1. Circulations, colonisations et révolutions (XVème – XVIIIème
siècle)
Premier thème : L’expansion du monde connu (XVème- XVIIIème
siècle)
2. Introduction :
Au XVème siècle, le monde connu des Européens est très restreint. Les échanges
commerciaux sont centrés en Europe du Nord et en Méditerranée avec des ports très riches.
Les relations commerciales avec l’Orient sont souvent très limitées avec, comme carrefour,
Constantinople, capitale de l’Empire byzantin. Les relations commerciales forgent les
connaissances géographiques des Européens.
PROBLEMATIQUE : Quelle est la vision du monde des Européens ?
3. I. L’élargissement du monde connu:
A. Des échanges limités au XVème siècle :
1. Comment est perçu le monde au
XVème siècle par les Européens ?
Au XVème siècle, le monde connu par
les Européens est assez flou. Les
contours de l’Afrique sont
approximatifs, l’Asie reste
mystérieuse, l’Amérique et
l’Océanie n’apparaissent pas.
2. Comment se font les liens entre
les Européens et le reste du monde
connu ?
Les liens entre les Européens et le reste du monde
connu se font essentiellement grâce au commerce et
aux marchands européens, chinois, arabes et indiens.
3. Quelles sont les principales portes d’entrée des marchandises en Europe ? Quelles sont
les grandes villes commerciales ?
Les marchands transportent leurs marchandises de
l’Asie jusqu’à Constantinople (capitale de l’Empire
byzantin), Antioche ou Acre… Les marchands italiens
de Gênes, Milan, Venise et Florence sont chargés de
les diffuser dans l’Europe. Ces villes font fortune grâce
au commerce.
4. Quel évènement met à mal le commerce européen
avec l’Asie ? Quelles sont les solutions envisagées ?
En 1453, les Ottomans conquièrent Constantinople.
Les Européens doivent penser à d’autres routes
commerciales. Ils cherchent une nouvelle route plus
rapide pour accéder à l’Asie.
4. Réalisation d’un schéma :
Légende :
I. Le monde connu par les Européens au XVème siècle
Continents connus par les Européens
Mer et Océans connus par les Européens
II. Le commerce européen au XVème siècle
Grands espaces commerciaux européens
Carrefours commerciaux entre Occident et Orient
Trajets d’une marchandise en provenance d’Asie
EUROPE
OCEAN
Italie du
Nord
7. B. L’ouverture de nouvelles routes maritimes :
5. Quels sont les pays
européens les plus
puissants au XVème
siècle ? Quels but ont-
ils ?
L’Espagne et le Portugal
espèrent étendre leur
influence et leur
puissance. Ils veulent
aussi diffuser le
christianisme dans le
monde.
6. Qui sont les personnages qui entreprennent les
voyages ?
Christophe Colomb, au service des rois espagnols, veut partir en direction de l’Ouest pour
rejoindre l’Inde car il pense que la Terre est ronde. En 1492, il découvre l’Amérique.
Vasco de Gama, au service des rois portugais, veut contourner l’Afrique, en passant par le
Cap de Bonne Espérance, pour arriver en Asie. Il est le premier à y parvenir en 1498.
Fernand de Magellan, Portugais au service des rois espagnols, veut franchir le Cap de Bonne
Espérance comme Vasco de Gama. Son voyage débute en 1519. Il meurt pendant son
voyage en 1521 mais ses hommes parviennent à faire la première circumnavigation (tour de
la Terre) en revenant en Europe en 1522.
Jacques Cartier, au service du roi de France, lance des explorations au Nord de l’Amérique.
En 1535, il remonte l’embouchure du Saint-Laurent.
Amerigo Vespucci est un des premiers à se rendre compte que les terres sur lesquelles a
débarqué Christophe Colomb sont un Nouveau Monde. Son nom est donné au continent :
l’Amérique. Une des premières représentations date de 1507.
7. Comment est partagé le
monde ?
En 1494, le Traité de
Tordesillas partage les
territoires découverts, à
l’Ouest de l’Europe, entre
les Espagnols et les
Portugais. L’Espagne
possède l’Amérique à
l’exception du Brésil. Les
Portugais contrôlent une
partie des côtes africaines
et asiatiques.
