Conjonctivite virale
• Traitement
– Compresses froides
– Pas de gouttes utiles (sauf larmes artificielles si
inconfort)
– Rarement corticostéroïdes (ophthalmologiste) si
kératite ou conjonctivite membraneuse
– Attention à la transmission
• Garçon de 4 ans
• Érythème conjonctival OD pour 24 heures
• Sécrétions verdâtres
• Paupières collées au réveil
• Pas de douleur
• En bonne santé
Examen
• Vision normale
• Érythème conjonctival bulbaire et palpébral
OD
• Reflet cornéen et reflet rouge normaux
• Pas d’adénopathies pré-auriculaires
Conjonctivite bactérienne
• Staphylococcus aureus, Staphylococcus
epidermidis, Streptococcus pneumoniae,
Haemophilus influenzae
• Cultiver si possible
• Traiter avec Polysporin®, Fluoroquinolone
(Vigamox®, Zymar®, etc.), Fucithalmic®,
Clavulin® si suspicion d’Haemophilus influenzae.
Conjonctivite néonatale
• Premier mois de vie
• Étiologie
– Chimique (Nitrate d’argent, histoire…)
– N. gonorrhoeae (premiers jours)
– Chlamydia trachomatis (deuxième semaine)
– Bactérienne (Staphylococcus, streptococcus, bactéries
gram négatif)
– Herpes simplex
Conjonctivite néonatale
• Histoire, labos et traitement appropriés
• Demander l’aide d’un ophtalmologiste et de
l’infectiologue
– Traitement systémique possible
• Début soudain d’une rougeur conjonctivale
bulbaire diffuse OD chez un bébé
Hémorragie sous-conjonctivale
• Attention :
– Trauma (Rupture du globe)
– Maladie systémique (leucémie)
– Shaken baby syndrome
• Chez un enfant:
– Consultation en ophtalmologie
– Investigation systémique (si pas d’origine
ophtalmologique)
• Garçon de 7 ans
• Suivant les célébrations du nouvel an avec la
parenté, érythème conjonctival OD avec
inconfort, photophobie et larmoiement.
Kératite herpétique
• Herpes simplex
• Inconfort, mais pas de douleur
• Rechercher une histoire positive de contact infectieux
– Famille (feu sauvage, etc.)
• La cornée peut être affectée de diverses façons :
– Kératite ponctuée
– Kératite dendritique
– Ulcère géographique
– Kératite stromale
Traitement
• Gouttes
– Viroptic® 9 fois par jour
– Pas de corticostéroïdes topiques
– Référence en ophtalmologie
• Thérapie systémique
– Pour les jeunes enfants ou ceux affectés sévèrement
– Valacyclovir peut aussi remplacer la thérapie par gouttes pour l’atteinte
épithéliale
• Attention
– Deuxième cause de greffe cornéenne en Amérique du Nord
Brûlure chimique
• Produit
– Acide: brûlure plus superficielle
– Alcalin: pénétration profonde
– Contacter le centre anti-poison au besoin
• Irrigation: le plus important
– Urgent
– Minimum de 30 à 60 minutes
– Eau, lactate ringer, DW5, NaCl avec possibilité de Solucortef
50mg/1000cc
Hyphéma traumatique
• Attention aux lésions associées
– Rupture du globe
– Iridodialyse, cyclodialyse, récession angulaire
– Lésions rétiniennes
• Problématique
– Resaignement dans les cinq jours
– Glaucome
– Imprégnation hématique de la cornée
Hyphéma traumatique
• Prise en charge
– Examen complet
– Radiologie si nécessaire
– Screening pour l'anémie falciforme prn
– Bilan de coagulation prn
– Repos le plus complet possible, au moins 5 jours
– Coquille protectrice
– Hospitalisation?
– Pas d'aspirine
– Cycloplégie (cyclopentolate 1%)?
– Prednisolone?
Blépharite
• Prurit, brûlement, sécheresse oculaire,
larmoiement, croûtes le matin
• Marges palpébrales croûtées, vaisseaux
proéminents, érythème conjonctival, kératite
ponctuée, sécrétions muqueuses
• Peut conduire aux chalazions
Blépharite
• Traitement
– Shampooing pour cils (Cil-Net®, Blepharoshampoo®) hs
– Compresses tièdes
– Érythromycine onguent ou Fucitahlmic® hs pour un temps
défini
– Tétracycline (azithromycine, clarithromycine ou
érythromycine chez l’enfant) si nécessaire
Chalazion
• Masse palpébrale sensible, érythème,
blépharite peut être associée
• Traitement
– Compresses d’eau chaude 15 à 20 minutes qid
avec massages
– Onguent antibiotique seulement si blépharite
associée
– Drainage chirurgical rarement nécessaire
– Injection de corticostéroïdes?
Cellulite pré-septale
• Érythème, œdème, chaleur et
sensibilité/douleur des paupièeres
• Pas de proptose, pas de restriction ou de
doleur à la motilité oculaire
• CT Scan / IRM peuvent être nécessaires pour
différencier d’une cellulite orbitaire
Cellulite pré-septale
• Étiologie:
– Lacération, impétigo, érysipèle, corps étranger,
dacryocystite
– Peudo : conjonctivite, dermatite allergique, chalazion
– S. aureus et streptocoque; H. influenzae chez les
jeunes enfants; Herpes simplex ou Herpes zoster;
anaérobes avec les morsures.
Cellulite orbitaire
• Traitement
– Vancomycine ou Clindamycine
avec
Ceftriaxone ou cefotaxime ou gentamicine
• Drainage chirurgical de l’abcès
– Indications controversées
– Indications absolues : Neuropathie optique, gros abcès, complications
neurologiques, abcès loin de la sinusite ethmoïdienne.
– Surtout les enfants plus vieux
Cellulite orbitaire
• Évolution clinique :
– Aggravation pendant la première journée
– CT Scan s’aggrave pendant les premières
journées
Dacryocèle
• amniotocèle, amniocèle, dacryocystocèle, mucocèle
• Liquide et débris pris dans le sac lacrymal, car entrée
et sortie fermées
• Masse bleutée près du canthus interne
• Possibilité de détresse respiratoire si intranasal
• Peut devenir une dacryocystite
Dacyocystite
• Inflammation du sac lacrymal
• Douleur, érythème, œdème au niveau du sac
lacrymal
• Sécrétions purulentes avec pression sur le sac
• Danger:
– Rupture spontanée avec fistulisation
– Abcès orbitaire
– Septicémie