Programme des Journées du Patrimoine 2013 à Versailles; liste des monuments et des lieux ouverts au public; idées de visites en sortant du gîte d'Une Nuit à Versailles http://www.unenuitaversailles.fr/
2. Pour leur 30e
édition, les Journées européennes du Patrimoine ont pour thème
« La protection du Patrimoine », en référence au centenaire de la loi fondatrice de
1913.
On peut dire que c’est à la Révolution qu’apparait l’idée de conserver les
monuments. En effet, les destructions et les saisies révolutionnaires amènent
quelques érudits à tenter de sauver, malgré l’hostilité du peuple, des édifices
religieux et des témoignages de la féodalité :des monuments, sculptures, tableaux,
objets d’art et bibliothèques sont déclarés propriété collective de la Nation.
En 1830, le ministre de l’Intérieur François Guizot crée le poste d’inspecteur
général des monuments historiques, qu’il confie à Ludovic Vitet puis en 1834
à l’écrivain Prosper Mérimée. La première liste de monuments « classés » est
publiée en 1840. D’autres suivront en 1862 puis en 1875.
Une première loi sur les monuments historiques est adoptée en 1887. Mais le
véritable acte fondateur est la loi du 31 décembre 1913, qui met en place un appareil
juridique protégeant les monuments historiques (biens mobiliers et immobiliers)
et forgeant une véritable pensée du patrimoine. Cent ans après sa promulgation,
complétée par les textes de 1930, 1983, 1993 et 2010, elle a donné naissance à un
ensemble de dispositifs de protection de zones monumentales, architecturales,
urbaines, archéologiques et paysagères d’une grande richesse.
Chaque année, environ 500 immeubles et 3 000 objets mobiliers sont protégés au
titre des monuments historiques.Selon leur intérêt au point de vue de l’histoire ou
de l’art, ils sont soit classés, soit inscrits.Actuellement, plus de 43 000 immeubles
sont protégés, dont 14 000 classés et 29 000 inscrits.132 000 objets sont classés et
quelque 100 secteurs sauvegardés.
Versailles compte elle 117 édifices comportant au moins une protection,
(40 classés, 77 inscrits) soit 24 % des monuments historiques du département des
Yvelines.Elle est la 20e
ville française comptant le plus de monuments historiques.
L’une des particularités de la ville tient également à la présence sur son territoire
du domaine national de Versailles, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de
l’UNESCO par décision du 8 mars 1979. Il s’agit du premier site à avoir été inscrit
sur cette liste, en référence à son caractère de chef d’œuvre du génie créateur
humain.
3. 1- AcAdÉmie du spectAcle
Équestre – GrAnde Écurie du roi.
Manège de la Grande Écurie du Roi - avenue
Rockfeller .Tél : 01 39 02 62 70
Entrée libre pour les portes ouvertes - Entrée
payante pour le spectacle «La Voie de l’écuyer,
opus 2013» (tarification spéciale JEP : 1 place
achetée = 1 offerte)
Visites libres : samedi de 10h à 12h30 et
dimanche de 10h à 13h.
Spectacle «La Voie de l’écuyer, opus 2013»
dimanche à 15h
La visite de l’Académie du spectacle équestre
invite à découvrir un lieu chargé d’histoire
et de vie, à admirer la majesté et la beauté
architecturale de la Grande Écurie, rendue à
sa fonction initiale depuis 10 ans. Bâtiment en
pierre de taille remarquable par son ampleur,
la noblesse de son architecture et la qualité
de son décor sculpté, il fut construit sous
la direction de l’architecte Jules Hardouin-
Mansart et achevé en 1682. Identique à la
Petite Écurie, il abritait les chevaux de chasse
et de guerre du roi. Le bâtiment est classé au
titre des monuments historiques depuis 1862.
Le manège, dont la réhabilitation a été confiée
à Patrick Bouchain, a été conçu comme un
décor de théâtre, petit écrin de bois brut posé
dans l’enveloppe de pierre avec, en clin d’œil
à la Galerie des Glaces, les lustres en verre
de Murano. Face au gradin, la piste de sable
blond occupe les deux tiers de la surface.
Les box ont remplacé d’anciennes stalles : ils
sont simples, élégants, spacieux et surmontés
d’éclairages verticaux torsadés, une référence
contemporaine aux licornes.
