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MONOGRAPHIE
Pr
ZYBANÂź
Chlorhydrate de bupropion
Comprimés à libération prolongée de 150 mg
Aide antitabagique
Valeant Canada S.E.C.
4787 rue LĂ©vy
Montréal (Québec) H4R 2P9
Date de révision :
le 12 décembre 2012
No
de contrĂŽle : 158589
© GlaxoSmithKline Inc. Tous droits réservés.
Ÿ GlaxoSmithKline Group of Companies, et utilisée sous licence par Valeant Canada S.E.C.
2
MONOGRAPHIE
Pr
ZYBANÂź
Chlorhydrate de bupropion
Comprimés à libération prolongée de 150 mg
Aide antitabagique
ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE
Le mécanisme par lequel ZYBANŸ
(chlorhydrate de bupropion) accroüt l’aptitude des
patients Ă  s’abstenir de fumer est inconnu. Cependant, on prĂ©sume que cette action
s’effectue par l’intermĂ©diaire de mĂ©canismes noradrĂ©nergiques et/ou dopaminergiques.
ZYBAN est un bloqueur faible de la recapture neuronale de la noradrénaline, de la
sĂ©rotonine et de la dopamine et n’inhibe pas la monoamine-oxydase. ZYBAN n’est pas
chimiquement apparenté à la nicotine ni à aucun autre agent actuellement utilisé dans le
traitement de la dépendance à la nicotine.
Le bupropion, initialement conçu comme un antidépresseur de la classe des
aminocĂ©tones, n’est pas chimiquement apparentĂ© aux antidĂ©presseurs tricycliques ou
tĂ©tracycliques, aux inhibiteurs sĂ©lectifs de la recapture de la sĂ©rotonine, ni Ă  d’autres
antidépresseurs connus. Sa structure ressemble de trÚs prÚs à celle du diéthylpropion; il
est apparenté aux phényléthylamines.
AprÚs administration orale de comprimés ZYBAN à des volontaires sains, les pics
plasmatiques de bupropion sont atteints dans les 3 heures. La prise d’aliments augmente
la concentration plasmatique maximale (Cmax) et l’aire sous la courbe (ASC) du
bupropion de 11 % et de 17 %, respectivement. Cela indique que les aliments n’ont pas
d’effet significatif du point de vue clinique. Les Ă©preuves in vitro indiquent que le
bupropion est liĂ© dans une proportion de 84 % Ă  l’albumine humaine lorsque les
concentrations plasmatiques atteignent 200 g/mL.
3
La demi-vie d’élimination moyenne ( Ă©cart type) du bupropion aprĂšs administration Ă 
long terme est de 21 ( 9) heures et les concentrations plasmatiques Ă  l’état d’équilibre
sont atteintes en 5 jours (voir PHARMACOLOGIE, Pharmacocinétique humaine).
Trois métabolites actifs ont été identifiés. Le bupropion et ses métabolites présentent une
cinétique linéaire aprÚs administration à long terme de 150 à 300 mg/jour. Les
concentrations plasmatiques de ces métabolites dépassent celles de la molécule mÚre et
peuvent revĂȘtir une importance clinique; (voir PHARMACOLOGIE, PharmacocinĂ©tique
humaine).
La nicotine par voie transdermique (NVT) utilisĂ©e lors d’essais cliniques ne semble pas
avoir d’effets sur les propriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques de ZYBAN. La pharmacocinĂ©tique
du bupropion et de ses principaux métabolites semble similaire chez les fumeurs et les
non-fumeurs.
ESSAIS CLINIQUES
L’efficacitĂ© de ZYBAN comme aide antitabagique a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©e dans deux essais Ă 
double insu contrÎlés par placebo chez des fumeurs chroniques non déprimés (n = 1 508,
ï‚ł 15 cigarettes par jour). L’efficacitĂ© de l’administration prolongĂ©e (jusqu’à un an) de
ZYBAN pour prĂ©venir les rechutes de tabagisme a Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e au cours d’une troisiĂšme
étude à double insu contrÎlée par placebo chez des fumeurs chroniques non déprimés
(n = 432, ï‚ł 15 cigarettes par jour). Dans toutes ces Ă©tudes, ZYBAN a Ă©tĂ© utilisĂ©
conjointement avec un programme de soutien individuel de désaccoutumance au tabac.
La premiÚre étude était un essai dose/effet mené dans trois centres cliniques. Dans cet
essai, les patients ont Ă©tĂ© traitĂ©s pendant 7 semaines avec l’une des trois doses de
ZYBAN (100, 150 ou 300 mg/jour) ou un placebo. La cessation du tabagisme Ă©tait
dĂ©finie comme l’abstinence totale pendant les 4 derniĂšres semaines de traitement (de la 4e
4
Ă  la 7e
semaine). L’abstinence Ă©tait dĂ©terminĂ©e par le journal quotidien du patient et
vĂ©rifiĂ©e par les taux de monoxyde de carbone dans l’air expirĂ©.
Le tableau 1 révÚle une augmentation liée à la dose dans le pourcentage des patients
pouvant atteindre 4 semaines d’abstinence (de la 4e
Ă  la 7e
semaine). Dans cet essai, le
traitement par ZYBAN aux doses de 150 et de 300 mg/jour a été significativement plus
efficace que le placebo. Le traitement par ZYBAN (7 semaines Ă  raison de 300 mg/jour)
a été plus efficace que le placebo pour aider les patients à demeurer abstinents pendant
les 26 semaines (6 mois) de l’essai.
Tableau 1
Essai dose/effet : taux de cessation du tabagisme par groupe de traitement
(Analyse de tous les sujets qu’on avait l’intention de traiter)
Groupes de traitement
Abstinence de la 4e
semaine
jusqu’à la semaine indiquĂ©e
Placebo
(n = 151)
%
(IC Ă  95 %)
ZYBAN
100 mg/jour
(n = 153)
%
(IC Ă  95 %)
ZYBAN
150 mg/jour
(n = 153)
%
(IC Ă  95 %)
ZYBAN
300 mg/jour
(n = 156)
%
(IC Ă  95%)
7e
semaine
(4 semaines de cessation)
17 %
(11-23)
22 %
(15-28)
27 %*
(20-35)
36 %*
(28-43)
12e
semaine 14 %
(8-19)
20 %
(13-26)
20 %
(14-27)
25 %*
(18-32)
26e
semaine 11 %
(6-16)
16 %
(11-22)
18 %
(12-24)
19 %*
(13-25)
Les taux de cessation du tabagisme représentent les proportions de tous les sujets initialement inclus dans
l’étude et qui se sont abstenus de la 4e
semaine à la semaine indiquée.
* DiffĂ©rence statistiquement significative par rapport au placebo (p ï‚Ł 0,05)
La seconde étude était un essai comparatif mené dans quatre centres cliniques. Quatre
traitements ont été évalués : ZYBAN à raison de 300 mg/jour, HABITROLŸ1
[nicotine
par voie transdermique (NVT)] Ă  raison de 21 mg/jour, une association de ZYBAN Ă 
300 mg/jour et de NVT à 21 mg/jour et un placebo. Les patients ont été traités par
5
ZYBAN pendant 9 semaines. Le traitement par ZYBAN a été institué à raison de
150 mg/jour alors que le patient était encore fumeur et a été porté, aprÚs 3 jours, à
300 mg/jour selon une posologie de 150 mg deux fois par jour. La NVT, Ă  raison de
21 mg/jour, a été ajoutée au traitement par ZYBAN aprÚs environ 1 semaine, lorsque le
patient atteignait la date cible pour cesser de fumer. Au cours des 8e
et 9e
semaines de
l’essai, la NVT a Ă©tĂ© ramenĂ©e Ă  14 et Ă  7 mg/jour respectivement. La cessation du
tabagisme, dĂ©finie comme l’abstinence totale de la 4e
Ă  la 7e
semaine, a été déterminée
par le journal quotidien du patient et vérifiée par les taux de monoxyde de carbone
expirés.
Dans cette étude (tableau 2), les patients traités par ZYBAN ou par la NVT ont atteint des
taux d’abstinence de 4 semaines supĂ©rieurs Ă  ceux des patients ayant reçu le placebo. En
outre, les patients traitĂ©s avec l’association ZYBAN/NVT ont atteint des taux
d’abstinence de 4 semaines supĂ©rieurs Ă  ceux des patients traitĂ©s Ă  l’aide de l’un ou
l’autre des traitements actifs individuels, bien que seule la comparaison avec la NVT ait
obtenu une signification statistique. ZYBAN et l’association ZYBAN/NVT ont Ă©tĂ© plus
efficaces que le placebo et la NVT pour aider les patients à demeurer abstinents jusqu’à
la 52e
semaine de l’étude. Bien que l’association ZYBAN/NVT ait produit les taux les
plus Ă©levĂ©s d’abstinence continue pendant tout l’essai, les taux de cessation pour
l’association n’étaient pas significativement supĂ©rieurs (p > 0,05) Ă  ceux obtenus avec
ZYBAN seul. Les taux de cessation Ă©taient similaires chez les patients qui avaient fait ou
non une tentative antĂ©rieure d’abandon du tabac Ă  l’aide d’un traitement Ă  la nicotine.
1
Marque déposée de Novartis Santé Familiale Canada Inc.
6
Tableau 2
Essai comparatif : taux de cessation du tabagisme par groupe de traitement
Groupes de traitement
Abstinence de la 4e
semaine
jusqu’à la semaine indiquĂ©e
Placebo
(n = 160)
%
(IC Ă  95 %)
Nicotine par voie
transdermique
(NVT)
21 mg/jour
(n = 244)
%
(IC Ă  95 %)
ZYBAN
300 mg/jour
(n = 244)
%
(IC Ă  95 %)
ZYBAN
300 mg/jour et
NVT
21 mg/jour
(n = 245)
%
(IC Ă  95 %)
7e
semaine
(4 semaines de cessation)
23 %
(17-30)
36 %*
(30-42)
49 %*‡
(43-56)
58 %*‡
(51-64)
12e
semaine 20 %
(14-26)
29 %†
(23-34)
41 %*‡
(34-47)
48 %*‡
(42-54)
26e
semaine 13 %
(7-18)
18 %
(14-23)
30 %*‡
(24-35)
33 %*‡
(27-39)
52e
semaine 8 %
(3-12)
12 %
(8-16)
23 %*‡
(18-28)
28 %*‡
(23-34)
* p < 0,01 vs placebo
†
p < 0,05 vs placebo
‡
p < 0,01 vs NVT
La troisiÚme étude, visant à évaluer la prévention des rechutes à long terme, a été menée
dans cinq cliniques. Selon la mĂ©thode de l’essai ouvert, les participants Ă  cette Ă©tude ont
reçu ZYBAN à raison de 300 mg par jour pendant 7 semaines. Ceux d’entre eux qui ont
cessé de fumer pendant cette période ont ensuite été répartis au hasard pour recevoir
ZYBAN Ă  300 mg/jour ou le placebo. La durĂ©e totale de cette Ă©tude a Ă©tĂ© d’un an.
L’abstinence Ă©tait dĂ©terminĂ©e par le journal quotidien du patient et vĂ©rifiĂ©e par les taux
de monoxyde de carbone dans l’air expirĂ©. La rechute a Ă©tĂ© dĂ©finie comme la premiĂšre
cigarette fumée.
Au terme de cet essai d’un an, il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que le taux de rechute Ă©tait
significativement moins élevé chez les patients traités par ZYBAN que chez les patients
ayant reçu un placebo. Le temps écoulé avant que 50 % des patients aient une rechute
Ă©tait significativement plus long pour ZYBAN par rapport au placebo (32 semaines vs
20 semaines). Pendant une période de 6 mois aprÚs la répartition aléatoire des sujets, les
taux d’abstinence continue ont Ă©tĂ© plus Ă©levĂ©s chez les patients du groupe ZYBAN que
7
chez ceux sous placebo (p < 0,05; 55 % vs 44 %). AprĂšs un an, seulement les taux
d’abstinence ponctuelle (abstinence pendant les 7 jours prĂ©cĂ©dant la visite Ă  la clinique)
ont été significativement plus élevés chez les patients du groupe ZYBAN que chez ceux
sous placebo (p < 0,01; 55 % vs 42 %).
Le traitement par ZYBAN a réduit certains des symptÎmes de sevrage comparativement
au placebo : irritabilité, frustration ou colÚre, anxiété, difficultés de concentration,
agitation, humeur dĂ©pressive ou affect nĂ©gatif. Selon l’étude et la mesure utilisĂ©e, le
traitement par ZYBAN a rĂ©vĂ©lĂ© une diminution manifeste du dĂ©sir de fumer ou de l’envie
de fumer comparativement au placebo.
INDICATIONS ET EMPLOI CLINIQUE
ZYBAN (chlorhydrate de bupropion) est indiqué comme aide antitabagique,
conjointement avec une modification du comportement. Un traitement de substitution de
nicotine peut ĂȘtre ajoutĂ© Ă  ZYBAN.
CONTRE-INDICATIONS
Pour réduire le risque de crises convulsives, ZYBAN (chlorhydrate de bupropion) est
contre-indiqué chez les patients :
 traitĂ©s Ă  l’aide de WELLBUTRINÂź
XL, WELLBUTRINÂź
SR ou de quelque autre
médicament contenant du chlorhydrate de bupropion, car la fréquence des crises
convulsives est fonction de la dose (voir MISES EN GARDE);
 souffrant de troubles convulsifs ou ayant des antĂ©cĂ©dents de crises convulsives (voir
MISES EN GARDE);
 souffrant ou ayant dĂ©jĂ  souffert de boulimie ou d’anorexie mentale, en raison d’une
fréquence plus élevée des crises convulsives (voir MISES EN GARDE) chez les
8
patients recevant la préparation de bupropion à libération immédiate pour traiter la
boulimie;
 subissant un sevrage Ă©thylique abrupt ou le retrait soudain de benzodiazĂ©pines ou
d’autres sĂ©datifs.
Pour rĂ©duire les risques liĂ©s aux interactions mĂ©dicamenteuses, l’administration
concomitante de ZYBAN est contre-indiquée chez les patients prenant :
 des inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO);
 l’antipsychotique thioridazine, Ă©tant donnĂ© que le bupropion peut inhiber le
métabolisme de ce médicament et provoquer ainsi une hausse des concentrations de
thioridazine et du risque d’arythmie ventriculaire grave et de dĂ©cĂšs qui lui est associĂ©.
Au moins 14 jours doivent s’écouler entre la cessation du traitement par l’un de ces
mĂ©dicaments et l’instauration d’un traitement par un autre.
 ZYBAN est contre-indiquĂ© chez les patients qui ont une hypersensibilitĂ© connue au
bupropion ou à tout autre composant du médicament.
9
MISES EN GARDE
ASSOCIATION POSSIBLE AVEC L’OCCURRENCE DE CHANGEMENTS
COMPORTEMENTAUX ET ÉMOTIFS, INCLUANT L’AUTOMUTILATION
Rapports d’évĂ©nements de nature agitative chez les adultes et les enfants :
Bien que ZYBAN ne soit pas indiqué pour le traitement de la dépression, il contient
le mĂȘme principe actif – le bupropion – que les antidĂ©presseurs WELLBUTRIN SR
et WELLBUTRIN XL. Les cliniciens doivent donc connaĂźtre les renseignements
suivants :
 Certains essais cliniques et rapports post-commercialisation portant sur les
ISRS et les autres nouveaux antidépresseurs, y compris le bupropion, ont
rĂ©vĂ©lĂ©, chez l’adulte et chez l’enfant, des effets indĂ©sirables graves relatifs Ă 
l’agitation conjuguĂ©s Ă  des cas d’automutilation ou d’agression envers les
autres. Ces effets indésirables de nature agitative incluent : akathisie,
agitation, désinhibition, labilité émotionnelle, hostilité, agression et
dépersonnalisation. Dans certains cas, les événements sont survenus
plusieurs semaines aprÚs le début du traitement.
Un suivi clinique étroit, afin de déceler toute pensée suicidaire ou tout autre indice
de comportements suicidaires potentiels, est conseillé pour les patients de tous ùges.
Cela inclut la surveillance des changements Ă©motifs et comportementaux de nature
agitative.
Convulsions :
Les patients doivent ĂȘtre prĂ©venus que les comprimĂ©s ZYBAN (chlorhydrate de
bupropion) contiennent le mĂȘme principe actif que les comprimĂ©s
WELLBUTRIN SR à libération prolongée et les comprimés WELLBUTRIN XL à
10
libĂ©ration prolongĂ©e, utilisĂ©s pour traiter la dĂ©pression. ZYBAN ne doit PAS ĂȘtre
administré aux patients recevant déjà un produit renfermant du chlorhydrate de
bupropion (voir CONTRE-INDICATIONS).
L’utilisation du bupropion est associĂ©e Ă  un risque de crises convulsives liĂ© Ă  la dose.
Par conséquent, les cliniciens ne doivent pas prescrire des doses dépassant 300 mg/jour
pour la cessation du tabagisme. Le risque de convulsions est également lié à des facteurs
dus aux patients, à des situations cliniques et aux médicaments concomitants, qui doivent
tous ĂȘtre considĂ©rĂ©s dans la sĂ©lection des sujets pour le traitement Ă  l’aide des comprimĂ©s
ZYBAN.
Aucune convulsion n’a Ă©tĂ© signalĂ©e par des sujets participant aux essais de cessation du
tabagisme (n = 1 946). Le taux de convulsions liées à des doses de bupropion à libération
prolongĂ©e atteignant 300 mg/jour est d’environ 0,1 %. Cette frĂ©quence a Ă©tĂ©
prospectivement déterminée durant un traitement de 8 semaines chez environ 3 100
patients déprimés. Les données pour la préparation à libération immédiate de bupropion
ont rĂ©vĂ©lĂ© une frĂ©quence de convulsions d’environ 0,4 % chez les patients dĂ©pressifs
traitĂ©s Ă  l’aide de doses de 300 Ă  450 mg/jour. En outre, la frĂ©quence estimative des
convulsions augmente d’environ 10 fois à des doses de 450 à 600 mg/jour.
Facteurs de risque de convulsions
Le risque de convulsions lors de la prise de bupropion semble ĂȘtre associĂ© Ă  la prĂ©sence
de facteurs prĂ©disposants. Par consĂ©quent, on doit administrer ZYBAN avec une extrĂȘme
prudence en présence de facteurs prédisposants qui accroissent le risque de convulsions,
tels que :
 Des convulsions antĂ©rieures (voir CONTRE-INDICATIONS),
 Des antĂ©cĂ©dents de traumatisme crĂąnien,
 Une tumeur du systĂšme nerveux central (SNC),
 La prĂ©sence d’une atteinte hĂ©patique grave,
 Un abus d’alcool, une dĂ©pendance aux opiacĂ©s, Ă  la cocaĂŻne ou aux stimulants,
11
 La prise concomitante de mĂ©dicaments qui abaissent le seuil convulsif (pouvant
comprendre, sans y ĂȘtre limitĂ©s, les antipsychotiques, les antidĂ©presseurs, le lithium,
l’amantadine, la thĂ©ophylline, les corticostĂ©roĂŻdes systĂ©miques, les antibiotiques de
type quinolone et les antipaludéens),
 La prise de stimulants ou d’anorexigĂšnes en vente libre,
 Le diabĂšte traitĂ© par des hypoglycĂ©miants oraux ou par l’insuline.
La liste de facteurs de risque ci-dessus, y compris les mĂ©dicaments, ne doit pas ĂȘtre
considérée comme exhaustive; pour chaque patient, tous les facteurs de risque possibles
doivent ĂȘtre soigneusement examinĂ©s.
Pour réduire au minimum le risque de crises convulsives :
 La dose quotidienne totale de ZYBAN ne doit pas dĂ©passer 300 mg (dose
maximale recommandée) et
 aucune dose unique de ZYBAN ne doit dĂ©passer 150 mg, pour Ă©viter des pics
plasmatiques élevés de bupropion ou de ses métabolites.
Dans le cas d’une crise convulsive :
On devrait informer les patients que, s’ils subissent une crise convulsive pendant leur
traitement par ZYBAN, ils doivent communiquer avec leur mĂ©decin ou ĂȘtre amenĂ©s
immĂ©diatement au service des urgences d’un hĂŽpital. Ils doivent cesser de prendre
ZYBAN et ne jamais reprendre le traitement aprĂšs avoir subi une crise convulsive
associée à ZYBAN, à WELLBUTRIN SR ou à WELLBUTRIN XL.
Atteinte hépatique
Les résultats de deux études pharmacocinétiques à dose unique indiquent que
l’élimination du bupropion est rĂ©duite chez tous les sujets prĂ©sentant une atteinte
hépatique de grade C selon la classification Child-Pugh et chez certains sujets souffrant
de formes plus bĂ©nignes d’atteinte hĂ©patique. Étant donnĂ© les risques associĂ©s aux
concentrations maximales de bupropion et Ă  l’accumulation du mĂ©dicament, ZYBAN
n’est pas recommandĂ© chez les patients prĂ©sentant une atteinte hĂ©patique grave.
12
Cependant, si jamais un tel traitement est jugé nécessaire par le clinicien, il faut procéder
avec une extrĂȘme prudence et Ă  dose rĂ©duite, et ne pas dĂ©passer une dose maximale de
150 mg aux deux jours.
Il faut surveiller de prÚs tous les patients qui présentent une atteinte hépatique afin de
déceler les effets indésirables (p. ex., insomnie, sécheresse buccale, crises convulsives)
pouvant indiquer des concentrations élevées du médicament ou de ses métabolites (voir
POSOLOGIE ET ADMINISTRATION, PRÉCAUTIONS et PHARMACOLOGIE,
Analyse de sous-groupes).
Risque d’hĂ©patotoxicitĂ©
Chez le rat recevant de fortes doses de bupropion à long terme, on a noté une
augmentation de la fréquence de nodules hyperplasiques dans le foie et une hypertrophie
hépatocellulaire. Chez le chien recevant de fortes doses de bupropion à long terme,
diverses modifications histologiques ont été observées dans le foie, et les épreuves de
laboratoire ont fait état de lésions hépatocellulaires bénignes.
13
PRÉCAUTIONS
Généralités
RĂ©actions allergiques
Lors des essais cliniques, des réactions anaphylactoïdes et anaphylactiques, caractérisées
par des symptĂŽmes tels que prurit, urticaire, ƓdĂšme de Quincke ou dyspnĂ©e, ont Ă©tĂ©
signalées à un taux de 1 à 3 patients sur 1 000. De plus, dans la période post-
commercialisation, il y a eu quelques rares rapports spontanĂ©s d’érythĂšme polymorphe,
de syndrome de Stevens-Johnson et de choc anaphylactique attribuables au bupropion. Si
des réactions allergiques, anaphylactoïdes ou anaphylactiques (éruption cutanée, prurit,
urticaire, douleur thoracique, Ɠdùme et essoufflement, p. ex.) surviennent au cours du
traitement, le patient doit cesser de prendre ZYBAN et consulter le médecin.
De l’arthralgie, de la myalgie et de la fiĂšvre ont Ă©galement Ă©tĂ© signalĂ©es en association
avec une Ă©ruption cutanĂ©e et d’autres symptĂŽmes Ă©voquant une rĂ©action
d’hypersensibilitĂ© retardĂ©e. Ces symptĂŽmes peuvent ressembler Ă  ceux de la maladie
sérique.
Il faut immĂ©diatement cesser l’administration du bupropion en prĂ©sence de rĂ©actions
d’hypersensibilitĂ©. Les symptĂŽmes d’hypersensibilitĂ© doivent ĂȘtre traitĂ©s selon les
pratiques mĂ©dicales Ă©tablies. Les cliniciens devraient ĂȘtre conscients que des symptĂŽmes
peuvent persister mĂȘme aprĂšs avoir cessĂ© le mĂ©dicament et que, par consĂ©quent, un
traitement clinique devrait ĂȘtre prodiguĂ©. Dans la pĂ©riode post-commercialisation, il y a
eu des rapports de rĂ©actions d’hypersensibilitĂ© chez des patients ayant consommĂ© de
l’alcool pendant qu’ils prenaient le bupropion. Puisque l’on a Ă©tabli que l’alcool avait
contribué à ces réactions, les patients qui prennent le bupropion devraient éviter de
consommer de l’alcool (voir Interaction avec l’alcool).
14
Situations qui prédisposent le patient aux convulsions
En raison du risque de convulsions, il est contre-indiquĂ© d’administrer ZYBAN dans
certaines situations (voir CONTRE-INDICATIONS) et il faut procĂ©der avec une extrĂȘme
prudence dans certaines autres situations (voir MISES EN GARDE).
Insomnie
Dans l’essai dose/effet sur la cessation du tabagisme, 29 % des patients traitĂ©s Ă  raison de
150 mg/jour de ZYBAN (chlorhydrate de bupropion) et 35 % des patients traités avec
300 mg/jour de ZYBAN ont souffert d’insomnie, comparativement à 21 % des patients
du groupe placebo. Les symptÎmes ont été suffisamment graves pour nécessiter
l’abandon du traitement chez 0,6 % des patients du groupe ZYBAN, mais chez aucun des
sujets sous placebo.
Dans l’essai comparatif, 40 % des patients traitĂ©s par 300 mg/jour de ZYBAN, 28 % des
patients traités avec 21 mg/jour de nicotine par voie transdermique (NVT) et 45 % des
patients traitĂ©s Ă  l’aide de l’association ZYBAN/NVT ont souffert d’insomnie,
comparativement à 18 % des patients sous placebo. Les symptÎmes ont été suffisamment
graves pour nĂ©cessiter l’abandon du traitement chez 0,8 % des patients du groupe
ZYBAN, mais chez aucun des sujets dans les trois autres groupes de traitement.
On peut rĂ©duire l’insomnie au minimum en Ă©vitant la prise des doses au coucher et, au
besoin, en diminuant la dose.
Changements comportementaux et Ă©motifs de nature agitative
Des changements de nature agitative ont été rapportés avec ZYBAN. Un suivi clinique
étroit, afin de déceler toute pensée suicidaire ou tout autre indice de comportements
suicidaires potentiels, est donc conseillé pour les patients de tous ùges qui se voient
prescrire un antidépresseur (voir MISES EN GARDE : ASSOCIATION POSSIBLE
15
AVEC L’OCCURRENCE DE CHANGEMENTS COMPORTEMENTAUX ET
ÉMOTIFS, INCLUANT L’AUTOMUTILATION).
Lorsque rapportĂ©s chez des patients qui tentent d’arrĂȘter de fumer, de tels changements,
ainsi qu’une humeur dĂ©pressive et d’autres symptĂŽmes concomitants comme des
difficultĂ©s Ă  se concentrer et de l’anxiĂ©tĂ©, pourraient ĂȘtre un symptĂŽme de sevrage de la
nicotine.
Psychose, confusion et autres phénomÚnes neuropsychiatriques
Dans les essais cliniques de ZYBAN menés chez des fumeurs non déprimés, la fréquence
des effets indésirables neuropsychiatriques a été généralement comparable à celle du
groupe placebo. On a signalé chez les patients dépressifs traités par le bupropion lors des
essais sur la dépression divers signes et symptÎmes neuropsychiatriques, notamment
idées délirantes, hallucinations, psychose, troubles de la concentration, paranoïa et
confusion. Dans certains cas, ces symptÎmes se sont atténués aprÚs diminution de la dose
ou arrĂȘt du mĂ©dicament.
Activation des psychoses ou des manies
Les antidépresseurs peuvent déclencher des épisodes maniaques chez les patients atteints
de troubles bipolaires durant la phase dépressive de leur maladie et peuvent activer une
psychose latente chez d’autres patients particuliùrement sensibles. On peut s’attendre à
des risques similaires avec la préparation de bupropion à libération prolongée. Ni
l’activation des psychoses ni la manie n’ont Ă©tĂ© signalĂ©es dans les essais cliniques avec
ZYBAN menés chez les fumeurs non déprimés.
Modification du poids
Le gain pondéral est un effet secondaire bien connu de la cessation du tabagisme et peut
entraver la décision de cesser de fumer ou encore précipiter les rechutes.
Traitement : On a notĂ©, lors des essais cliniques Ă©valuant un traitement d’une durĂ©e de 7
à 12 semaines, une tendance à un gain pondéral moins élevé chez les sujets traités par le
16
bupropion comparativement au groupe placebo. Cette tendance ne s’est pas maintenue.
Un an aprĂšs l’arrĂȘt du bupropion, on a dĂ©celĂ© une tendance Ă  un gain pondĂ©ral plus faible
chez les sujets antĂ©rieurement traitĂ©s Ă  l’aide du placebo.
Entretien : Au cours de l’étude Ă©valuant un traitement d’une durĂ©e maximale d’un an, il a
été démontré que les patients du groupe ZYBAN accusaient un gain pondéral plus faible
(p ï‚Ł 0,05) que les patients du groupe placebo durant toute la pĂ©riode de l’étude
(8 lb vs 13 lb respectivement, Ă  la 52e
semaine).
Effets cardiovasculaires
En pratique clinique, une hypertension, parfois grave et nécessitant un traitement aigu, a
été signalée chez les patients recevant du bupropion seul ou en association avec un
traitement de remplacement de la nicotine. Ces effets ont été observés chez les patients
prĂ©sentant ou non des signes d’hypertension prĂ©existante.
