Zotero avancé - support de formation doctorants SHS 2024
Catalogue 2009
1.
2.
3. A TC
R ONT MP A N
E OR I
7 l u dE OST ON
i x ’XP I I
e
S I -L
A NT F OUR1 jie - 0a û
1 ul t 3 o t
l
4. Chemin d’Art existe depuis maintenant seize ans et cette durée à elle
seule mérite d’être saluée tant il est souvent difficile, on le sait, de main-
tenir une manifestation dévolue à la création contemporaine de manière
pérenne. Chemin d’Art, en premier lieu, est l’initiative d’une personne,
André Maigne, qui dès le départ a su mobiliser autour de ce projet les
collectivités, le public et les artistes pour proposer, chaque année à
Saint-Flour, un parcours de qualité dont la grande réussite soit de par-
venir à montrer conjointement de jeunes artistes et des créateurs confir-
més, d’associer des créations conçues spécifiquement pour le festival à
la présentation d’œuvres provenant de collections publiques comme
celle du Fonds Régional d’Art Contemporain Auvergne.
En second lieu, il est essentiel de saluer l’engagement de celles et ceux
qui ont voulu inscrire ce festival dans la durée, en lui apportant le sou-
tien nécessaire pour qu’il puisse générer de véritables habitudes cultu-
relles tant au sein de la population de Saint-Flour qu’auprès de tous les
visiteurs fidèles à ce rendez-vous estival. A Saint-Flour, l’art contempo-
rain a trouvé une place de choix grâce à l’engagement commun de col-
lectivités convaincues de l’importance de l’art comme abri de la nuance
et du jugement critique, convaincues qu’en définitive « l’art c’est ce qui
rend la vie plus intéressante que l’art », pour reprendre les mots de l’ar-
tiste Robert Filliou.
Jean-Charles Vergne
Directeur du FRAC Auvergne
5. The first edition of the Chemin d’Art was organised sixteen years ago
and this longevity is in itself noteworthy since it is often difficult to sus-
tain an event devoted to contemporary art over the long term. Chemin
d’Art is above all the initiative of a person, André Maigne, who, from the
start, was able to mobilise local officials, the public and artists around
the project and offer, year after year in Saint-Flour, a high-quality expe-
rience whose success lies in showing the work of both new and well-
known artists and associating works created specifically for the event
with others from public collections like the Fonds Régional d’Art Contem-
porain Auvergne.
Secondly, it is important to recognise the commitment of all those who
wanted this event to continue over the long term, by providing the sup-
port required for it to really change cultural habits, both within the po-
pulation of Saint-Flour and among its faithful visitors every summer. In
Saint-Flour, contemporary art has found an ideal home thanks to the
collective commitment of local governments who remain convinced of
the importance of art as a refuge for subtlety and critical thinking and
that, in the end, “art is what makes life more interesting than art”, in
the words of the artist Robert Filliou.
6. Antonella BUSSANICH
La chute
Née en 1963 en Toscane (Italie). Jeune, ″Avec La chute, Antonella Bussanich nous invite à une expérience sensorielle. Elle construit
elle a beaucoup voyagé en Afrique, Ex- un espace à dimensions variable dans lequel le spectateur peut s’immerger littéralement ou
trême-Orient et Occident. Aujourd'hui bien observer à distance. Tout d’abord, il y a le silence qui accompagne l’image, paisible et se-
elle vit en France. Son éducation inclut les
reine. Peu à peu l’image s’accélère, le bruit apparaît et tout d'un coup, il s’intensifie jusqu'à
arts plastiques, la photographie et la com-
devenir presque insoutenable et l’on plonge dans un tourbillon avant que le silence ne re-
munication. Son travail se concrétise sous
la forme d'installations qui combinent la
vienne. Encore une fois, on ne peut s’empêcher de faire référence à la peinture et de s’imagi-
photo et la vidéo avec différents maté- ner face à un tableau mouvant.
riaux. Avec ses cinq écrans dont quatre de tulle de couleur, Bussanich décompose l’image avant de
la restituer sous sa forme originale. Ce dispositif élémentaire offre au spectateur un champ
A. Bussanich was born in 1963 in Tuscany, d’expérimentations entre l’espace et le temps car La chute n’a ni début, ni fin, c’est un éternel
Italy. As a young girl she travelled exten- recommencement qui permet au spectateur de jouer avec les éléments et de vivre à sa façon
sively in Africa, the Far East and West. différentes expériences.″
Today she lives in France. Her background Jean-Yves Coffre, directeur du centre d’art CRAMAC, Marnay sur Seine
includes studies in art, photography and
communications. Her work consists in ins-
tallations that combine photos and videos
La chute (the fall)
with different materials.
