1. Une action chrétienne dans un monde en détressewww.selfrance.org
Trimestriel2017/04N°133
Faire reculer la pauvreté ?
Donner un avenir
aux filles !
InformationsSeptembre 2017
Ils ont aimé
leur prochain,
le nouveau
livre du SEL !
15
Les femmes,
acteurs-clés
du
développement
3
Soutenues,
elles gagnent
en assurance
12
« Gracia veut devenir docteur.
Et elle y arrivera !
Pas seulement grâce à sa volonté,
mais grâce à l’aide du Seigneur. »
Mariame, grand-mère de Gracia
3. D
ès le Sommet de la Terre
de Rio en 1992, l’impor-
tance des femmes en ma-
tière de développement est
reconnue. Le principe n°20 de la
Déclaration affirme ainsi : « Les
femmes ont un rôle vital dans la
gestion de l’environnement et le
développement. Leur pleine par-
ticipation est donc essentielle à
la réalisation d’un développe-
ment durable. » Pourtant, leur
prise en compte dans les pro-
grammes de développement est
encore trop faible. Cherchons à
voir en quoi il est essentiel de les
intégrer dans le processus de
développement.
Les femmes,
premières cibles
de la pauvreté
Les inégalités entre hommes et
femmes sont une réalité dans
tous les pays du monde. Cepen-
dant, force est de constater que
cette discrimination est bien plus
importante encore dans les pays
en développement. D’ailleurs,
certaines personnes parlent par-
fois de la « double peine » subie
par les femmes dans les pays
en développement : non seule-
ment elles sont nées dans un
pays pauvre mais en plus elles
sont nées femmes !
Abordant le sujet, le ministère
des affaires étrangères français
évoquait le fait que la pauvreté
revêtait « un visage féminin ».
La raison de cette expression ?
3
PARRAINAGE D'ENFANTS
Parler des femmes comme d’un groupe spécifique et distinct, est-ce bien nécessaire ? En
matière de développement, il semblerait que oui ! S’il faut se méfier des raccourcis et des
généralités, la lutte contre la pauvreté ne peut pas (ou plus) les négliger.
Les femmes, acteurs-clés
du développement !
3
4. Près de 70 % des personnes
pauvres dans le monde sont des
femmes. Et en cas de catastrophe
naturelle, les femmes sont les
premières victimes : leur risque
de décès est en effet 14 fois plus
élevé que pour les hommes.
Dans certaines régions du monde,
les pratiques culturelles et tra-
ditionnelles peuvent accentuer
encore un peu cette discrimina-
tion à l’égard des femmes. En
effet, il leur arrive parfois d’être
les dernières à se nourrir ou,
lors d’une crise, d’être les pre-
mières à se priver de nourriture
au profit des autres membres de
la famille. C’est ainsi que les
femmes sont touchées de
manière disproportionnée par la
faim dans le monde. Elles consti-
tuent 70 % des victimes de la
malnutrition, alors même qu’elles
produisent comme agricultrices
plus de 50 % des aliments.
Elles jouent un rôle
essentiel dans
le développement
Les femmes contribuent de plus
en plus à l’économie et occupent
un rôle productif déterminant
dans les sociétés des pays en
développement. D’ailleurs, l’Or-
ganisation des Nations Unies
pour l’alimentation et l’agriculture
(FAO) estime que, si les femmes
bénéficiaient du même accès aux
ressources productives que les
hommes, elles pourraient aug-
menter les récoltes de leurs
exploitations agricoles de 20 à
30 %, permettant de sortir de
l’insécurité alimentaire de 100 à
150 millions de personnes.
En 2012, le Secrétaire général
des Nations-Unies de l’époque,
Ban Ki-moon, faisait part de cette
préoccupation et expliquait à l’oc-
casion de la Journée internatio-
nale de la femme rurale : « L’au-
tonomisation des femmes rurales
est cruciale si nous voulons
mettre un terme à la faim et à la
pauvreté. En refusant d’accorder
aux femmes des droits et des
opportunités, nous privons leurs
enfants et leurs sociétés d’un
avenir meilleur. »
L’implication des femmes au sein
des sociétés des pays en déve-
loppement est donc essentielle
au niveau de leur rôle productif
mais également au niveau de
leur rôle reproductif. Cette der-
nière expression désigne géné-
ralement la responsabilité de
mettre au monde et d’élever les
enfants. Or, force est de constater
que les femmes occupent bien
souvent une place de pivot au
sein des cellules familiales, qu’il
s’agisse d’assurer le bon fonc-
tionnement du foyer ou la trans-
mission des valeurs.
L’éducation
des femmes,
facteur décisif
Face à l’ampleur de l’enjeu, une
solution semble se dégager :
l’amélioration du niveau d’édu-
cation des femmes et des filles.
En effet, une discrimination per-
siste dans ce domaine – deux
tiers des analphabètes sont des
femmes. Pourtant ce facteur est
décisif car il a un rôle d’effet
multiplicateur positif sur les pro-
grès dans tous les champs du
développement. Une meilleure
éducation, c’est une diminution
des violences à l’égard des
femmes, de meilleures conditions
de vie pour leurs enfants ou
encore bien d’autres bienfaits
quantifiables.
À l’occasion de la journée inter-
nationale de l’alphabétisation en
2014, la directrice générale de l’Or-
ganisation des Nations unies pour
l’éducation, la science et la culture
CENTRÉ SUR CHRIST – POUR L’ENFANT – EN COLLABORATION AVEC L’ÉGLISE4
PARRAINAGE D'ENFANTS
« Il n’existe aucun instrument de développement plus efficace que
l’éducation des filles. »
Kofi Annan, ex-Secrétaire Général de l‘Organisation des Nations
Unies.
5. 5
(Unesco) disait : « L’alphabétisation
change la vie et même davantage,
elle en sauve. » Au-delà de la belle
formule, son propos témoigne de
l’influence que l’éducation peut
avoir sur la santé. Pour l’exemple,
si toutes les femmes accédaient à
une éducation secondaire, la mor-
talité infantile pourrait être réduite
de 49 %.
Enfin, l’éducation améliore éga-
lement les perspectives d’emploi
et renforce les capacités des
ménages face à la pauvreté. Une
femme instruite a plus de
chances non seulement d’obtenir
un emploi, mais aussi que cet
emploi soit durable et assorti de
bonnes conditions de travail et
d’un salaire décent. Ainsi, si tous
les élèves des pays pauvres quit-
taient l’école en maîtrisant des
compétences élémentaires de
lecture, 171 millions d’individus
pourraient sortir de la pauvreté,
soit un recul de 12 % de la pau-
vreté dans le monde.