Les donnĂ©es d’une Ă©tude comparative sur la dĂ©saccoutumance au tabac entre ZYBAN, la
nicotine par voie transdermique (NVT), l’association de bupropion Ă  libĂ©ration prolongĂ©e
et de la NVT et enfin un placebo nous portent à croire qu'une fréquence plus élevée
d’hypertension surviendrait au cours du traitement chez les patients recevant l’association
ZYBAN-NVT. Dans cette Ă©tude, 6,1 % des patients traitĂ©s Ă  l’aide de cette association
ont présenté une hypertension durant le traitement par rapport à 2,5 %, 1,6 % et 3,1 % des
patients recevant ZYBAN, la NVT et le placebo, respectivement. La majorité de ces
patients prĂ©sentaient des signes d’hypertension prĂ©existante. Trois patients (1,2 %)
recevant l’association ZYBAN-NVT, ainsi qu’un patient (0,4 %) traitĂ© Ă  l’aide de la NVT
seulement ont dĂ» cesser de prendre le mĂ©dicament Ă  l’étude en raison d’une hypertension,
comparativement Ă  aucun des patients recevant ZYBAN ou le placebo. Il est donc
recommandé de surveiller la tension artérielle des patients qui reçoivent une association
de bupropion et d’un produit de remplacement de la nicotine.
Il n’existe pas d’expĂ©rience clinique Ă©tablissant l’innocuitĂ© de ZYBAN chez les patients
ayant des antĂ©cĂ©dents rĂ©cents d’infarctus du myocarde ou de cardiopathie instable. Par
17
consĂ©quent, il faut ĂȘtre prudent si on utilise le produit chez ces patients. Le bupropion a
été bien toléré chez les patients déprimés qui avaient précédemment manifesté une
hypotension orthostatique lors d’un traitement par antidĂ©presseurs tricycliques. Le
bupropion a aussi été généralement bien toléré par un groupe de 36 patients hospitalisés
souffrant de dĂ©pression et d’insuffisance cardiaque stable. Cependant, le bupropion a Ă©tĂ©
associé à une augmentation de la tension artérielle en décubitus chez les patients de
l’étude atteints d’insuffisance cardiaque, entraĂźnant l’abandon du traitement chez deux
patients en raison d’une exacerbation de l’hypertension initiale.
Atteinte rénale
Il n’y a pas de donnĂ©es cliniques Ă©tablissant l’innocuitĂ© de ZYBAN chez les patients
présentant une atteinte rénale. Le bupropion est en grande partie transformé en
métabolites actifs dans le foie, et ces derniers subissent un métabolisme plus poussé avant
d’ĂȘtre Ă©liminĂ©s par les reins. La prudence est de mise lorsque ZYBAN est utilisĂ© chez des
patients présentant une atteinte rénale et il faut envisager une diminution de la fréquence
des doses, car le bupropion et ses mĂ©tabolites risquent, chez ces patients, de s’accumuler
au-delà des concentrations habituelles. Il faut surveiller le patient de prÚs afin de déceler
les effets indésirables (p. ex., insomnie, sécheresse buccale, crises convulsives) pouvant
indiquer des concentrations élevées du médicament ou de ses métabolites.
Atteinte hépatique
En raison de la variabilité des valeurs pharmacocinétiques observées chez des patients
présentant une atteinte hépatique légÚre dans une étude pharmacocinétique à dose unique,
le traitement des patients qui ont une atteinte hĂ©patique lĂ©gĂšre ou modĂ©rĂ©e doit ĂȘtre
instituĂ© Ă  la dose de 100 mg/jour. Le bupropion n’est pas recommandĂ© chez les patients
présentant une atteinte hépatique grave (voir MISES EN GARDE et POSOLOGIE ET
ADMINISTRATION).
Il faut surveiller de prÚs tous les patients qui présentent une atteinte hépatique afin de
déceler les effets indésirables (p. ex., insomnie, sécheresse buccale, crises convulsives)
pouvant indiquer des concentrations élevées du médicament ou de ses métabolites (voir
18
MISES EN GARDE, POSOLOGIE ET ADMINISTRATION et PHARMACOLOGIE,
Analyse de sous-groupes).
Risques professionnels
La prise de tout médicament psychotrope peut altérer le jugement ou les aptitudes
motrices et cognitives. Par consĂ©quent, les patients doivent ĂȘtre mis en garde contre le
risque de conduire un véhicule ou de faire fonctionner une machinerie dangereuse,
jusqu’à ce qu’ils soient raisonnablement certains que le mĂ©dicament n’entrave pas leurs
capacités.
Interactions médicamenteuses
Des études in vitro indiquent que le bupropion est principalement métabolisé en
hydroxybupropion par l’isoenzyme IIB6 du cytochrome P450 (CYP2B6). Par
consĂ©quent, il est possible qu’une interaction mĂ©dicamenteuse se produise entre ZYBAN
et les mĂ©dicaments qui influent sur le mĂ©tabolisme de l’isoenzyme CYP2B6
(orphénadrine et cyclophosphamide, p. ex.). Le thréohydrobupropion, un métabolite du
bupropion, ne semble pas ĂȘtre produit par les isoenzymes du cytochrome P450. Peu de
donnĂ©es ont Ă©tĂ© systĂ©matiquement recueillies sur le mĂ©tabolisme de ZYBAN lorsqu’il est
administrĂ© avec d’autres mĂ©dicaments, ou sur les effets de ZYBAN sur le mĂ©tabolisme
des autres médicaments avec lesquels il est administré.
Selon les donnĂ©es obtenues chez l’animal, le bupropion pourrait ĂȘtre un inducteur des
enzymes de biotransformation des mĂ©dicaments chez l’humain. Cependant, aprĂšs
administration de 100 mg de bupropion 3 fois par jour pendant 14 jours Ă  8 volontaires de
sexe masculin en bonne santĂ©, aucune preuve de l’induction de son propre mĂ©tabolisme
n’a pu ĂȘtre observĂ©e. Le bupropion est fortement mĂ©tabolisĂ©. L’administration
concomitante d’autres mĂ©dicaments peut modifier son activitĂ© clinique. La
carbamazépine, le phénobarbital et la phénytoïne peuvent stimuler le métabolisme du
bupropion. Les effets de l’administration concomitante de cimĂ©tidine sur les propriĂ©tĂ©s
pharmacocinĂ©tiques du bupropion et de ses mĂ©tabolites actifs ont fait l’objet d’une Ă©tude
auprÚs de 24 jeunes volontaires en bonne santé de sexe masculin. AprÚs administration
19
de deux comprimés à 150 mg de ZYBAN, avec et sans une dose unique de cimétidine
(800 mg), les chercheurs n’ont relevĂ© aucune diffĂ©rence cliniquement pertinente, de la
Cmax, du Tmax, de la demi-vie et de la clairance du bupropion ou de l’hydroxybupropion,
mais on a constatĂ© une faible augmentation, statistiquement significative, dans l’ASC
(16 %) et la Cmax (32 %) du thrĂ©ohydrobupropion et de l’érythrobupropion combinĂ©s.
Médicaments métabolisés par le cytochrome P450IID6 (CYP2D6)
L’isoenzyme CYP2D6 mĂ©tabolise un grand nombre de mĂ©dicaments, y compris la
plupart des antidĂ©presseurs (les ISRS et bon nombre d’agents tricycliques), les bĂȘta-
bloquants, les antiarythmiques et les antipsychotiques. Bien que le bupropion ne soit pas
mĂ©tabolisĂ© par cette isoenzyme, le bupropion et l’hydroxybupropion sont des inhibiteurs
du CYP2D6 in vitro. Lors d’une Ă©tude effectuĂ©e chez 15 sujets de sexe masculin, ĂągĂ©s de
19 Ă  35 ans, qui accusaient un mĂ©tabolisme marquĂ© Ă  l’égard du CYP2D6,
l’administration de doses quotidiennes de bupropion, à raison de 150 mg deux fois par
jour, suivie d’une dose unique de 50 mg de dĂ©sipramine a entraĂźnĂ© une augmentation
moyenne de la Cmax, de l’ASC et de la t1/2 de la dĂ©sipramine, de deux, cinq et deux fois
respectivement. Cet effet a persisté pendant au moins sept jours aprÚs la derniÚre dose de
bupropion. L’administration concomitante du bupropion avec d’autres mĂ©dicaments
mĂ©tabolisĂ©s par le CYP2D6 n’a pas Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e de façon rigoureuse.
Contre-indication de la coadministration de thioridazine
L’antipsychotique thioridazine administrĂ© seul produit un allongement de l’intervalle
QTc qui est associé à des arythmies ventriculaires graves telles que des torsades de pointe
ainsi qu’à la mort subite. Comme cet effet semble liĂ© Ă  la dose, on s’attend Ă  ce qu’une
inhibition du métabolisme de la thioridazine augmente ce risque. Selon une étude menée
in vivo, les médicaments qui inhibent le CYP2D6 élÚveraient la concentration
plasmatique de la thioridazine. Par consĂ©quent, l’usage concomitant de la thioridazine et
de ZYBAN est contre-indiqué (voie CONTRE-INDICATIONS).
Administration concomitante d’autres mĂ©dicaments mĂ©tabolisĂ©s par l’isoenzyme
CYP2D6
20
On envisagera avec prudence l’administration concomitante du bupropion et d’autres
médicaments métabolisés par le CYP2D6, y compris certains antidépresseurs
(nortriptyline, imipramine, désipramine, paroxétine, fluoxétine, sertraline, p. ex.), les
antipsychotiques (halopĂ©ridol, rispĂ©ridone, p. ex.), les bĂȘta-bloquants (mĂ©toprolol, p. ex.)
et les antiarythmiques de type 1C (propafénone, flécaïnide, p. ex.). Le cas échéant, le
mĂ©dicament concomitant devrait ĂȘtre administrĂ© Ă  la plus faible dose de la plage
posologique au dĂ©part. Si le bupropion est ajoutĂ© au traitement d’un patient qui reçoit
déjà un médicament métabolisé par le CYP2D6, on devrait envisager le besoin de réduire
la dose du médicament initial, surtout lorsque ce dernier possÚde un coefficient
thérapeutique étroit.
Inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO)
Des Ă©tudes chez l’animal dĂ©montrent que la toxicitĂ© aiguĂ« du bupropion est augmentĂ©e
par un IMAO, la phénelzine (voir CONTRE-INDICATIONS).
Cimétidine :
Les effets de l'administration concomitante de cimétidine sur les propriétés
pharmacocinétiques du bupropion et de ses métabolites actifs ont été analysés lors d'une
étude croisée regroupant 24 volontaires jeunes et bien portants de sexe masculin, aprÚs
administration orale de deux comprimés de bupropion à 150 mg, avec et sans 800 mg de
cimétidine. Une dose unique de cimétidine n'a pas eu d'effet sur les paramÚtres
pharmacocinétiques estimatifs d'une dose unique de bupropion ou d'hydroxybupropion, et
n'a causé qu'une augmentation faible mais statistiquement significative de l'ASC (16 %)
et de la Cmax (32 %) du thréohydro- et de l'érythrobupropion associés.
LĂ©vodopa et amantadine :
Des donnĂ©es cliniques limitĂ©es permettent de penser qu’il existe une plus forte frĂ©quence
d’effets neuropsychiques indĂ©sirables, tels que la confusion, l’agitation et le dĂ©lire, chez
les patients recevant du bupropion conjointement avec de la lévodopa ou de
l’amantadine. Des tremblements, de l’ataxie et des Ă©tourdissements ont aussi Ă©tĂ©
signalĂ©s. L’administration de ZYBAN Ă  des patients prenant dĂ©jĂ  de la lĂ©vodopa ou de
21
l’amantadine doit s’effectuer avec prudence, une faible dose Ă©tant utilisĂ©e au dĂ©part puis
augmentée graduellement.
Clopidogrel et ticlopidine :
On a démontré que le clopidogrel et la ticlopidine inhibent l'hydroxylation du bupropion
catalysée par le CYP 2B6. En moyenne, on a noté une réduction de l'aire sous la courbe
concentration plasmatique - temps (ASC) de l'hydroxybupropion de 52 % avec le
clopidogrel et de 84 % avec la ticlopidine. L'ASC du bupropion a augmenté de 60 %
avec le clopidogrel et de 85 % avec la ticlopidine. Par conséquent, l'administration
concomitante de bupropion et du clopidogrel ou de la ticlopidine entraĂźne une
augmentation des concentrations plasmatiques de bupropion et une réduction des
concentrations d'hydroxybupropion. Cela pourrait affecter l'efficacité du bupropion et
pourrait également augmenter le risque d'effets indésirables liés à la concentration avec le
bupropion, comme les convulsions (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS,
convulsions). Il est possible qu'il soit nécessaire d'ajuster la posologie du bupropion chez
les patients prenant le clopidogrel ou la ticlopidine.
Coadministration de ZYBAN et de médicaments qui prédisposent aux crises
convulsives
On doit envisager avec une extrĂȘme prudence l’administration concomitante de ZYBAN
et de médicaments qui abaissent le seuil convulsif (antipsychotiques, antidépresseurs,
théophylline, lithium, amantadine, corticostéroïdes systémiques, p. ex.) (voir MISES EN
GARDE). On aura recours Ă  de faibles doses initiales et Ă  une augmentation graduelle de
la dose, le cas échéant.
Coadministration de ZYBAN et d'autres médicaments agissant sur le SNC
Les risques de l'administration de ZYBAN conjointement avec d'autres médicaments
agissant sur le SNC n'ont pas été systématiquement évalués. Il faut donc faire preuve de
prudence si l'on utilise de telles associations médicamenteuses.
22
Nicotine par voie transdermique
Voir PRÉCAUTIONS, Effets cardiovasculaires.
Abandon du tabac
Des changements physiologiques dus Ă  la dĂ©saccoutumance au tabac, avec ou sans l’aide
de ZYBAN, peuvent influer sur les propriétés pharmacocinétiques de certains
médicaments administrés en concomitance, ce qui peut nécessiter un ajustement
posologique.
Interactions avec l’alcool :
Dans la pĂ©riode de post-commercialisation, il y a eu des rapports d’évĂ©nements
indĂ©sirables neuropsychiatriques ou de tolĂ©rance rĂ©duite Ă  l’alcool chez des patients qui
avaient bu de l’alcool durant le traitement au bupropion. Des dĂ©cĂšs ont Ă©tĂ© rarement
rapportĂ©s suite Ă  cette association. Cependant, une relation causale n’a pas Ă©tĂ©
dĂ©terminĂ©e. On devrait Ă©viter de consommer de l’alcool durant un traitement au
bupropion. (voir aussi MISES EN GARDE, Facteurs de risque de convulsion).
Grossesse
Effets tératogÚnes
Des études de tératologie ont été effectuées chez le rat, à des doses atteignant 450 mg/kg
et chez le lapin, à des doses de jusqu’à 150 mg/kg (soit respectivement des doses
d’environ 14 et 10 fois supĂ©rieures Ă  la dose maximale recommandĂ©e pour l’humain,
selon un rapport mg/m2
). Ces Ă©tudes n’ont pas rĂ©vĂ©lĂ© d’altĂ©ration de la fĂ©conditĂ© ni
d’effet nocif du bupropion sur le fƓtus. Il n’existe pas d’études adĂ©quates et bien
contrÎlées chez la femme enceinte. Comme les études sur la reproduction animale ne
permettent pas toujours de prĂ©dire les effets chez l’humain, ce mĂ©dicament ne doit ĂȘtre
utilisĂ© durant la grossesse que s’il est de toute Ă©vidence nĂ©cessaire. On devrait
encourager les femmes enceintes qui fument à essayer de cesser en utilisant des méthodes
Ă©ducationnelles et comportementales avant un traitement pharmacologique.
23
TroisiĂšme trimestre
Des rapports post-commercialisation indiquent que certains nouveaux-nés ayant été
exposés à ZYBAN, aux ISRS (inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine) ou à
d’autres antidĂ©presseurs rĂ©cents tard durant le troisiĂšme trimestre ont dĂ©veloppĂ© des
complications nécessitant une hospitalisation prolongée, un support respiratoire et un
gavage. De telles complications peuvent survenir immĂ©diatement aprĂšs l’accouchement.
Les observations cliniques suivantes ont été rapportées : détresse respiratoire, cyanose,
apnĂ©e, convulsions, tempĂ©rature instable, difficultĂ© d’alimentation, vomissements,
hypoglycémie, hypotonie, hyperréflexie, tremblements, agitation, irritabilité et pleurer
constamment. La frĂ©quence de ces symptĂŽmes peut varier d’un mĂ©dicament Ă  l’autre.
Ces effets sont compatibles soit avec un effet toxique direct des ISRS ou des autres
récents antidépresseurs ou encore, possiblement, avec un syndrome de sevrage du
mĂ©dicament. Lors du traitement avec ZYBAN d’une femme enceinte au troisiĂšme
trimestre, le médecin doit soigneusement prendre en considération les risques possibles et
les bienfaits d’un tel traitement (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION).
Travail et accouchement
L’effet de ZYBAN sur les femmes lors du travail et de l’accouchement est inconnu.
Allaitement
Le bupropion et ses mĂ©tabolites passent dans le lait humain. Étant donnĂ© la possibilitĂ© de
réactions indésirables graves provoquées par ZYBAN chez les nouveau-nés nourris au
sein, il faut dĂ©cider soit de cesser l’allaitement soit de cesser la prise du mĂ©dicament,
compte tenu de l’importance du mĂ©dicament pour la mĂšre.
Enfants
Il n’y avait pas de sujets de moins de 18 ans dans les essais cliniques de ZYBAN. Par
consĂ©quent, l’innocuitĂ© et l’efficacitĂ© du mĂ©dicament chez les fumeurs de ce groupe
d’ñge n’ont pas Ă©tĂ© Ă©tablies.
24
Personnes ùgées
Des quelque 6 000 patients ayant participé aux essais cliniques sur les comprimés de
bupropion à libération prolongée (études sur la dépression et sur la désaccoutumance au
tabac), 275 Ă©taient ĂągĂ©s d’au moins 65 ans et 47 avaient au moins 75 ans. En outre,
plusieurs centaines de patients de 65 ans et plus ont pris part Ă  des essais cliniques sur le
bupropion Ă  libĂ©ration immĂ©diate (Ă©tudes sur la dĂ©pression). Dans l’ensemble, aucune
diffĂ©rence n’a Ă©tĂ© observĂ©e sur les plans de l’innocuitĂ© et de l’efficacitĂ© entre ces sujets et
les sujets plus jeunes. Par ailleurs, d’autres donnĂ©es provenant de l’expĂ©rience clinique
n’ont pas rĂ©vĂ©lĂ© non plus de diffĂ©rence dans la rĂ©ponse thĂ©rapeutique entre les personnes
ĂągĂ©es et les sujets plus jeunes, bien que l’on ne puisse pas Ă©carter la possibilitĂ© d’une plus
grande sensibilité au médicament chez certaines personnes ùgées.
Une Ă©tude sur la pharmacocinĂ©tique d’une dose unique de bupropion a montrĂ© que le sort
du bupropion et de ses métabolites chez des personnes ùgées était similaire à celui
observé chez des sujets plus jeunes; toutefois, une autre étude sur la pharmacocinétique
d’une dose unique et de doses multiples a indiquĂ© qu’une accumulation du bupropion et
de ses métabolites risquait davantage de se produire chez les personnes ùgées (voir
PHARMACOLOGIE, Analyse de sous-groupes).
Le bupropion est en grande partie transformé dans le foie en métabolites actifs, dont
certains sont Ă©liminĂ©s par les reins, tandis que d’autres subissent un mĂ©tabolisme plus
poussĂ© avant d’ĂȘtre Ă©liminĂ©s dans l’urine. Le risque de toxicitĂ© associĂ© Ă  ce mĂ©dicament
peut ĂȘtre plus Ă©levĂ© chez les patients dont la fonction rĂ©nale est altĂ©rĂ©e. Par consĂ©quent,
comme les personnes ùgées sont plus susceptibles de présenter une altération de la
fonction rénale, il est recommandé de choisir avec soin la dose du médicament et de
surveiller la fonction rĂ©nale de ces patients (voir PRÉCAUTIONS, Atteinte rĂ©nale et
POSOLOGIE ET ADMINISTRATION).
25
EFFETS INDÉSIRABLES
Les renseignements fournis sous la rubrique EFFETS INDÉSIRABLES sont surtout
fondĂ©s sur les donnĂ©es de l’essai dose/effet et de l’essai comparatif qui Ă©valuaient
ZYBAN (chlorhydrate de bupropion) comme aide antitabagique. Les renseignements sur
les effets indésirables supplémentaires liés au bupropion à libération prolongée figurent
dans une section distincte (voir Autres effets indésirables observés durant les essais
cliniques et la période post-commercialisation du bupropion).
Effets indésirables entraßnant la cessation du traitement
Des effets indĂ©sirables ont provoquĂ© l’abandon du traitement chez 8 % des 706 patients
traités par ZYBAN et chez 5 % des 313 patients traités par placebo. Les effets ayant le
plus souvent conduit Ă  la cessation du traitement par ZYBAN comprenaient des troubles
du systÚme nerveux (3,4 %), surtout les tremblements, et des affections cutanées (2,4 %),
surtout des éruptions cutanées.
Fréquence des effets indésirables couramment observés
Les effets indĂ©sirables les plus couramment observĂ©s et constamment liĂ©s Ă  l’utilisation
de ZYBAN sont la sĂ©cheresse de la bouche et l’insomnie. Les effets indĂ©sirables les plus
couramment observés sont définis comme les effets indésirables qui se produisent
constamment à un taux de cinq points de pourcentage supérieur à celui associé au placebo
lors des Ă©tudes cliniques.
26
Effets indésirables liés à la dose
La frĂ©quence de la sĂ©cheresse de la bouche et de l’insomnie pourrait ĂȘtre reliĂ©e Ă  la dose
de ZYBAN. La frĂ©quence de ces effets indĂ©sirables peut ĂȘtre rĂ©duite au minimum en
diminuant la dose de ZYBAN. En outre, l’insomnie peut ĂȘtre limitĂ©e en Ă©vitant la prise
des doses au coucher.
Effets indĂ©sirables se produisant Ă  une frĂ©quence d’au moins 1 % parmi les patients
traités par ZYBAN
Au tableau 3 figurent les effets indésirables survenus au cours du traitement lors de
l’essai dose/effet Ă  une frĂ©quence d’au moins 1 % et qui ont Ă©tĂ© plus frĂ©quents dans le
groupe ZYBAN que dans le groupe placebo. Au tableau 4 figurent les effets indésirables
survenus au cours du traitement lors de l’essai comparatif Ă  une frĂ©quence d’au moins
1 % et qui ont été plus fréquents dans les groupes ZYBAN, NVT ou ZYBAN-NVT que
dans le groupe placebo. Les effets indésirables signalés ont été classés suivant un
dictionnaire basé sur COSTART.
27
Tableau 3. Fréquence des effets indésirables survenus au cours du traitement lors
de l’essai dose/effet*
SYSTÈME OU APPAREIL EFFET INDÉSIRABLE ZYBAN
100 Ă  300 mg/j
(n = 461)
%
PLACEBO
(n = 150)
%
ORGANISME
(en général)
Douleur au cou
RĂ©action allergique
2
1
<1
0
SYSTÈME CARDIOVASCULAIRE Bouffées de chaleur
Hypertension
1
1
0
<1
APPAREIL DIGESTIF SĂ©cheresse de la bouche
Accroissement de
l’appĂ©tit
Anorexie
11
2
1
5
<1
<1
APPAREIL LOCOMOTEUR Arthralgie
Myalgie
4
2
3
1
SYSTÈME NERVEUX Insomnie
Étourdissements
Tremblements
Somnolence
Troubles de la pensée
31
8
2
2
1
21
7
1
1
0
APPAREIL RESPIRATOIRE Bronchite 2 0
PEAU Prurit
Éruptions cutanĂ©es
SĂ©cheresse de la peau
Urticaire
3
3
2
1
<1
<1
0
0
ORGANES DES SENS Dysgueusie 2 <1
* Effets indĂ©sirables se produisant Ă  une frĂ©quence d’au moins 1 % chez les patients traitĂ©s par ZYBAN et plus
fréquents que dans le groupe placebo.
28
Tableau 4. Fréquence des effets indésirables (%) survenus durant le traitement lors de
l’essai comparatif*
Effet indésirable ZYBAN
300 mg/jour
(n = 243)
%
Nicotine par voie transdermique (NVT)
21 mg/jour
(n = 243)
%
ZYBAN et NVT
(n = 244)
%
Placebo
(n = 159)
%
Organisme
Douleur abdominale
LĂ©sion accidentelle
Douleur thoracique
Douleur au cou
OedĂšme facial
3
2
<1
2
<1
4
2
1
1
0
1
1
3
<1
1
1
1
1
0
0
SystĂšme cardiovasculaire
Hypertension
Palpitations
1
2
<1
0
2
1
0
0
Appareil digestif
Nausées
SĂ©cheresse de la bouche
Constipation
Diarrhée
Anorexie
UlcĂšres de la bouche
Soif
9
10
8
4
3
2
<1
7
4
4
4
1
1
<1
11
9
9
3
5
1
2
4
4
3
1
1
1
0
Appareil locomoteur
Myalgie
Arthralgie
4
5
3
3
5
3
3
2
SystĂšme nerveux
Insomnie
RĂȘves anormaux
Anxiété
Troubles de la concentration
Étourdissements
Nervosité
Tremblements
Dysphorie
40
5
8
9
10
4
1
<1
28
18
6
3
2
<1
<1
1
45
13
9
9
8
2
2
2
18
3
6
4
6
2
0
1
Appareil respiratoire
Rhinite
Accroissement de la toux
Pharyngite
Sinusite
Dyspnée
Épistaxis
12
3
3
2
1
2
11
5
2
2
0
1
9
<1
3
2
2
1
8
1
0
1
1
0
Peau
RĂ©action au site d’application
Éruption cutanĂ©e
Prurit
Urticaire
11
4
3
2
17
3
1
0
15
3
5
2
7
2
1
0
Organes des sens
Dysgueusie
AcouphĂšne
3
1
1
0
3
<1
2
0
* Effets indĂ©sirables se produisant Ă  une frĂ©quence d’au moins 1 % chez les patients traitĂ©s par ZYBAN, la NVT ou
l’association ZYBAN-NVT et plus frĂ©quents que dans le groupe placebo.
29
ZYBAN a Ă©tĂ© bien tolĂ©rĂ© au cours de l’étude d’une durĂ©e maximale d’un an visant Ă 
évaluer la prévention des rechutes. Les effets indésirables étaient semblables, par leur
fréquence et leur nature, à ceux qui ont été observés lors des essais dose/effet et
comparatif.
Autres effets indésirables observés durant les essais cliniques et la période post-
commercialisation du bupropion
Les cas signalés aprÚs la commercialisation laissent croire que, chez les patients ayant
subi une crise convulsive, la reprise du traitement par ZYBAN est associée à un risque de
réapparition des crises dans certains cas. Par conséquent, on ne devrait pas réinstaurer le
traitement par ZYBAN chez les patients ayant subi une crise convulsive attribuable Ă 
l’une ou l’autre des prĂ©parations de bupropion (ZYBAN, WELLBUTRIN XL ou
WELLBUTRIN SR) (voir MISES EN GARDE).
Outre ceux qui sont notés ci-dessus, les effets indésirables ci-aprÚs ont été signalés lors
d’essais cliniques et aprĂšs la commercialisation du bupropion Ă  libĂ©ration prolongĂ©e chez
des patients dépressifs et chez des fumeurs non déprimés, ainsi que durant les essais
cliniques et aprÚs la commercialisation de la préparation de bupropion à libération
immédiate.
Les effets indésirables dont les fréquences sont fournies ci-dessous se sont produits lors
d’essais cliniques avec le bupropion Ă  libĂ©ration prolongĂ©e. Les frĂ©quences reprĂ©sentent
la proportion des patients qui ont présenté des effets indésirables durant la phase de
traitement à au moins une reprise lors des essais contrÎlés par placebo pour la dépression
(n = 987) ou pour la désaccoutumance au tabac (n = 1 013), ou encore la proportion des
patients qui ont Ă©prouvĂ© un effet indĂ©sirable nĂ©cessitant l’abandon du traitement lors d’un
essai ouvert de pharmacovigilance avec les comprimés de bupropion à libération
prolongée (n = 3 100). Tous les effets indésirables survenus durant la phase de traitement
sont inclus, sauf les suivants : les effets indésirables énumérés aux tableaux 3 et 4; ceux
indiquĂ©s dans d’autres sections de la monographie ayant trait Ă  l’innocuitĂ©; ceux inclus
dans la nomenclature de COSTART et qui sont trop généraux ou trop précis au point de
30
ne procurer aucune information utile; ceux qui ne sont pas raisonnablement associés à
l’utilisation du mĂ©dicament; ceux qui n’étaient pas graves et se sont produits chez moins
de deux patients.
Les effets indĂ©sirables sont en outre classĂ©s par appareil ou systĂšme de l’organisme et
sont énumérés par ordre décroissant selon les définitions suivantes de la fréquence : les
effets indésirables fréquents sont définis comme ceux qui se produisent chez au moins 1
patient sur 100. Les effets peu fréquents sont ceux qui se produisent chez 1 patient sur
100 Ă  1 patient sur 1 000, alors que les effets rares sont ceux qui se produisent chez moins
de 1 patient sur 1 000.
Les effets indésirables dont les fréquences ne sont pas fournies se sont produits lors des
essais cliniques ou de la période post-commercialisation du bupropion. Seuls les effets
indĂ©sirables qui n’ont pas Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment indiquĂ©s pour le bupropion Ă  libĂ©ration
prolongĂ©e sont inclus. On ignore jusqu’à quel point ces effets peuvent ĂȘtre associĂ©s au
traitement par ZYBAN.
