Le atelier pour le développement du marché de la micro-assurance au Sénégal a été organisé par le Ministère de l’Economie et des Finances en collaboration avec le Fonds pour l'innovation en micro-assurance du Bureau International du Travail (BIT) et le United Nations Capital Development Fund (UNCDF), pour engager l’ensemble des parties prenantes dans un processus participatif et inclusif pour la création d’un plan d’action nationale.
L’atelier pour la création d’une stratégie nationale de développement de la micro-assurance au Sénégal
1. Atelier pour la création d’une
stratégie de développement de la
micro-assurance
Dakar, Sénégal
7 Août 2014
République du Sénégal
Ministère de l’Economie et des Finances
Direction des Assurances
2. Vision de l’Etat pour le
développement de la micro-assurance
Momath Ndao
Direction des Assurances (MEF)
2
Session 1
3. Orientations stratégiques et options
fondamentales de l’état
– Lutte contre la pauvreté
– Réduction de la vulnérabilité des ménages
– Améliorer la résilience des populations
– Sécurité Alimentaire
– Agriculture durable et performante
3
4. Place de la micro-assurance dans la
stratégie de protection sociale et de
réduction des vulnérabilités
– Approche multisectorielles
– Mix pour résorber tous les gaps et adresser des
offres crédibles et adaptées
– L’assurance outil d’accompagnement et de
sécurisation des différents processus
4
5. Facilitations et dispositifs réglementaires
incitatifs
– Rôle de la DA
– Appui et Facilitation des processus
– Dispositif supplémentaire (médiation avec OQSF)
5
6. Contribution des autres administrations
(collaboration, support, PPP, etc.)
– Ponts de collaboration avec:
• Ministère de la santé
• Ministère de l’agriculture
• Ministère de l’élevage
• Ministère du commerce
• DGPSN
• Etc.
– Les partenariat public - privé
6
7. Développement d’un plan d’actions et
d’un processus consensuel pour le
développement du marché de la
micro-assurance
Miguel Solana
Organisation international du Travail
7
Session 2
11. C’est quoi le développement du
marché?
Il y a une défaillance du marché… de
comportements… et d’informations
Il faut mettre en place des interventions
conjointes entre les diverses parties prenantes,
les initiatives du gouvernement et de
l’industrie, pour corriger la situation.
11
12. Une opportunité pour les assureurs
De grands nombres non
desservis
BISP Waseela-e-Sehet +
State Life
Pakistan, 4.2 millions
CLIS + Malayan
Philippines, 3-4
millions
Hollard + Edcon
Afrique du sud, 4.5
millions
Le Succès est Possible
13. Différentes étapes du marché
13
• PRODUITS: liés au crédit
• CLIENTS: Emprunteurs, grande masse des faibles
revenus
EMERGENT
DIVERSIFIÉ
COMPETITIF
Qualité
Échelle
• PRODUITS: multirisques, volontaires, lié a
des autres services, intégrés à la protection
sociale
• CLIENTS: Tout le monde, y compris les plus
pauvres
• PRODUITS: frais funéraires,
remboursement de frais
d’hospitalisation, Accidents Corporels,
épargnes simples, services à valeur
ajoutée, quelques produits optionnels
• CLIENTS: groupes organisés non
financiers (coopératives, opérateurs
téléphoniques); épargnants
14. Différentes étapes du marché
14
• PRODUITS: liés au crédit
• CLIENTS: Emprunteurs, grande masse des faibles
revenus
EMERGENT
DIVERSIFIÉ
COMPETITIF
Qualité
Échelle
• PRODUITS: multirisques, volontaires, lié a
des autres services, intégrés à la protection
sociale
• CLIENTS: Tout le monde, y compris les plus
pauvres
• PRODUITS: frais funéraires,
remboursement de frais
d’hospitalisation, Accidents Corporels,
