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SPA non radiologiques SMMI maroc 2018

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  1. 1. Spondyloarthrites non radiographiquesradiographiques Pr Corinne MICELI Hôpital Cochin Paris Spondyloarthrites non radiographiquesradiographiques Pr Corinne MICELI-RICHARD Hôpital Cochin Paris
  2. 2. Agenda • Problème du retard diagnostique • Introduction de l’IRM dans les critères de classification • La lecture IRM: un difficile apprentissage • Formes non radiographiques de SpA • Caractéristiques des patients • Efficacité comparative des anti-TNF • Impact structural des anti-TNF Introduction de l’IRM dans les critères de classification La lecture IRM: un difficile apprentissage SpA:
  3. 3. Problème du retard diagnostique Rachialgie A) OUI Début symptômes 1er avis Dg inflammatoire (SI ou spondylite) B) NON OUI C) NON D) NON 0 5 waleit M et al. A&R 2005 Problème du retard diagnostique (10-30%) SI radiographique ? (50-70%) (15-25%) (10-15%) 10 15 20 Temps (ans)
  4. 4. odified Stoke AS Spinal Score ( Creemers MC et al. ARD 2005;64(1):127 Normal Érosion 0 1 mSASSS) Syndesmophyte évident Sclérose Squaring Pont osseux complet 2 1 1 3 3 2 ;64(1):127-9. Wanders AJ et al. Arthritis Rheum 2004;50(8):2622-32 Score = 0 - 72
  5. 5. stoire naturelle de la SA • 116 SA répondant aux critères de New York modifiés • 11 ans d’évolution en moyenne • Evaluation de l’atteinte structurale avec le score 116 SA répondant aux critères de New York modifiés 11 ans d’évolution en moyenne Evaluation de l’atteinte structurale avec le score mSASSS Baraliakos X et al. ARD 2007;66:910-5.
  6. 6. stoire naturelle de la SA 146 SA, durée évolution moyenne 23 ans Progression radiographique moyenne annuelle : 1,3 43% progresseurs rapides, 23% avec progression nulle stoire naturelle de la SA Progression radiographique moyenne annuelle : 1,3 ± 2,5 unité mSASSS rapides, 23% avec progression nulle Baraliakos X et al. J Rheumatol. 2009;36(5):997-100
  7. 7. stoire naturelle de la SA Taux de progression globalement lent • Principalement formation osseuse (syndesmophyte • Atteinte rachidienne majoritairement, et surtout en thoracique • Grande variation inter-individuelle• Grande variation inter-individuelle Radiographie standard: outil inadapté au diagnostic précoce de la majorité des SA Intérêt de l’intégration de l’imagerie IRM dans le diagnostic de SA stoire naturelle de la SA Taux de progression globalement lent syndesmophyte) Atteinte rachidienne majoritairement, et surtout en thoracique Radiographie standard: outil inadapté au diagnostic précoce de la majorité Intérêt de l’intégration de l’imagerie IRM dans le diagnostic de SA
  8. 8. ≥ 1 signe de SPA* + sacro-iliite ** ou (chez les patients avec IBP  3 mois et âge au début < 45 ans itères de classification pour les SPA axiales ** inflammation hautement compatible avec une sacro une sacro modifiés Rudwaleit M et al. Ann Rheum Dis 2009;68:770-6; et 777 ou 3 mois et âge au début < 45 ans ) itères de classification pour les SPA axiales ** inflammation hautement compatible avec une sacro-iliite à l’IRM ou une sacro-iliite radiographique définie suivant les critères de New York modifiés 6; et 777-83.