Organisme (en général)
Fréquents : asthénie, fiÚvre et céphalées. Peu fréquents : dorsalgie, frissons, hernie
inguinale, douleur thoracique musculo-squelettique, douleur et photosensibilité. Rare :
malaise.
SystĂšme cardiovasculaire
Peu fréquents : bouffées vasomotrices, migraine, hypotension orthostatique, accident
vasculaire cérébral, tachycardie et vasodilatation. Rare : syncope. Ont également été
observés : trouble cardiovasculaire, bloc AV complet, extrasystoles, hypotension,
hypertension artĂ©rielle (parfois grave, voir PRÉCAUTIONS, Effets cardiovasculaires),
infarctus du myocarde, phlébite et embolie pulmonaire.
Appareil digestif
31
Fréquents : dyspepsie, flatulence et vomissements. Peu fréquents : anomalie de la
fonction hépatique, bruxisme, dysphagie, reflux gastrique, gingivite, glossite, ictÚre et
stomatite. Rare : ƓdĂšme de la langue. Ont Ă©tĂ© Ă©galement observĂ©s : colite, Ɠsophagite,
hémorragie gastro-intestinale, hémorragie gingivale, hépatite, augmentation de la
salivation, perforation intestinale, lésions hépatiques, pancréatite, ulcÚre gastrique et
anomalie des selles.
SystĂšme endocrinien
Ont Ă©galement Ă©tĂ© observĂ©s : hyperglycĂ©mie, hypoglycĂ©mie et syndrome d’antidiurĂšse
inappropriée.
Sang et systĂšme lymphatique
Peu fréquent : ecchymoses. Ont également été observés : anémie, leucocytose,
leucopénie, lymphadénopathie, pancytopénie et thrombocytopénie.
MĂ©tabolisme et nutrition
Peu frĂ©quents : ƓdĂšme, accroissement du poids et ƓdĂšme pĂ©riphĂ©rique. On a Ă©galement
observé de la glycosurie.
Appareil locomoteur
Peu fréquents : crampes à la jambe et contractions musculaires. Ont également été
observés : arthrite, rigidité musculaire/fiÚvre/rhabdomyolyse et faiblesse musculaire.
SystĂšme nerveux
Fréquents : agitation, dépression et irritabilité. Peu fréquents : anomalies de la
coordination, stimulation du SNC, confusion, diminution de la libido, diminution de la
mémoire, dépersonnalisation, labilité émotionnelle, hostilité, hyperkinésie, hypertonie,
hypoesthésie, paresthésie, idéation suicidaire et vertige. Rares : amnésie, ataxie,
déréalisation, hypomanie et crises convulsives. Ont été également observés : anomalies
de l’électroencĂ©phalogramme (EEG), akinĂ©sie, aphasie, coma, dĂ©lire, idĂ©es dĂ©lirantes,
dysarthrie, dyskinésie, dystonie, euphorie, syndrome extrapyramidal, hallucinations,
32
hypokinésie, augmentation de la libido, réaction maniaque, névralgie, neuropathie,
rĂ©action paranoĂŻde et mise en Ă©vidence d’une dyskinĂ©sie tardive.
Appareil respiratoire
Rare : bronchospasme. On a également observé de la pneumonie.
Peau/Hypersensibilité
Fréquent : sudation. Peu fréquents : acné et sécheresse de la peau. Rare : éruption
maculopapuleuse. Ont Ă©tĂ© Ă©galement observĂ©s : alopĂ©cie, ƓdĂšme de Quincke, Ă©rythĂšme
polymorphe, dermatite exfoliative, hirsutisme et syndrome de Stevens-Jonhson.
Arthralgie, myalgie et fiÚvre ont également été signalées en association avec une éruption
cutanĂ©e et d’autres symptĂŽmes Ă©voquant une rĂ©action d’hypersensibilitĂ© retardĂ©e. Ces
symptÎmes peuvent ressembler à ceux de la maladie sérique.
Organes des sens
FrĂ©quent : amblyopie. Peu frĂ©quents : anomalies de l’accommodation et sĂ©cheresse
oculaire. Ont été également observés : surdité, diplopie et mydriase.
Appareil urogénital
Fréquent : pollakiurie. Peu fréquents : impuissance, polyurie et mictions impérieuses.
Ont été également observés : éjaculation anormale, cystite, dyspareunie, dysurie,
gynécomastie, ménopause, érection douloureuse, trouble de la prostate, salpingite,
incontinence urinaire, rétention urinaire, troubles des voies urinaires et vaginite.
ZYBAN (chlorhydrate de bupropion) risque peu de faire l’objet d’un usage excessif.
33
SYMPTÔMES ET TRAITEMENT DU SURDOSAGE
Surdosage chez l’humain
En plus des événements rapportés dans la section Effets indésirables, le surdosage a
entraßné des symptÎmes comprenant somnolence, perte de conscience, état de mal
Ă©pileptique et changements Ă  l'ECG comme des troubles de la conduction (incluant la
prolongation du complexe QRS) ou des arythmies; des cas de décÚs ont été signalés. Une
prolongation de l’intervalle QTc a Ă©galement Ă©tĂ© observĂ©e, mais celle-ci Ă©tait
généralement associée à un allongement du complexe QRS et à une augmentation de la
fréquence cardiaque.
Il n’existe qu’une expĂ©rience trĂšs limitĂ©e avec le surdosage du bupropion Ă  libĂ©ration
prolongée; trois cas ont été signalés lors des essais cliniques chez les patients dépressifs.
Un patient a ingéré 3 000 mg de bupropion en comprimés à libération prolongée et a
vomi rapidement aprĂšs le surdosage; le patient avait la vue trouble et se sentait Ă©tourdi.
Un autre patient a avalé une « poignée » de comprimés de bupropion à libération
prolongĂ©e et a prĂ©sentĂ© de la confusion, de la lĂ©thargie, des nausĂ©es, de l’énervement et
des convulsions. Enfin, un troisiÚme patient a ingéré 3 600 mg de bupropion en
comprimés à libération prolongée et une bouteille de vin; il a eu des nausées et des
hallucinations visuelles et s’est Ă©galement senti chancelant. Aucun de ces patients n’a
toutefois prĂ©sentĂ© d’autres sĂ©quelles.
On a beaucoup d’expĂ©rience du surdosage avec la prĂ©paration de bupropion Ă  libĂ©ration
immédiate. Treize cas de surdosage se sont produits pendant les essais cliniques chez les
patients déprimés. Douze patients ont ingéré 850 à 4 200 mg et se sont rétablis sans
séquelles importantes. Un autre patient qui a ingéré 9 000 mg de bupropion à libération
immĂ©diate et 300 mg de tranylcypromine a eu une crise d’épilepsie tonico-clonique et
s’est rĂ©tabli sans autre sĂ©quelle.
34
Depuis la commercialisation du produit, des surdosages allant jusqu’à 17 500 mg de
bupropion à libération immédiate ont été signalés. Des convulsions ont été observées
dans environ un tiers des cas. D’autres rĂ©actions graves constatĂ©es avec des doses
excessives de cette préparation seule comprennent les hallucinations, la perte de
conscience et la tachycardie sinusale. La fiÚvre, la rigidité musculaire, la rhabdomyolyse,
l’hypotension, la stupeur, le coma et l’insuffisance respiratoire ont Ă©tĂ© signalĂ©s lorsque le
bupropion à libération immédiate faisait partie intégrante de surdosages
polychimiothérapeutiques.
Bien que la plupart des patients se soient rétablis sans séquelle, de rares décÚs liés au
surdosage de bupropion à libération immédiate seul ont été signalés chez des patients
ingérant des doses massives de ce médicament. Des convulsions multiples incontrÎlables,
une bradycardie, une dĂ©faillance cardiaque et un arrĂȘt cardiaque prĂ©cĂ©dant le dĂ©cĂšs ont
été signalés dans le cas de ces patients.
Traitement du surdosage
Pour la prise en charge d’une surdose soupçonnĂ©e du mĂ©dicament, consultez le centre
antipoison de votre région.
L'hospitalisation est recommandée en cas de surdosage. Dégager les voies respiratoires et
assurer une oxygénation et une ventilation adéquates. Surveiller le rythme cardiaque
(ECG) et les signes vitaux. Une surveillance par électroencéphalographie est également
recommandĂ©e au cours des 48 premiĂšres heures aprĂšs l’ingestion. De plus, les mesures
d’appoint habituelles sont recommandĂ©es pour soulager les symptĂŽmes. Il est dĂ©conseillĂ©
de provoquer des vomissements. Dans les cas oĂč l’ingestion est rĂ©cente ou en prĂ©sence
de symptîmes, on peut effectuer un lavage gastrique à l’aide d’un tube oro-gastrique de
gros calibre en assurant la protection adéquate des voies respiratoires, au besoin.
On doit administrer du charbon activé. Dans les cas de surdose de bupropion, aucune
expĂ©rience n’a Ă©tĂ© tentĂ©e concernant le recours Ă  une diurĂšse forcĂ©e, Ă  la dialyse, Ă 
l’hĂ©moperfusion ou Ă  la transfusion totale. On ne connaĂźt aucun antidote spĂ©cifique du
bupropion.
35
Étant donnĂ© que ZYBAN est associĂ© Ă  un risque de crises convulsives liĂ© Ă  la dose, on
doit envisager l’hospitalisation si une surdose est soupçonnĂ©e. D’aprĂšs les Ă©tudes chez
l’animal, il est recommandĂ© de traiter les crises convulsives Ă  l’aide d’une
benzodiazĂ©pine administrĂ©e par voie intraveineuse et d’autres mesures d’appoint, comme
il convient.
Dans le traitement d’un surdosage, on ne peut Ă©carter la possibilitĂ© d’une ingestion de
substances multiples. Le médecin doit songer à communiquer avec un centre antipoison
pour obtenir un complĂ©ment d’information sur le traitement d’un surdosage. Pour obtenir
les numéros de téléphone des centres antipoison homologués, consulter le Compendium
des produits et spécialités pharmaceutiques (CPS).
POSOLOGIE ET ADMINISTRATION
ZYBAN (chlorhydrate de bupropion) n’est pas indiquĂ© chez les enfants de moins de
18 ans.
Posologie habituelle chez l’adulte
La dose recommandée et maximale de ZYBAN (chlorhydrate de bupropion) est de
300 mg/jour, administrée à raison de 150 mg deux fois par jour. On doit commencer par
administrer 150 mg une fois par jour pendant les 3 premiers jours, puis on portera la dose
Ă  la dose habituelle recommandĂ©e de 300 mg/jour, au besoin. Il faut laisser s’écouler un
intervalle d’au moins 8 heures entre les doses. Pour rĂ©duire au minimum le risque de
convulsions, les doses uniques de ZYBAN ne doivent pas dépasser 150 mg et il ne
faut jamais dépasser 300 mg par jour (voir MISES EN GARDE).
Le traitement par ZYBAN doit ĂȘtre entrepris lorsque le sujet fume toujours, car il faut
environ une semaine de traitement avant que les concentrations sanguines de bupropion Ă 
l’état d’équilibre soient atteintes. Les patients devraient se fixer une date pour cesser de
36
fumer se situant dans les 2 premiÚres semaines de traitement par ZYBAN, généralement
au cours de la deuxiĂšme semaine. La durĂ©e du traitement par ZYBAN devrait ĂȘtre de 7 Ă 
12 semaines et devrait ĂȘtre fondĂ©e sur les avantages et les risques relatifs pour chaque
sujet. Si un patient n’a pas fait de progrùs significatifs en ce qui concerne l’abstinence à
la septiùme semaine du traitement, il est peu probable qu’il cessera de fumer durant cette
tentative, et le traitement devrait probablement ĂȘtre interrompu. Il n’est pas nĂ©cessaire de
diminuer graduellement la dose de ZYBAN lors de l’arrĂȘt du traitement. Il est important
que les patients continuent d’ĂȘtre conseillĂ©s et soutenus pendant le traitement par
ZYBAN et pendant une certaine période par la suite.
Entretien : La dépendance à la nicotine est un état chronique. Un grand nombre de
patients qui tentent de cesser de fumer font de multiples rechutes. L’évaluation
rigoureuse de ZYBAN administré à raison de 300 mg par jour afin de prévenir les
rechutes a dĂ©montrĂ© qu’un traitement Ă  l’aide de ce mĂ©dicament pendant une pĂ©riode de
jusqu’à un an Ă©tait Ă  la fois bien tolĂ©rĂ© et efficace pour prĂ©venir la reprise du tabagisme
(voir ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE). La décision de poursuivre ou non
le traitement par ZYBAN aprĂšs une pĂ©riode de 12 semaines doit ĂȘtre prise sur une base
individuelle.
On doit conseiller aux patients d’ingĂ©rer les comprimĂ©s ZYBAN entiers avec un
liquide et de NE PAS les mĂącher, les diviser, les Ă©craser ni de les altĂ©rer d’une
maniĂšre ou d’une autre pouvant modifier la vitesse de libĂ©ration du bupropion.
Dose oubliée
On devrait prendre ZYBAN Ă  la mĂȘme heure chaque jour et ne pas prendre plus qu'une
dose par jour. Si l'on a manqué l'heure normale d'administration, on devrait sauter cette
dose et prendre la prochaine dose Ă  l'heure habituelle d'administration le lendemain.
Traitement des femmes enceintes durant le troisiĂšme trimestre
Des rapports post-commercialisation indiquent que certains nouveaux-nés ayant été
37
exposĂ©s Ă  ZYBAN, aux ISRS ou Ă  d’autres antidĂ©presseurs rĂ©cents tard durant le
troisiÚme trimestre ont développé des complications nécessitant une hospitalisation
prolongĂ©e, un support respiratoire et un gavage (voir PRÉCAUTIONS). De telles
complications peuvent survenir immĂ©diatement aprĂšs l’accouchement. Lors du
traitement avec ZYBAN d’une femme enceinte au troisiĂšme trimestre, le mĂ©decin doit
soigneusement prendre en considĂ©ration les risques possibles et les bienfaits d’un tel
traitement. Le médecin doit la réduction progressive de la dose de ZYBAN durant le
troisiĂšme trimestre.
Personnes ùgées
Voir PRÉCAUTIONS, Personnes ĂągĂ©es
Ajustement posologique en prĂ©sence d’atteinte hĂ©patique
Atteinte hĂ©patique lĂ©gĂšre ou modĂ©rĂ©e : Étant donnĂ© la variabilitĂ© des paramĂštres
pharmacocinétiques du bupropion chez les patients présentant une atteinte hépatique
légÚre ou modérée (grade A ou B selon la classification Child-Pugh), le traitement par
ZYBAN devrait ĂȘtre instituĂ© Ă  100 mg/jour. La dose d’entretien peut ĂȘtre ajustĂ©e en
fonction de la réponse clinique et de la tolérance. La prudence est de mise étant donné
qu’on ne dispose d’aucune expĂ©rience clinique avec ZYBAN chez les patients qui
présentent une atteinte hépatique (voir également MISES EN GARDE et
PRÉCAUTIONS).
Atteinte grave : Étant donnĂ© les risques associĂ©s aux pics plasmatiques du bupropion et Ă 
l’accumulation du mĂ©dicament, ZYBAN n’est pas recommandĂ© chez les patients
présentant une atteinte hépatique grave. Cependant, si jamais un tel traitement est jugé
nĂ©cessaire par le clinicien, il faut procĂ©der avec une extrĂȘme prudence (voir Ă©galement
MISES EN GARDE). La dose ne doit pas dépasser 150 mg aux deux jours chez ces
patients. Toute réduction théorique de la dose fondée sur les résultats des études
pharmacocinétiques peut entraßner des concentrations toxiques de médicaments chez ce
groupe de patients (voir MISES EN GARDE et PHARMACOLOGIE, Analyse de sous-
groupes).
38
Ajustement posologique en prĂ©sence d’atteinte rĂ©nale
ZYBAN doit ĂȘtre utilisĂ© avec prudence chez les patients qui prĂ©sentent une atteinte rĂ©nale
en raison du risque d’accumulation du mĂ©dicament, et il faut envisager une rĂ©duction de
la frĂ©quence des doses (voir PRÉCAUTIONS, Atteinte rĂ©nale et PHARMACOLOGIE,
Analyse de sous-groupes).
Individualisation du traitement
Les patients sont plus susceptibles de cesser de fumer et de demeurer abstinents s’ils sont
vus frĂ©quemment et reçoivent du soutien de leur mĂ©decin ou d’autres professionnels de la
santé. Il est important de voir à ce que les patients lisent les instructions fournies et à ce
qu’ils obtiennent rĂ©ponse Ă  leurs questions. Les mĂ©decins devraient Ă©tudier le programme
global de dĂ©saccoutumance au tabac incluant ZYBAN. Les patients doivent ĂȘtre informĂ©s
de l’importance de participer aux sĂ©ances visant Ă  modifier le comportement ou au
programme de counseling et de soutien offert lorsqu’ils prennent ZYBAN.
L’objectif du traitement par ZYBAN est l’abstinence totale. Si un sujet n’a pas fait de
progrĂšs significatif vers cette abstinence Ă  la septiĂšme semaine de traitement par
ZYBAN, il est peu probable qu’il cessera de fumer durant cette tentative, et le traitement
devrait ĂȘtre interrompu.
Les patients qui ne parviennent pas Ă  cesser de fumer pendant une tentative peuvent
bĂ©nĂ©ficier d’interventions pour amĂ©liorer leurs chances de succĂšs lors de tentatives
subsĂ©quentes. Les patients qui ne rĂ©ussissent pas devraient ĂȘtre Ă©valuĂ©s de façon Ă 
dĂ©terminer la raison de leur Ă©chec. Une nouvelle tentative devrait ĂȘtre encouragĂ©e lorsque
les facteurs contribuant Ă  l’échec peuvent ĂȘtre Ă©liminĂ©s ou rĂ©duits et lorsque les
circonstances sont plus favorables.
Traitement d’association par ZYBAN et par la nicotine par voie transdermique
(NVT)
39
ZYBAN peut ĂȘtre prescrit en association avec la NVT pour la cessation du tabagisme.
Avant de prescrire le traitement d’association, le mĂ©decin doit prendre connaissance des
renseignements thérapeutiques détaillés sur ZYBAN et sur la NVT. Le traitement par
ZYBAN est institué à raison de 150 mg par jour alors que le patient fume toujours, puis
la dose est portée trois jours plus tard à 300 mg par jour en deux prises de 150 mg. La
NVT peut ĂȘtre ajoutĂ©e au traitement par ZYBAN au bout d’environ une semaine lorsque
le patient atteint la date Ă  laquelle il doit cesser de fumer. Pendant les 8e
et 9e
semaines, la
dose de la NVT doit ĂȘtre rĂ©duite (voir ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE,
ESSAIS CLINIQUES). Il est recommandé de surveiller les patients traités par
l’association ZYBAN-NVT afin de dĂ©celer toute hypertension liĂ©e au traitement.
40
RENSEIGNEMENTS PHARMACEUTIQUES
Principe actif
DĂ©nomination commune : chlorhydrate de bupropion
DĂ©nomination chimique : ()-1-(3-chlorophĂ©nyl)-2-[(1,1-dimĂ©thylĂ©thyl)amino]-1-
chlorhydrate de propanone
Formule développée :
Formule molĂ©culaire : C13H18ClNOHCl
Poids moléculaire : 276,2 daltons
Description : Le chlorhydrate de bupropion est une poudre blanche avec une légÚre
odeur caractĂ©ristique; il a une solubilitĂ© maximale dans l’eau de 312 mg/mL Ă  25 ÂșC.
Composition
Les comprimés ZYBAN (chlorhydrate de bupropion) renferment 150 mg de chlorhydrate
de bupropion. Ils contiennent Ă©galement les excipients suivants : cire de carnauba,
chlorhydrate de cystéine, hydroxypropylméthylcellulose, stéarate de magnésium,
cellulose microcristalline, polyéthylÚneglycol, dioxyde de titane, laque bleue FD&C
numéro 2, laque rouge FD&C numéro 40 et polysorbate 80. Ils portent une inscription
imprimĂ©e Ă  l’aide d’une encre noire comestible.
41
Stabilité et entreposage
Conserver entre 15 et 25 ÂșC, dans un endroit sec, Ă  l’abri de la lumiĂšre.
PRÉSENTATION
Les comprimés ZYBAN (chlorhydrate de bupropion) se présentent en plaquettes
alvéolées, dans une boßte de 60 comprimés à 150 mg, violets, ronds, biconvexes et
pelliculés portant la mention « ZYBAN 150 ».
42
RENSEIGNEMENTS DESTINÉS AU PATIENT
Comprimés à libération prolongée Pr
ZYBAN (chlorhydrate de bupropion)
Le mĂ©decin vous a prescrit ZYBAN dans le cadre d’un programme pour vous aider Ă 
cesser de fumer. Veuillez lire attentivement les renseignements présentés ci-aprÚs avant
de commencer Ă  prendre ZYBAN. Parcourez Ă©galement ce feuillet chaque fois que vous
renouvelez votre ordonnance, au cas oĂč il y aurait eu un changement. Ces renseignements
ne sont pas destinés à remplacer les entretiens avec votre médecin. Si vous avez des
questions, n’hĂ©sitez pas Ă  en parler Ă  votre mĂ©decin. Veuillez noter que ce mĂ©dicament
est uniquement pour vous. Seul un médecin peut vous le prescrire. Ne le donnez jamais
à une autre personne car il pourrait lui causer des effets indésirables graves.
Le principe actif de ZYBAN est le bupropion, un médicament également utilisé dans
le traitement de la dépression. Le traitement avec les médicaments de ce type est
plus sûr et plus efficace lorsque les patients communiquent bien comment ils se
sentent aux médecins qui les traitent.
ProblĂšmes Ă©motifs et comportementaux nouveaux ou plus graves
Surtout durant les premiĂšres semaines de traitement et suite Ă  une augmentation de la
posologie, un petit nombre de patients prenant ce genre de médicaments se sont sentis
plus mal plutĂŽt que mieux; par exemple, ils ont ressenti une agitation inhabituelle, de
l'hostilité ou de l'anxiété, des pensées impulsives et troublantes comme des idées
d'automutilation ou de mal Ă  autrui. Si cela arrivait Ă  vous ou Ă  une personne dont vous
ĂȘtes responsable, en tant que soignant ou personne Ă  charge, consultez immĂ©diatement
votre médecin. La surveillance étroite d'un médecin est nécessaire dans cette situation.
43
IMPORTANTE MISE EN GARDE CONCERNANT LE RISQUE DE CRISES
CONVULSIVES, À L’INTENTION DES PATIENTS QUI PRENNENT ZYBAN
Vous NE devez PAS utiliser les comprimĂ©s ZYBAN si vous prenez l’antidĂ©presseur
WELLBUTRIN XL, WELLBUTRIN SR ou tout autre médicament renfermant du
chlorhydrate de bupropion, car cela augmentera le risque de crises convulsives.
Environ 1 patient sur 1 000 prenant du chlorhydrate de bupropion, l’ingrĂ©dient actif de
ZYBAN, risque d’avoir des convulsions. Ce risque augmente dans les cas suivants :
- si vous avez des troubles convulsifs (épilepsie, par exemple) ou des antécédents de
convulsions
- si vous avez ou avez eu un trouble de l’alimentation, boulimie (besoin incontrîlable
de manger) ou anorexie mentale, par exemple
- si vous dépassez la dose recommandée de ZYBAN
- si vous prenez d’autres mĂ©dicaments qui peuvent accroĂźtre le risque de crises
convulsives, y compris des antidépresseurs et certains antibiotiques
- si vous souffrez de troubles du foie
- si vous avez subi un traumatisme crĂąnien grave
- si vous prenez d’autres mĂ©dicaments ayant le mĂȘme ingrĂ©dient actif que ZYBAN,
notamment WELLBUTRINÂź
SR ou WELLBUTRINÂź
XL (pour le traitement de la
dépression)
- si vous prenez des produits amaigrisseurs en vente libre
- si vous souffrez d’un diabĂšte traitĂ© Ă  l’aide d’insuline ou d’autres mĂ©dicaments.
Il est prĂ©fĂ©rable de ne pas boire d’alcool ou d’en consommer peu lorsque vous prenez
ZYBAN. Si vous buvez beaucoup d’alcool et que vous cessez subitement, cela peut
accroĂźtre le risque de convulsions. Assurez-vous de parler de votre consommation
d’alcool avec votre mĂ©decin avant de commencer Ă  prendre ZYBAN.
Vous pouvez réduire le risque de crise convulsive en suivant les directives du médecin
sur la façon de prendre ZYBAN.
44
Dans le cas d’une crise convulsive :
Si une crise convulsive survient pendant votre traitement par ZYBAN, communiquez
avec votre mĂ©decin ou allez immĂ©diatement au service des urgences d’un hĂŽpital. Cessez
de prendre ZYBAN et ne recommencez jamais ce traitement, car vous risquez alors
d’avoir d’autres crises. Vous devrez aussi Ă©viter de prendre tout autre mĂ©dicament
contenant du bupropion, comme les antidépresseurs WELLBUTRIN XL et
WELLBUTRIN SR, car il risque de provoquer d’autres crises convulsives.
Consommation d’alcool :
Il est prĂ©fĂ©rable de ne pas consommer d’alcool pendant que vous prenez ZYBAN. Vous
pourriez ĂȘtre plus sensible aux effets de l’alcool pendant que vous prenez ZYBAN. De
plus, des rapports sur d’autres effets secondaires graves avec cette association ont Ă©tĂ©
reçus. Assurez-vous de parler de votre consommation d’alcool avec votre mĂ©decin avant
de commencer à prendre ZYBAN. Voir aussi les renseignements sur l’alcool et les
convulsions (importante mise en garde concernant le risque de convulsions) et sur
l’alcool et les rĂ©actions allergiques (effets secondaires Ă  surveiller).
Qu’est-ce que ZYBAN?
ZYBAN est un mĂ©dicament d’ordonnance administrĂ© par voie orale pour aider les
personnes qui veulent cesser de fumer.
ZYBAN contribue à réduire les symptÎmes de privation et le besoin impérieux de fumer.
Vous devriez prendre ZYBAN tout en suivant un programme de désaccoutumance au
tabac que votre professionnel de la santé vous a recommandé (modification du
comportement ou counseling, p. ex.).
ZYBAN ne contient pas de nicotine, contrairement aux timbres cutanés ou à la gomme à
mĂącher Ă  la nicotine.
Des Ă©tudes ont dĂ©montrĂ© que plus d’un tiers des personnes qui ont pris ZYBAN et
participé à un programme de désaccoutumance ont cessé de fumer pendant au moins un
45
mois et que plus d’une personne sur cinq a cessĂ© pendant au moins un an.
ZYBAN convient-il Ă  tout le monde?
Seul votre médecin peut décider si ZYBAN est un produit qui vous convient. Vous ne
devez pas prendre ZYBAN si :
- vous avez des troubles convulsifs (Ă©pilepsie, par exemple);
- vous avez dĂ©jĂ  subi des crises convulsives lors d’un traitement par ZYBAN
ou par
les antidĂ©presseurs WELLBUTRIN
SR ou WELLBUTRIN
XL;
- vous prenez des comprimĂ©s WELLBUTRIN
SR ou WELLBUTRIN
XL, ou tout
autre médicament qui contient du chlorhydrate de bupropion;
- vous avez ou avez eu un trouble alimentaire, boulimie (besoin incontrĂŽlable de
manger) ou anorexie mentale, par exemple;
- vous buviez beaucoup d’alcool ou preniez des benzodiazĂ©pines (comme le lorazĂ©pam,
l’alprazolam, etc.) et que vous en cessez subitement la consommation;
- vous prenez actuellement ou avez récemment pris un inhibiteur de la monoamine-
oxydase (IMAO);
- vous ĂȘtes allergique au bupropion.
Comment dois-je prendre ZYBAN?
Prenez ZYBAN tel que prescrit par votre médecin.
Voici la posologie habituelle recommandée :
Du 1er
au 3e
jour : un comprimé à 150 mg, le matin
Du 4e
jour à la fin du traitement : un comprimé à 150 mg deux fois par jour, le matin et en
début de soirée
Assurez-vous de prendre votre mĂ©dicament Ă  au moins huit heures d’intervalle.
Il faut environ une semaine pour que ZYBAN
atteigne des concentrations adéquates
dans votre organisme. Donc, pour augmenter vos chances de succĂšs, vous ne devriez pas
46
cesser de fumer avant d’avoir pris ZYBAN pendant une semaine. Vous devriez fixer une
date pour cesser de fumer située au cours de la deuxiÚme semaine de votre traitement par
ZYBAN.
Ne prenez jamais une dose « supplémentaire » de ZYBAN. Si vous sautez une dose de
ZYBAN, ne doublez pas la dose suivante. Attendez et prenez le prochain comprimé au
moment habituel. Si vous prenez trop de comprimés, vous vous exposez à un risque accru
d'avoir une crise d'Ă©pilepsie, des convulsions ou d’autres effets graves, comme des
battements cardiaques irréguliers, ce qui pourrait mettre votre vie en danger. ZYBAN est
prescrit habituellement pour une pĂ©riode de 7 Ă  12 semaines. Vous aurez peut-ĂȘtre besoin
de prendre ZYBAN pendant une plus longue pĂ©riode pour vous empĂȘcher de revenir Ă 
votre ancienne habitude de fumer. Votre médecin vous informera de la durée de
traitement appropriée selon vos besoins particuliers.
Prenez ZYBAN avec ou sans aliments.
Avalez toujours les comprimés ZYBAN entiers. Ne pas les écraser ni les couper ni
les mĂącher; cela peut accroĂźtre le risque d’effets indĂ©sirables.