épargnes simples, services à valeur
ajoutée, quelques produits optionnels
• CLIENTS: groupes organisés non
financiers (coopératives, opérateurs
téléphoniques); épargnants
15. Différentes étapes du marché
15
• PRODUITS: liés au crédit
• CLIENTS: Emprunteurs, grande masse des faibles
revenus
EMERGENT
DIVERSIFIÉ
COMPETITIF
Qualité
Échelle
• PRODUITS: multirisques, volontaires, lié a
des autres services, intégrés à la protection
sociale
• CLIENTS: Tout le monde, y compris les plus
pauvres
• PRODUITS: frais funéraires,
remboursement de frais
d’hospitalisation, Accidents Corporels,
épargnes simples, services à valeur
ajoutée, quelques produits optionnels
• CLIENTS: groupes organisés non
financiers (coopératives, opérateurs
téléphoniques); épargnants
16. Les Philippines: 15 ans d’évolution
16
1. Les ONGs fournissent des produits d’assurance liés au
crédit
2. Les ONGs offrent des produits vie individuelle et famille
3. Les Mutuelles fournissent des produits d’assurance à
leurs membres
4. Les Produits mixtes décès/capitalisation sont introduits
dans le marché
5. Elaboration de la Stratégie nationale par la Commission
des assurances
6. La régulation est mise en place
7. l’Education financière; Cadre alternatif de résolution de
différends (médiation)
8. Les banques rurales sont approuvées comme agents de
micro-assurance
9. Une Amélioration des services
10. La Concurrence a induit une baisse des prix
Produits
80 produits de micro-assurance
(54 vie, 26 non-vie)
Échelle
21 % de taux de pénétration
Distribution
35 compagnies d’assurance
17 mutuelles de micro-
assurance
124 agents de distribution de
micro-assurance approuvés
Source: Projet MILK du Microinsurance Center
17. Résultats de l’initiative
17
Résultats au niveau Meso:
Cadre standardisé
Banque d’informations actuarielles
Education des consommateurs
Systèmes de paiement et autres solutions technologiques
Résultats au niveau Macro :
Régulation et médiation en micro-assurance et la garantie d’impacts
Protection du consommateur
PPPs pour élargir la protection sociale
Subventions ciblées
Résultats au niveau micro:
Produits adaptés aux besoins du client qui renforce la protection
sociale de base
Association de plusieurs canaux de distribution
Objectifs: 1) Accélérer le développement des marchés d’assurance
inclusive; 2) Soutenir le rôle de l’assurance pour contribuer à des objectifs
de politiques publiques
18. Leçons des autres expériences
• S’adapter à la situation du Sénégal
Prendre la bonne
mesure!
• Attaquer les contraintes
systémiques du marché
Se concentrer sur les
causes principales!
• Prioriser les interventionsNe pas se disperser
• Développer un flux systématique
d’interventions
Etre systématique!
18
19. Ce que le BIT a fait jusque là?
L’OIT espère pouvoir travailler dans au moins 15 pays
pendant 2015-18 (avec un engagement intensif dans 10
pays)
Colombie
Pérou
Ethiopie
Kenya
Nigeria
Sénégal
Tanzanie
Zambie
Bangladesh
Cambodge
Indonésie
Pakistan
Vietnam
20. Le processus
20
1. Diagnostic
2. Engagement des parties prenantes et
formulation de la stratégie
3. Mise en œuvre
4. Suivi et évaluation
5. Stratégie de sortie
21. 1. Diagnostic
• Le processus commence par une meilleure
compréhension du marché
– Demande: étude de marché pour comprendre les
besoins en gestion de risques, en connaissance,
etc.
– Offre: sondage, entretien semi-structuré, capacité
de l’industrie de l’assurance, etc.
– Environnent: failles, gaps dans la réglementation, la
protection des consommateurs, politiques
publiques en cours, environnement des affaires,
etc.
