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Votre allié performance
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Votre allié performance
La pratique de l’audit interne
© Driss Tissoudal 1
Votre allié performance
1) L'audit interne : rĂŽle et missions
2) DĂ©finir les objectifs et planifier un audit interne
3) Organiser une mission d'audit interne
4) Préparer la mission d'audit
5) RĂ©aliser la mission d'audit
6) RĂ©aliser la synthĂšse de l'audit
7) Conclure la mission
PLAN
© Driss Tissoudal 2
Votre allié performance
L’Audit Interne
Comment peut-on
dĂ©finir l’audit interne?
© Driss Tissoudal 3
Votre allié performance
DĂ©finition de l’audit interne
© Driss Tissoudal
‱ DĂ©finition de l’audit interne : Version française de la dĂ©finition
internationale, approuvée le 21 mars 2000 par le Conseil
d’Administration de l’Institut de l’Audit Interne.
– L’Audit Interne est une activitĂ© indĂ©pendante et objective qui
donne à une organisation une assurance sur le degré de
maßtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les
améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée.
– En termes « publique » : VA peut s’entendre « meilleure
efficacité et accroissement de performance ».
– Il aide cette organisation Ă  atteindre ses objectifs en Ă©valuant, par une
approche systématique et méthodique, ses processus de management
des risques, de contrîle, et de gouvernement d’entreprise, et en faisant
des propositions pour renforcer leur efficacité.
4
Votre allié performance © Driss Tissoudal
– IndĂ©pendante et objective : l’audit interne ne saurait subir
d’influences ou de pressions susceptibles d’aller à l’encontre des
objectifs qui lui sont fixĂ©s. Il doit par ailleurs ĂȘtre indĂ©pendant Ă 
l’égard de son sujet. Enfin la limite de son indĂ©pendance se situe
au niveau du respect des normes d’audit interne
– Assurance : l’obligation de l’audit interne ne saurait ĂȘtre qu’une
obligation de moyens
– DegrĂ© de maĂźtrise de ses obligations : l’objectif est d’aider Ă 
amĂ©liorer la performance vers l’atteinte d’une cible et non pas de
juger la performance. L’audit interne ne doit pas juger les hommes
DĂ©finition de l’audit interne
5
Votre allié performance © Driss Tissoudal
– Conseils : l’audit interne est porteurs de recommandations
devant améliorer la performance
– CrĂ©er de la valeur ajoutĂ©e : L’audit interne contribue par son
action à optimiser le profit et est donc créateur de valeur
ajoutée
DĂ©finition de l’audit interne
6
Votre allié performance
Nouveau contexte et nouveaux besoins
© Driss Tissoudal
L’audit interne au cƓur de
l’organisation
Audit
Interne
Actionnaires,
Etat, Comité
d’audit Risques,
Création de
Valeur
Management
Risques,
Création de
valeur et
Productivité
Unités
Opérationnelles
Business Plan,
Risques
Business
7
Votre allié performance © Driss Tissoudal
Quelle est la différence
entre contrĂŽle interne
et audit interne?
8
Votre allié performance
Clarification des termes (1/3)
© Driss Tissoudal
Distinction entre contrĂŽle interne et Audit
Interne :
L’audit interne est en quelque sorte le contrîle du
contrĂŽle interne
ContrĂŽle
interne
Audit
interne
Un dispositif :
ensemble de mesures
et contrĂŽles
Une fonction
de l’entreprise
9
Votre allié performance
Clarification des termes (2/3)
© Driss Tissoudal
‱ Distinction entre contrîle interne et Audit Interne :
Si chaque organisation est responsable, de maniĂšre continue,
du contrĂŽle interne de ses activitĂ©s, l'Audit Interne doit ĂȘtre,
dans l'exercice de ses missions, le promoteur du contrĂŽle et de
son efficacité au meilleur coût.
10
Votre allié performance © Driss Tissoudal
ContrĂŽle interne Audit interne
SĂ©curiser Identifier
Garantir Évaluer
MaĂźtriser Recommander
L’audit interne renforce et amĂ©liore les dispositifs du contrĂŽle
interne
Clarification des termes (3/3)
11
Votre allié performance
Comparer
Lois, normes, procédures
/
La réalité observée
= Contrîler l’application des rùgles internes ou externes
= Vérifier la conformité à un référentiel pré-établi
AUDIT DE CONFORMITE
AUDIT DE REGULARITE
Auditer : Pourquoi ? (1/4)
© Driss Tissoudal 12
Votre allié performance
‱ = Mesurer les rĂ©sultats
‱ = ApprĂ©cier l’efficacitĂ© d’une fonction, d’un processus
‱ = Evaluer la pertinence des objectifs
AUDIT D’EFFICACITE
AUDIT DE PERFORMANCE
Comparer
CritÚres de qualité, de performance
/
La réalité observée
Auditer : Pourquoi ? (2/4)
© Driss Tissoudal 13
Auditer : Pourquoi ? (3/4)
© Driss Tissoudal 14
Auditer : Pourquoi ? (4/4)
© Driss Tissoudal 15
Votre allié performance
Positionnement de l’audit interne (1/4)
© Driss Tissoudal
‱ DiffĂ©rencier l’audit interne de l’audit externe
– MaĂźtrise des activitĂ©s versus certification
– Champ d’application : Le contrîle interne apparaüt comme un
moyen pour l'audit externe alors qu'il est un objectif pour l'audit
interne
– IndĂ©pendance : l'auditeur externe exerce dans le cadre d'une
mission légale
– PĂ©riodicitĂ© des audits internes
16
Votre allié performance
Positionnement de l’audit interne (2/4)
© Driss Tissoudal
‱ DiffĂ©rencier l’audit interne de la qualitĂ©
– Assurance QualitĂ© : "Ensemble des actions prĂ©Ă©tablies et systĂ©matiques
nécessaires pour donner la confiance appropriée en ce qu'un produit ou service
satisfera aux exigences de la norme Qualité"
– La QualitĂ© est une dĂ©marche volontaire de rĂ©fĂ©rence Ă  une norme qui Ă©tablit un
standard reconnu certifié par un tiers.
– La dĂ©marche QualitĂ©, comme la dĂ©marche ContrĂŽle Interne, est un outil
d'amélioration en vue de mieux maßtriser les activités. Elle est davantage tournée
vers les gains qualitatifs que vers la maĂźtrise des risques.
– Ces deux fonctions, bien que diffĂ©rentes dans leur approche et leurs objectifs, ne
jugent pas les personnes, présentent de grandes complémentarités : améliorer le
fonctionnement et apporter de la valeur ajoutée.
– Des mĂ©thodes de mise en Ɠuvre comparables avec une rĂ©ussite conditionnĂ©e par
les mĂȘmes critĂšres : implication de la direction, travail de conviction prĂ©alable des
acteurs, déontologie, capitalisation des expériences, etc..).
17
Votre allié performance
Positionnement de l’audit interne (3/4)
© Driss Tissoudal
‱ DiffĂ©rencier l’audit interne du contrĂŽle de gestion
– Le contrîle de gestion a pour objectif de maütriser et optimiser le systùme
d’information de gestion (et non l’ensemble des systĂšmes et procĂ©dures) au
niveau de la conception, du fonctionnement du systùme d’information et de
l’analyse des rĂ©sultats chiffrĂ©s rĂ©els ou prĂ©visionnels
– Le CG planifie et suit les opĂ©rations et leurs rĂ©sultats, l’audit Interne
contrĂŽle les processus et les conditions d’obtention des rĂ©sultats
– Mais des complĂ©mentaritĂ©s existent :
– Le CG peut demander une analyse dĂ©taillĂ©e sur un processus Ă  l’audit
interne
– L’audit interne peut s’appuyer sur la connaissance du CdG pour Ă©laborer
le plan d’audit
18
Votre allié performance
Positionnement de l’audit interne (4/4)
© Driss Tissoudal
‱ Contrîle interne/audit interne/Contrîle de Gestion/Audit externe
Commissaires aux
Comptes/ Cours des
Comptes
Commissaires aux
Comptes/ Cours des
Comptes
AuditeursInternes ContrĂŽle de
Gestion
ContrĂŽle de
Gestion
Position
Position
Objectifs
Objectifs
Moyens
Moyens
Produit fini
Produit fini
Actions de
ContrĂŽle Interne
Actions de
ContrĂŽle Interne
Opérationnels
Opérationnels
Externe
Externe
Direction Générale /
MinistĂšre
Direction Adm.
FinanciĂšre
Direction Adm.
FinanciĂšre
Responsables
opérationnels
Responsables
opérationnels
Certifier
Certifier
Garantir l’efficience
et la sécurité
Prévoir, Piloter
Analyser
Prévoir, Piloter
Analyser
Acheter, Produire et
Vendre dans le respect
qualité/Sécurité/Environ-
nement/budget/Objectif
Acheter, Produire et
Vendre dans le respect
qualité/Sécurité/Environ-
nement/budget/Objectif
Revues annuelles
Revues annuelles
Analyse du ContrĂŽle Interne ContrĂŽle des
résultats
ContrĂŽle des
résultats
Dispositif de ContrĂŽle
Interne
Dispositif de ContrĂŽle
Interne
Rapport de
certification
Rapport de
certification
Recommandations
Plan d'actions Reporting
Reporting
RĂ©sultats
RĂ©sultats
Certification
Certification
VĂ©rification de la pertinence
et de la réalité du dispositif
mis en oeuvre
Maximisation des
résultats
Maximisation des
résultats
Optimisation des
ressources, protection
contre les risques
Optimisation des
ressources, protection
contre les risques
19
Votre allié performance
Principes structurant de l’audit interne (1/4)
© Driss Tissoudal
‱ Les normes diffusĂ©es par l’IFACI ont pour objets:
– DĂ©finir les principes de base que la pratique de l’audit interne doit suivre.
– Fournir un cadre de rĂ©fĂ©rence pour la rĂ©alisation et la proposition d’un large
Ă©ventail d’activitĂ©s d’audit interne apportant une valeur ajoutĂ©e.
– Etablir les critùres d’application du fonctionnement de l’audit interne.
– Favoriser l’amĂ©lioration des processus organisationnels et des opĂ©rations.
‱ Les normes se composent des normes de:
– qualification (caractĂ©ristiques des organisations et des personnes
accomplissement des activitĂ©s d’audit interne ; normes 1000 et suite),
– de fonctionnement (nature des activitĂ©s et critĂšres de qualitĂ© permettant
d’évaluer les services fournis ; normes 2000 et suite)
– et de normes de mise en Ɠuvre. Ces normes de mise en Ɠuvre sont insĂ©rĂ©es
dans les normes de qualification et de fonctionnement, et concernent soit les
activitĂ©s d’assurance soit les activitĂ©s de conseil.
20
Votre allié performance
Principes structurant de l’audit interne (2/4)
© Driss Tissoudal
La nature de travail de
l’auditeur interne
Norme 2100 : « l’auditeur interne doit Ă©valuer les processus de
management des risques, de contrîle et de gouvernement d’entreprise
et contribuer Ă  leur amĂ©lioration sur la base d’une
approche systématique et méthodique ».
Les missions, pouvoirs et
responsabilités
Norme 1000 : « la mission, les pouvoirs et les responsabilitĂ©s de l’audit
interne doivent ĂȘtre formellement dĂ©finis dans une charte, ĂȘtre cohĂ©rents
avec les normes et dûment approuvés par le conseil ».
La charte d’audit doit ĂȘtre approuvĂ©e par le plus haut niveau
hiĂ©rarchique de l’organisation, en l’occurrence pour une
entreprise, par son conseil d’administration.
L’indĂ©pendance et objectivitĂ©
de l’auditeur
Les normes professionnelles définissent clairement le double
concept d’indĂ©pendance :
Norme 1100 IndĂ©pendance et objectivitĂ© : « l’audit interne doit ĂȘtre
indépendant et les auditeurs internes doivent effectuer leur
travail avec objectivité ».
‱Norme 1110 : IndĂ©pendance dans l’organisation « Le responsable de
l’audit interne doit relever d’un niveau hiĂ©rarchique permettant aux
auditeurs internes d’exercer leurs
responsabilités ».
‱Norme 1120 : ObjectivitĂ© individuelle « les auditeurs internes doivent
avoir une attitude impartiale et dépourvue de préjugés, et éviter le
conflits d’intĂ©rĂȘts ».
Rattachement au meilleur niveau, ie le plus élevé.
21
Votre allié performance
Principes structurant de l’audit interne (3/4)
© Driss Tissoudal
Compétence et conscience
professionnelle
Norme 1210 Compétence et conscience professionnelle « Les
missions doivent ĂȘtre remplies avec compĂ©tence et conscience
professionnelle ».
‱Norme 1210 CompĂ©tence « les auditeurs internes doivent
posséder les connaissances, le savoir-faire et les autres
compĂ©tences nĂ©cessaires Ă  l’exercice de leurs responsabilitĂ©s
individuelles. L’audit interne doit possĂ©der ou acquĂ©rir
collectivement les connaissances, le savoir-faire et les autres
compĂ©tences nĂ©cessaires Ă  l’exercice de ses responsabilitĂ© ».
La planification des
missions fondée sur les
risques
Norme 2010 : « Le responsable de l’audit interne doit Ă©tablir une
planification fondée sur les risques afin de définir les priorités
cohĂ©rentes avec les objectifs de l’organisation ».
Communication et
approbation des travaux
d’audit
Norme 2020 : « le responsable de l’audit interne doit communiquer
à la direction générale et au conseil son programme et ses besoins,
pour examen et approbation, ainsi que tout changement important
susceptible d’intervenir en cours d’exercice. Le responsable de
l’audit interne doit Ă©galement signaler l’impact de toute limitation de
ses ressources ».
22
Votre allié performance
Principes structurant de l’audit interne (4/4)
© Driss Tissoudal
La surveillance des actions
de progrĂšs
Norme 2500 : Le responsable de l’audit interne doit mettre en
place et tenir Ă  jour un systĂšme permettant de surveiller la suite
donnée aux résultats communiqués au management ».
Les missions d’assurance
et de conseil
L’audit interne mĂšne deux catĂ©gories de travaux complĂ©mentaires:
‹« Ă  l’initiative des auditeur » ou missions « d’assurance »
‱sur commande » ou missions « de conseil »
Les travaux « Ă  l’initiative des auditeurs » constituent un gage de
leur autonomie et de leur indépendance dans la programmation des
missions.
Ils sont complémentaires avec les travaux « sur commande », qui
rĂ©pondent Ă  la demande de l’autoritĂ© sous laquelle est placĂ©e
l’audit interne en fonction des prĂ©occupations stratĂ©giques du
moment ou aux constats locaux de dysfonctionnements.
