LA JEUNESSE EST UN ENJEU PRIORITAIRE !
LES JEUNES ONT BESOIN D’ESPOIR
LES ATELIERS DU SURSAUT #2
MARDI 10 MAI 2016
LES ATELIERS DU SURSAUT #2
MARDI 9 MAI 2016
AVEC LA PARTICIPATION DE :
FRANÇOIS-XAVIER MEIGNAN,
29 ANS, DIPLÔMÉ DE L’INSEEC ET ENTREPRENEUR
DANIEL HIERSO
36 ANS, ENTREPRENEUR, QUALIFIÉ DE « SELF-MADE
MAN DES QUARTIERS ».
YASSIN LAMAOUI
34 ANS, CONSEILLER D’OPPOSITION À STE-GENEVIÈVE
DES BOIS (LR), MEMBRE FONDATEUR DU THINK TANK
FRANCE FIÈRE
KEVIN FONTAINE
24 ANS, DÉLÉGUÉ NATIONAL DE L’UNI
LA JEUNESSE EST UN ENJEU PRIORITAIRE !
LES JEUNES ONT BESOIN D’ESPOIR
Les ateliers du Sursaut #2
LA JEUNESSE EST UN ENJEU PRIORITAIRE
Guide pratique de la réforme
Comment redonner espoir à la jeunesse
Quelques chiffres
Taux de chômage des moins de 25 ans :
• France : 25,9 %
• Allemagne : 7 %
• Union Européenne : 19,7 %
Classement PISA :
Mathématiques : la France est au 25 ème rang sur 40 pays derrière
la Suisse, la Slovénie et la République tchèque (chute de 3 places par rapport
à 2009)
Compréhension de l’écrit : la France est au 21 ème rang sur 40 pays
derrière les Pays-Bas, la Suisse et l’Allemagne
Sciences : la France est au 26 ème rang sur 40 pays derrière l’Alle-
magne, la République tchèque et la Lettonie (chute de 1 place par rapport à
2009)
Classement des Universités françaises:
Dans le dernier classement international des Universités mondiales, il faut
attendre la 17e place pour retrouver l’Ecole normale supérieure (ENS), pre-
mière université française à apparaître dans le classement. Les trois seuls
autres établissements français parmi les 100 premiers du classement sont
Polytechnique (43 ème place), Pierre-et- Marie-Curie (51 ème place) et Pa-
ris-Sud (96 ème place).
Taux des 15/25 ans en apprentissage :
France : 5%
Allemagne : 16%
Apprentissage de l’Anglais :
L’indice de compétence en anglais des Français est enfoncé par des pays
comme la Pologne, la Roumanie, la République Tchèque et la République do-
minicaine.
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Les ateliers du Sursaut #2
LA JEUNESSE EST UN ENJEU PRIORITAIRE
Guide pratique de la réforme
Comment redonner espoir à la jeunesse
Introduction de Jean-François Copé
Ce que je souhaite pour notre jeunesse, c’est le contraire de
ce que lui fait miroiter le gauche: plutôt que de lui promettre
«l’égalité réelle» et le nivellement par le bas, nous devons
lui proposer les outils pour prendre en main son destin par la
méritocratie.
Plutôt que de la rendre dépendante aux aides en tout genre et
enfermée dans l’assistanat, je suis résolu à l’encourager et à lui
faire confiance.
Mon ambition est de faire en sorte que dans les 10 ans qui
viennent les jeunes qui rêvent aujourd’hui de s’expatrier pour
connaître la réussite envisagent leur avenir en France !
«Proposons les outils pour prendre en main son destin par la méritocratie»
Mon objectif au travers de ces propositions est de permettre à
chaque jeune d’exprimer son potentiel pour lui-même et notre
pays.
La bienveillance et le pragmatisme doivent guider l’action
publique en donnant confiance, en encourageant et en
facilitant la réussite des talents si nombreux que compte la
France.
3
s
sommsommaire
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DONNER A LA JEUNESSE LES MOYENS DE REUSSIR
1. Pour une sélection à l’entrée de l’Université
2. Laisser plus de liberté aux universités sur le montant de leur frais de sco-
larité
3. Encourager les bourses au mérite
4.Valoriser l’excellence pour accéder l’enseignement supérieur.