Nicolas Fouquet
Chargé de mission Éducation
au développement
Sources :
www.diplomatie.gouv.fr
www.tdg.ch
www.unwomen.org
unesdoc.unesco.org
De survivante à médecin !
Grace est une survivante
du génocide qui a touché
le Rwanda en 1994.
Bénéficiaire du parrai-
nage avec Compassion,
partenaire du SEL,
Grace rêvait de devenir
docteur. Au Rwanda, à
cette époque, les filles
avaient du mal à entrer
dans les filières science
et médecine. Elles de-
vaient donc travailler deux fois plus dur pour faire leurs
preuves. Grace, sachant qu’elle serait un docteur attentionné,
ne laissa pas ces préjugés se mettre en travers de son chemin.
« La société a besoin de prendre conscience que l’éducation des
filles est très importante pour le développement. Une fille de-
viendra un jour une mère… donc quand tu éduques une fille, tu
es en train de développer les familles et la société », explique
Grace.
À 24 ans, elle est maintenant en dernière année à l’université
et travaille dans le département des urgences du Centre Hos-
pitalier Universitaire de Kigali. Chaque jour, elle traite des
patients qui luttent pour leur vie, tout comme sa grand-mère
lutta un jour pour sa vie et celle de son frère.
PARRAINAGE D'ENFANTS
Pour en savoir plus, découvrez Parole aux femmes,
livre édité par le SEL
6. CENTRÉ SUR CHRIST – POUR L’ENFANT – EN COLLABORATION AVEC L’ÉGLISE6
L
a femme décrite dans le der-
nier chapitre du livre des Pro-
verbes est une femme « bien »
sous tout rapport ! Elle représente
un idéal très élevé, propre à décou-
rager toute femme en quête de per-
fection ! Ce portrait ne manque tou-
tefois pas de réalisme, c’est même
une description fidèle de nom-
breuses femmes dans notre monde,
en particulier en Afrique où les
tâches quotidiennes ressemblent
aux travaux décrits dans ce texte.
Une femme actrice
dans la société
La femme juive secondait efficace-
ment son mari, elle tenait une place
de premier rang dans la famille, et
son rôle ne se cantonnait pas à la
cuisine et au ménage ! Il s’étendait
au domaine économique et social,
la femme devenait ainsi un véritable
pilier de la maison.
La femme chantée dans ce poème
ne vit pas repliée sur elle-même.
Elle se soucie en priorité de sa fa-
mille, mais elle ne néglige pas pour
autant les implications sociales de
son travail. La sagesse de la femme
idéale nous est proposée comme un
exemple à suivre : le fruit de son
travail lui permet non seulement de
participer aux dépenses du foyer
pour vivre, mais aussi de « tendre la
main aux malheureux et d’être gé-
néreuse envers les pauvres ».
De l’idéal
à la réalité
Ce portrait de la femme de valeur,
nous le rappelons, est l’idéal féminin
(d’après la Bible), offert à notre
méditation. La réalité est parfois
très éloignée de cette description
exemplaire. Combien de femmes
n’ont pas cette « chance » de vivre
dans un foyer harmonieux, ces capa-
cités hors du commun, cette per-
sonnalité sans faille ? Comment ne
pas penser, par exemple, à la situa-
tion des femmes africaines aujour-
d’hui ? Certaines d’entre elles méri-
teraient pourtant les mêmes éloges.
Leur travail assidu, leur force de
caractère, leur générosité et leur
foi sont tout aussi remarquables.
Mais, là encore, les femmes qui s’en
sortent le mieux sont plutôt l’ex-
ception que la règle.
L’éducation des jeunes filles, leur
protection contre les abus de toutes
sortes, deviennent les véritables
enjeux pour que les femmes des pays
en développement s’épanouissent
sous le regard du Seigneur, et pro-
curent à leur tour la joie à leur foyer.
La femme idéale est enfin l’image
de l’Église, épouse du Christ. Le
portrait esquissé par l’auteur du
livre des Proverbes nous révèle ainsi
l’exemple d’une femme vertueuse
entre toutes, qu’il faut suivre.
Texte de Frédéric Baudin
Pasteur
Extraits du dossier « Le Sud a besoin des femmes »
disponible sur www.selfrance.org (Rubrique : Sen-
sibilisation/Animer moi-même/ dossiers de sensi-
bilisation
La femme de Proverbes 31 et
les femmes du Sud aujourd’hui
PARRAINAGE D'ENFANTS
La Bible n’aborde pas directement la thématique contemporaine du rôle des femmes dans
le développement, mais le portrait de la femme de Proverbes 31 peut stimuler notre
réflexion et faire évoluer notre regard.
Retrouvezlaprédicationentièresur www.blog.selfrance.org
7. L’éducation des filles :
les bienfaits du parrainage !
Saisissez l’opportunité de dire «Stop!»
à la pauvreté : Parrainez une fille avec le SEL!
Le SEL, en partenariat avec Compassion International,
encourage les jeunes filles à développer leur potentiel :
elles ont besoin de découvrir leur valeur.
Grâce au parrainage, c’est possible ! Ensemble, aidons
les filles à devenir des femmes éduquées, capables
de libérer leur communauté de la pauvreté.
Sources :UnitedNationsFoundation,Unesco
1 an d’écolepour une fille
augmente ses chances
de 10 à 20 %
d’avoir un salaire
Vous souhaitez parrainer
une fille avec le SEL ?
Remplissez le coupon joint ou allez sur
www.selfrance.org/ Rubrique Parrainage.
Une fille dans les pays
en développement qui reçoit
7 ans d’éducation…
Se marie 4 ans plus tard
diminuant ainsi le taux de
mortalité maternelle
et infantile.
A 2 enfants de moins
pouvant ainsi mieux investir
dans la santé et la scolarité
des enfants qu’elle a déjà.
1 fille sur 5
dans les pays en
développement
abandonne l’école
avant l’âge de 11 ans.
Plus de 10 000 filles
par jour se marient avant
l’âge de 15 ans. Mais les adoles-
centes qui vont à l’école ont
6 foismoins de probabilité
de se marier avant 18 ans.
Une femme
réinvestit
80-90%
de ses revenus
dans sa famille.
Le taux de VIH et de sida
diminue de 50 %
chez les enfants ayant été
à l’école primaire.
