LES PARCS URBAINS EN 2030 IMAGINES PAR DES ETUDIANTS
En fin d’année 2016, Husqvarna a publié le rapport Urban Parks of The Future qui présente et analyse les résultats d’une étude menée par SQORE pour Husqvarna auprès de 533 étudiants en paysage et architecture sur la façon dont ils imaginent les parcs urbains en 2030.
Ces étudiants viennent d’écoles de 15 pays différents : Allemagne, Argentine, Australie, Belgique, Brésil, Canada, Chine, Etats-Unis, France, Inde, Italie, Japon, Pays-Bas, Espagne et Suède.
L’un des rôles majeurs du parc urbain du futur est d’être un véritable « poumon vert » pour les villes, pour 92 % des étudiants. Ils ne seront plus seulement des lieux pour se promener, faire du sport, se détendre et jouer. Ils auront désormais pour principal rôle d’améliorer l’environnement.
Une autre fonction majeure des parcs pour 90 % des étudiants consistera à être au service de la santé des citadins. 84 % des étudiants considèrent que les parcs auront un impact positif sur la santé mentale des gens.
Le parc permettra aussi de « reconnecter » les citadins avec la nature qui iront jusqu’à s’impliquer de façon volontaire dans l’entretien de ces espaces verts d’après 64 % des étudiants. Une perspective qui suppose de trouver une forme d’organisation pour que le savoir-faire du professionnel reste central et son expertise vienne soutenir les actions volontaires.
Alors que les individus vivent dans des espaces de plus en plus petits, les parcs deviendront de véritables espaces de vie supplémentaires utilisés comme jardin, salle de jeux, voire même salon ou espace de travail. Pour répondre à ces attentes, les parcs du futur seront fonctionnels pour 90 % des étudiants. Pour favoriser la fréquentation des parcs, ces derniers devront être accessibles. 8 étudiants sur 10 imaginent même en 2030 des parcs ouverts 24h/24 pour répondre à la flexibilité du temps de travail. La sécurité des parcs, est par ailleurs essentielle pour les étudiants pour encourager les citadins à se rendre dans les espaces verts.
Les espaces verts de demain développeront de nombreux bienfaits environnementaux : 61 % pensent qu’ils produiront de l’énergie durable. Ils encourageront aussi les habitants à être plus respectueux de l’environnement.
Enfin, en matière de technologie, 47 % des étudiants disent que les robots et drones occuperont une place importante dans l’entretien des parcs en 2030.
Source : Urban Parks of The Future – 2016 report, Husqvarna.
http://www.husqvarna.com/uk/silentcity16/
Achats des Français en végétaux d'ornement par région
Parcs urbains en 2030, En Quête de Vert mars 2017
1. LES PARCS URBAINS EN 2030
IMAGINES PAR LES ETUDIANTS
Enseignements du rapport « Urban Parks of the Future 2016 » par Husqvarna.
Une étude réalisée auprès de 533 étudiants en architecture & paysage issus de 15 pays.
Résultats commentés par des experts.
3. Les parcs du futur devront
faire davantage que ce qu’ils
ont fait jusqu’à présent. Ils ne
seront plus seulement des
espaces pour se promener,
faire du sport, se détendre et
jouer. Ils auront désormais
pour principal rôle d’améliorer
l’environnement.
4. Cela signifie que ceux qui
conçoivent et entretiennent ces
parcs auront une plus grande
responsabilité. Dès lors, il ne
suffit plus de concevoir et de
maintenir de beaux parcs ; il
est nécessaire aussi de
permettre aux parcs d’assurer
pleinement leur potentiel, en
améliorant la qualité de l’eau,
de l’air, en réduisant les
vagues de chaleur, en gérant
les eaux pluviales, en
augmentant la biodiversité et
peut-être même en produisant
de l’énergie durable.
5. Les espaces verts permettent
de « s’évader » de la vie
urbaine par une immersion
dans la nature pour se divertir
et se détendre. Face à
l’urbanisation croissante, les
étudiants interrogés
considèrent qu’il sera
particulièrement important de
s’assurer de la facilité d’accès
pour les gens situés dans les
aires urbaines à un espace de
nature pour améliorer leur
qualité de vie et leur santé
physique et mentale.
