Par Martial Marguet, Marion Cassagnou, Christine Berger (Institut de l'Elevage), et Loïc Guines (CRAB) et Marie-Andrée Luherne (FNPL)
Conférence Grand Angle Lait 2023
Par Martial Marguet, Marion Cassagnou, Christine Berger (Institut de l'Elevage), et Loïc Guines (CRAB) et Marie-Andrée Luherne (FNPL)
Conférence Grand Angle Lait 2023
Des rappels sur la physiologie de la reproduction, les résultats de récents essais sur les critères de réussite des luttes naturelles de printemps et un point sur les études en cours pour remplacer la PMSG sont abordés dans ce webinaire.
La PAC 2023 verra l’apparition d’un « éco-régime », qui doit valoriser les
pratiques favorables à l’environnement et au climat. Les couplages animaux
ovins et caprins, globalement reconduits dans leur contenu, se verront amputés
d’une part de leur enveloppe qui renforcera le soutien aux protéines végétales.
La convergence se poursuivra partiellement avec un impact contrasté selon les
systèmes.
Des rappels sur la physiologie de la reproduction, les résultats de récents essais sur les critères de réussite des luttes naturelles de printemps et un point sur les études en cours pour remplacer la PMSG sont abordés dans ce webinaire.
La PAC 2023 verra l’apparition d’un « éco-régime », qui doit valoriser les
pratiques favorables à l’environnement et au climat. Les couplages animaux
ovins et caprins, globalement reconduits dans leur contenu, se verront amputés
d’une part de leur enveloppe qui renforcera le soutien aux protéines végétales.
La convergence se poursuivra partiellement avec un impact contrasté selon les
systèmes.
Revenus des exploitations bovins viande, faits marquants et prévisions de 2023.
Courte rétrospective de l’année 2023 et présentation des estimations des revenus 2023 établis pour 6 systèmes d’exploitation bovins viande, à partir d’un panel de 180 exploitations des réseaux d’élevage.
Webinaire du 9 février 2024.
La conjoncture des marchés des bovins comme des céréales s’est nettement améliorée en 2022. Cependant, la hausse des charges a pesé fortement sur le revenu des exploitations selon leur système. Les spécialisés, naisseurs intensifs comme extensifs, n’améliorent pour ainsi dire pas leur revenu. Les naisseurs-engraisseurs bénéficient quant à eux d’une amélioration. À l’inverse, les éleveurs spécialisés de veaux sous la mère subissent une hausse des charges bien supérieure à celle de leurs produits. Cependant que les diversifiés grandes cultures, qu’ils soient naisseurs ou naisseurs-engraisseurs, bénéficient de la hausse concomitante des produits des culture de vente et des bovins viande, face à des charges qui ont progressé bien moins vite.
Les revenus des systèmes spécialisés ont été pénalisés par la sécheresse en 2022. Si cette dernière a affecté l’ensemble du territoire national, les effets ont été très marqués dans le Sud-Ouest, le sud du Massif central et la région AURA et se cumulent à la hausse des principaux intrants. Les aides exceptionnelles débloquées en urgence pour les 12 départements les plus touchés n’en compenseront qu’en partie les impacts.
La sensible hausse des cotations en maigre et gras s’est poursuivie tout le premier semestre 2023 et aura permis de conforter les revenus des éleveurs ayant commercialisé des animaux sur cette période. Toutefois en fin d’année, face à une demande moins soutenue, certains cours ont amorcé une baisse, signal d’un retour à une saisonnalité plus marquée comme avant 2020. Par conséquent, le produit bovin viande n’évoluerait que très peu (+4%) au second semestre pour la majorité des éleveurs. L’entrée en application de la nouvelle PAC, avec des montants unitaires révisés à la baisse par rapport au Plan Stratégique National, se traduit par une diminution marquée des aides PAC pour les éleveurs. Enfin, les produits des cultures de vente ont subi une baisse marquée estimée à plus de 30% des prix des céréales, protéagineux et oléagineux. Avec des charges opérationnelles contenues mais en hausse et des charges de structure en forte augmentation, les revenus des éleveurs ont nettement baissé par rapport à 2022 mais restent supérieurs à la moyenne sur la période 2013-2021.