21
Diagnostic
Engagement et
stratégie
Implémentation
Suivi et
évaluation
Sortie
22. 22
Diagnostic au Kenya: demande – offre - régulation
22
0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
20
%deindividus
14.69%
23.4%
15.49%
48.6%
45.9%
47.89%
30.7%
26.9%
34.27%
6.04% - Bank
3.7% - SACCO
2.35% - MFI
Élaboré par Cenfri
Diagnostic
Engagement et
stratégie
Implémentation
Suivi et
évaluation
Sortie
Estimations de MA:
Taille du marché
150 – 200K
(Volontaire)
500k vie décès
(titulaires)
Marché
microfinan
ce
Funéraire
Agricoles?
Emploi
formel
M-
PESATraders
associations
Bancarisés
Copps
Santé?
Code des
assurances
Aproches de mise en
oeuvre
Implications pour le
marché
Exceptions spéciales
• Bancassurance
• Canaux alternatifs de
distribution
• Incertitude sur
la régulation
• Coûts élevés
d’es opérations
• Démotivation
pour des grands
investissements
Changements
incrémentaux:
• Fournisseurs
d’assurance médicale
sont régulés en 2004
Réforme régulatrice
23. Engagement des parties prenantes
• Plusieurs acteurs jouent un rôle dans le
développement de l’assurance inclusive
• Les parties prenantes ont des motivations et
des priorités différentes
• Il y a le besoin d’avoir un processus coordonné
et systématique
• L’appui local est important pour la gestion et le
soutien dans l’exécution
23
Diagnostic
Engagement et
stratégie
Implémentation
Suivi et
évaluation
Sortie
24. Suivi stratégique et recherche de financement
Réunions annuels
Gestion de processus, prioriser les interventions,
coordination et assistance technique
Réunions fréquentes
Conseil sur le processus et le suivi
Parties prenantes Secteur privé, régulateur, gouvernement, associations
Partenaires techniques
BIT – Fonds pour l’innovation en micro-assurance
United Nations Capital Development Fund (UNCDF)
Leader
Plusieurs parties prenantes: Zambie
24
(Groupesdetravail)
Diagnostic
Stakeholder
engagement
Implementation
Monitoring and
evaluation
Exit
25. Diagnostic du marché Sénégalais de la
micro-assurance
Barrières – Opportunités
Moussa Dieng
Organisation international du Travail
25
Session 3
26. Contexte & Environnement (1)
• Taux de pauvreté 46,8% (ESAM II).
• Options gouvernementales:
26
Réduction de la
vulnérabilité
des populations
Extension de la
protection
sociale
Développement
de l’Agriculture
Inclusion
financière
Adaptation aux
changements
climatiques
Sécurité
alimentaire
27. Contexte & Environnement (2)
27
Les ménages
contribuent pour 56%
du PIB
Le taux de
bancarisation est
estimé à 20% selon la
BCEAO
Les stratégies
d’inclusion financière
se sont focalisées sur
l’épargne et le crédit
20% des sénégalais
bénéficient d’une
protection sociale
associée à une
couverture maladie
28. Contexte & Environnement (3)
• Le secteur agricole au Sénégal
28
49,5% des ménages
ordinaires sont
agricoles
Le secteur agricole occupe
60 % de la population mais
contribue que pour 30 % du
PIB
Il dépend
essentiellement de la
pluie (environ 95%)
Les chocs climatiques
constituent une grave
menace pour
l’agriculture en raison
de leurs
conséquences sur les
productions et les
rendements ainsi que
leur impact sur la
sécurité alimentaire
des ménages ruraux.