8. C. Vers les premiers échanges dans le monde :
8. Comment évoluent le
monde et les relations
entre l’Europe et le reste
du monde ?
Le monde connu des
Européens s’élargit et les
échanges se multiplient.
De nouvelles
marchandises arrivent en
Europe. Des compagnies
de commerce voient le
jour comme la
compagnie néerlandaise
des Indes Orientales en
1602.
L’Europe envoie des hommes, des marchandises, son influence culturelle et religieuse
(christianisme) dans les territoires exploités et conquis.
9. A quoi correspond
cette ouverture au
monde ?
Ces nouveaux échanges
sont considérés comme
la première
mondialisation.
10. Quels sont les pays
qui participent à ces
échanges ?
L’Espagne, le Portugal, l’Angleterre, les Pays-Bas et la France
participent à ces premiers échanges. Les compagnies de
commerce permettent la mise en relation des continents.
11. Quels produits sont
échangés par les
différents espaces ?
Les produits échangés
sont des métaux précieux
(argent, or), des
vêtements, des épices
(poivre, girofle,
cannelle…), du thé…
9. Utilisation des documents :
12. Complétez le tableau suivant avec
l’aide des documents :
Port européen de
départ
Lieu d’escale possible
Marchandises
exportées d’Europe
Port d’arrivée en Asie
Océans traversés Marchandises
importées en Europe
AMSTERDAM (Pays-
Bas)
METAUX PRECIEUX
OCEAN ATLANTIQUE,
OCEAN INDIEN
LE CAP, BATAVIA,
PORT ZELANDIA
DEJIMA (Japon)
EPICES, CAFE,
SUCRE, THE…
EXERCICE « NOTE » : Vous raconterez en une dizaine de lignes la traversée entre Amsterdam
et Dejima, les marchandises vendues et achetées. Soyez précis. Vous pouvez utiliser la
première personne si vous voulez faire partie de l’équipage ou raconter l’histoire d’une
traversée à travers les yeux d’un membre de l’équipage à la troisième personne.
10. II. Les empires coloniaux :
A. La construction des empires coloniaux :
13. Comment s’organise l’Amérique colonisée ?
A la fin du XVème siècle, l’Espagne et le Portugal se
partagent l’Amérique, organisent des explorations et
mettent en place l’exploitation des territoires.
14. Comment est colonisée l’Amérique ?
L’Amérique est colonisée grâce à de nombreux conflits.
Les Européens rencontrent quelques peuples réticents
qu’ils doivent combattre. Les Espagnols mettent la main
sur une grande partie de l’Amérique. Ces espaces
deviennent des colonies.
15. Que mettent en place les Espagnols ?
Les Espagnols construisent des villes à l’Européenne
(constructions d’églises, de monastères, de palais
royaux…) et mettent en place une organisation
administrative et territoriale ressemblant à celle du
Royaume d’Espagne.
17. Que construit l’Espagne ?
L’Espagne construit un immense empire colonial à partir
du XVIème siècle ce qui crée des jalousies de la part des
autres pays européens.
16. Qu’imposent les Espagnols aux indigènes ?
Les Espagnols imposent la christianisation aux indigènes
de gré ou de force. Ils changent les lieux de culte aztèque
en églises. Ils les mettent au travail en échange de la
christianisation : c’est l’encomienda.
11. 18. Quels sont les principaux
empires coloniaux au XVIIIème
siècle ?
Les principaux empires coloniaux
sont l’Angleterre, la France,
l’Espagne, le Portugal et les
Hollandais.
19. Que font ces empires
coloniaux ?
Ils partent à la recherche de terres
à coloniser, de nouvelles routes
commerciales, ils se font la
guerre.
20. Où s’installent-ils ?
Les empires coloniaux s’installent en Amérique, sur les
côtes africaines et au sud-est de l’Asie. Leurs empires
coloniaux rayonnent au XVIIIème siècle.