PARRAINAGE D'ENFANTS
De nombreuses études montrent que l’éducation est l’un des meilleurs moyens pour aider
un enfant à sortir de la pauvreté. Plus spécifiquement, l’éducation des filles provoque de
tels changements que les générations futures en sont impactées… comme par ricochet !
8. CENTRÉ SUR CHRIST – POUR L’ENFANT – EN COLLABORATION AVEC L’ÉGLISE8
SEL : Bonjour, Sagine, peux-tu
nous dire quelle est ton his-
toire ?
Sagine : Je suis la 3ème
d’une
famille de 5 enfants et j’ai 2 frères
et 2 sœurs. J’ai été élevée par
des parents chrétiens et j’ai
grandi avec des préceptes et des
valeurs familiales chrétiennes.
Ma mère était commerçante et
mon père professeur. Malgré tout,
mes parents avaient de maigres
revenus. Dans le village où nous
habitions, il n’y avait pas de
grande école. Comme nos
parents voulaient que nous ayons
une formation de qualité, nous
sommes donc allés, avec mes
frères et ma grande sœur, habiter
chez notre grand-mère. Elle
n’était pas chrétienne.
SEL : Le fait que ta grand-mère
ne soit pas chrétienne a-t-il eu
une influence sur ta foi ?
Je dirais que c’est plutôt le
contraire. Je me rappelle que,
toute petite, l’école exigeait que
les enfants aillent à l’église tous
les dimanches et il y avait une
carte de persévérance qu’un des
responsables de l’Église devait
signer. Ma grand-mère, connais-
sant cette exigence, y portait
beaucoup d’attention et s’assurait
toujours que tout soit déjà prêt
dès le samedi pour aller à l’église
le dimanche matin. Avec mes
frères et sœurs, nous avons eu
tellement d’influence positive sur
elle qu’elle a donné sa vie au
Seigneur Jésus !
SEL : Une étape a jalonné ton
parcours. Peux-tu nous dire
laquelle ?
Vivre en Haïti avec des moyens
limités ou des parents qui n’ont
pas la possibilité de répondre
aux responsabilités familiales
quotidiennes est difficile.
Vers 4 ans, j’ai intégré le pro-
gramme de Compassion. Pour
moi, être parmi les enfants par-
rainés a été d’un grand secours
car mes parents n’ont pas eu à
payer les frais scolaires durant
toutes ces années.
Sagine, enfant parrainée hier,
femme active pour Haïti
aujourd’hui !
PARRAINAGE D'ENFANTS
En octobre, Sagine vient nous visiter en France. Cette ancienne enfant parrainée s’est
battue pour devenir la femme qu’elle est aujourd’hui. En avant-première, elle nous livre
une partie de son parcours.
"J’ai été accompagnée par plusieurs personnes [...] qui m’ont encou-
ragée à croire que j’y arriverai."
9. SEL : Qu’est-ce que cela t’a
apporté d’être parrainée ?
Tout d’abord, pouvoir aller à
l’école, ce qui a grandement
influencé mes résultats. J’ai tra-
vaillé dur pour être parmi les
meilleurs étudiants de la classe,
en primaire, secondaire et jus-
qu’à l’Université.
Je participais aussi à toutes les
activités proposées par le centre
d’accueil, afin de parvenir au plus
haut niveau possible : intégrer
le programme de Développement
de Leaders.
Et surtout, j’ai été accompagnée
par plusieurs personnes (res-
ponsables du projet, parrains,
professeurs, moniteurs, men-
tor…) qui m’ont encouragée à
croire que j’y arriverai. J’ai tou-
jours eu de bonnes relations avec
mes parrains ; nous communi-
quions par le biais de lettres. Je
rêvais de les rencontrer un jour
et je nourris encore ce rêve.
SEL : Et aujourd’hui, quelle
femme es-tu devenue ?
Les promesses de Dieu ne failli-
ront jamais et mon plan d’avenir
a été tracé avant même que mes
parents aient eu l’idée de
ma conception.
Aujourd’hui, je fréquente et suis
investie dans une église de la
Mission Évangélique Baptiste du
Sud d’Haïti (MEBSH).
Sur le plan professionnel, j’ai
toujours aimé la Médecine et
l’Administration. Je me suis donc
orientée vers les Sciences Infir-
mières. Je réalise de plus en
plus combien je contribue au
changement des conditions de
vies humaines, au rétablissement
et à la promotion de la santé
de certains.
SEL : Peux-tu nous en dire plus
sur ce que tu fais ?
Actuellement, je suis impliquée
dans un projet, en tant qu’« offi-
cier communautaire TB/VIH »
pour la région Nord du pays. Je
travaille aussi, en collaboration
avec les responsables d’institu-
tions, auprès des OEV (Orphelins
et Enfants Vulnérables), infectés
et/ou affectés par le VIH/SIDA.
Enfin, certaines zones très éloi-
gnées sont difficiles d’accès et
les gens ont un accès limité aux
services de santé. Du coup nous
réalisons des activités de cli-
niques mobiles intégrées, pour
apporter le maximum de services
possible pour ces gens : consul-
tations, dépistage de la malnu-
trition chez les femmes enceintes
et les enfants, vaccinations,
dépistage du VIH/SIDA et de la
syphilis, planification familiale.
9
PARRAINAGE D'ENFANTS
Retrouvez Sagine
en France !
Sagine sera en France pour présenter les bienfaits du parrainage
avec le SEL du 22 septembre au 9 octobre. Voici quelques
dates ou vous pourrez la retrouver :
n Vendredi 22 Septembre* : Soirée témoignage
Femmes 2000 – Hautefeuille (77)
n Mardi 26 septembre* : Soirée témoignage - Paris
n Dimanche 1 octobre* : Culte – Lille (59)
n Samedi 7 octobre* : Pulse Mâcon (71)
n Dimanche 8 octobre* : Culte – Coulommiers (77)
Plus de dates sur www.blog.selfrance.org
Vous souhaitez plus d’informations sur le programme ? Contactez
Doris : dlevialvares@selfrance.org.
* Dates sous réserve de modification.
10. Chaque année, alors qu’elle était parrainée, Sagine attendait avec impatience le
temps béni de Noël. Imaginez son bonheur, à 5 ans, lorsqu’elle a reçu pour la
première fois ce cadeau inattendu. Et ce rendez-vous joyeux
s’est reproduit tous les ans jusqu’à l’arrêt de son parrainage !
