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L'infinie ou l'histoire de la mathématisation de la logique

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L'infinie ou l'histoire de la mathématisation de la logique

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Il est communément admis que l’informatique théorique est fondée sur les maths.
Il se peut que ça soit l’inverse : que les maths aient comme fondation l’informatique.
Qu’on ait découvert les maths avant l’informatique, le continu avant le discret parce que notre imagination n’est pas prête à affronter la complexité du fini et que l’infini n’est qu’un moyen maladroit pour appréhender le fini.

Il est communément admis que l’informatique théorique est fondée sur les maths.
Il se peut que ça soit l’inverse : que les maths aient comme fondation l’informatique.
Qu’on ait découvert les maths avant l’informatique, le continu avant le discret parce que notre imagination n’est pas prête à affronter la complexité du fini et que l’infini n’est qu’un moyen maladroit pour appréhender le fini.

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L'infinie ou l'histoire de la mathématisation de la logique

  1. 1. Il pourrait être plus petit que vous le pensez
  2. 2.  Formation : mathématicien  Arithmétique  Métier : développeur  Cartes perforées,C, C++, COM, C#, Javascript  Cofondateur d’Aspectize :  Technologie pour développer des applicationsWeb et mobiles avec un minimum de code.
  3. 3.
  4. 4.  De la mathématisation de la logique  De la fin du 19e siècle à nos jours  Et son impact sur le décorticage de l’infini ▪ Cardinaux ▪ Ordinaux ▪ Arithmétique non standard ▪ Analyse non standard ▪ Le fini  Spéculations
  5. 5.  Zénon  Achille et la tortue  La flèche  Aristote  Infini potentiel  Infini actuel  Hôtel de Hilbert
  6. 6. 1862_1943  Programme 23 problèmes Paris (1900)  3 problèmes Bologne (1928)
  7. 7.  Hypothèse du continu (1878).  Résolu en 1963.
  8. 8.  Consistance de l’arithmétique.  Résolu en 1935  Récurrence transfini 0
  9. 9.  Hypothèse de Riemann… premiers jumeaux…  Non résolu 3 756 801 695 685 x 2666 669 ± 1 200 700 chiffres (2011)
  10. 10.  Algorithme pour la solvabilité des équations diophantiennes  Résolu négativement 1970
  11. 11.  Complétude des maths ▪ La question : « tout entier est somme de 4 carrés » ▪ doit avoir une réponse positive ou négative  Résolu négativement 1931
  12. 12.  Cohérence des maths  Prouver qu’on ne pourra pas prouver quelque chose du style : « deux plus deux égale cinq »  Résolu négativement 1931
  13. 13.  Entscheidungsproblem  Résolu négativement ▪ AlanTuring 1936 ▪ Alonzo Church 1935 (lambda calcul)
  14. 14.  Bon ordre  0 1 2 3 4 …     + 1   + 2  …
  15. 15. +  = 2 
  16. 16. 3 
  17. 17.   = 2
  18. 18. 3
  19. 19. 
  20. 20. 
  21. 21. =    fois 0
  22. 22.  Les théories ont des  Réalisations  Interprétations  Modèles  Exemples :  Géométrie : Euclidienne, non Euclidienne…  Groupes : beaucoup de modèles, finis, infinis…  Ensemble : ?  Arithmétique : ?
  23. 23.  Toute théorie ayant un modèle de cardinalité C possède aussi des modèles de cardinalité K pour tout cardinal K > C  Toute théorie ayant un modèle de cardinalité K > 0 possède aussi un modèle dénombrable  On peut donc : imaginer une réalisation dénombrable des nombres dits réels !
  24. 24.  Le modèle standard  Des modèles non standards  0 1 2 3 4 …  … -1  +1 …  …  Avec une structure d’ordre N + Q x Z
  25. 25.  Existence d’infinitésimaux  1/  est strictement positif  Pourtant plus petit que 1/n pour tout n fini  On peut faire de l’analyse et du calcul différentiel sans parler de limites
  26. 26. 1881-1966 Père de l’intuitionnisme ou constructivisme : Questionne le principe du tiers exclu !
  27. 27.  P ou non P  Veut dire : on possède un algorithme pour prouver P ou on possède un algorithme pour prouver non P.  Il se peut qu’on ait ni l’un ni l’autre.
  28. 28.  Nombre de particules dans l’univers = 1080  Googol = 10100  Googolplex = 10googol  Question ? 5 *4 6 < Googolplex < 5 *5 6
  29. 29.  Il y a des nombres entre zéro et googolplex qui ne seront jamais atteint ni par des opérations algébriques ni par l’imaginaire ni même par des expériences physiques.  Ces nombres peuvent jouer le rôle de . un entier inatteignable (inaccessible) par les maths ordinaires.  On peut imaginer un théorème style Löwenheim– Skolem mais fini.
  30. 30.  Il est communément admi que l’informatique théorique est fondée sur les maths.  Il se peut que ça soit l’inverse : que les maths aient comme fondation l’informatique.  Qu’on ait découvert les maths avant l’informatique, le continu avant le discret parce que notre imagination n’est pas prête à affronter la complexité du fini et que l’infini n’est qu’un moyen maladroit pour appréhender le fini.
  31. 31.  Pythagore : tout est nombre  Oui si on s’autorise des démonstrations de longueur infinie.  D’un autre côté un théorème, un morceau de math est un point de vue, une œuvre intellectuelle, au même titre qu’un morceau de jazz.  C’est ridicule de lui associer une valeur de vérité !  L’idée de vérité est probablement ridicule en soi.
  32. 32. 1   ?

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