ZYBAN entraĂźne-t-il une accoutumance?
ZYBAN ne contient pas de nicotine. Lorsque des patients ont été informés par leur
médecin que le moment était venu de cesser le traitement, ils ont pu tout simplement
cesser de prendre ZYBAN
.
Quels sont les effets indésirables possibles de ZYBAN et comment puis-je les gérer?
Les mĂ©dicaments n’agissent pas de la mĂȘme façon d’une personne Ă  l’autre. Les effets
indĂ©sirables les plus courants de ZYBAN sont la bouche sĂšche et l’insomnie. Les effets
indĂ©sirables, lorsqu’ils se produisent, sont habituellement lĂ©gers et temporaires.
Si vous avez la bouche sĂšche, sucez un bonbon sans sucre ou de la glace en miettes,
ou encore mĂąchez de la gomme sans sucre.
En cas d’insomnie, prenez votre mĂ©dicament quelques heures plus tĂŽt dans la soirĂ©e.
47
Cependant, n’oubliez pas de prendre votre mĂ©dicament soir et matin Ă  au moins huit
heures d’intervalle.
Au cours des essais cliniques, les effets indésirables les plus courants qui ont
entraĂźnĂ© l’arrĂȘt de ZYBAN
étaient des tremblements et des éruptions cutanées.
Si vous présentez des signes de réaction allergique comme une éruption cutanée ou
une difficulté à respirer, cessez de prendre ZYBAN et communiquez immédiatement
avec votre médecin ou un professionnel de la santé. Certaines éruptions cutanées,
notamment celles qui s’accompagnent d’ulcĂšres de la bouche ou de sensibilitĂ© des
yeux, peuvent ĂȘtre graves et entraĂźner une hospitalisation. Les Ă©ruptions cutanĂ©es
associées à de la fiÚvre et à des douleurs musculaires ou articulaires peuvent aussi
rĂ©vĂ©ler une rĂ©action allergique. Il pourrait ĂȘtre nĂ©cessaire d’administrer un
traitement anti-allergique. La réaction allergique pourrait durer un certain temps,
mĂȘme aprĂšs avoir cessĂ© de prendre ZYBAN. L’alcool peut prĂ©cipiter ou aggraver
une rĂ©action allergique. Il faut donc Ă©viter de consommer de l’alcool pendant que
vous prenez ZYBAN.
Dans de rares cas, l’emploi de ZYBAN a Ă©tĂ© associĂ© Ă  des hallucinations. Il est trĂšs
peu probable que vous éprouviez cet effet indésirable, mais si cela se produit,
consultez votre médecin sans tarder. Vous devriez également parler de tout autre
effet indésirable incommodant avec votre médecin.
Particuliùrement durant les premiùres semaines de traitement ou lors d’ajustement
posologique, un petit nombre de patients prenant ce type de médicament pourrait se
sentir pire plutĂŽt que mieux. Ils pourraient, par exemple, ressentir une sensation
inhabituelle d’agitation, d’hostilitĂ© ou d’anxiĂ©tĂ©, ou avoir des impulsions ou des
idĂ©es troublantes, comme des pensĂ©es d’automutilation et d’agression envers les
autres. Si cela vous arrivait, consultez immédiatement votre médecin.
Il est recommandĂ© d’éviter de conduire un vĂ©hicule ou de faire fonctionner une
machinerie complexe et dangereuse jusqu’à ce que vous sachiez que ZYBAN
n’altĂšre pas vos capacitĂ©s de le faire.
48
Est-ce que ZYBAN influe sur les autres médicaments que je prends?
ZYBAN peut influer sur les autres médicaments que vous prenez. Il est important de ne
pas prendre de mĂ©dicaments susceptibles d’accroĂźtre les risques de convulsions pendant
que vous prenez ZYBAN. Par conséquent, vous devez vous assurer que votre médecin
est au courant de tous les mĂ©dicaments – vendus sur ordonnance ou non– que vous
prenez ou avez l’intention de prendre.
Existe-t-il des considérations spéciales chez les femmes?
ZYBAN n’est pas recommandĂ© chez la femme enceinte ou qui allaite. Une femme doit
informer son mĂ©decin si elle devient enceinte ou si elle a l’intention de le devenir pendant
qu’elle prend ZYBAN. Des rapports post-commercialisation indiquent que certains
nouveaux-nés dont la mÚre avait pris un ISRS (inhibiteur sélectif du recaptage de la
sérotonine) ou un autre antidépresseurs récent, tel que ZYBAN durant la grossesse ont
développé des complications nécessitant une hospitalisation prolongée, un support
respiratoire et un gavage. Les symptÎmes suivants ont été rapportés : difficulté
d’alimentation ou de respiration, convulsions, muscles tendus ou trop relĂąchĂ©s, agitation
et des pleurs constants. Dans la plupart des cas, le nouvel antidépresseur avait été pris
durant le troisiĂšme trimestre de la grossesse. Ces effets sont compatibles soit avec un
effet indĂ©sirable direct de l’antidĂ©presseur sur le bĂ©bĂ© ou encore, possiblement, avec un
syndrome de sevrage du médicament. Ces symptÎmes normalement disparaissent avec le
temps. Toutefois, si votre bébé présente un de ces symptÎmes, veuillez communiquer
avec votre médecin le plus tÎt possible.
Si vous ĂȘtes enceinte et prenez un ISRS, ou un autre antidĂ©presseur rĂ©cent, vous devriez
discuter avec votre médecin des risques et bienfaits de diverses options de traitement. Il
est trĂšs important de ne PAS cesser de prendre le mĂ©dicament avant d’avoir d’abord
consulté votre médecin.
49
ZYBAN peut-il poser des problĂšmes aux personnes souffrant de troubles du foie ou
du rein?
Si vous avez un problÚme de foie ou de rein, parlez-en à votre médecin avant de prendre
ZYBAN. Selon la gravitĂ© de votre Ă©tat, votre mĂ©decin devra peut-ĂȘtre ajuster la dose.
ZYBAN peut-il ĂȘtre utilisĂ© en mĂȘme temps que les timbres Ă  la nicotine?
Comme ZYBAN ne contient pas de nicotine, il peut ĂȘtre utilisĂ© en mĂȘme temps que les
timbres Ă  la nicotine. Mais vous ne devez le faire que sous la surveillance de votre
médecin.
L’utilisation de ZYBAN en mĂȘme temps que les timbres Ă  la nicotine peut
accroßtre votre tension artérielle, parfois de beaucoup. Votre médecin voudra
probablement vĂ©rifier rĂ©guliĂšrement votre tension artĂ©rielle pour s’assurer qu’elle
demeure Ă  des niveaux acceptables.
NE FUMEZ JAMAIS si vous utilisez un timbre Ă  la nicotine ou tout autre produit
contenant de la nicotine conjointement avec ZYBAN. Il est possible que vous
absorbiez trop de nicotine et que vous ayez des réactions indésirables graves.
Puis-je fumer tout en prenant ZYBAN?
Comme ZYBAN ne contient pas de nicotine, le fait de fumer tout en prenant ce
mĂ©dicament ne vous expose pas au risque d’ingĂ©rer trop de nicotine. Cependant, votre
objectif devrait ĂȘtre de renoncer complĂštement au tabac. Les personnes qui continuent de
fumer aprĂšs la date qu’elles avaient fixĂ©e pour renoncer au tabac rĂ©duisent sĂ©rieusement
leurs chances de briser cette habitude.
Quand dois-je cesser de fumer?
Vous devriez fixer une date pour cesser de fumer située au cours de la deuxiÚme semaine
de votre traitement par ZYBAN.
Est-ce que les comprimés ZYBAN ont une odeur caractéristique?
50
Les comprimés ZYBAN peuvent avoir une odeur particuliÚre. Si tel est le cas, cette odeur
est normale.
Comment dois-je conserver ZYBAN?
Conservez ZYBAN Ă  la tempĂ©rature de la piĂšce (15 Ă  25 C), Ă  l’abri des rayons directs
du soleil. Gardez ZYBAN dans un contenant hermétiquement fermé, hors de portée des
enfants.
Que contient ZYBAN?
ZYBAN renferme 150 mg de chlorhydrate de bupropion. Les comprimés contiennent
Ă©galement de la cire de carnauba, du chlorhydrate de cystĂ©ine, de l’hydroxypropyl-
méthylcellulose, du stéarate de magnésium, de la cellulose microcristalline, du
polyéthylÚneglycol, du dioxyde de titane, de la laque bleue FD&C numéro 2, de la laque
rouge FD&C numéro 40 et du polysorbate 80. Ils portent une inscription imprimée à
l’aide d’une encre noire comestible.
Qui fabrique ZYBAN?
Valeant Canada S.E.C.
4787 rue LĂ©vy
Montréal (Québec)
H4R 2P9
Ce résumé présente des renseignements importants sur ZYBAN. Il ne peut remplacer les
renseignements plus détaillés que vous devez obtenir de votre médecin. Si vous avez des
questions ou des préoccupations au sujet de ZYBAN ou de la désaccoutumance au tabac,
parlez-en à votre médecin ou à un autre professionnel de la santé.
En dĂ©cidant, avec l’aide de votre mĂ©decin, de prendre ZYBAN, vous avez fait le premier
pas pour devenir non-fumeur. Toutes nos fĂ©licitations! C’est l’une des meilleures choses
que vous puissiez faire pour votre santé.
51
Pour retirer le maximum de vos efforts pour cesser de fumer, nous vous encourageons Ă 
participer au programme ZYBANNet, en visitant le site Web www.ZybanNet.com ou en
composant le 1-800-489-8424. Bonne chance!
ZYBAN (chlorhydrate de bupropion) est une marque déposée de GlaxoSmithKline Group of Companies, et
utilisée sous licence par Valeant Canada S.E.C.
MC
L’apparence, Ă  savoir la couleur, la forme et la taille, du comprimĂ© ZYBAN est une marque de
commerce, utilisée sous licence par Valeant Canada S.E.C.
WELLBUTRIN SR (chlorhydrate de bupropion) est une marque déposée de GlaxoSmithKline Group of
Companies, et utilisée sous licence par Valeant Canada S.E.C.
WELLBUTRIN XL (chlorhydrate de bupropion) est une marque déposée de GlaxoSmithKline Group of
Companies, et utilisée sous licence par Valeant Canada S.E.C.
Valeant Canada S.E.C.
Montréal (Québec)
52
PHARMACOLOGIE
Pharmacocinétique humaine
Le bupropion est un mĂ©lange racĂ©mique. L’activitĂ© pharmacologique et la
pharmacocinĂ©tique des Ă©nantiomĂšres individuels n’ont pas Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es. Le bupropion suit
une pharmacocinĂ©tique biphasique que l’on caractĂ©rise le mieux en utilisant un modĂšle Ă 
deux compartiments. La phase terminale a une demi-vie moyenne ( % du CV) d’environ
21 heures ( 20 %), alors que la phase de distribution a une demi-vie moyenne de 3 Ă 
4 heures.
Absorption
Le bupropion n’a pas Ă©tĂ© administrĂ© Ă  l’humain par voie intraveineuse. Par consĂ©quent, la
biodisponibilitĂ© absolue des comprimĂ©s ZYBAN Ă  libĂ©ration prolongĂ©e chez l’humain
n’a pas Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©e. Chez le rat et le chien, la biodisponibilitĂ© du bupropion se situait
entre 5 % et 20 %.
AprĂšs administration orale de ZYBAN Ă  des volontaires sains, les concentrations
plasmatiques maximales du bupropion ont été obtenues dans les 3 heures. Les
concentrations maximales moyennes (Cmax) ont été de 91 et de 143 ng/mL lors de deux
Ă©tudes Ă  dose unique de 150 mg. La Cmax moyenne Ă  l’état d’équilibre, aprĂšs une dose de
150 mg toutes les 12 heures, est de 136 ng/mL.
Trois Ă©tudes auprĂšs de volontaires sains suggĂšrent que l'exposition au bupropion pourrait
augmenter lorsque les comprimés de bupropion à libération soutenue sont administrés avec des
aliments. Dans ces trois Ă©tudes, les concentrations plasmatiques maximales (Cmax) de bupropion
ont augmenté de 11 %, 16 % et 35 % lorsque pris avec des aliments. L'exposition globale au
bupropion (aire sous la courbe) a augmenté de 17 %, 17 % et 19 % dans les trois études.
Distribution
Les épreuves in vitro indiquent que le bupropion est lié dans une proportion de 84 % aux
protĂ©ines plasmatiques humaines Ă  des concentrations atteignant jusqu’à 200 g/mL.
53
L’importance de la fixation protĂ©ique du mĂ©tabolite hydroxybupropion est similaire Ă 
celle observée dans le cas du bupropion, alors que la fixation protéique du métabolite
thréohydrobupropion est environ deux fois moins importante que celle du bupropion. Le
volume de distribution (Vss/F) estimatif aprùs administration d’une dose unique de
150 mg Ă  17 patients est de 1 950 L (CV de 20 %).
MĂ©tabolisme
Le bupropion est fortement mĂ©tabolisĂ© chez l’humain. On compte trois mĂ©tabolites actifs
du bupropion : l’hydroxybupropion et deux isomùres amino-alcools, soit le
thrĂ©ohydrobupropion et l’érythrohydrobupropion. Ces mĂ©tabolites sont formĂ©s par
hydroxylation du groupe tert-butyle et/ou par réduction du groupe carbonyle du
bupropion. L’oxydation de la chaĂźne latĂ©rale du bupropion entraĂźne la formation d’un
conjuguĂ© glycine de l’acide mĂ©ta-chlorobenzoĂŻque, qui est alors Ă©liminĂ© comme principal
mĂ©tabolite urinaire. La puissance et la toxicitĂ© des mĂ©tabolites du bupropion n’ont pas
encore été complÚtement caractérisées. Cependant, il a été démontré, chez la souris, que
la puissance de l’hydroxybupropion est comparable à celle du bupropion, tandis que les
autres métabolites sont de deux à dix fois moins puissants que le bupropion. Ce
phĂ©nomĂšne peut revĂȘtir une importance clinique, Ă©tant donnĂ© que les concentrations
plasmatiques des métabolites dépassent celles du bupropion. Les résultats obtenus in
vitro indiquent que le cytochrome P450IIB6 (CYP2B6) constitue la principale isoenzyme
intervenant dans la formation de l’hydroxybupropion, tandis que les isoenzymes du
cytochrome P450 ne participeraient pas à la formation du thréohydrobupropion.
Étant donnĂ© que le bupropion est en grande partie mĂ©tabolisĂ©, il comporte un risque
d’interaction avec d’autres mĂ©dicaments, en particulier ceux qui sont mĂ©tabolisĂ©s par
l’isoenzyme IIB6 du cytochrome P450 (voir PRÉCAUTIONS, Interactions
médicamenteuses). Bien que le bupropion ne soit pas métabolisé par le CYP2D6, une
interaction mĂ©dicamenteuse peut se produire lorsqu’il est administrĂ© conjointement avec
des mĂ©dicaments mĂ©tabolisĂ©s par cette isoenzyme (voir PRÉCAUTIONS, MĂ©dicaments
métabolisés par le cytochrome P450IID6).
54
Chez l’humain, aprùs administration d’une dose unique, les pics plasmatiques de
l’hydroxybupropion sont atteints approximativement dans les 6 heures. À l’état
d’équilibre, les pics plasmatiques de l’hydroxybupropion sont environ 10 fois ceux de la
molĂ©cule mĂšre. L’ASC, Ă  l’état d’équilibre, est environ 17 fois supĂ©rieure Ă  celle du
bupropion. Le dĂ©lai d’atteinte des pics plasmatiques des mĂ©tabolites
érythrohydrobupropion et thréohydrobupropion est similaire à celui observé dans le cas
du mĂ©tabolite hydroxybupropion, et les ASC constatĂ©es Ă  l’état d’équilibre sont
respectivement de 1,5 et 7 fois supérieures à celle du bupropion.
Élimination
Au cours de deux Ă©tudes sur l’administration d’une dose unique (150 mg), la clairance
apparente (Cl/F) moyenne ( % du CV) a Ă©tĂ© estimĂ©e Ă  135 ( 20 %) et Ă  209 L/h
( 21 %). AprĂšs administration prolongĂ©e de 150 mg de ZYBAN toutes les 12 heures
pendant 14 jours (n = 34), la Cl/F moyenne Ă  l’état d’équilibre a Ă©tĂ© de 160 L/h ( 23 %).
La demi-vie d’élimination moyenne du bupropion a Ă©tĂ© d’environ 21 heures aprĂšs une
sĂ©rie d’essais. Lors d’une Ă©tude sur l’administration de doses multiples, les demi-vies des
mĂ©tabolites ont Ă©tĂ© estimĂ©es Ă  20 ( 25 %) heures pour l’hydroxybupropion, Ă 
37 ( 35 %) heures pour le thrĂ©ohydrobupropion et Ă  33 ( 30 %) heures pour
l’érythrohydrobupropion. Les concentrations plasmatiques du bupropion et des
mĂ©tabolites Ă  l’état d’équilibre sont atteintes respectivement dans les 5 et 8 jours.
AprĂšs administration orale de 200 mg de 14
C-bupropion chez l’humain, 87 % et 10 %
respectivement de la dose radioactive sont retrouvĂ©s dans l’urine et les fĂšces. La fraction
de la dose orale de bupropion excrĂ©tĂ©e sans avoir subi de transformation n’est que
de 0,5 %.
Les effets de la cigarette sur les propriétés pharmacocinétiques du bupropion ont été
étudiés chez 34 volontaires, hommes et femmes en bonne santé. Dix-sept étaient des
fumeurs de cigarettes chroniques et 17 Ă©taient des non-fumeurs. AprĂšs administration
orale d’une dose unique de 150 mg de ZYBAN, il n’y a pas eu de diffĂ©rence
55
statistiquement significative dans la Cmax, la demi-vie, le tmax, l’ASC et la clairance du
bupropion ou de ses principaux métabolites, entre les fumeurs et les non-fumeurs.
Le bupropion et ses métabolites présentent une cinétique linéaire aprÚs administration à
long terme de 150 Ă  300 mg par jour.
Pharmacocinétique humaine : Analyse de sous-groupes
Les facteurs ou les affections modifiant la capacitĂ© mĂ©tabolique ou l’élimination (comme
une hĂ©patopathie, l’insuffisance cardiaque, l’ñge, une mĂ©dication concomitante, etc.)
pourraient avoir une influence sur le degrĂ© et l’importance de l’accumulation des
mĂ©tabolites actifs du bupropion. L’élimination des principaux mĂ©tabolites du bupropion
peut ĂȘtre influencĂ©e par un dysfonctionnement rĂ©nal ou hĂ©patique, car ces mĂ©tabolites
sont des composants modérément polaires et sont probablement soumis à un autre
mĂ©tabolisme ou Ă  une conjugaison dans le foie avant l’élimination urinaire.
Atteinte hépatique (voir également MISES EN GARDE et POSOLOGIE ET
ADMINISTRATION)
L’effet d’une atteinte hĂ©patique sur les paramĂštres pharmacocinĂ©tiques du bupropion a
Ă©tĂ© caractĂ©risĂ© dans deux Ă©tudes Ă  dose unique, l’une chez des sujets souffrant
d’hĂ©patopathie alcoolique et l’autre, chez des sujets atteints d’une cirrhose lĂ©gĂšre Ă  grave.
La premiĂšre Ă©tude portait sur huit personnes souffrant d’hĂ©patopathie alcoolique et huit
tĂ©moins appariĂ©s bien portants. Bien que les valeurs moyennes d’ASC n’aient pas Ă©tĂ©
significativement diffĂ©rentes, les valeurs d’ASC de la molĂ©cule mĂšre, le bupropion, et du
principal mĂ©tabolite, l’hydroxybupropion, ont montrĂ© plus de variations chez les sujets
atteints d’hĂ©patopathie alcoolique et une Ă©lĂ©vation d’environ 50 % par rapport Ă  celles
des volontaires en bonne santé. La demi-vie moyenne du principal métabolite,
l’hydroxybupropion, Ă©tait significativement plus longue, de 40 % environ, chez les sujets
atteints d’hĂ©patopathie alcoolique que chez les volontaires bien portants (32 ± 14 heures
et 21 ± 5 heures respectivement). Pour tous les autres paramÚtres pharmacocinétiques,
56
tant de la molécule mÚre que des métabolites, les différences entre les deux groupes
Ă©taient minimes.
La deuxiÚme étude a été menée auprÚs de 17 sujets présentant une atteinte hépatique
(n = 9, atteinte légÚre ou de stade A selon la classification de Child-Pugh; n = 8, atteinte
grave ou de stade C selon la classification de Child-Pugh) ainsi que huit témoins appariés
bien portants. Dans le groupe prĂ©sentant une atteinte grave, la valeur d’ASC moyenne du
bupropion était trois fois plus élevée que les valeurs témoins, la clairance moyenne étant
réduite en proportion. La demi-vie plasmatique et la Cmax moyennes étaient plus élevées,
de 40 % et de 70 % respectivement. Quant aux principaux métabolites, leur ASC
moyenne montrait une hausse d’environ 30 Ă  50 %, la clairance moyenne Ă©tant rĂ©duite
proportionnellement. La Cmax moyenne était réduite de 30 à 70 %, tandis que la demi-vie
plasmatique moyenne était trois fois plus élevée.
Dans le groupe prĂ©sentant une atteinte lĂ©gĂšre, bien qu’il n’y ait pas eu de hausse
statistiquement significative des valeurs moyennes par rapport aux témoins, la variabilité
des paramÚtres pharmacocinétiques était plus marquée chez les sujets atteints; chez un
sous-groupe de un à trois sujets (selon le paramÚtre pharmacocinétique examiné), les
valeurs individuelles se situaient dans l’intervalle observĂ© chez les sujets gravement
atteints. En ce qui a trait aux paramÚtres pharmacocinétiques des principaux métabolites,
les différences entre les groupes étaient minimes. Les concentrations de médicament libre
n’ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©es dans aucun des groupes.
Le traitement des patients souffrant d’une atteinte hĂ©patique devrait ĂȘtre instituĂ© selon
une posologie rĂ©duite (voir PRÉCAUTIONS et POSOLOGIE ET ADMINISTRATION).
Atteinte rénale
Les effets de la nĂ©phropathie sur les paramĂštres pharmacocinĂ©tiques du bupropion n’ont
pas Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s. L’élimination des principaux mĂ©tabolites du bupropion peut ĂȘtre altĂ©rĂ©e
par une diminution de la fonction rénale.
57
Dysfonction ventriculaire gauche
Durant une Ă©tude de l’administration Ă  long terme du bupropion chez 14 patients
dĂ©primĂ©s souffrant de dysfonction ventriculaire gauche (antĂ©cĂ©dents d’insuffisance
cardiaque ou hypertrophie cardiaque Ă  la radiographie), aucun effet apparent sur les
paramÚtres pharmacocinétiques du bupropion ou de ses métabolites, comparativement
aux volontaires sains normaux, ne s’est manifestĂ©.
Effet de l’ñge
Les effets de l’ñge sur les paramĂštres pharmacocinĂ©tiques du bupropion et de ses
mĂ©tabolites n’ont pas Ă©tĂ© entiĂšrement caractĂ©risĂ©s. Cependant, d’aprĂšs plusieurs Ă©tudes
sur l’efficacitĂ© chez des patients dĂ©primĂ©s recevant des doses de 300 Ă  750 mg/jour en 3
prises, une analyse des concentrations de bupropion Ă  l’état d’équilibre n’a Ă©tabli aucune
relation entre l’ñge (18 Ă  83 ans) et la concentration plasmatique du bupropion. Une Ă©tude
sur la pharmacocinĂ©tique d’une dose unique de bupropion a dĂ©montrĂ© que le sort du
bupropion et de ses métabolites était semblable chez les patients ùgés et chez les plus
jeunes. Ces donnĂ©es portent Ă  croire que l’ñge n’a pas d’effet notable sur la
concentration de bupropion; toutefois, une autre Ă©tude sur la pharmacocinĂ©tique d’une
dose unique et de doses multiples a indiquĂ© qu’une accumulation du bupropion et de ses
métabolites risquait davantage de se produire chez les personnes ùgées (voir
PRÉCAUTIONS, Personnes ĂągĂ©es).
Sexe
Une étude à dose unique, menée auprÚs de 12 volontaires de sexe masculin et 12 de sexe
fĂ©minin en bonne santĂ©, n’a rĂ©vĂ©lĂ© aucune diffĂ©rence liĂ©e au sexe dans les paramĂštres
pharmacocinétiques du bupropion.
TOXICOLOGIE
Lors d’une Ă©tude de 14 jours sur la toxicitĂ© orale chez le rat, une augmentation rĂ©versible,
associée à la dose, dans le poids absolu et relatif du foie (environ 5 à 30 %) a été notée à
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Zyban-Bupropion.fr

  • 1. MONOGRAPHIE Pr ZYBANÂź Chlorhydrate de bupropion ComprimĂ©s Ă  libĂ©ration prolongĂ©e de 150 mg Aide antitabagique Valeant Canada S.E.C. 4787 rue LĂ©vy MontrĂ©al (QuĂ©bec) H4R 2P9 Date de rĂ©vision : le 12 dĂ©cembre 2012 No de contrĂŽle : 158589 © GlaxoSmithKline Inc. Tous droits rĂ©servĂ©s. Âź GlaxoSmithKline Group of Companies, et utilisĂ©e sous licence par Valeant Canada S.E.C.
  • 2. 2 MONOGRAPHIE Pr ZYBANÂź Chlorhydrate de bupropion ComprimĂ©s Ă  libĂ©ration prolongĂ©e de 150 mg Aide antitabagique ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE Le mĂ©canisme par lequel ZYBANÂź (chlorhydrate de bupropion) accroĂźt l’aptitude des patients Ă  s’abstenir de fumer est inconnu. Cependant, on prĂ©sume que cette action s’effectue par l’intermĂ©diaire de mĂ©canismes noradrĂ©nergiques et/ou dopaminergiques. ZYBAN est un bloqueur faible de la recapture neuronale de la noradrĂ©naline, de la sĂ©rotonine et de la dopamine et n’inhibe pas la monoamine-oxydase. ZYBAN n’est pas chimiquement apparentĂ© Ă  la nicotine ni Ă  aucun autre agent actuellement utilisĂ© dans le traitement de la dĂ©pendance Ă  la nicotine. Le bupropion, initialement conçu comme un antidĂ©presseur de la classe des aminocĂ©tones, n’est pas chimiquement apparentĂ© aux antidĂ©presseurs tricycliques ou tĂ©tracycliques, aux inhibiteurs sĂ©lectifs de la recapture de la sĂ©rotonine, ni Ă  d’autres antidĂ©presseurs connus. Sa structure ressemble de trĂšs prĂšs Ă  celle du diĂ©thylpropion; il est apparentĂ© aux phĂ©nylĂ©thylamines. AprĂšs administration orale de comprimĂ©s ZYBAN Ă  des volontaires sains, les pics plasmatiques de bupropion sont atteints dans les 3 heures. La prise d’aliments augmente la concentration plasmatique maximale (Cmax) et l’aire sous la courbe (ASC) du bupropion de 11 % et de 17 %, respectivement. Cela indique que les aliments n’ont pas d’effet significatif du point de vue clinique. Les Ă©preuves in vitro indiquent que le bupropion est liĂ© dans une proportion de 84 % Ă  l’albumine humaine lorsque les concentrations plasmatiques atteignent 200 g/mL.