  9. 9. ≥ 1 signe de SPA* + sacro-iliite ** ou * Signes de spondylarthropathie (chez les patients avec IBP  3 mois et âge au début < 45 ans ritères de classification pour les SPA axiales ** inflammation hautement compatible avec une sacro * Signes de spondylarthropathie •Rachialgie inflammatoire •Arthrite •Enthésite •Uvéite •Dactylite •Psoriasis •Maladie de Crohn •Bonne réponse aux AINS •Histoire familiale de SPA •HLA-B27 •CRP augmentée ou 3 mois et âge au début < 45 ans ) ritères de classification pour les SPA axiales ** inflammation hautement compatible avec une sacro-iliite à l’IRM ou une sacro-iliite radiographique définie suivant les critères de New York modifiés Rudwaleit M et al. Ann Rheum Dis 2009;68:770-6; et 7
  10. 10. ≥ 1 signe de SPA* + sacro-iliite ** ou * Signes de spondylarthropathie (chez les patients avec IBP  3 mois et âge au début < 45 ans ritères de classification pour les SPA axiales ** inflammation hautement compatible avec une sacro une sacro modifiés * Signes de spondylarthropathie •Rachialgie inflammatoire •Arthrite •Enthésite •Uvéite •Dactylite •Psoriasis •Maladie de Crohn •Bonne réponse aux AINS •Histoire familiale de SPA •HLA-B27 •CRP augmentée Rudwaleit HLA B 27 + Au moins deux autres signes de SPA* ou 3 mois et âge au début < 45 ans ) ritères de classification pour les SPA axiales ** inflammation hautement compatible avec une sacro-iliite à l’IRM ou une sacro-iliite radiographique définie suivant les critères de New York modifiés Rudwaleit M et al. Ann Rheum Dis 2009;68:770-6; et 777-83.
  11. 11. ≥ 1 signe de SPA* + sacro iliite ** ou * Signes de spondylarthropathie (chez les patients avec IBP  3 mois et âge au début < 45 ans Critères de classification pour les SPA axiales ** inflammation hautement compatible avec une sacro une sacro modifiés * Signes de spondylarthropathie •Rachialgie inflammatoire •Arthrite •Enthésite •Uvéite •Dactylite •Psoriasis •Maladie de Crohn •Bonne réponse aux AINS •Histoire familiale de SPA •HLA-B27 •CRP augmentée Rudwaleit M et al. Ann Rheum Dis 2009;68:770-6; et 777 HLA B 27 + Au moins deux autres signes de SPA* ou 3 mois et âge au début < 45 ans ) Critères de classification pour les SPA axiales ** inflammation hautement compatible avec une sacro-iliite à l’IRM ou une sacro-iliite radiographique définie suivant les critères de New Yor modifiés Sensibilité 82,9% Spécificité 84,4% n = 649 patients lombalgiques 6; et 777-83.
  12. 12. Sémiologie radiologiqueSémiologie radiologique - IRM
  13. 13. éfinition d’une sacro-iliite • IRM des sacro-iliaques • 10 lecteurs • 2 radiologues • 8 rhumatologues • ASAS/OMERACT MRI working group • Technique • T1 et STIR (gadolinium non indispensable) • Coupes de 3 à 4 mm aleit M et al. Ann Rheum Dis 2009;68:1520-7. iliite IRM 8 rhumatologues ASAS/OMERACT MRI working group T1 et STIR (gadolinium non indispensable) Coupes de 3 à 4 mm
  14. 14. éfinition d’une sacro-iliite • Œdème sous-chondral nécessaire au diagnostic de sacro • Soit sur 2 coupes, soit 2 localisations d’une même coupe • Synovite, enthésite ou capsulite sans œdème insuffisant au diagnostic de sacro-iliite • Les lésions structurales (graisseuses, sclérose, érosions…) si isolées insuffisantes au diagnostic de sacro IRM nécessaire au diagnostic de sacro-iliite Soit sur 2 coupes, soit 2 localisations d’une même coupe sans œdème insuffisant Les lésions structurales (graisseuses, sclérose, érosions…) si isolées insuffisantes au diagnostic de sacro-iliite Rudwaleit M et al. Ann Rheum Dis 2009;68:1520
  15. 15. Oedème sous-chondral T2 STIR T2 STIR Rudwaleit chondral T1 Signal médullaire de référence T2 STIR Rudwaleit M et al. Ann Rheum Dis 2009;68:1520-7.
  16. 16. éfinition d’une sacro-iliite • Pierre angulaire de la sacro • Œdème sous-chondral • Sur 2 coupes au moins • Ou 2 localisations différentes sur la même coupe • Pas de valeur diagnostique des lésions structurales si isolées • Travaux préliminaires très descriptifs sans analyse de sensibilité/spécificité des lésions observées Rudwaleit M et al. Ann Rheum Dis 2009;68:1520 iliite IRM Pierre angulaire de la sacro-iliite IRM Ou 2 localisations différentes sur la même coupe Pas de valeur diagnostique des lésions structurales si Travaux préliminaires très descriptifs sans analyse de sensibilité/spécificité des lésions observées Dis 2009;68:1520-7.
