SOURCE DU CORPUS
Dans cette partie, nous allons avoir l’occasion de classifier les erreurs sélectionnées pour
ensuite dresser une sorte d’énumération inventorielle favorisant l’explication des fautes
commises, leur nature et leur origine.
Ce travail est élaboré à partir d’un corpus représentatif des erreurs repérées chez des stagiaires
de la 1er année des T.S Géometre-Topographe. Ceux-ci sont des bacheliers admis par sélection
de dossier basée sur une moyenne générale de 12 et reçus à l’ISTA pour poursuivre une
formation de deux ans leur permettant d’acquérir des compétences professionnelles en vue
d’une insertion rapide et facile au champ du travail. D’oû la nécessité de mettre en place une
matière indispensable comme « la communication professionnelle en langue française » pour
aider les stagiaires à développer leurs compétence communicationnelle en langue française
sur le plan écrit mais aussi oral.
Le corpus, donc, est un échantillon de fautes relevées à partir d’une expression écrite où les
stagiaires étaient amenés à raconter comment ils avaient passé les vacances d’été et de décrire
les évènements les plus marquants pendant cette période.
CLASSIFICATION DES FAUTES
LES FAUTES DE GRAMMAIRE :
Problème de Genre
Une belle moment- Une rôle dans la société- cet vacances- dans cette temps- Une petite tour
Problème d’Infinitif
Pour lavez- j’ai essayé de la mieux exploité- quand je veu reviens- pour regard
Problème d’accord
Ma maison plein- la premier fois- les groupes musicals- des souvenirs traditionnelles- hôtel
bien équiper
Problème de préposition
a/à- j’ai passé 15 jrs dans MARAKECH- ….le voyage au Tanger- aller en rabat
LES FAUTES D’ORTAGRAPHE :
Parazare- dont/dans- c’était la 1er fois- il y a bpc des vacances- regarder la TV- la ou il ya le
silence- on a arrêté dans la foret- j’ai de l’amour à propose- j’ai connu les cultaires- les
mieure artiste- le maroc sible- les confles(les conflits)-ma tante prépare le thé et le cateau-
un été un croyable- tout le monde attendre les vacances avec un patience- vrement-
aucaziont- cinque heur- j’ai passé 15 jrs
LES FAUTES DE CONJUGAISON :
Après avoir fatigué- j’ai sorti- on a arrêté…et amuser avec les singes qui fesant (concordance
des temps)- tout le monde attendre….
LES FAUTES DE LEXIC OU DE LANGUE :
Mes vacances a passé san chantage (dérangement) et san problème à cause de mon
implantation (planification)- pour respirer l’air démareur- pour voir la montagne et les
régions vertes (al manatiq al Xadra/ l’espace vert)- on a passé tous la nuit chanti ; jouer et
tourne à la ville- un mal entendre dans le terraine- voila c’est comme ça (registre courant)-
après avoir fatigué de travail- c’était la 1er fois que les gens écoutent ce terme de
coopératif- ce mariage rendre les relations dans ma famille après les confles- un homme
que le tous connu- j’ai pas gagné ( registre de l’oral)- dans mes vacances terminales- on a
arriver à une bonne dialogue qui va me revient à nous avec un rendement essentiel
LES FATES DE SYNTAXE :
Les gens qui habit- …..qui va me revient à nous…..-…..qui donne moi la chance
LES FAUTES DE STYLE :
La redondance- l’absence de la ponctuation- l’absence de la cohérence textuelle
LES FAUTES PAR ANALOGIE ;
Avec refusation- l’eau chaudes
LES FAUTES DE L4ECRITURE TEXTO :
Che po- kalm- 2 la part
EXPLICATION DES FAUTES
Pour entamer nos explications, si on analyse les fautes de GENRE et de l’ACCORD
nous allons avancer que ces deux erreurs sont issues surtout d’une confusion des deux
systèmes langagiers à savoir l’arabe et le français. En effet, la langue maternelle reste la
source référentielle à laquelle l’étudiant fait son emprunt pour constituer une langue
française qui reste loin de l’être parce que tout simplement la structure relève du
système de l’arabe ou du dialecte ou encore du berbère et le mot est français.
