Il faut toujours tenir compte chez la personne âgée (PA) des modifications physiologiques et de la présence de diverses pathologies s’accumulant avec l’avancée dans l’âge. Ainsi, les PA souhaitant observer le jeûne du ramadan sont invitées à prendre conseil auprès de leur médecin quelques semaines avant le début du jeûne, afin de recevoir des conseils adaptés à leur situation et ainsi minimiser le risque de complications et garantir une bonne tolérance du jeûne. Ce dernier est à éviter en cas de certaines pathologies : diabète non équilibré ou de surcroit traité à l'insuline, d'insuffisance rénale ou de maladie cardiaque sous traitement diurétique qui en éliminant le surplus de liquides de l’organisme, peut engendrer une déshydratation. Il est aussi déconseillé pour les seniors atteints de maladies auto-immunes et de nombreuses maladies rares
1/ Les risques associés au jeûne
Le jeûne intermittent, alternant des périodes de jeûne avec des périodes de consommation alimentaire normale, en particulier lorsqu'il est pratiqué à long terme, peut contribuer à limiter le risque d’événements cardiaques et avoir des effets positifs sur la santé métabolique.
Néanmoins, au cours du jeûne du Ramadan, la prise des repas est concentrée dans le temps et l’alimentation se caractérise par une densité énergétique souvent élevée par rapport aux besoins. Ainsi, les bienfaits du jeûne sont battus en brèche par les excès alimentaires observés à la rupture de ce dernier.
Chez les patients diabétiques, le jeûne du mois de Ramadan peut avoir des effets néfastes et générer des accidents métaboliques -hypoglycémie, hyperglycémie ou acidocétose diabétique-, voire aggraver les complications dégénératives du diabète. Le patient diabétique peut être exposé à d’autres complications aiguës, notamment la déshydratation et la constitution de caillots sanguins au niveau des vaisseaux.
2/ Des recommandations spécifiques en termes de durée du jeûne ou de gestion des repas
Il faut veiller à une alimentation bien équilibrée et surtout ne pas diminuer sa consommation alimentaire habituelle pour ne pas aggraver la fonte musculaire. En effet, Le capital musculaire diminue avec l’âge et cette diminution de la masse musculaire peut être source de troubles nutritionnels et de l’hydratation. En effet, 73% de l’eau totale du corps sont stockés dans les muscles, une baisse des réserves en eau sera ainsi corrélative à cette diminution de la masse musculaire. Ce phénomène, la sarcopénie, a des répercussions considérables par les faiblesses qu’il provoque : risques infectieux par baisse des réserves protéiques nécessaires aux défenses immunitaires, chutes et fractures éventuelles compromettant l’autonomie de la PA…
Ainsi, pour éviter l’aggravation de la fonte musculaire, l’apport protéique, doit être supérieur à celui de l’adulte jeune et une activité physique quotidienne de 15 à 30 mn par jour est également nécessaire pour lutter contre cette sarcopénie.
Comment vivre avec une maladie rénale par Dr Moussayer Khadija.pdfKhadija Moussayer
Les maladies rénales chroniques ont tout pour faire peur, alors qu’avec une attention minutieuse, on peut ralentir leur progression et même bien les contrôler. Cela passe en particulier par une bonne observance de l’hygiène de vie du patient.
Il faut d’abord savoir que nombre total de malades souffrant d’insuffisance rénale est difficile à évaluer car elle ne se manifeste que lorsqu’elle a atteint un stade très avancé, parfois au bout de plusieurs dizaines d’années d’évolution silencieuse. Ainsi elle se manifeste rarement avant 45 ans, et sa prévalence augmente avec l’âge, notamment après 65 ans. En fait la plupart des gens ignorent l’état réel de leurs reins.
Les personnes déjà atteintes ne sont pas encore au stade de l’insuffisance réelle mais en situation sub-pathologique avant le déclenchement de l’insuffisance. Quel que soit l'état d'un malade ou d'une personne en en bonne santé, le fonctionnement des reins dépend avant tout de notre mode de vie (hygiène alimentaire, tabagie, activités physiques, usage raisonné des médicaments…);
On peut affirmer que les 8 règles pour prendre soin de ses reins se résument en : 1. Bois suffisamment 2. Mange sainement 3. Garde un poids sain 4. Pratique une activité sportive régulière 5. Surveille ta tension artérielle 6. Ne fume pas 7. Surveille ta glycémie 8. Réduis ta consommation de sel et de plats préparés.
À l'occasion de la Journée mondiale du rein, le 14 mars, qui célèbre cette année sa dix-neuvième édition, passons en revue quelques-unes de ces recommandations.