  17. 17. RM SI : sémiologie normale • Berges articulaires nettes et régulières • Interligne visible et fin, non élargi, sans • Os sous-chondral de signal homogène sans plage œdémateuse nichondral de signal homogène sans plage œdémateuse ni plage hypergraisseuse • Absence de plage de sclérose sous • Pas de capsulite ni de synovite RM SI : sémiologie normale Berges articulaires nettes et régulières Interligne visible et fin, non élargi, sans hypersignal STIR chondral de signal homogène sans plage œdémateuse nichondral de signal homogène sans plage œdémateuse ni -chondrale
  18. 18. M SI : sémiologie normale • F29 ourtesy Pr Antoine Feydy - Cochin M SI : sémiologie normale
  19. 19. M SI : sémiologie normale • F29 ourtesy Pr Antoine Feydy - Cochin M SI : sémiologie normale
  20. 20. M des sacro-iliaques sions inflammatoires actives esy Pr Antoine Feydy - Cochin sions inflammatoires actives
  21. 21. RM sacro-iliaque: Quelle spécificité ? • Évaluation des anomalies sacro-iliaques à l’IRM en dehors des SPA • Population : 187 sujets • 77 SPA • 25 lombalgies inflammatoires ne remplissant pas les critères de NY • 26 lombalgies non spécifiques (< 45 ans, évolution < 10 ans) • 59 volontaires sains (< 45 ans)59 volontaires sains (< 45 ans) • Lecture par 3 rhumatologues et 2 radiologues • IRM « semi-coronales » des sacro-iliaques séquences T1 et STIR Quelle spécificité ? iliaques à l’IRM en dehors 25 lombalgies inflammatoires ne remplissant pas les critères de NY 26 lombalgies non spécifiques (< 45 ans, évolution < 10 ans) Lambert RG et al. Arthritis Care Research 2013.  Oedème osseux  Erosion  Remplacement graisseux  Ankylose  SPA oui/non iliaques séquences T1 et STIR
  22. 22. ≤ 2 lecteurs RM sacro-iliaque: Quelle spécificité ? « Lombalgies Non Spécifiques (LNS) » & « Volontaires Sains (VS) • ≈ 7% déclarés comme SPA par au moins un lecteur • > 1/3 ont une anomalie IRM ≤ 2 lecteurs 38.5 38.5 38.5 30.5 28.8 33.9 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 0edème Erosion Graisse %IRM iliaque: Quelle spécificité ? Volontaires Sains (VS) » ≈ 7% déclarés comme SPA par au moins un lecteur > 2 lecteurs> 2 lecteurs 19.2 3.8 11.5 13.6 5.8 11.9 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 0edème Erosion Graisse %IRM LNS VS Lambert RG et al. Arthritis Care Research 2013.
  23. 23. Comparaison formes radio/non radioComparaison formes radio/non radio
  24. 24. forme axiale non radiographique • Cohorte GESPIC • 226 SpA axiales sans sacro-iliite (119 < 5 ans) • Critères cliniques, biologiques, génétiques eit M, et al. Arthritis Rheum 2009 forme axiale non radiographique iliite < 5 ans et 236 SA < 10 ans Critères cliniques, biologiques, génétiques
  25. 25. La forme axiale non radiographique GESPIC • Similitudes pour presque toutes les caractéristiques : • Âge, âge de début • Arthrites, enthésites, dactylites, actuelles ou passées • Psoriasis, uvéites, MICI • HLA-B27 ; histoire familiale• HLA-B27 ; histoire familiale • Activité de la maladie : BASDAI, EVA douleur, PGA • Différences : • Moins d’hommes • BASFI moins élevé • CRP moins élevée • mSASSS moins élevé 25 La forme axiale non radiographique – Cohorte pour presque toutes les caractéristiques : , actuelles ou passées Activité de la maladie : BASDAI, EVA douleur, PGA Rudwaleit M, et al. Arthritis Rheu
  26. 26. La forme axiale non radiographique Cohorte DESIR • Cohorte multicentrique prospective française incluant 708 patients atteints de rachialgies inflammatoires (critères de ou de Berlin) évoluant depuis moins de 3 ans pour lesquels une spondyloarthrite est suspectée • Analyse descriptive à l’inclusion : • des manifestations extra-articulaires • des patients répondant aux critères de classification des spondyloarthrites Dougados M, et al. Joint Bone Spine 2011 La forme axiale non radiographique prospective française incluant 708 patients atteints de rachialgies inflammatoires (critères de Calin ou de Berlin) évoluant depuis moins de 3 ans pour lesquels une Analyse descriptive à l’inclusion : articulaires des patients répondant aux critères de classification 2011
