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Femmes artistes contemporaines

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  3. * Cristine Guinamand, née en 1974 à Yssingeaux (Haute-Loire), est une artiste française. * Elle vit et travaille à Paris et en Auvergne. * La biographie artistique de Cristine Guinamand pourrait commencer en 2001, année où, après qu'un incendie a détruit son atelier et tout son travail des années antérieures, et l'a, également, sérieusement blessée, elle repart en quelque sorte de zéro. * D'abord connue pour sa peinture, Cristine Guinamand a toujours travaillé toutes sortes de matériaux : elle pratique le dessin et, à l’occasion, la gravure, fait de la broderie, réalise des installations, des « reliquaires », des sculptures, voire des « machines »… Mais « ses recherches débordent le cadre technique et elle aime être libre d’aller et venir entre les matériaux1 » : « La coupe et le débitage des surfaces sont pour elle un moyen de contrarier la virtuosité du geste et l’épanchement facile. »
  4. * Dans son œuvre, que ce soient des peintures, avec ou sans collages, des dessins, des sculptures ou des constructions diverses (série des « Théâtres » en 20124), Cristine Guinamand ne cesse de mettre en scène « les thèmes de la vie et de la mort, et des actes qui s’y rattachent symboliquement : le sexe et ses pulsions, la défécation, le voyage… » Cette imagerie mélange à la fois les figures classiques du fantastique — squelettes, apparitions, monstres divers, feux follets, pendus, revenants lubriques… — et des ébauches de paysages, le plus souvent déserts et menaçants — bord de l’eau, coins perdus de montagne ou de forêt, taillis d'arbres désolés. Ces lieux ne sont pas sans rapport avec ceux de son enfance dans la campagne de Haute-Loire. * Pour décrire ce travail et le lien entre la thématique des œuvres et la technique de l'artiste, Anne Malherbe écrit, dans sa présentation6 de l’exposition « Sortilège » à la fondation d'art contemporain Salomon : « Cristine Guinamand déverse sur la toile, dans une peinture fluide, posée avec urgence, un univers obscur de sorciers et d’ombres infernales. Visions nocturnes dans lesquelles on devine l’homme, redevenu bête, accomplissant des actes primitifs. L’artiste délivre dans une secousse des obsessions qui sont le fond inavouable de l’humanité. »
  5. * * « On est face à ce qui semble être au premier abord […] de la peinture de chevalet raffinée (Gustave Moreau ?) ; mais en s'approchant, on se retrouve devant de l'expressionnisme presque abstrait, du Wols transfiguré. Le surréalisme et la peinture automatique ne sont pas loin, mais "aidés". C'est cette spontanéité formelle qui garantit la force et l'émotion de ces œuvres. * Dernier point : ces tableaux sont très beaux, et cela n'aurait aucun intérêt s'ils ne racontaient pas des horreurs. » * — Stéphane Pencréac'h, texte de présentation de « La mort qui tue » * « Dans ses tableaux au lyrisme flamboyant, Cristine Guinamand arrache aux limbes des fragments épars, pour tenter de reconstituer cette harmonie. Ses images hallucinées deviennent exutoire universel, exprimé par des couleurs sensuelles et juteuses. » * — Gérard Gamand, « L'âme de ombres ! », Azart, n° 38, mai-juin 2009
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  7. * Ybah est une artiste sculptrice française qui livre sa pratique artistique à l’étude des corps, des expressions anatomiques, et de l’évolution d’un corps dans l’histoire de sa vie. * Le corps au centre de sa création * Ybah est arrivée à Paris à 6 ans en 1956. Sa vocation d'artiste s'est exprimée au milieu d’une famille, grâce à l’influence d’un grand-père sculpteur sur bois. De 1976 à 1981, jeune adulte, elle se réalise dans la mode et la création de vêtements. Ybah est passionnée par le dessin qui la relie au corps et aux êtres de façon profonde. En 1991 elle crée des poupées de chiffons qui remportent un grand succès. * L’artiste nous livre sa vision * « […] Privilégier la fragilité du vieillissement des corps en dévoilant les surplus de chairs, la plénitude des seins, la profondeur des rides ou les tensions des muscles, sont autant de signes qui témoignent de l’histoire d’un corps qui a traversé les tempêtes de la vie. Indéniablement les cicatrices du temps s’inscrivent dans nos chairs et dans nos yeux. * Une commissure de lèvre, un regard lointain, des mains fortes et expressives, tout m’intéresse dans les corps et les visages. […] »