5. Former aux métiers de demain
6. Améliorer le niveau d’anglais de la jeunesse
FAVORISER L’INSERTION PROFESSIONNELLE DES JEUNES
7. Mise en place, dès 16 ans, d’un numéro SIRET
8. Renforcer l’apprentissage et valoriser les apprentis
Les ateliers du Sursaut #2
LA JEUNESSE EST UN ENJEU PRIORITAIRE
Les ateliers du Sursaut #2
LA JEUNESSE EST UN ENJEU PRIORITAIRE
9. Regrouper les Centre de Formation d’Apprentis (CFA) et Lycées profes-
sionnels autour d’un Label Unique « Les Instituts de Métiers ».
10. Accompagner les Conseillers d’Information et d’Orientation (CIO) par des
témoignages de professionnels régionaux
11. Ouverture de classes «métiers-études»
PERMETTRE A LA JEUNESSE DE PRENDRE SON DESTIN EN MAIN
12. « Service civique obligatoire »
13. Soutenir l’initiative entrepreneuriale
14. Revaloriser les stages
15. Créer un mécanisme de prêts directs et garantis par l’Etat dont le rem-
boursement, à taux zéro, est différé et conditionnel.
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maire
DONNER À LA JEUNESSE LES MOYENS DE REUSSIR
1. Pour une sélection à l’entrée de l’Université.
Le système universitaire est aujourd’hui clairement à bout de souffle. Les
diplômes sont dévalorisés et ne permettent plus d’obtenir une qualifica-
tion telle que l’insertion professionnelle après des études longues est assu-
rée. La massification de l’enseignement supérieur a produit des générations
d’étudiants qui en veulent au système de leur avoir fait perdre leur temps.
L’objectif d’amener 80% d’une classe d’âge au niveau du baccalauréat est
atteint et même dépassé. On ne s’est malheureusement pas préoccupé de
ce qu’il signifiait et des conséquences qu’il emportait sur l’enseignement
supérieur. Nous nous trouvons donc aujourd’hui face à un nombre chaque
année plus élevé de bacheliers, indifféremment titulaires d’un baccalauréat
général, technologique ou professionnel, qui légitimement pensent, pour ce
motif, pouvoir accéder à des études universitaires auxquelles ils n’ont pas
toujours été préparés. Les IUT, filières professionnalisantes et sélectives,
sont prises d’assaut par des bacheliers généraux, privant les bacheliers
technologiques ou professionnel d’un débouché qui leur était a priori dédié
et les renvoyant vers des études classiques pour lesquelles ils n’ont pas été
formés et qui ne leur permettent que rarement, après de nombreuses années
d’études, d’accéder à l’emploi.
Très concrètement, il s’agirait d’organiser la sélection pendant l’année
de terminale et selon un calendrier compatible avec celui des épreuves du
baccalauréat. Chaque lycéen souhaitant s’inscrire dans une Université
passerait d’abord des épreuves d’admissibilité consistant en une épreuve
sur dossier (examen de son livret scolaire) par les établissements qu’il a
choisi dans le cadre de la procédure « Admission Post Bac » et deux épreuves
écrites organisées dans l’enceinte du lycée sur des sujets déterminés par les
Universités dans les disciplines requises au cursus envisagé.
Ensuite, les candidats admissibles passeraient un entretien oral pour
admission de leur candidature et n’intégrerait l’Université qu’à
condition d’avoir obtenu leur baccalauréat dans l’intervalle. Cela suppose
évidemment en amont un effort sur les procédures d’orientation associant
plus étroitement établissements secondaires et établissements supérieurs.
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Les ateliers du Sursaut #2
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La seule et unique solution juste consiste à admettre la sélection fondée
sur l’aptitude du bachelier à poursuivre ses études à l’Université afin de lui
permettre de trouver sa voie et de lui assurer la réussite.