Après de nombreuses années de baisse structurelle des revenus, les résultats des éleveurs diversifiés avec cultures et des naisseurs engraisseurs de jeunes bovins profitent d’une embellie en 2021 et retrouvent des revenus supérieurs à 30 000 €/UMO. A contrario, les naisseurs et naisseurs engraisseurs de veaux sous la mère ont depuis 2017 des revenus inférieurs à 20 000 €/UMO.
L’amélioration de la conjoncture de tous les gros bovins et des cultures de vente tirent nettement les produits à la hausse. La situation demeure morose pour les animaux maigres.
Les aides sécheresses, nécessaires ces dernières années pour soutenir les revenus impactés par les aléas climatiques, ne sont pas renouvelées en 2021 du fait d’absence d’aléas climatique. Une aide COVID, versée en décembre 2021 fait en revanche son apparition pour soutenir les plus bas revenus (inférieurs à 11 000 €/UMO en 2020 ).
Les charges opérationnelles sont contenues grâce à l’absence d’aléas mais la forte augmentation du carburant induit une hausse des charges de structure.
La conjoncture des marchés des bovins à viande a fortement impacté les produits des exploitations. Les effets de la forte baisse des prix des jeunes bovins dès la fin février et du recul très marqué des prix des broutards à partir d’août n’ont pas été compensés par la bonne revalorisation du prix des vaches de réforme et des génisses depuis juin dernier. Ainsi les résultats courants/UMO exploitant seraient en baisse en 2020.
Amorcée en 2018, la baisse des revenus des éleveurs spécialisés, bien qu’amortie par des aides sécheresse, se poursuit en 2019. À nouveau, ces élevages sont les plus impactés par le déficit hydrique et la chaleur estivale 2019.
Depuis quelques années, la filière lait de brebis subit l’inflation, et cela touche à la fois les charges des éleveurs mais aussi le portefeuille des clients. Voyons quelles modifications cette crise économique a-t-elle sur des facteurs tant macro (collecte, ventes, prix…) que microéconomiques (coûts de production, rémunération) au sein de la filière lait de brebis en France.
L’année 2022 a été marquée par une flambée des charges dans la filière laitière et une inflation alimentaire record qui se poursuit en 2023. Le prix du lait conventionnel a été revalorisé quand les autres segmentations n’ont pas bénéficié de revalorisations similaires. La hausse des prix alimentaires a conduit certains consommateurs à chercher des alternatives plus abordables remettant en question la demande des segments premium, tels que le bio ou les AOP.
Dans ce contexte, le positionnement des segmentations visant à mieux valoriser les produits laitiers suscite des interrogations. Quel avenir pour ces marchés segmentés ? quel est le consentement du consommateur à payer les surcouts liés à ces démarches ?
Afin de comprendre les tendances actuelles, nous proposons de porter des regards croisés sur les dynamiques de consommation et les stratégies de segmentation présentes dans les filières lait et vin. L’analyse et la confrontation des expériences de segmentation dans la filière viticole seront particulièrement intéressantes et instructives en comparaison avec la filière laitière.
Des travaux de l’Institut de l’Élevage et de l’Institut Français du vin seront présentés. La laiterie de Saint Denis de l’Hôtel engagée dans plusieurs démarches de segmentations du lait de consommation livrera son analyse de la situation et des perspectives. Avec l’ensemble des participants à cette conférence, nous proposons d’engager un échange qui ouvre des perspectives.
Dans un contexte où la transmission et l'installation d'agriculteurs sont des enjeux cruciaux pour la profession agricole, de nouveaux agriculteurs s'installent chaque année et, parmi eux, certains Bac+5 ou plus. Les cursus des écoles d'ingénieurs n'ont pas vocation à former de futurs agriculteurs. Pourtant, certains apprenants ayant suivi ces cursus BAC + 5, qu'ils soient ou non issus du milieu agricole, tentent l'aventure de l'entrepreneuriat agricole. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs motivations et visions ? Comment travaillent-ils ?
Organisé par le CIIRPO, ce webinaire fait le point sur les différents types de boiteries chez les brebis et les béliers illustrées de photos. Les modes de prévention et les traitements possibles sont cités.
L’équipe du projet BeBoP a proposé un webinaire le 30 mai 2024 pour découvrir comment la technologie vidéo, combinée à l’intelligence artificielle, se met au service de l’analyse du comportement des taurillons.