  • 3. 3 La demi-vie d’élimination moyenne ( Ă©cart type) du bupropion aprĂšs administration Ă  long terme est de 21 ( 9) heures et les concentrations plasmatiques Ă  l’état d’équilibre sont atteintes en 5 jours (voir PHARMACOLOGIE, PharmacocinĂ©tique humaine). Trois mĂ©tabolites actifs ont Ă©tĂ© identifiĂ©s. Le bupropion et ses mĂ©tabolites prĂ©sentent une cinĂ©tique linĂ©aire aprĂšs administration Ă  long terme de 150 Ă  300 mg/jour. Les concentrations plasmatiques de ces mĂ©tabolites dĂ©passent celles de la molĂ©cule mĂšre et peuvent revĂȘtir une importance clinique; (voir PHARMACOLOGIE, PharmacocinĂ©tique humaine). La nicotine par voie transdermique (NVT) utilisĂ©e lors d’essais cliniques ne semble pas avoir d’effets sur les propriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques de ZYBAN. La pharmacocinĂ©tique du bupropion et de ses principaux mĂ©tabolites semble similaire chez les fumeurs et les non-fumeurs. ESSAIS CLINIQUES L’efficacitĂ© de ZYBAN comme aide antitabagique a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©e dans deux essais Ă  double insu contrĂŽlĂ©s par placebo chez des fumeurs chroniques non dĂ©primĂ©s (n = 1 508, ï‚ł 15 cigarettes par jour). L’efficacitĂ© de l’administration prolongĂ©e (jusqu’à un an) de ZYBAN pour prĂ©venir les rechutes de tabagisme a Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e au cours d’une troisiĂšme Ă©tude Ă  double insu contrĂŽlĂ©e par placebo chez des fumeurs chroniques non dĂ©primĂ©s (n = 432, ï‚ł 15 cigarettes par jour). Dans toutes ces Ă©tudes, ZYBAN a Ă©tĂ© utilisĂ© conjointement avec un programme de soutien individuel de dĂ©saccoutumance au tabac. La premiĂšre Ă©tude Ă©tait un essai dose/effet menĂ© dans trois centres cliniques. Dans cet essai, les patients ont Ă©tĂ© traitĂ©s pendant 7 semaines avec l’une des trois doses de ZYBAN (100, 150 ou 300 mg/jour) ou un placebo. La cessation du tabagisme Ă©tait dĂ©finie comme l’abstinence totale pendant les 4 derniĂšres semaines de traitement (de la 4e
  • 4. 4 Ă  la 7e semaine). L’abstinence Ă©tait dĂ©terminĂ©e par le journal quotidien du patient et vĂ©rifiĂ©e par les taux de monoxyde de carbone dans l’air expirĂ©. Le tableau 1 rĂ©vĂšle une augmentation liĂ©e Ă  la dose dans le pourcentage des patients pouvant atteindre 4 semaines d’abstinence (de la 4e Ă  la 7e semaine). Dans cet essai, le traitement par ZYBAN aux doses de 150 et de 300 mg/jour a Ă©tĂ© significativement plus efficace que le placebo. Le traitement par ZYBAN (7 semaines Ă  raison de 300 mg/jour) a Ă©tĂ© plus efficace que le placebo pour aider les patients Ă  demeurer abstinents pendant les 26 semaines (6 mois) de l’essai. Tableau 1 Essai dose/effet : taux de cessation du tabagisme par groupe de traitement (Analyse de tous les sujets qu’on avait l’intention de traiter) Groupes de traitement Abstinence de la 4e semaine jusqu’à la semaine indiquĂ©e Placebo (n = 151) % (IC Ă  95 %) ZYBAN 100 mg/jour (n = 153) % (IC Ă  95 %) ZYBAN 150 mg/jour (n = 153) % (IC Ă  95 %) ZYBAN 300 mg/jour (n = 156) % (IC Ă  95%) 7e semaine (4 semaines de cessation) 17 % (11-23) 22 % (15-28) 27 %* (20-35) 36 %* (28-43) 12e semaine 14 % (8-19) 20 % (13-26) 20 % (14-27) 25 %* (18-32) 26e semaine 11 % (6-16) 16 % (11-22) 18 % (12-24) 19 %* (13-25) Les taux de cessation du tabagisme reprĂ©sentent les proportions de tous les sujets initialement inclus dans l’étude et qui se sont abstenus de la 4e semaine Ă  la semaine indiquĂ©e. * DiffĂ©rence statistiquement significative par rapport au placebo (p ï‚Ł 0,05) La seconde Ă©tude Ă©tait un essai comparatif menĂ© dans quatre centres cliniques. Quatre traitements ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s : ZYBAN Ă  raison de 300 mg/jour, HABITROLÂź1 [nicotine par voie transdermique (NVT)] Ă  raison de 21 mg/jour, une association de ZYBAN Ă  300 mg/jour et de NVT Ă  21 mg/jour et un placebo. Les patients ont Ă©tĂ© traitĂ©s par
  • 5. 5 ZYBAN pendant 9 semaines. Le traitement par ZYBAN a Ă©tĂ© instituĂ© Ă  raison de 150 mg/jour alors que le patient Ă©tait encore fumeur et a Ă©tĂ© portĂ©, aprĂšs 3 jours, Ă  300 mg/jour selon une posologie de 150 mg deux fois par jour. La NVT, Ă  raison de 21 mg/jour, a Ă©tĂ© ajoutĂ©e au traitement par ZYBAN aprĂšs environ 1 semaine, lorsque le patient atteignait la date cible pour cesser de fumer. Au cours des 8e et 9e semaines de l’essai, la NVT a Ă©tĂ© ramenĂ©e Ă  14 et Ă  7 mg/jour respectivement. La cessation du tabagisme, dĂ©finie comme l’abstinence totale de la 4e Ă  la 7e semaine, a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©e par le journal quotidien du patient et vĂ©rifiĂ©e par les taux de monoxyde de carbone expirĂ©s. Dans cette Ă©tude (tableau 2), les patients traitĂ©s par ZYBAN ou par la NVT ont atteint des taux d’abstinence de 4 semaines supĂ©rieurs Ă  ceux des patients ayant reçu le placebo. En outre, les patients traitĂ©s avec l’association ZYBAN/NVT ont atteint des taux d’abstinence de 4 semaines supĂ©rieurs Ă  ceux des patients traitĂ©s Ă  l’aide de l’un ou l’autre des traitements actifs individuels, bien que seule la comparaison avec la NVT ait obtenu une signification statistique. ZYBAN et l’association ZYBAN/NVT ont Ă©tĂ© plus efficaces que le placebo et la NVT pour aider les patients Ă  demeurer abstinents jusqu’à la 52e semaine de l’étude. Bien que l’association ZYBAN/NVT ait produit les taux les plus Ă©levĂ©s d’abstinence continue pendant tout l’essai, les taux de cessation pour l’association n’étaient pas significativement supĂ©rieurs (p > 0,05) Ă  ceux obtenus avec ZYBAN seul. Les taux de cessation Ă©taient similaires chez les patients qui avaient fait ou non une tentative antĂ©rieure d’abandon du tabac Ă  l’aide d’un traitement Ă  la nicotine. 1 Marque dĂ©posĂ©e de Novartis SantĂ© Familiale Canada Inc.
  • 6. 6 Tableau 2 Essai comparatif : taux de cessation du tabagisme par groupe de traitement Groupes de traitement Abstinence de la 4e semaine jusqu’à la semaine indiquĂ©e Placebo (n = 160) % (IC Ă  95 %) Nicotine par voie transdermique (NVT) 21 mg/jour (n = 244) % (IC Ă  95 %) ZYBAN 300 mg/jour (n = 244) % (IC Ă  95 %) ZYBAN 300 mg/jour et NVT 21 mg/jour (n = 245) % (IC Ă  95 %) 7e semaine (4 semaines de cessation) 23 % (17-30) 36 %* (30-42) 49 %*‡ (43-56) 58 %*‡ (51-64) 12e semaine 20 % (14-26) 29 %† (23-34) 41 %*‡ (34-47) 48 %*‡ (42-54) 26e semaine 13 % (7-18) 18 % (14-23) 30 %*‡ (24-35) 33 %*‡ (27-39) 52e semaine 8 % (3-12) 12 % (8-16) 23 %*‡ (18-28) 28 %*‡ (23-34) * p < 0,01 vs placebo † p < 0,05 vs placebo ‡ p < 0,01 vs NVT La troisiĂšme Ă©tude, visant Ă  Ă©valuer la prĂ©vention des rechutes Ă  long terme, a Ă©tĂ© menĂ©e dans cinq cliniques. Selon la mĂ©thode de l’essai ouvert, les participants Ă  cette Ă©tude ont reçu ZYBAN Ă  raison de 300 mg par jour pendant 7 semaines. Ceux d’entre eux qui ont cessĂ© de fumer pendant cette pĂ©riode ont ensuite Ă©tĂ© rĂ©partis au hasard pour recevoir ZYBAN Ă  300 mg/jour ou le placebo. La durĂ©e totale de cette Ă©tude a Ă©tĂ© d’un an. L’abstinence Ă©tait dĂ©terminĂ©e par le journal quotidien du patient et vĂ©rifiĂ©e par les taux de monoxyde de carbone dans l’air expirĂ©. La rechute a Ă©tĂ© dĂ©finie comme la premiĂšre cigarette fumĂ©e. Au terme de cet essai d’un an, il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que le taux de rechute Ă©tait significativement moins Ă©levĂ© chez les patients traitĂ©s par ZYBAN que chez les patients ayant reçu un placebo. Le temps Ă©coulĂ© avant que 50 % des patients aient une rechute Ă©tait significativement plus long pour ZYBAN par rapport au placebo (32 semaines vs 20 semaines). Pendant une pĂ©riode de 6 mois aprĂšs la rĂ©partition alĂ©atoire des sujets, les taux d’abstinence continue ont Ă©tĂ© plus Ă©levĂ©s chez les patients du groupe ZYBAN que
  • 7. 7 chez ceux sous placebo (p < 0,05; 55 % vs 44 %). AprĂšs un an, seulement les taux d’abstinence ponctuelle (abstinence pendant les 7 jours prĂ©cĂ©dant la visite Ă  la clinique) ont Ă©tĂ© significativement plus Ă©levĂ©s chez les patients du groupe ZYBAN que chez ceux sous placebo (p < 0,01; 55 % vs 42 %). Le traitement par ZYBAN a rĂ©duit certains des symptĂŽmes de sevrage comparativement au placebo : irritabilitĂ©, frustration ou colĂšre, anxiĂ©tĂ©, difficultĂ©s de concentration, agitation, humeur dĂ©pressive ou affect nĂ©gatif. Selon l’étude et la mesure utilisĂ©e, le traitement par ZYBAN a rĂ©vĂ©lĂ© une diminution manifeste du dĂ©sir de fumer ou de l’envie de fumer comparativement au placebo. INDICATIONS ET EMPLOI CLINIQUE ZYBAN (chlorhydrate de bupropion) est indiquĂ© comme aide antitabagique, conjointement avec une modification du comportement. Un traitement de substitution de nicotine peut ĂȘtre ajoutĂ© Ă  ZYBAN. CONTRE-INDICATIONS Pour rĂ©duire le risque de crises convulsives, ZYBAN (chlorhydrate de bupropion) est contre-indiquĂ© chez les patients :  traitĂ©s Ă  l’aide de WELLBUTRINÂź XL, WELLBUTRINÂź SR ou de quelque autre mĂ©dicament contenant du chlorhydrate de bupropion, car la frĂ©quence des crises convulsives est fonction de la dose (voir MISES EN GARDE);  souffrant de troubles convulsifs ou ayant des antĂ©cĂ©dents de crises convulsives (voir MISES EN GARDE);  souffrant ou ayant dĂ©jĂ  souffert de boulimie ou d’anorexie mentale, en raison d’une frĂ©quence plus Ă©levĂ©e des crises convulsives (voir MISES EN GARDE) chez les
  • 8. 8 patients recevant la prĂ©paration de bupropion Ă  libĂ©ration immĂ©diate pour traiter la boulimie;  subissant un sevrage Ă©thylique abrupt ou le retrait soudain de benzodiazĂ©pines ou d’autres sĂ©datifs. Pour rĂ©duire les risques liĂ©s aux interactions mĂ©dicamenteuses, l’administration concomitante de ZYBAN est contre-indiquĂ©e chez les patients prenant :  des inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO);  l’antipsychotique thioridazine, Ă©tant donnĂ© que le bupropion peut inhiber le mĂ©tabolisme de ce mĂ©dicament et provoquer ainsi une hausse des concentrations de thioridazine et du risque d’arythmie ventriculaire grave et de dĂ©cĂšs qui lui est associĂ©. Au moins 14 jours doivent s’écouler entre la cessation du traitement par l’un de ces mĂ©dicaments et l’instauration d’un traitement par un autre.  ZYBAN est contre-indiquĂ© chez les patients qui ont une hypersensibilitĂ© connue au bupropion ou Ă  tout autre composant du mĂ©dicament.
  • 9. 9 MISES EN GARDE ASSOCIATION POSSIBLE AVEC L’OCCURRENCE DE CHANGEMENTS COMPORTEMENTAUX ET ÉMOTIFS, INCLUANT L’AUTOMUTILATION Rapports d’évĂ©nements de nature agitative chez les adultes et les enfants : Bien que ZYBAN ne soit pas indiquĂ© pour le traitement de la dĂ©pression, il contient le mĂȘme principe actif – le bupropion – que les antidĂ©presseurs WELLBUTRIN SR et WELLBUTRIN XL. Les cliniciens doivent donc connaĂźtre les renseignements suivants :  Certains essais cliniques et rapports post-commercialisation portant sur les ISRS et les autres nouveaux antidĂ©presseurs, y compris le bupropion, ont rĂ©vĂ©lĂ©, chez l’adulte et chez l’enfant, des effets indĂ©sirables graves relatifs Ă  l’agitation conjuguĂ©s Ă  des cas d’automutilation ou d’agression envers les autres. Ces effets indĂ©sirables de nature agitative incluent : akathisie, agitation, dĂ©sinhibition, labilitĂ© Ă©motionnelle, hostilitĂ©, agression et dĂ©personnalisation. Dans certains cas, les Ă©vĂ©nements sont survenus plusieurs semaines aprĂšs le dĂ©but du traitement. Un suivi clinique Ă©troit, afin de dĂ©celer toute pensĂ©e suicidaire ou tout autre indice de comportements suicidaires potentiels, est conseillĂ© pour les patients de tous Ăąges. Cela inclut la surveillance des changements Ă©motifs et comportementaux de nature agitative. Convulsions : Les patients doivent ĂȘtre prĂ©venus que les comprimĂ©s ZYBAN (chlorhydrate de bupropion) contiennent le mĂȘme principe actif que les comprimĂ©s WELLBUTRIN SR Ă  libĂ©ration prolongĂ©e et les comprimĂ©s WELLBUTRIN XL Ă 
  • 10. 10 libĂ©ration prolongĂ©e, utilisĂ©s pour traiter la dĂ©pression. ZYBAN ne doit PAS ĂȘtre administrĂ© aux patients recevant dĂ©jĂ  un produit renfermant du chlorhydrate de bupropion (voir CONTRE-INDICATIONS). L’utilisation du bupropion est associĂ©e Ă  un risque de crises convulsives liĂ© Ă  la dose. Par consĂ©quent, les cliniciens ne doivent pas prescrire des doses dĂ©passant 300 mg/jour pour la cessation du tabagisme. Le risque de convulsions est Ă©galement liĂ© Ă  des facteurs dus aux patients, Ă  des situations cliniques et aux mĂ©dicaments concomitants, qui doivent tous ĂȘtre considĂ©rĂ©s dans la sĂ©lection des sujets pour le traitement Ă  l’aide des comprimĂ©s ZYBAN. Aucune convulsion n’a Ă©tĂ© signalĂ©e par des sujets participant aux essais de cessation du tabagisme (n = 1 946). Le taux de convulsions liĂ©es Ă  des doses de bupropion Ă  libĂ©ration prolongĂ©e atteignant 300 mg/jour est d’environ 0,1 %. Cette frĂ©quence a Ă©tĂ© prospectivement dĂ©terminĂ©e durant un traitement de 8 semaines chez environ 3 100 patients dĂ©primĂ©s. Les donnĂ©es pour la prĂ©paration Ă  libĂ©ration immĂ©diate de bupropion ont rĂ©vĂ©lĂ© une frĂ©quence de convulsions d’environ 0,4 % chez les patients dĂ©pressifs traitĂ©s Ă  l’aide de doses de 300 Ă  450 mg/jour. En outre, la frĂ©quence estimative des convulsions augmente d’environ 10 fois Ă  des doses de 450 Ă  600 mg/jour. Facteurs de risque de convulsions Le risque de convulsions lors de la prise de bupropion semble ĂȘtre associĂ© Ă  la prĂ©sence de facteurs prĂ©disposants. Par consĂ©quent, on doit administrer ZYBAN avec une extrĂȘme prudence en prĂ©sence de facteurs prĂ©disposants qui accroissent le risque de convulsions, tels que :  Des convulsions antĂ©rieures (voir CONTRE-INDICATIONS),  Des antĂ©cĂ©dents de traumatisme crĂąnien,  Une tumeur du systĂšme nerveux central (SNC),  La prĂ©sence d’une atteinte hĂ©patique grave,  Un abus d’alcool, une dĂ©pendance aux opiacĂ©s, Ă  la cocaĂŻne ou aux stimulants,
  • 11. 11  La prise concomitante de mĂ©dicaments qui abaissent le seuil convulsif (pouvant comprendre, sans y ĂȘtre limitĂ©s, les antipsychotiques, les antidĂ©presseurs, le lithium, l’amantadine, la thĂ©ophylline, les corticostĂ©roĂŻdes systĂ©miques, les antibiotiques de type quinolone et les antipaludĂ©ens),  La prise de stimulants ou d’anorexigĂšnes en vente libre,  Le diabĂšte traitĂ© par des hypoglycĂ©miants oraux ou par l’insuline. La liste de facteurs de risque ci-dessus, y compris les mĂ©dicaments, ne doit pas ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme exhaustive; pour chaque patient, tous les facteurs de risque possibles doivent ĂȘtre soigneusement examinĂ©s. Pour rĂ©duire au minimum le risque de crises convulsives :  La dose quotidienne totale de ZYBAN ne doit pas dĂ©passer 300 mg (dose maximale recommandĂ©e) et  aucune dose unique de ZYBAN ne doit dĂ©passer 150 mg, pour Ă©viter des pics plasmatiques Ă©levĂ©s de bupropion ou de ses mĂ©tabolites. Dans le cas d’une crise convulsive : On devrait informer les patients que, s’ils subissent une crise convulsive pendant leur traitement par ZYBAN, ils doivent communiquer avec leur mĂ©decin ou ĂȘtre amenĂ©s immĂ©diatement au service des urgences d’un hĂŽpital. Ils doivent cesser de prendre ZYBAN et ne jamais reprendre le traitement aprĂšs avoir subi une crise convulsive associĂ©e Ă  ZYBAN, Ă  WELLBUTRIN SR ou Ă  WELLBUTRIN XL. Atteinte hĂ©patique Les rĂ©sultats de deux Ă©tudes pharmacocinĂ©tiques Ă  dose unique indiquent que l’élimination du bupropion est rĂ©duite chez tous les sujets prĂ©sentant une atteinte hĂ©patique de grade C selon la classification Child-Pugh et chez certains sujets souffrant de formes plus bĂ©nignes d’atteinte hĂ©patique. Étant donnĂ© les risques associĂ©s aux concentrations maximales de bupropion et Ă  l’accumulation du mĂ©dicament, ZYBAN n’est pas recommandĂ© chez les patients prĂ©sentant une atteinte hĂ©patique grave.
  • 12. 12 Cependant, si jamais un tel traitement est jugĂ© nĂ©cessaire par le clinicien, il faut procĂ©der avec une extrĂȘme prudence et Ă  dose rĂ©duite, et ne pas dĂ©passer une dose maximale de 150 mg aux deux jours. Il faut surveiller de prĂšs tous les patients qui prĂ©sentent une atteinte hĂ©patique afin de dĂ©celer les effets indĂ©sirables (p. ex., insomnie, sĂ©cheresse buccale, crises convulsives) pouvant indiquer des concentrations Ă©levĂ©es du mĂ©dicament ou de ses mĂ©tabolites (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION, PRÉCAUTIONS et PHARMACOLOGIE, Analyse de sous-groupes). Risque d’hĂ©patotoxicitĂ© Chez le rat recevant de fortes doses de bupropion Ă  long terme, on a notĂ© une augmentation de la frĂ©quence de nodules hyperplasiques dans le foie et une hypertrophie hĂ©patocellulaire. Chez le chien recevant de fortes doses de bupropion Ă  long terme, diverses modifications histologiques ont Ă©tĂ© observĂ©es dans le foie, et les Ă©preuves de laboratoire ont fait Ă©tat de lĂ©sions hĂ©patocellulaires bĂ©nignes.
  • 13. 13 PRÉCAUTIONS GĂ©nĂ©ralitĂ©s RĂ©actions allergiques Lors des essais cliniques, des rĂ©actions anaphylactoĂŻdes et anaphylactiques, caractĂ©risĂ©es par des symptĂŽmes tels que prurit, urticaire, ƓdĂšme de Quincke ou dyspnĂ©e, ont Ă©tĂ© signalĂ©es Ă  un taux de 1 Ă  3 patients sur 1 000. De plus, dans la pĂ©riode post- commercialisation, il y a eu quelques rares rapports spontanĂ©s d’érythĂšme polymorphe, de syndrome de Stevens-Johnson et de choc anaphylactique attribuables au bupropion. Si des rĂ©actions allergiques, anaphylactoĂŻdes ou anaphylactiques (Ă©ruption cutanĂ©e, prurit, urticaire, douleur thoracique, ƓdĂšme et essoufflement, p. ex.) surviennent au cours du traitement, le patient doit cesser de prendre ZYBAN et consulter le mĂ©decin. De l’arthralgie, de la myalgie et de la fiĂšvre ont Ă©galement Ă©tĂ© signalĂ©es en association avec une Ă©ruption cutanĂ©e et d’autres symptĂŽmes Ă©voquant une rĂ©action d’hypersensibilitĂ© retardĂ©e. Ces symptĂŽmes peuvent ressembler Ă  ceux de la maladie sĂ©rique. Il faut immĂ©diatement cesser l’administration du bupropion en prĂ©sence de rĂ©actions d’hypersensibilitĂ©. Les symptĂŽmes d’hypersensibilitĂ© doivent ĂȘtre traitĂ©s selon les pratiques mĂ©dicales Ă©tablies. Les cliniciens devraient ĂȘtre conscients que des symptĂŽmes peuvent persister mĂȘme aprĂšs avoir cessĂ© le mĂ©dicament et que, par consĂ©quent, un traitement clinique devrait ĂȘtre prodiguĂ©. Dans la pĂ©riode post-commercialisation, il y a eu des rapports de rĂ©actions d’hypersensibilitĂ© chez des patients ayant consommĂ© de l’alcool pendant qu’ils prenaient le bupropion. Puisque l’on a Ă©tabli que l’alcool avait contribuĂ© Ă  ces rĂ©actions, les patients qui prennent le bupropion devraient Ă©viter de consommer de l’alcool (voir Interaction avec l’alcool).
