marie.cann@csa.eu www.csa.eu SA au capital de 1 571 600 € • Siren 308 293 430 • RCS Paris : 308 293 430 • APE 741 E TVA intracommunautaire FR 46 308 293 430 1
  2. 2. Méthodologie Les données d’enquête présentées dans ce document sont issues des dispositifs d’enquête mensuels suivants réalisés par l’institut CSA : - « Observatoire Politique » pour Les Echos - « La Course 2012 » pour BFMTV, RMC et 20 Minutes Chaque enquête mensuelle a été réalisée auprès d’un échantillon d’environ 1 000 personnes interrogées par téléphone, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). Les résultats de ces enquêtes sont disponibles sur www.csa.eu Ce document a été rédigé par Yves-Marie CANN, Directeur d’études, avec la participation de Nicolas FERT et Tiéfaine CONCAS, Chargés d’études au Département Opinion de l’institut CSA. 2
  3. 3. L’actualité nationale et internationale en 2011 Interview télévisée de Nicolas Sarkozy Arrestation, de Fin du Dominique passage de Nicolas Sarkozy Attentats à Oslo Elections Strauss Kahn à la TV au tout dans Paroles de Sénatoriales New-York numérique Français sur TF1 Crise de la dette Tunisie: Accident Arrestation souveraine Les Etats-Unis Conférence de Chute de nucléaire à de Laurent Sommet du G8 à perdent leur Mort du Colonel l’ONU sur le climat Ben Ali Fukushima Gbagbo Deauville AAA Kadhafi à Durban 14 janvier 10 février 11 mars 11 avril 15 mai 26-27 mai 22 juillet 5 août 25 sept 20 oct 15 nov 29 nov 28-9 déc. 2 0 11 16 janvier 15 février 20 -27 mars 2 mai 21 juin Juillet 11 sept 9-16 oct 3-4 nov 7 nov. 1er déc. 15 déc. Election de Elections Réforme fiscale et La primaire Discours de Marine Le Cantonales suppression du Socialiste Toulon Pen à la bouclier fiscal présidence du FN Mort Sommet d’Oussama Condamnation de du G20 à Début de la Ben Laden Jacques Chirac 10ème anniversaire Nice révolte libyenne Réélection de des attentas du contre Kadhafi Ban Ki-moon World Trade Center Annonce des mesures de réduction budgétaires 3
  4. 4. Principaux enseignements 1. Sur l’ensemble de l’année 2011, la cote de confiance de Nicolas Sarkozy enregistre son niveau le plus bas depuis son élection à la présidence de la République. L’évolution observée en fin d’année auprès de certaines catégories de population (milieux populaires et salariés du privé) pourrait toutefois laisser entrevoir les premiers effets de la stratégie de reconquête de l’opinion mise en œuvre depuis plusieurs mois par l’Elysée. 2. Ces premiers effets s’avèrent néanmoins nettement insuffisants pour influer significativement sur les intentions de vote exprimées en sa faveur. Nicolas Sarkozy est crédité d’un score d’intentions de vote sensiblement inférieur à son résultat du premier tour de 2007, de l’ordre de cinq points. De plus, il n’enregistre aucun gain en termes d’intentions de vote à l’issue de l’année 2011, obtenant en décembre le score qui était déjà le sien en janvier. A l’inverse, François Hollande conclut l’année 2011 sur un gain cumulé de 12 points, dynamique de la primaire socialiste aidant. 3. Cette difficulté pour le chef de l’Etat à gagner des intentions de vote s’inscrit dans un contexte marqué par le primat des préoccupations socioéconomiques face auquel il pâtit d’un déficit de confiance relative sur des enjeux tels que la lutte contre le chômage et la défense du pouvoir d’achat. S’ajoute à cela un déficit de proximité perçue avec les Français, François Hollande le devançant très nettement sur cette dimension stratégique. 4. Il demeure qu'une élection n'est pas réductible à la popularité du sortant et au jugement sur son bilan, et que l'appréciation relative des candidats – sur leur personnalités, sur leur crédibilités dans les domaines économiques, sociaux ou dits régaliens – prédomine. Ceci rend naturellement les scrutins de 2012 plus incertains que ce que suggérerait de manière immédiate la lecture des sondages réalisés tout au long de l'année écoulée. 4
  5. 5. Une cote de confiance annuelle au plus bas depuis 2007 malgré une embellie significative en fin d’année 60 57 50 50 45 41 42 40 40 40 40 38 35 34 36 35 34 30 35 33 33 32 32 31 31 30 30 20 25 10 20 0 Depuis Année Année Année Année Année 2007 2007 2008 2009 2010 2011  Avec une cote de confiance moyenne de 34% sur l’année, Nicolas Sarkozy enregistre son plus mauvais score annuel depuis son élection, à un niveau toutefois très proche de celui déjà observé pour 2010.  Crédité de 38% de bonnes opinions en décembre 2011, il achève toutefois l’année sur un gain de 4 points par rapport à janvier et à sa popularité moyenne sur l’année.  Il a enregistré son plus mauvais score (30%, au plus bas depuis son élection) en mars à l’issue de la polémique autour du séjour familial de Michèle Alliot-Marie en Tunisie d’une part et des élections cantonales marquées par les très bons résultats du Front national d’autre part. A l’inverse, il obtient son meilleur niveau en novembre suite au Sommet du G20 organisé à Nice. Source : Observatoire politique CSA / Les Echos 5
