1. Démarche de prévention et de réduction des risques psychosociaux
Restitution aux établissements ayant participé au projet
2. Présentation
« Comprendre le travail
« Solutions stratégiques pour
pour le transformer »
l’emploi des publics fragilisés »
Champs d’intervention
Champs d’intervention
•Ergonomie
•Handicap au travail •Prévention des risques
•Risques psychosociaux professionnels (TMS & RPS)
•Vieillissement au travail •Handicap au travail
Savoir-faire Savoir-faire
•Etudes •Etudes
•Formations •Formations
•Communication interne •Conseil
•Animation et suivi de projets •Animation et suivi de projets
3. SOMMAIRE
Contexte et éléments de définition 4
Facteurs de risques transversaux identifiés 11
Enquête questionnaire 21
Principales préconisations et pistes d’actions 23
Propositions de mesures 30
5. Demande d’OETH
• CONSTAT D’OETH À L’ORIGINE DE LA DEMANDE :
« Accueillir et accompagner des résidents polyhandicapés, c’est être potentiellement
exposé à des risques psychosociaux ».
• OBJECTIF DE LA DÉMARCHE EN RÉPONSE AU CONSTAT :
Effectuer un diagnostic des risques psychosociaux sur un échantillon de M.A.S. et de
F.A.M. en France à titre d’expérimentation
• SYNTHÈSE ÉCRITE DES 28 RAPPORTS D’ÉTUDE :
Mise en évidence des facteurs de risques psychosociaux transversaux
Présentation des actions de prévention transférables à d’autres établissements.
6. Répartition géographique des établissements
Une répartition nationale très
hétérogène garantissant une
bonne représentativité de
l’échantillon de MAS et de
FAM
7. Pourquoi un diagnostic sur les risques psychosociaux ?
Faire un état des lieux pour évaluer ces risques afin de :
• Améliorer durablement les conditions et l’outil de travail
• Améliorer la prise en charge des résidents et les
pratiques professionnelles au sens large
• Réduire les pertes liées à l’absentéisme, les accidents du
travail et les problématiques de santé au travail
• Faciliter la communication interne et les relations
individuelles et entre groupes
• 0
• Améliorer le dialogue social
Une démarche de développement économique et social durable
8. Diagnostiquer les risques psychosociaux : méthode
Préparer la démarche
Groupe projet
Adaptation de Communiquer
(Direction,
la méthode la démarche
salariés & IRP)
Recueillir les données
Qualitatives Analyse de
Quantitatives Questionnaire
(Entretiens) l’activité
Analyser les données & repérer les
facteurs de risque
Préconiser un plan d’actions
Restituer et discuter la validation du plan
d’actions
9. Enquête questionnaire
MÉTHODE
• 2 outils différents mais des résultats très similaires
• Un taux de retour de 73 % (1 522 retours sur 2 090 salariés
questionnés)
• Des résultats caractérisés par leur grande hétérogénéité entre les
établissements
• L’objectif de l’enquête questionnaire :
Etablir une mesure objective et quantifiable des facteurs de risque
Confirmer ou ajuster les observations recueillies lors de la phase
qualitative de l’étude
12. Facteurs de risques conjoncturels
Des difficultés à appliquer un cadre légal exigeant
• Lois de 2002 & 2005 : Changement de la manière de travailler dans les
établissements médico-sociaux : Projet d’accompagnement individuel, Projet
d’établissement, Traçabilité, Démarche qualité, Charte de maltraitance, Contrat
pluriannuel d’objectifs et de moyens, Etc.
Un contexte hétérogène et fort de conséquences
• Facteurs liés à la philosophie de l’association gestionnaire
• Facteurs liés à la gestion d’un site comportant plusieurs établissements
• Contraintes des FAM/MAS dépendant d’un centre hospitalier
• Facteurs liés à la fonction de direction (Marge de manœuvre)
• Contraintes liées aux associations gérées par les familles
14. Facteurs de risques liés aux caractéristiques des résidents
Evolution des populations accueillies
• Vieillissement des résidents, évolution des pathologies
• Difficultés de la gestion de fin de vie des résidents par les
professionnels
• Retours d’hospitalisation précoces
• Des prises en charge « limites » pour des MAS/ FAM?