Le comité de filière ovin et les équipes de l’Institut de l’Elevage ont présenté lors d'un webinaire, comment la sélection génétique contribue aux enjeux actuels de la production ovine. Quelles sont les travaux en cours et les perspectives d’étude sur la brebis de demain.
Intervention : La génétique, un levier majeur pour les enjeux à venir (Mathieu Foucault)
Le comité de filière ovin et les équipes de l’Institut de l’Elevage ont présenté lors d'un webinaire, comment la sélection génétique contribue aux enjeux actuels de la production ovine. Quelles sont les travaux en cours et les perspectives d’étude sur la brebis de demain.
Intervention : La génétique s’adapte à la demande de la filière ovine (Gilles Lagriffoul)
Le comité de filière ovin et les équipes de l’Institut de l’Elevage ont présenté lors d'un webinaire, comment la sélection génétique contribue aux enjeux actuels de la production ovine. Quelles sont les travaux en cours et les perspectives d’étude sur la brebis de demain.
Intervention : La génomique, un outil pour la sélection des ovins (Diane Buisson,Valérie Loywyck)
Le comité de filière ovin et les équipes de l’Institut de l’Elevage ont présenté lors d'un webinaire, comment la sélection génétique contribue aux enjeux actuels de la production ovine. Quelles sont les travaux en cours et les perspectives d’étude sur la brebis de demain.
Intervention : La sélection pour la résistance au parasitisme (Jean-Michel Astruc)
1. Le revenu des
exploitations ovines -
2022
2022 marquée par une nouvelle flambée des prix des
intrants et par une nouvelle sécheresse estivale
Mai 2023
2. Sommaire
Source des informations (diapositive 3)
Faits marquants de l’année 2022 (diapositives 4 et 5)
Les fermes du Réseau d’élevage, supports des estimations (diapositives 6 et 7)
Méthode (diapositives 8 à 11)
Résultats généraux (diapositives 12 et 13)
Estimations des revenus par système ovin (diapositives 14 à 27) :
• Spécialisés ovins viande, fourragers (14-15)
• Spécialisés ovins viande, herbagers (16-17)
• Spécialisés ovins viande, pastoraux (18-19)
• Ovins viande et grandes cultures (20-21)
• Ovins viande et bovins viande (22-23)
• Ovins laitiers, livreurs de la zone de Roquefort (24-25)
• Ovins laitiers, livreurs des Pyrénées-Atlantiques (26-27)
Contacts (diapositives 28 et 29)
Le revenu des exploitations ovins - 2022 2
3. Source des informations
• Des données issues du dossier annuel ovins
« économie de l’élevage » n° 539 :
Le revenu des exploitations ovins - 2022 3
Plus d’informations sur le site idele.fr
Les revenus sont estimés à partir des
données issues de la base nationale
INOSYS Réseaux d’élevage, construite
pour couvrir la diversité des systèmes
ovins français.
Ce dispositif est co‐piloté par l’Institut de
l’Élevage et les Chambres d’Agriculture.