23
Votre allié performance
Organisation de l’audit interne - Champs d’intervention (1/2)
© Driss Tissoudal
Evaluation des facteurs
internes et externes qui
impactent la performance de
l'entreprise
â–Ș Gestion de Risques StratĂ©giques
â–Ș Gestion de Risques OpĂ©rationnels
â–Ș Evaluation de risques par l'Audit
Interne
Le "tone at the top” : la culture
de contrĂŽle au sein de
l'entreprise
â–Ș Code d'Ă©thique
â–Ș RĂšgles et procĂ©dures documentĂ©es
â–Ș Culture d'Entreprise
RÚgles et procédures
permettant que les actions de
gestion des risques Ă©tablies
par le management soient
appliquées en temps réel
â–Ș Delegation de pouvoir
â–Ș Approbation
â–Ș Process et systĂšmes communs
â–Ș SĂ©paration des fonctions
â–Ș RĂ©conciliations de comptes
â–Ș ContrĂŽles des SystĂšmes d'Information
Diagramme basé
sur le référentiel
COSO
â–Ș Code d'Ă©thique
â–Ș Formation
â–Ș RĂšgles et procĂ©dures
â–Ș Notes de la Direction
Processus qui assure que les
informations pertinentessont
identifiées et communiquées en
tempsvoulu
Pilotage
Information et
Communication
Activités de ContrÎle
Évaluation des Risques
Environnement
de ContrĂŽle
Unité
A
Unité
B
Activité
1
Activité
2
Cinq
composantes
Trois Objectifs
â–Ș Missions d'Audits Interne
â–Ș Disclosure Committee
â–Ș Analyses par le Management
Processus visant Ă  s'assurer que
le ContrĂŽle Interne est
adéquatement conçu, appliqué
efficacement et adapté à
l'organisation
24
Votre allié performance
Organisation de l’audit interne - Champs d’intervention (2/2)
© Driss Tissoudal
Méga process budgétaires
et comptables
Diagramme basé sur le
référentiel COSO
Elaboration du
Budget
Exécution des
dépenses



..



..
Immobilisations,


MinistĂšre
Programme
s
Service
s
X
composantes
Objectifs
Tous les niveaux du
ministĂšre
Sur tout ou partie de
l’organisation, procĂ©dures,
.
25
Votre allié performance
Organisation de l’audit interne
© Driss Tissoudal
‱ Illustration : Allocation et mise à disposition des ressources
– Formalisation des processus d’élaboration d’un budget
– Existe-t-il un calendrier formalisĂ© ?
– Existe-t-il une procĂ©dure descriptive de la rĂ©partition des tĂąches au sein du service ?
– Existe-t-il une procĂ©dure dĂ©finissant les rĂšgles d’arbitrage ?
– 
.
– FiabilitĂ© des estimations budgĂ©taires:
– Les donnĂ©es sont-elles actualisĂ©es pour l’annĂ©e N ?
– Les opĂ©rateurs sont-ils correctement reprĂ©sentĂ©s ?
– Les estimations budgĂ©taires intĂšgrent-elles les dĂ©penses obligatoires ?
– 
.
– FiabilitĂ© des informations figurant dans les « reporting »:
– TraçabilitĂ© : donnĂ©es et opĂ©rations de construction budgĂ©taire peuvent-elles ĂȘtre
reconstituées ?
– Les donnĂ©es collectĂ©es sont-elles collectĂ©es via un cadre homogĂšne et partagĂ© ?
– ????
26
Votre allié performance
Planification des missions de l’audit interne
© Driss Tissoudal
‱ Plan d’audit prĂ©parĂ© par les auditeurs internes sur la base
d’une analyse des risques.
‱ ComplĂ©tĂ© par les constats locaux de dysfonctionnements et
missions demandĂ©es explicitement par l’autoritĂ© de tutelle de
l’audit interne : fonction de prĂ©occupations stratĂ©giques du
moment
‱ Plan d’audit soumis rĂ©guliĂšrement (1x l’an) Ă  un Organe de
contrĂŽle pour validation
– DĂ©terminer et apprĂ©cier les zones de risques
– Fixation des orientations en matiùre de CI
– Planification des missions d’audit
– Suivre la mise en Ɠuvre des plans d’actions des missions prĂ©cĂ©dentes.
27
Votre allié performance
Ressources et profils des auditeurs internes
© Driss Tissoudal
‱ Le ratio s’établit en moyenne Ă  2,3 auditeurs pour 1000 salariĂ©s
‱ MontĂ©e en puissance progressive pour atteindre les standards de la profession.
‱ Profils d’origine des auditeurs doivent ĂȘtre diversifiĂ©s et expĂ©rimentĂ©s:
– MĂ©tiers opĂ©rationnels, Financiers, Auditeurs externes
– Plus de 5 ans d’expĂ©rience dans 70% des sociĂ©tĂ©s interogĂ©es
28
Votre allié performance
Niveaux de rattachement de l’audit interne
© Driss Tissoudal
‱ Auditeur interne est indĂ©pendant dans ses mĂ©thodes,
investigations et conclusions.
‱ IndĂ©pendance garantie par son niveau de rattachement au plus
haut niveau afin :
– De garantir totalement l’indĂ©pendance et l’objectivitĂ© des auditeurs
– Faciliter l’utilisation des ressources en termes de planning et de
coordination des travaux
– Limiter le coĂ»t des ressources
29
Votre allié performance
Pilotage et Ă©valuation de l’audit interne
© Driss Tissoudal
‱ L’auditeur à
une
obligation de
moyens et
non de
résultat
‱ Outils de
suivis de son
activité et
définition
d’indicateurs
de qualité et
de coût
doivent ĂȘtre
mis en place
Source : Etude IFACI
2002
30
Votre allié performance
MĂ©thodes et outils de l’audit interne
© Driss Tissoudal
‱ Charte d’audit : Norme 1000 d l’IFACI, qui:
– DĂ©finit la position de l’audit interne dans l’organisation
– Autorise l’accùs aux documents, personnes, biens,..
– DĂ©finit l’étendue des missions d’audit et de conseil
‱ Approche par les risques
– Critùres principaux :
– demande spĂ©cifique du plus haut niveau de la hiĂ©rarchie,
– analyse prĂ©alable des risques : CRITERE LE PLUS IMPORTANT
– Ă©volution particuliĂšre de l’environnement interne ou externe
– Critùres secondaires :
– logique de frĂ©quence rapprochĂ©e des passages,
– et de couverture gĂ©ographique
31
Votre allié performance
Outils de l’audit interne
© Driss Tissoudal
‱ Programmes de travail portant sur l’ensemble de l’activitĂ© de
l’entitĂ© (organisation, fonctionnement,..), dĂ©composition de la
fonction ou du processus audité en tùches élémentaires: Qui ?
Quoi ? OĂč ? Quand ? Comment ?
‱ Outils de description :
– Organigrammes hiĂ©rarchiques et fonctionnels :
– En lignes : les fonctions
– En colonnes :catĂ©gories d’agents concernĂ©s, textes de rĂ©fĂ©rences,
relation au sein du service, application informatiques utilisées,
;
– Manuels de procĂ©dures, Diagrammes de circulation des
documents questionnaires d’auto-Ă©valuation
‱ Outils d’interrogation :sondages statistiques, entretiens,
vérifications, rapprochements
‱ Outils de formalisation des travaux d’audit : swot, 

‱ Outils informatiques : intranet, gestion du KM, logiciels
d’extraction de donnĂ©es et d’évaluation et d’analyse des
risques
32
Votre allié performance
Manuel d’audit
© Driss Tissoudal
‱ Le manuel d’audit a pour objectif de servir de programme de
travail lors des audits de régularité/fiabilité/sincérité/
conformitĂ© conduits par l’audit interne sur les diffĂ©rents
macro processus retenus.
‱ Cette catĂ©gorie d’audit vise Ă  s’assurer que le
fonctionnement du service est conforme aux rĂšgles internes
(audit de régularité/fiabilité/sincérité) et aux lois et
rÚglements en vigueur (audit de conformité)
33
Votre allié performance
Manuel d’audit
© Driss Tissoudal
Le manuel d’audit se structure gĂ©nĂ©ralement comme suit:
Macro process
Cas de gestion
Processus
Sous processus
ActivitĂ© de contrĂŽle (Question d’audit)
34
Votre allié performance © Driss Tissoudal
Exemple:
Macro process : Gestion des immobilisations
Cas de gestion : Immobilisations acquises / Immobilisations produites
Processus : Entrée du bien / Sortie du bien
Sous processus: Constituer le dossier de l’immobilisation
DĂ©cider d’une rĂ©forme
ActivitĂ© de contrĂŽle (Question d’audit): voir ci-aprĂšs
Manuel d’audit
35
© Driss Tissoudal
Manuel d’audit
36
© Driss Tissoudal
Manuel d’audit
37
Votre allié performance
Votre allié performance
DĂ©roulement d’une mission d’Audit
1. ORDRE DE MISSION
L'ordre de mission est le mandat donné par une autorité compétente au
Service d'audit de réaliser une mission d'audit sur telle entité et qui précise
l'origine de la mission et son Ă©tendue.
L'ordre de mission répond à trois principes essentiels :
1. le service d'audit ne peut pas se saisir lui-mĂȘme de ses missions. La
décision de réaliser une mission d'audit dans telle ou telle entité ne lui
appartient pas. Toutefois, le service d'audit peut, si nécessaire, proposer
de réaliser une mission au Comité d'audit ou au Secrétaire général qui
prendra la décision.
2. l'ordre de mission doit émaner d'une autorité compétente : Secrétaire
général, Comité d'audit, cabinet ministériel.
3. l'ordre de mission permet de diffuser l'information Ă  tous les
responsables concernés. Il est adressé non seulement au service d'audit
mais aussi Ă  tous ceux qui vont ĂȘtre concernĂ©s par la mission d'audit
(Direction de l'entité auditée,
).
© Driss Tissoudal 39
Votre allié performance
Missions prévues dans le programme d'audit :
Le programme d'audit constitue par lui-mĂȘme un ordre de mission collectif.
Le service d'audit ne doit donc pas attendre de recevoir d'ordre de mission
spécifique pour débuter une mission qui est prévue dans le programme
d'audit. Dans ce cas, le SGAQ rédige de sa propre initiative un ordre de
mission selon un modÚle préétabli et le soumet à la signature du Secrétaire
général (en tant que Président du Comité d'audit).
Missions spécifiques
Les missions d'audit spécifiques sont des missions non prévues dans le
programme d'audit et qui émanent d'un cabinet ministériel, du Secrétaire
général ou de la Direction d'une entité du MinistÚre.
Lorsque la demande émane d'un cabinet ministériel ou de la Direction d'une
entité, les auditeurs la formalisent sous forme d'ordre de mission dans un
document écrit (modÚle préétabli) et le soumettent à la signature du
Secrétaire général (en tant que Président du Comité d'audit).
© Driss Tissoudal 40
Votre allié performance
2. Rencontre avec la Direction de l’entitĂ© auditĂ©e
AprÚs réception de l'ordre de mission et avant de commencer tout travail
dans l'entité à auditer, le Service d'audit organise une rencontre avec la
Direction de l'entité auditée afin de déterminer différents points :
1. Objectifs de la mission
2. Faisabilité de la mission d'audit (ressources suffisantes, délais,...)
3. Étendue de la mission : l'(es) entitĂ©(s) concernĂ©e(s) ou les processus
concernés
4. Nature de la mission d'audit (ressources humaines, ressources
technologiques, organisation, communication,...)
5. DĂ©lais de la mission
6. Auditeurs responsables de la mission
7. Description du déroulement de la mission
8. Organisation ou non d'une réunion d'ouverture avec l'ensemble du
personnel
9. Rapport d'audit : destinataires du rapport, rapport intermédiaire,...
10.Plan d'action
© Driss Tissoudal 41
Votre allié performance
3. Compte rendu de la rĂ©union avec la Direction de l’entitĂ© auditĂ©e
Suite à la rencontre avec la Direction de l'entité auditée, le Service d'audit
rédige un compte rendu de cette réunion.
Le compte rendu de la réunion est envoyé aux personnes présentes à la
réunion; lesquelles disposent d'un délai pour communiquer au service d'audit
leurs Ă©ventuelles modifications et/ou commentaires.
Le service d'audit introduit les modifications et transmet le compte rendu
final par note interne aux mĂȘmes personnes.
© Driss Tissoudal 42
Votre allié performance
4. RĂ©union d’ouverture :
But :
La réunion d'ouverture a pour but d'établir les premiers contacts avec
l'ensemble des personnes impliquées par l'audit avant de débuter les travaux.
La réunion d'ouverture est facultative : les auditeurs et la Direction de l'entité
auditée décident de l'organisation d'une réunion d'ouverture. Pour les missions
qui exigeraient la prĂ©sence de beaucoup de personnes, il peut ĂȘtre plus aisĂ©
de transmettre une note explicative.
Toutefois, quand c'est possible, l'organisation d'une réunion d'ouverture est
toujours préférable.
Personnes présentes à cette présentation :
le responsable du service d'audit ou son délégué
les auditeurs chargés de la mission
la Direction de ou des entité(s) auditée(s)
l'ensemble du personnel de ou des entité(s) auditée(s) ou les responsables
des processus audités
Support de la présentation :
Il s'agit d'une présentation orale faite par les auditeurs, avec support Power
Point.
© Driss Tissoudal 43
Votre allié performance
Contenu de la présentation :
1. Présentation succincte du Service d'audit : place au sein du MCF, missions,
normes respectées,...
2. Contexte et objectifs de la mission
o Contexte = le pourquoi de la mission (exécution du programme
d'audit, demande spécifique en raisons de problÚmes aigus,...)
o Objectifs = le but de la mission
3. Etendue de la mission : entité(s) concernée(s) ou processus concerné(s)
4. DĂ©roulement de la mission
5. Présentation de la méthodologie
6. Rapport
7. Evaluation
8. Plan d'action et suivi de la mission
9. Planning
10. Contacts
AprÚs la présentation, les auditeurs répondent aux questions des audités.
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5. RĂ©colte d’informations (prise de connaissance du Domaine
audité)
Cette Ă©tape est une des plus importantes d'une mission d'audit.
La durée de la prise de connaissance varie en fonction de différents
éléments : complexité du sujet, profil de l'auditeur, existence d'audits
antérieurs,...
But:
L'auditeur doit prendre connaissance du domaine Ă  auditer afin de
pouvoir bùtir le référentiel de contrÎle interne et définir les objectifs
d'audit.
Cette prise de connaissance s'organise autour de plusieurs objectifs :
o avoir dÚs le départ une bonne vision d'ensemble des contrÎles
internes
o identifier les problĂšmes essentiels
o éviter d'omettre des questions et des préoccupations importantes
o ne pas tomber dans des considérations abstraites
o permettre l'organisation des opérations d'audit
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Contenu :
La rĂ©colte d'informations doit ĂȘtre organisĂ©e.