Cette difficulté de transposition du genre apparaît comme confusion renvoyant à un
concept activé dans la langue maternelle créant des disfonctionnement dans la mise en
place des articles ou des adjectifs accompagnant un nom.
Pour les fautes de CONJUGAISON, nous constatons que la distinction des temps de la
langue française s’avère une tache très lourde à accomplir comme un des signes de la
compétence linguistique. L’étudiant semble dans la confusion et renonce à l’étourderie
quand il est appelé à faire une activité de description nécessitant l’emploi du PS et de
l’IMP ou un exercice de narration où il est sensé employer le passé. L’étudiant donc
manifeste sa confusion par l’ensemble des étourderies commises et restant dépassé par
rapport à la pluralité des temps et des modes du français fait qui n’existe pas en langue
arabe qu ne comprend que quatre temps (le présent, le présent à valeur possible du
futur, le passé et l’impératif).
La formation de L’INFINITIF, quant à elle, obéit à une règle bien définie comme :
- après la préposition à, de, pour on met le verbe à l’infinitif.
- Quand deux verbes se suivent, le deuxième se met à l’infinitif.
La non maîtrise de cette règle dénote l’incompétence linguistique détectée chez
l’étudiant. La raison de cet incompétence peut avoir une double explication mettant en
cause les stratégies pédagogiques non adéquates au niveau de l’étudiant (apprenant) dès
son bas âge ou remettant en question la part de l’investissement de ce dernier dans
l’opération de l’apprentissage.
Pour les PREPOSITONS, elles existent dans la langue française avec une fonctionnalité
diversifiée fait qui dépasse les compétences de l’étudiant d’où la non maîtrise de cette
pluralité. Ainsi ; celui-ci demeure incapable d’utiliser la bonne proposition dans le bon
emplacement.
Pour les fautes d’ORTHOGRAPHE, souvent, on écrit le mot comme on l’entend
(parazare- sible- un croyable- un patience) sans se fier à l’exactitude de la graphie
habituelle à notre mémoire visuelle (dans- dont- a – à- cinque heur)
Toujours dans une stratégie compensatoire pour fuir l’irrégularité de la langue
française, l’étudiant produit des mauvaises actions en faisant des ANALOGIES de
l’arabe ou du berbère au français ; et souffrant d’une pauvreté lexicale , l’étudiant
recours à des usages asémantique et des fois latérale.
Sans oublier les fautes de STYLE qui se présentent par l’absence des paragraphes
ponctuées ou la prédominance d’une seule idée.
Au milieu de ces difficultés, on se trouve face à un phénomène nouveau par sa nature. Il
commence à prendre amplement place parmi nous comme moyen de communication
servi pour des raisons d’économie et autre. Ce phénomène est l’écriture TEXTO qui
commence à être une menace pour la langue écrite d’où l’apparition d’un mode
d’écriture déviant les règles et les conventions scripturales que nous avons pour
habitude de rencontrer et de respecter . En fait, cela est dû à la prolifération de
nouvelles formes de communication sur le téléphone portable ou sur les émails de chat .
CONCLUSION
Ces représentations langagières énormes relèvent d’une grande problématique
traduisant la confusion qui règne dans l’esprit de l’apprenant par rapport à l’exactitude
d’un nombre important de signes choisis depuis les premières apparution de
normalisation. Elles sont dues à une incompétence linguistique du systèmes
pédagogiques et le désintérêt de l’apprenant pour inventer des systèmes déviant
complètement la norme en vue de son infériorité qui l’accable et le culpabilise. Il trouve
alors refuge dans d’autres systèmes le libérant du traumatisme éprouvé à l’égard de tout
écart à la règle. En fait, c’est une façon de cacher son ignorance pour enfin se monter
pratiquant d’une langue maîtrisée par l’instruit qui est à ses yeux à la hauteur.