2. 2 Interkinois Hebdo - 1ère
année - Numéro 01 du 15 au 21 mai 2023
C’est à se demander si l’Assemblée nationale s’est
transformée en une salle de spectacle avec une troupe
théâtrale composée par des acteurs professionnels.
En attendant que la loi sur la répartition des sièges soit
finalisée afin de pouvoir espérer l’accélération du pro-
cessus électoral, dans l’enceinte de l’hémicycle les esprits
se concentrent sur les sexes des anges comme si Marie
devait à nouveau donner le sauveur. Qui veut prendre 3,
5 ou 10 femmes, qui veut devenir 2è ou 3è bureau, il est
difficile que l’on puisse classer cela devant la nécessité de
pousser le processus électoral. Nous parlons de la situa-
tion dans un état qui serait normal, bien-sûr !
Pire encore, ceux qui veulent manger du chien ou pas
doivent subir un contrôle d’intention avec les propos d’un
élu du peuple devant l’assemblée. Comment les congolais
ont fait pour avoir un tel parlement ? L’urgence s’impose
sur le changement à impulser lors de prochaines élec-
tions.
Dans un autre camp, Nathalie Makoma accuse ouverte-
ment la responsabilité de ses frères et sœurs dans sa pré-
cédente direction et aspire à vivre pleinement sa nouvelle
carrière artistique sans aucun regret.
Pour le reste, le FULLMIX FESTIVAL a fait carton plein à
l’Académie des Beaux Arts et sur Interkinois Radio avec
plus 125.000 auditeurs.
Deo Vuadi
EDITO
Éditeur
ETS Interkinois
Directeur de Publication
Deo Vuadi
Rédacteur en Chef:
Eddy Kazadi
Rédaction:
Eddy Kazadi
Trésor Mutombo
Deo Vuadi
Gloire Kamandi
Designer : Tavie Makabi
Contact
+243900 550 777
interkinois@interkinois.net
interkinois.net
Edito
3. 3
Interkinois Hebdo - 1ère
année - Numéro 01 du 15 au 21 mai 2023
Depuis le 15 mars dernier, date marquant
l’ouverture solennelle de la session parle-
mentaire de mars en République Démo-
cratique du Congo, l’Assemblée nationale
gratifie les congolais de quelques sujets qui
entretiennent les amoureux du buzz et des
futilités qui se nomment eux-mêmes «les
immatures.» Loin de dire qu’il n’y a que du
buzz, rappelons que c’est au cours de cette
session parlementaire du mois de mars que
les élus nationaux ont notamment, mais
pas seulement, obtenu la mise à l’écart du
Directeur Général de la Société Nationale
d’Electricité (SNEL), principalement pour «in-
compétence».
Mais cet épisode, le congolais lambda l’a
certainement déjà classé dans l’antiquité de
ses souvenirs, sa mémoire étant malheu-
reusement conditionnée à ne conserver la
plupart du temps que des sujets grivois, qu’il
peut savourer à temps et à contre temps
aussi longtemps qu’il le souhaite, comme
un enfant sirote un jus à l’aide d’une paille,
espérant que ce délice ne connaisse point
d’apocalypse. Et du jus au buzz, l’Assemblée
nationale en a produit à profusion.
Le plus savoureux, puisqu’il est pratiquement
devenu le quotidien des commentaires sur
les réseaux sociaux, sans oublier les invec-
tives dans la vie réelle, même sur des publi-
cations qui n’ont strictement rien à avoir, le
sujet relatif à la proposition de loi qui table
notamment sur le verrouillage de certains
postes-clés du pays dite «de père et de mère»
initiée par Noël Tshiani et portée par Nsingi
Pululu ne s’essouffle pas. Depuis la décision
du bureau de l’Assemblée nationale de la
soumettre au débat dans la plénière, prati-
quement chaque semaine, l’actualité donne
aux congolais des raisons d’y tenir mordicus
ou par contre de s’y opposer.
Qualifiée de cible sur la tête de Moïse Ka-
tumbi dont l’appartenance sanguin au
Congo est régulièrement discutée, «de père
et de mère» fait des jaloux. Il est défendu un
besoin de mettre sur pied, par le camp Ka-
tumbi, une proposition de loi dont la subs-
tance est d’empêcher l’extermination, via la
marmite, des chiens et des chats, nos ani-
maux de compagnie qui sont consommés
«sans plaignant» en public. Une idée de Bo-
ris Mbuku dont on se questionne sur la per-
tinence dans le contexte actuel du pays. Là
encore les médiaux sociaux s’en délectent.