SOMMAIRE : I/ Un régime équilibrée et adaptée cas de maladie rénale chronique, II/ Le tabac en accusation, III/La prise en charge médicale de la maladie, GRANDE GALERIE DE PHOTOS A LA FIN DE L'ARTICLE
I/ Un régime équilibrée et adaptée cas de maladie rénale chronique
La diététique tient une place fondamentale dans le traitement de l'insuffisance rénale et la nutrition adoptée par malade doit tenir compte du stade de la maladie. Toutes les règles à suivre sans exception doivent être discutées et s’établir en concertation avec le médecin traitant et/ou éventuellement un diététicien
Il est d’abord important de manger à un rythme chronologique régulier (3 repas par jour) et d'avoir une alimentation variée, équilibrée et calorique.
Il est conseillé de boire en moyenne 1,5 litre d'eau ou de boissons non sucrées et non alcoolisées. L’alcool est fortement déconseillé. Si le malade est enclin à la formation de calculs rénaux, au moins deux litres d'eau seront nécessaires en moyenne durant la journée (et un verre d'eau quand on se lève la nuit) pour assurer la fonction urinaire.
La diminution de la consommation de sel est recommandée (en général, pas plus de 6 g par jour). Pour cela, il faut éviter en particulier de trop consommer de plats industriels riches en sel (plats préparés, biscuits apéritifs...).
L'apport en protéines recommandé est en général de 0,8 à 1 g par kg de poids et par jour (cela représente 48 à 60 g de protéines par jour
Il faut toujours tenir compte chez la personne âgée (PA) des modifications physiologiques et de la présence de diverses pathologies s’accumulant avec l’avancée dans l’âge. Ainsi, les PA souhaitant observer le jeûne du ramadan sont invitées à prendre conseil auprès de leur médecin quelques semaines avant le début du jeûne, afin de recevoir des conseils adaptés à leur situation et ainsi minimiser le risque de complications et garantir une bonne tolérance du jeûne. Ce dernier est à éviter en cas de certaines pathologies : diabète non équilibré ou de surcroit traité à l'insuline, d'insuffisance rénale ou de maladie cardiaque sous traitement diurétique qui en éliminant le surplus de liquides de l’organisme, peut engendrer une déshydratation. Il est aussi déconseillé pour les seniors atteints de maladies auto-immunes et de nombreuses maladies rares
1/ Les risques associés au jeûne
Le jeûne intermittent, alternant des périodes de jeûne avec des périodes de consommation alimentaire normale, en particulier lorsqu'il est pratiqué à long terme, peut contribuer à limiter le risque d’événements cardiaques et avoir des effets positifs sur la santé métabolique.
Néanmoins, au cours du jeûne du Ramadan, la prise des repas est concentrée dans le temps et l’alimentation se caractérise par une densité énergétique souvent élevée par rapport aux besoins. Ainsi, les bienfaits du jeûne sont battus en brèche par les excès alimentaires observés à la rupture de ce dernier.
Chez les patients diabétiques, le jeûne du mois de Ramadan peut avoir des effets néfastes et générer des accidents métaboliques -hypoglycémie, hyperglycémie ou acidocétose diabétique-, voire aggraver les complications dégénératives du diabète. Le patient diabétique peut être exposé à d’autres complications aiguës, notamment la déshydratation et la constitution de caillots sanguins au niveau des vaisseaux.
2/ Des recommandations spécifiques en termes de durée du jeûne ou de gestion des repas
Il faut veiller à une alimentation bien équilibrée et surtout ne pas diminuer sa consommation alimentaire habituelle pour ne pas aggraver la fonte musculaire. En effet, Le capital musculaire diminue avec l’âge et cette diminution de la masse musculaire peut être source de troubles nutritionnels et de l’hydratation. En effet, 73% de l’eau totale du corps sont stockés dans les muscles, une baisse des réserves en eau sera ainsi corrélative à cette diminution de la masse musculaire. Ce phénomène, la sarcopénie, a des répercussions considérables par les faiblesses qu’il provoque : risques infectieux par baisse des réserves protéiques nécessaires aux défenses immunitaires, chutes et fractures éventuelles compromettant l’autonomie de la PA…
Ainsi, pour éviter l’aggravation de la fonte musculaire, l’apport protéique, doit être supérieur à celui de l’adulte jeune et une activité physique quotidienne de 15 à 30 mn par jour est également nécessaire pour lutter contre cette sarcopénie.
Comment vivre avec une maladie rénale par Dr Moussayer Khadija.pdfKhadija Moussayer
Les maladies rénales chroniques ont tout pour faire peur, alors qu’avec une attention minutieuse, on peut ralentir leur progression et même bien les contrôler. Cela passe en particulier par une bonne observance de l’hygiène de vie du patient.