En complément de ce dispositif, il sera indispensable de proposer des
cours d’approfondissement et/ou de mise à niveau pour les étudiants en
difficulté(cf. infra 4.2) pour accéder à la formation qu’ils auraient choisie et de
développer les autres filières (écoles des métiers, IUT, etc.) pour que chacun
puisse trouver sa voie.
2. Laisser plus de liberté aux Universités
Laisser plus de liberté aux universités sur le montant de leur frais de
scolarité aurait l’avantage de desserrer l’étau financier qui les oppresse et les
empêche de se développer.
En contrepartie de cette liberté, les établissements
pourraient redéployer 20 à 25% du surcroît de recettes issu de
cette hausse pour financer des bourses d’établissement ou pour
compléter les bourses de l’enseignement supérieur.
3. Encourager les bourses au mérite.
Les bourses au mérite incarnent les valeurs d’excellence et de justice
sociale. Ce complément aux bourses sur critères sociaux pour les étudiants
de l’enseignement supérieur a vocation à encourager les étudiants les plus
méritant durant leur parcours scolaires et universitaires. Il convient donc non
seulement de les maintenir mais également de les encourager.
4. Valoriser l’excellence pour accéder à l’enseignement supérieur.
4.1. Généraliser les Internats d’excellence.
La réussite ne doit pas faire peur. Elle ne doit pas non plus être
considérée comme un facteur d’exclusion. Au contraire, il faut valoriser les
jeunes qui réussissent leurs études à l’instar des jeunes entrepreneurs, des
jeunes artistes et des jeunes sportifs qui font la fierté de notre pays.
Cette valorisation doit trouver également sa place dans notre système
éducatif. La où la gauche promeut le nivellement par le bas, nous souhaitons
une école méritocratique et démocratique par la généralisation d’internats
d’excellence.
Les ateliers du Sursaut #2
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Ces établissements, destinés aux élèves dont l’environnement ne permet
pas une poursuite d’études optimale, permettront des conditions d’étude
sereines dans l’objectif de favoriser la réussite et l’épanouissement de notre
jeunesse.
4.2. Mettre en place des cours d’approfondissement et/ou de mise à niveau
pour les étudiants en difficultés.
En effet, s’il y a aujourd’hui plus de jeunes qui accèdent à l’universi-
té, c’est surtout parce que le niveau d’exigence au baccalauréat a baissé,
spécialement sur les fondamentaux, au premier rang desquels l’orthographe.
Parallèlement, les fils d’ouvriers accédant à une grande école sont moins
nombreux qu’ils ne l’étaient dans les années 60 !
Il est urgent de démocratiser la réussite, non par un nivellement par le bas,
mais parce que tout aura été fait pour que les élèves, qui s’en donnent les
moyens, puissent effectivement apprendre, s’améliorer et avancer.
On pourra par exemple proposer aux professeurs qui le souhaitent de tenir
des cours de mise à niveau / d’approfondissement contre rémunération.
5. Former aux métiers de demain
Cela suppose de développer de nouvelles compétences dans des secteurs en
plein développement, par exemple les métiers du Big data ou l’Internet des
objets et d’organiser les programmes de telle manière à stimuler l’intérêt des
étudiants pour les matières scientifiques ou techniques.
Mais il faut aussi favoriser le développement de l’apprentissage à tous
les niveaux de l’enseignement supérieur afin de faire prendre conscience
aux étudiants, aux universitaires et aux employeurs que l’enseignement
supérieur est d’abord une formation à des métiers. Pour cela, il faut
favoriserleshabilitationsdediplômesenapprentissage,susciterl’intérêtdes
professionnels en les associant à la conception d’une partie de la
formation et lever les contraintes d’ordre administratif qui paralysent
l’initiative en la matière. Permettre aux étudiants d’être en même temps
apprenti, qu’ils soient en licence, en master ou en doctorat, c’est les mettre
en situation d’expérimenter les savoirs qu’ils acquièrent et leur assurer
d’intégrer le monde du travail.
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6. Améliorer le niveau d’anglais de la jeunesse
L’anglais n’est plus une option pour les jeunes, il faut tout faire pour amélio-
rer le niveau d’anglais de la jeunesse par exemple avec une diffusion de séries
et films enVOSTFR à la télévision à l’image du modèle scandinave.