• Vieillissement des parents Retour à domicile des
résidents de moins en moins fréquents
Augmentation de la charge de travail :
contraintes physiques, cognitives et psychiques de plus en plus fortes
15. Facteurs de risques liés à la conception des MAS & FAM
Des implantations parfois inadaptées :
• Topographie et accessibilité des sites
Une inadéquation entre les locaux et le profil des résidents
accueillis :
• Facteurs liés à l’architecture des établissements (étages,
ascenseurs manquants, salles de bain, etc.)
• Non prise en compte des pathologies des résidents dans la
conception
• Des besoins en structures adaptées (ex : maison de retraite
pour personnes handicapées)
Une nécessité d’amélioration de la prise en compte des
besoins des professionnels
• Inadéquation des locaux à l’activité réelle
• Absence d’espaces dédiés aux professionnels
16. Facteurs de risques liés à la violence au travail
• Violence des résidents : moins ressentie par les salariés
formés
• Comportements violents entre salariés
• Intimidation entre collègues : rivalité, jeux de pouvoir,
jalousie, etc.
• Usure professionnelle, « zones de non-droit », etc.
maltraitance institutionnelle
17. Facteurs de risques liés à la prévention des risques
professionnels
• Un manque d’acteurs de la prévention
• Des accidents de travail rarement analysés en fonction des
causes, des âges ou des catégories professionnelles
• Des évaluations des risques professionnels et des
Documents Uniques (DU) essentiellement descriptifs, peu
utilisables pour la prévention
• Des consignes de sécurité centrées sur les résidents et
laissant de côté les professionnels
• Risques psychosociaux / TMS : une bombe à retardement ?
19. Facteurs de risques liés à la demande organisationnelle
(1)
Une gestion de la demande affective des résidents différente entre les professionnels et
parfois incohérente entre corps de métiers (Corps médical et corps socioéducatif notamment)
Frustrations, violences, tensions entre professionnels
L’absence de parcours de tutorat et d’intégration formalisés pour les nouveaux embauchés
La prévention de la maltraitance axée sur l’aspect législatif De nombreux professionnels,
les plus anciens notamment, vivent dans la crainte de la maltraitance sans pour autant avoir
été accompagnés pour une « mieux-traitance » des résidents
Des populations de résidents très différentes s’opposant à l’uniformité des formations
initiales
Des métiers caractérisés par une demande immédiate et continue Risque élevé de stress
chronique
20. Facteurs de risques liés à la demande organisationnelle
(2)
Des rythmes de travail souvent uniformisés (levers, toilettes, couchers,
repas) induisant une surcharge de travail perçue et s’opposant à une prise
en charge individualisée des résidents
La rareté, l’absence ou la non pertinence des espaces dédiés à l’analyse
des pratiques
L’analyse des pratiques est essentielle pour l’évolution et le
questionnement des professionnels dans un contexte neutre et non
culpabilisant. Elle se doit d’être avant tout adaptée aux professionnels les
moins qualifiés et les plus démunis
Le passage progressif à une culture de l’écrit Charge supplémentaire
pour certains professionnels, notamment les moins qualifiés. Cette charge
ne s’accompagne pas forcément d’un temps de travail dédié.
21. Facteurs de risques liés aux caractéristiques
démographiques et sociales des salariés
UNE POPULATION VIEILLISSANTE départs massifs à la retraite et
problématique de l’usure liée au vieillissement
UNE POPULATION ESSENTIELLEMENT FÉMININE (78 % du personnel en
moyenne) aggravation des effets de l’usure professionnelle,
notamment pour les métiers socioéducatifs (AMP, AS et ASH)
UN NIVEAU DE QUALIFICATION MOYEN MODESTE, notamment chez
les personnels socioéducatifs possibilités de mobilité très réduites
EN ILE-DE-FRANCE : Une surreprésentation des personnes issues de
l’immigration parmi les personnels les moins qualifiés
problématiques sociales et interculturelles
22. Facteurs de risques liés au management & à
l’organisation
UN MANQUE D’INDICATEURS INTERNES EXHAUSTIFS ET STABLES
DANS LE TEMPS DE LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES (BS,
TABLEAUX DE BORD RH, ETC.)