Il faut d’abord savoir que nombre total de malades souffrant d’insuffisance rénale est difficile à évaluer car elle ne se manifeste que lorsqu’elle a atteint un stade très avancé, parfois au bout de plusieurs dizaines d’années d’évolution silencieuse. Ainsi elle se manifeste rarement avant 45 ans, et sa prévalence augmente avec l’âge, notamment après 65 ans. En fait la plupart des gens ignorent l’état réel de leurs reins.
Les personnes déjà atteintes ne sont pas encore au stade de l’insuffisance réelle mais en situation sub-pathologique avant le déclenchement de l’insuffisance. Quel que soit l'état d'un malade ou d'une personne en en bonne santé, le fonctionnement des reins dépend avant tout de notre mode de vie (hygiène alimentaire, tabagie, activités physiques, usage raisonné des médicaments…);
On peut affirmer que les 8 règles pour prendre soin de ses reins se résument en : 1. Bois suffisamment 2. Mange sainement 3. Garde un poids sain 4. Pratique une activité sportive régulière 5. Surveille ta tension artérielle 6. Ne fume pas 7. Surveille ta glycémie 8. Réduis ta consommation de sel et de plats préparés.
À l'occasion de la Journée mondiale du rein, le 14 mars, qui célèbre cette année sa dix-neuvième édition, passons en revue quelques-unes de ces recommandations.
SOMMAIRE : I/ Un régime équilibrée et adaptée cas de maladie rénale chronique, II/ Le tabac en accusation, III/La prise en charge médicale de la maladie, GRANDE GALERIE DE PHOTOS A LA FIN DE L'ARTICLE
I/ Un régime équilibrée et adaptée cas de maladie rénale chronique
La diététique tient une place fondamentale dans le traitement de l'insuffisance rénale et la nutrition adoptée par malade doit tenir compte du stade de la maladie. Toutes les règles à suivre sans exception doivent être discutées et s’établir en concertation avec le médecin traitant et/ou éventuellement un diététicien
Il est d’abord important de manger à un rythme chronologique régulier (3 repas par jour) et d'avoir une alimentation variée, équilibrée et calorique.
Il est conseillé de boire en moyenne 1,5 litre d'eau ou de boissons non sucrées et non alcoolisées. L’alcool est fortement déconseillé. Si le malade est enclin à la formation de calculs rénaux, au moins deux litres d'eau seront nécessaires en moyenne durant la journée (et un verre d'eau quand on se lève la nuit) pour assurer la fonction urinaire.
La diminution de la consommation de sel est recommandée (en général, pas plus de 6 g par jour). Pour cela, il faut éviter en particulier de trop consommer de plats industriels riches en sel (plats préparés, biscuits apéritifs...).
L'apport en protéines recommandé est en général de 0,8 à 1 g par kg de poids et par jour (cela représente 48 à 60 g de protéines par jour
Diarrhea in Haiti Symposia (French) presented at Hôpital Sacré Coeur in Milot, Haiti, 2011.
CRUDEM’s Education Committee (a subcommittee of the Board of Directors) sponsors one-week medical symposia on specific medical topics, i.e. diabetes, infectious disease. The classes are held at Hôpital Sacré Coeur and doctors and nurses come from all over Haiti to attend.
DIARRHEE AIGUE DE L’ENFANT MS ALAIN [Enregistrement automatique].pptxMbutyabo Bachweki
Ces slides sur les diarrhées aigue de l'enfant est l'object d'un travail pratique éffectué par le médecin stagiaire Alain MBUTYABO BACHWEKI, étudiant en médecine à l'université de Goma, interne à l'hopital HEAL AFRICA GOMA, dirigé par Dr Ivan MUPHANO, résident en pédiatrie/ Hopital HEAL AFRICA. Les slides contiennent un rappel physiopathologique de la diarrhée aigue, étude clinique et la prise en charge. alainbachweki@gmail.com
La déshydratation aiguë du nourrisson est une pathologie fréquente et grave, nécessitant une prose en charge rapide et adéquate. Présentation préparée par: Dr. Lamia BENBADA (Alger le 14 Nov 2014)
Pourquoi les troubles liés à la nutrition sont-ils si fréquents dans la société
occidentale ? Face à une diversité et une abondance d'aliments, il semble que la
régulation naturelle de l'appétit et de la prise alimentaire soit de plus en plus
problématique.
Qui sont les seniors d'aujourd'hui ? Quel est l'impact de l'alimentation sur leur santé ?
Pourquoi les légumes sont-ils un atout «nutrition» des plus âgés ? Quels sont les freins à
une alimentation équilibrée ?
Diarrhea in Haiti Symposia (French) presented at Hôpital Sacré Coeur in Milot, Haiti, 2011.