Bien sûr, un cadeau n’est pas suffisant pour sortir une filleule
comme Sagine de la pauvreté. Nos prières, notre soutien
régulier, nos courriers sont autant de maillons indispensables
pour permettre ce résultat, dont Sagine parle si bien dans
son interview en page 8.
Mais un cadeau est un signe tangible, concret de l’affection
que le parrain ou la marraine porte à son filleul. Un petit
geste qui raconte une histoire inimaginable : « Il y a quel-
qu’un qui pense à toi, qui prie pour toi là-bas à des
milliers de kilomètres. Regarde, il t’a même fait un
cadeau pour Noël ! »
Aujourd’hui, chaque parrain ou marraine a la possibilité
de faire ce cadeau ! Simplement en répondant à l’appel
de Noël du SEL par un don, même modeste. Grâce à
ces dons, chaque filleul pourra recevoir à Noël un
cadeau de la part de son parrain, acheté grâce au
fonds commun de Noël auquel chacun aura contribué.
Pour marquer ce geste, les parrains peuvent même
joindre une carte pour rappeler à leur filleul que la
joie de Noël, c’est d’abord le plus grand cadeau que
les hommes aient jamais reçu : Jésus.
« La fête de Noël était toujours une surprise
au centre car chacun attendait le cadeau
de Noël de son parrain ou marraine ! »
Sagine Mésidor
Appel de Noël
2017
APPEL DE NOËL
CENTRÉ SUR CHRIST – POUR L’ENFANT – EN COLLABORATION AVEC L’ÉGLISE10
Comment participer à l’appel de Noël ?
C’est simple ! Deux solutions s’offrent à vous :
• Rendez-vous sur notre site internet www.selfrance.org (rubrique
parrainage/appel de Noël), remplissez votre carte et faites votre don.
• Répondez au courrier avec sa carte que vous recevrez à partir du
15 octobre
L’équipe du parrainage se tient à votre disposition pour répondre à vos
questions au 01 45 36 41 52 ou par email à parrainage@selfrance.org
11. En Irak, les populations déplacées
commencent lentement à retour-
ner dans leur région d’origine mais
le nombre de déplacés demeure très
élevé avec 3,3 millions de personnes
dont 20% dans le Kurdistan irakien.
En 2016/2017, vos dons ont permis
de soutenir des distributions men-
suelles de kits alimentaires à des
familles très vulnérables de Souley-
manieh. Entre août 2016 et janvier
2017, 1 118 familles ont pu bénéficier
de cette aide précieuse. Elle a été
apportée par un partenaire local
chrétien établi à Souleymanieh depuis
plus de 17 ans. Le SEL soutient ce
partenaire via la plateforme Integral.
Merci d’être à leurs côtés par vos
dons et vos prières.
11
En 2016/2017, de septembre à avril,
vos dons ont permis de participer
au financement de kits alimentaires
dans les gouvernorats de Homs et
de Tartous.
Grâce à l’Association des Églises
Évangéliques du Moyen-Orient
(FMEEC), partenaire chrétien local
via la plateforme Integral dont le
SEL fait partie, 5 109 personnes ont
pu bénéficier d’un panier alimentaire
mensuel. Les denrées alimentaires
étaient achetées en Syrie. Les églises
locales ont géré les achats et les
centres de distri-
bution,sélectionné
les bénéficiaires
et effectué distri-
butions et livrai-
sons.
L e c o n t e x t e
syrien est très
difficile. Le conflit
provoque des ruptures de carburant
et une grande insécurité sur les
routes. Les équipes locales ont réa-
lisé un travail extraordinaire et
sont parvenues à gagner la
confiance des déplacés grâce à leur
engagement et la qualité des
paniers distribués.
Merci pour votre soutien ici !
URGENCES
La situation humanitaire en Syrie demeure très
préoccupante. Depuis le début de la guerre, près
de 6,3 millions de Syriens (dont 2,8 millions d’en-
fants) se sont déplacés à l’intérieur du pays.
Syrie : Priez sans cesse !
Haïti : Bientôt 1 an,
l’heure d’un premier bilan
Irak : Aider les familles
les plus vulnérables
Le 4 octobre 2016, l’Ouragan Matthew frappait Haïti et faisait de nombreuses victimes. Parmi eux, des
enfants parrainés par Compassion, partenaire du SEL.
Cela fait presque 1 an et les partenaires chrétiens de Compassion ont fait un travail phénoménal notamment
en distribuant plus de 13 000 kits alimentaires aux familles d’enfants parrainés.
Vous voulez en savoir plus sur l’aide apportée à Haïti cette année par les différents partenaires du SEL ?
Retrouvez-nous le 4 octobre sur le blog du SEL www.blog.selfrance.org
12. 12
D
ans certaines régions du
monde, être née femme re-
lève du défi. Les filles sont
rarement envoyées à l’école, étant
plus utiles à la maison. Une fois ma-
riées, elles vivent aux dépends de
leur époux sans avoir vraiment leur
mot à dire. Peu considérées et valo-
risées, elles manquent de confiance
et d’estime d’elles-mêmes.
Découvrir que
l’on a de la valeur
Aux yeux du PADERU (Programme
d’Appui au Développement Rural et
Urbain), notre partenaire chrétien
en République démocratique du
Congo, les femmes ont de la valeur
et la capacité d’aider leur famille à
sortir de la pauvreté. Premières
bénéficiaires des programmes de
microfinance, ces prêts de petits
montants - qu’elles rembourseront
ensuite - leur permettent de déve-
lopper leur propre activité généra-
trice de revenus dans des secteurs
aussi divers que l’agroalimentaire,
le commerce ou l’artisanat. Pour
avoir toutes les chances de réussir,
elles bénéficient d’une formation au
micro entreprenariat et sont orga-
nisées en petits groupements de 5.
Cela leur permet d’échanger idées
et expériences et de s’encourager
mutuellement.
Mais, bien au-delà du microcrédit,
le projet aide ces femmes à gagner
en assurance. Maman Micheline
témoigne : « Grâce au programme,
je suis valorisée. Depuis que j’ai
bénéficié d’un prêt, je suis considérée.
Lorsqu’un problème se pose à la
maison et que mon mari est absent,
c’est maintenant à moi qu’on
s’adresse. […] Ce programme a vrai-
ment changé ma position et nos rela-
tions dans la famille. » Maman Philo,
quant à elle, explique que, depuis le
projet, elle a acquis une certaine
autorité et que son mari l’écoute.
