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Identités volées

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Présente
IDENTITÉS
VOLÉES
Un documentaire de Bertrand Dévé
Une coproduction Yes Sir Films et France 24
Première diffusion ...
RÉSUMÉ
A l’occasion des 40 ans de la dictature argentine, France
24 propose un documentaire qui ravive la mémoire.
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EN QUÊTE D’IDENTITÉ
Le sujet du devenir des enfants volés de la
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Identités volées

  1. 1. Présente IDENTITÉS VOLÉES Un documentaire de Bertrand Dévé Une coproduction Yes Sir Films et France 24 Première diffusion le 8 octobre à 22h10 CONTACT PRESSE - PAULINE JAFFRE pauline.jaffre@gmail.com - 0611235728
  2. 2. RÉSUMÉ A l’occasion des 40 ans de la dictature argentine, France 24 propose un documentaire qui ravive la mémoire. « Identités volées » retrace l’histoire des 500 bébés vo- lés par la junte militaire. En février 2016, François Hollande s’est rendu à Buenos Aires pour rendre hommage dans le cadre de la commé- moration du 40ème anniversaire du coup d’Etat de 1976, point de départ de sept années dictature et de répres- sion. Ils s’appellent Pedro, Mariana et Manuel. Les trois « bé- bés volés » nous confessent leur histoire qui leur a per- mis de se connaitre et de trouver un sens à leur vie. Ces témoignages poignants nous emmènent vers le coeur du problème : l’identité. Produit par Yes Sir Films, ce do- cumentaire de Bertrand Deve aborde les différentes fa- cettes de ce thème : de l’acceptation à la récupération. Pendant les 26 minutes, les trois personnages symbo- lisent la quête de reconstruction identitaire et l’espoir de retrouver la totalités des enfants. C’est sur le destin de ces enfants, et sur leur recons- truction que se penche Identités Volées. Centré sur les témoignages de ces jeunes adultes qui ont vu un jour s’effondrer tout ce qu’ils croyaient être leur histoire per- sonnelle, et sur les efforts menés par les familles pour retrouver les enfants qui leurs ont été arrachés, ce docu- mentaire invite l’utilisateur à s’interroger sur deux ques- tions existentielles : comment parvient-on à reconstruire son identité personnelle à partir des quelques fragments qui restent d’une histoire qu’on a voulu effacer ?
  3. 3. EN QUÊTE D’IDENTITÉ Le sujet du devenir des enfants volés de la dictature argentine me préoccupe depuis des années. C’est d’abord l’énormité effa- rante du crime qui fascine : arracher des enfants tout juste venus au monde à leurs parents, pour les confier ensuite à leurs bourreaux. Le rapt de ces bébés, à qui on avait volé parents, histoire, identité, re- présente une transgression qui évoque la tragédie antique - et qui amène nécessai- rement la question de son dévoilement. En interrogeant ces individus, une chose m’a frappé : leur côté lumineux, malgré la dimen- sion sombre de leur histoire personnelle. En effet, tous ont réussi à intégrer un passé qui les constitue intimement et qui pourtant a tué ceux qui les ont mis au monde – com- ment vivre en sachant que ceux qui vous ont élevés ne sont autres que les assassins de vos parents biologiques ? C’est parce qu’ils portent en eux cette contradiction fonda- mentale que j’ai eu l’intuition que les bébés volés pourraient nous aider à nous interroger sur la complexité de l’identité humaine. Leurs destins sont une illustration certes ra- dicale mais tout à fait symptomatique de ce qui nous constitue tous : une imbrication constante du passé et du présent, un éche- veau complexe où se mêlent ce qui a été construit par l’éducation et ce qui est intrin- sèquement lié aux gênes. Ces histoires, notamment en raison de leur puissance émotionnelle, nous amènent à nous interroger sur notre propre identité et nos propres « fragments ». Aujourd’hui, pour avancer dans la vie, chacun d’entre eux choi- sit différents chemins pour reconstituer les éléments du puzzle, chacun tente de rebâtir les fondations de son identité en oubliant le mensonge qui a si longtemps peuplé leur vie. Certains cherchent à suivre les pas de leurs parents à travers la lutte politique, d’autres préfèrent rester en retrait las de tant d’an- nées d’exposition médiatique et de procès.