29. Le marché traditionnel de l’assurance (1)
Total des primes 2012: 92,170 milliards de FCFA
La contribution de l’assurance au PIB est de 1,3%
La densité de l’assurance se situe à 6 977 F CFA/hbt
La part de l’assurance dans l’investissement national: 9,81%
Les emplois directs dans les sociétés d’assurances: 754
29
Source: Rapport DA 2012
30. Le marché traditionnel de l’assurance (2)
30Source: Rapport DA 2012
• Les assurances Dommages
– Le total des primes dommages émises est de 71,15 milliards de FCFA
– 38,5% concernent des risques qui pèsent sur les personnes
22.8
15.7
26.9
13.3
3.1 11.8
5.6
0.9
Répartition du chiffre d’affaires par branche
Vie Acciddents corporels
Automobile Incendie doms aux biens
RC Générale Transport
Autres risques Total acceptation
31. Le marché traditionnel de l’assurance (3)
31Source: Rapport DA 2012
• L’assurance Vie
– Le total des primes émises en 2012 est de 21,02 milliards de FCFA
– Le taux de croissance moyen de ces cinq dernières années est de 1,6% l’an
Assurances
individuelles
34%
Assurances
collectives 65%
Acceptations
1%
Répartition du chiffre d’affaires vie par branche
32. Le marché traditionnel de l’assurance (4)
32Source: Rapport DA 2012
• Dommages versus Vie
Assurances Vie
22.8%
Assurances
Dommages
77.2%
Parts de marché entre assurances dommages et vie
33. Le marché traditionnel de l’assurance (5)
33Source: Rapport DA 2012
• La distribution
– La production totale des intermédiaires est de 32,975 milliards de FCFA en IARD
et 2,331 milliards de FCFA en Vie
– Total de commission égale à 5,238 milliards de FCFA en IARD et 0,125 milliards
en Vie
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
Ventes directes Via (courtiers et AG) Autres
Statistiques des circuits de distribution
34. La micro-assurance
• Il est généralement considéré comme produits de
micro-assurance, ceux qui ont des couvertures
simples, des procédures élémentaires mais aussi qui
recoupent les quatre critères suivants :
34
La population
cible
Le modèle
d’affaires
Le mode de
distribution
Une prime
abordable
35. La micro-assurance: Régulation
Rappel sur la règlementation en micro-assurance
• La pratique de la micro-assurance est réglementée dans 14 états par
la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurance (CIMA)
• Capital requis pour une société de MA 500 millions et 300 millions
pour une mutuelle de MA
• Possibilité d’obtenir un agrément unique (Vie – exclusivement décès
- et IART)
• Procédures de souscription simplifiés et divers intermédiaires
acceptés
• Primes inférieures ou égales à 3 500FCFA/mois ou 42 000FCFA/an
• Délai de 10 jours pour payés les sinistres, capitaux échus, valeurs de
rachat et prestations
• Le rejet de toute demande d’indemnisation doit être motivé dans un
délai de 10 jours
• Autorisation de l’assurance agricole indicielle
• L’assurance agricole relève du champ de la micro-assurance
• La responsabilité civile en est exclue
35
36. La micro-assurance: Diagnostic (1)
Deux études diagnostiques ont été réalisées par DID dans 8 pays
de l’UEMOA dont les résultats ont été les suivants:
• Moins de 3% de la population a accès à des types d'assurance
conforment à ses besoins
• Les couvertures en décès, accidents, perte de moyens de
subsistance et les risques agricoles restent inaccessibles pour
plus de 70% de la population
• Environ 25% de la population n'a pas les moyens de
subsistance suffisants et ne pourrait donc contribuer à des
services d'assurance
