Avant l'engagement était organisé. Il était le fruit de notre contexte social, cadré par de multiples structures institutionnelles. Il était rationnel, réfléchi et s’intégrait dans un « nous », un groupe partageant un intérêt commun, une idéologie globale, qui marquait notre identité sur la durée. Aujourd'hui, nous avons tendance à dire que les gens ne s'engagent plus. ILS NE S'ENGAGENT SIMPLEMENT PLUS COMME AVANT. Aujourd'hui, l'engagement est plus intense mais aussi plus diffus. Nos engagements sont multiples. Choisis à la carte, changeants, résiliables, ils sont aussi personnels, spontanés et différents à chaque fois. L’action précède la réflexion et s’intègre à notre identité, qui se construit petit à petit, jamais figée. L’ENGAGEMENT DES CONSOS DEVIENT UN VÉRITABLE PARADOXE Plus passionnels une fois qu’ils ont sauté le pas, les consommateurs sont également plus difficiles à capter en amont. A l’écoute de ce qui les touchent profondément mais aussi de leurs intérêts, ils attendent souvent un retour. LES MARQUES DOIVENT LIBERER LA RELATION. Elles doivent la libérer des zones d’ombres, des contraintes, des doutes, des barrières. Elles doivent rassurer, simplifier leurs expériences, s’ancrer dans ce qui touchent leurs consos et donner de véritables raisons d’y croire et de rester, sans jamais les enfermer, pour un engagement spontané, sincère et donc, plus durable.