  • 14. 14 Situations qui prĂ©disposent le patient aux convulsions En raison du risque de convulsions, il est contre-indiquĂ© d’administrer ZYBAN dans certaines situations (voir CONTRE-INDICATIONS) et il faut procĂ©der avec une extrĂȘme prudence dans certaines autres situations (voir MISES EN GARDE). Insomnie Dans l’essai dose/effet sur la cessation du tabagisme, 29 % des patients traitĂ©s Ă  raison de 150 mg/jour de ZYBAN (chlorhydrate de bupropion) et 35 % des patients traitĂ©s avec 300 mg/jour de ZYBAN ont souffert d’insomnie, comparativement Ă  21 % des patients du groupe placebo. Les symptĂŽmes ont Ă©tĂ© suffisamment graves pour nĂ©cessiter l’abandon du traitement chez 0,6 % des patients du groupe ZYBAN, mais chez aucun des sujets sous placebo. Dans l’essai comparatif, 40 % des patients traitĂ©s par 300 mg/jour de ZYBAN, 28 % des patients traitĂ©s avec 21 mg/jour de nicotine par voie transdermique (NVT) et 45 % des patients traitĂ©s Ă  l’aide de l’association ZYBAN/NVT ont souffert d’insomnie, comparativement Ă  18 % des patients sous placebo. Les symptĂŽmes ont Ă©tĂ© suffisamment graves pour nĂ©cessiter l’abandon du traitement chez 0,8 % des patients du groupe ZYBAN, mais chez aucun des sujets dans les trois autres groupes de traitement. On peut rĂ©duire l’insomnie au minimum en Ă©vitant la prise des doses au coucher et, au besoin, en diminuant la dose. Changements comportementaux et Ă©motifs de nature agitative Des changements de nature agitative ont Ă©tĂ© rapportĂ©s avec ZYBAN. Un suivi clinique Ă©troit, afin de dĂ©celer toute pensĂ©e suicidaire ou tout autre indice de comportements suicidaires potentiels, est donc conseillĂ© pour les patients de tous Ăąges qui se voient prescrire un antidĂ©presseur (voir MISES EN GARDE : ASSOCIATION POSSIBLE
  • 15. 15 AVEC L’OCCURRENCE DE CHANGEMENTS COMPORTEMENTAUX ET ÉMOTIFS, INCLUANT L’AUTOMUTILATION). Lorsque rapportĂ©s chez des patients qui tentent d’arrĂȘter de fumer, de tels changements, ainsi qu’une humeur dĂ©pressive et d’autres symptĂŽmes concomitants comme des difficultĂ©s Ă  se concentrer et de l’anxiĂ©tĂ©, pourraient ĂȘtre un symptĂŽme de sevrage de la nicotine. Psychose, confusion et autres phĂ©nomĂšnes neuropsychiatriques Dans les essais cliniques de ZYBAN menĂ©s chez des fumeurs non dĂ©primĂ©s, la frĂ©quence des effets indĂ©sirables neuropsychiatriques a Ă©tĂ© gĂ©nĂ©ralement comparable Ă  celle du groupe placebo. On a signalĂ© chez les patients dĂ©pressifs traitĂ©s par le bupropion lors des essais sur la dĂ©pression divers signes et symptĂŽmes neuropsychiatriques, notamment idĂ©es dĂ©lirantes, hallucinations, psychose, troubles de la concentration, paranoĂŻa et confusion. Dans certains cas, ces symptĂŽmes se sont attĂ©nuĂ©s aprĂšs diminution de la dose ou arrĂȘt du mĂ©dicament. Activation des psychoses ou des manies Les antidĂ©presseurs peuvent dĂ©clencher des Ă©pisodes maniaques chez les patients atteints de troubles bipolaires durant la phase dĂ©pressive de leur maladie et peuvent activer une psychose latente chez d’autres patients particuliĂšrement sensibles. On peut s’attendre Ă  des risques similaires avec la prĂ©paration de bupropion Ă  libĂ©ration prolongĂ©e. Ni l’activation des psychoses ni la manie n’ont Ă©tĂ© signalĂ©es dans les essais cliniques avec ZYBAN menĂ©s chez les fumeurs non dĂ©primĂ©s. Modification du poids Le gain pondĂ©ral est un effet secondaire bien connu de la cessation du tabagisme et peut entraver la dĂ©cision de cesser de fumer ou encore prĂ©cipiter les rechutes. Traitement : On a notĂ©, lors des essais cliniques Ă©valuant un traitement d’une durĂ©e de 7 Ă  12 semaines, une tendance Ă  un gain pondĂ©ral moins Ă©levĂ© chez les sujets traitĂ©s par le
  • 16. 16 bupropion comparativement au groupe placebo. Cette tendance ne s’est pas maintenue. Un an aprĂšs l’arrĂȘt du bupropion, on a dĂ©celĂ© une tendance Ă  un gain pondĂ©ral plus faible chez les sujets antĂ©rieurement traitĂ©s Ă  l’aide du placebo. Entretien : Au cours de l’étude Ă©valuant un traitement d’une durĂ©e maximale d’un an, il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que les patients du groupe ZYBAN accusaient un gain pondĂ©ral plus faible (p ï‚Ł 0,05) que les patients du groupe placebo durant toute la pĂ©riode de l’étude (8 lb vs 13 lb respectivement, Ă  la 52e semaine). Effets cardiovasculaires En pratique clinique, une hypertension, parfois grave et nĂ©cessitant un traitement aigu, a Ă©tĂ© signalĂ©e chez les patients recevant du bupropion seul ou en association avec un traitement de remplacement de la nicotine. Ces effets ont Ă©tĂ© observĂ©s chez les patients prĂ©sentant ou non des signes d’hypertension prĂ©existante. Les donnĂ©es d’une Ă©tude comparative sur la dĂ©saccoutumance au tabac entre ZYBAN, la nicotine par voie transdermique (NVT), l’association de bupropion Ă  libĂ©ration prolongĂ©e et de la NVT et enfin un placebo nous portent Ă  croire qu'une frĂ©quence plus Ă©levĂ©e d’hypertension surviendrait au cours du traitement chez les patients recevant l’association ZYBAN-NVT. Dans cette Ă©tude, 6,1 % des patients traitĂ©s Ă  l’aide de cette association ont prĂ©sentĂ© une hypertension durant le traitement par rapport Ă  2,5 %, 1,6 % et 3,1 % des patients recevant ZYBAN, la NVT et le placebo, respectivement. La majoritĂ© de ces patients prĂ©sentaient des signes d’hypertension prĂ©existante. Trois patients (1,2 %) recevant l’association ZYBAN-NVT, ainsi qu’un patient (0,4 %) traitĂ© Ă  l’aide de la NVT seulement ont dĂ» cesser de prendre le mĂ©dicament Ă  l’étude en raison d’une hypertension, comparativement Ă  aucun des patients recevant ZYBAN ou le placebo. Il est donc recommandĂ© de surveiller la tension artĂ©rielle des patients qui reçoivent une association de bupropion et d’un produit de remplacement de la nicotine. Il n’existe pas d’expĂ©rience clinique Ă©tablissant l’innocuitĂ© de ZYBAN chez les patients ayant des antĂ©cĂ©dents rĂ©cents d’infarctus du myocarde ou de cardiopathie instable. Par
  • 17. 17 consĂ©quent, il faut ĂȘtre prudent si on utilise le produit chez ces patients. Le bupropion a Ă©tĂ© bien tolĂ©rĂ© chez les patients dĂ©primĂ©s qui avaient prĂ©cĂ©demment manifestĂ© une hypotension orthostatique lors d’un traitement par antidĂ©presseurs tricycliques. Le bupropion a aussi Ă©tĂ© gĂ©nĂ©ralement bien tolĂ©rĂ© par un groupe de 36 patients hospitalisĂ©s souffrant de dĂ©pression et d’insuffisance cardiaque stable. Cependant, le bupropion a Ă©tĂ© associĂ© Ă  une augmentation de la tension artĂ©rielle en dĂ©cubitus chez les patients de l’étude atteints d’insuffisance cardiaque, entraĂźnant l’abandon du traitement chez deux patients en raison d’une exacerbation de l’hypertension initiale. Atteinte rĂ©nale Il n’y a pas de donnĂ©es cliniques Ă©tablissant l’innocuitĂ© de ZYBAN chez les patients prĂ©sentant une atteinte rĂ©nale. Le bupropion est en grande partie transformĂ© en mĂ©tabolites actifs dans le foie, et ces derniers subissent un mĂ©tabolisme plus poussĂ© avant d’ĂȘtre Ă©liminĂ©s par les reins. La prudence est de mise lorsque ZYBAN est utilisĂ© chez des patients prĂ©sentant une atteinte rĂ©nale et il faut envisager une diminution de la frĂ©quence des doses, car le bupropion et ses mĂ©tabolites risquent, chez ces patients, de s’accumuler au-delĂ  des concentrations habituelles. Il faut surveiller le patient de prĂšs afin de dĂ©celer les effets indĂ©sirables (p. ex., insomnie, sĂ©cheresse buccale, crises convulsives) pouvant indiquer des concentrations Ă©levĂ©es du mĂ©dicament ou de ses mĂ©tabolites. Atteinte hĂ©patique En raison de la variabilitĂ© des valeurs pharmacocinĂ©tiques observĂ©es chez des patients prĂ©sentant une atteinte hĂ©patique lĂ©gĂšre dans une Ă©tude pharmacocinĂ©tique Ă  dose unique, le traitement des patients qui ont une atteinte hĂ©patique lĂ©gĂšre ou modĂ©rĂ©e doit ĂȘtre instituĂ© Ă  la dose de 100 mg/jour. Le bupropion n’est pas recommandĂ© chez les patients prĂ©sentant une atteinte hĂ©patique grave (voir MISES EN GARDE et POSOLOGIE ET ADMINISTRATION). Il faut surveiller de prĂšs tous les patients qui prĂ©sentent une atteinte hĂ©patique afin de dĂ©celer les effets indĂ©sirables (p. ex., insomnie, sĂ©cheresse buccale, crises convulsives) pouvant indiquer des concentrations Ă©levĂ©es du mĂ©dicament ou de ses mĂ©tabolites (voir
  • 18. 18 MISES EN GARDE, POSOLOGIE ET ADMINISTRATION et PHARMACOLOGIE, Analyse de sous-groupes). Risques professionnels La prise de tout mĂ©dicament psychotrope peut altĂ©rer le jugement ou les aptitudes motrices et cognitives. Par consĂ©quent, les patients doivent ĂȘtre mis en garde contre le risque de conduire un vĂ©hicule ou de faire fonctionner une machinerie dangereuse, jusqu’à ce qu’ils soient raisonnablement certains que le mĂ©dicament n’entrave pas leurs capacitĂ©s. Interactions mĂ©dicamenteuses Des Ă©tudes in vitro indiquent que le bupropion est principalement mĂ©tabolisĂ© en hydroxybupropion par l’isoenzyme IIB6 du cytochrome P450 (CYP2B6). Par consĂ©quent, il est possible qu’une interaction mĂ©dicamenteuse se produise entre ZYBAN et les mĂ©dicaments qui influent sur le mĂ©tabolisme de l’isoenzyme CYP2B6 (orphĂ©nadrine et cyclophosphamide, p. ex.). Le thrĂ©ohydrobupropion, un mĂ©tabolite du bupropion, ne semble pas ĂȘtre produit par les isoenzymes du cytochrome P450. Peu de donnĂ©es ont Ă©tĂ© systĂ©matiquement recueillies sur le mĂ©tabolisme de ZYBAN lorsqu’il est administrĂ© avec d’autres mĂ©dicaments, ou sur les effets de ZYBAN sur le mĂ©tabolisme des autres mĂ©dicaments avec lesquels il est administrĂ©. Selon les donnĂ©es obtenues chez l’animal, le bupropion pourrait ĂȘtre un inducteur des enzymes de biotransformation des mĂ©dicaments chez l’humain. Cependant, aprĂšs administration de 100 mg de bupropion 3 fois par jour pendant 14 jours Ă  8 volontaires de sexe masculin en bonne santĂ©, aucune preuve de l’induction de son propre mĂ©tabolisme n’a pu ĂȘtre observĂ©e. Le bupropion est fortement mĂ©tabolisĂ©. L’administration concomitante d’autres mĂ©dicaments peut modifier son activitĂ© clinique. La carbamazĂ©pine, le phĂ©nobarbital et la phĂ©nytoĂŻne peuvent stimuler le mĂ©tabolisme du bupropion. Les effets de l’administration concomitante de cimĂ©tidine sur les propriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques du bupropion et de ses mĂ©tabolites actifs ont fait l’objet d’une Ă©tude auprĂšs de 24 jeunes volontaires en bonne santĂ© de sexe masculin. AprĂšs administration
  • 19. 19 de deux comprimĂ©s Ă  150 mg de ZYBAN, avec et sans une dose unique de cimĂ©tidine (800 mg), les chercheurs n’ont relevĂ© aucune diffĂ©rence cliniquement pertinente, de la Cmax, du Tmax, de la demi-vie et de la clairance du bupropion ou de l’hydroxybupropion, mais on a constatĂ© une faible augmentation, statistiquement significative, dans l’ASC (16 %) et la Cmax (32 %) du thrĂ©ohydrobupropion et de l’érythrobupropion combinĂ©s. MĂ©dicaments mĂ©tabolisĂ©s par le cytochrome P450IID6 (CYP2D6) L’isoenzyme CYP2D6 mĂ©tabolise un grand nombre de mĂ©dicaments, y compris la plupart des antidĂ©presseurs (les ISRS et bon nombre d’agents tricycliques), les bĂȘta- bloquants, les antiarythmiques et les antipsychotiques. Bien que le bupropion ne soit pas mĂ©tabolisĂ© par cette isoenzyme, le bupropion et l’hydroxybupropion sont des inhibiteurs du CYP2D6 in vitro. Lors d’une Ă©tude effectuĂ©e chez 15 sujets de sexe masculin, ĂągĂ©s de 19 Ă  35 ans, qui accusaient un mĂ©tabolisme marquĂ© Ă  l’égard du CYP2D6, l’administration de doses quotidiennes de bupropion, Ă  raison de 150 mg deux fois par jour, suivie d’une dose unique de 50 mg de dĂ©sipramine a entraĂźnĂ© une augmentation moyenne de la Cmax, de l’ASC et de la t1/2 de la dĂ©sipramine, de deux, cinq et deux fois respectivement. Cet effet a persistĂ© pendant au moins sept jours aprĂšs la derniĂšre dose de bupropion. L’administration concomitante du bupropion avec d’autres mĂ©dicaments mĂ©tabolisĂ©s par le CYP2D6 n’a pas Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e de façon rigoureuse. Contre-indication de la coadministration de thioridazine L’antipsychotique thioridazine administrĂ© seul produit un allongement de l’intervalle QTc qui est associĂ© Ă  des arythmies ventriculaires graves telles que des torsades de pointe ainsi qu’à la mort subite. Comme cet effet semble liĂ© Ă  la dose, on s’attend Ă  ce qu’une inhibition du mĂ©tabolisme de la thioridazine augmente ce risque. Selon une Ă©tude menĂ©e in vivo, les mĂ©dicaments qui inhibent le CYP2D6 Ă©lĂšveraient la concentration plasmatique de la thioridazine. Par consĂ©quent, l’usage concomitant de la thioridazine et de ZYBAN est contre-indiquĂ© (voie CONTRE-INDICATIONS). Administration concomitante d’autres mĂ©dicaments mĂ©tabolisĂ©s par l’isoenzyme CYP2D6
  • 20. 20 On envisagera avec prudence l’administration concomitante du bupropion et d’autres mĂ©dicaments mĂ©tabolisĂ©s par le CYP2D6, y compris certains antidĂ©presseurs (nortriptyline, imipramine, dĂ©sipramine, paroxĂ©tine, fluoxĂ©tine, sertraline, p. ex.), les antipsychotiques (halopĂ©ridol, rispĂ©ridone, p. ex.), les bĂȘta-bloquants (mĂ©toprolol, p. ex.) et les antiarythmiques de type 1C (propafĂ©none, flĂ©caĂŻnide, p. ex.). Le cas Ă©chĂ©ant, le mĂ©dicament concomitant devrait ĂȘtre administrĂ© Ă  la plus faible dose de la plage posologique au dĂ©part. Si le bupropion est ajoutĂ© au traitement d’un patient qui reçoit dĂ©jĂ  un mĂ©dicament mĂ©tabolisĂ© par le CYP2D6, on devrait envisager le besoin de rĂ©duire la dose du mĂ©dicament initial, surtout lorsque ce dernier possĂšde un coefficient thĂ©rapeutique Ă©troit. Inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO) Des Ă©tudes chez l’animal dĂ©montrent que la toxicitĂ© aiguĂ« du bupropion est augmentĂ©e par un IMAO, la phĂ©nelzine (voir CONTRE-INDICATIONS). CimĂ©tidine : Les effets de l'administration concomitante de cimĂ©tidine sur les propriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques du bupropion et de ses mĂ©tabolites actifs ont Ă©tĂ© analysĂ©s lors d'une Ă©tude croisĂ©e regroupant 24 volontaires jeunes et bien portants de sexe masculin, aprĂšs administration orale de deux comprimĂ©s de bupropion Ă  150 mg, avec et sans 800 mg de cimĂ©tidine. Une dose unique de cimĂ©tidine n'a pas eu d'effet sur les paramĂštres pharmacocinĂ©tiques estimatifs d'une dose unique de bupropion ou d'hydroxybupropion, et n'a causĂ© qu'une augmentation faible mais statistiquement significative de l'ASC (16 %) et de la Cmax (32 %) du thrĂ©ohydro- et de l'Ă©rythrobupropion associĂ©s. LĂ©vodopa et amantadine : Des donnĂ©es cliniques limitĂ©es permettent de penser qu’il existe une plus forte frĂ©quence d’effets neuropsychiques indĂ©sirables, tels que la confusion, l’agitation et le dĂ©lire, chez les patients recevant du bupropion conjointement avec de la lĂ©vodopa ou de l’amantadine. Des tremblements, de l’ataxie et des Ă©tourdissements ont aussi Ă©tĂ© signalĂ©s. L’administration de ZYBAN Ă  des patients prenant dĂ©jĂ  de la lĂ©vodopa ou de
  • 21. 21 l’amantadine doit s’effectuer avec prudence, une faible dose Ă©tant utilisĂ©e au dĂ©part puis augmentĂ©e graduellement. Clopidogrel et ticlopidine : On a dĂ©montrĂ© que le clopidogrel et la ticlopidine inhibent l'hydroxylation du bupropion catalysĂ©e par le CYP 2B6. En moyenne, on a notĂ© une rĂ©duction de l'aire sous la courbe concentration plasmatique - temps (ASC) de l'hydroxybupropion de 52 % avec le clopidogrel et de 84 % avec la ticlopidine. L'ASC du bupropion a augmentĂ© de 60 % avec le clopidogrel et de 85 % avec la ticlopidine. Par consĂ©quent, l'administration concomitante de bupropion et du clopidogrel ou de la ticlopidine entraĂźne une augmentation des concentrations plasmatiques de bupropion et une rĂ©duction des concentrations d'hydroxybupropion. Cela pourrait affecter l'efficacitĂ© du bupropion et pourrait Ă©galement augmenter le risque d'effets indĂ©sirables liĂ©s Ă  la concentration avec le bupropion, comme les convulsions (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, convulsions). Il est possible qu'il soit nĂ©cessaire d'ajuster la posologie du bupropion chez les patients prenant le clopidogrel ou la ticlopidine. Coadministration de ZYBAN et de mĂ©dicaments qui prĂ©disposent aux crises convulsives On doit envisager avec une extrĂȘme prudence l’administration concomitante de ZYBAN et de mĂ©dicaments qui abaissent le seuil convulsif (antipsychotiques, antidĂ©presseurs, thĂ©ophylline, lithium, amantadine, corticostĂ©roĂŻdes systĂ©miques, p. ex.) (voir MISES EN GARDE). On aura recours Ă  de faibles doses initiales et Ă  une augmentation graduelle de la dose, le cas Ă©chĂ©ant. Coadministration de ZYBAN et d'autres mĂ©dicaments agissant sur le SNC Les risques de l'administration de ZYBAN conjointement avec d'autres mĂ©dicaments agissant sur le SNC n'ont pas Ă©tĂ© systĂ©matiquement Ă©valuĂ©s. Il faut donc faire preuve de prudence si l'on utilise de telles associations mĂ©dicamenteuses.
  • 22. 22 Nicotine par voie transdermique Voir PRÉCAUTIONS, Effets cardiovasculaires. Abandon du tabac Des changements physiologiques dus Ă  la dĂ©saccoutumance au tabac, avec ou sans l’aide de ZYBAN, peuvent influer sur les propriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques de certains mĂ©dicaments administrĂ©s en concomitance, ce qui peut nĂ©cessiter un ajustement posologique. Interactions avec l’alcool : Dans la pĂ©riode de post-commercialisation, il y a eu des rapports d’évĂ©nements indĂ©sirables neuropsychiatriques ou de tolĂ©rance rĂ©duite Ă  l’alcool chez des patients qui avaient bu de l’alcool durant le traitement au bupropion. Des dĂ©cĂšs ont Ă©tĂ© rarement rapportĂ©s suite Ă  cette association. Cependant, une relation causale n’a pas Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©e. On devrait Ă©viter de consommer de l’alcool durant un traitement au bupropion. (voir aussi MISES EN GARDE, Facteurs de risque de convulsion). Grossesse Effets tĂ©ratogĂšnes Des Ă©tudes de tĂ©ratologie ont Ă©tĂ© effectuĂ©es chez le rat, Ă  des doses atteignant 450 mg/kg et chez le lapin, Ă  des doses de jusqu’à 150 mg/kg (soit respectivement des doses d’environ 14 et 10 fois supĂ©rieures Ă  la dose maximale recommandĂ©e pour l’humain, selon un rapport mg/m2 ). Ces Ă©tudes n’ont pas rĂ©vĂ©lĂ© d’altĂ©ration de la fĂ©conditĂ© ni d’effet nocif du bupropion sur le fƓtus. Il n’existe pas d’études adĂ©quates et bien contrĂŽlĂ©es chez la femme enceinte. Comme les Ă©tudes sur la reproduction animale ne permettent pas toujours de prĂ©dire les effets chez l’humain, ce mĂ©dicament ne doit ĂȘtre utilisĂ© durant la grossesse que s’il est de toute Ă©vidence nĂ©cessaire. On devrait encourager les femmes enceintes qui fument Ă  essayer de cesser en utilisant des mĂ©thodes Ă©ducationnelles et comportementales avant un traitement pharmacologique.
  • 23. 23 TroisiĂšme trimestre Des rapports post-commercialisation indiquent que certains nouveaux-nĂ©s ayant Ă©tĂ© exposĂ©s Ă  ZYBAN, aux ISRS (inhibiteurs sĂ©lectifs du recaptage de la sĂ©rotonine) ou Ă  d’autres antidĂ©presseurs rĂ©cents tard durant le troisiĂšme trimestre ont dĂ©veloppĂ© des complications nĂ©cessitant une hospitalisation prolongĂ©e, un support respiratoire et un gavage. De telles complications peuvent survenir immĂ©diatement aprĂšs l’accouchement. Les observations cliniques suivantes ont Ă©tĂ© rapportĂ©es : dĂ©tresse respiratoire, cyanose, apnĂ©e, convulsions, tempĂ©rature instable, difficultĂ© d’alimentation, vomissements, hypoglycĂ©mie, hypotonie, hyperrĂ©flexie, tremblements, agitation, irritabilitĂ© et pleurer constamment. La frĂ©quence de ces symptĂŽmes peut varier d’un mĂ©dicament Ă  l’autre. Ces effets sont compatibles soit avec un effet toxique direct des ISRS ou des autres rĂ©cents antidĂ©presseurs ou encore, possiblement, avec un syndrome de sevrage du mĂ©dicament. Lors du traitement avec ZYBAN d’une femme enceinte au troisiĂšme trimestre, le mĂ©decin doit soigneusement prendre en considĂ©ration les risques possibles et les bienfaits d’un tel traitement (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION). Travail et accouchement L’effet de ZYBAN sur les femmes lors du travail et de l’accouchement est inconnu. Allaitement Le bupropion et ses mĂ©tabolites passent dans le lait humain. Étant donnĂ© la possibilitĂ© de rĂ©actions indĂ©sirables graves provoquĂ©es par ZYBAN chez les nouveau-nĂ©s nourris au sein, il faut dĂ©cider soit de cesser l’allaitement soit de cesser la prise du mĂ©dicament, compte tenu de l’importance du mĂ©dicament pour la mĂšre. Enfants Il n’y avait pas de sujets de moins de 18 ans dans les essais cliniques de ZYBAN. Par consĂ©quent, l’innocuitĂ© et l’efficacitĂ© du mĂ©dicament chez les fumeurs de ce groupe d’ñge n’ont pas Ă©tĂ© Ă©tablies.
  • 24. 24 Personnes ĂągĂ©es Des quelque 6 000 patients ayant participĂ© aux essais cliniques sur les comprimĂ©s de bupropion Ă  libĂ©ration prolongĂ©e (Ă©tudes sur la dĂ©pression et sur la dĂ©saccoutumance au tabac), 275 Ă©taient ĂągĂ©s d’au moins 65 ans et 47 avaient au moins 75 ans. En outre, plusieurs centaines de patients de 65 ans et plus ont pris part Ă  des essais cliniques sur le bupropion Ă  libĂ©ration immĂ©diate (Ă©tudes sur la dĂ©pression). Dans l’ensemble, aucune diffĂ©rence n’a Ă©tĂ© observĂ©e sur les plans de l’innocuitĂ© et de l’efficacitĂ© entre ces sujets et les sujets plus jeunes. Par ailleurs, d’autres donnĂ©es provenant de l’expĂ©rience clinique n’ont pas rĂ©vĂ©lĂ© non plus de diffĂ©rence dans la rĂ©ponse thĂ©rapeutique entre les personnes ĂągĂ©es et les sujets plus jeunes, bien que l’on ne puisse pas Ă©carter la possibilitĂ© d’une plus grande sensibilitĂ© au mĂ©dicament chez certaines personnes ĂągĂ©es. Une Ă©tude sur la pharmacocinĂ©tique d’une dose unique de bupropion a montrĂ© que le sort du bupropion et de ses mĂ©tabolites chez des personnes ĂągĂ©es Ă©tait similaire Ă  celui observĂ© chez des sujets plus jeunes; toutefois, une autre Ă©tude sur la pharmacocinĂ©tique d’une dose unique et de doses multiples a indiquĂ© qu’une accumulation du bupropion et de ses mĂ©tabolites risquait davantage de se produire chez les personnes ĂągĂ©es (voir PHARMACOLOGIE, Analyse de sous-groupes). Le bupropion est en grande partie transformĂ© dans le foie en mĂ©tabolites actifs, dont certains sont Ă©liminĂ©s par les reins, tandis que d’autres subissent un mĂ©tabolisme plus poussĂ© avant d’ĂȘtre Ă©liminĂ©s dans l’urine. Le risque de toxicitĂ© associĂ© Ă  ce mĂ©dicament peut ĂȘtre plus Ă©levĂ© chez les patients dont la fonction rĂ©nale est altĂ©rĂ©e. Par consĂ©quent, comme les personnes ĂągĂ©es sont plus susceptibles de prĂ©senter une altĂ©ration de la fonction rĂ©nale, il est recommandĂ© de choisir avec soin la dose du mĂ©dicament et de surveiller la fonction rĂ©nale de ces patients (voir PRÉCAUTIONS, Atteinte rĂ©nale et POSOLOGIE ET ADMINISTRATION).
  • 25. 25 EFFETS INDÉSIRABLES Les renseignements fournis sous la rubrique EFFETS INDÉSIRABLES sont surtout fondĂ©s sur les donnĂ©es de l’essai dose/effet et de l’essai comparatif qui Ă©valuaient ZYBAN (chlorhydrate de bupropion) comme aide antitabagique. Les renseignements sur les effets indĂ©sirables supplĂ©mentaires liĂ©s au bupropion Ă  libĂ©ration prolongĂ©e figurent dans une section distincte (voir Autres effets indĂ©sirables observĂ©s durant les essais cliniques et la pĂ©riode post-commercialisation du bupropion). Effets indĂ©sirables entraĂźnant la cessation du traitement Des effets indĂ©sirables ont provoquĂ© l’abandon du traitement chez 8 % des 706 patients traitĂ©s par ZYBAN et chez 5 % des 313 patients traitĂ©s par placebo. Les effets ayant le plus souvent conduit Ă  la cessation du traitement par ZYBAN comprenaient des troubles du systĂšme nerveux (3,4 %), surtout les tremblements, et des affections cutanĂ©es (2,4 %), surtout des Ă©ruptions cutanĂ©es. FrĂ©quence des effets indĂ©sirables couramment observĂ©s Les effets indĂ©sirables les plus couramment observĂ©s et constamment liĂ©s Ă  l’utilisation de ZYBAN sont la sĂ©cheresse de la bouche et l’insomnie. Les effets indĂ©sirables les plus couramment observĂ©s sont dĂ©finis comme les effets indĂ©sirables qui se produisent constamment Ă  un taux de cinq points de pourcentage supĂ©rieur Ă  celui associĂ© au placebo lors des Ă©tudes cliniques.
  • 26. 26 Effets indĂ©sirables liĂ©s Ă  la dose La frĂ©quence de la sĂ©cheresse de la bouche et de l’insomnie pourrait ĂȘtre reliĂ©e Ă  la dose de ZYBAN. La frĂ©quence de ces effets indĂ©sirables peut ĂȘtre rĂ©duite au minimum en diminuant la dose de ZYBAN. En outre, l’insomnie peut ĂȘtre limitĂ©e en Ă©vitant la prise des doses au coucher. Effets indĂ©sirables se produisant Ă  une frĂ©quence d’au moins 1 % parmi les patients traitĂ©s par ZYBAN Au tableau 3 figurent les effets indĂ©sirables survenus au cours du traitement lors de l’essai dose/effet Ă  une frĂ©quence d’au moins 1 % et qui ont Ă©tĂ© plus frĂ©quents dans le groupe ZYBAN que dans le groupe placebo. Au tableau 4 figurent les effets indĂ©sirables survenus au cours du traitement lors de l’essai comparatif Ă  une frĂ©quence d’au moins 1 % et qui ont Ă©tĂ© plus frĂ©quents dans les groupes ZYBAN, NVT ou ZYBAN-NVT que dans le groupe placebo. Les effets indĂ©sirables signalĂ©s ont Ă©tĂ© classĂ©s suivant un dictionnaire basĂ© sur COSTART.
  • 27. 27 Tableau 3. FrĂ©quence des effets indĂ©sirables survenus au cours du traitement lors de l’essai dose/effet* SYSTÈME OU APPAREIL EFFET INDÉSIRABLE ZYBAN 100 Ă  300 mg/j (n = 461) % PLACEBO (n = 150) % ORGANISME (en gĂ©nĂ©ral) Douleur au cou RĂ©action allergique 2 1 <1 0 SYSTÈME CARDIOVASCULAIRE BouffĂ©es de chaleur Hypertension 1 1 0 <1 APPAREIL DIGESTIF SĂ©cheresse de la bouche Accroissement de l’appĂ©tit Anorexie 11 2 1 5 <1 <1 APPAREIL LOCOMOTEUR Arthralgie Myalgie 4 2 3 1 SYSTÈME NERVEUX Insomnie Étourdissements Tremblements Somnolence Troubles de la pensĂ©e 31 8 2 2 1 21 7 1 1 0 APPAREIL RESPIRATOIRE Bronchite 2 0 PEAU Prurit Éruptions cutanĂ©es SĂ©cheresse de la peau Urticaire 3 3 2 1 <1 <1 0 0 ORGANES DES SENS Dysgueusie 2 <1 * Effets indĂ©sirables se produisant Ă  une frĂ©quence d’au moins 1 % chez les patients traitĂ©s par ZYBAN et plus frĂ©quents que dans le groupe placebo.
  • 28. 28 Tableau 4. FrĂ©quence des effets indĂ©sirables (%) survenus durant le traitement lors de l’essai comparatif* Effet indĂ©sirable ZYBAN 300 mg/jour (n = 243) % Nicotine par voie transdermique (NVT) 21 mg/jour (n = 243) % ZYBAN et NVT (n = 244) % Placebo (n = 159) % Organisme Douleur abdominale LĂ©sion accidentelle Douleur thoracique Douleur au cou OedĂšme facial 3 2 <1 2 <1 4 2 1 1 0 1 1 3 <1 1 1 1 1 0 0 SystĂšme cardiovasculaire Hypertension Palpitations 1 2 <1 0 2 1 0 0 Appareil digestif NausĂ©es SĂ©cheresse de la bouche Constipation DiarrhĂ©e Anorexie UlcĂšres de la bouche Soif 9 10 8 4 3 2 <1 7 4 4 4 1 1 <1 11 9 9 3 5 1 2 4 4 3 1 1 1 0 Appareil locomoteur Myalgie Arthralgie 4 5 3 3 5 3 3 2 SystĂšme nerveux Insomnie RĂȘves anormaux AnxiĂ©tĂ© Troubles de la concentration Étourdissements NervositĂ© Tremblements Dysphorie 40 5 8 9 10 4 1 <1 28 18 6 3 2 <1 <1 1 45 13 9 9 8 2 2 2 18 3 6 4 6 2 0 1 Appareil respiratoire Rhinite Accroissement de la toux Pharyngite Sinusite DyspnĂ©e Épistaxis 12 3 3 2 1 2 11 5 2 2 0 1 9 <1 3 2 2 1 8 1 0 1 1 0 Peau RĂ©action au site d’application Éruption cutanĂ©e Prurit Urticaire 11 4 3 2 17 3 1 0 15 3 5 2 7 2 1 0 Organes des sens Dysgueusie AcouphĂšne 3 1 1 0 3 <1 2 0 * Effets indĂ©sirables se produisant Ă  une frĂ©quence d’au moins 1 % chez les patients traitĂ©s par ZYBAN, la NVT ou l’association ZYBAN-NVT et plus frĂ©quents que dans le groupe placebo.