6. .
Une façon de promouvoir le
contact individuel avec la
nature est de laisser les
citoyens prendre part à
l’entretien des parcs.
Encourager l’implication de la
communauté aidera non
seulement à rapprocher
l’homme de la nature mais
aussi à renforcer le sentiment
d’appartenance à une
communauté. Cet objectif
suppose de trouver une forme
d’organisation pour que le
savoir-faire du professionnel
reste central et son expertise
vienne soutenir les actions
volontaires.
7. Avec la diminution de la taille
des espaces de vie en milieu
urbain, les parcs, d’après les
étudiants, serviront aussi de
nouveau lieu de distraction, en
apportant un espace pour le
plaisir et la distraction. Pour
d’autres, les parcs prendront le
rôle de nouveau jardin, terrain
de jeu mais aussi de salon ou
de lieu de travail.
8. 89%
88%
86%
85%
83%
80%
76%
75%
66%
61%
60%
60%
59%
59%
44%
41%
40%
35%
30%
29%
Laisser les enfants jouer
Profiter de la nature
Se relaxer
Respirer de l'air propre
Bénéficier de l'ombre et du rafraîchissement
Rencontrer d'autres personnes, avoir une vie sociale
Organiser des séances de sport, faire de l'exercice
Pour le divertissement et la culture
Manger
Comme source d'énergie durable
Jardinage
Vie nocturne et festivals
Education
Promener les chiens et d'autres animaux domestiques
Etre en contact avec les animaux du parc
Recherche et science
Une source d'alimentation
Cuisiner
Se baigner ou nager
Autres
9. Pour accomplir toutes ces
activités, les parcs doivent être
conçus de façon réfléchie et
être flexibles avec des mêmes
espaces pouvant être utilisés
pour d’autres usages durant le
reste de la journée ou de
l’année.
« Le parc fournit des
opportunités pour une
multitude d’activités qu’aucun
autre espace urbain ne peut
fournir. »
« Un terrain de sport peut
simultanément fonctionner
comme système de gestion des
eaux pluviales. »
Magdalena Franciskovic,
paysagiste concepteur.
10. Si on donnait aux étudiants la
possibilité de concevoir les
parcs de 2030, ces derniers
ressembleraient à des « jungles
urbaines ». Les étudiants
souhaitent que les parcs se
caractérisent par de la
diversité, ce qui signifie que la
pelouse ouverte dominera
moins en matière de style
d’espace urbain. Les espaces
verts urbains du futur
associeront à la fois de la
végétation haute et basse, des
aires plates et vallonnées et
des espaces de nature denses et
clairsemés.
11. Ce n’est pas seulement ce à
quoi ressembleront les parcs
qui changera mais aussi ce qui
constitue un parc et où les
parcs sont localisés dans la
ville. Selon les étudiants, le
concept de « parc » aura une
définition ambiguë.
Les parcs ne seront pas
nécessairement des espaces
isolés, tels des îles dans la ville
mais plutôt reliés à travers un
réseau dans toute la ville. Les
espaces verts « s’étendront »
sur des murs, des toitures, à
l’intérieur des immeubles, des
ruelles et même dans les sous-
sols.
12. 79%
55%
54%
51%
45%
38%
36%
35%
34%
Toitures
Murs et autres espaces verticaux
Sites abandonnés
Intérieur des immeubles
Sur l'eau
Ruelles
Sur des tructures amovibles
Dans les souterrains (métro ou tunnels)
Ponts
Alors que de nombreuses
villes possèdent des parcs
faisant jusqu’à 50 ha, les
étudiants prédisent que ce sont
les parcs couvrant jusqu’à 5 ha
qui augmenteront le plus.
13. L’accessibilité est mentionnée
par plusieurs étudiants comme
étant un paramètre clé dans la
conception des parcs urbains
dans le futur. Pour encourager
les gens à se rendre dans les
espaces verts et à y passer du
temps, les parcs doivent être
proches des transports en
commun, gratuits et disposer
d’heures d’ouverture très
larges en raison de la
flexibilité des heures de
travail.