Coupant court à la polémique sur la consom-
mation publique des chiens et chats, Daniel
Mbau le maître de la science du droit, un
sachant qui magnifie l’ésotérisme dans les
expressions de son domaine d’étude et
d’enseignement, revient sur le devant de la
scène en obtenant la recevabilité et le débat
de sa proposition de loi complétant le code
de famille, dont la durée des fiançailles (12
mois) et le montant de la dot à 500$ comme
la somme la plus élevée font polémique et
alimentent le buzz.
Et comme si cela ne suffisait pas, le dépu-
té national Charles Nawej vient voler la ve-
dette à l’honorable Mbau, dans la sphère du
buzz, se positionnant lui en grand descen-
dant de nos aïeux, prônant la normalité de
la polygamie en République Démocratique
du Congo. Il s’oppose ainsi à une disposition
Par Interkinois.net
de la proposition de loi du député Daniel Mbau qui sollicite la
criminalisation de la polygamie. Selon Charles Nawej, si l’on
veut criminaliser la polygamie, beaucoup d’hommes vont y
passer, parce qu’ils entretiennent pour la plupart deux, trois
copines en dehors de leurs femmes légalement mariées.
Cela aide aussi, toujours selon lui, à nous éviter les suicides
en cascade des femmes comme en Europe, par manque
d’hommes qui sont peu nombreux.
Face à cette session parlementaire «buzzeuse,» l’expression
populaire communément utilisée sur le réseau social Tik tok
«On dort et on se réveille, il y a un nouveau dossier » se porte
bien.
Interkinois.net
MARS: Session parlementaire
pour le buzz ?
POLITIQUE
4. 4 Interkinois Hebdo - 1ère
année - Numéro 01 du 15 au 21 mai 2023
Des invectives, ils se balancent dans la figure sans
retenue et c’est de la bonne guerre politique. Alors
que l’armée numérique katumbiste a enflammé
la toile, notamment Twitter tout l’avant-midi de
lundi 08 mai 2023, accusant le ministre USN des
finances, Nicolas Kazadi, d’avoir, lors de son pas-
sage dans une émission avec Jean-Marie Kas-
samba sur Télé 50, sanctifié le président rwandais
Paul Kagame, les proches de l’incriminé ont à leur
tour balancé un extrait de la même émission où
l’argentier congolais, très souvent réservé politi-
quement, accuse Moïse Katumbi d’être le candi-
dat de Kigali à la prochaine présidentielle de dé-
cembre 2023 en RDC.
En effet, en des termes identiques, preuve que
le texte est sorti du même laboratoire, les jour-
nalistes et autres communicateurs proches de
Moïse Katumbi ont écrit sur Twitter : « Urgent !
Nicolas Kazadi : « Même si @PaulKagame tue
les congolais, il est et restera toujours le frère de
Félix Tshisekedi. Vers la fin de cette vidéo, le mi-
nistre des finances explique comment le Président
Congolais avait cédé l’or de Sakima au Président
Rwandais. @nskazadi @Presidence_RDC ».
Ce tweet fait allusion à un extrait un peu dénaturé
de l’entrevue de Nicolas Kazadi avec Jean-Ma-
rie Kassamba où il dit : « Le président de la Ré-
publique, dans sa vision, dans sa grande vision,
a pris le courage et cela a été décriée de manière
ignorante par Olivier Kamitatu, de manière volon-
tairement ignorante ; a pris le courage de prendre
son frère, parce qu’il restera son frère, le président
Kagame, par la main et lui dire »asseyons-nous »
».
Là, Nicolas Kazadi est directement interrompu par
Jean-Marie Kassamba : « Mais ça lui coûte cher,
le frère d’hier ».
Et à Nicolas Kazadi de rétorquer : « Ecoutez-moi,
on reste frère même si l’on se chamaille, même si
l’on entretue, on est frère, que voulez-vous qu’on
fasse. Il l’a pris par la main en disant : ‘’As-
seyons-nous, au lieu de faire mal, faisons ensemble
et de manière transparente. C’était en juin 2021. Il
a proposé Sakima… ».