12. Analyse d’une œuvre pour comprendre l’Histoire:
1620, le voyage du Mayflower :
Contexte : En 1620, des puritains (chrétiens protestants qui voulaient pratiquer
une religion plus pure) quittent l’Angleterre à bord du navire Mayflower. Ils
fuient les persécutions religieuses ordonnées par le roi Jacques Ier afin de
s’installer en Amérique du Nord. Ils débarquent au Cap Cod, dans le Nord-Est
des Etats-Unis actuels. Ils y fondent une colonie de peuplement (colonie vers
laquelle un pays envoie des personnes afin d’établir une présence permanente)
dans une région qui porte bientôt le nom de Nouvelle-Angleterre. Ce voyage
jour un rôle majeur dans l’histoire des Etats-Unis.
Comment une œuvre d’art permet-elle de comprendre un évènement
historique ?
13. D’après Antonio
Gisbert, L’arrivée
des père pèlerins
en Amérique,
huile sur toile,
1864, Palais du
Sénat, Madrid.
1
1: Le Cap Cod
2
2: Le May-Flower, en
arrière-plan,
représente le passé
européen.
3
3: L’enfant, dans les
bras de sa mère,
représente le futur : la
naissance de la colonie
de peuplement.
21. Décrivez l’image
(premier plan et
second plan).
Au premier plan, nous voyons des hommes, des femmes et des
enfants qui sont autour d’un homme vêtu de noir qui lève les bras
et les yeux vers le ciel. Au second plan, nous voyons le Cap Cod, sur
la gauche, et le Mayflower derrière les personnages.
22. Qui sont ces personnages ? D’où viennent-ils ?
Ces hommes sont les pères pèlerins, des puritains, qui viennent
d’Angleterre.
23. Qui est l’homme qui est le personnage principal ? A qui
s’adresse-t-il ? Quel est le livre qu’il tient ?
L’homme, au centre du tableau, est un prêtre protestant. Il s’adresse
à Dieu en levant les mains et les yeux vers le haut. Il tient la Bible
dans sa main droite.
24. Que fait la plupart des personnages ?
La plupart des personnages est en train de prier.
25. Quelles sont les motivations de ces hommes et de ces femmes ?
Ils veulent fuir les persécutions religieuses du roi d’Angleterre et
veulent diffuser leur religion dans le Nouveau Continent.
26. Quelle ville fondent-t-ils ?
Les pères pèlerins fondent la ville de Plymouth (nom de la ville d’où
ils sont partis d’Angleterre).
14. B. L’empire colonial français :
A l’avènement de François Ier, la France a en effet du retard dans l’exploration des Amériques, largement supplantée par l’Espagne et le Portugal. Ce retard n’a a priori pas de
raisons valables. Certes pays continental, la France dispose néanmoins de puissantes façades maritimes très ouvertes, avec des ports en grand nombre (Le Havre, La Rochelle,
Dieppe) et de très bons marins. Mais, empêtrée dans les guerres d’Italie, la France est en outre menacée d’encerclement par les territoires administrés par Charles Quint.
François Ier n’est en outre pas insensible à l’attrait du nouveau monde. Magellan découvre le passage vers l’Asie en 1520 mais en passant par le Sud. La France souhaite alors
découvrir le passage plus au Nord, un détroit qui mènerait directement à la mer de Chine.
La diplomatie de François Ier a fort à faire, car la considérable avance ibérique est confirmée par des traités rédigés avec le soutien de la papauté pour confirmer cette avance
sur les autres nations. François Ier est mécontent, surtout que circule à l’époque l’idée « qu’après Dieu, l’Amérique n’appartient qu’à l’Espagne ». En 1540, il déclare
notamment à l’envoyé de Charles Quint, alors que Cartier a déjà fait ses deux voyages : « Est-ce déclarer la guerre et contrevenir à mon amitié avec sa Majesté que d’envoyer
là-bas mes navires ? Le soleil luit pour moi comme pour les autres. Je voudrais voir la clause du testament d’Adam qui m’exclut du partage du monde. » Alors qu’il est empêtré
dans ses guerres avec Charles Quint, il fait donc admettre par le pape Clément VII (1523-1534), lors de l’entrevue du 12 octobre 1533 à Marseille, que la bulle de 1493
partageant des terres entre l’Espagne et le Portugal ne concernait que les terres connues, pas celles à découvrir.
Le roi de France, grâce au financement de banquiers florentins de Rouen confie en 1524 à Jean de Verrazano, la mission de trouver ce passage. Celui-ci offre ses services au
roi de France pour un voyage au nord du Mexique afin de découvrir un passage vers la Chine.