  • 29. 29 ZYBAN a Ă©tĂ© bien tolĂ©rĂ© au cours de l’étude d’une durĂ©e maximale d’un an visant Ă  Ă©valuer la prĂ©vention des rechutes. Les effets indĂ©sirables Ă©taient semblables, par leur frĂ©quence et leur nature, Ă  ceux qui ont Ă©tĂ© observĂ©s lors des essais dose/effet et comparatif. Autres effets indĂ©sirables observĂ©s durant les essais cliniques et la pĂ©riode post- commercialisation du bupropion Les cas signalĂ©s aprĂšs la commercialisation laissent croire que, chez les patients ayant subi une crise convulsive, la reprise du traitement par ZYBAN est associĂ©e Ă  un risque de rĂ©apparition des crises dans certains cas. Par consĂ©quent, on ne devrait pas rĂ©instaurer le traitement par ZYBAN chez les patients ayant subi une crise convulsive attribuable Ă  l’une ou l’autre des prĂ©parations de bupropion (ZYBAN, WELLBUTRIN XL ou WELLBUTRIN SR) (voir MISES EN GARDE). Outre ceux qui sont notĂ©s ci-dessus, les effets indĂ©sirables ci-aprĂšs ont Ă©tĂ© signalĂ©s lors d’essais cliniques et aprĂšs la commercialisation du bupropion Ă  libĂ©ration prolongĂ©e chez des patients dĂ©pressifs et chez des fumeurs non dĂ©primĂ©s, ainsi que durant les essais cliniques et aprĂšs la commercialisation de la prĂ©paration de bupropion Ă  libĂ©ration immĂ©diate. Les effets indĂ©sirables dont les frĂ©quences sont fournies ci-dessous se sont produits lors d’essais cliniques avec le bupropion Ă  libĂ©ration prolongĂ©e. Les frĂ©quences reprĂ©sentent la proportion des patients qui ont prĂ©sentĂ© des effets indĂ©sirables durant la phase de traitement Ă  au moins une reprise lors des essais contrĂŽlĂ©s par placebo pour la dĂ©pression (n = 987) ou pour la dĂ©saccoutumance au tabac (n = 1 013), ou encore la proportion des patients qui ont Ă©prouvĂ© un effet indĂ©sirable nĂ©cessitant l’abandon du traitement lors d’un essai ouvert de pharmacovigilance avec les comprimĂ©s de bupropion Ă  libĂ©ration prolongĂ©e (n = 3 100). Tous les effets indĂ©sirables survenus durant la phase de traitement sont inclus, sauf les suivants : les effets indĂ©sirables Ă©numĂ©rĂ©s aux tableaux 3 et 4; ceux indiquĂ©s dans d’autres sections de la monographie ayant trait Ă  l’innocuitĂ©; ceux inclus dans la nomenclature de COSTART et qui sont trop gĂ©nĂ©raux ou trop prĂ©cis au point de
  • 30. 30 ne procurer aucune information utile; ceux qui ne sont pas raisonnablement associĂ©s Ă  l’utilisation du mĂ©dicament; ceux qui n’étaient pas graves et se sont produits chez moins de deux patients. Les effets indĂ©sirables sont en outre classĂ©s par appareil ou systĂšme de l’organisme et sont Ă©numĂ©rĂ©s par ordre dĂ©croissant selon les dĂ©finitions suivantes de la frĂ©quence : les effets indĂ©sirables frĂ©quents sont dĂ©finis comme ceux qui se produisent chez au moins 1 patient sur 100. Les effets peu frĂ©quents sont ceux qui se produisent chez 1 patient sur 100 Ă  1 patient sur 1 000, alors que les effets rares sont ceux qui se produisent chez moins de 1 patient sur 1 000. Les effets indĂ©sirables dont les frĂ©quences ne sont pas fournies se sont produits lors des essais cliniques ou de la pĂ©riode post-commercialisation du bupropion. Seuls les effets indĂ©sirables qui n’ont pas Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment indiquĂ©s pour le bupropion Ă  libĂ©ration prolongĂ©e sont inclus. On ignore jusqu’à quel point ces effets peuvent ĂȘtre associĂ©s au traitement par ZYBAN. Organisme (en gĂ©nĂ©ral) FrĂ©quents : asthĂ©nie, fiĂšvre et cĂ©phalĂ©es. Peu frĂ©quents : dorsalgie, frissons, hernie inguinale, douleur thoracique musculo-squelettique, douleur et photosensibilitĂ©. Rare : malaise. SystĂšme cardiovasculaire Peu frĂ©quents : bouffĂ©es vasomotrices, migraine, hypotension orthostatique, accident vasculaire cĂ©rĂ©bral, tachycardie et vasodilatation. Rare : syncope. Ont Ă©galement Ă©tĂ© observĂ©s : trouble cardiovasculaire, bloc AV complet, extrasystoles, hypotension, hypertension artĂ©rielle (parfois grave, voir PRÉCAUTIONS, Effets cardiovasculaires), infarctus du myocarde, phlĂ©bite et embolie pulmonaire. Appareil digestif
  • 31. 31 FrĂ©quents : dyspepsie, flatulence et vomissements. Peu frĂ©quents : anomalie de la fonction hĂ©patique, bruxisme, dysphagie, reflux gastrique, gingivite, glossite, ictĂšre et stomatite. Rare : ƓdĂšme de la langue. Ont Ă©tĂ© Ă©galement observĂ©s : colite, Ɠsophagite, hĂ©morragie gastro-intestinale, hĂ©morragie gingivale, hĂ©patite, augmentation de la salivation, perforation intestinale, lĂ©sions hĂ©patiques, pancrĂ©atite, ulcĂšre gastrique et anomalie des selles. SystĂšme endocrinien Ont Ă©galement Ă©tĂ© observĂ©s : hyperglycĂ©mie, hypoglycĂ©mie et syndrome d’antidiurĂšse inappropriĂ©e. Sang et systĂšme lymphatique Peu frĂ©quent : ecchymoses. Ont Ă©galement Ă©tĂ© observĂ©s : anĂ©mie, leucocytose, leucopĂ©nie, lymphadĂ©nopathie, pancytopĂ©nie et thrombocytopĂ©nie. MĂ©tabolisme et nutrition Peu frĂ©quents : ƓdĂšme, accroissement du poids et ƓdĂšme pĂ©riphĂ©rique. On a Ă©galement observĂ© de la glycosurie. Appareil locomoteur Peu frĂ©quents : crampes Ă  la jambe et contractions musculaires. Ont Ă©galement Ă©tĂ© observĂ©s : arthrite, rigiditĂ© musculaire/fiĂšvre/rhabdomyolyse et faiblesse musculaire. SystĂšme nerveux FrĂ©quents : agitation, dĂ©pression et irritabilitĂ©. Peu frĂ©quents : anomalies de la coordination, stimulation du SNC, confusion, diminution de la libido, diminution de la mĂ©moire, dĂ©personnalisation, labilitĂ© Ă©motionnelle, hostilitĂ©, hyperkinĂ©sie, hypertonie, hypoesthĂ©sie, paresthĂ©sie, idĂ©ation suicidaire et vertige. Rares : amnĂ©sie, ataxie, dĂ©rĂ©alisation, hypomanie et crises convulsives. Ont Ă©tĂ© Ă©galement observĂ©s : anomalies de l’électroencĂ©phalogramme (EEG), akinĂ©sie, aphasie, coma, dĂ©lire, idĂ©es dĂ©lirantes, dysarthrie, dyskinĂ©sie, dystonie, euphorie, syndrome extrapyramidal, hallucinations,
  • 32. 32 hypokinĂ©sie, augmentation de la libido, rĂ©action maniaque, nĂ©vralgie, neuropathie, rĂ©action paranoĂŻde et mise en Ă©vidence d’une dyskinĂ©sie tardive. Appareil respiratoire Rare : bronchospasme. On a Ă©galement observĂ© de la pneumonie. Peau/HypersensibilitĂ© FrĂ©quent : sudation. Peu frĂ©quents : acnĂ© et sĂ©cheresse de la peau. Rare : Ă©ruption maculopapuleuse. Ont Ă©tĂ© Ă©galement observĂ©s : alopĂ©cie, ƓdĂšme de Quincke, Ă©rythĂšme polymorphe, dermatite exfoliative, hirsutisme et syndrome de Stevens-Jonhson. Arthralgie, myalgie et fiĂšvre ont Ă©galement Ă©tĂ© signalĂ©es en association avec une Ă©ruption cutanĂ©e et d’autres symptĂŽmes Ă©voquant une rĂ©action d’hypersensibilitĂ© retardĂ©e. Ces symptĂŽmes peuvent ressembler Ă  ceux de la maladie sĂ©rique. Organes des sens FrĂ©quent : amblyopie. Peu frĂ©quents : anomalies de l’accommodation et sĂ©cheresse oculaire. Ont Ă©tĂ© Ă©galement observĂ©s : surditĂ©, diplopie et mydriase. Appareil urogĂ©nital FrĂ©quent : pollakiurie. Peu frĂ©quents : impuissance, polyurie et mictions impĂ©rieuses. Ont Ă©tĂ© Ă©galement observĂ©s : Ă©jaculation anormale, cystite, dyspareunie, dysurie, gynĂ©comastie, mĂ©nopause, Ă©rection douloureuse, trouble de la prostate, salpingite, incontinence urinaire, rĂ©tention urinaire, troubles des voies urinaires et vaginite. ZYBAN (chlorhydrate de bupropion) risque peu de faire l’objet d’un usage excessif.
  • 33. 33 SYMPTÔMES ET TRAITEMENT DU SURDOSAGE Surdosage chez l’humain En plus des Ă©vĂ©nements rapportĂ©s dans la section Effets indĂ©sirables, le surdosage a entraĂźnĂ© des symptĂŽmes comprenant somnolence, perte de conscience, Ă©tat de mal Ă©pileptique et changements Ă  l'ECG comme des troubles de la conduction (incluant la prolongation du complexe QRS) ou des arythmies; des cas de dĂ©cĂšs ont Ă©tĂ© signalĂ©s. Une prolongation de l’intervalle QTc a Ă©galement Ă©tĂ© observĂ©e, mais celle-ci Ă©tait gĂ©nĂ©ralement associĂ©e Ă  un allongement du complexe QRS et Ă  une augmentation de la frĂ©quence cardiaque. Il n’existe qu’une expĂ©rience trĂšs limitĂ©e avec le surdosage du bupropion Ă  libĂ©ration prolongĂ©e; trois cas ont Ă©tĂ© signalĂ©s lors des essais cliniques chez les patients dĂ©pressifs. Un patient a ingĂ©rĂ© 3 000 mg de bupropion en comprimĂ©s Ă  libĂ©ration prolongĂ©e et a vomi rapidement aprĂšs le surdosage; le patient avait la vue trouble et se sentait Ă©tourdi. Un autre patient a avalĂ© une « poignĂ©e » de comprimĂ©s de bupropion Ă  libĂ©ration prolongĂ©e et a prĂ©sentĂ© de la confusion, de la lĂ©thargie, des nausĂ©es, de l’énervement et des convulsions. Enfin, un troisiĂšme patient a ingĂ©rĂ© 3 600 mg de bupropion en comprimĂ©s Ă  libĂ©ration prolongĂ©e et une bouteille de vin; il a eu des nausĂ©es et des hallucinations visuelles et s’est Ă©galement senti chancelant. Aucun de ces patients n’a toutefois prĂ©sentĂ© d’autres sĂ©quelles. On a beaucoup d’expĂ©rience du surdosage avec la prĂ©paration de bupropion Ă  libĂ©ration immĂ©diate. Treize cas de surdosage se sont produits pendant les essais cliniques chez les patients dĂ©primĂ©s. Douze patients ont ingĂ©rĂ© 850 Ă  4 200 mg et se sont rĂ©tablis sans sĂ©quelles importantes. Un autre patient qui a ingĂ©rĂ© 9 000 mg de bupropion Ă  libĂ©ration immĂ©diate et 300 mg de tranylcypromine a eu une crise d’épilepsie tonico-clonique et s’est rĂ©tabli sans autre sĂ©quelle.
  • 34. 34 Depuis la commercialisation du produit, des surdosages allant jusqu’à 17 500 mg de bupropion Ă  libĂ©ration immĂ©diate ont Ă©tĂ© signalĂ©s. Des convulsions ont Ă©tĂ© observĂ©es dans environ un tiers des cas. D’autres rĂ©actions graves constatĂ©es avec des doses excessives de cette prĂ©paration seule comprennent les hallucinations, la perte de conscience et la tachycardie sinusale. La fiĂšvre, la rigiditĂ© musculaire, la rhabdomyolyse, l’hypotension, la stupeur, le coma et l’insuffisance respiratoire ont Ă©tĂ© signalĂ©s lorsque le bupropion Ă  libĂ©ration immĂ©diate faisait partie intĂ©grante de surdosages polychimiothĂ©rapeutiques. Bien que la plupart des patients se soient rĂ©tablis sans sĂ©quelle, de rares dĂ©cĂšs liĂ©s au surdosage de bupropion Ă  libĂ©ration immĂ©diate seul ont Ă©tĂ© signalĂ©s chez des patients ingĂ©rant des doses massives de ce mĂ©dicament. Des convulsions multiples incontrĂŽlables, une bradycardie, une dĂ©faillance cardiaque et un arrĂȘt cardiaque prĂ©cĂ©dant le dĂ©cĂšs ont Ă©tĂ© signalĂ©s dans le cas de ces patients. Traitement du surdosage Pour la prise en charge d’une surdose soupçonnĂ©e du mĂ©dicament, consultez le centre antipoison de votre rĂ©gion. L'hospitalisation est recommandĂ©e en cas de surdosage. DĂ©gager les voies respiratoires et assurer une oxygĂ©nation et une ventilation adĂ©quates. Surveiller le rythme cardiaque (ECG) et les signes vitaux. Une surveillance par Ă©lectroencĂ©phalographie est Ă©galement recommandĂ©e au cours des 48 premiĂšres heures aprĂšs l’ingestion. De plus, les mesures d’appoint habituelles sont recommandĂ©es pour soulager les symptĂŽmes. Il est dĂ©conseillĂ© de provoquer des vomissements. Dans les cas oĂč l’ingestion est rĂ©cente ou en prĂ©sence de symptĂŽmes, on peut effectuer un lavage gastrique Ă  l’aide d’un tube oro-gastrique de gros calibre en assurant la protection adĂ©quate des voies respiratoires, au besoin. On doit administrer du charbon activĂ©. Dans les cas de surdose de bupropion, aucune expĂ©rience n’a Ă©tĂ© tentĂ©e concernant le recours Ă  une diurĂšse forcĂ©e, Ă  la dialyse, Ă  l’hĂ©moperfusion ou Ă  la transfusion totale. On ne connaĂźt aucun antidote spĂ©cifique du bupropion.
  • 35. 35 Étant donnĂ© que ZYBAN est associĂ© Ă  un risque de crises convulsives liĂ© Ă  la dose, on doit envisager l’hospitalisation si une surdose est soupçonnĂ©e. D’aprĂšs les Ă©tudes chez l’animal, il est recommandĂ© de traiter les crises convulsives Ă  l’aide d’une benzodiazĂ©pine administrĂ©e par voie intraveineuse et d’autres mesures d’appoint, comme il convient. Dans le traitement d’un surdosage, on ne peut Ă©carter la possibilitĂ© d’une ingestion de substances multiples. Le mĂ©decin doit songer Ă  communiquer avec un centre antipoison pour obtenir un complĂ©ment d’information sur le traitement d’un surdosage. Pour obtenir les numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone des centres antipoison homologuĂ©s, consulter le Compendium des produits et spĂ©cialitĂ©s pharmaceutiques (CPS). POSOLOGIE ET ADMINISTRATION ZYBAN (chlorhydrate de bupropion) n’est pas indiquĂ© chez les enfants de moins de 18 ans. Posologie habituelle chez l’adulte La dose recommandĂ©e et maximale de ZYBAN (chlorhydrate de bupropion) est de 300 mg/jour, administrĂ©e Ă  raison de 150 mg deux fois par jour. On doit commencer par administrer 150 mg une fois par jour pendant les 3 premiers jours, puis on portera la dose Ă  la dose habituelle recommandĂ©e de 300 mg/jour, au besoin. Il faut laisser s’écouler un intervalle d’au moins 8 heures entre les doses. Pour rĂ©duire au minimum le risque de convulsions, les doses uniques de ZYBAN ne doivent pas dĂ©passer 150 mg et il ne faut jamais dĂ©passer 300 mg par jour (voir MISES EN GARDE). Le traitement par ZYBAN doit ĂȘtre entrepris lorsque le sujet fume toujours, car il faut environ une semaine de traitement avant que les concentrations sanguines de bupropion Ă  l’état d’équilibre soient atteintes. Les patients devraient se fixer une date pour cesser de
  • 36. 36 fumer se situant dans les 2 premiĂšres semaines de traitement par ZYBAN, gĂ©nĂ©ralement au cours de la deuxiĂšme semaine. La durĂ©e du traitement par ZYBAN devrait ĂȘtre de 7 Ă  12 semaines et devrait ĂȘtre fondĂ©e sur les avantages et les risques relatifs pour chaque sujet. Si un patient n’a pas fait de progrĂšs significatifs en ce qui concerne l’abstinence Ă  la septiĂšme semaine du traitement, il est peu probable qu’il cessera de fumer durant cette tentative, et le traitement devrait probablement ĂȘtre interrompu. Il n’est pas nĂ©cessaire de diminuer graduellement la dose de ZYBAN lors de l’arrĂȘt du traitement. Il est important que les patients continuent d’ĂȘtre conseillĂ©s et soutenus pendant le traitement par ZYBAN et pendant une certaine pĂ©riode par la suite. Entretien : La dĂ©pendance Ă  la nicotine est un Ă©tat chronique. Un grand nombre de patients qui tentent de cesser de fumer font de multiples rechutes. L’évaluation rigoureuse de ZYBAN administrĂ© Ă  raison de 300 mg par jour afin de prĂ©venir les rechutes a dĂ©montrĂ© qu’un traitement Ă  l’aide de ce mĂ©dicament pendant une pĂ©riode de jusqu’à un an Ă©tait Ă  la fois bien tolĂ©rĂ© et efficace pour prĂ©venir la reprise du tabagisme (voir ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE). La dĂ©cision de poursuivre ou non le traitement par ZYBAN aprĂšs une pĂ©riode de 12 semaines doit ĂȘtre prise sur une base individuelle. On doit conseiller aux patients d’ingĂ©rer les comprimĂ©s ZYBAN entiers avec un liquide et de NE PAS les mĂącher, les diviser, les Ă©craser ni de les altĂ©rer d’une maniĂšre ou d’une autre pouvant modifier la vitesse de libĂ©ration du bupropion. Dose oubliĂ©e On devrait prendre ZYBAN Ă  la mĂȘme heure chaque jour et ne pas prendre plus qu'une dose par jour. Si l'on a manquĂ© l'heure normale d'administration, on devrait sauter cette dose et prendre la prochaine dose Ă  l'heure habituelle d'administration le lendemain. Traitement des femmes enceintes durant le troisiĂšme trimestre Des rapports post-commercialisation indiquent que certains nouveaux-nĂ©s ayant Ă©tĂ©
  • 37. 37 exposĂ©s Ă  ZYBAN, aux ISRS ou Ă  d’autres antidĂ©presseurs rĂ©cents tard durant le troisiĂšme trimestre ont dĂ©veloppĂ© des complications nĂ©cessitant une hospitalisation prolongĂ©e, un support respiratoire et un gavage (voir PRÉCAUTIONS). De telles complications peuvent survenir immĂ©diatement aprĂšs l’accouchement. Lors du traitement avec ZYBAN d’une femme enceinte au troisiĂšme trimestre, le mĂ©decin doit soigneusement prendre en considĂ©ration les risques possibles et les bienfaits d’un tel traitement. Le mĂ©decin doit la rĂ©duction progressive de la dose de ZYBAN durant le troisiĂšme trimestre. Personnes ĂągĂ©es Voir PRÉCAUTIONS, Personnes ĂągĂ©es Ajustement posologique en prĂ©sence d’atteinte hĂ©patique Atteinte hĂ©patique lĂ©gĂšre ou modĂ©rĂ©e : Étant donnĂ© la variabilitĂ© des paramĂštres pharmacocinĂ©tiques du bupropion chez les patients prĂ©sentant une atteinte hĂ©patique lĂ©gĂšre ou modĂ©rĂ©e (grade A ou B selon la classification Child-Pugh), le traitement par ZYBAN devrait ĂȘtre instituĂ© Ă  100 mg/jour. La dose d’entretien peut ĂȘtre ajustĂ©e en fonction de la rĂ©ponse clinique et de la tolĂ©rance. La prudence est de mise Ă©tant donnĂ© qu’on ne dispose d’aucune expĂ©rience clinique avec ZYBAN chez les patients qui prĂ©sentent une atteinte hĂ©patique (voir Ă©galement MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS). Atteinte grave : Étant donnĂ© les risques associĂ©s aux pics plasmatiques du bupropion et Ă  l’accumulation du mĂ©dicament, ZYBAN n’est pas recommandĂ© chez les patients prĂ©sentant une atteinte hĂ©patique grave. Cependant, si jamais un tel traitement est jugĂ© nĂ©cessaire par le clinicien, il faut procĂ©der avec une extrĂȘme prudence (voir Ă©galement MISES EN GARDE). La dose ne doit pas dĂ©passer 150 mg aux deux jours chez ces patients. Toute rĂ©duction thĂ©orique de la dose fondĂ©e sur les rĂ©sultats des Ă©tudes pharmacocinĂ©tiques peut entraĂźner des concentrations toxiques de mĂ©dicaments chez ce groupe de patients (voir MISES EN GARDE et PHARMACOLOGIE, Analyse de sous- groupes).
  • 38. 38 Ajustement posologique en prĂ©sence d’atteinte rĂ©nale ZYBAN doit ĂȘtre utilisĂ© avec prudence chez les patients qui prĂ©sentent une atteinte rĂ©nale en raison du risque d’accumulation du mĂ©dicament, et il faut envisager une rĂ©duction de la frĂ©quence des doses (voir PRÉCAUTIONS, Atteinte rĂ©nale et PHARMACOLOGIE, Analyse de sous-groupes). Individualisation du traitement Les patients sont plus susceptibles de cesser de fumer et de demeurer abstinents s’ils sont vus frĂ©quemment et reçoivent du soutien de leur mĂ©decin ou d’autres professionnels de la santĂ©. Il est important de voir Ă  ce que les patients lisent les instructions fournies et Ă  ce qu’ils obtiennent rĂ©ponse Ă  leurs questions. Les mĂ©decins devraient Ă©tudier le programme global de dĂ©saccoutumance au tabac incluant ZYBAN. Les patients doivent ĂȘtre informĂ©s de l’importance de participer aux sĂ©ances visant Ă  modifier le comportement ou au programme de counseling et de soutien offert lorsqu’ils prennent ZYBAN. L’objectif du traitement par ZYBAN est l’abstinence totale. Si un sujet n’a pas fait de progrĂšs significatif vers cette abstinence Ă  la septiĂšme semaine de traitement par ZYBAN, il est peu probable qu’il cessera de fumer durant cette tentative, et le traitement devrait ĂȘtre interrompu. Les patients qui ne parviennent pas Ă  cesser de fumer pendant une tentative peuvent bĂ©nĂ©ficier d’interventions pour amĂ©liorer leurs chances de succĂšs lors de tentatives subsĂ©quentes. Les patients qui ne rĂ©ussissent pas devraient ĂȘtre Ă©valuĂ©s de façon Ă  dĂ©terminer la raison de leur Ă©chec. Une nouvelle tentative devrait ĂȘtre encouragĂ©e lorsque les facteurs contribuant Ă  l’échec peuvent ĂȘtre Ă©liminĂ©s ou rĂ©duits et lorsque les circonstances sont plus favorables. Traitement d’association par ZYBAN et par la nicotine par voie transdermique (NVT)
  • 39. 39 ZYBAN peut ĂȘtre prescrit en association avec la NVT pour la cessation du tabagisme. Avant de prescrire le traitement d’association, le mĂ©decin doit prendre connaissance des renseignements thĂ©rapeutiques dĂ©taillĂ©s sur ZYBAN et sur la NVT. Le traitement par ZYBAN est instituĂ© Ă  raison de 150 mg par jour alors que le patient fume toujours, puis la dose est portĂ©e trois jours plus tard Ă  300 mg par jour en deux prises de 150 mg. La NVT peut ĂȘtre ajoutĂ©e au traitement par ZYBAN au bout d’environ une semaine lorsque le patient atteint la date Ă  laquelle il doit cesser de fumer. Pendant les 8e et 9e semaines, la dose de la NVT doit ĂȘtre rĂ©duite (voir ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE, ESSAIS CLINIQUES). Il est recommandĂ© de surveiller les patients traitĂ©s par l’association ZYBAN-NVT afin de dĂ©celer toute hypertension liĂ©e au traitement.
  • 40. 40 RENSEIGNEMENTS PHARMACEUTIQUES Principe actif DĂ©nomination commune : chlorhydrate de bupropion DĂ©nomination chimique : ()-1-(3-chlorophĂ©nyl)-2-[(1,1-dimĂ©thylĂ©thyl)amino]-1- chlorhydrate de propanone Formule dĂ©veloppĂ©e : Formule molĂ©culaire : C13H18ClNOHCl Poids molĂ©culaire : 276,2 daltons Description : Le chlorhydrate de bupropion est une poudre blanche avec une lĂ©gĂšre odeur caractĂ©ristique; il a une solubilitĂ© maximale dans l’eau de 312 mg/mL Ă  25 ÂșC. Composition Les comprimĂ©s ZYBAN (chlorhydrate de bupropion) renferment 150 mg de chlorhydrate de bupropion. Ils contiennent Ă©galement les excipients suivants : cire de carnauba, chlorhydrate de cystĂ©ine, hydroxypropylmĂ©thylcellulose, stĂ©arate de magnĂ©sium, cellulose microcristalline, polyĂ©thylĂšneglycol, dioxyde de titane, laque bleue FD&C numĂ©ro 2, laque rouge FD&C numĂ©ro 40 et polysorbate 80. Ils portent une inscription imprimĂ©e Ă  l’aide d’une encre noire comestible.
  • 41. 41 StabilitĂ© et entreposage Conserver entre 15 et 25 ÂșC, dans un endroit sec, Ă  l’abri de la lumiĂšre. PRÉSENTATION Les comprimĂ©s ZYBAN (chlorhydrate de bupropion) se prĂ©sentent en plaquettes alvĂ©olĂ©es, dans une boĂźte de 60 comprimĂ©s Ă  150 mg, violets, ronds, biconvexes et pelliculĂ©s portant la mention « ZYBAN 150 ».
  • 42. 42 RENSEIGNEMENTS DESTINÉS AU PATIENT ComprimĂ©s Ă  libĂ©ration prolongĂ©e Pr ZYBAN (chlorhydrate de bupropion) Le mĂ©decin vous a prescrit ZYBAN dans le cadre d’un programme pour vous aider Ă  cesser de fumer. Veuillez lire attentivement les renseignements prĂ©sentĂ©s ci-aprĂšs avant de commencer Ă  prendre ZYBAN. Parcourez Ă©galement ce feuillet chaque fois que vous renouvelez votre ordonnance, au cas oĂč il y aurait eu un changement. Ces renseignements ne sont pas destinĂ©s Ă  remplacer les entretiens avec votre mĂ©decin. Si vous avez des questions, n’hĂ©sitez pas Ă  en parler Ă  votre mĂ©decin. Veuillez noter que ce mĂ©dicament est uniquement pour vous. Seul un mĂ©decin peut vous le prescrire. Ne le donnez jamais Ă  une autre personne car il pourrait lui causer des effets indĂ©sirables graves. Le principe actif de ZYBAN est le bupropion, un mĂ©dicament Ă©galement utilisĂ© dans le traitement de la dĂ©pression. Le traitement avec les mĂ©dicaments de ce type est plus sĂ»r et plus efficace lorsque les patients communiquent bien comment ils se sentent aux mĂ©decins qui les traitent. ProblĂšmes Ă©motifs et comportementaux nouveaux ou plus graves Surtout durant les premiĂšres semaines de traitement et suite Ă  une augmentation de la posologie, un petit nombre de patients prenant ce genre de mĂ©dicaments se sont sentis plus mal plutĂŽt que mieux; par exemple, ils ont ressenti une agitation inhabituelle, de l'hostilitĂ© ou de l'anxiĂ©tĂ©, des pensĂ©es impulsives et troublantes comme des idĂ©es d'automutilation ou de mal Ă  autrui. Si cela arrivait Ă  vous ou Ă  une personne dont vous ĂȘtes responsable, en tant que soignant ou personne Ă  charge, consultez immĂ©diatement votre mĂ©decin. La surveillance Ă©troite d'un mĂ©decin est nĂ©cessaire dans cette situation.
  • 43. 43 IMPORTANTE MISE EN GARDE CONCERNANT LE RISQUE DE CRISES CONVULSIVES, À L’INTENTION DES PATIENTS QUI PRENNENT ZYBAN Vous NE devez PAS utiliser les comprimĂ©s ZYBAN si vous prenez l’antidĂ©presseur WELLBUTRIN XL, WELLBUTRIN SR ou tout autre mĂ©dicament renfermant du chlorhydrate de bupropion, car cela augmentera le risque de crises convulsives. Environ 1 patient sur 1 000 prenant du chlorhydrate de bupropion, l’ingrĂ©dient actif de ZYBAN, risque d’avoir des convulsions. Ce risque augmente dans les cas suivants : - si vous avez des troubles convulsifs (Ă©pilepsie, par exemple) ou des antĂ©cĂ©dents de convulsions - si vous avez ou avez eu un trouble de l’alimentation, boulimie (besoin incontrĂŽlable de manger) ou anorexie mentale, par exemple - si vous dĂ©passez la dose recommandĂ©e de ZYBAN - si vous prenez d’autres mĂ©dicaments qui peuvent accroĂźtre le risque de crises convulsives, y compris des antidĂ©presseurs et certains antibiotiques - si vous souffrez de troubles du foie - si vous avez subi un traumatisme crĂąnien grave - si vous prenez d’autres mĂ©dicaments ayant le mĂȘme ingrĂ©dient actif que ZYBAN, notamment WELLBUTRINÂź SR ou WELLBUTRINÂź XL (pour le traitement de la dĂ©pression) - si vous prenez des produits amaigrisseurs en vente libre - si vous souffrez d’un diabĂšte traitĂ© Ă  l’aide d’insuline ou d’autres mĂ©dicaments. Il est prĂ©fĂ©rable de ne pas boire d’alcool ou d’en consommer peu lorsque vous prenez ZYBAN. Si vous buvez beaucoup d’alcool et que vous cessez subitement, cela peut accroĂźtre le risque de convulsions. Assurez-vous de parler de votre consommation d’alcool avec votre mĂ©decin avant de commencer Ă  prendre ZYBAN. Vous pouvez rĂ©duire le risque de crise convulsive en suivant les directives du mĂ©decin sur la façon de prendre ZYBAN.