Devenir autonome
et sortir de la pauvreté
En se voyant octroyer un prêt, ces
femmes ont pris conscience qu’elles
étaient capables d’être autonomes
et de générer des revenus. Mainte-
nant, elles assument les dépenses
scolaires et de santé, envoient leurs
filles à l’école : elles aident concrè-
tement leur famille à sortir de la
pauvreté. Le regard qu’elles portent
sur elles-mêmes a positivement
changé et, par répercussion, le
regard que leur entourage leur porte.
Ces femmes entrepreneures sont
désormais respectées et influentes.
Un petit coup de pouce,
c’est juste ce qu’il faut pour
permettre à ces femmes
de gagner en confiance
et s’épanouir !
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
Il y a comme un vent de renouveau dans la commune de Lemba Imbu, au sud de Kinshasa.
Grâce à l’œuvre de notre partenaire local, les femmes prennent de l’assurance et découvrent
le potentiel qui sommeillait en elles : devenir des actrices du développement de leur com-
munauté.
Soutenues, elles gagnent
en assurance !
13. « Je n’ai aucune qualification pro-
fessionnelle en dehors des activités
de transformation du manioc et du
soja par lesquelles je participe à
l’alimentation et au bien-être de
notre famille. Il m’était très difficile
de faire face aux besoins de mes
enfants. La location de matériel de
transformation était coûteuse et je
n’arrivais pas à m’en sortir. Depuis
que nous avons bénéficié du projet,
nous avons connu une très nette
amélioration de nos conditions de
vie. » Jacqueline.
Le village de Jacqueline jouit d’une
unité de transformation agricole (un
moulin, une presse, etc.) installée par
APPRID, notre partenaire au Bénin.
« Des femmes comme moi, sans
moyen de subsistance, achètent
maintenant de grands champs de
manioc et font du gari vendu sur
place. » Elise
Lesunitésdetransformationalimentaire
mises en place par nos partenaires
en Afrique permettent aux femmes
d’améliorer les conditions de vie de
leur famille : au niveau de la santé,
de la scolarisation des enfants, de
l’alimentation. Leur contribution fi-
nancière est non négligeable !
« Le projet a impacté nos vies ! »
Emilienne
La transformation alimentaire est un
élément clé dans la vente de la pro-
duction agricole : un produit décliné
sous différentes formes aura plus
de chance d’être vendu. En Répu-
blique démocratique du Congo, les
bénéficiaires de notre partenaire PNS
(Promotion Nutritionnelle et Sanitaire)
produisent du chikwangue amélioré
qui se conserve plus longtemps.
Sensibilisées, formées et accom-
pagnées par les partenaires, ces
femmes, organisées en petits
groupements, apprennent à
gérer elles-mêmes leur activité.
Et elles le font bien !
13
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
La transformation alimentaire,
une affaire de femme !
En Afrique subsaharienne, les femmes représentent 50% de la main d’œuvre agricole.
Leur implication, bien que peu reconnue et valorisée, est un grand soulagement pour leur
famille. Laissons-leur la parole !
En République démocratique du
Congo, les femmes produisent du
chikwangue, une pâte faite à partir
de manioc bouilli.
Fabrication de savon au miel
Beurre de karité
Merci pour votre soutien !
Grâce à vous, Jacqueline, Elise, Emilienne, et tant d’autres,
peuvent développer des activités rémunératrices et ainsi envi-
sager de sortir de la pauvreté. Vos dons permettent à nos par-
tenaires de former ces femmes, de les équiper en matériel et
de les accompagner.
Pour soutenir ces actions, nous avons besoin de vous : votre
don – même modeste – est important. Pour donner, c’est
simple : utilisez le coupon ci-joint ou faites un don sur notre
site www.selfrance.org
14. 14
Grâce à votre engagement, plus de
36 400 € ont été récoltés pour sou-
tenir nos partenaires chrétiens
locaux dans leurs efforts pour rendre
l’eau accessible et propre. Un grand
merci pour votre mobilisation et vos
dons qui permettront à tant
d’hommes et de femmes d’accéder
à cette eau si précieuse. Jacqueline,
une mamie rencontrée au Burkina
Faso qui priait depuis 30 ans pour
de l’eau dans son village de Boa-
boagra, nous disait très justement
« l’eau, c’est la vie ! »
La Journée du SEL
à Lyon
Cette année, nous avons eu la joie
de vivre un week-end SEL en parte-
nariat avec l’Église baptiste de
Lyon qui nous a ouvert ses portes
les 25-26 mars. Au programme du
samedi : une soirée de louange
avec Thomas Blanc et ses musi-
ciens, l’occasion pour Thomas et
Rosine de parler de leur voyage au
Burkina Faso et des raisons pour
lesquelles ils se sont engagés aux
côtés du SEL pour les projets eau.
Le dimanche, les deux cultes inter-
rogeaient notre engagement envers
les plus pauvres. Le théologien
Louis Schweizer a apporté une ré-
flexion autour d’Esaïe 58 et son ap-
plication pour nous aujourd’hui (à
retrouver sur notre page Facebook
si vous souhaitez l’écouter !) Ce fut
un moment riche et intense et nous
espérons pouvoir renouveler l’aven-
ture en 2018… dans plusieurs villes
cette fois-ci !
Restez connectés : un court bilan
vidéo de ce week-end arrive bientôt !
Un site dédié,
des outils utilisés !
Un grand merci à toutes les per-
sonnes qui ont pris un peu de leur
temps pour répondre à notre ques-
tionnaire de satisfaction sur les ou-
tils mis à votre disposition. Nous
sommes heureux de constater que
ces documents ont répondu à votre
attente (97% de satisfaction), que
vous avez été plus de 80% à utiliser
les vidéos créées pour l’occasion et
70% à animer un culte dans votre
église ! C’est grâce à vos retours
que nous continuons à nous amélio-
rer ! Vous pouvez encore envoyer
vos remarques à :
communication@selfrance.org.
Cette année, vous avez été plus de
400 à vous inscrire sur le site dédié
www.journeedusel.selfrance.org,
afin de télécharger toutes les res-
sources nécessaires à l’organisation
de ce rendez-vous annuel ! Et pour
70% d’entre vous, c’était votre pre-
mière inscription à la journée du
SEL : nous vous en sommes très re-
connaissants et espérons que vous
reviendrez dès janvier 2018 pour
accéder à de nouvelles ressources...
Journée du SEL 2017 :
MERCI d’avoir répondu à l’appel!