Le départ a lieu en juin 1523 de Dieppe sur La Dauphine. En janvier 1524, Verrazano part explorer les côtes américaines de Virginie jusqu’à Terre-Neuve. Il baptise Arcadie la
future péninsule arcadienne, et nomme tout cet endroit Francescana. L’explorateur acquiert la certitude que l’Amérique n’est pas un archipel, comme l’a aussi dit Amerigo
Vespucci, ni un prolongement de l’Asie ni de l’Afrique, mais bien un continent dont il explore aussi la future baie de New York en avril 1524, qu’il nomme Angoulême en
l’honneur du roi (premier nom de New York, avec entre les deux, la Nouvelle-Amsterdam). L’explorateur ne trouve toutefois pas d’or ni bien sûr le détroit conduisant en mer
de Chine. Mais, de retour à Dieppe en juillet 1524, il remet à François Ier la relation de son voyage. En 1525, il repart et aborde les Antilles, mais il disparait, sans doute
victime d’anthropophages. Ceci clôt ces premières explorations, d’autant que François Ier est la même année 1525 fait prisonnier lors du désastre de Pavie, et ne se
préoccupe donc plus guère de ces expéditions lointaines.
Il faut attendre 1532 pour que Jean Le Veneur de Tillières, évêque de Lisieux (de 1505 à 1539), grand aumônier de France (de 1526 à 1543) et également abbé du Mont-Saint-
Michel (de 1524 à 1539), propose à François Ier une nouvelle expédition vers le Nouveau Monde, qu’il souhaite voir confier à Jacques Cartier, dont il connaît des membres de
la famille voisine à Saint-Malo. Il fait valoir que ce marin connaitrait déjà les côtes du Brésil et Terre-Neuve. Un document de 1532 présente à François Ier les états de service
de Cartier et juge fondées ses prétentions à « conduire des navires à la découverte de terres neuves dans le Nouveau Monde ».
L’ordre du roi François Ier, daté de mars 1534 nous éclaire sur l’objectif du voyage : « Descouvrir certaines ysles et pays où l’on dit qu’il se doibt trouver grant quantité d’or et
autres riches choses ». Il confie alors à Jacques Cartier le soin de fonder un établissement français permanent. La Relation de 1534 nous indique un second objectif : la route
de l’Asie. Ce voyage n’a par contre pas de préoccupation missionnaire. Il faut d’ailleurs savoir que trouver le passage vers la Chine reste une constante même après le début de
la colonisation de la Nouvelle-France : ainsi, même Robert Cavelier de la Salle, à la fin du XVIIème siècle, lors de ses expéditions dans la future Louisiane, cherchait le chemin
menant vers ce pays, c’est d’ailleurs pour cela qu’une localité, maintenant arrondissement de la ville de Montréal, porte le nom de Lachine.
27. Quel est la volonté de François Ier, roi de France ?
Au XVIème siècle,
les Français
souhaitent prendre
part aux
explorations et à la
colonisation du
Nouveau Monde.
François Ier a la
volonté de
conquérir de
nouveaux
territoires. Il confie
cette mission à des
navigateurs
comme Jacques
Cartier.
28. Quelles sont les possessions françaises sous Louis XIV ?
Sous Louis XIV, la France a pris possession de la Louisiane et de la
Nouvelle-France, de la Guyane en Amérique. Elle possède également
certaines îles des Antilles et des comptoirs en Afrique et en Inde.
29. Quelle partie de la France se développe grâce au commerce
maritime ? Citez des exemples.
En France, le commerce maritime permet aux ports de la façade
atlantique de se développer et de s’enrichir comme Lorient (siège de la
compagnie des Indes Orientales françaises), Bordeaux, Nantes, La
Rochelle.
30. Quel est l’un des commerces les plus juteux pour les ports français ?
Les ports français se sont enrichis en grande partie grâce au commerce
d’esclaves. La France a pris part au commerce triangulaire.
31. Quel évènement signe la perte d’influence de la France ?
Entre 1756 et 1763, l’Angleterre et la France se battent pour le
contrôle de certains territoires lors de la guerre de Sept ans. La
France est battue et doit céder ses possessions en Amérique du
Nord à l’Angleterre. L’empire colonial français est réduit.