Difficultés de suivi de l’absentéisme et de ses causes
Difficulté de suivi de l’évolution des compétences
Difficulté de suivi des problématiques liées au vieillissement et/ou à l’usure
professionnelle
DES MODALITÉS DE MANAGEMENT TRÈS HÉTÉROGÈNES
Un taux d’encadrement très variable et parfois trop bas (variation au sein de
l’échantillon : de 1 pour 10 à 1 pour 40)
Des formations initiales très différentes pour les cadres et les dirigeants
(Educateurs spécialisés, Psychologues, Infirmiers, Comptables, Directeurs
d’associations spécialisées, etc.)
UNE ABSENCE DE DISSOCIATION DES COMPÉTENCES DES DIFFÉRENTS
MÉTIERS SOCIOÉDUCATIFS (AMP, AS, ASH, ME, ES)
23. Facteurs de risques liés à la communication interne
• Des modalités de réunion et de collaboration cloisonnées
(centrées sur les unités de vie ou sur les métiers) s’opposant à
un travail pluridisciplinaire
• Des temps de transmission peu formalisés , parfois inexistants
ne permettant pas la continuité de l’information
• Un isolement des fonctions supports (administration, services
techniques, lingères, etc.) par rapport aux autres
professionnels
• Des outils de communication interne centrés sur les résidents
• Peu d’ouverture sur les autres établissements du même type
24. Facteurs de risques liés à des situations de fragilité
individuelles
Situations de fragilité sociale : Logement, surendettement, Note : Travail et illettrisme
mères célibataires et problèmes de gardes d’enfants, etc. (En
région parisienne) En France, plus de 3,1 millions de
personnes de 18 ans et plus sont
illettrées. Plus de la moitié de cette
population a plus de 45 ans. 57 %
Situations de maladie psychique chronique des personnes illettrées en France
ont un emploi, ce qui représente
plus de 6 % de la population active.
Situations de handicap au travail sans reconnaissance Cette proportion est assez
également répartie entre les milieux
administrative : Problématiques de lombalgies, de TMS, de urbains et ruraux.
maladies liées à la manutention des résidents, etc.
Contrairement à certaines idées
reçues, 74 % de la population active
Situations d’illettrisme, notamment chez les professionnels les illettrée est française de souche.
plus âgés et les moins qualifiés (En région parisienne)
Source : Rapport de l’Agence Nationale de
Lutte Contre l’Illettrisme (ANLCI) – Enquête
Information & Vie Quotidienne, INSEE, 2004-
2005
Situations d’addiction
Nécessité de protéger la continuité des parcours
professionnels par le biais de la mise en œuvre de
partenariats extérieurs adaptés
25. -C-
Enquête questionnaire :
Analyse multidimensionnelle des facteurs de risques
26. Facteurs de risques psychosociaux (1)
Graphique : Distribution des scores de satisfaction au travail catégorie
LA SATISFACTION AU TRAVAIL EN professionnelle
FONCTION DES CATÉGORIES
PROFESSIONNELLES
•La satisfaction au travail est une
dimension qui rend compte du bien-être
global des individus dans leur
environnement professionnel. Lorsqu’elle
est inférieure à 2, cette mesure témoigne
d’un environnement de travail à risque.
•Populations à risque : Professionnels
socioéducatifs (AS, AMP, ASH) & Infirmiers
•Facteurs d’insatisfaction évoqués :
rétribution, reconnaissance, clarté du rôle,
management, monotonie du métier.
27. Facteurs de risques psychosociaux (2)
LE SOUTIEN SOCIAL PERÇU EN FONCTION DES CATÉGORIES PROFESSIONNELLES
Le soutien social est une dimension extrêmement importante dans l’analyse des facteurs de risques
psychosociaux. Un score inférieur à 2 sur cette dimension démontre un manque de soutien perçu
de la part de la hiérarchie et des pairs, voire un sentiment d’isolement professionnel. Il témoigne
aussi d’un manque d’information et d’appui lors des changements organisationnels. Aussi, cette
variable revêt une importance cruciale dans le repérage de populations à risque.