L'auditeur doit planifier sa prise de connaissance et prévoir le ou les moyens
les plus appropriés pour l'acquérir.
Les informations Ă  rĂ©colter peuvent ĂȘtre regroupĂ©es en diffĂ©rents thĂšmes:
1. contexte structurel de l'entité auditée (AG, DG,...)
2. structure et organisation internes de l'entité auditée
3. organigramme (établissement ou obtention et vérification) et relations
de pouvoirs
4. environnement informatique
5. contexte réglementaire
6. processus et procédures
7. systĂšme d'information : communication interne et externe
8. problÚmes passés ou en cours
9. réformes en cours ou prévues
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Outils :
Les auditeurs utilisent différents outils (moyens) pour acquérir des
connaissances :
1. Examen des résultats de l'analyse de risques.
‱ Il est important de tout d'abord reprendre les rĂ©sultats de l'analyse de risques
concernant l'entité ou le processus audité.
‱ Ces rĂ©sultats servent de base aux auditeurs et peuvent ĂȘtre soumis aux agents
lors des entretiens pour mise Ă  jour ou validation.
2. Les entretiens avec les responsables de plus haut niveau dans l'activité
auditée.
‱ Les entretiens avec les agents de haut niveau permettent d'avoir des informations
claires et générales sur les objectifs de l'organisation.
3. L'analyse de documents de base
‱ Les flow-charts (diagramme de circulation) permet de prendre connaissance des
processus. S'ils n'existent pas, il faut les créer sur base des informations
recueillies et les faire valider par l'audité.
‱ Les grilles d'analyse de tĂąches permettent de bien comprendre la rĂ©partition des
travaux entre les agents.
‱ L'examen des rapports d'Ă©ventuels audits antĂ©rieurs, des rapports de la Cour des
Comptes et de l'Inspection des Finances permet d'identifier les risques présents.
‱ L'auditeur peut Ă©galement faire des rapprochements sur diverses statistiques.
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7. DÉTERMINATION DES OBJECTIFS D'AUDIT
But :
Restreindre le champ couvert par le référentiel de contrÎle interne.
PremiĂšre Ă©tape :
Hiérarchiser les risques du référentiel : mesure de la probabilité (causes) et
de l'impact (conséquences) des risques par les audités.
Comment attribuer les cotes ?
Tant pour la probabilité que pour l'impact, l'échelle de cotation va de 1 à 4:
1 = trĂšs faible
2 = faible Ă  moyen
3 = moyen Ă  important
4 = trĂšs important
La cotation est effectuée par les audités mais les auditeurs peuvent, en
fonction de leur appréciation des risques, modifier la cotation (à la hausse
comme Ă  la baisse).
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8. RAPPORT D'ORIENTATION
But :
Le rapport d'orientation permet de définir et de formaliser les axes d'investigation de la
mission et ses limites ; il les exprime en objectifs Ă  atteindre par l'audit.
Le but de ce document n'est pas de décrire les travaux ou techniques spécifiques mais de
préciser les points qui seront analysés lors de la mission (voir phase de réalisation de la
mission).
Le rapport d'orientation est une sorte de contrat de prestations de service entre les audités
et le service d'audit ; un compromis entre les attentes (de la Direction, du demandeur et
des audités) et les capacités en temps et compétences des auditeurs.
Contenu :
1. Reprendre les objectifs d'audit déterminés en les formulant de la maniÚre suivante : "
s'assurer que
 ", " apprécier si... ".
2. Prendre en compte les priorités et préoccupations d'actualité de l'entité
3. Prendre en compte les objectifs incontournables du service d'audit
4. Déterminer les ressources, humaines et matérielles, nécessaires à la réalisation de la
mission
5. Etablir un calendrier d'exécution de la mission
Le rapport d'orientation fera l'objet d'une validation par l'entité auditée, et ce, afin de
canaliser leur adhésion positive et active au travail du service d'audit.
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9. LE PROGRAMME DE TRAVAIL
Le programme de travail constitue la base de la phase de réalisation.
But :
Il s'agit d'un document interne au service dans lequel on procĂšde Ă  la
détermination, la répartition et la planification des tùches qui permettront aux
auditeurs d'atteindre les objectifs du rapport d'orientation.
Contenu :
Le programme de travail reprend 2 points essentiels :
- les travaux d'audit Ă  accomplir pour atteindre les objectifs d'audit
- les techniques, outils dont il faut envisager l'utilisation : diagramme de
circulation, sondage statistique, entretien,...
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10. LE QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE (Q.C.I)
Le QCI est un document interne utilisé par les auditeurs.
But :
Le QCI est le guide de l'auditeur pour réaliser son programme de travail et il doit donc
permettre de réaliser l'observation la plus complÚte possible. L'objectif est d'évaluer le
dispositif de contrÎle interne pour chaque opération " à risques ".
Contenu :
Le QCI comporte les questions visant à analyser les opérations " à risques " et à vérifier
l'existence et l'efficacité des contrÎles définis dans le référentiel de contrÎle interne. Ce
ne sont pas des questions que l'auditeur pose mais les questions qu'il va se poser et pour
lesquelles il déterminera les outils qui permettront d'y répondre tel que les entretiens,
l'analyse de documents

Le QCI comporte 5 questions fondamentales qui permettent de regrouper l'ensemble des
interrogations concernant les points de contrĂŽle : qui - quoi - oĂč - quand - comment
Qui ? regroupe les questions relatives à l'opérateur qu'il faut identifier avec précision et
déterminer quels sont ses pouvoirs. Pour répondre à ces questions on utilise les
organigrammes hiérarchiques et fonctionnels, les analyses de postes...
© Driss Tissoudal 51
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Quoi ? regroupe les questions relatives à l'objet de l'opération, quelle est la nature de la
tùche, quelle est la nature du produit fabriqué, du contrÎle.
OĂč ? concerne les endroits oĂč se dĂ©roule l'opĂ©ration
Quand ? regroupe les questions relatives au temps : début, fin, durée, périodicité,...
Comment ? regroupe les questions relatives à la description du mode opératoire,
comment se réalise la tùche.
Pour chaque opération cataloguée " à risques " on élabore un QCI sur base des 5
questions fondamentales qui permettent d'identifier les tùches élémentaires à partir
desquelles on déduit les questions de contrÎle interne.
Pour chaque question l'auditeur dĂ©termine les outils Ă  mettre en Ɠuvre pour y rĂ©pondre,
quand et par qui.
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11. LE TRAVAIL DE TERRAIN
Durant cette phase il s'agit pour l'auditeur de répondre aux questions du QCI. Les outils à
mettre en Ɠuvre sont dĂ©terminĂ©s dans le QCI mais il se peut que lors de la phase de
terrain un outil s'avÚre inapproprié et qu'il faille en choisir un autre.
Les outils sont des observations aux différentes sortes de tests : analyse de documents,
réconciliation des données, entretiens,...
L'auditeur ne peut jamais baser ses constats sur des hypothĂšses ou intuitions, il doit avoir
des preuves de ce qu'il avance.
Il existe 4 critÚres de qualité de la preuve : pour qu'un constat soit considéré comme
prouvĂ© et valable, la preuve doit ĂȘtre :
PERTINENTE = en relation avec les objectifs d'audit
SUFFISANTE = fonctionnelle, appropriée et probante, présentant assez d'information
CONCLUANTE = fiable, elle doit permettre d'aboutir à une conclusion aussi précise que
possible et certitude de la qualité de la source
UTILE = répondant aux objectifs de l'organisation
© Driss Tissoudal 53
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Les preuves peuvent ĂȘtre classĂ©es en 4 catĂ©gories :
o La preuve physique : c'est ce que l'on voit, constate = observation.
o La preuve testimoniale : témoignages. C'est une preuve trÚs fragile qui
doit toujours ĂȘtre recoupĂ©e et validĂ©e par d'autres preuves
o La preuve documentaire : piÚces comptables, procédures écrites, compte-rendu,
notes,
faire attention à la qualité du document et à l'analyse qu'on en fait
o La preuve analytique : résulte de calculs, rapprochements, déductions et
comparaisons diverses. Les aléas ici se cumulent : ceux liés aux documents,
témoignages à partir desquels on va réaliser l'analyse ainsi que les erreurs de
calculs et de dĂ©ductions de l'auditeur lui-mĂȘme.
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12. LA FRAP = Feuille de Révélation et d'Analyse de ProblÚme
‱ Durant la phase de terrain, pour chaque dysfonctionnement constatĂ©,
l'auditeur rédige une FRAP.
But :
‱ La FRAP est un document normalisĂ© qui va conduire et structurer le
raisonnement de l'auditeur jusqu'Ă  la formulation de la recommandation.
‱ Les FRAP serviront Ă©galement de base pour la rĂ©daction du rapport.
Forme :
‱ La FRAP reproduit les diffĂ©rentes phases du raisonnement dans leur ordre
chronologique et logique.
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13. LE COMPTE RENDU FINAL
But :
‱ Le compte rendu final est la prĂ©sentation orale, par le(s) responsable(s)
de la mission au principal responsable de l'entité auditée, des
observations les plus importantes. Le but est d'informer rapidement et
en premier le responsable de l'entité auditée du résultat des travaux
d'audit et des conclusions dégagées.
Principe :
‱ Cette prĂ©sentation est effectuĂ©e Ă  la fin du travail de terrain et avant la
rédaction du projet de rapport. Il s'agit d'une sorte de " pré-validation "
générale.
‱ Ce compte rendu nĂ©cessite de l'Ă©quipe d'audit la parfaite maĂźtrise de
ses conclusions et engage sa crédibilité.
‱ Des questions ou contestations du responsable de l'entitĂ© peuvent
amener les auditeurs à effectuer des travaux complémentaires.
© Driss Tissoudal 57
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14. L'APPRÉCIATION DU CONTRÔLE INTERNE
Trois éléments clés sont à prendre en compte pour l'évaluation du CI :
‱ les travaux d'audit ont-ils mis en Ă©vidence des anomalies ou des
faiblesses significatives ?
‱ en cas de rĂ©ponse positive, des corrections ou amĂ©liorations ont-elles Ă©tĂ©
apportées aprÚs constatation des anomalies ou faiblesses ?
‱ ces anomalies ou faiblesses et leurs consĂ©quences sont-elles
vraisemblablement généralisées et entraßnent-elles de ce fait un degré
inacceptable de risque ?
Toutefois, l'existence temporaire d'une anomalie ou faiblesse significative ne signifie
pas nécessairement que cette anomalie ou faiblesse est généralisée et qu'elle entraßne
un risque résiduel inacceptable.
La nature des anomalies/faiblesses, leur caractÚre restreint ou généralisé, ainsi que la
gravité des conséquences et des risques, sont autant de facteurs à prendre en compte
pour déterminer si l'efficacité de l'ensemble du dispositif est remise en cause et s'il
existe des risques inacceptables.
Les normes professionnelles exposent différentes techniques d'appréciation du contrÎle
interne. Il y a les méthodes subjectives et les méthodes objectives.
A ce jour le SGAQ utilise une méthode subjective (relativement puisque les faits sont
de toute façon issus des travaux d'audit) et effectue l'appréciation du contrÎle interne
en établissant le relevé des principaux points forts et points faibles. Ce relevé s'insÚre
dans la synthĂšse du rapport.
© Driss Tissoudal 58
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15. LE PROJET DE RAPPORT
L'auditeur se base sur les FRAP et les papiers de travail pour conclure sa mission d'audit.
Principe :
Le projet de rapport n'est pas le rapport final pour trois raisons :
‱ l'absence de validation gĂ©nĂ©rale : les observations constatĂ©es par les auditeurs n'ont
pas Ă©tĂ© validĂ©es officiellement par les auditĂ©s. Elles ne peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©es
comme définitives ;
‱ l'absence de rĂ©ponse des auditĂ©s aux recommandations : chaque recommandation
émise par le Service d'audit doit faire l'objet d'une réponse de l'audité ;
‱ l'absence de plan d'action : deux pratiques coexistent dans ce domaine : soit la
remise du rapport final sans attendre le plan d'action, soit l'association du plan
d'action au rapport final.
Structure :
Le projet de rapport peut se présenter sous deux formes distinctes : soit un simple
relevé des FRAP classées de façon logique et par ordre d'importance ne présentant
aucun effort de rédaction, d'introduction, de synthÚse et de conclusion ; soit selon le
format du rapport final.
La deuxiÚme option est celle qui est privilégiée au sein du Service d'audit. La premiÚre
pouvant ĂȘtre utilisĂ©e avec l'accord du Responsable de l'audit en cas d'urgence dans la
mission.
© Driss Tissoudal 59
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16. LA RÉUNION DE VALIDATION ET DE CLÔTURE
But :
Cette réunion présente plusieurs objectifs :
- présenter et valider les constats ;
- expliquer les recommandations ;
- fixer les modalités pratiques relatives au plan d'action et au suivi de la
mission.
Tous les Ă©lĂ©ments dĂ©couverts lors de l'audit doivent ĂȘtre prĂ©sentĂ©s et validĂ©s par
l'audité. Le rapport final ne doit pas contenir d'éléments qui n'auraient pas été
prĂ©sentĂ©s Ă  l'auditĂ©. Tout doit ĂȘtre compris et les auditĂ©s doivent reconnaĂźtre les
constats comme exacts.
Personnes présentes :
‱ le choix des participants de l'entitĂ© auditĂ©e : logiquement, on retrouvera lors de
la réunion de clÎture les personnes ayant participé à la réunion de début de
mission. Cependant, il faut veiller Ă  ce que participent les personnes
nécessaires à un échange complet et détaillé des points " techniques " décrits
dans l'exposé général du rapport.
‱ la reprĂ©sentation du Service d'audit : la prĂ©sence ou non du responsable de
l'Audit, son rÎle dans la réunion peuvent jouer lors de la présentation afin de
marquer l'entité auditée sur l'importance de l'Audit.
Déroulement de la réunion de clÎture et de validation :
L'ordre du jour de cette réunion est l'examen du projet de rapport qui a été remis à
chaque participant, au moins 5 jours ouvrables avant la réunion.
© Driss Tissoudal 60
Votre allié performance
Présentation du projet par les auditeurs
L'auditeur présente les points essentiels qui seront évoqués et illustrera ceux-ci
par des constats précis. L'auditeur commencera si nécessaire par une brÚve
explication des processus en place. Ensuite, il abordera les points forts ou
satisfaisants qui n'ont pas fait l'objet de FRAP et finira par les
dysfonctionnements en fonction de leur importance.
Observations des audités
Dans le souci d'une participation des audités au processus d'audit, un droit de
rĂ©ponse de ceux-ci sur le projet de rapport est rendu possible. Celui-ci peut ĂȘtre
informel et oral lors de la rĂ©union de clĂŽture. Il peut Ă©galement ĂȘtre Ă©crit et
formel.