FAVORISER L’INSERTION PROFESSIONNELLE DES JEUNES
7. Mise en place, dès 16 ans, d’un numéro SIRET La
Mise en place, dès 16 ans, d’un numéro SIRET en même temps que
l’attribution du numéro de Sécurité Sociale complété d’un pass
« travail » dématérialisé qui favoriserait la simplification de la gestion par
l’employeur des heures travaillées par les jeunes salariés.
8. Renforcer l’apprentissage et valoriser les apprentis :
8.1. Un « Pacte national pour l’apprentissage »
La signature de ce « Pacte national pour l’apprentissage »
comportant des objectifs chiffrés et des financements pour la durée du
quinquennat et organiser chaque année un débat
parlementaire sur l’avancée des engagements.
8.2. Regrouper les aides à l’embauche d’apprentis au sein d’un « forfait
apprentissage » unique afin de permettre une plus grande visibilité aux
entreprises.
8.3. Réintroduire la « formation d’apprenti junior » qui permet aux élèves
d’entrer en CFA dès 14 ans, pour une année d’initiation aux métiers de
l’apprentissage.
8.4. Supprimer le seuil de l’âge maximal (aujourd’hui 25 ans) pour conclure
un contrat d’apprentissage car il n’est jamais trop tard pour apprendre un
métier !
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8.5. Créer un Erasmus de l’apprentissage
À l’instar du dispositif Erasmus consacré aux étudiants européens:
L’idée serait de permettre à de jeunes apprentis français d’effectuer leur
période d’apprentissage à la fois en France et dans un pays européen. Ce
dispositif encadré et financé par le FSE, les conseils régionaux, les chambres
consulaires et les organismes syndicaux représentatifs permettrait à
de jeunes apprentis tout en continuant à développer leurs compétences
liées à leur choix professionnel d’actualiser des compétences notamment
linguistiques utiles tout au long de leur parcours professionnel.»
9. Un Label Unique « Les Instituts de Métiers ».
Regrouper les Centre de Formation d’Apprentis (CFA) et Lycées
professionnels autour d’un Label Unique « Les Instituts de Métiers ». Cette
proposition permettrait ainsi une voie de droit consacrée à l’enseignement
professionnel secondaire.
Osons l’apprentissage !
Pour développer l’apprentissage comme voie d’excellence en France, il
est naturellement possible de proposer plusieurs dispositifs : allègement
de charges, financement du tutorat, etc. Cela est tout à fait vrai. Mais la
mesure la plus efficace, celle qui peut changer la donne, elle n’est pas dans
les mains de l’Etat, elle est entre les mains des chefs d’entreprise !
Alors, je veux m’adresser directement à eux. La meilleure façon de faire
avancer l’apprentissage dans notre pays est de montrer concrètement dans
nos entreprises que l’apprentissage est une voie d’excellence.
Le jour où, dans les comités exécutifs des grandes entreprises françaises,
il y aura des cadres dirigeants qui auront été recrutés en apprentissage et
qui auront progressé dans l’entreprise jusqu’aux plus hautes fonctions (et
non pas uniquement des diplômés de grandes écoles ou de 3ème cycle
universitaire), ce jour-là, oui, l’apprentissage deviendra pleinement attractif
pour les jeunes, les familles et les entreprises.
Alors, osez proposer de véritables parcours d’ascension sociale aux jeunes
que vous recrutez, quelle que soit leur formation initiale.
Osez jeter à la poubelle les vieilles grilles de salaire, où les salariés sont
payés plus selon leur diplôme que selon leurs compétences !
Osez inclure des jeunes apprentis dans vos parcours «hauts potentiels» !
Et vous verrez, cela sera largement profitable pour toutes nos entreprises,
pour nos jeunes... et pour l’ensemble de la société française !
Chiche ?
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10. Accompagner les Conseillers d’Information et d’Orientation (CIO)
par des témoignages de professionnels régionaux.
