Les publications scientifiques se multiplient et évoluent. L'Open Access a pris en 15 ans une véritable ampleur et offre au chercheur de nouvelles possibilités pour valoriser son travail.
Publier en Medecine et Science de la vie : Tirer parti de l'offre de publication Open Access
1. Publier
en Médecine et Sciences de la vie
Nouvelles revues, Frais de publication,
Open Access, Archives ouvertes…
Claire Mony - Documentaliste
Séminaire d’Hépatologie - 14 Mai 2014
Hôpital Paul Brousse - Centre Hépato-Biliaire
2. Vos objectifs
• Paraître dans une publication de haut niveau, reconnue
par vos pairs et vos institutions
• Assurer la meilleure visibilité et la plus grande
accessibilité à votre article, pour être cité le plus possible
• Publier au moindre coût
• Dans le respect de vos droits d’auteur
3. Paraître dans une revue reconnue…
Votre réflexe : le plus fort IF
Oui mais...
• L’ IF indique avant tout
une tendance et a une valeur relative
(propre à chaque discipline).
=> Pensez en « catégories SIGAPS ».
4. Paraître dans une revue reconnue…
www.eigenfactor.org
Votre réflexe : le plus fort IF
Oui mais...
• L’ IF indique avant tout
une tendance et a une valeur relative
(propre à chaque discipline).
=> Pensez en « catégories SIGAPS ».
• Pensez aux « Article Influence Score »
(Eigenfactor Metrics)
Score moyen = 1
5. Exemple : Journal of Viral Hepatitis
IF = 3 26ème
position / 74
en Gastroenterology & Hepatology
Article Influence Score = 1,041
17ème
position
Sigaps :
Catégorie C
6. Obtenir un maximum de citations…
• Pour garantir la visibilité de l’article : Publier dans
une revue indexée par au moins une base
bibliographique de référence.
PubMed, Web of Science,
et dans une moindre mesure : Scopus, Embase.
7. Obtenir un maximum de citations…
• Pour garantir la visibilité de l’article : Revue indexée
dans PubMed, Web of Science, Scopus, Embase
• Et s’assurer de l’Accessibilité de votre article :
– Elément essentiel mais parfois omis.
Exple : Revues de l’éditeur Lippincott Williams & Wilkins difficilement accessibles en
France (Current Opinion... ), même dans les universités.
– Difficile à évaluer (Données commerciales confidentielles. Pas d’indicateur.)
– D’où l’intérêt des publications «Open Access»
en libre accès sur le Web.
8. Obtenir un maximum de citations…
Attention : L’impact de l’Open Access sur le taux de
citation reste controversé.
Si l’impact bénéfique de l’OA sur le nombre de téléchargements
est bien démontré, on n’a pas prouvé de corrélation systématique
entre le nombre de téléchargements et le nombre des citations
obtenues.
D’autres éléments semblent prévaloir pour influencer le taux de
citation : Qualité de l’article, IF du journal, type d’article...
http://opcit.eprints.org/oacitation-biblio.html
9. Publier à moindre coût…
• On peut publier en
Open Access
à tous les prix,
de 0 à 5000 $ ...
• Faible corrélation
Influence de la
revue / Coût de
publication
• Les revues
« hybrides » sont
les plus coûteuses
Influence
Score = 1
Graphi :
The True Cost of Science Publishing.
R. Van Noorden. Nature, March 2013.
10. Publier à moindre coût…
• Les « frais de publication » se généralisent dans les
publications traditionnelles sur abonnement
Exple : dans AIDS en avril 2014 : 1200 $ pour un article avec une figure couleur, aucune
information aux auteurs sur ce tarif avant soumission.
Gastroenterology: 75 $ par soumission + 100 $ / page publiée + 650 $ / figure couleur. 1125 $
pour un article de 4 pages avec figure.
• Précautions indispensable : Traquer les mots Fees / Charges
dans les instructions aux auteurs
… et comparer avec des revues Open Access de niveau semblable.
• Une ressource utile : Comparatif Coût / Influence des journaux
Open Access www.eigenfactor.org/openaccess
11. Publier à moindre coût…
Cost Effectiveness of Open Access Journals
www.eigenfactor.org/openaccess/
12. Publier à moindre coût…
Attention : De nombreuses publications Open Access online aux coûts
de publication attractifs n’ont rien de scientifique.