Lors de la réunion, deux types de contestations peuvent se présenter à
l'auditeur :
- contestations relatives aux constats : deux situations possibles: soit
l'auditeur fournit un élément de preuve et la contestation s'éteint, soit il n'est
pas en mesure de fournir cet élément et il est préférable d'abandonner le point
litigieux.
© Driss Tissoudal 61
Votre allié performance
- contestations relatives aux recommandations : comme il s'agit d'un Projet,
l'audité peut éventuellement suggérer autre chose. L'audité reste le spécialiste
du sujet audité. Sa proposition peut englober des aspects oubliés ou non vus
par l'auditeur.
Dans ce cas, l'auditeur peut modifier voire annuler le contenu de son texte sur
un point si l'auditĂ© le convainc. Cela ne doit pas l'empĂȘcher de maintenir son
texte s'il n'est pas convaincu. N'oublions pas que l'audité a toujours le droit de
refuser une recommandation lors de sa réponse écrite.
En effet, l'audité pourra encore réagir aux recommandations lors de ses
commentaires Ă©crits et/ou lors de l'Ă©laboration de son plan d'action.
Modalités relatives au plan d'action et au suivi
Les auditeurs préciseront, lors de cette réunion, la date de remise des
commentaires écrits (si nécessaire) sur les constats et les recommandations et
les modalités relatives au plan d'action (date de remise, insertion ou non dans
le rapport, nom du responsable). Le processus de suivi sera Ă©galement
briÚvement présenté.
La réunion de validation doit faire l'objet d'un compte rendu intégrant toutes les
remarques sur les constats et les recommandations. Ce compte rendu est
envoyé pour approbation à l'audité.
© Driss Tissoudal 62
Votre allié performance
17. LE RAPPORT D'AUDIT FINAL
Le rapport d'audit final ne peut ĂȘtre rĂ©digĂ© que lorsque les auditĂ©s ont remis
leurs commentaires écrits, si prévus lors de la réunion de validation.
Principes généraux du rapport d'audit :
- le rapport doit ĂȘtre complet, constructif, objectif et clair. La signature du
rapport par le responsable donne l'exemple de responsabilité: le responsable de
l'Audit assume personnellement toutes les conséquences des travaux de ses
subordonnĂ©s. MĂȘme en cas de conclusions positives, un rapport doit ĂȘtre rĂ©digĂ©.
- le rapport ne doit contenir que des éléments qui ont été présentés aux
responsables audités. Le Rapport d'audit ne doit pas constituer une surprise
pour les audités. C'est à cette fin que la réunion de validation et de clÎture est
organisée. Elle rend indiscutable les faits, les constats et si possible les
conclusions.
- Le rapport doit ĂȘtre structurĂ© pour des lecteurs diffĂ©rents. C'est pourquoi, il
comprend un exposĂ© gĂ©nĂ©ral et une synthĂšse. L'exposĂ© gĂ©nĂ©ral doit ĂȘtre
complet et technique et apporter toutes les informations utiles aux responsables
audités et aux responsables des actions à entreprendre. La synthÚse s'adresse à
des personnes qui doivent ĂȘtre informĂ©es et sensibilisĂ©es mais qui n'ont pas Ă 
résoudre les dysfonctionnements relevés.
© Driss Tissoudal 63
Votre allié performance
Le rapport doit ĂȘtre objectif, clair, concis, utile et le plus convaincant
possible.
- Le rapport doit ĂȘtre revu par au moins une personne du Service d'audit
qui n'a pas participé à sa rédaction.
Le rapport d'audit a deux objectifs distincts :
- il s'agit d'un document d'information pour la hiérarchie. L'audit donne à
celle-ci une assurance sur la maßtrise du domaine audité. Le document à
fournir ne contient que des indications générales. Il reprend clairement
une identification des risques relevés et indique les mesures à prendre ;
- il s'agit d'un outil de travail pour les audités. C'est à partir du Rapport
que l'audité prend les mesures correctrices. Pour ce faire, le document doit
reprendre l'analyse et le détail des constats et des observations ainsi que
des recommandations précises.
© Driss Tissoudal 64
Votre allié performance
18. PLAN D'ACTION
Le service d'audit n'ayant ni l'autorité ni la responsabilité de mettre en place
dans les entités auditées les recommandations qu'il a faites, il est demandé à
la Direction de ces entités d'élaborer des plans d'action visant à mettre en
Ɠuvre les recommandations, c'est-Ă -dire de prendre des mesures pour gĂ©rer
les risques.
Le service d'audit transmet une note d'information sur la maniĂšre d'Ă©laborer
les plans d'action.
Le plan d'action élaboré par l'audité est :
- soit inséré au rapport ;
- soit remis à une date ultérieure comme convenu lors de la réunion de
clĂŽture et de validation.
Dans les deux cas de figure, le rapport d'audit final doit contenir soit le plan
d'action, soit les modalités de remise future de celui-ci.
Pour chaque recommandation, l'audité doit clairement exprimer sa position
sur les recommandations :
- acceptation ;
- acceptation partielle ;
- refus.
© Driss Tissoudal 65
Votre allié performance
Dans les deux premiers cas de figure, il mentionne qui fera quoi et quand.
Chaque recommandation est numérotée et en face de celle-ci, on trouvera le
nom du responsable de la mise en Ɠuvre, la date de rĂ©alisation de la mise en
Ɠuvre et l'opĂ©ration Ă  rĂ©aliser. En cas d'acceptation partielle, l'auditĂ© doit
expliquer pourquoi l'acceptation n'est pas totale.
En cas de refus, l'audité doit également en expliquer les raisons. Il ne peut
s'agir d'une contestation du constat puisque celui-ci a été validé lors de la
rĂ©union de clĂŽture. Un refus peut ĂȘtre le reflet d'un manque de qualitĂ© ou de
réalisme de la recommandation.
Le plan d'action doit ĂȘtre validĂ© par le service d'audit. Ce dernier doit
Ă©mettre des observations s'il estime le plan d'action partiellement ou
totalement insuffisant. Le responsable du service audité y apporte alors les
modifications nécessaires
© Driss Tissoudal 66
Votre allié performance
LIMITES ET CONDITIONS DE REUSSITE DE L’AUDIT
1. Limites de l’audit
DiffĂ©rents obstacles peuvent entraver les travaux d’audit. Il peut s’agir de :
 problĂšmes humains comme, par exemple :
- le comportement des dirigeants qui ne sont pas toujours convaincus de
l’utilitĂ© du contrĂŽle interne ;
- la résistance au changement ;
- la déresponsabilisation supposée du personnel qui craint que la séparation
des tùches entraßne une parcellisation des travaux, démotivante pour le
personnel ;
- le fait que les auditeurs soient ressentis comme des contrĂŽleurs, ce qui
génÚre souvent un manque de confiance.
© Driss Tissoudal 67
Votre allié performance
 problĂšmes matĂ©riels comme, par exemple :
- un personnel limité en nombre qui ne donne pas toujours la possibilité de
séparer des fonctions incompatibles ;
- la taille de l’entreprise dans la mesure oĂč, si elle est trop petite, elle limitera
forcément le coût et donc la qualité du contrÎle ;
- le coût qui est souvent évoqué pour en retarder la mise en place.
Le contrĂŽle interne ne pourra jamais Ă©viter la collusion de plusieurs personnes,
il pourra simplement créer un obstacle en répartissant davantage les tùches et
donc les contrĂŽles.
© Driss Tissoudal 68
Votre allié performance
2. Conditions de rĂ©ussite de l’audit
La premiĂšre condition consiste en l’adhĂ©sion totale de la direction.
L’auditeur ne manque, toutefois, pas d’arguments face à des responsables
sceptiques :
‱ amĂ©lioration des performances ;
‱ protection du patrimoine ;
‱ qualitĂ© de l’information qui devient beaucoup plus fiable.
La seconde condition réside dans la convivialité que les auditeurs sauront
imprimer aux débats et dans la façon dont ils présenteront leurs travaux :
 ils devront se prĂ©senter non pas comme des censeurs, mais comme des
personnes dont le rĂŽle est d’amĂ©liorer la qualitĂ© des travaux et de
l’information et dont l’objectif prioritaire est la suppression des travaux
inutiles : détection des doubles emplois et recherche des tùches pouvant
ĂȘtre dĂ©lĂ©guĂ©es sans risques; qui apporteront une aide Ă  la hiĂ©rarchie
pour lui permettre d’avoir une opinion justifiĂ©e sur la rigueur de gestion
de l’ensemble de l’entreprise, de la fonction ou du service auditĂ©.
© Driss Tissoudal 69
Votre allié performance
 ils auront Ă  cƓur de responsabiliser le personnel en en faisant une force de
proposition ;
 ils devront convaincre les partenaires que le contrĂŽle interne est avant tout un
moyen de maĂźtriser l’activitĂ© et non pas un outil de contrĂŽle des individus. En effet,
le principe de séparation des fonctions entraßne la suppression, de maniÚre
Ă©conomique, des erreurs involontaires ou volontaires, dans la mesure oĂč le travail
n’est effectuĂ© qu’une seule fois, qu’il n’y a pas de personnel affectĂ© exclusivement
aux contrĂŽles et que tout le monde se contrĂŽle mutuellement, simplement en
effectuant les travaux courants ;
 tout au long de l’audit, lors des interviews, des rĂ©unions, ils devront faire preuve de
tact, de délicatesse et de patience.
© Driss Tissoudal 70
Votre allié performance
Un accompagnement à la mise en Ɠuvre des propositions
est indispensable, mais le coĂ»t du contrĂŽle ne doit pas ĂȘtre
disproportionné par rapport au risque encouru.
Enfin, toute modification importante devra faire l’objet
d’une Ă©laboration progressive en commençant par les
procédures présentant le plus de risques
© Driss Tissoudal 71
Votre allié performance
Votre allié performance
RĂ©ponses :
1. La lettre de mission est signée par les auditeurs.
=> FAUX : la lettre de mission est signĂ©e par l’autoritĂ© dĂ©signĂ©e dans la charte d’audit.
2. Il faut s’assurer qu’individuellement les connaissances, les savoir faire sont disponibles
au sein de l’équipe d’audit.
=> FAUX : il faut s’assurer que les connaissances soient collectives.
3. Les dispositifs de CI théoriques sont censés faire échec aux risques inhérents.
⇒ VRAI
4. Le programme de travail peut varier, dans forme et son contenu, selon la nature de la
mission.
=> VRAI
Votre allié performance
Votre allié performance
L’évaluation du contrĂŽle interne n’est nĂ©cessaire que
lorsque le risque inhérent est élevé.
=> FAUX
Les dispositifs de contrÎle interne annoncés par
l’auditĂ© doivent ĂȘtre effectifs et traçables.
⇒ VRAI
Les tests sont réalisés dans des papiers qui ne sont
pas joints au dossier d’audit.
⇒ FAUX
Les tests sont réalisés sur un volume représentatif de
données.
=> VRAI
Votre allié performance
Votre allié performance
La réunion de clÎture permet éventuellement de
corriger les constats et de tenir compte des
observations des audités.
=> VRAI
Les recommandations ne sont pas toujours
priorisées en fonction des enjeux et des risques.
=> FAUX
A l’issue du contradictoire Ă©crit les
recommandations sont acceptées par les audités.
=> FAUX
Le responsable de l’audit interne doit transmettre
les résultats aux destinataires des
recommandations.
=> VRAI mais pas seulement la norme CRAI-NF 2440
utilise les termes « destinataires appropriés ».
Votre allié performance
Merci de votre attention!