CRUDEM’s Education Committee (a subcommittee of the Board of Directors) sponsors one-week medical symposia on specific medical topics, i.e. diabetes, infectious disease. The classes are held at Hôpital Sacré Coeur and doctors and nurses come from all over Haiti to attend.
DIARRHEE AIGUE DE L’ENFANT MS ALAIN [Enregistrement automatique].pptxMbutyabo Bachweki
Ces slides sur les diarrhées aigue de l'enfant est l'object d'un travail pratique éffectué par le médecin stagiaire Alain MBUTYABO BACHWEKI, étudiant en médecine à l'université de Goma, interne à l'hopital HEAL AFRICA GOMA, dirigé par Dr Ivan MUPHANO, résident en pédiatrie/ Hopital HEAL AFRICA. Les slides contiennent un rappel physiopathologique de la diarrhée aigue, étude clinique et la prise en charge. alainbachweki@gmail.com
La déshydratation aiguë du nourrisson est une pathologie fréquente et grave, nécessitant une prose en charge rapide et adéquate. Présentation préparée par: Dr. Lamia BENBADA (Alger le 14 Nov 2014)
Pourquoi les troubles liés à la nutrition sont-ils si fréquents dans la société
occidentale ? Face à une diversité et une abondance d'aliments, il semble que la
régulation naturelle de l'appétit et de la prise alimentaire soit de plus en plus
problématique.
Qui sont les seniors d'aujourd'hui ? Quel est l'impact de l'alimentation sur leur santé ?
Pourquoi les légumes sont-ils un atout «nutrition» des plus âgés ? Quels sont les freins à
une alimentation équilibrée ?
4. Définition
• La déshydratation n'est pas une "maladie" à
proprement parler, il s'agit d'un état physiologique
avec des conséquences plus ou moins importantes.
• Cet état physiologique résulte alors d'une diminution
conséquente de liquide au sein de l'organisme.
5. • La déshydratation peut être due à une malnutrition,
ou encore à une diarrhée importante. Ce liquide, en
quantité inférieur à la normale, dans le cas d'un état
de déshydratation, se compose essentiellement
d'eau et de sels minéraux.
• La déshydratation peut toucher tout le monde, mais
une attention particulière est à apporter aux jeunes
enfants ainsi qu'aux personnes âgées.
6. Etiologies
• La diminution de la sensation de soif
• La diminution de concentration du rein
• Vomissement
• Diabète
• Température extérieure
• Certaines médicaments ( diurétiques…)
7. Les signes
• Urine foncée
• Miction insuffisante
• Perte de poids
• Constipation
• Sécheresse Buccale
8. Prévention
• Pour aider les personnes âgées de votre entourage à se protéger des
dangers de la déshydratation, assurez-vous qu’elles consomment
suffisamment de liquides pendant la journée.
• Prévoyez une alimentation riche en liquides : privilégiez donc les fruits
et légumes .
• Encouragez votre proche à boire, au moins 1,5 litre d’eau, même
lorsqu’il n’a pas soif. Le but : compenser les pertes en eau en été .
• Conservez une bouteille à portée de main de la personne âgée : près du
lit ou près de son fauteuil .
9. • Offrez-lui de boire un grand verre d’eau lors de
chaque prise de médicaments ;
• Préparez de l’eau aromatisée pour varier de l’eau
plate.
• Si votre proche réside en maison de retraite, assurez-
vous que le personnel soignant a mis en place un
programme de prévention de la déshydratation des
résidents. Ce programme doit inclure une aide aux
10. personnes âgées qui ont des difficultés cognitives ou
physiques pour s’hydrater correctement.
• En cas de maintien à domicile, demandez aux
professionnels de santé et aux aides ménagères de
veiller à ce que votre proche boive.
11. Evolution
. La déshydratation est considérée comme grave
dès qu'elle entraîne une perte de poids . Elle
entraîne constamment une série de troubles
souvent sévères, notamment neuropsychiques,
pouvant aller jusqu'au coma, et une insuffisance
rénale qui est d'abord fonctionnelle mais qui, si
l'état pathologique se prolonge, peut devenir
organique.
12. • C'est aux âges extrêmes de la vie et le vieillard donc,
que la déshydratation survient le plus facilement et
présente les complications les plus graves,
notamment un risque de séquelles neuropsychiques,
quand la thérapeutique n'a pas été appliquée avec
suffisamment de rapidité.
13. Traitement
• Traiter la déshydratation consiste avant tout
à compenser le manque d'eau. Dans le cas
où la personne âgée a perdu une trop
grande quantité de sels, on peut lui injecter
du chlorure de sodium
• traitement de la cause en cas
d'hypotension artérielle, urgence
thérapeutique, remplissage avec une
solution isotonique (NaCl 9 %).