4. Faits marquants de l’année 2021
Le revenu des exploitations ovins - 2022 4
5. Faits marquants de l’année 2021
• En attente du maquettage
Le revenu des exploitations ovins - 2022 5
6. 330 exploitations d’élevage ovins comme
support des estimations de revenu 2022
• Des fermes des Réseaux d'élevage avec un suivi
technique, économique et environnemental
• Des exploitations illustratives des systèmes d'élevage
dominants dans les territoires
• Echantillon recentré sur
les 6 systèmes suivis
(265 exploitations)
Le revenu des exploitations ovins - 2022 6
7. Le réseau INOSYS
Des revenus supérieurs pour les fermes des réseaux d’élevage
• Des revenus meilleurs que ceux du RICA, pour des raisons de
structure et d’efficacité
Le revenu des exploitations ovins - 2022 7
Evolution du Résultat courant (RC) des
exploitations ovines allaitantes
Euros / UMO non salariée
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après INOSYS Réseaux d’élevage et RICA
(RICA : OTEX 4810, Ovins spécialisés, sans brebis laitières)
0 €
5 000 €
10 000 €
15 000 €
20 000 €
25 000 €
30 000 €
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
RICA INOSYS Réseaux d'élevage
Evolution du Résultat courant (RC) des
exploitations ovines laitières
Source : Institut de l’Elevage d’après INOSYS Réseaux d’élevage
et RICA (RICA : OTEX Exploitations spécialisées ovines et
caprines > 50 brebis laitières, Aquitaine et Occitanie)
Euros / UMO non salariée
8. Estimation des revenus – méthode
• Hypothèses d’évolution régionales du prix des
agneaux 2022/2021 - élevages ovins viande
Le revenu des exploitations ovins - 2022 8
Hypothèse d’une stabilité de la productivité des brebis
Evolution
Bassin/système
+10%
Bassins herbagers et plaines
+8%
Bassins rustiques
Source : Observations Inosys Réseaux d’élevage
9. Estimation des revenus - méthode
• Hypothèses d’évolution des produits 2022/2021
- élevages ovins lait
Le revenu des exploitations ovins - 2022 9
Source : FranceAgriMer, Interprofession 64, Chambre d’agriculture 64, SIEOL appui technique
Pyrénées-
Atlantiques
Nord
Occitanie
Hypothèses d’évolution
2022/2021
-2,5%
inchangé
Lait produit/exploitation
+3,9%
+2,0%
Prix du lait
+18,5%
+17%
Prix des agneaux sevrés
10. Estimation des revenus - méthode
• Hypothèses pour les aides
Le revenu des exploitations ovins - 2022 10
Hypothèses d’évolution 2022/2021
Aide
-1,4%
Aides découplées
+0,8%
Aide ovine
Inchangées
Aides 2nd pilier (ICH)
11. Estimation des revenus – méthode
Estimation des charges
• Les variations des prix des intrants, des biens et services retenues
pour l’estimation des revenus 2022 suivent les tendances nationales
de l’IPAMPA.
Le revenu des exploitations ovins - 2022 11
Evolution de
l’IPAMPA
ovins viande
Source : GEB
– Institut de
l’Elevage
d’après
Agreste et
INSEE
12. Estimation des résultats courants des
principaux systèmes d’élevage et variabilité,
année 2022
• Des revenus estimés en très forte baisse
Le revenu des exploitations ovins - 2022 12
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
13. Évolution du résultat courant /UMO
exploitant pour les principaux systèmes
Le revenu des exploitations ovins - 2022 13
Source : GEB‐Institut de l’Elevage
d’après Inosys Réseaux d’élevage
Evolution des RC/UMO
exploitant des principaux
systèmes d’élevage ovin
14. Spécialisés ovins viande, « fourragers intensifs »
Une bonne année pour le produit ovin, mise à mal par la flambée des
charges et la sécheresse
Le revenu des exploitations ovins - 2022 14
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
Localisation des
11 exploitations
Evolution estimée des résultats économiques
entre 2021 et 2022
DONNÉES REPÈRES
• 1,3 UMO totale dont 1,0 UMO exploitant
• 71 ha de SAU dont 50 ha de SFP
• 554 brebis allaitantes
15. Spécialisés ovins viande, « fourragers intensifs »
Une bonne année pour le produit ovin, mise à mal par la flambée des
charges et la sécheresse
• Des troupeaux de Lacaune ou de Romane, avec toujours plus de brebis à gérer
par éleveur
• Des agneaux lourds dans un système qui a besoin de concentrés et de stocks
fourragers
• 2022 : Pourtant le prix de l’agneau avait profité de cours exceptionnels
• La technicité est fondamentale dans la réussite, mais il faudra s’adapter encore
Le revenu des exploitations ovins - 2022 15
Résultat courant (RC)/UMO exploitant
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
16. Spécialisés ovins viande, herbagers
Un revenu au plus bas, dans un contexte de sécheresse et de
hausse des charges
Le revenu des exploitations ovins - 2022 16
Localisation des
85 exploitations
Evolution estimée des résultats économiques
entre 2021 et 2022
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
DONNÉES REPÈRES
• 1,3 UMO totale dont 1,2 UMO exploitant
• 89 ha de SAU dont 80 ha de SFP
• 485 brebis allaitantes
17. Spécialisés ovins viande, herbagers
Un revenu au plus bas, dans un contexte de sécheresse et de
hausse des charges
• Un nouveau déficit fourrager
• Plus d’aliments, avec des prix plus élevés !