© Driss Tissoudal 78

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  • 1. Votre alliĂ© performance Votre alliĂ© performance Votre alliĂ© performance La pratique de l’audit interne © Driss Tissoudal 1
  • 2. Votre alliĂ© performance 1) L'audit interne : rĂŽle et missions 2) DĂ©finir les objectifs et planifier un audit interne 3) Organiser une mission d'audit interne 4) PrĂ©parer la mission d'audit 5) RĂ©aliser la mission d'audit 6) RĂ©aliser la synthĂšse de l'audit 7) Conclure la mission PLAN © Driss Tissoudal 2
  • 3. Votre alliĂ© performance L’Audit Interne Comment peut-on dĂ©finir l’audit interne? © Driss Tissoudal 3
  • 4. Votre alliĂ© performance DĂ©finition de l’audit interne © Driss Tissoudal ‱ DĂ©finition de l’audit interne : Version française de la dĂ©finition internationale, approuvĂ©e le 21 mars 2000 par le Conseil d’Administration de l’Institut de l’Audit Interne. – L’Audit Interne est une activitĂ© indĂ©pendante et objective qui donne Ă  une organisation une assurance sur le degrĂ© de maĂźtrise de ses opĂ©rations, lui apporte ses conseils pour les amĂ©liorer, et contribue Ă  crĂ©er de la valeur ajoutĂ©e. – En termes « publique » : VA peut s’entendre « meilleure efficacitĂ© et accroissement de performance ». – Il aide cette organisation Ă  atteindre ses objectifs en Ă©valuant, par une approche systĂ©matique et mĂ©thodique, ses processus de management des risques, de contrĂŽle, et de gouvernement d’entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacitĂ©. 4
  • 5. Votre alliĂ© performance © Driss Tissoudal – IndĂ©pendante et objective : l’audit interne ne saurait subir d’influences ou de pressions susceptibles d’aller Ă  l’encontre des objectifs qui lui sont fixĂ©s. Il doit par ailleurs ĂȘtre indĂ©pendant Ă  l’égard de son sujet. Enfin la limite de son indĂ©pendance se situe au niveau du respect des normes d’audit interne – Assurance : l’obligation de l’audit interne ne saurait ĂȘtre qu’une obligation de moyens – DegrĂ© de maĂźtrise de ses obligations : l’objectif est d’aider Ă  amĂ©liorer la performance vers l’atteinte d’une cible et non pas de juger la performance. L’audit interne ne doit pas juger les hommes DĂ©finition de l’audit interne 5
  • 6. Votre alliĂ© performance © Driss Tissoudal – Conseils : l’audit interne est porteurs de recommandations devant amĂ©liorer la performance – CrĂ©er de la valeur ajoutĂ©e : L’audit interne contribue par son action Ă  optimiser le profit et est donc crĂ©ateur de valeur ajoutĂ©e DĂ©finition de l’audit interne 6
  • 7. Votre alliĂ© performance Nouveau contexte et nouveaux besoins © Driss Tissoudal L’audit interne au cƓur de l’organisation Audit Interne Actionnaires, Etat, ComitĂ© d’audit Risques, CrĂ©ation de Valeur Management Risques, CrĂ©ation de valeur et ProductivitĂ© UnitĂ©s OpĂ©rationnelles Business Plan, Risques Business 7
  • 8. Votre alliĂ© performance © Driss Tissoudal Quelle est la diffĂ©rence entre contrĂŽle interne et audit interne? 8
  • 9. Votre alliĂ© performance Clarification des termes (1/3) © Driss Tissoudal Distinction entre contrĂŽle interne et Audit Interne : L’audit interne est en quelque sorte le contrĂŽle du contrĂŽle interne ContrĂŽle interne Audit interne Un dispositif : ensemble de mesures et contrĂŽles Une fonction de l’entreprise 9
  • 10. Votre alliĂ© performance Clarification des termes (2/3) © Driss Tissoudal ‱ Distinction entre contrĂŽle interne et Audit Interne : Si chaque organisation est responsable, de maniĂšre continue, du contrĂŽle interne de ses activitĂ©s, l'Audit Interne doit ĂȘtre, dans l'exercice de ses missions, le promoteur du contrĂŽle et de son efficacitĂ© au meilleur coĂ»t. 10
  • 11. Votre alliĂ© performance © Driss Tissoudal ContrĂŽle interne Audit interne SĂ©curiser Identifier Garantir Évaluer MaĂźtriser Recommander L’audit interne renforce et amĂ©liore les dispositifs du contrĂŽle interne Clarification des termes (3/3) 11
  • 12. Votre alliĂ© performance Comparer Lois, normes, procĂ©dures / La rĂ©alitĂ© observĂ©e = ContrĂŽler l’application des rĂšgles internes ou externes = VĂ©rifier la conformitĂ© Ă  un rĂ©fĂ©rentiel prĂ©-Ă©tabli AUDIT DE CONFORMITE AUDIT DE REGULARITE Auditer : Pourquoi ? (1/4) © Driss Tissoudal 12
  • 13. Votre alliĂ© performance ‱ = Mesurer les rĂ©sultats ‱ = ApprĂ©cier l’efficacitĂ© d’une fonction, d’un processus ‱ = Evaluer la pertinence des objectifs AUDIT D’EFFICACITE AUDIT DE PERFORMANCE Comparer CritĂšres de qualitĂ©, de performance / La rĂ©alitĂ© observĂ©e Auditer : Pourquoi ? (2/4) © Driss Tissoudal 13
  • 14. Auditer : Pourquoi ? (3/4) © Driss Tissoudal 14
  • 15. Auditer : Pourquoi ? (4/4) © Driss Tissoudal 15
  • 16. Votre alliĂ© performance Positionnement de l’audit interne (1/4) © Driss Tissoudal ‱ DiffĂ©rencier l’audit interne de l’audit externe – MaĂźtrise des activitĂ©s versus certification – Champ d’application : Le contrĂŽle interne apparaĂźt comme un moyen pour l'audit externe alors qu'il est un objectif pour l'audit interne – IndĂ©pendance : l'auditeur externe exerce dans le cadre d'une mission lĂ©gale – PĂ©riodicitĂ© des audits internes 16
  • 17. Votre alliĂ© performance Positionnement de l’audit interne (2/4) © Driss Tissoudal ‱ DiffĂ©rencier l’audit interne de la qualitĂ© – Assurance QualitĂ© : "Ensemble des actions prĂ©Ă©tablies et systĂ©matiques nĂ©cessaires pour donner la confiance appropriĂ©e en ce qu'un produit ou service satisfera aux exigences de la norme QualitĂ©" – La QualitĂ© est une dĂ©marche volontaire de rĂ©fĂ©rence Ă  une norme qui Ă©tablit un standard reconnu certifiĂ© par un tiers. – La dĂ©marche QualitĂ©, comme la dĂ©marche ContrĂŽle Interne, est un outil d'amĂ©lioration en vue de mieux maĂźtriser les activitĂ©s. Elle est davantage tournĂ©e vers les gains qualitatifs que vers la maĂźtrise des risques. – Ces deux fonctions, bien que diffĂ©rentes dans leur approche et leurs objectifs, ne jugent pas les personnes, prĂ©sentent de grandes complĂ©mentaritĂ©s : amĂ©liorer le fonctionnement et apporter de la valeur ajoutĂ©e. – Des mĂ©thodes de mise en Ɠuvre comparables avec une rĂ©ussite conditionnĂ©e par les mĂȘmes critĂšres : implication de la direction, travail de conviction prĂ©alable des acteurs, dĂ©ontologie, capitalisation des expĂ©riences, etc..). 17
  • 18. Votre alliĂ© performance Positionnement de l’audit interne (3/4) © Driss Tissoudal ‱ DiffĂ©rencier l’audit interne du contrĂŽle de gestion – Le contrĂŽle de gestion a pour objectif de maĂźtriser et optimiser le systĂšme d’information de gestion (et non l’ensemble des systĂšmes et procĂ©dures) au niveau de la conception, du fonctionnement du systĂšme d’information et de l’analyse des rĂ©sultats chiffrĂ©s rĂ©els ou prĂ©visionnels – Le CG planifie et suit les opĂ©rations et leurs rĂ©sultats, l’audit Interne contrĂŽle les processus et les conditions d’obtention des rĂ©sultats – Mais des complĂ©mentaritĂ©s existent : – Le CG peut demander une analyse dĂ©taillĂ©e sur un processus Ă  l’audit interne – L’audit interne peut s’appuyer sur la connaissance du CdG pour Ă©laborer le plan d’audit 18
  • 19. Votre alliĂ© performance Positionnement de l’audit interne (4/4) © Driss Tissoudal ‱ ContrĂŽle interne/audit interne/ContrĂŽle de Gestion/Audit externe Commissaires aux Comptes/ Cours des Comptes Commissaires aux Comptes/ Cours des Comptes AuditeursInternes ContrĂŽle de Gestion ContrĂŽle de Gestion Position Position Objectifs Objectifs Moyens Moyens Produit fini Produit fini Actions de ContrĂŽle Interne Actions de ContrĂŽle Interne OpĂ©rationnels OpĂ©rationnels Externe Externe Direction GĂ©nĂ©rale / MinistĂšre Direction Adm. FinanciĂšre Direction Adm. FinanciĂšre Responsables opĂ©rationnels Responsables opĂ©rationnels Certifier Certifier Garantir l’efficience et la sĂ©curitĂ© PrĂ©voir, Piloter Analyser PrĂ©voir, Piloter Analyser Acheter, Produire et Vendre dans le respect qualitĂ©/SĂ©curitĂ©/Environ- nement/budget/Objectif Acheter, Produire et Vendre dans le respect qualitĂ©/SĂ©curitĂ©/Environ- nement/budget/Objectif Revues annuelles Revues annuelles Analyse du ContrĂŽle Interne ContrĂŽle des rĂ©sultats ContrĂŽle des rĂ©sultats Dispositif de ContrĂŽle Interne Dispositif de ContrĂŽle Interne Rapport de certification Rapport de certification Recommandations Plan d'actions Reporting Reporting RĂ©sultats RĂ©sultats Certification Certification VĂ©rification de la pertinence et de la rĂ©alitĂ© du dispositif mis en oeuvre Maximisation des rĂ©sultats Maximisation des rĂ©sultats Optimisation des ressources, protection contre les risques Optimisation des ressources, protection contre les risques 19
  • 20. Votre alliĂ© performance Principes structurant de l’audit interne (1/4) © Driss Tissoudal ‱ Les normes diffusĂ©es par l’IFACI ont pour objets: – DĂ©finir les principes de base que la pratique de l’audit interne doit suivre. – Fournir un cadre de rĂ©fĂ©rence pour la rĂ©alisation et la proposition d’un large Ă©ventail d’activitĂ©s d’audit interne apportant une valeur ajoutĂ©e. – Etablir les critĂšres d’application du fonctionnement de l’audit interne. – Favoriser l’amĂ©lioration des processus organisationnels et des opĂ©rations. ‱ Les normes se composent des normes de: – qualification (caractĂ©ristiques des organisations et des personnes accomplissement des activitĂ©s d’audit interne ; normes 1000 et suite), – de fonctionnement (nature des activitĂ©s et critĂšres de qualitĂ© permettant d’évaluer les services fournis ; normes 2000 et suite) – et de normes de mise en Ɠuvre. Ces normes de mise en Ɠuvre sont insĂ©rĂ©es dans les normes de qualification et de fonctionnement, et concernent soit les activitĂ©s d’assurance soit les activitĂ©s de conseil. 20
  • 21. Votre alliĂ© performance Principes structurant de l’audit interne (2/4) © Driss Tissoudal La nature de travail de l’auditeur interne Norme 2100 : « l’auditeur interne doit Ă©valuer les processus de management des risques, de contrĂŽle et de gouvernement d’entreprise et contribuer Ă  leur amĂ©lioration sur la base d’une approche systĂ©matique et mĂ©thodique ». Les missions, pouvoirs et responsabilitĂ©s Norme 1000 : « la mission, les pouvoirs et les responsabilitĂ©s de l’audit interne doivent ĂȘtre formellement dĂ©finis dans une charte, ĂȘtre cohĂ©rents avec les normes et dĂ»ment approuvĂ©s par le conseil ». La charte d’audit doit ĂȘtre approuvĂ©e par le plus haut niveau hiĂ©rarchique de l’organisation, en l’occurrence pour une entreprise, par son conseil d’administration. L’indĂ©pendance et objectivitĂ© de l’auditeur Les normes professionnelles dĂ©finissent clairement le double concept d’indĂ©pendance : Norme 1100 IndĂ©pendance et objectivitĂ© : « l’audit interne doit ĂȘtre indĂ©pendant et les auditeurs internes doivent effectuer leur travail avec objectivitĂ© ». ‱Norme 1110 : IndĂ©pendance dans l’organisation « Le responsable de l’audit interne doit relever d’un niveau hiĂ©rarchique permettant aux auditeurs internes d’exercer leurs responsabilitĂ©s ». ‱Norme 1120 : ObjectivitĂ© individuelle « les auditeurs internes doivent avoir une attitude impartiale et dĂ©pourvue de prĂ©jugĂ©s, et Ă©viter le conflits d’intĂ©rĂȘts ». Rattachement au meilleur niveau, ie le plus Ă©levĂ©. 21
  • 22. Votre alliĂ© performance Principes structurant de l’audit interne (3/4) © Driss Tissoudal CompĂ©tence et conscience professionnelle Norme 1210 CompĂ©tence et conscience professionnelle « Les missions doivent ĂȘtre remplies avec compĂ©tence et conscience professionnelle ». ‱Norme 1210 CompĂ©tence « les auditeurs internes doivent possĂ©der les connaissances, le savoir-faire et les autres compĂ©tences nĂ©cessaires Ă  l’exercice de leurs responsabilitĂ©s individuelles. L’audit interne doit possĂ©der ou acquĂ©rir collectivement les connaissances, le savoir-faire et les autres compĂ©tences nĂ©cessaires Ă  l’exercice de ses responsabilitĂ© ». La planification des missions fondĂ©e sur les risques Norme 2010 : « Le responsable de l’audit interne doit Ă©tablir une planification fondĂ©e sur les risques afin de dĂ©finir les prioritĂ©s cohĂ©rentes avec les objectifs de l’organisation ». Communication et approbation des travaux d’audit Norme 2020 : « le responsable de l’audit interne doit communiquer Ă  la direction gĂ©nĂ©rale et au conseil son programme et ses besoins, pour examen et approbation, ainsi que tout changement important susceptible d’intervenir en cours d’exercice. Le responsable de l’audit interne doit Ă©galement signaler l’impact de toute limitation de ses ressources ». 22
  • 23. Votre alliĂ© performance Principes structurant de l’audit interne (4/4) © Driss Tissoudal La surveillance des actions de progrĂšs Norme 2500 : Le responsable de l’audit interne doit mettre en place et tenir Ă  jour un systĂšme permettant de surveiller la suite donnĂ©e aux rĂ©sultats communiquĂ©s au management ». Les missions d’assurance et de conseil L’audit interne mĂšne deux catĂ©gories de travaux complĂ©mentaires: ‹« Ă  l’initiative des auditeur » ou missions « d’assurance » ‱sur commande » ou missions « de conseil » Les travaux « Ă  l’initiative des auditeurs » constituent un gage de leur autonomie et de leur indĂ©pendance dans la programmation des missions. Ils sont complĂ©mentaires avec les travaux « sur commande », qui rĂ©pondent Ă  la demande de l’autoritĂ© sous laquelle est placĂ©e l’audit interne en fonction des prĂ©occupations stratĂ©giques du moment ou aux constats locaux de dysfonctionnements. 23
  • 24. Votre alliĂ© performance Organisation de l’audit interne - Champs d’intervention (1/2) © Driss Tissoudal Evaluation des facteurs internes et externes qui impactent la performance de l'entreprise â–Ș Gestion de Risques StratĂ©giques â–Ș Gestion de Risques OpĂ©rationnels â–Ș Evaluation de risques par l'Audit Interne Le "tone at the top” : la culture de contrĂŽle au sein de l'entreprise â–Ș Code d'Ă©thique â–Ș RĂšgles et procĂ©dures documentĂ©es â–Ș Culture d'Entreprise RĂšgles et procĂ©dures permettant que les actions de gestion des risques Ă©tablies par le management soient appliquĂ©es en temps rĂ©el â–Ș Delegation de pouvoir â–Ș Approbation â–Ș Process et systĂšmes communs â–Ș SĂ©paration des fonctions â–Ș RĂ©conciliations de comptes â–Ș ContrĂŽles des SystĂšmes d'Information Diagramme basĂ© sur le rĂ©fĂ©rentiel COSO â–Ș Code d'Ă©thique â–Ș Formation â–Ș RĂšgles et procĂ©dures â–Ș Notes de la Direction Processus qui assure que les informations pertinentessont identifiĂ©es et communiquĂ©es en tempsvoulu Pilotage Information et Communication ActivitĂ©s de ContrĂŽle Évaluation des Risques Environnement de ContrĂŽle UnitĂ© A UnitĂ© B ActivitĂ© 1 ActivitĂ© 2 Cinq composantes Trois Objectifs â–Ș Missions d'Audits Interne â–Ș Disclosure Committee â–Ș Analyses par le Management Processus visant Ă  s'assurer que le ContrĂŽle Interne est adĂ©quatement conçu, appliquĂ© efficacement et adaptĂ© Ă  l'organisation 24
  • 25. Votre alliĂ© performance Organisation de l’audit interne - Champs d’intervention (2/2) © Driss Tissoudal MĂ©ga process budgĂ©taires et comptables Diagramme basĂ© sur le rĂ©fĂ©rentiel COSO Elaboration du Budget ExĂ©cution des dĂ©penses 


.. 