A lire : Bohannon J. Who's afraid of peer review? Science, 2013.
Comment identifier ces revues ?
- Ces revues ne sont pas indexées dans les bases bibliographiques
sélectives : Pubmed, Web of Science.
- Jeffrey Beall a dénoncé ce phénomène des « predatory publishers » et
tient à jour la liste des « questionable publishers ». Les critères
d’inclusion sont édifiants !
http://scholarlyoa.com/publishers/
13. Publier à moindre coût…
2 nouvelles publications généralistes Open Access à connaître :
eLife et PeerJ .
Revues très récentes donc :
– IF et Eigenfactor Metrics non définis à ce jour.
– Revues non indexées dans les bases de données de référence
Mais :
– forte exposition médiatique, communication active (web)
– forte adhésion de la communauté scientifique, soutien de
personnalités éminentes.
14. eLife http://elifesciences.org
Editeur en Chef :
Randy Chekman,
biologiste, prix
nobel 2013
Article le plus cité:
86 citations, 16
mois seulement
après publication !
16. Les Archives Ouvertes :
l’Open Access sans surcoût pour l’auteur
• En France : HAL (ou HAL-Inserm www.hal.inserm.fr)
• Dépôt des pre-print ou post-prints sans condition
• Libre-Accès au Full Text selon les conditions du contrat de
publication (Copyright Form)
et reversement dans PubMedCentral
• Pour connaître ces conditions :
=> votre contrat de publication
(ou « Copyright Form »)
=> Site Sherpa Romeo
www.sherpa.ac.uk/romeo/
17. Vos « droits d’auteur »
• Les éditeurs scientifiques exigent généralement la cession
complète du « copyright » de votre article, c’est à dire du
droit exclusif de diffuser, reproduire, et exploiter votre
oeuvre.
• Conséquence : la diffusion, transmission à des tiers,
réutilisation de tout ou partie de l’article dans une autre
publication vous sont interdits dès l’acceptation de l’article
• ... sauf si l’éditeur vous rétrocède certains droits (comme
celui de déposer l’article dans une archive ouverte ou sur
votre page web personnelle).
18. Vos « droits d’auteur »
• On s’attend en général à ce que les éditeurs Open Access
publient sous licence « Creative Commons ».
Il arrive cependant qu’ils exigent la cession du copyright.
LISEZ TOUJOURS LES CONTRATS.
• Certains éditeurs (rares!) n’exigent pas la cession de
copyright mais seulement une « License to Publish ».
• Pour en savoir plus sur vos droits en tant qu’auteur
et les moyens à votre disposition pour les conserver
www.sparc.arl.org
19. Conclusion
• Pour choisir la revue où publier :
– Plusieurs indicateurs d’impact : IF, catégories SIGAPS,
Eigenfactor metrics
– Tester la visibilité et l’accessibilité de la revue
– Evaluer les coûts de publication
– Comparer Coût et Impact, et tirer profit de l’offre de
publication Open Access.
• Lire les contrats de publication…
• Conserver précieusement les pre-print et post-print,
les déposer sur l’archive ouverte de votre institution
20. Merci pour votre attention !
Claire Mony
claire.mony@pbr.aphp.fr
Editor's Notes
L’Objet de cette présentation est d’évoquer les évolutions actuelles des publications scientifiques.
Je souhaite vous donner des éléments de réflexion pour vos choix en tant qu’auteur, et qu’on ait le temps d’échanger sur toutes ces questions.
Je vous propose qu’on évoque ces questions du point de vue du chercheur auteur.
Dans toute démarche de publication, quels sont vos objectifs ?
- Il s’agit de faire connaître le résultat de travaux en les faisant paraître dans une publication de haut niveau – ou du plus haut niveau possible -, une publication qui soit reconnue par vos pairs, et par vos tutelles.
Vous souhaitez assurer à votre article la plus grande visibilité possible, et souhaitez qu’il soit facilement accessible, dans l’espoir d’être cité rapidement, et le plus possible.
Vous souhaitez également publier sans surcoût, ou avec un surcoût aussi faible que possible,
Enfin, il vous semble évident que cette publication, vous en êtes l’auteur, vous avez donc des droits sur le document et la connaissance produite, et vous souhaitez que cela soit respecté.