L’Académie a été fondée en 2003 par Bartabas
et propose aux écuyers une formation unique
au monde qui associe l’équitation, et plus
particulièrement le dressage de haute école,
à l’enseignement de différentes disciplines
artistiques (danse, chant, escrime...).
4. 2- Archives communales -
Grande Écurie du Roi
1,avenue de Paris
Tél : 01 39 20 67 90 / Entrée libre
Visites libres : samedi et dimanche de 14h à 18h
Les Archives communales ont une triple
vocation, administrative, scientifique et
culturelle et constituent, de par leur travail en
collaboration avec les services municipaux
et leurs projets pédagogiques, la mémoire
vivante de la Ville.
Exposition photographique «Des jardins
en ville». D’un quartier versaillais à l’autre,
le regard porté par un trio de photographes
contemporains ouvre les portes d’un
patrimoine à la fois végétal et humain,
singulier, caché ou méconnu : jardins potagers
des Petits-Bois, jardins buissonniers de
Clagny-Glatigny ou jardins des souvenirs,
du cimetière Saint-Louis à celui des Gonards.
Soixante clichés noir et blanc ou couleur, issus
des dernières commandes photographiques
de la Ville entre 2011 à 2013, racontent en
images fortes le quotidien de ces lieux de
solitudes et de solidarités urbaines.
3- Atelier numérique
8,rue Saint-Simon
Tél : 01 39 24 19 85
atelier.numerique@versailles.fr / Entrée libre
Visites libres : samedi de 13h à 19h
Située en plein centre-ville dans le quartier
Notre-Dame, cette ancienne école (1889) a
été réhabilitée par les architectes Adélaïde
et Nicola Marchi, lauréats AJAP 2008, qui
ont conservé la structure d’origine et créé
un habillage et du mobilier coordonnés.
Aujourd’hui intégré au réseau des
bibliothèques municipales et dédié aux
cultures numériques et aux nouvelles
technologies, l’Atelier numérique se dresse
comme un pont entre patrimoine et création
contemporaine. Dans la cour intérieure sont
exposés en permanence cinq portraits qui font
partie de l’Histoire de Versailles : Molière, Le
Nôtre, Sacha Guitry, et les deux membres du
groupe Air.
ExpositiondeNicolasPlanchard«Textures».
Historien de la culture et chercheur, Nicolas
Planchard expose plusieurs propositions
graphiques abstraites, issues de textures
générées à partir de logiciels et d’applications
numériques.
5. 4- Bibliothèque municipale
5,rue de l’Indépendance américaine
Tél : 01 39 0713 27
www.bibliotheques.versailles.fr / Entrée libre
Pourlesvisitesinsolites,inscriptionsàlaBibliothèque
1 heure avant le départ de la visite
Visites libres : samedi et dimanche de 10h à 18h
Visites guidées : samedi et dimanche de 10h à 12h
et de 14h à 17h (par l’Office du tourisme) - Visites
des lieux insolites de la bibliothèque : samedi et
dimanche toutes les heures de 11h à 16h - Concert
de l’Encelade :samedi et dimanche à 18h30
Construit en 1761-1762, à l’initiative de
l’ingénieur géographe Jean-Baptiste Berthier,
l’Hôtel des affaires étrangères et de la marine
présente la particularité d’être avec son voisin,
l’Hôtel de la Guerre, le premier bâtiment
administratif, construit spécialement pour
abriter des bureaux. Son architecture à voûtes
plates en brique est conçue pour mettre le
bâtiment à l’abri des risques d’incendies.
Les façades ont été entièrement rénovées
en 2012 avec restitution du faux briquetage.
Lieu de mise en scène de la mémoire et de
la diplomatie française, la grande Galerie
accueillait les archives du ministère et ses
réceptions protocolaires, son splendide décor
a été intégralement conservé.
Exposition«LeLabyrinthe:dumytheaujeu».
Dessiné et planté par Le Nôtre dans le Petit Parc
du château de Versailles dès 1665, le bosquet
du Labyrinthe occupait l’emplacement de
l’actuel bosquet de la Reine. D’abord simple
circuit d’allées sinueuses, le labyrinthe est
entre 1671 et 1674 agrémenté d’un réseau de
38 fontaines. L’exposition présente les pièces
qui gardent le souvenir de ce bosquet disparu
au XVIIIe
siècle et propose une ouverture
sur les illustrations et usages du labyrinthe,
littéraires, artistiques ou ludiques, aux XXe
et
XXIe
siècles.