.. Immobilisations, 
 MinistĂšre Programme s Service s X composantes Objectifs Tous les niveaux du ministĂšre Sur tout ou partie de l’organisation, procĂ©dures,
. 25
  • 26. Votre alliĂ© performance Organisation de l’audit interne © Driss Tissoudal ‱ Illustration : Allocation et mise Ă  disposition des ressources – Formalisation des processus d’élaboration d’un budget – Existe-t-il un calendrier formalisĂ© ? – Existe-t-il une procĂ©dure descriptive de la rĂ©partition des tĂąches au sein du service ? – Existe-t-il une procĂ©dure dĂ©finissant les rĂšgles d’arbitrage ? – 
. – FiabilitĂ© des estimations budgĂ©taires: – Les donnĂ©es sont-elles actualisĂ©es pour l’annĂ©e N ? – Les opĂ©rateurs sont-ils correctement reprĂ©sentĂ©s ? – Les estimations budgĂ©taires intĂšgrent-elles les dĂ©penses obligatoires ? – 
. – FiabilitĂ© des informations figurant dans les « reporting »: – TraçabilitĂ© : donnĂ©es et opĂ©rations de construction budgĂ©taire peuvent-elles ĂȘtre reconstituĂ©es ? – Les donnĂ©es collectĂ©es sont-elles collectĂ©es via un cadre homogĂšne et partagĂ© ? – ???? 26
  • 27. Votre alliĂ© performance Planification des missions de l’audit interne © Driss Tissoudal ‱ Plan d’audit prĂ©parĂ© par les auditeurs internes sur la base d’une analyse des risques. ‱ ComplĂ©tĂ© par les constats locaux de dysfonctionnements et missions demandĂ©es explicitement par l’autoritĂ© de tutelle de l’audit interne : fonction de prĂ©occupations stratĂ©giques du moment ‱ Plan d’audit soumis rĂ©guliĂšrement (1x l’an) Ă  un Organe de contrĂŽle pour validation – DĂ©terminer et apprĂ©cier les zones de risques – Fixation des orientations en matiĂšre de CI – Planification des missions d’audit – Suivre la mise en Ɠuvre des plans d’actions des missions prĂ©cĂ©dentes. 27
  • 28. Votre alliĂ© performance Ressources et profils des auditeurs internes © Driss Tissoudal ‱ Le ratio s’établit en moyenne Ă  2,3 auditeurs pour 1000 salariĂ©s ‱ MontĂ©e en puissance progressive pour atteindre les standards de la profession. ‱ Profils d’origine des auditeurs doivent ĂȘtre diversifiĂ©s et expĂ©rimentĂ©s: – MĂ©tiers opĂ©rationnels, Financiers, Auditeurs externes – Plus de 5 ans d’expĂ©rience dans 70% des sociĂ©tĂ©s interogĂ©es 28
  • 29. Votre alliĂ© performance Niveaux de rattachement de l’audit interne © Driss Tissoudal ‱ Auditeur interne est indĂ©pendant dans ses mĂ©thodes, investigations et conclusions. ‱ IndĂ©pendance garantie par son niveau de rattachement au plus haut niveau afin : – De garantir totalement l’indĂ©pendance et l’objectivitĂ© des auditeurs – Faciliter l’utilisation des ressources en termes de planning et de coordination des travaux – Limiter le coĂ»t des ressources 29
  • 30. Votre alliĂ© performance Pilotage et Ă©valuation de l’audit interne © Driss Tissoudal ‱ L’auditeur Ă  une obligation de moyens et non de rĂ©sultat ‱ Outils de suivis de son activitĂ© et dĂ©finition d’indicateurs de qualitĂ© et de coĂ»t doivent ĂȘtre mis en place Source : Etude IFACI 2002 30
  • 31. Votre alliĂ© performance MĂ©thodes et outils de l’audit interne © Driss Tissoudal ‱ Charte d’audit : Norme 1000 d l’IFACI, qui: – DĂ©finit la position de l’audit interne dans l’organisation – Autorise l’accĂšs aux documents, personnes, biens,.. – DĂ©finit l’étendue des missions d’audit et de conseil ‱ Approche par les risques – CritĂšres principaux : – demande spĂ©cifique du plus haut niveau de la hiĂ©rarchie, – analyse prĂ©alable des risques : CRITERE LE PLUS IMPORTANT – Ă©volution particuliĂšre de l’environnement interne ou externe – CritĂšres secondaires : – logique de frĂ©quence rapprochĂ©e des passages, – et de couverture gĂ©ographique 31
  • 32. Votre alliĂ© performance Outils de l’audit interne © Driss Tissoudal ‱ Programmes de travail portant sur l’ensemble de l’activitĂ© de l’entitĂ© (organisation, fonctionnement,..), dĂ©composition de la fonction ou du processus auditĂ© en tĂąches Ă©lĂ©mentaires: Qui ? Quoi ? OĂč ? Quand ? Comment ? ‱ Outils de description : – Organigrammes hiĂ©rarchiques et fonctionnels : – En lignes : les fonctions – En colonnes :catĂ©gories d’agents concernĂ©s, textes de rĂ©fĂ©rences, relation au sein du service, application informatiques utilisĂ©es,
; – Manuels de procĂ©dures, Diagrammes de circulation des documents questionnaires d’auto-Ă©valuation ‱ Outils d’interrogation :sondages statistiques, entretiens, vĂ©rifications, rapprochements ‱ Outils de formalisation des travaux d’audit : swot, 
 ‱ Outils informatiques : intranet, gestion du KM, logiciels d’extraction de donnĂ©es et d’évaluation et d’analyse des risques 32
  • 33. Votre alliĂ© performance Manuel d’audit © Driss Tissoudal ‱ Le manuel d’audit a pour objectif de servir de programme de travail lors des audits de rĂ©gularitĂ©/fiabilitĂ©/sincĂ©ritĂ©/ conformitĂ© conduits par l’audit interne sur les diffĂ©rents macro processus retenus. ‱ Cette catĂ©gorie d’audit vise Ă  s’assurer que le fonctionnement du service est conforme aux rĂšgles internes (audit de rĂ©gularitĂ©/fiabilitĂ©/sincĂ©ritĂ©) et aux lois et rĂšglements en vigueur (audit de conformitĂ©) 33
  • 34. Votre alliĂ© performance Manuel d’audit © Driss Tissoudal Le manuel d’audit se structure gĂ©nĂ©ralement comme suit: Macro process Cas de gestion Processus Sous processus ActivitĂ© de contrĂŽle (Question d’audit) 34
  • 35. Votre alliĂ© performance © Driss Tissoudal Exemple: Macro process : Gestion des immobilisations Cas de gestion : Immobilisations acquises / Immobilisations produites Processus : EntrĂ©e du bien / Sortie du bien Sous processus: Constituer le dossier de l’immobilisation DĂ©cider d’une rĂ©forme ActivitĂ© de contrĂŽle (Question d’audit): voir ci-aprĂšs Manuel d’audit 35
  • 36. © Driss Tissoudal Manuel d’audit 36
  • 37. © Driss Tissoudal Manuel d’audit 37
  • 39. Votre alliĂ© performance DĂ©roulement d’une mission d’Audit 1. ORDRE DE MISSION L'ordre de mission est le mandat donnĂ© par une autoritĂ© compĂ©tente au Service d'audit de rĂ©aliser une mission d'audit sur telle entitĂ© et qui prĂ©cise l'origine de la mission et son Ă©tendue. L'ordre de mission rĂ©pond Ă  trois principes essentiels : 1. le service d'audit ne peut pas se saisir lui-mĂȘme de ses missions. La dĂ©cision de rĂ©aliser une mission d'audit dans telle ou telle entitĂ© ne lui appartient pas. Toutefois, le service d'audit peut, si nĂ©cessaire, proposer de rĂ©aliser une mission au ComitĂ© d'audit ou au SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral qui prendra la dĂ©cision. 2. l'ordre de mission doit Ă©maner d'une autoritĂ© compĂ©tente : SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral, ComitĂ© d'audit, cabinet ministĂ©riel. 3. l'ordre de mission permet de diffuser l'information Ă  tous les responsables concernĂ©s. Il est adressĂ© non seulement au service d'audit mais aussi Ă  tous ceux qui vont ĂȘtre concernĂ©s par la mission d'audit (Direction de l'entitĂ© auditĂ©e,
). © Driss Tissoudal 39
  • 40. Votre alliĂ© performance Missions prĂ©vues dans le programme d'audit : Le programme d'audit constitue par lui-mĂȘme un ordre de mission collectif. Le service d'audit ne doit donc pas attendre de recevoir d'ordre de mission spĂ©cifique pour dĂ©buter une mission qui est prĂ©vue dans le programme d'audit. Dans ce cas, le SGAQ rĂ©dige de sa propre initiative un ordre de mission selon un modĂšle prĂ©Ă©tabli et le soumet Ă  la signature du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral (en tant que PrĂ©sident du ComitĂ© d'audit). Missions spĂ©cifiques Les missions d'audit spĂ©cifiques sont des missions non prĂ©vues dans le programme d'audit et qui Ă©manent d'un cabinet ministĂ©riel, du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral ou de la Direction d'une entitĂ© du MinistĂšre. Lorsque la demande Ă©mane d'un cabinet ministĂ©riel ou de la Direction d'une entitĂ©, les auditeurs la formalisent sous forme d'ordre de mission dans un document Ă©crit (modĂšle prĂ©Ă©tabli) et le soumettent Ă  la signature du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral (en tant que PrĂ©sident du ComitĂ© d'audit). © Driss Tissoudal 40
  • 41. Votre alliĂ© performance 2. Rencontre avec la Direction de l’entitĂ© auditĂ©e AprĂšs rĂ©ception de l'ordre de mission et avant de commencer tout travail dans l'entitĂ© Ă  auditer, le Service d'audit organise une rencontre avec la Direction de l'entitĂ© auditĂ©e afin de dĂ©terminer diffĂ©rents points : 1. Objectifs de la mission 2. FaisabilitĂ© de la mission d'audit (ressources suffisantes, dĂ©lais,...) 3. Étendue de la mission : l'(es) entitĂ©(s) concernĂ©e(s) ou les processus concernĂ©s 4. Nature de la mission d'audit (ressources humaines, ressources technologiques, organisation, communication,...) 5. DĂ©lais de la mission 6. Auditeurs responsables de la mission 7. Description du dĂ©roulement de la mission 8. Organisation ou non d'une rĂ©union d'ouverture avec l'ensemble du personnel 9. Rapport d'audit : destinataires du rapport, rapport intermĂ©diaire,... 10.Plan d'action © Driss Tissoudal 41
  • 42. Votre alliĂ© performance 3. Compte rendu de la rĂ©union avec la Direction de l’entitĂ© auditĂ©e Suite Ă  la rencontre avec la Direction de l'entitĂ© auditĂ©e, le Service d'audit rĂ©dige un compte rendu de cette rĂ©union. Le compte rendu de la rĂ©union est envoyĂ© aux personnes prĂ©sentes Ă  la rĂ©union; lesquelles disposent d'un dĂ©lai pour communiquer au service d'audit leurs Ă©ventuelles modifications et/ou commentaires. Le service d'audit introduit les modifications et transmet le compte rendu final par note interne aux mĂȘmes personnes. © Driss Tissoudal 42
  • 43. Votre alliĂ© performance 4. RĂ©union d’ouverture : But : La rĂ©union d'ouverture a pour but d'Ă©tablir les premiers contacts avec l'ensemble des personnes impliquĂ©es par l'audit avant de dĂ©buter les travaux. La rĂ©union d'ouverture est facultative : les auditeurs et la Direction de l'entitĂ© auditĂ©e dĂ©cident de l'organisation d'une rĂ©union d'ouverture. Pour les missions qui exigeraient la prĂ©sence de beaucoup de personnes, il peut ĂȘtre plus aisĂ© de transmettre une note explicative. Toutefois, quand c'est possible, l'organisation d'une rĂ©union d'ouverture est toujours prĂ©fĂ©rable. Personnes prĂ©sentes Ă  cette prĂ©sentation : le responsable du service d'audit ou son dĂ©lĂ©guĂ© les auditeurs chargĂ©s de la mission la Direction de ou des entitĂ©(s) auditĂ©e(s) l'ensemble du personnel de ou des entitĂ©(s) auditĂ©e(s) ou les responsables des processus auditĂ©s Support de la prĂ©sentation : Il s'agit d'une prĂ©sentation orale faite par les auditeurs, avec support Power Point. © Driss Tissoudal 43
  • 44. Votre alliĂ© performance Contenu de la prĂ©sentation : 1. PrĂ©sentation succincte du Service d'audit : place au sein du MCF, missions, normes respectĂ©es,... 2. Contexte et objectifs de la mission o Contexte = le pourquoi de la mission (exĂ©cution du programme d'audit, demande spĂ©cifique en raisons de problĂšmes aigus,...) o Objectifs = le but de la mission 3. Etendue de la mission : entitĂ©(s) concernĂ©e(s) ou processus concernĂ©(s) 4. DĂ©roulement de la mission 5. PrĂ©sentation de la mĂ©thodologie 6. Rapport 7. Evaluation 8. Plan d'action et suivi de la mission 9. Planning 10. Contacts AprĂšs la prĂ©sentation, les auditeurs rĂ©pondent aux questions des auditĂ©s. © Driss Tissoudal 44
  • 45. Votre alliĂ© performance 5. RĂ©colte d’informations (prise de connaissance du Domaine auditĂ©) Cette Ă©tape est une des plus importantes d'une mission d'audit. La durĂ©e de la prise de connaissance varie en fonction de diffĂ©rents Ă©lĂ©ments : complexitĂ© du sujet, profil de l'auditeur, existence d'audits antĂ©rieurs,... But: L'auditeur doit prendre connaissance du domaine Ă  auditer afin de pouvoir bĂątir le rĂ©fĂ©rentiel de contrĂŽle interne et dĂ©finir les objectifs d'audit. Cette prise de connaissance s'organise autour de plusieurs objectifs : o avoir dĂšs le dĂ©part une bonne vision d'ensemble des contrĂŽles internes o identifier les problĂšmes essentiels o Ă©viter d'omettre des questions et des prĂ©occupations importantes o ne pas tomber dans des considĂ©rations abstraites o permettre l'organisation des opĂ©rations d'audit © Driss Tissoudal 45
  • 46. Votre alliĂ© performance Contenu : La rĂ©colte d'informations doit ĂȘtre organisĂ©e. L'auditeur doit planifier sa prise de connaissance et prĂ©voir le ou les moyens les plus appropriĂ©s pour l'acquĂ©rir. Les informations Ă  rĂ©colter peuvent ĂȘtre regroupĂ©es en diffĂ©rents thĂšmes: 1. contexte structurel de l'entitĂ© auditĂ©e (AG, DG,...) 2. structure et organisation internes de l'entitĂ© auditĂ©e 3. organigramme (Ă©tablissement ou obtention et vĂ©rification) et relations de pouvoirs 4. environnement informatique 5. contexte rĂ©glementaire 6. processus et procĂ©dures 7. systĂšme d'information : communication interne et externe 8. problĂšmes passĂ©s ou en cours 9. rĂ©formes en cours ou prĂ©vues © Driss Tissoudal 46