Graphique : Distribution des scores de soutien social perçu par catégorie professionnelle
• Populations à risque : Infirmiers et Ouvriers/Employés
• Facteurs de manque de soutien social évoqués : Isolement, absence d’écoute de la part du
management, faibles possibilités de collaboration
28. Facteurs de risques psychosociaux (3)
Graphique : Distribution des scores d’équité perçue
L’ÉQUITÉ PERÇUE EN FONCTION DE par ancienneté
L’ANCIENNETÉ
•La dimension « équité perçue » témoigne du
sentiment de justice éprouvé par les individus
d’une organisation au regard du travail qu’ils
pensent fournir d’une part, et de la rétribution
matérielle et morale qu’ils pensent leur être due
d’autre part. Une score faible à cette dimension
démontre un sentiment d’injustice qui peut se
traduire par une démotivation générale.
•Populations à risque : Seniors, notamment les
professionnels socioéducatifs
•Facteurs d’inéquité évoqués : absence
d’évolution de la rétribution et des missions,
manque de reconnaissance des acquis
professionnels capitalisés
29. Facteurs de risques psychosociaux (4)
Tableau : Synthèse des facteurs de risques recueillis par le biais de l’enquête psychosociologique
Familles de risques Score global Evaluation Populations exposées
Facteurs de risques liés à la 2,31 / 4 Professionnels socioéducatifs,
satisfaction au travail Infirmiers
Facteurs de risques liés à la 2,38 / 4 Fonctions support
caractéristique perçue de la tâche
Facteurs de risques liés au 2,40 / 4 Infirmiers, Fonctions support
soutien social perçu
Facteurs de risques liés à l’état 2,24 / 4 Jeunes embauchés,
psychique perçu au travail Professionnels socioéducatifs
Facteurs de risques liés à 2,27 / 4 Fonctions support
l’ambiance perçue au travail
Facteurs de risques liés à l’équité 2,06/ 4 Professionnels socioéducatifs,
perçue seniors
30. Facteurs de risques psychosociaux (5)
SYNTHÈSE
• Résultats très hétérogènes d’une structure à l’autre
« Baromètre » des risques
• Lien très fort entre le management et les résultats observés
psychosociaux pour l’échantillon de
• Pas de facteurs de risques généraux liés aux caractéristiques 1 157 salariés
de la tâche les métiers des MAS & FAM ne produisent pas
nécessairement de la souffrance au travail 1
POPULATIONS À RISQUE 1.5
1. AMP, AS et ASH
2
2. Infirmiers
3. Ouvriers/Employés des fonctions support 2.5 2.39 / 4
4. Seniors 3
FACTEURS DE RISQUES LES PLUS STABLES 3.5
1. Equité perçue, notamment chez les professionnels
socioéducatifs 4
2. Satisfaction au travail, en particulier chez les professionnels
socioéducatifs et les infirmiers
3. Soutien social perçu, notamment chez les fonctions support et
les jeunes embauchés
31. Facteurs de risques psychosociaux (6)
La tension au travail
Combinaison entre la charge
psychologique associée à la
prescription des tâches et les
ressources disponibles
(autonomie, marges de
manœuvre et compétences)
La majorité des salariés
située sur la zone « tendus »,
un manque de marges de
manœuvre et de ressources
32. Facteurs de risques psychosociaux (7)
Equilibre efforts/récompenses
Résultats
nationaux :
Environ 10 % des
salariés des FAM
et MAS visités
vivent un
déséquilibre
entre les efforts
fournis et les
récompenses
reçues en retour
Moyenne des scores obtenus pour chaque facteur de risque
Les résultats montrent une certaine homogénéité dans les facteurs de
risques entre les établissements (à l’exception des récompenses).
33. Facteurs de risques psychosociaux (8)
Equilibre efforts/récompenses
Résultats nationaux : La moitié des salariés est exposée à des violences verbales,
1/3 à des violences physiques, 1/4 à de l’intimidation
• Les différentes natures de violences caractérisées par leur origine et leur fréquence :
Indicateur d’ambiance au travail
• Violence verbale essentiellement à l’initiative des résidents et plutôt « occasionnelle »
35. Professionnaliser le management des RH
• Définir et utiliser des outils et des indicateurs RH plus riches :
indicateurs sociaux homogènes, outils de gestion des compétences,
outils de communication interne, guides, etc.