  27. 27. La forme axiale non radiographique Cohorte DESIR • 475 patients ayant les critères ASAS SpA axiale à l’inclusion • Les patients étaient classés comme ayant des lésions radiographiques s’ils avaient au moins une sacroradiographiques s’ils avaient au moins une sacro ou, au rachis, au moins un coin avec un syndesmophyte ou 2 coins avec condensation Blachier M, et al. Rheumatology (Oxford). 2013 La forme axiale non radiographique 475 patients ayant les critères ASAS SpA axiale à l’inclusion Les patients étaient classés comme ayant des lésions radiographiques s’ils avaient au moins une sacro iliite évidenteradiographiques s’ils avaient au moins une sacro-iliite évidente ou, au rachis, au moins un coin avec un syndesmophyte ou 2 (Oxford). 2013
  28. 28. a forme axiale non radiographique Cohorte DESIR • Pas de différence sur : • Âge, âge de début, et sexe-ratio • Arthrites, enthésites, dactylites, actuelles ou passées • Psoriasis, uvéites• Psoriasis, uvéites • HLA-B27 • Histoire familiale er M, et al. Rheumatology (Oxford). 2013 a forme axiale non radiographique , actuelles ou passées
  29. 29. • Pas de différence sur : • Douleur globale, douleur axiale • PGA • BASFI a forme axiale non radiographique Cohorte DESIR • BASFI • SF-36, MCS et PCS • ASQoL • BASDAI • ASDAS ier M, et al. Rheumatology (Oxford). 2013 a forme axiale non radiographique
  30. 30. Facteurs associés aux signes radiographiques (analyse multivariée) CRP Inflammation IRM SI Pas d’inflammation IRM rachis et non fumeurs a forme axiale non radiographique ohorte DESIR Pas d’inflammation IRM rachis et non fumeurs Pas d’inflammation IRM rachis et fumeurs Inflammation IRM rachis et non fumeurs Inflammation IRM rachis et fumeurs Sensibilité AINS Consommation d’alcool (oui/non) M, et al. Rheumatology (Oxford). 2013 Facteurs associés aux signes radiographiques OR (95 % IC) p 1,44 (1,13 –1,84) 0,003 2,25 (1,40 – 3,60) 0,001 1,00 a forme axiale non radiographique 1,00 0,70 (0,39 – 1,25) 0,23 1,02 (0,49 – 2,09) 0,96 1,99 (1,01 – 3,92) 0,048 0,44 (0,24 – 0,81) 0,008 2,42 (1,31 – 4,44) 0,005
  31. 31. a forme axiale non radiographique • Au total : • La SA touche plus les hommes que la comprend plus d’inflammation biologique et IRMcomprend plus d’inflammation biologique et IRM • Mais a le même profil clinique, génétique (B27, famille), et le même retentissement fonctionnel a forme axiale non radiographique La SA touche plus les hommes que la SpA axiale non radiographique, comprend plus d’inflammation biologique et IRMcomprend plus d’inflammation biologique et IRM Mais a le même profil clinique, génétique (B27, famille), et le même
  32. 32. • Caractéristiques à l’inclusion, dans des cohortes et des essais contrôlés randomisés, des patients avec SA et SpA omparaison de la spondyloarthrite axiale Données de cohortes GESPIC1 n = 236 n = 119 n = 226 Toutes SA SpA axiales non Rx SA ≤ 5 ans non Rx ≤ 5 ans Âge (années) 35,6 36,1 36,1 Femmes (%) 36,0 34,5 57,1 Durée de la maladie (ans) 2,8 1,7 1,7 BASDAI (0-10) 4,0 4,0 3,9 CRP augmentée (%) 51,9 49,6 29,8 EVA globale patient (0-10) 5,0 5,0 4,9  Les données de cohortes et d’essais thérapeutiques montrent que l’activité de la maladie est similaire chez les SpA axiales, avec ou sans sacro-iliite radiographique Caractéristiques à l’inclusion, dans des cohortes et des essais contrôlés SpA axiale non radiographique omparaison de la spondyloarthrite axiale Rx et non Rx Données de cohortes Données d’essais randomisés Kiltz2 ATLAS5 ABILITY-I6 Haibel7 n = 56 n = 44 n = 315 n = 185 n = 46 SA SpA axiales SA SpA axiales non SpA axiales SA SpA axiales non Rx SA SpA axiales non Rx SpA axiales non Rx 41,2 39,1 42,2 38,0 37,5 23,2 68,2 25,1 54,6 54,3 7,5 5,0 10,6 2,9 - 4,2 3,6 6,3 6,5 6,3 69,1 29,5 67,6 35,7 37,8 4,6 4,0 6,3 6,8 6,6 Les données de cohortes et d’essais thérapeutiques montrent que l’activité de la maladie est similaire chez