15. C. La traite négrière dans l’Atlantique :32. Comment les empires coloniaux exploitent-
ils les territoires conquis ?
Afin d’exploiter leurs colonies, les empires
coloniaux mettent en place la traite. Il s’agit
d’utiliser des esclaves noirs pour produire, par
exemple, du coton, du sucre, des métaux
précieux.
Violence omniprésente
Ce qui caractérise le bateau négrier, c’est la violence omniprésente. Elle est au centre et constitutive des rapports de force qui
s’instituent tout au long de la traversée, et elle préfigure les périodes d’esclavage qui vont suivre. La violence est partout. Pas seulement de
l’équipage blanc envers les esclaves noirs. Elle s’exerce aussi entre les Blancs, en particulier du capitaine et de la hiérarchie envers les marins.
Rediker parle d’un « gouvernement de la violence ». « La discipline était souvent brutale, et plus d’un marin fut fouetté au point d’en perdre la
vie », écrit-il. L’auteur parle même de taux de mortalité chez les marins parfois aussi élevé que celui des esclaves. Ces derniers étaient soumis
à des traitements inhumains : « une relation fondée sur l’ingestion forcée de nourriture, les coups de fouet, la violence à tout bout de champs
et le viol des femmes ». L’objectif était, outre de terroriser les captifs afin d’éviter les rebellions, de les préparer aux conditions de l’esclavage
qui allait suivre dans les plantations. Au final, souligne Marcus Rediker, « le navire n’était lui-même qu’une machine diabolique, une sorte de
gigantesque instrument de torture ». Entre la fin du XVe siècle et celle du XIXe, la machine de l’esclavage transatlantique allait engendrer,
selon l’auteur, la déportation de 12,4 millions de personnes, dont 1,8 million périrent à bord des bateaux négriers, et furent jetés par-dessus
bord. « En prenant en compte l’ensemble des étapes – l’expropriation en Afrique, le passage du Milieu, le début de l’exploitation aux
Amériques – à peu près 5 millions d’hommes, de femmes et d’enfants moururent à cause de la traite », relève l’historien.
33. Comment se déroule la traversée ?
Les armateurs privés équipent les négriers
(bateaux qui transportent les esclaves).
Des hommes sont capturés en Afrique par
d’autres Africains et vendus aux Européens
contre des produits. Lors de la traversée,
les esclaves sont maltraités. Beaucoup
meurent pendant la traversée. S’ils
arrivent en Amérique, ils sont vendus aux
propriétaires de plantation.
34. Décrivez le trajet.
Le négrier part d’Europe chargé
d’armes, des étoffes et des
pacotilles (produits de peu de
valeur) en direction de l’Afrique
où les produits sont échangés
contre les esclaves. Ceux-ci
traversent l’Atlantique et sont
débarqués dans les plantations.
Le négrier est chargé de sucre, de
café, de coton, de tabac et autres
produits exotiques en direction
de l’Europe : c’est le commerce
triangulaire.
35. Comment est encadré l’esclavage en France ?
La France met en place le Code Noir pour encadrer
l’esclavage dans les colonies. L’esclave est considéré
comme un meuble à la disposition du maitre. S’il s’enfuit,
il peut être amputé puis tué.
16. Comprendre la première mondialisation grâce à
une œuvre d’art :
Entre le XVème et le XVIIIème siècles, l’expansion du monde connu, et la mise en
relation des territoires qui en découle, permettent de parler de la mise en place
d’une première mondialisation.
Comment le Portrait de Pierre Grégoire de Roulhac illustre-t-il la première
mondialisation ?
36. Sur ce portrait, retrouvez tous les produits issus
de la première mondialisation.
Café ou cacao d’Amérique
Porcelaine de Chine
Bois d’acajou de Cuba
Soie d’Asie et Coton d’Amérique du Nord
Argent d’Amérique du Sud
Sucre des Antilles
37. Quelles sont les transformations culturelles en
Europe dus à la première mondialisation ?
L’Europe connait des transformations culturelles et alimentaires importantes grâce à la
mondialisation : les Européens les plus aisés se mettent à consommer du café, du sucre, du
cacao, du tabac avec des couverts en porcelaine, s’habillent avec des vêtements en coton et
en soie avec des meubles en acajou.