“With La chute, Antonella Bussanich invites us to take part in a sensory experience. She has
constructed a space with variable dimensions in which we can literally immerse ourselves or
observe from a distance. First, there is the silence that accompanies the image, which is pea-
ceful and serene. Gradually the image speeds up, noise emerges, suddenly becoming so intense
it is almost unbearable, plunging us into a tumult before silence returns. Once again, we cannot
avoid making a comparison with painting and imaging ourselves in front of a moving canvas.
Antonella Bussanich With its five screens, including four in coloured tulle, A. Bussanich deconstructs the image be-
5 bis, rue de la Madeleine fore restoring it in its original form. This simple system offers a field in which to experiment
10 000 Troyes with space and time since La chute has neither beginning nor end. This infinite renewal allows
Mail : antonellabussanich@yahoo.fr us to play with its elements and feel different experiences of our own."
7. Antonella Bussanich - La chute - Installation vidéo en boucle, durée 2'26” - Quatre écrans en tulle coloré et un écran de coton blanc -
Sacristie de l’Eglise Saint-Vincent - Chemin d’Art 2009 Saint-Flour.
8. Bonggi PARK
Breath
Bonggi Park est né en Corée du Sud. Di- ″Breath est la reconstitution d’un arbre vandalisé sur les allées Georges-Pompidou. Par cette
plômé de sculpture à l’Université natio- sculpture, faite à partir de branches taillées et rassemblées sur un tronc dénudé, Bonggi Park
nale de Changwon, il a obtenu un Master
donne un deuxième souffle, une nouvelle existence à cet arbre qui s’élève vers l’éternité.″
en Beaux Arts (spécialité sculpture) à
Bonggi PARK
l’Université de Jungang. Artiste de renom-
mée internationale, il a à son actif de
nombreuses expositions collectives ou en
solo aux Etats-Unis et en Corée du Sud. Il Breath
participe également à des résidences d’ar- “Breath is the reconstitution of a vandalised tree on the allées Georges-Pompidou. With this
tistes dans le monde entier et intervient sculpture, made of branches cut and reassembled on a bare trunk, Bonggi Park gives a second
lors de conférences sur le Land Art. breath of life, a new existence to this tree that grows and reaches out to eternity.″
Bonggi Park was born in South Korea
where he obtained a Master's in Fine Arts
(majoring in sculpture) at Chung-Ang Uni-
versity. An internationally renowned ar-
tist, he has presented his work in many
group or solo exhibitions in the United
States and South Korea. He has also taken
part as a resident artist in cultural events
around the world and international confe-
rences on Land Art.
Bonggi Park
Changwom Yonghodong 66 Ildong Apt 14-411
South Korea Rep. Of Korea
Tél : + 82 (0) 55 263 5702
Mail : bongi32@hanmail.net
http://user.chol.com/~parkbonggi/e_frame.html
9. Bonggi PARK - Breath - Branches taillées et rassemblées - Allées Georges Pompidou - Chemin d’Art 2009 Saint-Flour.
10. Cornelia KONRADS
La maison de SaintFlour
Artiste freelance qui officie depuis une di- « Au milieu du rond-point, près de la sortie Nord de l’autoroute, on aperçoit une maison qui
zaine d’années. Son domaine s’oriente au- semble jaillir de la terre ou bien s’enfoncer. L'installation interroge le spectateur : cette maison
tour des sculptures sur sites spécifiques.
est-elle en train de sombrer ou d’émerger du sol ? Tout d'un coup la terre ferme devient in-
Elle a participé à de nombreux projets liés
certaine sous nos pieds. On peut la percevoir comme une partie de la surface mouvante de la
à la sculpture et au Land-art en Alle-
magne, Pays-Bas, France, Suède, Italie,
terre. C’est la sensation de nos certitudes quotidiennes qui est dès lors mise à l’épreuve: les
Etats-Unis, Taiwan, Japon, Corée du Sud visiteurs sont invités à percevoir leur environnement sous un autre jour. » ″S’élever ou tomber,
et Australie. voilà la question. L’ambivalence est typique du travail de Cornelia Konrads en général. C’est
sa signature. Dans d’autres travaux, les choix sont différents : marcher ou courir, voler ou atter-
C. Konrads has worked as a freelance ar- rir, défaite ou victoire. Cornelia Konrads produit son travail dans une logique contraire à
tist for the last ten years. Her work « ce dont il s’agit », mais toujours avec un petit sourire sardonique.″
consists mainly of sculptures created for (Michael Stoeber, Révolte Héroïque et Contradiction Poétique dans le Travail de Cornelia
specific sites. She has taken part in nume- Konrads)
rous projects linked to Land Art in Ger-
many, the Netherlands, France, Sweden,
Italy, the United States, Taiwan, Japan,
La maison de SaintFlour (the house at SaintFlour)
South Korea and Australia.