  • 47. Votre alliĂ© performance Outils : Les auditeurs utilisent diffĂ©rents outils (moyens) pour acquĂ©rir des connaissances : 1. Examen des rĂ©sultats de l'analyse de risques. ‱ Il est important de tout d'abord reprendre les rĂ©sultats de l'analyse de risques concernant l'entitĂ© ou le processus auditĂ©. ‱ Ces rĂ©sultats servent de base aux auditeurs et peuvent ĂȘtre soumis aux agents lors des entretiens pour mise Ă  jour ou validation. 2. Les entretiens avec les responsables de plus haut niveau dans l'activitĂ© auditĂ©e. ‱ Les entretiens avec les agents de haut niveau permettent d'avoir des informations claires et gĂ©nĂ©rales sur les objectifs de l'organisation. 3. L'analyse de documents de base ‱ Les flow-charts (diagramme de circulation) permet de prendre connaissance des processus. S'ils n'existent pas, il faut les crĂ©er sur base des informations recueillies et les faire valider par l'auditĂ©. ‱ Les grilles d'analyse de tĂąches permettent de bien comprendre la rĂ©partition des travaux entre les agents. ‱ L'examen des rapports d'Ă©ventuels audits antĂ©rieurs, des rapports de la Cour des Comptes et de l'Inspection des Finances permet d'identifier les risques prĂ©sents. ‱ L'auditeur peut Ă©galement faire des rapprochements sur diverses statistiques. © Driss Tissoudal 47
  • 48. Votre alliĂ© performance 7. DÉTERMINATION DES OBJECTIFS D'AUDIT But : Restreindre le champ couvert par le rĂ©fĂ©rentiel de contrĂŽle interne. PremiĂšre Ă©tape : HiĂ©rarchiser les risques du rĂ©fĂ©rentiel : mesure de la probabilitĂ© (causes) et de l'impact (consĂ©quences) des risques par les auditĂ©s. Comment attribuer les cotes ? Tant pour la probabilitĂ© que pour l'impact, l'Ă©chelle de cotation va de 1 Ă  4: 1 = trĂšs faible 2 = faible Ă  moyen 3 = moyen Ă  important 4 = trĂšs important La cotation est effectuĂ©e par les auditĂ©s mais les auditeurs peuvent, en fonction de leur apprĂ©ciation des risques, modifier la cotation (Ă  la hausse comme Ă  la baisse). © Driss Tissoudal 48
  • 49. Votre alliĂ© performance 8. RAPPORT D'ORIENTATION But : Le rapport d'orientation permet de dĂ©finir et de formaliser les axes d'investigation de la mission et ses limites ; il les exprime en objectifs Ă  atteindre par l'audit. Le but de ce document n'est pas de dĂ©crire les travaux ou techniques spĂ©cifiques mais de prĂ©ciser les points qui seront analysĂ©s lors de la mission (voir phase de rĂ©alisation de la mission). Le rapport d'orientation est une sorte de contrat de prestations de service entre les auditĂ©s et le service d'audit ; un compromis entre les attentes (de la Direction, du demandeur et des auditĂ©s) et les capacitĂ©s en temps et compĂ©tences des auditeurs. Contenu : 1. Reprendre les objectifs d'audit dĂ©terminĂ©s en les formulant de la maniĂšre suivante : " s'assurer que
 ", " apprĂ©cier si... ". 2. Prendre en compte les prioritĂ©s et prĂ©occupations d'actualitĂ© de l'entitĂ© 3. Prendre en compte les objectifs incontournables du service d'audit 4. DĂ©terminer les ressources, humaines et matĂ©rielles, nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation de la mission 5. Etablir un calendrier d'exĂ©cution de la mission Le rapport d'orientation fera l'objet d'une validation par l'entitĂ© auditĂ©e, et ce, afin de canaliser leur adhĂ©sion positive et active au travail du service d'audit. © Driss Tissoudal 49
  • 50. Votre alliĂ© performance 9. LE PROGRAMME DE TRAVAIL Le programme de travail constitue la base de la phase de rĂ©alisation. But : Il s'agit d'un document interne au service dans lequel on procĂšde Ă  la dĂ©termination, la rĂ©partition et la planification des tĂąches qui permettront aux auditeurs d'atteindre les objectifs du rapport d'orientation. Contenu : Le programme de travail reprend 2 points essentiels : - les travaux d'audit Ă  accomplir pour atteindre les objectifs d'audit - les techniques, outils dont il faut envisager l'utilisation : diagramme de circulation, sondage statistique, entretien,... © Driss Tissoudal 50
  • 51. Votre alliĂ© performance 10. LE QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE (Q.C.I) Le QCI est un document interne utilisĂ© par les auditeurs. But : Le QCI est le guide de l'auditeur pour rĂ©aliser son programme de travail et il doit donc permettre de rĂ©aliser l'observation la plus complĂšte possible. L'objectif est d'Ă©valuer le dispositif de contrĂŽle interne pour chaque opĂ©ration " Ă  risques ". Contenu : Le QCI comporte les questions visant Ă  analyser les opĂ©rations " Ă  risques " et Ă  vĂ©rifier l'existence et l'efficacitĂ© des contrĂŽles dĂ©finis dans le rĂ©fĂ©rentiel de contrĂŽle interne. Ce ne sont pas des questions que l'auditeur pose mais les questions qu'il va se poser et pour lesquelles il dĂ©terminera les outils qui permettront d'y rĂ©pondre tel que les entretiens, l'analyse de documents
 Le QCI comporte 5 questions fondamentales qui permettent de regrouper l'ensemble des interrogations concernant les points de contrĂŽle : qui - quoi - oĂč - quand - comment Qui ? regroupe les questions relatives Ă  l'opĂ©rateur qu'il faut identifier avec prĂ©cision et dĂ©terminer quels sont ses pouvoirs. Pour rĂ©pondre Ă  ces questions on utilise les organigrammes hiĂ©rarchiques et fonctionnels, les analyses de postes... © Driss Tissoudal 51
  • 52. Votre alliĂ© performance Quoi ? regroupe les questions relatives Ă  l'objet de l'opĂ©ration, quelle est la nature de la tĂąche, quelle est la nature du produit fabriquĂ©, du contrĂŽle. OĂč ? concerne les endroits oĂč se dĂ©roule l'opĂ©ration Quand ? regroupe les questions relatives au temps : dĂ©but, fin, durĂ©e, pĂ©riodicitĂ©,... Comment ? regroupe les questions relatives Ă  la description du mode opĂ©ratoire, comment se rĂ©alise la tĂąche. Pour chaque opĂ©ration cataloguĂ©e " Ă  risques " on Ă©labore un QCI sur base des 5 questions fondamentales qui permettent d'identifier les tĂąches Ă©lĂ©mentaires Ă  partir desquelles on dĂ©duit les questions de contrĂŽle interne. Pour chaque question l'auditeur dĂ©termine les outils Ă  mettre en Ɠuvre pour y rĂ©pondre, quand et par qui. © Driss Tissoudal 52
  • 53. Votre alliĂ© performance 11. LE TRAVAIL DE TERRAIN Durant cette phase il s'agit pour l'auditeur de rĂ©pondre aux questions du QCI. Les outils Ă  mettre en Ɠuvre sont dĂ©terminĂ©s dans le QCI mais il se peut que lors de la phase de terrain un outil s'avĂšre inappropriĂ© et qu'il faille en choisir un autre. Les outils sont des observations aux diffĂ©rentes sortes de tests : analyse de documents, rĂ©conciliation des donnĂ©es, entretiens,... L'auditeur ne peut jamais baser ses constats sur des hypothĂšses ou intuitions, il doit avoir des preuves de ce qu'il avance. Il existe 4 critĂšres de qualitĂ© de la preuve : pour qu'un constat soit considĂ©rĂ© comme prouvĂ© et valable, la preuve doit ĂȘtre : PERTINENTE = en relation avec les objectifs d'audit SUFFISANTE = fonctionnelle, appropriĂ©e et probante, prĂ©sentant assez d'information CONCLUANTE = fiable, elle doit permettre d'aboutir Ă  une conclusion aussi prĂ©cise que possible et certitude de la qualitĂ© de la source UTILE = rĂ©pondant aux objectifs de l'organisation © Driss Tissoudal 53
  • 55. Votre alliĂ© performance Les preuves peuvent ĂȘtre classĂ©es en 4 catĂ©gories : o La preuve physique : c'est ce que l'on voit, constate = observation. o La preuve testimoniale : tĂ©moignages. C'est une preuve trĂšs fragile qui doit toujours ĂȘtre recoupĂ©e et validĂ©e par d'autres preuves o La preuve documentaire : piĂšces comptables, procĂ©dures Ă©crites, compte-rendu, notes,
faire attention Ă  la qualitĂ© du document et Ă  l'analyse qu'on en fait o La preuve analytique : rĂ©sulte de calculs, rapprochements, dĂ©ductions et comparaisons diverses. Les alĂ©as ici se cumulent : ceux liĂ©s aux documents, tĂ©moignages Ă  partir desquels on va rĂ©aliser l'analyse ainsi que les erreurs de calculs et de dĂ©ductions de l'auditeur lui-mĂȘme. © Driss Tissoudal 55
  • 56. Votre alliĂ© performance 12. LA FRAP = Feuille de RĂ©vĂ©lation et d'Analyse de ProblĂšme ‱ Durant la phase de terrain, pour chaque dysfonctionnement constatĂ©, l'auditeur rĂ©dige une FRAP. But : ‱ La FRAP est un document normalisĂ© qui va conduire et structurer le raisonnement de l'auditeur jusqu'Ă  la formulation de la recommandation. ‱ Les FRAP serviront Ă©galement de base pour la rĂ©daction du rapport. Forme : ‱ La FRAP reproduit les diffĂ©rentes phases du raisonnement dans leur ordre chronologique et logique. © Driss Tissoudal 56
  • 57. Votre alliĂ© performance 13. LE COMPTE RENDU FINAL But : ‱ Le compte rendu final est la prĂ©sentation orale, par le(s) responsable(s) de la mission au principal responsable de l'entitĂ© auditĂ©e, des observations les plus importantes. Le but est d'informer rapidement et en premier le responsable de l'entitĂ© auditĂ©e du rĂ©sultat des travaux d'audit et des conclusions dĂ©gagĂ©es. Principe : ‱ Cette prĂ©sentation est effectuĂ©e Ă  la fin du travail de terrain et avant la rĂ©daction du projet de rapport. Il s'agit d'une sorte de " prĂ©-validation " gĂ©nĂ©rale. ‱ Ce compte rendu nĂ©cessite de l'Ă©quipe d'audit la parfaite maĂźtrise de ses conclusions et engage sa crĂ©dibilitĂ©. ‱ Des questions ou contestations du responsable de l'entitĂ© peuvent amener les auditeurs Ă  effectuer des travaux complĂ©mentaires. © Driss Tissoudal 57
  • 58. Votre alliĂ© performance 14. L'APPRÉCIATION DU CONTRÔLE INTERNE Trois Ă©lĂ©ments clĂ©s sont Ă  prendre en compte pour l'Ă©valuation du CI : ‱ les travaux d'audit ont-ils mis en Ă©vidence des anomalies ou des faiblesses significatives ? ‱ en cas de rĂ©ponse positive, des corrections ou amĂ©liorations ont-elles Ă©tĂ© apportĂ©es aprĂšs constatation des anomalies ou faiblesses ? ‱ ces anomalies ou faiblesses et leurs consĂ©quences sont-elles vraisemblablement gĂ©nĂ©ralisĂ©es et entraĂźnent-elles de ce fait un degrĂ© inacceptable de risque ? Toutefois, l'existence temporaire d'une anomalie ou faiblesse significative ne signifie pas nĂ©cessairement que cette anomalie ou faiblesse est gĂ©nĂ©ralisĂ©e et qu'elle entraĂźne un risque rĂ©siduel inacceptable. La nature des anomalies/faiblesses, leur caractĂšre restreint ou gĂ©nĂ©ralisĂ©, ainsi que la gravitĂ© des consĂ©quences et des risques, sont autant de facteurs Ă  prendre en compte pour dĂ©terminer si l'efficacitĂ© de l'ensemble du dispositif est remise en cause et s'il existe des risques inacceptables. Les normes professionnelles exposent diffĂ©rentes techniques d'apprĂ©ciation du contrĂŽle interne. Il y a les mĂ©thodes subjectives et les mĂ©thodes objectives. A ce jour le SGAQ utilise une mĂ©thode subjective (relativement puisque les faits sont de toute façon issus des travaux d'audit) et effectue l'apprĂ©ciation du contrĂŽle interne en Ă©tablissant le relevĂ© des principaux points forts et points faibles. Ce relevĂ© s'insĂšre dans la synthĂšse du rapport. © Driss Tissoudal 58
  • 59. Votre alliĂ© performance 15. LE PROJET DE RAPPORT L'auditeur se base sur les FRAP et les papiers de travail pour conclure sa mission d'audit. Principe : Le projet de rapport n'est pas le rapport final pour trois raisons : ‱ l'absence de validation gĂ©nĂ©rale : les observations constatĂ©es par les auditeurs n'ont pas Ă©tĂ© validĂ©es officiellement par les auditĂ©s. Elles ne peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme dĂ©finitives ; ‱ l'absence de rĂ©ponse des auditĂ©s aux recommandations : chaque recommandation Ă©mise par le Service d'audit doit faire l'objet d'une rĂ©ponse de l'auditĂ© ; ‱ l'absence de plan d'action : deux pratiques coexistent dans ce domaine : soit la remise du rapport final sans attendre le plan d'action, soit l'association du plan d'action au rapport final. Structure : Le projet de rapport peut se prĂ©senter sous deux formes distinctes : soit un simple relevĂ© des FRAP classĂ©es de façon logique et par ordre d'importance ne prĂ©sentant aucun effort de rĂ©daction, d'introduction, de synthĂšse et de conclusion ; soit selon le format du rapport final. La deuxiĂšme option est celle qui est privilĂ©giĂ©e au sein du Service d'audit. La premiĂšre pouvant ĂȘtre utilisĂ©e avec l'accord du Responsable de l'audit en cas d'urgence dans la mission. © Driss Tissoudal 59