• 75% de la population dans la catégorie à faible revenu est
concentrée dans l'économie informelle urbaine et rurale
36
37. La micro-assurance: Diagnostic (2)
Recommandations du diagnostic communautaire pour les pays
concernés:
37
• Le lancement d'un plan d'actions national
• Le renforcement des capacités et la formation des acteurs
• Le développement de nouveaux canaux de distribution et centres de
services
• La protection des clients et la mise en place de mécanismes
réglementaires qui favorisent l’émergence de services d'assurance qui
répondent aux besoins de la population cible
38. Offre de micro-assurance
38
CSS: code du travail
et code de la
marine marchande
L’IPRES Le FNR
Les mutuelles de
santé
Les Institutions de
Prévoyance et de
Maladie (IPM)
CNAAS (Assurance
agricole)
Pool micro
assurance santé
(PMAS)
Initiative 4R – PAM
et Oxfam America
IMF et Assureurs
(Crédit
emprunteurs)
39. Constats sur l’offre de micro-assurance
• Produits visés par la Direction des Assurances
• Ne répondent pas souvent aux besoins exprimés par les
producteurs
• Le design reste complexe
• Les obligations de l’assuré en cas de sinistre sont lourdes
• Les produits sont principalement vendus à des groupes
organisés
• L’offre est limitée (en quantité et qualité)
• Une difficulté à atteindre l’échelle
• Distribution par:
– Intermédiaires (ex PlaNet Garantee)
– Quelques ONGs (ex CIDR et CSF)
– Réseaux d’agents prestataires de service (APS)
39
40. Demande de micro-assurance (1)
40
Elevé
Intermédiaire
Moyen
Faible
Pauvres ≤ 615 FCFA/jr
Très Pauvre ≤ 460FCFA/jr
0,8 million
1,5 million
1,8 million – Marché de la micro-
assurance
2,5 millions – Marché de la
micro-assurance
3,5 millions Marché
de la micro-
assurance
2,8 millions
Niveau de Revenu
41. Demande de micro-assurance (2)
41
Les mesures d’adaptation et de mitigation
traditionnelles les plus observées
Le travail des enfants pour pallier le manque de main d’oeuvre
La réduction de la consommation alimentaire
La vente (bradage) d’actifs productifs (outils, bête de somme, etc.)
La vente (bradage) des réserves de nourriture et de semence
La calebasse de solidarité au niveau des groupements
Le ressort sociale et familiale (« l’argent de l’amitié »)
« Tontine événement » pour les cas d’imprévus sociaux
L’organisation d’un champ collectif ou d’une journée de travail collectif
consacrée au champ des ménages vulnérables
42. Demande de micro-assurance (3)
42
• 755 540 ménages agricoles / 1 230 000 Unités de Production
Informelles
• 46 % des producteurs appartiennent à une organisation
(coopérative, groupement, union, fédération, etc.)
• Besoins par rapport aux risques et produits de micro-assurance
selon les cibles:
– L’assurance maladie
– L’assurance crédit emprunteur (encours de crédit des IMF 216
milliards, crédit moyen de 518 710FCFA et 416 853 Emprunteurs
actifs c/ 184 milliards de dépôt juin 2013)
– L’assurance agricole
– Les accidents, décès et invalidité
– L’assurance des risques d’exploitation (incendie, vol, BDM, etc.)
– L’assurance des activités de pêche
– Etc.
43. Constats sur la demande de micro-assurance
• Plus de 7 millions de sénégalais sont potentiellement concernés
• La barrière financière est l’obstacle principal à l’accès aux soins de
santé
• Près de 90% des dépenses en soins de santé des ménages sont
payés directement sur le budget familial
• Taux d’alphabétisation faible
• Une structure de dépenses où le poste santé représente 3,4%
derrière des rubriques comme l’habillement et l’ameublement.