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
Le 26 mars dernier, de nombreuses églises et chrétiens se sont engagés aux côtés de nos
partenaires locaux lors de la Journée du SEL.
Sortez
votre agenda !
Vous souhaitez organiser la pro-
chaine Journée du SEL dans
votre église ?
Réservez déjà votreDimanche18
mars 2018 dans votre agenda et
celui de votre église ! Connectez-
vous dès janvier 2018 sur :
www.journeedusel.selfrance.org
pour vous inscrire et accéder
aux ressources.
15. 15
EAD/SENSIBILISATION
Ils ont aimé leur prochain,
le nouveau livre du SEL !
A
lors que se déroulent les dif-
férentes commémorations
des 500 ans de la Réforme
protestante, le SEL souhaitait mettre
à l’honneur des hommes et des
femmes remarquables qui ont
œuvré dans le domaine de la soli-
darité. La plupart d’entre eux s’ins-
crivent dans le courant du protes-
tantisme, mais certains l’ont
précédé. Quoiqu’il en soit, ils ont
tous payé de leur personne et ont
tous été guidés par une foi s’expri-
mant à travers des œuvres.
Des parcours d’hommes
et de femmes inspirants
L’objectif de cet ouvrage est donc
non seulement de faire (re)décou-
vrir cette trentaine de figures chré-
tiennes, mais aussi d’interpeler le
lecteur par leur vie. Nous avons es-
sayé d’être le plus juste possible
dans une sélection qu’il est tou-
jours difficile d’établir sans oubli ou
partialité. Parmi d’autres, vous re-
trouverez ainsi les parcours de
William Booth – le fondateur de
l’Armée du Salut –, d’Elizabeth Fry
– l’ange des prisons britanniques –,
ou encore d’Everett Swanson – le
fondateur de Compassion, l’œuvre
de parrainage d’enfants avec la-
quelle le SEL collabore aujourd’hui.
Nous vous souhaitons de découvrir
avec surprise et reconnaissance
des noms parfois tombés dans
l’oubli, mais qui méritent pourtant
notre intérêt. Que nous puissions y
voir des exemples inspirants et que
nous puissions louer Dieu pour son
action au travers des siècles dans
ce domaine de la solidarité !
La solidarité,
ça ne date pas d’hier !
Qu’il s’agisse de personnes encore
vivantes ou de figures du passé,
nous sommes en tout cas frappés
par la diversité de ces acteurs de la
solidarité : hommes et femmes, de
dénominations et pays différents…
La solidarité n’a pas de frontières,
si ce n’est celles qui sont en nous.
Et ce n’est pas qu’une curiosité his-
torique : aujourd’hui-même, des
hommes et des femmes, en France
et partout dans le monde, portent
le même héritage protestant et
mettent en pratique une même foi
vivante au service de leur prochain.
C’est ce dont témoignent les der-
niers portraits de l’ouvrage ainsi
que la préface du docteur Mukwege
dont nous sommes honorés.
Découvrez cet ouvrage qui vient de paraître en collaboration avec BLF éditions. Présentation
en quelques mots pour vous donner envie de vous le procurer sans plus tarder !
Comment commander
Ils ont aimé leur prochain ?
Vous pourrez trouver l’ouvrage à partir du début du mois d’oc-
tobre dans les librairies chrétiennes au prix de 11,90 €. Ou
alors précommandez dès maintenant votre exemplaire sur :
http://livre.selfrance.org/ils-ont-aime-leur-prochain
Retrouvez-nous également sur les stands du SEL à Protes-
tants en Fête à Strasbourg (27-28-29 octobre) et au Centre
Évangélique d’Information et d’Action à Dammarie-les-Lys (19,
20 et 21 novembre). Enfin, vous pouvez encore nous contacter
pour organiser une conférence dans votre Église autour de
cette thématique (nfouquet@selfrance.org).
16. « Je ne peux pas aller à l’Église, je
n’ai pas de beaux vêtements
propres » finit par m’avouer Maria,
une petite fille rencontrée deux
semaines auparavant, mendiant dans
le bus. Je regardais soudain son
tee-shirt troué, son short sale et
ses tongues cassées. Comment n’y
avais-je pas pensé ? La fête allait
commencer, alors je lui prêtais des
vêtements parmi les plus petits que
j’avais et lui proposais de se laver.
Mais une fois à l’Église, je voyais
bien que les autres enfants la regar-
daient avec dédain et ne l’intégraient
pas dans leurs jeux. J’imaginais le
ressenti de cette petite fille orpheline,
née au sein d’une nombreuse fratrie
et confiée à sa pauvre grand-mère.
Ils n’osent pas venir
par peur d’être jugés
Même si cette expérience s’est pro-
duite à l’étranger, je crois que beau-
coup d’obstacles plus ou moins
visibles empêchent de nombreuses
personnes d’entrer dans nos Églises.
Comment leur témoigner de l’amour
de Dieu et de l’accueil généreux qu’Il
réserve à ceux qui s’approchent de
Lui ? Jésus accueillait tous ceux qui
venaient à lui et il reprenait même
ses disciples quand ils interdisaient
à des enfants de le toucher (Marc
9.13-16). Aujourd’hui, c’est à nous
de manifester l’accueil généreux de
notre Père céleste.
Voilà pourquoi, le culte de Michée
France du 15 octobre 2017 s’articu-
lera autour du thème « pour un
accueil généreux » ! Nous souhaitons
que cette journée soit festive et que
tous se sentent accueillis !
Organisez le culte Michée dans
votre Église et recevez les diverses
ressources (déroulement, prédica-
tions, enseignement pour les
enfants, activités pour les jeunes)
en vous inscrivant sur notre site
Internet : www.michee-france.org.
Ensemble, soyons généreux dans
notre accueil !
Claire Balverde
Coordinatrice Michée France
16
Et si l’on accueillait plus de nouvelles personnes dans notre Église ? Pas seulement des chré-
tiens venus nous visiter mais aussi des voisins seuls, des réfugiés, des sans-abris, … sans
oublier nos élus ? Ensemble, relevons ce défi lors du culte Michée France le dimanche 15
octobre 2017 !
Faites partie
du voyage pour la COP 23 !
L’accueil généreux concerne aussi les personnes vulnérables victimes
du réchauffement climatique et contraintes à fuir leur lieu de vie.
