1. La campagne.
Je n’oublie pas.
Jamais.
La vie de ferme.
Ces odeurs, ces saveurs. .
La simplicité de ces habitants.
Tant d’amour.
La chaleur de ces terres. Leurs richesses.
C’est mon Afrique. À moi.
La générosité.
Ces valeurs m’ont bouleversé.
Ils possèdent peu de choses.
Travail dur.
Le matin, le chant du coq nous caresse. Casse les oreilles.
Pain complet, délicieux lait chaud.
Ça donne de l’énergie.
Une rupture radicale avec la ville et sa pollution.
À la cité, je mange des céréales et file vite à l’école.
Ici, je prends mon temps.
On n’est pas pressé.
Seules les vaches attendent pour se faire traire.
À mon grand étonnement, il n’y a pas la télévision.
Elle doit être là, bien cachée.
Il y a tant de choses à découvrir.
À faire.
Avec la fille de l’agriculteur, je me transforme en aventurière.
Je cours à travers champs, cueille des fleurs dont j’ignore le nom.
Je saute dans les cours d’eau.
Attrape des grenouilles, du poisson.
J’écoute le chant des oiseaux. Apprends à les reconnaître.
Je suis libre.
Je respire cet air. Frais.
En ville, c’est la déprime.
Mais, j’aime Paris.