14. Les parcs doivent par ailleurs
être visuellement attrayants
avec des entrées accueillantes
et ouvertes. Plus important
encore, les gens doivent
pouvoir s’y sentir en sécurité,
y compris la nuit. Des parcs
bien éclairés constituent une
mesure de sécurité de choix
pour les étudiants, tandis que
peu d’entre eux souhaiteraient
que ces parcs disposent
d’entrées gardées et autres
éléments limitant l’accès.
15. D’après les étudiants,
l’objectif numéro un des parcs
en 2030 sera d’avoir un impact
environnemental sur les villes
qui les entourent. Les parcs
réduiront les impacts négatifs
de l’urbanisation, aussi bien en
réduisant la pollution de l’air
et de l’eau, qu’en atténuant les
vagues de chaleur urbaine, en
abaissant le niveau du bruit
qu’en produisant des effets
positifs en termes d’énergie
durable, d’eau potable propre
et par une biodiversité accrue.
16. Les arbres et plantes seront
choisis sur la base de leur
capacité à réduire la
température de la ville,
notamment dans les régions les
plus chaudes.
Les systèmes de gestion des
eaux pluviales qui filtrent l’eau
sont une autre caractéristique à
prendre en compte dans
l’avenir des parcs.
L’objectif final est de disposer
de parcs autosuffisants.
17. Les parcs vont permettre
d’éduquer la population locale
à des sujets environnementaux.
En soulignant les bénéfices
environnementaux réalisés à
travers des solutions durables,
les visiteurs seront incités à
vivre en respectant davantage
les principes de
développement durable.
Les jardins urbains et les
fermes urbaines, déjà présents
dans plusieurs villes du
monde, seront beaucoup plus
courants en 2030. Parmi les
régions enquêtées, l’Europe du
Nord est particulièrement
intéressée pour encourager les
citoyens à cultiver des
végétaux dans les espaces
verts urbains.
18. « Le plus grand défi est de
savoir de quelle façon le
changement climatique
affectera la santé des gens, en
particulier dans les grandes
villes, et là je pense que les
espaces verts urbains, de
différents types, formes et
conceptions seront
déterminants dans la réduction
des impacts négatifs sur la
santé et le bien-être. »
Thomas Elmqvist
Professeur de gestion des
ressources naturelles au centre
de résilience de Stockolm.
19. Les capteurs, s’ils n’interfèrent
pas dans l’expérience du
visiteur du parc, peuvent à
travers la collecte de données,
permettre d’accéder en temps
réel à des informations sur
l’environnement dans le parc
et la ville, telles que la qualité
de l’eau et de l’air. Les
capteurs peuvent aussi
collecter des données sur les
mouvements des visiteurs et
les activités dans le parc pour
l’optimiser selon son usage et
les besoins des visiteurs.
La technologie permettra de
rendre l’entretien des parcs
plus efficace, moins fréquent
et de suivre la santé des arbres
et plantes.
20. Certaines informations
pourront être accessibles aux
visiteurs via leur mobile ou
d’autres outils en 2030.
Cela permettra aux gens
d’apprendre davantage sur
quels genres de plantes ou
d’animaux se trouvent dans le
parc, comment les
écosystèmes fonctionnent et
comment le parc contribue à
un meilleur environnement de
la ville.
« Je suis tout à fait d’accord
avec l’idée qu’en 2030, les
informations que nous
connaissons aujourd’hui
pourront être suivies, dans une
mesure qui dépend de la
maturité et de l’acceptation
des citoyens. »
Petra Sundtröm
Directeur du département
connectivité à Husqvarna
21. « La fréquence d’entretien
sera plus grande et sera le
reflet de perturbations
climatiques telles que la
sècheresse, les incendies, les
orages, qui pourraient se
traduire par un renouvellement
ou une régénération complète
des végétaux. »
Kalle Lind,
Directeur,
Service Pelouse & Jardin
à Husqvarna
23. Contact études : Aline HAERINGER
aline.haeringer@valhor.fr
www.valhor.fr