Votre réflexe pour choisir une revue est de choisir une discipline et soumettre dans la revue dont l’Impact Factor est le plus élevé possible.
Dans cette démarche, il faut se rappeler que l’IF ne fait qu’indiquer des tendances.
Il identifie :
Des revues dominantes, avec un lectorat très nombreux et dont les articles sont très cités en moyenne,
et des revues moins lues et moins citées, soit parce qu’elles sont plus spécialisées, soit parcequ’elles sont plus récentes donc moins connues, soit parcequ’elles sont moins sélectives, soit parcequ’il existe des titres équivalents ...
De plus, les décomptes de nombre d’articles et de citations sont sujets à controverses : le classement au dixième ou au centième près n’est pas significatif. L’IF permet plutôt de classer les revues en « catégories », comme le fait SIGAPS.
SIGAPS classe les revues en 6 catégories, de A à Non Classé, la catégorie A réunit les 10% les plus citées de chaque domaine, revues considérées comme « Excellentes », la catégorie B, les 15% suivants.... Etc. La catégorie NC, sans Impact Factor, réunit les revues qui n’entrent pas dans l’ISI, soit parceque ce sont des revues de publication scientifiques, mais plutôt des revues de formation professionnelle, à caractère national, soit parcequ’elles n’ont PAS ENCORE d’Impact Factor. C’est le cas des revues les plus récentes.
Enfin, pensez à consulter également les autres indicateurs d’impact des revues, et en particulier à l’Article Influence Score, qui est l’équivalent de lIF dans le cadre des EigenFactors Metrics. La valeur moyenne est 1., une revue dont l’Article Influence Score est supérieur à 1 est une revue dont l’influence est supérieure à la moyenne.
(On avait vu que c’est un calcul sur 5 ans, qui prend en compte le nombres de citations, mais pondère les citations selon la source citante, et gomme les disparités par domaine. )
Un exemple : Journal of Viral Hepatitis . IF 3, 26 ème position, donc à peu près au 1er tiers de sa catégorie. Catégorie SIGAPS : C, Niveau Moyen.
L’Article Influence Score est légèrement supérieur à 1. Place plutôt ce titre parmi les bonnes revues.Il y a plusieurs façons d’évaluer la « valeur » scientifique d’une revue.
En publiant votre article, votre objectif est d’être lu, dans l’espoir d’être cité rapidement et si possible massivement...
Il semble évident que, pour être vu par le plus grand nombre, il faut publier dans une revue indexée par les bases bibliographiques de référence: PubMed, Embase, Web of Science, Scopus, qui sont également celles qui ont des IF... Mais ... il faut également pouvoir être lu: Excusez moi si j’enfonce une porte ouverte mais c’est un élément qu’on oublie parfois de prendre en compte.
J’ai plusieurs exemples récents d’articles du service qui sont parus dans des revues qui nous sont inaccessibles, ou très difficilement. Par exemple, un article est paru dernièrement dans Current Opinion in Critical Care. Cet article n’est malheureusement pas accessible à l’AP-HP, ni dans BiblioInserm, ni dans l’offre UPSud. Ni référencé dans les abonnements d’aucune bibliothèque universitaire française...
Ce qui est vrai, c’est que l’accessibilité d’une ressource dans l’absolu, c’est à dire au niveau mondial, est impossible à évaluer. Je ne connais pas de statistiques publiques ou d’indicateurs pour cela. le nombre d’abonnés et les coûts d’abonnement sont des infos confidentielles. On peut penser que les revues présentes sur les plateformes des très gros éditeurs sont en position favorable, mais ce n’est pas un critère suffisant. D’où le très grand intérêt des publications en « Open Access », accessibles en ligne sans abonnement. Ce qui nous mène au sujet difficile des coûts de publication…
Mais... il faut également pouvoir être lu: Excusez moi si j’enfonce une porte ouverte mais c’est un élément qu’on oublie parfois de prendre en compte.