  8. * Son coup de foudre pour la sculpture * En 1994, Ybah tombe sous le charme des rues pittoresques de Prague et réalise son premier tableau. Mais c’est à Rome, devant la Piéta de Michel Ange, que se révèle son désir de sculpter. La Sculpture du Maître sera sa voie, celle de l’expression des sentiments de la vie ! * De 1993 à 2008, Ybah acquiert différentes techniques telles que le modelage, le dessin, la gravure, la peinture, la taille directe, le moulage à creux perdus et en silicones. * De 2009 à 2012, la sculptrice intègre l’École Nationale des Arts Appliqués Duperré à Paris. En 2013, elle suit une formation au Lycée Languier pour acquérir les techniques de fonderie. * Le mot de l’artiste sur son corps à corps avec la matière * « […] C’est ainsi que la Terre, sous mes mains, fait naître des formes sorties de l’imaginaire ou nourries par mon regard captif du modèle. Et là, les volumes, courbes et contre courbes jaillissent instinctivement, enfantées par un flot d’émotions prégnantes. […] »
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  10. * Emmanuelle Lemetais est née en France en 1970. Lemetais est une artiste d’origine normande. Elle vit et travaille à Vernon dans l’Eure. * 1988-1993 * Ses 5 années d'études à Olivier de Serres et à l'École Boule comme architecte d'intérieur, lui ont procuré une solide formation à la fois artistique et technique. * La rigueur et la passion, le dessin et la composition, les matières et les couleurs… tout est enseigné. * 1993-2002 * Après dix années professionnelles dans l'agencement, l'architecture intérieur et le design mobilier, Emmanuelle, dont le loisir est la peinture depuis toute jeune, choisit d'en faire son métier.
  11. * « La peinture d’Emmanuelle Lemetais, c’est d’abord un trait sûr appliqué à une observation concentrée du réel. Emmanuelle a parfaitement intégré les lois picturales de la perspective occidentale dont elle développe le travail dans ses vues urbaines où ses paysages habités. * Mais si la ligne est primordiale, cependant elle naît de la couleur. * Le trait recherché n’est pas tracé, il est manifesté par les couleurs que la peintre superpose. * Le résultat est dynamique : la pierre, la feuille, le bois, la brique, l’ardoise, la terre, l’herbe rase : tout prend vie. * Enfin, il y a, explosant aux yeux, les couleurs d’Emmanuelle Lemetais, signature reconnaissable de sa production. * La couleur est première : elle est la base sur laquelle l’artiste travaille. * Ce n’est plus la lumière blanche qui éclaire les façades, c’est la lumière décomposée en une infinité d’éclats. Et l’œuvre semble miroiter. * La peinture d’Emmanuelle est une peinture qui va au-delà de la lumière, car la lumière n’y est pas abolie mais elle est décomposée pour révéler le monde. * Sa peinture alors s’apparente au vitrail dont elle offre les mêmes feux que ceux dont le soleil vient embraser les verrières colorées des cathédrales lorsqu’il les traverse. * Et la lumière, chez Emmanuelle Lemetais, suspend le temps et embellit l’objet de sa beauté cachée : celle de son arc-en- ciel. » Stéphanie de Moulins Beaufort
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  13. * Originaire de Grenoble, Marianne Quinzin garde de son enfance les couleurs et la présence imposante des montagnes. Attirée très tôt par le théâtre et les décors, elle intègre le second cycle de l’école Nationale des Beaux-Arts de Lyon. * Depuis 2004, Marianne Quinzin se consacre entièrement à la peinture. Elle compose au gré de ses souvenirs, de ses histoires passées ou à créer. Elle pose un décor qu’elle parsème d’encre, d’acrylique, parfois et souvent, d’éléments collés et de feuilles d’or qui viennent embellir tout une toile. * Une belle immersion dans un voyage entre figuration et abstraction.
  14. * Originaire de Grenoble, elle garde de son enfance les couleurs et la présence imposante des montagnes. * Attirée très tôt par le théâtre et les décors, c'est à l'école des arts décoratifs de sa ville qu’elle suit sa première formation artistique dans la filière Métiers d'Art. Diplôme en poche, elle intègre le second cycle de l'école Nationale des Beaux-Arts de Lyon. * Ces deux cursus de formation lui ont permis d'aborder avec beaucoup de plaisir des domaines très différents, de la création graphique à la création textile, en passant par la création de bijoux. * Depuis 2004 elle me consacre entièrement à la peinture. Je vis et travaille aujourd'hui à Rouen, en Normandie.
  15. * Ses affinités artistiques sont variées et éclectiques. * La lumière chez Turner, la puissance des vibrations colorées et la rigueur des compositions de De Staël, la liberté explosive de Joan Mitchell, la maîtrise technique et l'étendue de l’œuvre de Gerhard Richter tantôt figuratif et tantôt abstrait. * Les mouvements artistiques qui influencent sa peinture sont principalement l'expressionnisme abstrait et l'abstraction lyrique, en particulier le travail de Zao Wou-Ki pour la recherche de la lumière, le jeu de transparence et d'opacité, l'alternance de vide et de plein. * Les associations de couleurs et les éléments naturels sont pour elle des sources d'inspirations récurrentes, la nature et le paysage des thématiques qu’elle affectionne.