• Toujours une bonne dynamique pour le prix de l’agneau
• Tirer le meilleur parti de l’herbe en été comme en hiver
Le revenu des exploitations ovins - 2022 17
Résultat courant (RC)/UMO exploitant
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
18. Spécialisés ovins viande pastoraux
Des systèmes extensifs mais cependant impactés par la hausse
des charges
Le revenu des exploitations ovins - 2022 18
Localisation des
50 exploitations
Evolution estimée des résultats économiques
entre 2021 et 2022
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
DONNÉES REPÈRES
• 2,0 UMO totale dont 1,6 UMO exploitant
• 61 ha de SAU dont 50 ha de SFP
• 250 ha de parcours individuels
• 582 brebis
19. Spécialisés ovins viande pastoraux
Des systèmes extensifs mais cependant impactés par la hausse
des charges
• Des races rustiques et un quart d’agneaux maigres ou légers
• Des systèmes extensifs, économes en concentré
• Le revenu en forte baisse
• Les élevages du quart supérieur particulièrement économes en concentrés
Le revenu des exploitations ovins - 2022 19
Résultat courant (RC)/UMO exploitant
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
20. Ovins viande et grandes cultures
Les hausses de prix des cultures de vente et des ovins ne
compensent pas l’inflation sur les prix des intrants
Le revenu des exploitations ovins - 2022 20
Localisation des
35 exploitations
Evolution estimée des résultats économiques
entre 2021 et 2022
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
DONNÉES REPÈRES
• 1,8 UMO totales dont 1,4 UMO exploitant
• 153 ha de SAU dont 55 ha de SFP et 96 ha de
cultures
• 483 brebis allaitantes
21. Ovins viande et grandes cultures
Les hausses de prix des cultures de vente et des ovins ne
compensent pas l’inflation sur les prix des intrants
• Des cultures valorisées en aliments concentrés pour l’atelier ovin
• Un climat et une conjoncture exceptionnels
• Une conduite en bergerie dans les élevages du quart supérieur
• Valoriser les surfaces additionnelles
Le revenu des exploitations ovins - 2022 21
Résultat courant (RC)/UMO exploitant
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
22. Localisation des
36 exploitations
Ovins viande et bovins viande
La hausse des cours des animaux ne compense pas celle des charges
Le revenu des exploitations ovins - 2022 22
Evolution estimée des résultats économiques
entre 2021 et 2022
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
DONNÉES REPÈRES
• 2,0 UMO totale dont 1,6 UMO exploitant
• 174 ha de SAU dont 144 ha de SFP
• 428 brebis allaitantes et 56 vaches
allaitantes
23. Ovins viande et bovins viande
La hausse des cours des animaux ne compense pas celle des charges
• Des produits en hausse, bovins comme ovins
• Plus de concentrés devenus plus chers
• Un résultat courant avoisinant 17 000 €/UMO
• Quart supérieur : 55% UGB ovins et 45% UGB bovins
Le revenu des exploitations ovins - 2022 23
Résultat courant (RC)/UMO exploitant
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
24. Localisation des
28 exploitations
Ovins laitiers, livreurs du Nord-Occitanie
Un revenu historiquement bas, à 16 200 €/UMO exploitant
Le revenu des exploitations ovins - 2022 24
Evolution estimée des résultats économiques
entre 2021 et 2022
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
DONNÉES REPÈRES
• 2,7 UMO totales dont 2,2 UMO exploitant
• 99 ha de SAU dont 75 ha de SFP
• 440 brebis présentes, 149 900 litres de lait
• 70% d’exploitations spécialisées
25. Ovins laitiers, livreurs du Nord-Occitanie
Un revenu historiquement bas, à 16 200 €/UMO exploitant