• 49,14 % des ménages ruraux
• Les ménages ruraux sont plus exposés aux maladies et blessures
• Secteur informel très important principalement au niveau urbain
• Les besoins des ménages sont en priorité la maladie, le crédit
emprunteur et l’assurance agricole
• Les mesures traditionnelles de mitigation sont pénibles passant du
bradage d’actifs au travail des enfants
43
44. Activité
Résumer les difficultés et les barrières
principales identifiées par le groupe
Identifier les opportunités pour le marché
Sénégalais
Trois Groupes:
44
Offre Demande Environnement
46. Leçons d’autres marchés – offre (1)
Barrières du marché Activités potentielles – Stratégie
Les assureurs ne visent pas des
opportunités dans le marché de la
micro-assurance
Organiser des séminaires
d’innovation en micro-assurance pour
montrer des expériences
Les assureurs n’ont pas l’appétit du
risque pour la micro-assurance
Elaborer une enquête diagnostique
avec les assureurs pour mieux
comprendre leurs raisons
Soutenir des pilotes de micro-
assurance pour montrer la viabilité
des projets
Investir dans la recherche pour créer
l’intelligence de marché
46
47. Leçons d’autres marchés – offre (2)
Barrières du marché Activités potentielles – Stratégie
Les assureurs montrent des signes
pour s’engager pour la micro-
assurance mais l’échelle et
l’innovation restent encore limitées
Créer un fond d’accélération pour la
micro-assurance
Les assureurs manquent d’expérience
pour monter et délivrer des produits
de micro-assurance
Organiser des cours et des
capacitations
Soutenir la participation dans des
séminaires de micro-assurance et des
conférences
47
48. Leçons d’autres marchés – demande
Barrières du marché Activités potentielles – Stratégie
Les cibles n’ont pas une culture de
l’assurance ou elles ont une culture
financière très limitée
Soutenir des projets d’éducation
financière
Les cibles ne comprennent pas les
termes et conditions des produits
Promouvoir la simplicité de
l’information pour les produits
Organiser des cours et capacitations
pour la promotion et la vente pour le
personnel de front office des
assureurs
Les clients se méfient des assureurs Encourager et soutenir des stratégies
de création de confiance
Soutenir la simplification des
procédures de souscription et
l’efficience pour le paiement des
sinistres
48
49. Activité
Identifier CINQ activités/stratégies qui peuvent
être exécutées pour attaquer les barrières
identifiées dans la session précédente.
Trois Groupes:
49
Offre Demande Environnement
50. Activité
• Développer une tableau pour décrire les
barrières
50
Barrières du marché Activités - Stratégie
Compréhension limitée
de l’industrie sur les
besoins du marché cible
et leur comportement
Plus de disponibilité, de
partage et d’échanges
d’informations.
Soutien pour une
meilleure prise de
décisions autour
d’investissement pour
les produits sur la base
d’études de cas
51. Formulation d’un plan stratégique
Miguel Solana
Organisation international du Travail
51
Session 5
52. Formulation stratégique
La stratégie guide les activités du groupe de conseil
technique et du coordinateur du projet
52
But et cadre
stratégique
Principes et
justification de
la stratégie
Interventions et
activités
Gouvernance et
soutien exécutif
Budget et levée
de fonds
Suivi et
évaluation
Gestion de la
connaissance
Diagnostic
Engagement et
stratégie
Implémentation
Suivi et
évaluation
Sortie
53. Formulation stratégique - But
But: Elargir la couverture de l’assurance à tous les niveaux
de la population du Sénégal
Objectifs stratégiques
• Développer la capacité de l’industrie locale pour créer des produits
destinés à des groupes de la population comme: les agriculteurs,
éleveurs, pêcheurs, artisans, petits entrepreneurs
• Collaborer pour lier l’assurance aux programmes publics et identifier
la complémentarité avec les couvertures sociales existantes du
gouvernement
• Soutenir l’intégration de nouveaux canaux de distribution