C’est pourquoi plusieurs bureaux de Michée en Europe ont décidé
d’agir pendant la prochaine Conférence des Nations Unies sur les
changements climatiques (COP 23) à Bonn (Allemagne). En colla-
boration avec une campagne chrétienne globale, Renew Our World,
nous allons interpeler les décideurs et mobiliser la société civile
autour du thème « Ensemble pour un climat de justice » !
Michée France organise un départ depuis Paris le vendredi 10
novembre (soirée) et un retour le dimanche 12 novembre (soirée).
Rejoignez-nous !
Contactez-nous pour vous inscrire avant le 30 septembre !
Email : contact@michee-france.org – Tél : 06 13 17 77 17.
MICHÉE FRANCE
Culte Michée
France :
Mobilisons
notre Église
«Pourun ACCUEIL
GÉNÉREUX!»
17. C
ertains d’entre vous s’en rap-
pellent, c’était en 1983 : nous
importions les premiers objets
artisanaux d’ateliers de pays en
développement dans le cadre d’une
activité qui allait plus tard s’appeler
« commerce équitable » et devenir
Artisanat SEL. Et, grâce à vous, cette
activité s’est bien développée pendant
25 ans !
Depuis 2008, face à la crise écono-
mique et à la concurrence croissante
des grandes surfaces, les difficultés
se sont multipliées pour Artisanat
SEL qui a vu ses ventes chuter. Après
plusieurs plans de redressement,
l’équilibre financier deve-
nant de plus en plus
impossible à atteindre, la
décision a été prise de
mettre fin, d’une manière
conforme à nos valeurs,
à l’activité d’Artisanat SEL.
En parallèle, pour permettre
à une partie des fournisseurs
historiques d’Artisanat SEL
de continuer à avoir des
débouchés en France, une
importante structure alle-
mande de commerce équi-
table (El Puente) vous donne
désormais accès à une vaste
gamme de produits de qua-
lité, sur les mêmes valeurs
équitables. M. Turquais,
ancien directeur d’Artisanat
SEL, assure la coordination
commerciale avec cette orga-
nisation.
Nous tenons particulière-
ment à remercier tous ceux
qui ont contribué à Artisanat
SEL: l’équipe de salariés, les
nombreux bénévoles, tous les ache-
teurs, les particuliers, les magasins
et toutes les Églises qui continuent
à soutenir le commerce équitable
d’une manière ou d’une autre.
Nous sommes convaincus que le
commerce équitable est un beau
témoignage aux préceptes bibliques :
il représente un espoir concret au
sein d’un monde où les inégalités
s’accroissent au lieu de se réduire.
17
Artisanat SEL cesse ses activités ;
une nouvelle initiative de commerce
équitable voit le jour
Face à l’impossibilité de trouver un équilibre financier, la décision a été prise de mettre un
terme à l’activité d’Artisanat SEL. En parallèle, une structure allemande de commerce
équitable nommée El Puente s’ouvre au marché français.
COMMERCE ÉQUITABLE
Soutenez les artisans
avec la nouvelle
collection d’EL Puente !
Il suffit de flasher
ce QRCode sur
votre téléphone
ou d’aller
à l’adresse temporaire :
www.el-puente.de/fr
Nous sommes tous très attristés par cette
nouvelle. Nous nous réjouissons des
démarches qui ont pu être faites pour permettre
aux “fournisseurs historiques” d’avoir toujours des
débouchés : cet engagement de commerce équitable
se poursuivra d’une manière différente, l’important
est qu’il se poursuive à beaucoup de niveaux. »
C’est avec un petit pincement de
cœur que j’ai lu l’annonce de lacessation d’activités d’Artisanat SEL.Même si vous continuez à soutenir lesateliers outre-mer en partenariat avecles amis allemands, l’arrêt d’ArtisanatSEL marque la fin d’une époque. »
J’étais très triste d’apprendre la fin
du beau partenariat entre Artisanat
SEL et tant d’artisans qui produisent de si
belles choses. Nous en commandons depuis
le début et beaucoup décorent encore notre
logement. Elles me rappelleront de prier
pour nos frères et sœurs. »
Nous pensons auxbénévoles qui ont tanttravaillé sur des foires, desmarchés nocturnes, des mar-chés normaux. À se lever trèstôt, se coucher tard, prendresoin des objets. »
Nous avons été impliqués avec Arti-
sanat SEL depuis 30 ans : expo
ventes, marchés du soir en été et boutique
permanente, boutique éphémère de Noël
… Forts de cette longue histoire, nous espé-
rons continuer à promouvoir le commerce
équitable sous la forme qui va se profiler
quelle que soit la part d’inconnu et ainsi
de contribuer à l’amélioration du déséqui-
libre Nord/Sud. »
Vos courriers
nous parlent et nous touchent
Ces dernières semaines, nous avons reçu plusieurs témoignages notamment
d’acheteurs et de bénévoles, dont plusieurs de très longue date. Nous
faisons nôtres leurs paroles qui expriment autant le désarroi face à cet
arrêt que la fierté d’avoir participé à cette aventure. Voici quelques
extraits de ces courriers.
18. 18
Le SEL s’invite dans vos congrès !
DÉLÉGUÉS
Faire connaître le SEL vous tient à cœur ? Pourquoi pas ne pas lui laisser une place dans
vos rassemblements d’Églises. C’est, en tout cas, ce qu’ont fait quelques-uns de nos
délégués. Ils partagent leur expérience !
« Je me suis pleinement sentie dans
mon rôle de déléguée ! » C’est avec
ces mots qu’Huguette Borde décrit
sa participation au stand du SEL lors
du congrès France-Mission 2017.
Comme elle le signale par ailleurs,
une rencontre de ce type est « un
lieu et un temps idéal pour présenter
différents ministères et œuvres ».
Faire découvrir le SEL
à sa communauté
« Nos frères et sœurs ne connaissent
pas toujours le SEL » expliquent M.
et Mme Javelle, un couple de délé-
gués qui ont tenu un stand lors du
congrès 2017 des CAEF (Commu-
nautés et Assemblées Évangéliques
de France). « Nous pensons que le
SEL doit être présenté dans tous les
coins de France. » Pour cela, ils ont
cherché à motiver d’autres personnes
à devenir délégués, notamment dans
les départements de France où il
n’y en a pas encore.
Pour Mme Borde, présenter le SEL
aux congressistes est une manière
de leur faire connaître « le cœur du
Seigneur pour tous les bénéficiaires
de ces programmes », qu’il s’agisse
du parrainage d’enfants ou des pro-
jets de développement.