  • 60. Votre alliĂ© performance 16. LA RÉUNION DE VALIDATION ET DE CLÔTURE But : Cette rĂ©union prĂ©sente plusieurs objectifs : - prĂ©senter et valider les constats ; - expliquer les recommandations ; - fixer les modalitĂ©s pratiques relatives au plan d'action et au suivi de la mission. Tous les Ă©lĂ©ments dĂ©couverts lors de l'audit doivent ĂȘtre prĂ©sentĂ©s et validĂ©s par l'auditĂ©. Le rapport final ne doit pas contenir d'Ă©lĂ©ments qui n'auraient pas Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s Ă  l'auditĂ©. Tout doit ĂȘtre compris et les auditĂ©s doivent reconnaĂźtre les constats comme exacts. Personnes prĂ©sentes : ‱ le choix des participants de l'entitĂ© auditĂ©e : logiquement, on retrouvera lors de la rĂ©union de clĂŽture les personnes ayant participĂ© Ă  la rĂ©union de dĂ©but de mission. Cependant, il faut veiller Ă  ce que participent les personnes nĂ©cessaires Ă  un Ă©change complet et dĂ©taillĂ© des points " techniques " dĂ©crits dans l'exposĂ© gĂ©nĂ©ral du rapport. ‱ la reprĂ©sentation du Service d'audit : la prĂ©sence ou non du responsable de l'Audit, son rĂŽle dans la rĂ©union peuvent jouer lors de la prĂ©sentation afin de marquer l'entitĂ© auditĂ©e sur l'importance de l'Audit. DĂ©roulement de la rĂ©union de clĂŽture et de validation : L'ordre du jour de cette rĂ©union est l'examen du projet de rapport qui a Ă©tĂ© remis Ă  chaque participant, au moins 5 jours ouvrables avant la rĂ©union. © Driss Tissoudal 60
  • 61. Votre alliĂ© performance PrĂ©sentation du projet par les auditeurs L'auditeur prĂ©sente les points essentiels qui seront Ă©voquĂ©s et illustrera ceux-ci par des constats prĂ©cis. L'auditeur commencera si nĂ©cessaire par une brĂšve explication des processus en place. Ensuite, il abordera les points forts ou satisfaisants qui n'ont pas fait l'objet de FRAP et finira par les dysfonctionnements en fonction de leur importance. Observations des auditĂ©s Dans le souci d'une participation des auditĂ©s au processus d'audit, un droit de rĂ©ponse de ceux-ci sur le projet de rapport est rendu possible. Celui-ci peut ĂȘtre informel et oral lors de la rĂ©union de clĂŽture. Il peut Ă©galement ĂȘtre Ă©crit et formel. Lors de la rĂ©union, deux types de contestations peuvent se prĂ©senter Ă  l'auditeur : - contestations relatives aux constats : deux situations possibles: soit l'auditeur fournit un Ă©lĂ©ment de preuve et la contestation s'Ă©teint, soit il n'est pas en mesure de fournir cet Ă©lĂ©ment et il est prĂ©fĂ©rable d'abandonner le point litigieux. © Driss Tissoudal 61
  • 62. Votre alliĂ© performance - contestations relatives aux recommandations : comme il s'agit d'un Projet, l'auditĂ© peut Ă©ventuellement suggĂ©rer autre chose. L'auditĂ© reste le spĂ©cialiste du sujet auditĂ©. Sa proposition peut englober des aspects oubliĂ©s ou non vus par l'auditeur. Dans ce cas, l'auditeur peut modifier voire annuler le contenu de son texte sur un point si l'auditĂ© le convainc. Cela ne doit pas l'empĂȘcher de maintenir son texte s'il n'est pas convaincu. N'oublions pas que l'auditĂ© a toujours le droit de refuser une recommandation lors de sa rĂ©ponse Ă©crite. En effet, l'auditĂ© pourra encore rĂ©agir aux recommandations lors de ses commentaires Ă©crits et/ou lors de l'Ă©laboration de son plan d'action. ModalitĂ©s relatives au plan d'action et au suivi Les auditeurs prĂ©ciseront, lors de cette rĂ©union, la date de remise des commentaires Ă©crits (si nĂ©cessaire) sur les constats et les recommandations et les modalitĂ©s relatives au plan d'action (date de remise, insertion ou non dans le rapport, nom du responsable). Le processus de suivi sera Ă©galement briĂšvement prĂ©sentĂ©. La rĂ©union de validation doit faire l'objet d'un compte rendu intĂ©grant toutes les remarques sur les constats et les recommandations. Ce compte rendu est envoyĂ© pour approbation Ă  l'auditĂ©. © Driss Tissoudal 62
  • 63. Votre alliĂ© performance 17. LE RAPPORT D'AUDIT FINAL Le rapport d'audit final ne peut ĂȘtre rĂ©digĂ© que lorsque les auditĂ©s ont remis leurs commentaires Ă©crits, si prĂ©vus lors de la rĂ©union de validation. Principes gĂ©nĂ©raux du rapport d'audit : - le rapport doit ĂȘtre complet, constructif, objectif et clair. La signature du rapport par le responsable donne l'exemple de responsabilitĂ©: le responsable de l'Audit assume personnellement toutes les consĂ©quences des travaux de ses subordonnĂ©s. MĂȘme en cas de conclusions positives, un rapport doit ĂȘtre rĂ©digĂ©. - le rapport ne doit contenir que des Ă©lĂ©ments qui ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s aux responsables auditĂ©s. Le Rapport d'audit ne doit pas constituer une surprise pour les auditĂ©s. C'est Ă  cette fin que la rĂ©union de validation et de clĂŽture est organisĂ©e. Elle rend indiscutable les faits, les constats et si possible les conclusions. - Le rapport doit ĂȘtre structurĂ© pour des lecteurs diffĂ©rents. C'est pourquoi, il comprend un exposĂ© gĂ©nĂ©ral et une synthĂšse. L'exposĂ© gĂ©nĂ©ral doit ĂȘtre complet et technique et apporter toutes les informations utiles aux responsables auditĂ©s et aux responsables des actions Ă  entreprendre. La synthĂšse s'adresse Ă  des personnes qui doivent ĂȘtre informĂ©es et sensibilisĂ©es mais qui n'ont pas Ă  rĂ©soudre les dysfonctionnements relevĂ©s. © Driss Tissoudal 63
  • 64. Votre alliĂ© performance Le rapport doit ĂȘtre objectif, clair, concis, utile et le plus convaincant possible. - Le rapport doit ĂȘtre revu par au moins une personne du Service d'audit qui n'a pas participĂ© Ă  sa rĂ©daction. Le rapport d'audit a deux objectifs distincts : - il s'agit d'un document d'information pour la hiĂ©rarchie. L'audit donne Ă  celle-ci une assurance sur la maĂźtrise du domaine auditĂ©. Le document Ă  fournir ne contient que des indications gĂ©nĂ©rales. Il reprend clairement une identification des risques relevĂ©s et indique les mesures Ă  prendre ; - il s'agit d'un outil de travail pour les auditĂ©s. C'est Ă  partir du Rapport que l'auditĂ© prend les mesures correctrices. Pour ce faire, le document doit reprendre l'analyse et le dĂ©tail des constats et des observations ainsi que des recommandations prĂ©cises. © Driss Tissoudal 64
  • 65. Votre alliĂ© performance 18. PLAN D'ACTION Le service d'audit n'ayant ni l'autoritĂ© ni la responsabilitĂ© de mettre en place dans les entitĂ©s auditĂ©es les recommandations qu'il a faites, il est demandĂ© Ă  la Direction de ces entitĂ©s d'Ă©laborer des plans d'action visant Ă  mettre en Ɠuvre les recommandations, c'est-Ă -dire de prendre des mesures pour gĂ©rer les risques. Le service d'audit transmet une note d'information sur la maniĂšre d'Ă©laborer les plans d'action. Le plan d'action Ă©laborĂ© par l'auditĂ© est : - soit insĂ©rĂ© au rapport ; - soit remis Ă  une date ultĂ©rieure comme convenu lors de la rĂ©union de clĂŽture et de validation. Dans les deux cas de figure, le rapport d'audit final doit contenir soit le plan d'action, soit les modalitĂ©s de remise future de celui-ci. Pour chaque recommandation, l'auditĂ© doit clairement exprimer sa position sur les recommandations : - acceptation ; - acceptation partielle ; - refus. © Driss Tissoudal 65
  • 66. Votre alliĂ© performance Dans les deux premiers cas de figure, il mentionne qui fera quoi et quand. Chaque recommandation est numĂ©rotĂ©e et en face de celle-ci, on trouvera le nom du responsable de la mise en Ɠuvre, la date de rĂ©alisation de la mise en Ɠuvre et l'opĂ©ration Ă  rĂ©aliser. En cas d'acceptation partielle, l'auditĂ© doit expliquer pourquoi l'acceptation n'est pas totale. En cas de refus, l'auditĂ© doit Ă©galement en expliquer les raisons. Il ne peut s'agir d'une contestation du constat puisque celui-ci a Ă©tĂ© validĂ© lors de la rĂ©union de clĂŽture. Un refus peut ĂȘtre le reflet d'un manque de qualitĂ© ou de rĂ©alisme de la recommandation. Le plan d'action doit ĂȘtre validĂ© par le service d'audit. Ce dernier doit Ă©mettre des observations s'il estime le plan d'action partiellement ou totalement insuffisant. Le responsable du service auditĂ© y apporte alors les modifications nĂ©cessaires © Driss Tissoudal 66
  • 67. Votre alliĂ© performance LIMITES ET CONDITIONS DE REUSSITE DE L’AUDIT 1. Limites de l’audit DiffĂ©rents obstacles peuvent entraver les travaux d’audit. Il peut s’agir de :  problĂšmes humains comme, par exemple : - le comportement des dirigeants qui ne sont pas toujours convaincus de l’utilitĂ© du contrĂŽle interne ; - la rĂ©sistance au changement ; - la dĂ©responsabilisation supposĂ©e du personnel qui craint que la sĂ©paration des tĂąches entraĂźne une parcellisation des travaux, dĂ©motivante pour le personnel ; - le fait que les auditeurs soient ressentis comme des contrĂŽleurs, ce qui gĂ©nĂšre souvent un manque de confiance. © Driss Tissoudal 67
  • 68. Votre alliĂ© performance  problĂšmes matĂ©riels comme, par exemple : - un personnel limitĂ© en nombre qui ne donne pas toujours la possibilitĂ© de sĂ©parer des fonctions incompatibles ; - la taille de l’entreprise dans la mesure oĂč, si elle est trop petite, elle limitera forcĂ©ment le coĂ»t et donc la qualitĂ© du contrĂŽle ; - le coĂ»t qui est souvent Ă©voquĂ© pour en retarder la mise en place. Le contrĂŽle interne ne pourra jamais Ă©viter la collusion de plusieurs personnes, il pourra simplement crĂ©er un obstacle en rĂ©partissant davantage les tĂąches et donc les contrĂŽles. © Driss Tissoudal 68
  • 69. Votre alliĂ© performance 2. Conditions de rĂ©ussite de l’audit La premiĂšre condition consiste en l’adhĂ©sion totale de la direction. L’auditeur ne manque, toutefois, pas d’arguments face Ă  des responsables sceptiques : ‱ amĂ©lioration des performances ; ‱ protection du patrimoine ; ‱ qualitĂ© de l’information qui devient beaucoup plus fiable. La seconde condition rĂ©side dans la convivialitĂ© que les auditeurs sauront imprimer aux dĂ©bats et dans la façon dont ils prĂ©senteront leurs travaux :  ils devront se prĂ©senter non pas comme des censeurs, mais comme des personnes dont le rĂŽle est d’amĂ©liorer la qualitĂ© des travaux et de l’information et dont l’objectif prioritaire est la suppression des travaux inutiles : dĂ©tection des doubles emplois et recherche des tĂąches pouvant ĂȘtre dĂ©lĂ©guĂ©es sans risques; qui apporteront une aide Ă  la hiĂ©rarchie pour lui permettre d’avoir une opinion justifiĂ©e sur la rigueur de gestion de l’ensemble de l’entreprise, de la fonction ou du service auditĂ©. © Driss Tissoudal 69
  • 70. Votre alliĂ© performance  ils auront Ă  cƓur de responsabiliser le personnel en en faisant une force de proposition ;  ils devront convaincre les partenaires que le contrĂŽle interne est avant tout un moyen de maĂźtriser l’activitĂ© et non pas un outil de contrĂŽle des individus. En effet, le principe de sĂ©paration des fonctions entraĂźne la suppression, de maniĂšre Ă©conomique, des erreurs involontaires ou volontaires, dans la mesure oĂč le travail n’est effectuĂ© qu’une seule fois, qu’il n’y a pas de personnel affectĂ© exclusivement aux contrĂŽles et que tout le monde se contrĂŽle mutuellement, simplement en effectuant les travaux courants ;  tout au long de l’audit, lors des interviews, des rĂ©unions, ils devront faire preuve de tact, de dĂ©licatesse et de patience. © Driss Tissoudal 70
  • 71. Votre alliĂ© performance Un accompagnement Ă  la mise en Ɠuvre des propositions est indispensable, mais le coĂ»t du contrĂŽle ne doit pas ĂȘtre disproportionnĂ© par rapport au risque encouru. Enfin, toute modification importante devra faire l’objet d’une Ă©laboration progressive en commençant par les procĂ©dures prĂ©sentant le plus de risques © Driss Tissoudal 71
  • 73. Votre alliĂ© performance RĂ©ponses : 1. La lettre de mission est signĂ©e par les auditeurs. => FAUX : la lettre de mission est signĂ©e par l’autoritĂ© dĂ©signĂ©e dans la charte d’audit. 2. Il faut s’assurer qu’individuellement les connaissances, les savoir faire sont disponibles au sein de l’équipe d’audit. => FAUX : il faut s’assurer que les connaissances soient collectives. 3. Les dispositifs de CI thĂ©oriques sont censĂ©s faire Ă©chec aux risques inhĂ©rents. ⇒ VRAI 4. Le programme de travail peut varier, dans forme et son contenu, selon la nature de la mission. => VRAI
  • 75. Votre alliĂ© performance L’évaluation du contrĂŽle interne n’est nĂ©cessaire que lorsque le risque inhĂ©rent est Ă©levĂ©. => FAUX Les dispositifs de contrĂŽle interne annoncĂ©s par l’auditĂ© doivent ĂȘtre effectifs et traçables. ⇒ VRAI Les tests sont rĂ©alisĂ©s dans des papiers qui ne sont pas joints au dossier d’audit. ⇒ FAUX Les tests sont rĂ©alisĂ©s sur un volume reprĂ©sentatif de donnĂ©es. => VRAI
  • 77. Votre alliĂ© performance La rĂ©union de clĂŽture permet Ă©ventuellement de corriger les constats et de tenir compte des observations des auditĂ©s. => VRAI Les recommandations ne sont pas toujours priorisĂ©es en fonction des enjeux et des risques. => FAUX A l’issue du contradictoire Ă©crit les recommandations sont acceptĂ©es par les auditĂ©s. => FAUX Le responsable de l’audit interne doit transmettre les rĂ©sultats aux destinataires des recommandations. => VRAI mais pas seulement la norme CRAI-NF 2440 utilise les termes « destinataires appropriĂ©s ».
  • 78. Votre alliĂ© performance Merci de votre attention! © Driss Tissoudal 78