Nous publions souvent des articles dans des revues qui nous sont inaccessibles, ou très difficilement. Par exemple, une review est parue en 2013 dans Current Opinion in Critical Care. Cet article n’est malheureusement pas accessible à l’AP-HP, ni dans BiblioInserm, ni dans l’offre UPSud. Ni référencé dans les abonnements d’aucune bibliothèque universitaire française... Cette review n’enregistre a ce jour qu’une seule citation, qui est une auto-citation.
Ce qui est vrai, c’est que l’accessibilité d’une ressource dans l’absolu, c’est à dire au niveau mondial, est impossible à évaluer. Je ne connais pas de statistiques publiques ou d’indicateurs pour cela. Les nombres d’abonnés, nombres de téléchargements, et les coûts d’abonnements sont des infos confidentielles. On peut penser que les revues présentes sur les plateformes des très gros éditeurs sont en position favorable, mais ce n’est pas un critère suffisant. D’où le très grand intérêt des publications en « Open Access », accessibles en ligne sans abonnement. Ce qui nous mène au sujet difficile des coûts de publication…
Mais... il faut également pouvoir être lu: Excusez moi si j’enfonce une porte ouverte mais c’est un élément qu’on oublie parfois de prendre en compte.
Nous publions souvent des articles dans des revues qui nous sont inaccessibles, ou très difficilement. Par exemple, une review est parue en 2013 dans Current Opinion in Critical Care. Cet article n’est malheureusement pas accessible à l’AP-HP, ni dans BiblioInserm, ni dans l’offre UPSud. Ni référencé dans les abonnements d’aucune bibliothèque universitaire française... Cette review n’enregistre a ce jour qu’une seule citation, qui est une auto-citation.
Ce qui est vrai, c’est que l’accessibilité d’une ressource dans l’absolu, c’est à dire au niveau mondial, est impossible à évaluer. Je ne connais pas de statistiques publiques ou d’indicateurs pour cela. Les nombres d’abonnés, nombres de téléchargements, et les coûts d’abonnements sont des infos confidentielles. On peut penser que les revues présentes sur les plateformes des très gros éditeurs sont en position favorable, mais ce n’est pas un critère suffisant. D’où le très grand intérêt des publications en « Open Access », accessibles en ligne sans abonnement. Ce qui nous mène au sujet difficile des coûts de publication…
On pense généralement que publier dans une revue Open Access est coûteux , ou en tous cas, que c’est cher si la revue est d’un bon niveau. La situation d’aujourd’hui n’est pas si simple. Ce graphique le montre.
A noter en premier lieu : Toutes les revues représentées sur ce graphique sont répertoriées dans le Web of Science et ont un Impact Factor. Ce sont donc des revues d’un certain niveau, ayant plus de 3 ans d’existence.
On peut publier en Open Access à tous les prix : soit gratuitement – et ce cas est très courant, soit à 2000, 3000, ou même 5000$ ! Les revues les plus coûteuses sont les revues « hybrides » : revues traditionnelles sur abonnement, qui proposent en option l’« Open Access » payant.Beaucoup de ces revues ont des scores d’influence peu élevés ou moyens, mais un nombre non négligeable atteint des scores honorables, et même remarquables.Enfin, ce graphique veut surtout montrer la faible corrélation entre le coût de publication et le score d’influence de la revue… et donc qu’il est possible de publier dans une bonne revue Open Access pour un montant peu élevé… ou l’inverse !
A l’inverse, comme vous l’expérimentez couramment, les publications « traditionnelles » sur abonnement imposent de plus en plus des frais de publication élevés. Le tout dernier exemple est un article du service en cours de publication, AIDS nous a facturé 1200$ pour la figure couleur, sans que ce tarif ait été mentionné initialement dans les instructions aux auteurs.Gastroenterology facture la soumission, la page publiée et toute figure couleur : on arrive rapidement à une facture de 1125 $.
Donc deux précautions s’imposent : la première est de lire systématiquement les instructions aux auteurs et traquer les termes ‘Fees’ ou ‘charges’. Attention cependant : les montants ne sont pas toujours indiqués.
La seconde précaution est de comparer ces frais avec ceux d’une publication OA s’il y en a de bon niveau dans votre domaine.
La ressource clef pour effectuer cette comparaison ...
La ressource clef pour effectuer cette comparaison est le comparateur accessible sur Eigenfactor.org.