  33. 33. Efficacité des antiEfficacité des anti formes non radiographiques Efficacité des anti-TNF sur lesEfficacité des anti-TNF sur les formes non radiographiques
  34. 34. Efficacité des anti%patientsBASDAI50 60 80 100 73 Effet durée de la maladie %patientsBASDAI50 0 20 40 <10 ans (n=37) 11 Efficacité des anti-TNF* Effet durée de la maladie * Sieper J, Rudwaleit M. Ann Rheum Dis 2005;64:6 33 11-20 ans (n=33) 29 >20 ans (n=29)
  35. 35. Etude randomisée, en ouvert, ETA versus Patients avec douleurs lombaires ≥ 3 mois et < 5 ans en échec Résultats avec etanercept Anti-TNF dans les spondylarthrites non radiologiques Patients avec douleurs lombaires ≥ 3 mois et < 5 ans en échec des AINS et IRM rachis ou SI + (environ 50% NY+) Et 3 des 5 : rachialgies inflammatoires, bonne réponse aux AINS, HLA-B27 +, présence ou ATCD de manifestations extra histoire familiale de SpA Durée moyenne de la maladie 2,9 ans, âge moyen de 33,7 ans versus SLZ, de 48 semaines Patients avec douleurs lombaires ≥ 3 mois et < 5 ans en échec etanercept - Etude ESTHER TNF dans les spondylarthrites non radiologiques Song I H et al. Ann Rheum Dis. 2011; 70:590-5 Patients avec douleurs lombaires ≥ 3 mois et < 5 ans en échec des AINS et IRM rachis ou SI + (environ 50% NY+) Et 3 des 5 : rachialgies inflammatoires, bonne réponse aux AINS, B27 +, présence ou ATCD de manifestations extra-vertébrales, Durée moyenne de la maladie 2,9 ans, âge moyen de 33,7 ans
  36. 36. 85 80 100 Réponses ASAS à 48 semaines ASAS 20 ASAS 40 Anti-TNF dans les spondylarthrites non radiographiques 70 %patients 42 0 20 40 60 80 P=0,001 Enbrel (n=40) Réponses ASAS à 48 semaines ASAS 40 ASAS Rémission partielle TNF dans les spondylarthrites non radiographiques Song I H et al. Ann Rheum Dis. 2011; 70:590 70 31 19 50P=0,001 P=0,006 (n=40) SSZ (n=36)
  37. 37. Rémission à S48 Surtout chez les patients du groupe Enbrel et chez les patients avec un SpA non radiographique 80 %depatientsenrémission Anti-TNF dans les spondylarthrites non radiographiques 0 20 40 60 11 33 %depatientsenrémission P=0,03 N patients 13/40 4/36 Enbrel (n=40) SSZ (n=36) Rémission à S48 Surtout chez les patients du groupe Enbrel et chez les patients avec un SpA non radiographique 70 TNF dans les spondylarthrites non radiographiques SA non radio SA Song I H et al. Abstract 2534, ACR 2011. Song I H et al. ARD June 30 12/17 5/17 (n=36)
  38. 38. Etude randomisée, en double aveugle, contrôlée vs placebo, de 12 semaines puis extension en ouvert jusqu’à 52 semaines Patients < 50 ans, en échec d’au moins 1 AINS Résultats avec Anti-TNF dans les spondylarthrites non radiographiques Haibel H et al. Arthritis Rheum. 2008; 58(7):1981 Diagnostic de SpA axiale pré-radiographique basé sur des lombalgies chroniques (> 3 mois), ET la présence d’au moins 3 paramètres parmi: rachialgies inflammatoires , HLA-B27 +, IRM rachis ou SI +, bonne réponse antérieure aux AINS, ATCD ou présence d’au moins une manifestation extra-vertébrale, histoire familiale de Etude randomisée, en double aveugle, contrôlée vs placebo, de semaines puis extension en ouvert jusqu’à 52 semaines Patients < 50 ans, en échec d’au moins 1 AINS Résultats avec adalimumab TNF dans les spondylarthrites non radiographiques Haibel H et al. Arthritis Rheum. 2008; 58(7):1981-91. radiographique basé sur des lombalgies chroniques (> 3 mois), ET la présence d’au moins 3 paramètres parmi: rachialgies B27 +, IRM rachis ou SI +, bonne réponse antérieure aux AINS, ATCD ou présence d’au moins une vertébrale, histoire familiale de SpA