C’est juste cet extrait que l’armée numérique ka-
tumbiste a brandi pour soutenir que Nicolas Kaza-
di sanctifie Paul Kagame.
En revanche, les proches de Nicolas Kazadi ont
balancé la suite de cet extrait pour étayer l’idée
de ce dernier qui présentait l’aspect économique
de la guerre dont la RDC est victime de la part
du Rwanda dans la partie Est : « …est-ce que vous
savez que la guerre que nous subissons depuis 30
ans est essentiellement une guerre économique ?
Le président de la République, dans sa vision, sa
grande vision, …il a proposé Sakima, etc. C’était
pour construire quelque chose d’important. C’est
ce que font tous les grands pays, c’est ce qu’ont fait
l’Allemagne et la France au sortir de la deuxième
guerre mondiale. C’est les grands esprits. Il a tendu
la main à notre voisin belliqueux pour que l’on se
détourne du passé pour construire ensemble. Mais
ils ont estimé que c’est un chemin très long et pas
assez productif et dans les mois qui ont suivi, ils
ont recommencé à armer le M23 parce qu’il était
facile de gagner dans le noir avec la complicité de
certains Congolais dans l’administration, dans
tous les corps et il y a des procès à ce sujet. C’est
pour cela que nous parlons des Congolais aux al-
légeances douteuses. Je vais plus loin, certains qui
sont candidat président de la République sont ac-
tionnaires dans des comptoirs situés à Kigali…Je
vous dis que certains qui sont positionnés candidat
président de la République sont actionnaires dans
des comptoirs situés à Kigali qui se ravitaillent à
ces contrebandes. Ceux parlent de la sécurité, ils
savent de quoi ils parlent parce que ce qui les dé-
range ce que nous avons identifié et déverrouillé
les éléments qui expliquaient la situation de guerre
à l’Est et je vous ai dit qu’il y en a qui ont des in-
térêts à Kigali et il y en a qui sont les candidats de
Kigali… ».
Les proches de Nicolas Kazadi confirment à Scoo-
prdc.net que l’argentier national fait ici allusion à
Moïse Katumbi dont le porte-parole, Olivier Ka-
mitatu, était la veille l’invité de la même émission
de Jean-Marie Kassamba. A la question de sa-
voir pourquoi Ensemble pour la République et son
président Moïse Katumbi n’ont jamais condamné
et dénoncé le Rwanda qui agresse la RDC, l’an-
cien speaker de l’Assemblée nationale a balbutié
jusqu’à estimer que cette condamnation de leur
part n’apporterait aucun changement. D’où qu’il
faille pour eux se taire. Aveu de complicité, ont
conclu beaucoup d’observateurs.
Non sans raison, car contre l’injustice, comme le
disait Martin Luther King, si tu ne fais rien, tu se-
ras complice de tous ses méfaits. Et Moïse Katum-
bi fait preuve de cette indifférence. Il n’a jamais
condamné le Rwandais Paul Kagame dans tout
ce qu’il cause comme préjudices aux Congolais
via le M23 dans la partie Est de la RDC. Sa grande
préoccupation pour laquelle il paie des millions de
dollars américains aux lobbying nationaux et in-
ternationaux, c’est la défense de sa congolité mise
en mal par la proposition de loi dite « Tshiani ».
POLITIQUE
Par Scooprdc
Election présidentielle 2023 : Moïse Katumbi
est un candidat de Kigali (Nicolas Kazadi)
5. 5
Interkinois Hebdo - 1ère
année - Numéro 01 du 15 au 21 mai 2023
INTERVIEW
Nathalie Makoma pour les congo-
lais en souvenir du célèbre groupe
musical qu’elle composait avec ses
frères et sœurs, Queen Makoma
pour la chanteuse Rock internatio-
nale qu’elle devenue aujourd’hui,
elle a daigné accorder une inter-
view à bâton rompu et exclusive à
la Rédaction Interkinois. Son style
vestimentaire actuel, sa carrière,
le groupe Makoma, son prochain
single… Elle a tout abordé !