• Définir des outils de gestion des compétences et des parcours
professionnels Différencier les compétences des professionnels du
secteur vie quotidienne au regard :
De leurs formations initiales
De leurs missions
Des projets individualisés des résidents
• Garantir la continuité, la pertinence, la qualité et la forme de la
communication interne
• Garantir l’homogénéité des pratiques dans un cadre pluridisciplinaire
• Réfléchir autour de mesures de rétribution complémentaire afin de
garantir une équité perçue durable
36. Penser la prévention des risques professionnels
• Créer une véritable dynamique de prévention
• Réactualiser le Document Unique (démarche participative)
• Former un animateur de prévention TMS
• Améliorer les outils de prévention des risques
professionnels : DU, Accidents du travail, Analyse de
l’absentéisme (étude des causes, des populations touchées en
fonction du métier, de l’âge et de l’ancienneté, de la
fréquence…)
• Réflexion sur la GPEC et le vieillissement des résidents
37. Enrichir la formation professionnelle continue
• Mettre en œuvre des actions de formation spécifiques à destination
des professionnels les moins qualifiés liées :
Aux situations spécifiques de handicap des résidents (maladies
chroniques invalidantes, prises en charge particulières, etc.)
Aux gestes professionnels adéquats (Maltraitance / Bientraitance)
A la gestion des décès des résidents
• Construire des pratiques de tutorat solides et ancrées dans les
pratiques des établissements en mettant en œuvre les actions
suivantes :
La formation au tutorat d’un tissu de tuteurs
La construction d’outils d’évaluation des parcours
L’accompagnement spécifique et l’appui renforcé des nouveaux
embauchés
• Mettre en œuvre des actions de formation à destination des
directeurs et des managers opérationnels
38. Concevoir de nouveaux établissements plus adaptés
Elaborer avec le programmiste ou l’architecte le cahier des charges, en
prenant en compte l’activité réelle des salariés dans l’accompagnement
des résidents, ainsi que les particularités des populations accueillies.
La temporalité des situations de conception (d’après C. Midler, 1996)
Connaissances sur la
Possibilités d’actions
situation future
Temps
39. Orienter et accompagner les individus fragilisés
• Quatre grandes situations de fragilité au travail :
Les personnes en situation de fragilité sociale
Les personnes en situation de handicap ne bénéficiant d’aucune
reconnaissance administrative
Les personnes en situation d’illettrisme
Les personnes en situation de maladie psychique
• Pas de risques collectifs, mais une répercussion de la fragilité des
individus sur les collectifs de travail
• Nécessité de mettre en œuvre :
Des circuits d’alerte efficaces
Des partenariats externes dédiés pour le maintien dans l’emploi des
salariés fragilisés
40. Favoriser le collectif de travail
•Développer les partages de « savoir faire » :
Développer et encourager le tutorat
Mise en commun des « savoir faire » de prudence (ex : analyse d’accidents par
service, recherche de solution, etc.)
Formations professionnelles partagées
Promouvoir les échanges de pratiques professionnelles
Développer des initiatives de mises en commun et de recherches collectives
•Construire le collectif à travers l’élaboration des projets
41. Les partenaires et les acteurs externes
• OETH
• Le service prévention de la CRAM de la région
• Le service de santé au travail
• Les services sociaux interentreprises
• Les MDPH
• Les associations spécialisées
• Le FACT (Fonds d’amélioration des conditions de travail) géré par l’ANACT
• L’UNIFAF
• Les cabinets spécialisés
42. Les actions non pertinentes
« Doit-on adapter le travail à l’homme ou
l’homme au travail? »
• Attention aux pratiques curatives centrées sur les individus et ne modifiant pas l’origine et la
nature des facteurs de risques.
Formation à la gestion du stress
Hypnose
Massage en entreprise
« Coaching »
Séances de relaxation
Cours de taï-chi-chuan
Etc.
Inadéquation des prises en charge individuelles dans la prévention des risques psychosociaux.