  39. 39. 46 patients SpA axiale non Rx 12 sem (n=46) p=0,004%depatients 80 100 Anti-TNF dans les spondylarthrites non radiographiques Adalimumab (n=22) ASAS 40 55 13 %depatients 0 20 40 60 SpA axiale non Rx, durée moyenne de la maladie =7 ans 12 sem (n=46) p=0,019 TNF dans les spondylarthrites non radiographiques Haibel H et al. Arthritis Rheum. 2008; 58(7):1981-1991. (n=22) Placebo(n=24) 23 Rémission partielle 0
  40. 40. Etude randomisée, en double aveugle, contrôlée, IFX vs placebo Rachialgies inflammatoires > 3 mois et l’IRM (12% NY+) Phase de suivi S16-S40 avec possibilité de traitement par IFX après S16 si maladie active Résultats avec infliximab Anti-TNF dans les spondylarthrites non radiographiques 40 patients (20 IFX - 20 placebo) – H : 75% – Age : 28,8 ans Ancienneté des rachialgies : 15,3 mois – 90% sous AINS maladie active Etude randomisée, en double aveugle, contrôlée, IFX vs placebo Rachialgies inflammatoires > 3 mois et < 3 ans, HLA B27+ et sacro-iliite à S40 avec possibilité de traitement par IFX après S16 si Résultats avec infliximab TNF dans les spondylarthrites non radiographiques 20 placebo) Ancienneté des rachialgies : 15,3 mois 90% sous AINS Barkham N et al. Arthritis Rheum. 2009, 60(4):946-5
  41. 41. Résultat à S16 p = 0,009 80 100 Anti-TNF dans les spondylarthrites non radiographiques %depatients ASAS 40 61 18 0 20 40 60 80 p = 0,009 TNF dans les spondylarthrites non radiographiques Barkham N et al. Arthritis Rheum. 2009, 60(4):94 Rémission partielle 56 13 Placebo (n=20) Infliximab (n=20)
  42. 42. Impact de l’âge, du sexe et de la durée d’évolution sur l’évolution structurale Impact de l’âge, du sexe et de la durée d’évolution sur l’évolution structurale
  43. 43. Données issues de la cohorte OASIS  Cohorte OASIS: Outcome in Ankylosing Spondylitis International Study  217 patients suivi de façon 217 patients suivi de façon longitudinale (Pays Bas, Belgique et France) depuis 1996  Recherche des facteurs prédictifs d’apparition de nouveaux syndesmophytes 132 patients avec set complet de radio à BL, 2 ans et 4 ans Données issues de la cohorte OASIS Tubergen et al, ARD,
  44. 44. Données issues de la cohorte OASIS  61% des patients avec syndesmophytes à BL  33% de nouveaux syndesmophytes à 2 ans et 44% à 4 ans  Risque de nouveaux syndesmophytes à 4 ans si présents à BL: Données issues de la cohorte OASIS à 2 ans et 44% à 4 ans à 4 ans si présents à BL: 5.0 (95% CI 2.5 to 10.2) Tubergen et al, ARD
  45. 45. Données issues de la cohorte OASIS (2)  Patients suivi tous les 6 mois 2ans, puis tous les ans jusqu’à 4 ans puis tous les 2 ans ensuite  Suivi radiographique longitudinal tous les 2 ans (cervical et lombaire)  Etude sur patients avec 2 sets de radio consécutifs Etude sur patients avec 2 sets de radio consécutifs pour modéliser la progression structurale (n=186)  Progression moyenne: 1 unité mSASSS par an  25% n’ont pas de progression  25% ont une progression importante (> 5 unité mSASSS en 2 ans  50% ont une progression de 2 unités par 2 ans  Progression rachis cervical > rachis lombaire Données issues de la cohorte OASIS (2) Patients suivi tous les 6 mois 2ans, puis tous les ans Etude sur patients avec 2 sets de radio consécutifsEtude sur patients avec 2 sets de radio consécutifs Ramiro S et al, ARD, 2015
  46. 46. Données issues de la cohorte OASIS (2)  Fluctuation temporelle de l’évolution structurale la durée d’évolution ++ Données issues de la cohorte OASIS (2) Fluctuation temporelle de l’évolution structurale qq soit Ramiro S et al, ARD, 2
  47. 47. Données issues de la cohorte OASIS (2)  Sur 12 ans, 60% des patients ont une progression structurale d’au moins 1 syndesmophyte Données issues de la cohorte OASIS (2) Sur 12 ans, 60% des patients ont une progression structurale d’au moins 1 syndesmophyte Ramiro S et al, ARD, 2015