Interviewée par Deo Vuadi
et Eddy Kazadi
Interkinois : Merci de nous accor-
der cette interview exclusive. Nous
allons directement aborder le buzz
du moment. Les seules nouvelles
qu’on a sur vous ce sont vos photos
qui font sensation. Que devient Na-
thalie Makoma aujourd’hui ?
Queen Makoma : C’est à moi de
vous remercier car, je profite de
cette occasion pour éclairer le pu-
blic congolais. Déjà dire que les
seules nouvelles que vous avez sur
moi sont mes publications (pho-
tos), c’est faux. J’estime que les
nouvelles d’une artiste, vous de la
presse professionnelle devriez les
puiser sur mes réseaux sociaux
officiels (Facebook fan page, ins-
tagram, Twitter ,Tiktok, etc.) Mais,
apparemment les médias congo-
lais préfèrent prendre les infos,
infox ou intox sur les pages polé-
miques qui détériorent le sens de mes publi-
cations. En tant qu’artiste et chanteuse je vois
les choses différemment. J’ai remarqué que
même les professionnels des médias ne savent
pas faire la différence entre un personnage et
une personne. Queen Makoma que vous voyez
sur mes publications, c’est le personnage, l’ar-
tiste, la chanteuse.
La Nathalie qui est mère de famille ne s’habille
pas comme sur les réseaux sociaux. C’est la Na-
thalie femme mariée et mère très attentionnée
de ses deux enfants
IK : Sensation après sensation, ces photos que
vous publiez régulièrement font elles parties
d’une campagne de marque ou tout simplement
de l’amusement pour faire le buzz ? Pouvez-vous
nous en dire plus ?
QM : Ces photos que vous appelez sensation-
nelles sont des photos d’essai pour un projet
musical et cinématographique. Ce n’est pas de
l’amusement. Je ne m’amuse pas, je suis dans
le Showbusiness. Tout ce que je fais et tout ce
que vous voyez comme publications, photos ou
vidéos, shows, etc. est rémunéré. Je suis bien
payée pour ça. Donc il ne s’agit nullement d’un
buzz ou amusement.
IK : Est-ce que la musique vous intéresse tou-
jours ? Si oui, comment exercez-vous cela ?
QM : Est-ce que la musique m’intéresse toujours
? Rire… La musique va m’intéresser jusqu’à la
fin de mes jours. Je suis née artiste et je mour-
rai artiste chanteuse. Je suis toujours active, je
livre des shows et concerts chaque week-end.
Il suffit de consulter ma page fan page Face-
book, Instagram, Tik tok etc. Vous
verrez les vidéos de mes shows et
activités. Ce 19 mai, mon single sort,
avant la sortie de mon album qui
est fin prêt.
comprendre ce que l’artiste veut
exactement exprimer si celui-ci ne
l’explique pas. Bref, je ne suis pas
folle ni sous l’effet de la drogue. A
travers mes publications j’exprime
juste mon côté artistique, une autre
facette de moi, mon côté Rock, pro-
vocatrice, comique, mon côté qui
choque les sensibilités. Déjà je vous
signale que je ne bois pas d’alcool,
je ne prends pas de drogue. Même
mes collaborateurs hollandais ou
français s’étonnent de la forte éner-
gie que je dégage quand je suis sur
le podium. Je suis toute naturelle
mais juste atypique et différente.
Une artiste qui ose mettre une per-
ruque verte fluo avec un blouson
cuire et un collant déchiré pour faire
son concert ou se faire prendre en
photo et les poster sur ses réseaux
sociaux, chose que beaucoup d’ar-
tistes n’oseront jamais.
Moi ? Avec un problème psychique
? Rire… Non, j’ai toutes mes facultés.
Je suis juste une artiste atypique,
une chanteuse Rock dont l’accou-
trement ou l’apparence choque
les sensibilités. Souvent les artistes
et les scientifiques sont traités des
fous juste parce qu’ils voient les
choses différemment de tout le
monde. Lady Gaga , Kanye West et beaucoup
d’autres sont souvent qualifiés de fous et je crois
que je fais partie de cette catégorie d’artistes
atypiques.
Interkinois : obligée de vous habiller comme
Lady Bug de Miraculous lors de vos shootings ?
Existe-t-il un message lié à cela ?