  6. 6. Les retraités restent le segment de population le plus favorable à Nicolas Sarkozy 70 66 60 55 52 60 49 5354 52 50 47 47 46 50 50 44 45 44 50 45 41 43 44 40 39 40 36 37 40 37 3636 36 35 35 34 35 32 33 30 31 31 29 30 29 29 28 28 35 30 27 30 26 26 33 31 25 28 20 27 27 26 20 23 24 23 24 21 10 15 10 0 Depuis Année Année Année Année Année 2007 2007 2008 2009 2010 2011 CSP+ CSP- Retraités CSP+ CSP- Retraités  A l’instar des années précédentes, Nicolas Sarkozy bénéficie en 2011 d’une cote de confiance sensiblement plus élevée chez les retraités que chez les actifs issus des CSP+ ou des CSP-. Toutefois, y compris auprès de ce segment traditionnellement plus favorable au chef de l’Etat, sa moyenne apparait inférieure à celle calculée depuis 2007. La forte dégradation intervenue en 2010 semble toutefois contenue auprès de ce segment stratégique pour sa réélection.  Parmi les actifs, Nicolas Sarkozy accuse une nouvelle baisse, tant auprès des catégories sociales les plus aisées que des milieux populaires avec respectivement -4 points et -2 points en moyenne. Le chef de l’Etat achève toutefois l’année 2011 à un niveau nettement supérieur à celui qui était le sien en début d’année chez les catégories populaires : de janvier à décembre il enregistre un gain de 8 points. L’évolution est plus modeste chez les CSP+, quoique positive (+3). Source : Observatoire politique CSA / Les Echos 6
  7. 7. Vers la reconquête des salariés du privé ? 60 60 55 51 55 50 50 45 38 38 39 40 34 40 38 37 32 33 36 30 30 35 32 30 31 26 24 29 28 30 29 30 26 27 24 20 25 27 27 27 25 26 25 20 24 24 22 21 10 15 17 17 10 0 Depuis Année Année Année Année Année 2007 2007 2008 2009 2010 2011 Public Privé Public Privé  Depuis l’inauguration de son quinquennat présidentiel, Nicolas Sarkozy bénéfice d’une cote de confiance plus élevée parmi les salariés du privé que chez ceux du public. L’année 2011 ne déroge pas à cette règle, le chef de l’Etat enregistrant de surcroît sa plus mauvaise performance annuelle depuis son élection auprès de ces deux populations.  Il serait toutefois particulièrement réducteur de limiter les enseignements de l’année à ces tendances générales. La fin d’année se manifeste en effet par une très forte progression de Nicolas Sarkozy auprès des salariés du privé, cumulant en décembre un gain de 11 points par rapport à janvier. Le bilan apparaît à l’inverse quasiment nul parmi ceux du secteur public (+1 point), à un niveau cependant très supérieur au plus bas enregistré en mars et juillet (17% seulement de confiance). Source : Observatoire politique CSA / Les Echos 7
  8. 8. La perspective de l’élection présidentielle Vote au premier tour de l’élection présidentielle 2007 et intentions de vote au dernier trimestre 2011 par catégories de population. Score Intentions de vote Evolution Catégorie de population Le 22 avril 2007 (*) Au dernier trimestre 2011 2007/2011 ENSEMBLE 31 26 -5 SEXE - Homme 29 24 -5 - Femme 33 28 -5 AGE - 18-24 ans 21 17 -4 - 25-34 ans 28 15 -13 - 35-49 ans 26 24 -2 - 50-64 ans 32 23 -7 - 65 ans et plus 45 42 -3 PROFESSION OU ANCIENNE PROFESSION - Agriculteur 51 56 +5 - Artisan, commerçant, chef d’entreprise 51 38 -13 - Profession libérale, cadre supérieur 37 33 -4 - Enseignant 15 - - - Profession intermédiaire 26 22 -4 - Employé 32 27 -5 - Ouvrier 26 18 -8 SECTEUR D’ACTIVITE DES SALARIES - Salarié du secteur privé 32 23 -9 - Salarié du secteur public 25 15 -10 Pour le vote au premier tour de l’élection présidentielle 2007, les données sont issues de l’enquête postélectorale présidentielle 2007 CEVIPOF-Ministère de l’Intérieur. Pour les intentions de vote au premier tour de la prochaine présidentielle, les données sont issues du cumul des enquêtes réalisées d’octobre à décembre 2012 pour « La Course 2012 » BFMTV/RMC/20 Minutes. 8