  48. 48. Relation entre l’ASDAS et la progression radiographique chez les patients souffrant de SA : cohorte OASIS (n=184) Relation longitudinale entre ASDAS et mSASSS(0-72) ASDAS level over time was assumed and progression curves plotted for different ASDAS levels; seline mSASSS was 10.8 (n=184); Msasss, modified Stoke Ankylosing Spondylitis Spinal Score Chaque augmentation d’un point du score ASDAS mSASSS dans les 2 UnitésmSASSS Suivi (années) Relation entre l’ASDAS et la progression radiographique chez les patients souffrant de SA : cohorte OASIS (n=184) Relation longitudinale entre ASDAS et mSASSS Activité de la maladie très élevée Activité de la maladie élevée Activité de la maladie modérée Maladie inactive ASDAS level over time was assumed and progression curves plotted for different ASDAS levels; Ramiro S, et al. Ann Rheum Dis 2014;73:1 augmentation d’un point du score ASDAS augmente de 0,72 points le les 2 années suivantes
  49. 49. Données de la cohorte GESPIC  212 patients (SA ou non radio)  Radiographies bassin, rachis lombaire et cervical à Baseline et 2 ans Données de la cohorte GESPIC Radiographies bassin, rachis lombaire et cervical à Baseline et 2 ans Poddubnyy et al, 2012
  50. 50. Données de la cohorte GESPIC SA: 20% de progresseurs Pas de différence de progression sur 2 ans entre les 2 groupes Données de la cohorte GESPIC Poddubnyy et al, 2012 Non radio: 7.4% de progresseurs Pas de différence de progression sur 2 ans entre les 2 groupes
  51. 51. Paramètres associés à la progression structurale Définition: +2 unités mSASSS en 2 ans  Anlyse univariée cohorte totale  Présence de SI (SA) (OR 3.14)  Syndesmophytes à BL (OR 6.29) Syndesmophytes à BL (OR 6.29)  CRP élevée (OR 2.47) ou VS élevée (OR 4.04)  Intoxication tabagique en cours (OR 2.75)  Sexe et HLA-B27 pas significatifs  Pas d’effet des manifestations extraarticulaires  Pas d’effet des AINS (O/N) ni DMARDs  Sous groupe non radio: seulement  Analyse multivariée montrant les mêmes résultats Paramètres associés à la progression structurale (OR 4.04) (OR 2.75) extraarticulaires DMARDs (O/N) à BL Sous groupe non radio: seulement syndesmophytes à BL Analyse multivariée montrant les mêmes résultats Poddubnyy et al, 2012
  52. 52. Données de la cohorte GESPIC • Matrice de prédiction de la progression structurale sur 2 ans Données de la cohorte GESPIC Matrice de prédiction de la progression structurale sur 2 ans Poddubnyy et al, A&R 2
  53. 53. Rôle structural des AINS? Pas de preuve d’effet ni de preuve d’absence d’effet Ne pas imposer la prise en continu chez un patient qui n’est pas symptomatique, ne pas imposer la poursuite de l’AINS sous anti lorsque ce dernier est efficacelorsque ce dernier est efficace Mais inciter les patients à contrôler leurs symptômes « au plus près » avec les AINS; en particulier les plus à risque de progression : syndesmophytes déjà présents, syndrome inflammatoire biologique, HLA-B27+, hommes… Le risque de progression structurale ne peut être une indication à maintenir l’AINS si patient asymptomatique Rôle structural des AINS? Pas de preuve d’effet ni de preuve d’absence d’effet Ne pas imposer la prise en continu chez un patient qui n’est pas symptomatique, ne pas imposer la poursuite de l’AINS sous anti-TNF Mais inciter les patients à contrôler leurs symptômes » avec les AINS; en particulier les plus à risque de déjà présents, syndrome inflammatoire Le risque de progression structurale ne peut être une indication à maintenir l’AINS si patient asymptomatique
  54. 54. Impact des antiImpact des anti sur la progression structurale ? Impact des anti TNFImpact des anti-TNF sur la progression structurale ?