  4. 4. Ils ont entre 34 et 42 ans. Nés durant les terribles années de la dictature militaire, en Argentine, ils ont pour certains vécu une enfance normale, pour d’autres plus bancale. Avant d’apprendre un jour un secret d’une incroyable violence : ceux qu’ils avaient toujours considérés comme leurs parents étaient en fait les tortionnaires de leurs véritables pères et mères. C’était il y a 40 ans. Entre 1976 et 1983, lors de la dictature militaire, la junte au pouvoir en Argentine enlève plus de 30 000 personnes pour les faire «disparaître ». Ces personnes n’auront jamais de sépulture : leurs tortionnaires les font jeter à la mer par avion cargo entiers. Mais cette tragédie en cache une autre, plus scandaleuse encore. La junte en effet n’a pas assassiné avec leurs parents les enfants nés des femmes enceintes qu’elle arrêtait : dans la tris- tement célèbre école de la Marine ou au Campo de Mayo, de véritables maternités ont été ins- tallées pour «recueillir» les enfants des oppo- santes assassinées, et les confier aux familles des officiers les plus zélés du régime, afin que ces enfants reçoivent une éducation conforme à l’idéologie nationale-catholique. CONTEXTE
  5. 5. LES PERSONNAGES Les parents de Mariana sont enfermés avec leur fille au centre de détention clandestin d’Orletti. Quelques jours après, ils « dispa- raissent». Mariana, qui a alors un peu plus d’un an, devient Daniela Furci : son nom et sa date de naissance sont falsifés, et elle est « adoptée » par un membre des services de renseigne- ments, proche du pouvoir. En 1991, un ami de ses parents « adoptifs » lui apprend la vérité. Mariana fit la une des media pendant des an- nées et elle tente aujourd’hui de se recons- truire loin des caméras pour protéger son inti- mité et sa famille. Mariana Zaffaroni Islas Manuel est un des premiers bébés volés. Les « Grands-mères de la Place de Mai » parviennent à retrouver la trace de Manuel grâce à un registre officieux tenu par une bonne soeur de l’hôpital où il a été soigné pendant 4 mois. Elles suivent ensuite sa trace jusqu’au bureau du juge pour en- fants, découvrent sa nouvelle identité ; en recou- pant avec les registres électoraux, elles trouvent l’adresse de Claudio Novoa / Manuel Gonçalves et sonnent à sa porte... Manuel est aujourd’hui membre actif de l’asso- ciation des grands mères de la place de mai, et participe à la recherche des nouveaux bébés vo- lés. Manuel Goncalves-Granada
  6. 6. Estela Barnes de Carlotto est une militante ar- gentine des droits de l’homme née le 22 octobre 1930 à Buenos Aires. Elle est la présidente de l’association Grands- mères de la place de Mai, dont le but est de re- trouver la véritable identité des enfants volés sous la dictature. Cette femme se bat depuis 36 ans pour retrou- ver les bébés volés de la dictature, elle est une véritable figure nationale. En 2014, après plus de 30 ans de recherche, elle a enfin retrouvé son petit fils : Guido de Carlotto. Pedro Sandoval Un jour de 2006, Pedro reçoit un coup de fil bouleversant : son père est inculpé pour crimes contre l’humanité. On le soupçonne fortement d’avoir enlevé Alejandro à ses parents biolo- giques. Son père finit par lui avouer qu’il a été adopté : il l’a, prétend-il, recueilli pour lui per- mettre d’échapper à une mort certaine. Pedro en s’engageant dans le parti Peroniste, le parti de gauche dans lequel militaient ses parents, trouve un sens à sa vie. Il est à la fois le porte parole des enfants volés et tente de partager un message de paix et de réconcilia- tion pour tous les argentins Estela de Carlotto
  7. 7. L’équipe YES SIR FILMS Ecriture : Bertrand Dévé Chef opérateur : David Merlin Dufey Réalisation : Bertrand Dévé Producteur : François Cusset Directrice de production : Pauline Sarradin Créée en 2007 par François Cusset, Yes Sir Films est une société de production documentaire spé- cialisée dans la création de contenus audiovisuels interactifs et participatifs destinés aux nouveaux médias. Avec la production de nombreux films au- tour de thématiques sociales, historiques et cultu- relles, Yes Sir Films se démarque par sa volonté d’utiliser les nouvelles technologies et d’explorer de nouveaux modes de diffusion pour véhiculer des émotions et raconter des histoires. Sarcellopolis, produit par Yes Sir Films, a reçu plusieurs prix : le Visa d’Or du Visa pour l’image de Perpignan, le Coup de coeur du Jury au Web Program Festival et l’Oeil d’Or au festival Films et Compagnies de La Baule.
  8. 8. IDENTITÉS VOLÉES un documentaire de 26 minutes DIFFUSION LE 8 OCTOBRE À 22H10 SUR FRANCE 24 YES SIR FILMS FRANÇOIS CUSSET – PRODUCTEUR F.CUSSET@YESSIR.FR WWW.YESSIRFILMS.COM CONTACT PRESSE PAULINE JAFFRE PAULINE.JAFFRE@GMAIL.COM 0611235728

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