Ici, pour la catégorie Molecular and Cell Biology : on constate que pour 500$, on peut publier dans 2 revues d’influence élevée : Molecular Medicine (Feinstein Institute) et DNA Research (Oxford University Press)
A l’inverse, comme vous l’expérimentez couramment, les publications « traditionnelles » sur abonnement imposent de plus en plus des frais de publication élevés. Le tout dernier exemple est un article du service en cours de publication, AIDS nous a facturé 1200$ pour la figure couleur, sans que ce tarif ait été mentionné initialement dans les instructions aux auteurs.Gastroenterology facture la soumission, la page publiée et toute figure couleur : on arrive rapidement à une facture de 1125 $.
Donc deux précautions s’imposent : la première est de lire systématiquement les instructions aux auteurs et traquer les termes ‘Fees’ ou ‘charges’. Attention cependant : les montants ne sont pas toujours indiqués.
La seconde précaution est de comparer ces frais avec ceux d’une publication OA s’il y en a de bon niveau dans votre domaine.
La ressource clef pour effectuer cette comparaison ...
On peut envisager également de soumettre à de toutes nouvelles revue Open Access qui font beaucoup parler d’elles, qui sont : eLife et PeerJ.
Attention : elles sont trop récentes pour être inclues dans l’ISI et pour avoir un IF. Il est possible que PubMed inclue rapidement eLife, mais ce n’est pas encore le cas.Elles sont donc totalement absentes des bases de données bibliométriques.
Mais ces revues bénéficient d’une forte exposition médiatique, elles ont une communication très active vis à vis de la presse et sur le web. Et elles ont été fondées par des scientifiques avec – a priori - une véritable volonté d’innover et d’améliorer le processus de peer-review et publication. Ces revues bénéficient d’une forte adhésion de la communauté scientifique, et du soutien de personnalités éminentes, un peu comme les revues de PLOS à leur lancement.
Il peut être utile pour vous de parcourir ces revues online, et évaluer ce qui s’y publie.
Juste pour un aperçu : Voilà comment se présente eLife.
Cette revue connait déjà de vraies réussites : leur article le plus cité enregistre déjà 86 citations dans Scopus, seulement 16 mois après sa publication.
Peer J Articles est la revue la plus récente. Fondée par un des membres fondateur de PLOS, et propose aux auteurs des frais de publication forfaitaires, valables à vie, 99$de publier pour
Des articles
Enfin, pour rendre vos publications plus accessibles même si elles paraissent dans des revues traditionnelles, le dépôt dans une Archive Ouverte est la meilleure solution.
L’archive « officielle » à notre disposition en France est HAL, ou HAL - Inserm, ou HAL si vous n’êtes affilié à aucune unité Inserm. L’Université Paris-Sud n’a pas encore son archive mais pourrait également en proposer une à ses chercheurs prochainement.
Dépôt se font sans condition. Vous déposez généralement votre post-print, c’est à dire votre manuscrit tel qu’il a été accepté par la revue.
L’Accès à ce post-print sera rendu possible selon les conditions spécifiées par le contrat de Copyright. Souvent, le libre accès aux post-prints souvent après une période d’embargo de 6 mois à 24 mois, et à condition de mentionner que la version définitive de l’article est sur le site de la revue. . . / Cession d’une License to Publish. (retrouver site refce ajout contrat)La majorité des éditeurs vous rétrocèdent le droit de le déposer sur une archive. Conditions variables : embargo, post print, preprint... La ressource : Romeo/Sherpa mais surtout votre contrat.
Les éditeurs scientifiques exigent généralement la cession complète de tous les autres droits sur l’article : désignés par le terme « copyright ». Le Copyright recouvre : les droits de diffuser, reproduire, et exploiter l’oeuvre.
Conséquence : Diffusion, transmission à des tiers, Réutilisation de l’article sont réservés au détenteur du Copyright. Exemple : Curr Op Crit Care...
Les éditeurs scientifiques exigent généralement la cession complète de tous les autres droits sur l’article : désignés par le terme « copyright ». Le Copyright recouvre : les droits de diffuser, reproduire, et exploiter l’oeuvre.
Conséquence : Diffusion, transmission à des tiers, Réutilisation de l’article sont réservés au détenteur du Copyright. Exemple : Curr Op Crit Care...