1. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
VII. L’arche de
sécurité (1)
Dieu ne demande rien, et Son Fils, comme
Lui, n’a pas besoin de rien demander. Car il
n’y a pas de manque en lui. Un espace
vide, un petit fossé, serait un manque. Et
c’est là seulement qu’il pourrait lui
manquer quelque chose qu’il n’a pas. Un
espace où Dieu n’est pas, un fossé entre le
Père et le Fils, n’est la Volonté d’aucun des
Deux, Qui ont promis de ne faire qu’un. La
promesse de Dieu est une promesse à Lui-
même, et il n’en est pas un qui puisse être
infidèle à ce qu’il veut faisant partie de ce
qu’il est. La promesse qu’il n’y a pas de
fossé entre Lui-même et ce qu’il est ne
peut pas être fausse. Ce qui doit être un,
et dans l’Entièreté Duquel il ne peut y
avoir de fossé, quelle volonté peut le
séparer?
2. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
VII. L’arche de
sécurité (2)
La belle relation que tu as avec tous tes
frères est une partie de toi parce que c’est
une partie de Dieu Lui-même. N’es-tu pas
malade, si tu te nies à toi-même ton
entièreté et ta santé, la Source de l’aide,
l’Appel à la guérison et l’Appel à guérir?
Ton sauveur attend la guérison, et le
monde attend avec lui. Et tu n’es pas non
plus à part d’elle. Car la guérison sera une
ou ne sera pas du tout, son unité étant là
où est la guérison. Quelle correction
pourrait-il y avoir pour la séparation, si ce
n’est son opposé? Il n’y a d’entre-deux en
aucun aspect du salut. Tu l’acceptes
entièrement ou tu ne l’acceptes pas. Ce qui
est inséparé doit être joint. Et ce qui est
joint ne peut être séparé.
3. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
VII. L’arche de
sécurité (3)
Ou bien il y a un fossé entre toi et ton
frère, ou bien vous ne faites qu’un. Il n’y a
pas d’entre-deux, pas d’autre choix et pas
d’allégeance à diviser entre les deux. Une
allégeance divisée n’est qu’absence de foi
en les deux, qui fait simplement que tu
tournes en rond en t’accrochant
incertainement à n’importe quelle paille
qui semble offrir quelque promesse de
soulagement. Or qui peut bâtir sa
demeure sur une paille et compter sur elle
comme abri contre le vent? On peut faire
du corps ce genre de demeure, parce qu’il
manque de fondement dans la vérité. Et
pourtant, à cause de cela, il peut être vu
comme n’étant pas ta demeure, mais
simplement comme un outil qui t’aide à
atteindre la demeure où Dieu habite.
4. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
VII. L’arche de
sécurité (4)
Avec cela comme but, le corps est guéri. Il
n’est pas utilisé pour témoigner du rêve de
séparation et de maladie. Il n’est pas non
plus vainement blâmé pour ce qu’il n’a pas
fait. Il sert à aider la guérison du Fils de
Dieu, et pour ce but il ne peut pas être
malade. Il ne se joindra pas à un but qui
n’est pas le tien, et tu as choisi qu’il ne soit
pas malade. Tous les miracles sont fondés
sur ce choix, et te sont donnés à l’instant
où il est fait. Aucune forme de maladie
n’est immunisée, parce que le choix ne
peut pas être fait en fonction de la forme.
Le choix de la maladie semble être un
choix de forme, or il est un, comme l’est
son opposé. Et tu es malade ou bien
portant, conséquemment.
5. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
VII. L’arche de
sécurité (5)
Mais jamais toi seul. Ce monde n’est que le
rêve que tu peux être seul, et penser sans
affecter ceux qui sont à part de toi. Être
seul doit signifier que tu es à part, et si tu
l’es, tu ne peux qu’être malade. Cela
semble prouver que tu dois être à part. Or
tout ce que cela signifie, c’est que tu as
tenté de tenir une promesse d’être fidèle à
l’absence de foi. Or l’absence de foi est
maladie. Elle est comme la maison bâtie
sur la paille. Elle semble être tout à fait
solide et substantielle en elle-même. Or sa
stabilité ne peut être jugée à part de ses
fondements. Si elle repose sur la paille,
point n’est besoin de barrer la porte, de
fermer les fenêtres et de pousser les
verrous. Le vent la fera basculer et la pluie
viendra qui l’emportera dans l’oubli.
6. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
VII. L’arche de
sécurité (6)
À quoi bon chercher une sécurité
dans ce qui a été fait pour le danger
et pour la peur? Pourquoi
l’encombrer encore de serrures, de
chaînes et d’ancres pesantes, quand
sa faiblesse réside non pas en lui-
même mais dans la fragilité du petit
fossé de néant sur lequel il tient?
Qu’est ce qui peut être sûr qui
repose sur une ombre? Voudrais-tu
bâtir ta demeure sur ce qui
s’écroulera sous le poids d’une
plume?
7. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
VII. L’arche de
sécurité (7)
Ta demeure est bâtie sur la santé de ton frère,
sur son bonheur, son impeccabilité et tout ce
que son Père lui a promis. Aucune des
promesses secrètes que tu as faites à la place
n’a ébranlé le Fondement de sa demeure. Les
vents souffleront et la pluie s’abattra sur elle,
mais sans effet. Le monde sera emporté par
les eaux, et pourtant cette maison tiendra à
jamais, car sa force ne réside pas en elle
seule. C’est une arche de sécurité, qui repose
sur la promesse de Dieu que Son Fils serait à
jamais en sûreté en Lui-même. Quel fossé
peut s’interposer entre la sûreté de cet abri et
sa Source? D’ici le corps peut être vu comme
étant ce qu’il est, et n’ayant ni plus ni moins
de valeur que dans la mesure où il peut être
utilisé pour libérer le Fils de Dieu à sa
demeure. Et avec ce saint but il devient une
demeure de sainteté un court moment, parce
qu’il partage la Volonté de ton Père avec toi.