“In the middle of a roundabout, near the highway exit to the north, you can see a house that
seems to be springing up from the land, or on the contrary, sinking into it. This installation
causes the viewer to wonder: is this house disappearing or emerging from the ground? Sud-
denly, the earth beneath our feet appears less solid. We can see it as part of the earth’s chan-
ging surface. These thoughts test our certainties about everyday life: visitors are invited to
Cornelia Konrads perceive their environment differently. To rise or fall? That is the question. This ambivalence is
An der Aue 1 . D 31848 Bad Münder typical of Cornelia Konrads’ work in general, a sort of signature. Other works offer different
Germany choices: walk or run? fly or land? defeat or victory? Cornelia Konrads produces works that
Tél : 0049 / 5042/2725 contradict ‘the meaning of things’, but always with a touch of sardonic humour.″
Mail : Co.Konrads@web.de
http://www.cokonrads.de
11. Cornelia KONRADS - La maison de SaintFlour - bois, tôle ondulée, crépi, fenêtres, gouttière, antenne, pot de fleurs - 8.0 x 5.0 x 3.0 m -
rond-point de l’autoroute A75 entrée Nord - Chemin d’Art 2009 Saint-Flour.
12. Marie LOISEAU
Nul ne me prît de force
que le vent.
Après un bref passage à l'école des Beaux-
« Le projet, intitulé les gardiens des rêves, a pour but de créer des tribus de sculptures, mobiles
Arts de Lyon, Dominique Falda (Marie Loi- avec le vent, qui protègent, transmettent ou éloignent les rêves des habitants. Les gardiens
seau) exerce de nombreux métiers et des rêves existaient avant le début du temps, existeront après la fin du temps. Le temps des
publie en 1993 son premier ouvrage aux rêves est permanent. Les gardiens sont vêtus de lambeaux de tissu, de vieux draps, de mor-
éditions Nord-Sud. Ses illustrations sont ceaux de vêtements... C'est dans le lit que nous passons le plus de temps de notre vie terrestre.
exposées en Europe. Parallèlement, il C'est dans le lit que nous naissons, que nous nous aimons et nous mourrons. Le lit est le témoin
poursuit une carrière d’artiste plasticien et privilégié de notre vie psychique. Le tissu qui nous entoure et nous protège est le filet dans
explore l’œuvre de quatre artistes fictifs lequel s'enchevêtrent nos rêves. Les rêves nous habitent un instant ou l'instant d'une vie, puis
(Aimé et Auguste Soleil, Marie Loiseau, s'en vont habiter d'autres hommes. Dans le cas de cette installation, sur le bassin de l'Ander,
Dominique S.) de 1850 à 2050.
ces sculptures ne sont pas sans évoquer les vierges au manteau et les vierges noires, nom-
breuses dans la région. »
After a brief stint at the Ecole des Beaux-
Arts de Lyon, Dominique Falda (aka Marie
Marie LOISEAU
Loiseau) has held various and sundry jobs.
He published his first children’s book in
1993 (Nord-Sud Editions). His illustrations Nul ne me prît de force que le vent (No one took me but the wind)
have been exhibited throughout Europe. “The project entitled les gardiens des rêves (the guardians of dreams) aims to create tribes of
Simultaneously, he has pursued a career sculptures that move with the wind and protect, transmit or fend off the dreams of the inha-
as a graphic artist based on the work of bitants. Guardians of dreams existed at the beginning of time and will continue to exist until
four fictional artists (Aimé and Auguste the end. The time of dreams is everlasting. The guardians are dressed in rags, bits of old sheets
Soleil, Marie Loiseau, Dominique S.) from and clothing... We spend most of our time on earth in bed. We are born in a bed, we make
1850 to 2050.
love and we die there. Our beds are key witnesses of our psychic lives. The fabric that surrounds
and protects us is also a net that catches our dreams. Dreams are not personal; they are ar-
Dominique Falda chetypes that exist outside of time. Dreams inhabit us for an instant in our lives, before moving
Auteur - illustrateur, plasticien on and inhabiting others. For this installation, in the Ander River basin, the sculptures are re-
Les iris miniscent of the cloaked virgins and black Madonnas of the region.”
