CONFÉRENCE La peinture orientaliste : entre mythe et réalité
1. Le Club de l’Art PEINTURE ORIENTALISTE
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CONFÉRENCE
La peinture orientaliste : entre mythe et réalité
Par Amel Ferhat
En lien avec l’exposition « Merveilles et mirages de l’orientalisme, Benjamin-Constant et son
temps » au Musée des Beaux-arts de Montréal du 31 janvier au 31 mai 2015
Mercredi 21 janvier 2015 de 14h 00 à 16h 30 au Centre Saint-Pierre, 1212 rue
Panet, Montréal H2L 2Y7
Prix d’entrée : 35 $
Inscription en ligne http://www.leclubdelart.com/#!online-store/cbaj
Loin d’être un style où un mouvement, l’orientalisme exprime avant tout un genre pictural, né
durant les premières décennies du XIXe siècle autour d’une vision idéalisée de l’Orient. Étudier
ce mouvement revient à parcourir l’histoire européenne du XIXe siècle, son rapport à l’autre, ses
fantasmes, son goût du luxe et du décor ainsi que de son attirance-répulsion envers un
« Orient » imaginaire et sublimé.
Cette conférence se propose d’analyser l’orientalisme dans son contexte de naissance, d’étudier
les thèmes développés par ce courant artistique, sans oublier ses répercussions sur notre
imaginaire. À travers une analyse minutieuse des images de Harem, d’Odalisques, d’exotisme et
d’intérieurs orientaux, nous examinerons les liens entre peinture, pouvoir, culture et identité.
« Qu’est-ce que l’orientalisme ?
L’appellation orientaliste – personne versée dans la science des peuples orientaux, leurs langues, leur histoire, leurs
coutumes, leurs religions et leurs littératures – s’applique aussi aux peintres occidentaux du monde oriental. Pour
ces artistes – dont le nombre augmenta beaucoup à partir du XIXe siècle – l’Orient signifia d’abord le Levant, puis
engloba l’Égypte, la Syrie, le Liban, la Palestine et la zone côtière de l’Afrique du Nord. L’Espagne, avec son passé
arabe, et Venise, par ses relations historiques avec Constantinople, étaient souvent considérées comme les portes
de l’orient. (…). L’orientalisme ne fut pas une école, car le lien entre les oeuvres se trouvait dans l’iconographie plutôt
que dans le style. La technique et le traitement de la lumière et de la couleur évoluait à chaque décennie, en
fonction de l’expérience du peintre lui-même et de ses expériences artistiques …. »
Lynne THORNTON, extrait de l’introduction Les Orientalistes, peintres voyageurs, 1993
Documents :
Quelques jours avant la conférence, vous recevrez par courriel, le plan détaillé du cours ainsi
qu’une version PDF des diapositives qui seront projetées.