La modernisation du réseau ferré île de France été 2013
Sud rail appel greve sncf 16 10 13 contre reforme ferroviaire
1. Loi ferroviaire
Fédération des syndicats de travailleurs du rail
17 boulevard de la libération – 93200 Saint Denis
Tel 01 42 43 35 75 - Fax 01 42 43 36 67
federation-sudrail@wanadoo.fr - www.sudrail.fr
26 septembre 2013
Mercredi 16 octobre : le conseil des ministres examine
le projet de loi qui casse la SNCF
Le 16 octobre, le gouvernement examine le projet de loi qui poursuit la désintégration du système ferroviaire. Le
ministère couvre totalement la politique du Président Pépy qui organise la casse de la SNCF, et des cheminot-es, depuis
des années. Le nouveau gadget baptisé « Excellence 2020 » prévoir d’aggraver encore l’exploitation des cheminot-es,
la suppression des emplois statutaires, la remise en cause de la réglementation du travail, le manque de formation, etc.
Mercredi 16 octobre : une étape importante dans la
construction d’un mouvement pour gagner
Pour gagner le retrait de ce projet de loi et imposer une réforme répondant aux besoins des cheminot-es et des usagers,
il nous faut construire un mouvement d’ampleur national. La grève interservices, sous le contrôle des assemblées
générales rassemblant le maximum de cheminot-es sera nécessaire. Les organisations syndicales doivent la construire,
en associant le maximum de cheminot-es à travers diverses étapes locales, régionales, nationales. C’est ce que SUD-
Rail a proposé aux autres fédérations. C’est ce que nous ferons le 16 octobre.
Mercredi 16 octobre : ne les laissons pas décider en
cachette. C’est ce jour-là qu’il faut agir !
Le 16 octobre, les équipes SUD-Rail seront présentes dans les gares et les centres ferroviaires pour organiser des
actions, partout en France. Les cheminot-es, l’ensemble des travailleurs-ses du rail (sous-traitants et filiales sont aussi
concernés) pourront exprimer leur avis et ne pas laisser quelques ministres décider de leur avenir et de celui du service
public ferroviaire. Les usagers sont aussi concernés et prendront la parole.
D’autres syndicats parlent de dates différentes : le 8, le 9, le 10 ? Par souci unitaire, la fédération SUD-Rail était prête à
se rallier à une telle date, même si nous ne comprenions pas le choix d’agir un jour ne correspond à rien de particulier
alors que l’échéance du 16 nous concerne si fortement. Mais la CGT a encore une fois refusé un préavis commun
CGT/SUD-Rail sur les dates qu’elle souhaitait ; pour la fédération CGT, l’unité n’est possible que si CFDT ou UNSA
sont d’accord pour agir, pas avec SUD-Rail ! Dommage. Dans ces conditions, la date du 16 octobre s’impose.
Mercredi 16 octobre et après : reprenons la parole !
SUD-Rail n’a pas changé d’avis depuis 1997 : il faut réintégrer vraiment le système ferroviaire, donc réunifier la
gestion de l’infrastructure et l’exploitation ferroviaire dans un établissement public unique, la SNCF.
Le ministre Cuvillier et le Président Pépy veulent une « réunification » qui se traduit par un éclatement en trois
entreprises distinctes ! Leur objectif est d’affaiblir le corps social des cheminot-es pour mieux servir les intérêts des
patrons des entreprises privées qui revendiquent l’affaiblissement, voire la disparition, de chacun de nos droits
(réglementation du travail, statut, déroulement de carrière, etc.) Malgré la catastrophe de Brétigny, les patrons de la
SNCF veulent nous imposer toujours plus de productivité et de flexibilité ; c’est irresponsable ! Il faut les arrêter. Tout
comme il faut empêcher le gouvernement de nous faire travailler plus longtemps avec des pensions plus faibles.
La fédération SUD-Rail déposera un préavis de grève pour le 16 octobre. Les syndicats locaux SUD-Rail vous
informeront prochainement des initiatives organisées ce jour-là. Comme nous l’avons fait au plan national, nous
proposerons aux autres syndicats de construire ensemble la riposte, … le 16, et après !
2. 144 boulevard de La Villette 75019 Paris
Téléphone : (33) 1 58 39 30 20 Télécopie : (33) 1 43 67 62 14
contact@solidaires.org - www.solidaires.org
Le gouvernement de Gauche poursuit les contre-
réformes des gouvernements de Droite
Allongement de la durée de cotisations, décote, désindexation des pensions vis-à-vis des salaires,
augmentation des cotisations payées par les salarié-es : ce que nous refusions (comme la Gauche) sous un
gouvernement de Droite, il n’y aucune raison de l’accepter aujourd’hui d’un gouvernement de Gauche.
Toutes ces mesures ne servent qu’à nous exploiter
toujours plus et à enrichir les riches
Rien ne justifie ces nouveaux reculs sociaux. Le droit à une retraite correcte est un droit fondamental pour
tous et toutes. Le nombre de chômeurs-ses montrent qu’il faut réduire le temps de travail de tous (et pas les
salaires) et non pas l’allonger. Les ressources financières sont très largement disponibles dès lors qu’on les
répartit différemment. Comme en 1993, 1995, 2003, 2007, 2010, cette contre-réforme veut ponctionner
celles et ceux qui travaillent pour augmenter les profits des patrons et des actionnaires ; c’est ainsi, par
exemple, que les entreprises ne seront pas affectées par l’augmentation des cotisations-retraite…
Les syndicats doivent organiser la lutte
Début juillet, CGT, FO, Solidaires et FSU ont appelé à une journée de grèves et de manifestations le 10
septembre. L’Union syndicale Solidaires a demandé qu’une rencontre intersyndicale se tienne au plus vite,
ensuite, pour décider de la suite des actions à mener pour combattre le projet de loi. Malgré nos relances,
rien n’est prévu en ce sens. Pourtant, une suite est nécessaire bien avant la fin des débats au Parlement.
Assez de division !
La CFDT, la CFTC et l’UNSA soutiennent le projet du gouvernement.
La CGT annonce, seule, une semaine d’actions du 7 au 11 octobre. FO annonce, seule, un rassemblement
national le 15 octobre, dernier jour du débat à l’Assemblée nationale.
La division et l’absence de volonté de construire un mouvement national fort, nous conduisent à l’échec.
Il faut s’unir et agir
La majorité des salarié-es, des chômeurs-ses, retraité-es et jeunes en formation est opposée aux reculs
sociaux que porte le projet de loi. Les organisations syndicales qui demandent le retrait de ce projet de loi
doivent, ensemble, proposer et organiser les actions nécessaires pour gagner.
L’avenir de nos retraites mérite mieux qu’une
compétition entre syndicats
Comme de très nombreux-ses militant-es d’autres organisations syndicales, l’Union syndicale Solidaire
refuse de laisser faire le gouvernement. Ensemble, imposons la fin de la division, la tenue d’une
intersyndicale tournée vers l’action pour gagner ! Organisons-nous à la base, dans les entreprises, les
services et les localités, regroupons-nous, au-delà des appartenances syndicales.
Localement comme nationalement,
unité pour gagner ! 24 septembre 2013