Ce sont des examens simples et moins invasifs permettant une orientation diagnostique et accélérant la prise en charge thérapeutique surtout en cas de cancers, tuberculose et plein d'autres pathologies .
1. Cytologie bronchique
• Intérêt de plus en plus croissant (↑KBP)
• D’abord représentée par les expectorations
• Regain d’intérêt avec les fibroscopes souples
• Rendement bon
• Qualité des résultats: qualité des prélèvements
• Aucune complication (hémorragie exceptionnelle)
3. Brossage
• Brosse introduite dans le canal du fibroscope
• Abrasion muqueuse par des mouvements de
rotation et de va et vient
• Étalement des sécrétions retirées avec la brosse
d’un seul mouvement
+sans tourner
+sans trop appuyer (écrasement)
+sans repasser 2 fois au même endroit (superposition)
4. Aspiration
• Canal du fibroscope relié à un système
d’aspiration
• Liquide d’aspiration adressé immédiatement
au laboratoire (sinon fixation)
• Centrifugation
• Cytocentrifugation (sédiment)
5. Expectoration
• Technique peu performante
• Indications
+expectorations très abondantes
+fibroscopie impossible
• Technique rigoureuse
+crachats profonds
+fixation immédiate
7. Cytologie inflammatoire
• Bacilles et cocci très fréquents
• Virus à tropisme respiratoire:
*herpes: C infectées à noyaux multiples emboîtés vitreux
*virus syncytial respiratoire: C géantes multinucléées
*CMV: inclusion nucléaire cernée de halo clair
• Mycoses:
*C albicans: filaments et spores
8. Cytologie inflammatoire
• Aspergillus:
filaments plus épais septés et ramifiés à 45°
• Mucormycose:
filaments septés et ramifiés à 90°
• Pneumocystis carinii (Grocott)
Kystes cernés de noir avec point noir central
19. Cytologie tumorale maligne
• Carcinome à petites cellules (chimiothérapie)
• Carcinome non à petites cellules (chirurgie)
+carcinome épidermoïde
+adénocarcinome
+carcinome à grandes cellules
20. Cytologie typage fiable
• Dg dépend de la méthode de recueil
(cellules tumorales identifiables sont en profondeur)
+expectorations: stt des cellules superficielles
+aspiration: davantage de cellules profondes
+brossage: grande quantité de cellules profondes
• Tumeurs polymorphes et composites
21. Carcinome épidermoïde
• Placards ou en cellules isolées (+++)
• Limites cytoplasmiques nettes
• Cytoplasme kératinisé ou non
• Limites nucléaires irrégulières
• Cellules de taille et de forme, variées:
(Cellules fibres, têtards, végétales….)
• Atypies cytonucléaires:
+N/P
+nucléoles
+hyperchromatisme
26. Adénocarcinome
• Aspect cytologique monomorphe
( son type histologique et sa nature I ou II)
• Desquamation:
gros amas, papilles, glandes et morules (+++)
• Grandes cellules tumorales
+polygonales
+cylindriques (proche de ciliée mais sans cils)
27. Adénocarcinome
• Gros noyaux atypiques
+N/P
+chromatine claire
+nucléoles volumineux parfois multiples
+membrane nucléaire bien dessinée
Aspect de noyau vésiculeux et nucléolé
32. Carcinome à petites cellules
• Petite taille et grande fragilité des cellules
• Desquamation en amas peu cohésifs,
superposés, moulés les uns contre les autres
• Cytoplasme basophile réduit à peine visible
33. Carcinome à petites cellules
• Noyaux: superposition et emboîtement
• N/P
• Chromatine granuleuse parfois finement
nucléolée mais jamais de gros nucléole
• Contours nucléaires irréguliers
• Noyaux nus ou écrasés (stries nucléaires)
36. Carcinome à grandes cellules
• Groupe formé de l’exclusion des 3 autres
types
• Tumeurs indifférenciées à grandes cellules
(donc non à petites cellules )
• sans aucun critère de différenciation
épidermoïde ou adénocarcinomateuse
39. Lavage bronchoalvéolaire
• Méthode simple, sans danger d’exploration
du poumon profond
• Permet le recueil de cellules, d’agents
infectieux et de particules minérales
présents dans les lumières alvéolaires ainsi
que les milieux biologiques du tractus
respiratoire
40. Réalisation pratique du LBA
• Réalisé en cours d’endoscopie
• Injection dans un segment pulmonaire de 200-300
ml de sérum physiologique/fractions de 40-60 ml
• Ré aspiration au fur et à mesure afin d’en
récupérer 50-60% (100ml)
• Liquide ré aspiré après la 1ère seringue: étage
bronchique et bronchiolaire (tube 1)
• Les tubes suivants correspondent à l’étage
alvéolaire et seront mélangés et correspondant au
véritable LBA
41. Réalisation pratique du LBA
• En cas de délai supérieur à 1 heure entre le
LBA et l’examen cellulaire une
conservation à +4 ° est nécessaire afin de ne
pas modifier la morphologie des cellules
42. Techniques au laboratoire
• Aspect macroscopique
*clair: non fumeur
*brunâtre: fumeur
*laiteux: lipoprotéinose
*hémorragique: syndromes hémorragiques
*jaunâtre : ictérique
43. Techniques au laboratoire
• Analyse micro biologique: histochimie,
immunohistochimie, hybridation in situ, culture
• Analyse biochimique
*LBA contient des substances chimiques (protéines, lipides
enzymes, mucines, glycoprotéines, composants du
surfactant)
*Quantification difficile vu l’absence d’éléments de référence
• Analyse minéralogique
44. LBA chez le sujet normal
• Formule cellulaire:
*macrophages: 84%7
*lymphocytes: 15 3%
*polynucléaires neutrophiles : <5%
*polynucléaires éosinophiles : <1%
• Typage lymphocytaire: essentiellement T avec un
rapport CD4/CD8 : 1,2
• cellules de Langerhans (CD1): 0-3%
45. LBA en pathologie
• Fumeur: hypercellularité par afflux alvéolaire de
macrophages contenant un pigment brunâtre
• Sarcoïdose:
*alvéolite lymphocytaire de phénotype CD4
*CD4/CD8
• Pneumopathie d’hypersensibilité:
*alvéolite lymphocytaire de phénotype CD8
*CD4/CD8