  55. 55. et structural des anti-TNF • 334 patients • At baseline : hommes : 77 % ; age : 41 ans ; durée d’évolution: 16 ans, B27+ : 83 % ; CRP : 15 mg/L ; 14,5 • Après 2 ans, 30,5 % de progression structurale • Suivi clinique et radio : • tous les ans • Radiograhies standard tous les 2 ansRadiograhies • Suivi prospectif multicentrique standardisé de patients SA traités ou pas par anti TNF dans la SA : 41 ans ; durée d’évolution: 16 ans, B27+ : 83 % ; CRP : 15 mg/L ; mSASSS : 9,6 ± Suivi prospectif multicentrique standardisé de patients SA traités ou pas par anti-TNF Haroon et al. A&R 2 * p < 0,002
  56. 56. Effet structural des anti Haroon et al. A&R 2013 Effet structural des anti-TNF dans la SA
  57. 57. Effet structural des anti Progression structurale selon l’exposition aux anti-TNF • Première étude démontrant un rôle structural des anti Haroon et al. A&R 2013 Progression structurale selon le délai d’exposition aux anti-TNF Effet structural des anti-TNF dans la SA Première étude démontrant un rôle structural des anti-TNF
  58. 58. Septembre 20
  59. 59. • Radiographies de bassin: • Evaluation du score total SI à BL et semaine 104 (0 à 4 selon score de NY x2) • Valeur moyenne du delta par 3 lecteurs • PEP: delta BL • SEP: Radiographies de bassin: Evaluation du score total SI à BL et semaine 104 (0 à 4 selon score de NY x2) Valeur moyenne du delta par 3 lecteurs PEP: delta BL – S104 SEP: Dougados et al, ARD 20 • % passage score 0 à positif à S104 • % delta de 1 point au moins sur 1 SI
  60. 60. Dougados et al, ARD 20
  61. 61. Septembre 20
  62. 62. • IRM pondération T1 (érosion, métaplasie graisseuse, ankylose) et T2 (œdème sous chondral) • Réalisée à BL et S12 • Double lecture symowych, ARD 2017 IRM pondération T1 (érosion, backfill, métaplasie graisseuse, ankylose) et T2 (œdème sous chondral) Réalisée à BL et S12 Double lecture
  63. 63. Erosions Maksymowych, ARD 20 Backfill
  64. 64. Métaplasie graisseuse Maksymowych, ARD 20
  65. 65. <<<<<< Maksymowych, ARD 20
  66. 66. Conclusions (1) L’IRM permet un diagnostic plus précoce de la maladie Les formes radiographiques ont le même impact en termes de BASDAI/BASFI par rapport aux formes radiographiques mais: • Evolution plus courte • Plus de femmes La lecture de l’IRM pas toujours facile: attention aux faux positifs !! Plus grande efficacité des anti-TNF dans les formes précoces Conclusions (1) L’IRM permet un diagnostic plus précoce de la maladie Les formes radiographiques ont le même impact en termes de BASDAI/BASFI par La lecture de l’IRM pas toujours facile: attention aux faux positifs !! TNF dans les formes précoces
  67. 67. CONCLUSIONS (2) • Quelques données suggèrent l’efficacité structurale des anti • Métaanlyse de Haroon et al • Etude EMBARK: moindre progression radiologique aux SI, réduction des érosions aux SI en IRM et augmentation du • Données a la limite de l’erreur de mesure donc rester prudent sur les• Données a la limite de l’erreur de mesure donc rester prudent sur les conclusions • Pourquoi la démonstration d’un effet structural des anti difficile à démontrer? • Effet démontré depuis longtemps dans la PR… • Mais évolution structurale de la SpA • Effet marginal? CONCLUSIONS (2) Quelques données suggèrent l’efficacité structurale des anti-TNF: Etude EMBARK: moindre progression radiologique aux SI, réduction des érosions aux SI en IRM et augmentation du backfill?? Données a la limite de l’erreur de mesure donc rester prudent sur lesDonnées a la limite de l’erreur de mesure donc rester prudent sur les Pourquoi la démonstration d’un effet structural des anti-TNF est si Effet démontré depuis longtemps dans la PR… plus longue

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