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  17. * Chloé Tiravy est née à Aurillac en 1989. Elle vit et travaille actuellement en Catalogne. Formation * 2016-2019 Formation en gravure et métiers de l’estampe, Atelier José Rincon, Madrid, Espagne * 2012-2013 Voyage en Argentine, Pérou et Bolivie (fresques murales et carnet de voyage) * 2010-2011 Master en Arts Plastiques, Université Michel de Montaigne, Bordeaux Formation en gravure avec l’artiste Philippe Mohlitz, Bordeaux * 2009-2010 Licence aux Beaux-arts de Madrid, Université Complutense de Madrid, Espagne * 2007-2009 Formation littéraire Hypokhâgne-Khâgne, Bordeaux
  18. * Chloé Tiravy revendique une peinture généreuse, et défend son droit à la narration, au sentiment et à la poésie. * Son atelier est pareil à une scène de théâtre : elle y construit ses peintures en faisant poser des inconnus qu’elle déguise et dirige. * En scénographe, Chloé Tiravy orchestre la mise en lumière et la chorégraphie des corps. Cette jeune artiste fait l’éloge de la beauté androgyne, met en exergue de nouvelles formes de féminité et de masculinité. * Une forme de dignité retrouvée dans cette démarche contemporaine et romantique.
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  20. * Marie-Thérèse Tsalapatanis est une sculptrice française contemporaine primée. Ses sculptures, réalisées dans des styles de figuration et d'expressionnisme, explorent des thèmes tels que le féminisme, la dignité, l'empathie, la nature et l'animalité. Les œuvres de Tsalapatanis, majoritairement en argile, flirtent avec l'extravagance, interrogeant la signification du luxe dans une culture néo-capitaliste de l'excès. * Elle est Membre de l'Académie des Beaux-Arts de Saint Louis et a remporté de nombreuses récompenses pour ses oeuvres : Prix de l'Assemblée Nationale ; Médaille du Sénat; Médaille d'Or du Salon International « MCA » de Cannes ; Médaille du Conseil Régional d'Ile de France ; Médaille d'argent Art dans la capitale. Grand palais. Paris; Médaille d'Argent du Salon Violet Paris ; Trophée du Lions club ; Médaille du Conseil Général des Yvelines ; Médaille du Conseil Général du Val de Marne ; Grand Prix du Jury de Saint-Cyr-l'Ecole, n'en sont que quelques-uns. * Marie-Thérèse Tsalapatanis participe à des expositions personnelles et collectives, ses sculptures sont présentes dans des collections publiques et privées en France et à l'international. Elle a également enseigné la sculpture dans divers ateliers en Ile de France.
  21. * Vers l’âge de 10 ans, Marie- Thérèse Tsalapatanis a assisté aux cours des Arts Décoratifs du Louvre, puis a fréquenté plus tard l’École Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris où elle a développé un réel intérêt pour l’étude d’après modèles vivants. * Avec un regard porté sur la figure humaine et toute sa complexité, Marie-Thérèse Tsalapatanis sculpte le bronze depuis de nombreuses années. Ses œuvres, présentes en collections publiques et privées, ont été récompensées par une cinquantaine de prix et distinctions. * Travaillant la matière brute, l’artiste donne la part belle au corps, souvent féminin, et le décline sublimement à toutes les étapes de la vie.
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  23. * Enfant, Aline Wiest a d'abord été attirée par l'art à travers une exposition aux dessins humoristiques d'Edmond Kiraz, Les Parisiennes. Dans sa pratique, Wiest utilise des peintures acryliques appliquées de manière gestuelle à sa toile. Il en résulte des peintures pleines de corps et de mouvement caractérisées par une palette de couleurs harmonieuse. *
  24. *Avec des compositions végétales et minérales pleines de fraîcheur, Aline Wiest offre un bol d’air frais revitalisant. Ses œuvres sont lumineuses, sublimant la nature avant, pendant et après la pluie. *Née en Lorraine, elle vit et travaille aujourd’hui à Paris. Son geste libéré lui permet d’introduire une grande place au hasard. Tantôt sur toile, tantôt sur carton, les œuvres d’Aline Wiest sont une belle poésie picturale.