• Renforcement des capacités de l’industrie de la microfinance pour
améliorer et élargir l’offre de produits de micro-assurance
• Intégration de l’assurance aux stratégies existantes d’éducation
financière
53
Diagnostic
Engagement et
stratégie
Implémentation
Suivi et
évaluation
Sortie
54. Formulation stratégique - Gouvernance
54
Présidé par la
Direction des
Assurances
Comité de
pilotage
Groupes de
travail
techniques
Coordinateur
Importance de comprendre
leurs rôles et leur
complémentarité
Diagnostic
Engagement et
stratégie
Implémentation
Suivi et
évaluation
Sortie
55. Formulation stratégique - Rôles
Parties prenantes
Association d’assureurs
Gouvernement
Coopération
Agences de développement
Régulateur
Institutions de formation
Rôle potentiel
Education, lobbying
Soutien financier et politique
Intégration aux programmes
Soutien financier
Assistance technique
Assistance technique
Environnement
réglementaire
Capacitation
55
Diagnostic
Engagement et
stratégie
Implémentation
Suivi et
évaluation
Sortie
56. Formulation stratégique - Engagement
•Coopération
internationale
•Institutions de
développement
•Investisseurs
•Fournisseurs de
services
•Argent électronique
•Fournisseurs
d’information
•Direction des
Assurances
•Médiateur des
Assurances
•Ministères
concernés
•Compagnies
(individuelle ou
pool)
•Association
d’assureurs
•Intermédiaires
•Etc
Secteur
privé
Secteur
public
Bailleurs
de fonds
Autres
acteurs
concernés
56
Diagnostic
Engagement et
stratégie
Implémentation
Suivi et
évaluation
Sortie
57. Levée de fonds
• Besoin de fonds pour commencer les activités
et pour la mise en œuvre
• Sources potentielles basées sur l’expérience de
la Zambie, l’Ethiopie et la Tanzanie
• Engagement/ responsabilité des comités et des
acteurs
• Penser au financement du processus en début
de projet
57
Diagnostic
Engagement et
stratégie
Implémentation
Suivi et
évaluation
Sortie
58. Environnement
attractif
Soutien du régulateur,
PPPs
Apprentissage
et partage
Échange de
connaissances,
communauté de
connaissance,
publications,
conférences,
séminaires
Feuille de route
58
Catégorie Intervention Étapes
Partenaires
techniques et
financiers
Rôles &
responsabilité Temps
Diagnostic
Stakeholder
engagement
Implementation
Monitoring and
evaluation
Exit
Renforcement
de l’offre
Renforcement de
capacités (formations,
séminaires), soutien
technique, analyse
PACE
Stimulation de
la demande
éducation, création de
conscience
59. Cas de la Zambie
59
Révision
et
formulati
on de la
régulatio
n
Études
supplement
aires de
l’offre
Conscien
ce des
opportuni
tés
Renforce
ment de
capacités
Développe
ment de
produits et
promotion
Educatio
n client,
conscien
ce des
enjeux
• Assistance
technique au
régulateur
• Atelier de
consultation
avec l’industrie
• Étude de
l’état de
l’offre
• Étude
consoldidée
• Analyse
finscope
• Séminaires
d’innovation en
micro-assurance
• Visites
d’expérience
• Programmes de
média
• Assistance
technique aux
distributeurs
d’assurance
• Étude diagnostique
sur la capacité des
acteurs
• Atelier de
capacitation
• Assistance
technique
• Fonds d’accélération
de la micro-
assurance
2009 2010 2011 2012 2013
Diagnostic
Monitoring and
evaluation
Exit
Stakeholder
engagement
Implementation
60. Cas de l’Ethiopie
• Diagnostic et coordinateur engagé en 2009
• Modification du cadre légal pour permettre aux
IMFs de vendre de la micro-assurance
• Manque de consensus parmi les acteurs sur le
développement du marché
• Engagement au niveau micro pour travailler avec
des assureurs individuels
• Engagement au niveau macro pour créer une
nouvelle directive de micro-assurance
• Intégration de la micro-assurance à l’agenda de
l’inclusion financière
60
Diagnostic
Monitoring and
evaluation
Exit
Stakeholder
engagement
Implementation
62. Diagnostic
Monitoring and
evaluation
Exit
Quelles sont les interventions
nécessaires?
• La séquence des interventions est importante
• Quelle sont les barrières les plus présentes et
qui empêchent le marché de se développer?