FR 73240 Saint Genix sur Guiers
Tél: 04 76 31 69 16
Mail : dominiquefalda@orange.fr
13. Dominique FALDA - Marie Loiseau - Nul ne me prît de force que le vent. - 28 sculptures - technique mixte, bois, tissus, plâtre - Taille, de 3,5m à 0,8m -
Sur l’Ander - Chemin d’Art 2009 Saint-Flour.
14. Eizo SAKATA
La vache qui ne rit plus
Né au Japon, Eizo Sakata vit en France de- « Au fur à mesure de l'industrialisation des produits laitiers, les vaches deviennent de simples
puis 1983, l'artiste crée des œuvres in éléments fournisseurs de matières premières, des sortes de machines à fabriquer du lait.
situ, inspirées par le site et construites
Contre la loi naturelle, on leur fait manger n’importe quoi (nourriture comprenant une base
avec les matériaux trouvés sur place. Il a
animale, antibiotique, et OGM), afin d’améliorer la rentabilité. Et cela concerne non seulement
réalisé des travaux non seulement en
France mais aussi au Japon, aux Etats-
les vaches mais aussi tous les types de bétails. Au sein de l’élevage intensif, les animaux sont,
Unis, au Ghana et en Ouzbékistan. pour ainsi dire, incarcérés. Maintenant on connaît une partie des résultats de tous ces actes
(vache folle, etc). Pour évoquer le danger de productivisme agricole poussé à outrance et ce
Born in Japan, Eizo Sakata has lived in non-respect de la vie du bétail qui n’est rien d’autre que l’animal (= être animé), j'ai construit
France since 1983. The artist creates in une sculpture de vache faite de divers conditionnements de produits laitiers. Ils sont aplatis
situ works inspired by the site and mate- et fixés les uns aux autres de façon brute et violente, c’est-à-dire en les piquant avec de grosses
rials found there. He has created works in vis, sans aucun scrupule. »
France, but also in Japan, the United Eizo SAKATA
States, Ghana and Uzbekistan.
La vache qui ne rit plus (the laughing cow laughs no more)
“As dairy products have become increasingly industrialised, cows have become simply suppliers
of raw materials or milk producing machines. Going against the laws of nature, they are fed
all kinds of junk (food made with animal by-products, antibiotics, GMOs) to improve their pro-
fitability. This trend concerns not only cows, but all sorts of farm animals. On factory farms,
animals are, practically speaking, imprisoned. Now we know some of the consequences of
Eizo Sakata these actions (mad cow disease, etc). To deal with the theme of agricultural productivity taken
43 Rue Cantagruel to its extreme limits and the lack of respect for animal life (as living beings), I have created a
75013 Paris cow sculpture with dairy packaging. I have flattened these containers and assembled them in
Tél : 01 45 85 33 59 a crude and violent manner, i.e. using large screws, without the slightest misgiving.”
Mail : eizo@club-internet.fr
http://sakata.eizo.perso.neuf.fr/index.html
15. Eizo SAKATA - La vache qui ne rit plus - Divers conditionnements de produits laitiers (boîtes de lait, de fromage…), Bois (pour l'ossature de la sculpture),
Vis - Environ 2,5 m x 0,7 m x 1,6m - Cour des Agials - Chemin d’Art 2009 Saint-Flour.
16. Michèle TROTTA
GraVité 0 # 9
Michèle Trotta travaille depuis plusieurs « Le projet conçu pour la salle des Jacobins à Saint-Flour est un volume de branches, comme
années autour d’une série de réalisations une nappe flottant à hauteur d’œil. La forme en est rigoureuse, épousant une ancienne trace
artistiques : les volumes de vide, dont le
au sol et rythmée par la forme et l’épaisseur des branches. L’œuvre, par sa légèreté, forme un
concept et la mise en œuvre peuvent s’ap-
contrepoint au béton, le matériau brut de la salle. Elle pose la question sur cette condition
parenter aux jardins zen. Ces installations
qui utilisent essentiellement des éléments
première qu’est la gravité, cette force d’attraction par laquelle nous situons notre rapport au
naturels, traduisent l’idée de la matériali- monde, mais à laquelle il nous faut parfois échapper pour le penser ?? par la pensée. »
sation du vide, concept autour duquel l’ar- Michèle TROTTA
tiste travaille depuis 1998, après une visite
du temple Ryoanji à Kyoto.