  25. Ses influences sont multiples : elle ne peint qu’en musique, essentiellement classique, elle écoute beaucoup du Baroque (pour sa gaieté), Haendel (pour sa sensualité) et la musique française pour ses ruptures (particulièrement Poulenc). Les peintres qu’elle suit depuis longtemps comme Kirkeby, De Stael, Joan Mitchell, Bram Van Velde, Cy Tombly et tant d’autres… La poésie, celle de Saint John Perse, qui l’accompagne depuis tant d’année, elle l’apprend par cœur, elle l’accompagne très souvent. Elle a la passion de saisir sur le motif une lumière sur un fragment de paysage, en attestent mes nombreux carnets de voyage.
  26. Quel est l’équilibre entre figuration et abstraction dans ses compositions ? « Abstrait ou figuratif, peu importe. Si la figuration est représentation d’objets ou de formes identifiables, je ne suis pas dans la figuration. Mais si l’abstrait est porteur de concept, de message, de sens, je n’y suis pas non plus. Mon travail est porté par le geste et la couleur. Et de là naît mon univers pictural. » K. La couleur tient-elle un rôle primordial pour elle ? « Sam Francis disait : « La couleur est pour moi la vraie substance, le point de départ qui ne sert ni le dessin, ni la forme. » C’est du pictural que naissent les formes avec le hasard du geste, la fabrication d’une œuvre, son aspect artisanal me correspond bien et rejoint une phrase de Soulages qui est pour moi essentielle : « C’est ce que je fais qui m’apprends ce que je cherche ». Je ne cherche pas à donner un sens, c’est la couleur qui détermine mon travail, elle est le véritable sujet de ma peinture. »
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  28. * Née en 1966, Nathalie Leverger passe son enfance au port au Légué dans les Côtes d’Armor. Elle héritera de la branche paternelle une passion pour la mer, la lumière, l’horizon et les étendues et du côté maternel la pratique de la couture et des aiguilles. * Diplômée en 1989 d’AUDENCIA, école de commerce de Nantes, elle découvre la peinture en 2000 au hasard d’une boite d’huiles qu’on lui offre à Noel. Si la révélation est immédiate, il lui faudra 3 ans pour remettre en question sa situation professionnelle au sein d’un grand groupe de distribution et se consacrer exclusivement à l’art. * Explorant le paysage qui l’entoure et qu’elle photographie beaucoup, elle recompose dans ses productions les sensations expérimentées durant ses voyages. C’est très souvent le détail d’un objet, d’une matière , une odeur, ou encore une couleur qui est au départ d’une étude. * Artiste prolifique, elle développe alors ce travail en peintures à l’huile, volumes textiles ou papier, photographies, livres d’artistes et livres objets, installations etc … laissant beaucoup de place aux accidents et avec une certaine tendance aux motifs et aux accumulations. Nathalie Leverger peint, coupe, modèle, colle, tricote et détricote sans se poser la question du genre artistique. Elle cultive son statut d’autodidacte pour affirmer sa liberté de faire, dans une démarche matiériste assez brute et instinctive.
  29. * Nathalie Leverger peint, coupe, modèle, colle, tricote et détricote sans se poser la question du genre artistique. * Fortement inspirée par les divers paysages qu’elle arpente, elle recompose dans ses créations les sensations expérimentées durant ses voyages. * Très souvent, le détail d’un objet, d’une matière, d’une odeur ou d’une couleur lui donnent la direction à suivre. Nathalie Leverger laisse beaucoup de place aux « accidents » et assume sans complexe son penchant pour les motifs et volumes textiles qui rehaussent ses compositions.
  30. * Ses huiles épurées, ses nasses de coton crocheté, ses installations d’origami, composent un univers poétique dont on retient une certaine dualité autour des notions de puissance et de délicatesse. C’est sa vision poétique du paysage qu’elle cherche à nous raconter. * Depuis 2011 elle collabore avec Paule-Elisabeth Oddéro, poète, ce qui l’amène à élargir sa pratique plastique au papier puis au textile. Travaillant toutes deux autour de thèmes choisis en commun (Les oiseaux, Lucioles puis Pêcheries), elle cherche de son côté à créer des oeuvres qui approchent la délicatesse des textes de l’auteure. * Nathalie Leverger a abordé les thèmes de l’autoroute (ON THE ROAD photographies et peintures), de l’enfance (LA COUR D’ECOLE peintures et sculptures papier), de la maternité (UN OISEAU UNE CAGE papier de soie et encres), de la frustration (L’APPARTEMENT peintures et sculptures papier), de l’intime (LUCIOLES sculptures et installations papier et textile, photographies, encres, livres d’artiste), de la quête du bonheur (A BEAUTIFUL LIFE, LES NOUVEAUX AMIS, peintures dessins collages), du paysage (PECHERIES , DANS LA MARGE, LES NOUVEAUX HORIZONS, OUESSANT, L'HERBE EST PLUS VERTE : peintures, sculptures textiles, photographies)
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