QM : Ce n’est pas un buzz ni une obligation de
m’habiller comme ça. Dans chaque photo shoo-
ting il y a un thème et un look choisis. En plus
comme je l’ai dit, j’ai opté pour un look Rock
gothique (personnage) qui entre toujours dans
le cadre de ce concept Rock. Je suis une artiste
atypique et différente donc, j’aurai toujours un
look extrême qui va sûrement choquer beau-
coup de gens. Mais je reste moi, une artiste qui a
son look et sa personnalité. Supportez ce chan-
Queen Makoma
« Je suis une artiste atypique » (Interview exclusive)
6. 6 Interkinois Hebdo - 1ère
année - Numéro 01 du 15 au 21 mai 2023
Fullmix festival
une première édition réussie, un succès
en présentiel et sur Interkinois radio
gement qui est juste un personnage et pas la
personne que je suis en dehors de la musique.
IK : Est-ce que le fait de vous dénuder de dérange
pas votre famille ? Votre mari ?
QM : Je ne pense pas être nue dans mes pho-
tos. Etre en maillot ou petite culotte n’est pas
synonyme d’être nue. Le personnage Queen
Makoma s’habille, sur ces publications, en mail-
lot ou en petite culotte et autre juste pour le
show ou photo shooting. La personne, mère et
femme au foyer, que je suis ne porte pas ces
genres de vêtements. Ma famille, mon mari et
mes connaissances savent tous faire la diffé-
rence entre le personnage de Queen Makoma
et la personne de maman di Gio qui est une
femme au foyer et mère de deux garçons, ça
ne les dérange pas.
IK : Depuis « 6 millions ya ba soucis » avec Papa
Wemba, vous n’avez plus sorti un tube à succès.
À quand votre prochaine chanson à succès ?
QM : « 6 millions de soucis » était un feat avec
Papa Wemba et oui ça connu du succès chez
les congolais. Après cela, j’ai eu à faire deux
singles en Hollande qui ont marché et qui me
permettent, encore aujourd’hui, de me produire
un peu partout à travers le monde. Je dirai que
le succès est relatif. C’est par rapport au pu-
blic et mon public cible n’est vraiment pas les
congolais, bien que j’ai des parents congolais.
Mon single et mon album arrivent, on verra la
suite.
IK : De tous les Makoma, vous êtes celle qui
demeure dans l’actualité de diverses manières.
Quel est le secret de votre succès sans album sur
le marché ?
QM : Il n’y a pas de secret du succès dans un
album. Je crois qu’un artiste doit rester authen-
tique et original. Rester sois même, ne jamais
avoir peur d’exprimer ses pensées, ses émo-
tions et surtout s’assumer. Je suis restée moi-
même, je suis restée une chanteuse atypique,
pas une hypocrite, avec des idées authentiques.
Et je crois que les gens parleront toujours de moi
pendant longtemps car au-delà de multiples ta-
lents que Dieu m’a donnés, je sais me vendre
comme artiste et surtout faire parler de moi. En
tout cas vous n’allez jamais oublier Queen Ma-
koma. Rire… Je n’ai pas de secret, mon secret
c’est le travail assidu.
IK : Avez-vous un projet musical en cours ? Pou-
vez-vous nous en parler en détail ?
QM : Comme je l’ai dit plus haut, je sors un
single : Everything is nothing, ce 19 mai 2023 et
un album qui est déjà prêt, qui sortira peu de
temps après le single. Je suis en plein tournage
des clips.
IK : À quand votre prochain album ? Pou-
vons-nous en connaitre le titre ? Quel style de
musique trouverons-nous dedans ? Il y aura-t-il
des artistes invités ?
QM : Le style de mon single et album, c’est l’Afro
Rock. Le Rock avec une touche Afro.
Interkinois : Quel est votre message à tous vos
fans de Kinshasa, de la RDC et de partout dans
le monde ?
Queen Makoma : Un seul message : Queen
Makoma sort un single le 19 mai 2023 puis sui-
vra son album. Tous ceux qui aiment la bonne
musique ne seront pas déçus et découvriront
un autre style de musique. Je vous aime tous.
Par Eddy Kazadi
La première édition du Fullmix festival a tenu
ses promesses. Ce concept inédit a conquis
les cœurs des kinois qui en avaient marre de
consommer la même chose. Plus qu’une suc-
cession de mix de la part des DJ, c’est un vrai
spectacle auquel les fans et curieux ont assisté.