Faire connaître
les besoins
des plus pauvres
Pour une première expé-
rience sur un stand, avoir
quelqu’un de l’équipe du
SEL à ses côtés peut ras-
surer un délégué ou un
bénévole. Inversement, un
permanent du SEL bénéfi-
c i e g r a n d e m e n t d e s
connaissances et des
contacts qu’un membre
d’Église peut avoir avec des
personnes ou des respon-
sables d’autres Églises de
son union. Mme Borde,
comme les Javelle, souli-
gnent cette « belle colla-
boration » et les « moments de joie
et d’amour fraternels » vécus avec
Fadima Kambou, chargée du réseau
des délégués.
« … Que tous connaissent les besoins
de notre monde et le bonheur de
pouvoir participer chacun selon ses
possibilités. » Ce mot d’ordre de M.
et Mme Javelle pourrait livrer le
sens de la présence du SEL dans le
plus grand nombre possible de ras-
semblements chrétiens. Et pourquoi
pas dans le vôtre ?
Invitez le SEL dans
vos rassemblements
Si vous voulez faire progresser la cause d’une action chrétienne dans
un monde en détresse dans votre union d’Églises, invitez-nous !
• Vous faites partie de l’organisation du rassemblement de votre
union d’Églises et vous souhaitez nous proposer un stand ou
solliciter un intervenant ?
• Vous soutenez le SEL et êtes disponible pour tenir un stand
dans le rassemblement de votre union ?
Contactez Fadima Kambou : delegues@selfrance.org / 01 45 36 41 62
M et Mme Javelle, prêts à faire découvrir ou
redécouvrirleSELaucongrès2017desCAEF.
19. I
ls aiment le sport, un peu, beaucoup, passionnément. Certains courent,
d’autres trottinent, mais chacun - à sa façon - se mobilise et relève un
défi à sa mesure pour soutenir les projets des partenaires locaux du SEL.
Et, qui sait, ce sera peut-être vous demain ?
19
Cet été, ils ont été nombreux à relever le défi : courir pour
les projets d’accès à l’eau. Nous sommes fiers d’eux, recon-
naissants, et nous le partageons !
Le SEL était avec
Nick Vujicic à
Bouge ta France
Nick Vujicic, homme né sans
bras ni jambes, était l’orateur à
Bouge ta France, le 14 juillet au
Havre. Parrain de 3 filleuls avec
Compassion International, par-
tenaire du SEL pour le parrai-
nage d’enfants, il était donc
aussi là pour parler de son expé-
rience en tant que parrain et en-
courager d’autres à faire le pas.
8000 personnes sont venues
pour son intervention : nous
avons dû mobiliser de nom-
breuses ressources humaines
pour accompagner ceux qui sou-
haitaient parrainer. Au total,
plus de 170 jeunes présents à
Bouge Ta France ont répondu à
l’appel, encadrés par 9 chefs
d’équipe, salariés, délégués ou
bénévoles SEL. Grâce à eux,
plus de 130 enfants ont pu trou-
ver un parrain ou une marraine.
Bravo et merci !
Juste avant de boucler ce
numéro, c'est avec tristesse
que nous venons d’apprendre le
décès de Charles Guillot ce 24
août, Président d’Honneur du
SEL, après en avoir été Président
de 1992 à 2003. Nous reviendrons
sur sa disparition à la prochaine
parution.
DE VOUS À NOUS
Juin – Course des Héros à Paris et Lyon
60 personnes se sont mobili-
sées pour rejoindre l’équipe
du SEL ! Leur mission : récol-
ter au minimum 250 € cha-
cun. Cette année, 22 512 € ont
été récoltés pour les projets
eau ! C’est un réel encoura-
gement pour le SEL et ses
partenaires chrétiens qui
pourront ainsi aider les populations locales. Un grand merci à tous nos cou-
reurs de Paris et Lyon, ainsi qu’à leurs donateurs et supporters !
Retrouvez un article bilan sur notre blog :
http://blog.selfrance.org/retour-course-heros-2017
Juillet – Course humanitaire, camp Sport et Foi
Durant le camp, les jeunes ont eu l’occa-
sion de faire battre leur cœur pour un
monde meilleur ! Pendant 20 minutes, ils
ont donné leur maximum afin de parcourir
chacun le plus grand nombre de tours.
Chaque jeune avait pour objectif de trouver
des sponsors (€/tour couru) afin de ras-
sembler des fonds pour lutter pour l’accès
à l’eau potable en Afrique. 64 jeunes ont
participé et effectué un total de 705 tours pour récolter environ 1 800 € !
RDV sur la page Facebook de Sport et Foi France pour visionner une petite
vidéo récapitulative !
31 juillet – Le semi-marathon du Mont Ventoux par
Jean-Pierre
Participer à la 7ème
édition de cette course, c’est le défi que s’est lancé Jean-
Pierre Autric : 21.6 km avec 1610 m de dénivelé sous 25°C. Mais le défi
n’était pas que sportif car Jean-Pierre voulait courir pour aider les popula-
tions démunies. « Malgré le labeur, et une certaine « souffrance », je rela-
tivisais et pensais, à chaque foulée, à ces femmes en Afrique qui font des
dizaines de km à pied en portant de l’eau (bien souvent souillée) dans leurs
bras ! » 300 € ont ainsi été récoltés. Merci Jean-Pierre !
Un été sportif pour soutenir
les projets Eau !
20. OUI, AVEC 28 € PAR MOIS JE VEUX CHANGER LA VIE D’UN ENFANT !
Nom :
Prénom :
Adresse :
Code postal : Ville :
Courriel : @
Tél. :
SI1709C
Avec 28 € par mois vous permettez à un enfant de
bénéficier d’un soutien scolaire, d’un enseignement
chrétien, d’un suivi médical et d’activités sociales.
Je recevrai d’ici quelques jours la présentation de mon filleul, avec sa photo et des informations
sur sa famille et son environnement
www.selfrance.org
Parrainez
et changez
le monde
d’un enfant!
Je préfère parrainer :
❏ Un garçon ❏ Une fille ❏ Indifférent
❏ En Afrique ❏ En Asie ❏ En Amérique latine
Je peux lire :
❏ L’espagnol ❏ L’anglais ❏ Le portugais
❏ Je souhaite recevoir plus d’information
avant de m’engager à parrainer un enfant.
Vous pouvez aussi remplir votre demande de parrainage
sur www.selfrance.org
✂
A renvoyer dans une enveloppe timbrée au
SEL, 157 rue des Blains - 92220 BAGNEUX