  9. 9. La perspective de l’élection présidentielle  Crédité de 26% des intentions de vote au quatrième trimestre 2011, Nicolas Sarkozy obtient un score en moyenne inférieur de 5 points à son résultat du 22 avril 2007. Dans le détail, cette déperdition se répartit de façon assez inégale d’une catégorie de population à une autre.  Parmi les segments restés acquis, c’est-à-dire ceux manifestant la meilleure résistance à l’érosion générale observée : les agriculteurs et les électeurs âgés de plus de 65 ans. Dans une moindre mesure, Nicolas Sarkozy résiste assez bien auprès des 35-49 ans, lesquels voteraient aujourd’hui en sa faveur dans une proportion quasiment équivalente à celle du premier tour de 2007.  A l’inverse, les données laissent entrevoir d’importantes pertes parmi les jeunes actifs et ceux s’apprêtant à terminer leur vie professionnelle. Seuls 15% des électeurs âgés de 25 à 34 ans expriment leur intention de voter pour le président sortant, soit 13 points de moins que son résultat auprès de cette classe d’âge en 2007. Les seniors, à savoir les personnes âgées de 50 à 64 ans, sont quant à eux 23% à envisager un vote Sarkozy alors que près d’un tiers d’entre eux lui avait apporté leur suffrage précédemment. Ceci pourrait s’expliquer pour au moins deux raisons : • La réforme des retraites pour les plus âgés et parmi lesquels nombreux sont ceux qui devront travailler plus longtemps qu’attendu. • Ces deux classes d’âge sont aussi celles qui pâtissent le plus des effets liés à la crise économique sur le marché de l’emploi : aux difficultés rencontrées par les plus jeunes pour s’y insérer répondent celles des plus âgés pour s’y maintenir avant la retraite.  C’est aussi auprès des artisans et des petits commerçants d’une part et des ouvriers d’autre part que Nicolas Sarkozy enregistre les pertes parmi les plus lourdes comparativement à 2007. Ces deux catégories de population, souvent proches sur le plan des valeurs, sont celles pour lesquelles les déperditions enregistrées s’avèrent nettement supérieures à la moyenne nationale. Parmi les salariés, le rétrécissement de la base électorale de Nicolas Sarkozy concerne aussi bien ceux du secteur privé que ceux du secteur public, ces derniers étant toutefois, comme en 2007, nettement moins nombreux que les premiers à exprimer l’intention de porter leur choix sur son nom. 9
  10. 10. Un déficit de proximité perçue avec les Français, doublé d’un déficit de confiance sur les enjeux socioéconomiques Fréquence de citation auprès Fréquence de citation auprès de l’ensemble des Français des sympathisants de droite Insécurité Insécurité 35 60 30 50 25 40 Proximité Dette Proximité Dette 20 30 15 20 10 10 5 0 0 Education Immigration Immigrati Education on Pouvoir Chômage d'achat Pouvoir Chômage d'achat  Nicolas Sarkozy  François Hollande  Marine Le Pen Source : La Course 2012 (décembre 2011) BFMTV/RMC/20 Minutes Pour davantage de lisibilité des résultats sur le graphe, les scores obtenus par François Bayrou, Jean-Luc Mélenchon et Eva Joly ne sont pas présentés sur cette page. 10
  11. 11. Un déficit de proximité perçue avec les Français, doublé d’un déficit de confiance sur les enjeux socioéconomiques  Les attributs d’image de Nicolas Sarkozy dans la perspective de la prochaine élection présidentielle constituent des éléments d’analyse particulièrement intéressants non seulement pour mieux connaître l’équation personnelle du chef de l’Etat à l’approche de la campagne électorale, mais aussi pour comprendre les déperditions de voix observées sur son nom.  Placé en concurrence avec les principaux candidats déclarés à l’élection présidentielle sur différentes dimensions, Nicolas Sarkozy l’emporte auprès des Français sur seulement deux d’entre elles : • La lutte contre l’insécurité constitue toujours un atout important pour le chef de l’Etat. Malgré un bilan suscitant aujourd’hui des jugements contrastés dans les enquêtes d’opinion, il conserve sur ses principaux concurrents un avantage, François Hollande et Marine Le Pen se situant toutefois à un niveau de confiance non négligeable. • La réduction de la dette est aussi un dossier qui lui offre également un avantage sur ses concurrents ; celui-ci s’avère toutefois nettement moins prononcé que pour l’enjeu précédent, François Hollande disposant ici aussi d’un crédit non négligeable, proche de celui du chef de l’Etat. Marine Le Pen apparaît en revanche nettement distancée sur ce point.  Sur tous les autres enjeux, le président de la République est devancé par François Hollande, lequel bénéficie d’un crédit nettement supérieur au chef de l’Etat pour le pouvoir d’achat, l’éducation et la capacité à comprendre les problèmes de gens comme soi, avec respectivement 10, 11 et 9 points d’écart en faveur du premier sur le second.  Sur l’ensemble de ces dimensions, Nicolas Sarkozy bénéficie toutefois d’un avantage concurrentiel particulièrement confortable auprès des seuls sympathisants de droite, de l’ordre de trente à quarante points sur François Hollande et Marine Le Pen… à l’exception notable de l’immigration, thème sur lequel la candidate du Front national fait quasiment jeu égal avec le chef de l’Etat. 11

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