  • 44. 44 Dans le cas d’une crise convulsive : Si une crise convulsive survient pendant votre traitement par ZYBAN, communiquez avec votre mĂ©decin ou allez immĂ©diatement au service des urgences d’un hĂŽpital. Cessez de prendre ZYBAN et ne recommencez jamais ce traitement, car vous risquez alors d’avoir d’autres crises. Vous devrez aussi Ă©viter de prendre tout autre mĂ©dicament contenant du bupropion, comme les antidĂ©presseurs WELLBUTRIN XL et WELLBUTRIN SR, car il risque de provoquer d’autres crises convulsives. Consommation d’alcool : Il est prĂ©fĂ©rable de ne pas consommer d’alcool pendant que vous prenez ZYBAN. Vous pourriez ĂȘtre plus sensible aux effets de l’alcool pendant que vous prenez ZYBAN. De plus, des rapports sur d’autres effets secondaires graves avec cette association ont Ă©tĂ© reçus. Assurez-vous de parler de votre consommation d’alcool avec votre mĂ©decin avant de commencer Ă  prendre ZYBAN. Voir aussi les renseignements sur l’alcool et les convulsions (importante mise en garde concernant le risque de convulsions) et sur l’alcool et les rĂ©actions allergiques (effets secondaires Ă  surveiller). Qu’est-ce que ZYBAN? ZYBAN est un mĂ©dicament d’ordonnance administrĂ© par voie orale pour aider les personnes qui veulent cesser de fumer. ZYBAN contribue Ă  rĂ©duire les symptĂŽmes de privation et le besoin impĂ©rieux de fumer. Vous devriez prendre ZYBAN tout en suivant un programme de dĂ©saccoutumance au tabac que votre professionnel de la santĂ© vous a recommandĂ© (modification du comportement ou counseling, p. ex.). ZYBAN ne contient pas de nicotine, contrairement aux timbres cutanĂ©s ou Ă  la gomme Ă  mĂącher Ă  la nicotine. Des Ă©tudes ont dĂ©montrĂ© que plus d’un tiers des personnes qui ont pris ZYBAN et participĂ© Ă  un programme de dĂ©saccoutumance ont cessĂ© de fumer pendant au moins un
  • 45. 45 mois et que plus d’une personne sur cinq a cessĂ© pendant au moins un an. ZYBAN convient-il Ă  tout le monde? Seul votre mĂ©decin peut dĂ©cider si ZYBAN est un produit qui vous convient. Vous ne devez pas prendre ZYBAN si : - vous avez des troubles convulsifs (Ă©pilepsie, par exemple); - vous avez dĂ©jĂ  subi des crises convulsives lors d’un traitement par ZYBAN ou par les antidĂ©presseurs WELLBUTRIN SR ou WELLBUTRIN XL; - vous prenez des comprimĂ©s WELLBUTRIN SR ou WELLBUTRIN XL, ou tout autre mĂ©dicament qui contient du chlorhydrate de bupropion; - vous avez ou avez eu un trouble alimentaire, boulimie (besoin incontrĂŽlable de manger) ou anorexie mentale, par exemple; - vous buviez beaucoup d’alcool ou preniez des benzodiazĂ©pines (comme le lorazĂ©pam, l’alprazolam, etc.) et que vous en cessez subitement la consommation; - vous prenez actuellement ou avez rĂ©cemment pris un inhibiteur de la monoamine- oxydase (IMAO); - vous ĂȘtes allergique au bupropion. Comment dois-je prendre ZYBAN? Prenez ZYBAN tel que prescrit par votre mĂ©decin. Voici la posologie habituelle recommandĂ©e : Du 1er au 3e jour : un comprimĂ© Ă  150 mg, le matin Du 4e jour Ă  la fin du traitement : un comprimĂ© Ă  150 mg deux fois par jour, le matin et en dĂ©but de soirĂ©e Assurez-vous de prendre votre mĂ©dicament Ă  au moins huit heures d’intervalle. Il faut environ une semaine pour que ZYBAN atteigne des concentrations adĂ©quates dans votre organisme. Donc, pour augmenter vos chances de succĂšs, vous ne devriez pas
  • 46. 46 cesser de fumer avant d’avoir pris ZYBAN pendant une semaine. Vous devriez fixer une date pour cesser de fumer situĂ©e au cours de la deuxiĂšme semaine de votre traitement par ZYBAN. Ne prenez jamais une dose « supplĂ©mentaire » de ZYBAN. Si vous sautez une dose de ZYBAN, ne doublez pas la dose suivante. Attendez et prenez le prochain comprimĂ© au moment habituel. Si vous prenez trop de comprimĂ©s, vous vous exposez Ă  un risque accru d'avoir une crise d'Ă©pilepsie, des convulsions ou d’autres effets graves, comme des battements cardiaques irrĂ©guliers, ce qui pourrait mettre votre vie en danger. ZYBAN est prescrit habituellement pour une pĂ©riode de 7 Ă  12 semaines. Vous aurez peut-ĂȘtre besoin de prendre ZYBAN pendant une plus longue pĂ©riode pour vous empĂȘcher de revenir Ă  votre ancienne habitude de fumer. Votre mĂ©decin vous informera de la durĂ©e de traitement appropriĂ©e selon vos besoins particuliers. Prenez ZYBAN avec ou sans aliments. Avalez toujours les comprimĂ©s ZYBAN entiers. Ne pas les Ă©craser ni les couper ni les mĂącher; cela peut accroĂźtre le risque d’effets indĂ©sirables. ZYBAN entraĂźne-t-il une accoutumance? ZYBAN ne contient pas de nicotine. Lorsque des patients ont Ă©tĂ© informĂ©s par leur mĂ©decin que le moment Ă©tait venu de cesser le traitement, ils ont pu tout simplement cesser de prendre ZYBAN . Quels sont les effets indĂ©sirables possibles de ZYBAN et comment puis-je les gĂ©rer? Les mĂ©dicaments n’agissent pas de la mĂȘme façon d’une personne Ă  l’autre. Les effets indĂ©sirables les plus courants de ZYBAN sont la bouche sĂšche et l’insomnie. Les effets indĂ©sirables, lorsqu’ils se produisent, sont habituellement lĂ©gers et temporaires. Si vous avez la bouche sĂšche, sucez un bonbon sans sucre ou de la glace en miettes, ou encore mĂąchez de la gomme sans sucre. En cas d’insomnie, prenez votre mĂ©dicament quelques heures plus tĂŽt dans la soirĂ©e.
  • 47. 47 Cependant, n’oubliez pas de prendre votre mĂ©dicament soir et matin Ă  au moins huit heures d’intervalle. Au cours des essais cliniques, les effets indĂ©sirables les plus courants qui ont entraĂźnĂ© l’arrĂȘt de ZYBAN Ă©taient des tremblements et des Ă©ruptions cutanĂ©es. Si vous prĂ©sentez des signes de rĂ©action allergique comme une Ă©ruption cutanĂ©e ou une difficultĂ© Ă  respirer, cessez de prendre ZYBAN et communiquez immĂ©diatement avec votre mĂ©decin ou un professionnel de la santĂ©. Certaines Ă©ruptions cutanĂ©es, notamment celles qui s’accompagnent d’ulcĂšres de la bouche ou de sensibilitĂ© des yeux, peuvent ĂȘtre graves et entraĂźner une hospitalisation. Les Ă©ruptions cutanĂ©es associĂ©es Ă  de la fiĂšvre et Ă  des douleurs musculaires ou articulaires peuvent aussi rĂ©vĂ©ler une rĂ©action allergique. Il pourrait ĂȘtre nĂ©cessaire d’administrer un traitement anti-allergique. La rĂ©action allergique pourrait durer un certain temps, mĂȘme aprĂšs avoir cessĂ© de prendre ZYBAN. L’alcool peut prĂ©cipiter ou aggraver une rĂ©action allergique. Il faut donc Ă©viter de consommer de l’alcool pendant que vous prenez ZYBAN. Dans de rares cas, l’emploi de ZYBAN a Ă©tĂ© associĂ© Ă  des hallucinations. Il est trĂšs peu probable que vous Ă©prouviez cet effet indĂ©sirable, mais si cela se produit, consultez votre mĂ©decin sans tarder. Vous devriez Ă©galement parler de tout autre effet indĂ©sirable incommodant avec votre mĂ©decin. ParticuliĂšrement durant les premiĂšres semaines de traitement ou lors d’ajustement posologique, un petit nombre de patients prenant ce type de mĂ©dicament pourrait se sentir pire plutĂŽt que mieux. Ils pourraient, par exemple, ressentir une sensation inhabituelle d’agitation, d’hostilitĂ© ou d’anxiĂ©tĂ©, ou avoir des impulsions ou des idĂ©es troublantes, comme des pensĂ©es d’automutilation et d’agression envers les autres. Si cela vous arrivait, consultez immĂ©diatement votre mĂ©decin. Il est recommandĂ© d’éviter de conduire un vĂ©hicule ou de faire fonctionner une machinerie complexe et dangereuse jusqu’à ce que vous sachiez que ZYBAN n’altĂšre pas vos capacitĂ©s de le faire.
  • 48. 48 Est-ce que ZYBAN influe sur les autres mĂ©dicaments que je prends? ZYBAN peut influer sur les autres mĂ©dicaments que vous prenez. Il est important de ne pas prendre de mĂ©dicaments susceptibles d’accroĂźtre les risques de convulsions pendant que vous prenez ZYBAN. Par consĂ©quent, vous devez vous assurer que votre mĂ©decin est au courant de tous les mĂ©dicaments – vendus sur ordonnance ou non– que vous prenez ou avez l’intention de prendre. Existe-t-il des considĂ©rations spĂ©ciales chez les femmes? ZYBAN n’est pas recommandĂ© chez la femme enceinte ou qui allaite. Une femme doit informer son mĂ©decin si elle devient enceinte ou si elle a l’intention de le devenir pendant qu’elle prend ZYBAN. Des rapports post-commercialisation indiquent que certains nouveaux-nĂ©s dont la mĂšre avait pris un ISRS (inhibiteur sĂ©lectif du recaptage de la sĂ©rotonine) ou un autre antidĂ©presseurs rĂ©cent, tel que ZYBAN durant la grossesse ont dĂ©veloppĂ© des complications nĂ©cessitant une hospitalisation prolongĂ©e, un support respiratoire et un gavage. Les symptĂŽmes suivants ont Ă©tĂ© rapportĂ©s : difficultĂ© d’alimentation ou de respiration, convulsions, muscles tendus ou trop relĂąchĂ©s, agitation et des pleurs constants. Dans la plupart des cas, le nouvel antidĂ©presseur avait Ă©tĂ© pris durant le troisiĂšme trimestre de la grossesse. Ces effets sont compatibles soit avec un effet indĂ©sirable direct de l’antidĂ©presseur sur le bĂ©bĂ© ou encore, possiblement, avec un syndrome de sevrage du mĂ©dicament. Ces symptĂŽmes normalement disparaissent avec le temps. Toutefois, si votre bĂ©bĂ© prĂ©sente un de ces symptĂŽmes, veuillez communiquer avec votre mĂ©decin le plus tĂŽt possible. Si vous ĂȘtes enceinte et prenez un ISRS, ou un autre antidĂ©presseur rĂ©cent, vous devriez discuter avec votre mĂ©decin des risques et bienfaits de diverses options de traitement. Il est trĂšs important de ne PAS cesser de prendre le mĂ©dicament avant d’avoir d’abord consultĂ© votre mĂ©decin.
  • 49. 49 ZYBAN peut-il poser des problĂšmes aux personnes souffrant de troubles du foie ou du rein? Si vous avez un problĂšme de foie ou de rein, parlez-en Ă  votre mĂ©decin avant de prendre ZYBAN. Selon la gravitĂ© de votre Ă©tat, votre mĂ©decin devra peut-ĂȘtre ajuster la dose. ZYBAN peut-il ĂȘtre utilisĂ© en mĂȘme temps que les timbres Ă  la nicotine? Comme ZYBAN ne contient pas de nicotine, il peut ĂȘtre utilisĂ© en mĂȘme temps que les timbres Ă  la nicotine. Mais vous ne devez le faire que sous la surveillance de votre mĂ©decin. L’utilisation de ZYBAN en mĂȘme temps que les timbres Ă  la nicotine peut accroĂźtre votre tension artĂ©rielle, parfois de beaucoup. Votre mĂ©decin voudra probablement vĂ©rifier rĂ©guliĂšrement votre tension artĂ©rielle pour s’assurer qu’elle demeure Ă  des niveaux acceptables. NE FUMEZ JAMAIS si vous utilisez un timbre Ă  la nicotine ou tout autre produit contenant de la nicotine conjointement avec ZYBAN. Il est possible que vous absorbiez trop de nicotine et que vous ayez des rĂ©actions indĂ©sirables graves. Puis-je fumer tout en prenant ZYBAN? Comme ZYBAN ne contient pas de nicotine, le fait de fumer tout en prenant ce mĂ©dicament ne vous expose pas au risque d’ingĂ©rer trop de nicotine. Cependant, votre objectif devrait ĂȘtre de renoncer complĂštement au tabac. Les personnes qui continuent de fumer aprĂšs la date qu’elles avaient fixĂ©e pour renoncer au tabac rĂ©duisent sĂ©rieusement leurs chances de briser cette habitude. Quand dois-je cesser de fumer? Vous devriez fixer une date pour cesser de fumer situĂ©e au cours de la deuxiĂšme semaine de votre traitement par ZYBAN. Est-ce que les comprimĂ©s ZYBAN ont une odeur caractĂ©ristique?
  • 50. 50 Les comprimĂ©s ZYBAN peuvent avoir une odeur particuliĂšre. Si tel est le cas, cette odeur est normale. Comment dois-je conserver ZYBAN? Conservez ZYBAN Ă  la tempĂ©rature de la piĂšce (15 Ă  25 C), Ă  l’abri des rayons directs du soleil. Gardez ZYBAN dans un contenant hermĂ©tiquement fermĂ©, hors de portĂ©e des enfants. Que contient ZYBAN? ZYBAN renferme 150 mg de chlorhydrate de bupropion. Les comprimĂ©s contiennent Ă©galement de la cire de carnauba, du chlorhydrate de cystĂ©ine, de l’hydroxypropyl- mĂ©thylcellulose, du stĂ©arate de magnĂ©sium, de la cellulose microcristalline, du polyĂ©thylĂšneglycol, du dioxyde de titane, de la laque bleue FD&C numĂ©ro 2, de la laque rouge FD&C numĂ©ro 40 et du polysorbate 80. Ils portent une inscription imprimĂ©e Ă  l’aide d’une encre noire comestible. Qui fabrique ZYBAN? Valeant Canada S.E.C. 4787 rue LĂ©vy MontrĂ©al (QuĂ©bec) H4R 2P9 Ce rĂ©sumĂ© prĂ©sente des renseignements importants sur ZYBAN. Il ne peut remplacer les renseignements plus dĂ©taillĂ©s que vous devez obtenir de votre mĂ©decin. Si vous avez des questions ou des prĂ©occupations au sujet de ZYBAN ou de la dĂ©saccoutumance au tabac, parlez-en Ă  votre mĂ©decin ou Ă  un autre professionnel de la santĂ©. En dĂ©cidant, avec l’aide de votre mĂ©decin, de prendre ZYBAN, vous avez fait le premier pas pour devenir non-fumeur. Toutes nos fĂ©licitations! C’est l’une des meilleures choses que vous puissiez faire pour votre santĂ©.
  • 51. 51 Pour retirer le maximum de vos efforts pour cesser de fumer, nous vous encourageons Ă  participer au programme ZYBANNet, en visitant le site Web www.ZybanNet.com ou en composant le 1-800-489-8424. Bonne chance! ZYBAN (chlorhydrate de bupropion) est une marque dĂ©posĂ©e de GlaxoSmithKline Group of Companies, et utilisĂ©e sous licence par Valeant Canada S.E.C. MC L’apparence, Ă  savoir la couleur, la forme et la taille, du comprimĂ© ZYBAN est une marque de commerce, utilisĂ©e sous licence par Valeant Canada S.E.C. WELLBUTRIN SR (chlorhydrate de bupropion) est une marque dĂ©posĂ©e de GlaxoSmithKline Group of Companies, et utilisĂ©e sous licence par Valeant Canada S.E.C. WELLBUTRIN XL (chlorhydrate de bupropion) est une marque dĂ©posĂ©e de GlaxoSmithKline Group of Companies, et utilisĂ©e sous licence par Valeant Canada S.E.C. Valeant Canada S.E.C. MontrĂ©al (QuĂ©bec)
  • 52. 52 PHARMACOLOGIE PharmacocinĂ©tique humaine Le bupropion est un mĂ©lange racĂ©mique. L’activitĂ© pharmacologique et la pharmacocinĂ©tique des Ă©nantiomĂšres individuels n’ont pas Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es. Le bupropion suit une pharmacocinĂ©tique biphasique que l’on caractĂ©rise le mieux en utilisant un modĂšle Ă  deux compartiments. La phase terminale a une demi-vie moyenne ( % du CV) d’environ 21 heures ( 20 %), alors que la phase de distribution a une demi-vie moyenne de 3 Ă  4 heures. Absorption Le bupropion n’a pas Ă©tĂ© administrĂ© Ă  l’humain par voie intraveineuse. Par consĂ©quent, la biodisponibilitĂ© absolue des comprimĂ©s ZYBAN Ă  libĂ©ration prolongĂ©e chez l’humain n’a pas Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©e. Chez le rat et le chien, la biodisponibilitĂ© du bupropion se situait entre 5 % et 20 %. AprĂšs administration orale de ZYBAN Ă  des volontaires sains, les concentrations plasmatiques maximales du bupropion ont Ă©tĂ© obtenues dans les 3 heures. Les concentrations maximales moyennes (Cmax) ont Ă©tĂ© de 91 et de 143 ng/mL lors de deux Ă©tudes Ă  dose unique de 150 mg. La Cmax moyenne Ă  l’état d’équilibre, aprĂšs une dose de 150 mg toutes les 12 heures, est de 136 ng/mL. Trois Ă©tudes auprĂšs de volontaires sains suggĂšrent que l'exposition au bupropion pourrait augmenter lorsque les comprimĂ©s de bupropion Ă  libĂ©ration soutenue sont administrĂ©s avec des aliments. Dans ces trois Ă©tudes, les concentrations plasmatiques maximales (Cmax) de bupropion ont augmentĂ© de 11 %, 16 % et 35 % lorsque pris avec des aliments. L'exposition globale au bupropion (aire sous la courbe) a augmentĂ© de 17 %, 17 % et 19 % dans les trois Ă©tudes. Distribution Les Ă©preuves in vitro indiquent que le bupropion est liĂ© dans une proportion de 84 % aux protĂ©ines plasmatiques humaines Ă  des concentrations atteignant jusqu’à 200 g/mL.
  • 53. 53 L’importance de la fixation protĂ©ique du mĂ©tabolite hydroxybupropion est similaire Ă  celle observĂ©e dans le cas du bupropion, alors que la fixation protĂ©ique du mĂ©tabolite thrĂ©ohydrobupropion est environ deux fois moins importante que celle du bupropion. Le volume de distribution (Vss/F) estimatif aprĂšs administration d’une dose unique de 150 mg Ă  17 patients est de 1 950 L (CV de 20 %). MĂ©tabolisme Le bupropion est fortement mĂ©tabolisĂ© chez l’humain. On compte trois mĂ©tabolites actifs du bupropion : l’hydroxybupropion et deux isomĂšres amino-alcools, soit le thrĂ©ohydrobupropion et l’érythrohydrobupropion. Ces mĂ©tabolites sont formĂ©s par hydroxylation du groupe tert-butyle et/ou par rĂ©duction du groupe carbonyle du bupropion. L’oxydation de la chaĂźne latĂ©rale du bupropion entraĂźne la formation d’un conjuguĂ© glycine de l’acide mĂ©ta-chlorobenzoĂŻque, qui est alors Ă©liminĂ© comme principal mĂ©tabolite urinaire. La puissance et la toxicitĂ© des mĂ©tabolites du bupropion n’ont pas encore Ă©tĂ© complĂštement caractĂ©risĂ©es. Cependant, il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©, chez la souris, que la puissance de l’hydroxybupropion est comparable Ă  celle du bupropion, tandis que les autres mĂ©tabolites sont de deux Ă  dix fois moins puissants que le bupropion. Ce phĂ©nomĂšne peut revĂȘtir une importance clinique, Ă©tant donnĂ© que les concentrations plasmatiques des mĂ©tabolites dĂ©passent celles du bupropion. Les rĂ©sultats obtenus in vitro indiquent que le cytochrome P450IIB6 (CYP2B6) constitue la principale isoenzyme intervenant dans la formation de l’hydroxybupropion, tandis que les isoenzymes du cytochrome P450 ne participeraient pas Ă  la formation du thrĂ©ohydrobupropion. Étant donnĂ© que le bupropion est en grande partie mĂ©tabolisĂ©, il comporte un risque d’interaction avec d’autres mĂ©dicaments, en particulier ceux qui sont mĂ©tabolisĂ©s par l’isoenzyme IIB6 du cytochrome P450 (voir PRÉCAUTIONS, Interactions mĂ©dicamenteuses). Bien que le bupropion ne soit pas mĂ©tabolisĂ© par le CYP2D6, une interaction mĂ©dicamenteuse peut se produire lorsqu’il est administrĂ© conjointement avec des mĂ©dicaments mĂ©tabolisĂ©s par cette isoenzyme (voir PRÉCAUTIONS, MĂ©dicaments mĂ©tabolisĂ©s par le cytochrome P450IID6).
  • 54. 54 Chez l’humain, aprĂšs administration d’une dose unique, les pics plasmatiques de l’hydroxybupropion sont atteints approximativement dans les 6 heures. À l’état d’équilibre, les pics plasmatiques de l’hydroxybupropion sont environ 10 fois ceux de la molĂ©cule mĂšre. L’ASC, Ă  l’état d’équilibre, est environ 17 fois supĂ©rieure Ă  celle du bupropion. Le dĂ©lai d’atteinte des pics plasmatiques des mĂ©tabolites Ă©rythrohydrobupropion et thrĂ©ohydrobupropion est similaire Ă  celui observĂ© dans le cas du mĂ©tabolite hydroxybupropion, et les ASC constatĂ©es Ă  l’état d’équilibre sont respectivement de 1,5 et 7 fois supĂ©rieures Ă  celle du bupropion. Élimination Au cours de deux Ă©tudes sur l’administration d’une dose unique (150 mg), la clairance apparente (Cl/F) moyenne ( % du CV) a Ă©tĂ© estimĂ©e Ă  135 ( 20 %) et Ă  209 L/h ( 21 %). AprĂšs administration prolongĂ©e de 150 mg de ZYBAN toutes les 12 heures pendant 14 jours (n = 34), la Cl/F moyenne Ă  l’état d’équilibre a Ă©tĂ© de 160 L/h ( 23 %). La demi-vie d’élimination moyenne du bupropion a Ă©tĂ© d’environ 21 heures aprĂšs une sĂ©rie d’essais. Lors d’une Ă©tude sur l’administration de doses multiples, les demi-vies des mĂ©tabolites ont Ă©tĂ© estimĂ©es Ă  20 ( 25 %) heures pour l’hydroxybupropion, Ă  37 ( 35 %) heures pour le thrĂ©ohydrobupropion et Ă  33 ( 30 %) heures pour l’érythrohydrobupropion. Les concentrations plasmatiques du bupropion et des mĂ©tabolites Ă  l’état d’équilibre sont atteintes respectivement dans les 5 et 8 jours. AprĂšs administration orale de 200 mg de 14 C-bupropion chez l’humain, 87 % et 10 % respectivement de la dose radioactive sont retrouvĂ©s dans l’urine et les fĂšces. La fraction de la dose orale de bupropion excrĂ©tĂ©e sans avoir subi de transformation n’est que de 0,5 %. Les effets de la cigarette sur les propriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques du bupropion ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s chez 34 volontaires, hommes et femmes en bonne santĂ©. Dix-sept Ă©taient des fumeurs de cigarettes chroniques et 17 Ă©taient des non-fumeurs. AprĂšs administration orale d’une dose unique de 150 mg de ZYBAN, il n’y a pas eu de diffĂ©rence
  • 55. 55 statistiquement significative dans la Cmax, la demi-vie, le tmax, l’ASC et la clairance du bupropion ou de ses principaux mĂ©tabolites, entre les fumeurs et les non-fumeurs. Le bupropion et ses mĂ©tabolites prĂ©sentent une cinĂ©tique linĂ©aire aprĂšs administration Ă  long terme de 150 Ă  300 mg par jour. PharmacocinĂ©tique humaine : Analyse de sous-groupes Les facteurs ou les affections modifiant la capacitĂ© mĂ©tabolique ou l’élimination (comme une hĂ©patopathie, l’insuffisance cardiaque, l’ñge, une mĂ©dication concomitante, etc.) pourraient avoir une influence sur le degrĂ© et l’importance de l’accumulation des mĂ©tabolites actifs du bupropion. L’élimination des principaux mĂ©tabolites du bupropion peut ĂȘtre influencĂ©e par un dysfonctionnement rĂ©nal ou hĂ©patique, car ces mĂ©tabolites sont des composants modĂ©rĂ©ment polaires et sont probablement soumis Ă  un autre mĂ©tabolisme ou Ă  une conjugaison dans le foie avant l’élimination urinaire. Atteinte hĂ©patique (voir Ă©galement MISES EN GARDE et POSOLOGIE ET ADMINISTRATION) L’effet d’une atteinte hĂ©patique sur les paramĂštres pharmacocinĂ©tiques du bupropion a Ă©tĂ© caractĂ©risĂ© dans deux Ă©tudes Ă  dose unique, l’une chez des sujets souffrant d’hĂ©patopathie alcoolique et l’autre, chez des sujets atteints d’une cirrhose lĂ©gĂšre Ă  grave. La premiĂšre Ă©tude portait sur huit personnes souffrant d’hĂ©patopathie alcoolique et huit tĂ©moins appariĂ©s bien portants. Bien que les valeurs moyennes d’ASC n’aient pas Ă©tĂ© significativement diffĂ©rentes, les valeurs d’ASC de la molĂ©cule mĂšre, le bupropion, et du principal mĂ©tabolite, l’hydroxybupropion, ont montrĂ© plus de variations chez les sujets atteints d’hĂ©patopathie alcoolique et une Ă©lĂ©vation d’environ 50 % par rapport Ă  celles des volontaires en bonne santĂ©. La demi-vie moyenne du principal mĂ©tabolite, l’hydroxybupropion, Ă©tait significativement plus longue, de 40 % environ, chez les sujets atteints d’hĂ©patopathie alcoolique que chez les volontaires bien portants (32 ± 14 heures et 21 ± 5 heures respectivement). Pour tous les autres paramĂštres pharmacocinĂ©tiques,
  • 56. 56 tant de la molĂ©cule mĂšre que des mĂ©tabolites, les diffĂ©rences entre les deux groupes Ă©taient minimes. La deuxiĂšme Ă©tude a Ă©tĂ© menĂ©e auprĂšs de 17 sujets prĂ©sentant une atteinte hĂ©patique (n = 9, atteinte lĂ©gĂšre ou de stade A selon la classification de Child-Pugh; n = 8, atteinte grave ou de stade C selon la classification de Child-Pugh) ainsi que huit tĂ©moins appariĂ©s bien portants. Dans le groupe prĂ©sentant une atteinte grave, la valeur d’ASC moyenne du bupropion Ă©tait trois fois plus Ă©levĂ©e que les valeurs tĂ©moins, la clairance moyenne Ă©tant rĂ©duite en proportion. La demi-vie plasmatique et la Cmax moyennes Ă©taient plus Ă©levĂ©es, de 40 % et de 70 % respectivement. Quant aux principaux mĂ©tabolites, leur ASC moyenne montrait une hausse d’environ 30 Ă  50 %, la clairance moyenne Ă©tant rĂ©duite proportionnellement. La Cmax moyenne Ă©tait rĂ©duite de 30 Ă  70 %, tandis que la demi-vie plasmatique moyenne Ă©tait trois fois plus Ă©levĂ©e. Dans le groupe prĂ©sentant une atteinte lĂ©gĂšre, bien qu’il n’y ait pas eu de hausse statistiquement significative des valeurs moyennes par rapport aux tĂ©moins, la variabilitĂ© des paramĂštres pharmacocinĂ©tiques Ă©tait plus marquĂ©e chez les sujets atteints; chez un sous-groupe de un Ă  trois sujets (selon le paramĂštre pharmacocinĂ©tique examinĂ©), les valeurs individuelles se situaient dans l’intervalle observĂ© chez les sujets gravement atteints. En ce qui a trait aux paramĂštres pharmacocinĂ©tiques des principaux mĂ©tabolites, les diffĂ©rences entre les groupes Ă©taient minimes. Les concentrations de mĂ©dicament libre n’ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©es dans aucun des groupes. Le traitement des patients souffrant d’une atteinte hĂ©patique devrait ĂȘtre instituĂ© selon une posologie rĂ©duite (voir PRÉCAUTIONS et POSOLOGIE ET ADMINISTRATION). Atteinte rĂ©nale Les effets de la nĂ©phropathie sur les paramĂštres pharmacocinĂ©tiques du bupropion n’ont pas Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s. L’élimination des principaux mĂ©tabolites du bupropion peut ĂȘtre altĂ©rĂ©e par une diminution de la fonction rĂ©nale.
  • 57. 57 Dysfonction ventriculaire gauche Durant une Ă©tude de l’administration Ă  long terme du bupropion chez 14 patients dĂ©primĂ©s souffrant de dysfonction ventriculaire gauche (antĂ©cĂ©dents d’insuffisance cardiaque ou hypertrophie cardiaque Ă  la radiographie), aucun effet apparent sur les paramĂštres pharmacocinĂ©tiques du bupropion ou de ses mĂ©tabolites, comparativement aux volontaires sains normaux, ne s’est manifestĂ©. Effet de l’ñge Les effets de l’ñge sur les paramĂštres pharmacocinĂ©tiques du bupropion et de ses mĂ©tabolites n’ont pas Ă©tĂ© entiĂšrement caractĂ©risĂ©s. Cependant, d’aprĂšs plusieurs Ă©tudes sur l’efficacitĂ© chez des patients dĂ©primĂ©s recevant des doses de 300 Ă  750 mg/jour en 3 prises, une analyse des concentrations de bupropion Ă  l’état d’équilibre n’a Ă©tabli aucune relation entre l’ñge (18 Ă  83 ans) et la concentration plasmatique du bupropion. Une Ă©tude sur la pharmacocinĂ©tique d’une dose unique de bupropion a dĂ©montrĂ© que le sort du bupropion et de ses mĂ©tabolites Ă©tait semblable chez les patients ĂągĂ©s et chez les plus jeunes. Ces donnĂ©es portent Ă  croire que l’ñge n’a pas d’effet notable sur la concentration de bupropion; toutefois, une autre Ă©tude sur la pharmacocinĂ©tique d’une dose unique et de doses multiples a indiquĂ© qu’une accumulation du bupropion et de ses mĂ©tabolites risquait davantage de se produire chez les personnes ĂągĂ©es (voir PRÉCAUTIONS, Personnes ĂągĂ©es). Sexe Une Ă©tude Ă  dose unique, menĂ©e auprĂšs de 12 volontaires de sexe masculin et 12 de sexe fĂ©minin en bonne santĂ©, n’a rĂ©vĂ©lĂ© aucune diffĂ©rence liĂ©e au sexe dans les paramĂštres pharmacocinĂ©tiques du bupropion. TOXICOLOGIE Lors d’une Ă©tude de 14 jours sur la toxicitĂ© orale chez le rat, une augmentation rĂ©versible, associĂ©e Ă  la dose, dans le poids absolu et relatif du foie (environ 5 Ă  30 %) a Ă©tĂ© notĂ©e Ă