Relier les ERV avec l’évaluation et l’apprentissage dans le cadre des processus PNA
Relier les ERV avec
l’évaluation et
l’apprentissage dans le
cadre des processus
PNA
Réflexions préliminaires de 12 pays
22 février 2023
Dakar, Sénégal
Esther Tinayo, stagiaire Lensational, Kenya (2021)
Objectif et justification
• L’étude a pour but la compréhension de
la manière dont les pays relient les
évaluations des risques et/ou de la
vulnérabilité (ERV) avec les activités de
suivi, d’évaluation et d’apprentissage
(SEA) dans les processus des PNA
• Les pays investissent des ressources
substantielles dans l’élaboration de
systèmes ERV et SEA dans le contexte
des processus des PNA
• Pourtant, une attention limitée a été
accordée à l’établissement de liens entre
les ERV et les activités de SEA dans le
cadre des processus des PNA
Grace Ntesio, stagiaire Lensational, Kenya (2021)
Approche
• Recherches documentaires et consultations avec les
parties prenantes menées en 2022
• 13 entretiens réalisés principalement avec les
hauts dirigeants d’unités d’évaluation de la
vulnérabilité au sein des départements
gouvernementaux responsables de la planification
de l’adaptation
• 12 études de cas de pays dans lesquels des
évaluations des risques et/ou de la vulnérabilité
relativement au changement climatique sont
prévues ou ont été répétées à des intervalles
réguliers dans le cadre des processus des PNA
• Afrique : Afrique du Sud, Rwanda, Zambie
• Asie-Pacifique : Népal, Nouvelle-Zélande
• Amérique du Nord et Europe : Allemagne,
Autriche, États-Unis, Finlande, Royaume-
Uni, Suède
• Amérique latine : Pérou
Liens théoriques entre les ERV et l’évaluation dans le
cadre des processus des PNA (ébauche)
Dimensions de
l’évaluation
Exemples de questions clés Rôle des ERV
Impact Vos mesures d’adaptation contribuent-elles à
changer l’exposition et la vulnérabilité au
changement climatique ?
Si elles sont répétées plus d’une fois, les ERV
standardisées peuvent mesurer l’évolution des
risques, des vulnérabilités et de l’état de
préparation au fil du temps
Adéquation Nos cibles d’adaptation sont-elles appropriées et
suffisamment ambitieuses relativement au
contexte en évolution ?
Si elles sont répétées plus d’une fois, les ERV
standardisées peuvent aider à mesurer l’évolution
du contexte général en termes de risques et de
vulnérabilité dans lequel les mesures d’adaptation
sont menées
Efficacité Dans quelle mesure les cibles d’adaptation sont-
elles atteintes ?
Indirect – fournir des informations de référence
qui peuvent aider à établir les cibles d’adaptation
Pertinence Dans quelle mesure les efforts d’adaptation
correspondent-ils aux priorités des principales
parties prenantes ?
Indirect – peut offrir une base pour l’identification
et l’établissement de la priorité des mesures
d’adaptation avec les principales parties prenantes
Efficacité Les mesures d’adaptation sont-elles mises en
œuvre dans le respect des délais prévus et des
ressources allouées ?
Aucun
Durabilité Peut-on répliquer et étendre à grande échelle
les efforts d’adaptation dans un avenir proche ?
Aucun
Résultats des études de cas
de pays
• 7 des 12 pays couverts par les études ont reproduit
leurs ERV au moins une fois pour améliorer leur
approche en termes de mesure et de
compréhension de leurs risques et vulnérabilités.
• Quand des pays reproduisent leurs ERV, la plupart
apportent des modifications – souvent
substantielles – à leur ERV initiale ou précédente.
• Seulement deux des 12 pays examinés – la
Nouvelle-Zélande et la Suède – relient
explicitement leur ERV au système SEA de leur
PNA.
Enseignements préliminaires
• Pour la majorité des pays, l’établissement d’une
ERV de référence est un exercice difficile et long
(nécessitant plusieurs tentatives). Une fois que les
pays ont terminé leur première ERV, nombre
d’entre eux la considèrent comme imparfaite ou
inadéquate.
• Il semble se dégager un consensus selon lequel les
ERV devraient être répétées tous les cinq ans, si le
processus est abordable.
• Dans les études de cas de pays, l’agence chargée de
coordonner le PNA mène également l’ERV.
Toutefois, il faut examiner plus en profondeur, au
sein du gouvernement, la manière d’harmoniser
spécifiquement les activités de SEA du PNA avec
l’ERV pour aider à faire en sorte que les deux
processus s’orientent mutuellement.
En théorie, les ERV peuvent contribuer à évaluer l’adéquation des mesures par rapport à l’évolution de l’environnement général dans lequel les efforts d’adaptation sont déployés ainsi que les impacts des mesures d’adaptation en termes de réduction de l’exposition et de la vulnérabilité face au changement climatique.
7 des 12 pays couverts par les études ont reproduit leurs ERV au moins une fois, leur principale motivation étant d’améliorer ou d’affiner leur approche en termes de mesure et de compréhension de leurs risques et vulnérabilités.
La priorité de la plupart des pays examinés est le suivi et la présentation des progrès accomplis, plutôt qu’une évaluation des impacts de leurs interventions (notamment la compréhension de l’évolution de la vulnérabilité).
Quand des pays reproduisent leurs ERV, la plupart apportent des modifications – souvent substantielles – à leur ERV initiale ou précédente. Certaines de ces révisions sont effectuées, car les autorités souhaitent tenir compte des enseignements tirés liés à la méthodologie, aux problèmes techniques, etc., et elles veulent que les ERV soient plus complètes (par exemple, en couvrant davantage de secteurs).
Seulement deux des 12 pays examinés – la Nouvelle-Zélande et la Suède – relient explicitement leur ERV au système SEA de leur PNA. Ces deux pays disposent des lois qui relient ensemble leurs systèmes d’ERV et de PNA et ils présentent des cycles dans lesquels les deux systèmes s’orientent mutuellement.
Quand des pays reproduisent leurs ERV, la plupart apportent des modifications – souvent substantielles – à leur ERV initiale ou précédente. Certaines de ces révisions sont effectuées, car les autorités souhaitent tenir compte des enseignements tirés liés à la méthodologie, aux problèmes techniques, etc., et elles veulent que les ERV soient plus complètes (par exemple, en couvrant davantage de secteurs).
Il semble se dégager un consensus selon lequel les ERV devraient être répétées tous les cinq ans, si le processus est abordable.
Une autre solution serait qu’une agence gouvernementale réalise des ERV spéciales couvrant des secteurs, des domaines, des institutions ou des aspects d’importance critique (par exemple, les domaines des infrastructures, des sources d’eaux souterraines, des littoraux, des villes, de la production alimentaire).