GraVité 0 # 9
Michèle Trotta has been working for seve- “This project, created for the Salle des Jacobins in Saint-Flour, is a volume of branches, like a
ral years on a series of artistic creations: layer of debris floating in the air at eye level. The form is strict, closely mimicking old markings
les volumes de vide (the volumes of emp- on the floor, and varies with the shape and thickness of the branches. This work, due to its airy
tiness), whose concept and deployment
lightness, contrasts with the rugged concrete of the room. It raises the question of the funda-
can be compared to Japanese Zen gar-
mental nature of gravity, the force that situates us in relation to our world, but from which we
dens. These installations are made essen-
tially with natural materials and seek to
must escape at times in or to conceive of it….”
materialise the concept of emptiness,
which the artist has worked on since 1998
after a trip to the Ryoanji temple in Kyoto.
Michèle Trotta
24 Rue Lopez et Jules Martin
93300 Aubervilliers
Tél : 09 50 99 28 74
Mail : m.trotta@free.fr
http://micheletrotta.blogspot.com
17. Michèle TROTTA - GraVité 0 # 9 - Fils nylons, câbles et branches - Salle des Jacobins - Chemin d’Art 2009 Saint-Flour.
18. Myriam DU MANOIR
Rapaces
Je réalise de grandes installations en mi- « Ces deux rapaces dominent la ville. Ils sont faits d'épineux récoltés sur place.
lieu naturel et je fabrique de petits objets C'est un matériau qui leur convient bien car même s'ils évoquent des animaux protecteurs,
à partir de matières récoltées dans la na-
ils restent impressionnants et l'on ne souhaite pas les approcher de près.
ture.
J'ai été frappée en venant à Saint-Flour par la présence permanente de milans royaux au-des-
Je m'inspire actuellement de techniques
anciennes de construction aussi bien que
sus de la ville et j'ai été accompagnée pendant tout mon travail par de jeunes faucons créce-
de tressage et de tissage. relles évoluant dans la falaise de la montée des Orgues.
C'est ainsi que je conçois mon travail : m'imprégner d'un lieu, laisser surgir une image et lui
I create large installations on natural sites donner forme avec les matériaux que je rencontre sur place. Une façon d'apporter un regard
and make small objects with materials ga- sur un environnement. »
thered in the countryside. Myriam DU MANOIR
I am currently inspired by old building
techniques as well as braiding and wea-
ving. Rapaces (birds of prey)
“These two birds of prey overlook the city. They are made from thorny brush collected on site.
This material is perfect because, even though they look like benevolent guardians, they are
quite impressive and one wouldn’t want to get too close to them.
When I arrived at Saint-Flour I was struck by the omnipresence of red kites, circling over the
town, and young kestrels watched over me as I worked, soaring above the cliffs of the montée
des Orgues.
This is how I conceive of my work: I immerse myself in a place until an image emerges that I
bring to life and shape with materials found on site. It is a way of expressing another vision of
Myriam du Manoir
an environment."
28 rue Saint François
26400 Crest
Tél : 04 75 40 07 89
Mail : myriamdumanoir@yahoo.fr
19. Myriam DU MANOIR - Rapaces - Branchages d'épineux - Hauteur 3,50 m - Le Calvaire - Chemin d'Art 2009 Saint-Flour.
20.
21. Direction Artistique du Festival :
André Maigne 22, rue de la Résistance 15 100 Saint-Flour
33 (0)9 62 25 75 91
chemin.dart@laposte.net
http://pagesperso-orange.fr/andre.maigne/chemindart/ca.htm
Cette manifestation a été réalisée en liaison avec la Municipalité de Saint-Flour
en particulier :
Pierre Jarlier, Sénateur-Maire de Saint-Flour
Patricia Rochès, Adjointe à la Culture et Présidente de « La Passerelle »
Mireille Vicard, Conseillère municipale et Vice-Présidente de « La Passerelle »
Jean-Pierre Vigier, Directeur Général des Services
Romuald Rivière, Directeur des Services Techniques
Daisy Delpirou, Hervé Blanco, Delphine Dori (stagiaire), Centre Culturel « La Passerelle »
Fabienne Testu, Elodie Maruca, Service évènementiel de la ville de Saint-Flour
Remerciements à :
Jean-Charles Vergne, Directeur du FRAC Auvergne
Frédéric Bouglé, Directeur du « Creux de l'Enfer », Centre d'art contemporain à Thiers
Sandrine Daureil, Animatrice du Pays d'art et d'histoire du Pays de Saint-Flour
Aux saisonniers de « La Passerelle »
Aux familles qui ont accueilli des artistes.
Catalogue - Conception : Maëva Mazin (stagiaire - Service communication),
André Maigne, Raom et Loba
Impression du catalogue : La Dépêche
Crédits photographiques : André Maigne, Mairie de Saint-Flour
et les artistes eux-mêmes
ISBN : 2-35145-036-1