62
Stakeholder
engagement
Implementation
63. Indicateurs pour le suivi et l’évaluation
• Échelle
• Valeur des produits
• Connaissance des produits par le clients et
satisfaction
• Qualité de service et gestion de la relation
client
• Performance
Outils disponibles:
63
Diagnostic
Monitoring and
evaluation
Exit
Stakeholder
engagement
Implementation
Enquêtes de
satisfaction
Indicateurs de la
Microinsurance
Network (financiers
et sociaux)
Evaluation
d’impact
64. 5 (vie)
335,000 + vies
Opérateurs de
téléphonie, travailleurs
syndiqués, associations,
agents communautaires
2 (vie)
< 100,000 vies
IMFs et banques
Les résultats en Zambie
Funéraire +
vie
5%
Crédit
95%
2009
64
Funéraire +
vie
36%
Credit
64%
2012
Funéraire +
vie
58%
Crédit
41%
Agricole
1%
2013
Produits
Échelle
Distribution
8 vie (5), Non-vie (3)
1 million vies
Entreprises agricoles,
groupes de fermiers
Diagnostic
Monitoring and
evaluation
Exit
Stakeholder
engagement
Implementation
+ +
65. 65
Produits
Échelle
Distribution
Influence
politique
Les résultats en Ethiopie
2009 2013
4 million de vies
Crédit, pilotes d’assurance agricole
< 1 million de vies
IMFs, Coopératives
Assurance obligatoire pour le crédit
Diagnostic
Monitoring and
evaluation
Exit
Stakeholder
engagement
Implementation
66. 66
Facteurs
clés de
succès
Initiative
locale &
leadership
Comprendre
le contexte
(demande,
offre et
régulation)
Mise en
œuvre
systématique
avec un
coordinateur
Vision à long
terme sur
l’échelle et la
qualité
Utiliser les
capacités des
secteurs privé
et public
Suivi,
apprentissage
et partage
67. Conclusions
• Le développement du marché peut être accéléré, mais en
suivant les étapes d’évolution
• Analyser les barrières au développement du marché
• Intégrer les différentes parties prenantes (niveau macro,
meso, micro)
• Le Leadership du régulateur et des acteurs principaux de
l’industrie est capital
• La coordination est nécessaire
• Adapter les interventions à chaque étape du développement
• L’assurance peut faire partie aussi bien de la politique
d’inclusion financière que de l’agenda de protection sociale
et/ou de la productivité de l’économie
• Il faut générer l’échelle, la valeur client et finalement la
protection du consommateur.
67
Editor's Notes
- Maybe start with the board game
Messages that we want to convey
Are there any exercises that we want to add?
Speaker/Facilitator guidelines: what are the three key messages? For example - By slide no. 10, make sure that you already convey this message
Insurance matters (clients)
financial protection
reduced vulnerability
improved health
Insurance matters for development (regulators/policymakers)
To provide a valuable safety net
To promote financial inclusion
To support equitable economic development
Strengthen the ability of the insurance industry to be an ally in achieving public policy objectives
Enable the insurance industry to implement or extend the social protection floor
Market develop slowly, if at all and need external push.
End goal is quality at scale.
Discussion Question
Market develop slowly, if at all and need external push.
End goal is quality at scale.
Discussion Question
Market develop slowly, if at all and need external push.
End goal is quality at scale.
Discussion Question
Ideally, the “NOW” box can be modified to outline the situation in the country where you are presenting.
Removed this from 2nd bullet
– need to touch the right nerve to get them engaged. Regulators care about public policy objectives, insurers care about the business case.
Anchored by a Steering Committee and Technical Advisory Group. Possible sub-groups for specific areas.
The fundraising strategy is an important element of the strategy formulation process.
Look back at market constraints and identify particular intervention – how should they be sequenced?
Exercise on sequencing – make sure that consumer education comes after products are created?
Ethiopia followed a different model because of the nature of the industry. Difficult to form a coordinated process. Needed to work with different players. Working on streamlining the regulatory environment.
Removed from 2nd bullets
-Diverse insurance providers – not just insurers. MFIs are infact more active.
-Fragmented regulatory environment – three regulators oversee insurance provided by insurance companies, MFIs, cooperatives
Nicole: delete the title and first bullet. Replace title with “What are the market constraints” in orange.
Nicole: delete the title and first bullet. Replace title with “What are the market constraints” in orange.
Demonstrate what has been done in each of the countries
Demonstrate what has been done in each of the countries
Combine with previous slide?
Proactive market development takes time. It requires multi-faceted interventions that are appropriately timed and sequenced. An effective strategy, properly executed, can achieve QUALITY AT SCALE.