Les Centres d’Information et d’Orientation, gérés par le Ministère de
l’Éducation, ont une efficacité relativement limitée et « les fonctions des
conseillers des CIO ne correspondent pas toujours aux attentes des élèves
et de leur famille. » Il faut donc repenser la pertinence de dispositif de
l’éducation nationale. Ces témoignages réels répondront aux attentes
premières des élèves car au plus près des réalité du monde du travail.
11. Des classes «métiers-études»
Sur les modèles des classes «sport-études», ouvrir des classes «métiers-
études», pour permettre aux jeunes qui le souhaitent d’axer une partie de
leur enseignement sur le monde professionnel, la découverte des métiers et
les savoir-faire techniques.
PERMETTRE A LA JEUNESSE DE PRENDRE SON DESTIN EN MAIN
Les jeunes sont loin des décideurs et des décisions. Pourtant, ce sont eux
les citoyens d’aujourd’hui et de demain, il faut les encourager à prendre des
responsabilités le plus tôt possible.
12. Un « service civique obligatoire »
Pour que chaque jeune donne six mois minimum pour remplir des missions
de service public dans trois domaines prioritaires : l’éducation, l’action so-
ciale, la sécurité. C’est un bel engagement, pour soi et pour les autres. Le
service civique ne cherche pas à se substituer à des emplois existants. Au
contraire, il est l’occasion, pour chacun, de rendre à la Nation un peu de ce
qu’elle lui a donné, mais aussi de se découvrir des intérêts, des vocations ou
encore d’exercer ses talents au service de la solidarité nationale.
13. Soutenir l’initiative entrepreneuriale
Généraliser l’initiation à l’entrepreunariat au sein des programmes
d’économie au lycée et créer une matière optionnelle notamment dans les
établissements siués en ZEP.
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Accroître la présence physique des entreprises sur les campus en
encourageant les incubateurs et le partage de locaux avec des jeunes start-
up. Généraliser les filières «Entrepreunariat» dans le cursus universitaire.
Exonérer d’Impôt sur les Sociétés les jeunes créateurs d’entreprises pour
leur première entreprise.
14. Revaloriser les stages
Les stages sont un moyen de mettre un premier pied dans l’entreprise. Ils
permettent de se réaliser au contact de ceux qui exercent un métier. Il ne
faut donc pas limiter par la loi tout ce qui permet à un jeune de tester,
d’apprendre et comprendre un métier. Il convient de créer une alchimie entre
la formation scolaire, universitaire d’une part et les stages d’autre part.
15. Un mécanisme de prêts directs et garantis par l’Etat
Créer un mécanisme de prêts directs et garantis par l’Etat dont le
remboursement, à taux zéro, est différé et conditionnel. Ces prêts seraient
accordés aux étudiants et remboursés, par eux, une fois entrés dans la vie
active et en fonction de leur rémunération future.
L’Allocation autonomie, le RSA Jeunes: des contre-exemples absolus d’une
politique jeunesse !
Le RSA jeunes est l’exemple typique de ce que la jeunesse ne doit pas
accepter. C’est le summum du mépris pour la jeunesse. Plutôt que de faire
le maximum pour aider les jeunes à gagner eux-mêmes leur autonomie,
François Hollande et le gouvernement enferment les jeunes dans la
dépendance à l’assistanat. Ils les placent sous perfusion de l’Etat au lieu de
leur donner les clés de la vraie liberté !
Proposer le RSA jeunes est le triomphe du cynisme car, avec cette mesure,
les socialistes considèrent la vie des jeunes sans perspective, sans avenir ;
qu’ils ne pourront pas s’en sortir et donc qu’il faut acheter leur silence et leur
immobilisme.
C’est un véritable piège. La jeunesse est la force de la France. Elle peut créer,
innover, bouleverser nos vieilles habitudes… Elle peut inventer l’avenir ! A
une seule condition : qu’on lui fasse confiance et qu’on lui donne accès à une
formation solide !
Les sommes dépensées pour le RSA jeunes pourraient servir à financer des
dispositifs de remise à niveau des jeunes les plus en difficulté. Elles auraient
pu financer des prêts pour les jeunes qui veulent créer leur entreprise...