• Le prix des matières premières poursuit son évolution à la hausse
• Revenus en forte baisse malgré l’augmentation des produits (prix du
lait et des agneaux)
• Des stocks fourragers au plus bas pour démarrer la campagne 2023
Le revenu des exploitations ovins - 2022 25
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
Résultat courant (RC)/UMO exploitant
26. Localisation des
20 exploitations
Ovins laitiers, livreurs des Pyrénées-Atlantiques
La hausse des charges fait chuter le revenu, à 12 700 €/UMO exploitant
Le revenu des exploitations ovins - 2022 26
Evolution estimée des résultats économiques
entre 2021 et 2022
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
DONNÉES REPÈRES
• 2,0 UMO totales dont 1,6 UMO exploitant
• 38 ha de SAU dont 36 ha de SFP
• 375 brebis présentes, 70 600 litres de lait
• 70 % d’exploitations mixtes (19 VA dans ce cas)
27. Ovins laitiers, livreurs des Pyrénées-Atlantiques
La hausse des charges fait chuter le revenu, à 12 700 €/UMO exploitant
• Baisse de la production laitière, hausse du prix du lait et des
agneaux
• L’évolution des produits compense 50% de l’augmentation des
charges
• Un manque de fourrages pour démarrer la campagne 2023
Le revenu des exploitations ovins - 2022 27
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
Résultat courant (RC)/UMO exploitant
28. Contributeurs
Cette publication a mobilisé :
• Inosys Réseaux d’élevage :
• Filière allaitante : Philippe ALLAIX (CA 42), Nathalie AUGAS (16), Maeva ANTHEME (CA 26), Jean-Louis BALME (CRA
Occitanie), Marie-Line BARJOU (CA 87), Jean-Claude BAUP (CA 32), Marie BREISSAND (CA04), Dominique CANDAU
(CA 88), Céline CLEMENT (Synd. Ovin 79), Arnaud CUVILIER (CA 60), Dominique DELMAS (CA 12), Alain DEMOULIN
(CA 51), Camille DUCOURTIEUX (CA 24), Benoît ESMANGIAUD (CA 06) Laurent FICHET (CRA Pays de la Loire),
Aurore GERARD (CA 21), Alain GOUEDARD (CRA Bretagne), Béatrice GRIFFAULT (CA 86), Emilie GUERRE (CA 55),
Théo GUFFROY (CA 02), Lucille GUYARD (CA 03),Claire GUYON (CA 84), Elise HOMMET (CA 36), Julia
HOUVENAGHEL (CA 08), Laurent KELLER (CA 54), Margaux KENENS (CA 10-52), Elodie LAGIER (CA 05), Anne-Julie
METIVIER (MET-EDE 81), Stéphane MIGNE (CRA Pays de la Loire), Mélody MOISSET-BRUANT (CA 11), Alix PFAFF
(CA 76), Pauline PEREZ (Bovins-Croissance 66), Aurore PRIEUR (CRA Pays de la Loire), Rodolphe PUIG (CA 46),
Christophe RAINON (CA 58), Fanny SAUGUET (CA 13), Jean-Pierre SAULET-MOES (CA Alsace), Danielle SENNEPIN
(CA 23), Gaïane SEYCHAL (CA 63), Christelle VAILLANT (CA 57), Julien VAISSET (CA 23), François VALENTIN (CA 48),
Fabrice VASSORT (CA 43), Catherine VENINEAUX (CA 38), Carole VERSAVAUD (CA 64), Thomas WARTEL (CA 59-62).
• Filière laitière : Jean BEUDOU (CA 64), Marine CRISTOL (CA 48), Bixente DOYENARD (CA 64), Isabelle HAICAGUERRE
(CA 64), Jean-Claude MATHIEU (Maison de l’élevage 81), Sandrine MERLIN (CA 64), Jean-Michel NOBLIA (CDEO
64), Gilles NOUBEL (UNOTEC), Nathalie RIVEMALE (Confédération de Roquefort), Odile SALLATO (CA 64), Carole
VERSAVAUD (CA 64), Jean-Christophe VIDAL (CA 12).
• Institut de l’Elevage : Catherine DE BOISSIEU, Théo GUFFROY, Carole JOUSSEINS, Maxime MAROIS,
Marie MIQUEL, Gilles SAGET
• Les éleveurs suivis dans le cadre des Réseaux d’élevage.
Le revenu des exploitations ovins - 2022 28
29. Rédacteurs
• Cette publication a mobilisé :
• Département Economie de l’Institut de l’élevage :
BELLET Vincent, MATRAS Cassandre, MORIN Emmanuel
Le revenu des exploitations ovins - 2022 29
Vincent BELLET : vincent.bellet@idele.fr
Emmanuel MORIN : emmanuel.morin@idele.fr
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