La fraicheur de la nuit n’a pas tenu face à la
chaleur de différentes prestations.
Si au début l’affluence était timide, certaine-
ment en raison de l’intensité de la chaleur dans
la capitale congolaise, les spectateurs se sont
amassés par vagues multiples sur le jardin de
l’Académie des Beaux Arts, une fois que la dou-
ceur du soir a dompté l’air chaud de la matinée.
Dès l’entame, les DJ, les Buchanteurs et les dan-
seurs y sont allés à 100 à l’heure. On aurait dit
que les décibels que propulsaient les enceintes
contenaient une substance envoûtante. Les
corps bougeaint au gré des rythmes balancés
par les DJ. Au fil de la soirée, l’intensité du show
a pris une autre ampleur, les grands noms du
CULTURE
7. 7
Interkinois Hebdo - 1ère
année - Numéro 01 du 15 au 21 mai 2023
CULTURE
A pas de géant, nous nous appro-
chons vers le jour J de l’événement
de la première moitié de l’année
2023. Légendaire et mémorable
sont les promesses de cette ren-
contre de grande classe qui fait sa-
liver ceux qui rêvent d’écrire un jour
leur propre légende. Ce samedi 20
mai dans la salle de spectacle de
Showbuzz, les légendes vont ap-
prendre aux participants à créer leur
propre légende.
Après avoir initié sur l’importance
d’apporter de la Valeur Ajoutée dans
tout ce que l’on fait, lors de l’édition
inaugurale avec le thème impact de
l’innovation pour donner des repères,
et ayant réitéré le même thème lors
de l’act 2 avec un accent particulier
sur les institutions et jeunes pousses
comme panélistes, l’heure est venue
de viser le firmament avec un act 3 légendaire qui porte le thème
« Bâtir sa propre légende n’est pas une légende. «
A part Eugène Kandolo le coach sur mesure qui est l’initiateur et
l’hôte, il y aura comme panélistes, une légende qu’on ne sait plus
présenter, le pasteur Roland Dalo, grand orateur et une source
d’inspiration pour beaucoup de jeunes. Par son aura, Lokwa Kan-
za, légende parmi les légendes va partager son expérience légen-
daire aux participants.
D’autres panélistes de renom à l’instar de Christian Bosembe, Yan
Mambo, Ronsia Kukiel, la députée nationale Christelle Vuanga, Pa-
trick Nkusu, Donat Lenghu, Medi Kebantima, Patience Barandenge
et Thembo Kash vont partager les expériences et méthodes de
leurs légendes naissantes.
En dehors des panels, comme de coutume avec Valeur Ajoutée, il
est prévu des expositions, de l’humour, du networking, du live mo-
tivation et coaching, un Quiz VA et la présentation des livres.
Il reste 10 jours avant le jour J, préparons-nous, tous, à entamer
l’histoire de nos légendes respectifs ce 20 mai avec Valeur Ajoutée.
Un rendez-vous à ne pas rater.
le jour J pointe à l’horizon
Par Eddy Kazadi
métier ayant pris le contrôle du podium, avec
des entrées scéniques qui font encore parler.
DJ Amaroula, DJ Abdoul et Rine K ont tenu leur
rang.
Plus de 125 mille personnes ont suivi le Live du
festival sur Interkinois radio.
Des entrées scéniques entreprises, il en ressort
que le catcheur américain Undertaker a inspi-
ré plus d’un. Musique de ce dernier, du feu sur
scène jusqu’à un cercueil comme en procession
vers le cimetière, toute la panoplie de la légende
de la WWE a été revisitée. Même la pluie s’est
invitée à la fête, exaltant une atmosphère déjà
glauque.
Pour ceux qui n’ont pas pu se déplacer et pour
les personnes se trouvant en provinces ou à
l’étranger, la webradio Interkinois a assuré le
show, en diffusant l’entièreté du Fullmix festival
en direct. Plus de 125 mille personnes à travers
le monde étaient scotchés sur la webradio de
Kinshasa pour suivre le Live de ce rendez-vous
unique en son genre.
Le rendez-vous est pris pour la prochaine édi-
tion. Pour en savoir plus, restez branchés sur
radio.interkinois.net et sur tous les supports du
Fullmix festival.
Valeur Ajoutée act 3