Parallèlement, des visites insolites dans
les «magasins» permettent d’explorer les
recoins cachés de la bibliothèque, ses trésors
dissimulés et d’entendre de savoureuses
anecdotes sur son histoire et ses collections.
A noter également, deux concerts donnés par
l’Encelade,un label spécialisé dans la musique
baroque, samedi et dimanche à 18h30.
6. 5- cAserne de croŸ
30,avenue de Sceaux
Tél : 01 39 67 60 03 / Entrée libre
Visites libres : samedi et dimanche de 10h à
18h30 - Musiques militaires :samedi et dimanche
vers 15h
Le site du cercle de Croÿ est l’ancien hôtel des
gardes du Roi, construit par le duc de Noailles
et achevé en 1731.La façade d’entrée sur la rue
Royale et la porte monumentale sur l’avenue de
Sceaux sont classées au titre des monuments
historiques depuis 1929. La Ville de Versailles
a racheté en 2013 une partie de la caserne
afin d’y construire une annexe de la maison
de quartier Saint Louis. La réhabilitation du
site est actuellement réalisée par l’architecte
Clément Vergely.
Le groupement de soutien de base de
défense de Versailles propose dans ce site un
ensemble d’expositions et d’animations autour
de l’histoire militaire de Versailles. Ce lieu de
mémoire en Yvelines regroupe une collection
impressionnante de souvenirs,essentiellement
de la Seconde Guerre Mondiale. Un ensemble
de véhicules, datant de la libération de Paris
est également exposé, à coté d’un camp
de toile de la même époque animé par des
reconstituants et d’exposition de matériel.
Les musiques militaires de Satory viennent
apporter une touche musicale et ludique à ces
présentations.
7. 6- cAthÉdrAle sAint-louis
4,place Saint-Louis
Tél : 06 10 45 19 03
www.cathedrale-versailles.org / Entrée libre
Visites libres :samedi et dimanche de 8h30 à 20h
Visite guidée : samedi à 10h
Cet édifice religieux est destiné à l’origine au
quartier neuf, tout juste créé à l’emplacement
du Parc-aux-Cerfs.La cathédrale est construite
à la demande de Louis XV par Jacques
Hardouin-Mansart de Sagonne entre 1743 et
1754 et représente l’édifice religieux majeur
du paysage versaillais avec sa façade ornée de
colonnes doriques et corinthiennes flanquée
dedeuxcampanilescoiffésdebulbes(exemple
unique en France). Elle recèle un mobilier
Rocaille, des luminaires exceptionnels, des
tableaux de maîtres du XVIIIe
siècle ainsi
qu’une magnifique tribune d’orgues. Les deux
grands vitraux de la Chapelle de la Vierge ont
été fabriqués à la Manufacture nationale de
Sèvres. A côté de la cathédrale, la chapelle
de la providence, premier édifice de style
néo-classique à Versailles et nouvellement
restaurée, est construite à partir de 1764 dans
un style néo-classique par Louis François
Trouard et décorée de bas-reliefs par Pajou.
Une visite-conférence par un membre du
groupe «Art, Histoire et Foi» permet de mieux
découvrir ces lieux.
NB: A voir à quelques pas de la cathédrale,
les pittoresques Carrés Saint-Louis. Ils
sont construits sous le règne de Louis XV
sur un emplacement initialement destiné à
être un marché forain. Celui-ci fait faillite
en 10 ans aussi dès 1755, les « baraques »
utilisées comme échoppes sont surélevées
et transformées en habitations pour les
commerçants qui en occupent les rez-de
chaussée. Menacées de destruction sous
Napoléon III et en partie démolies en 1905
pour insalubrité, les ensembles extérieurs
ont été sauvés et constituent aujourd’hui
un exceptionnel ensemble urbain du XVIIIe
siècle. Les maisonnettes abritent toujours
des commerces en rez-de-chaussée, qui
contribuent au charme du quartier (toitures à
la Mansart).
En leur cœur, la Maison de l’Architecture
et du Patrimoine (61 bis, rue royale),
construite en 1766 par l’architecte Pluyette,
occupe l’intérieur d’un réservoir-fontaine
d’eau potable, classé monument historique,
qui alimentait les fontaines publiques
du quartier. Cette construction modeste
bénéficie paradoxalement d’un remarquable
appareillage de pierre et d’une frise
périphérique sculptée d’eau pétrifiée,révélant
symboliquement la fonction des lieux.
8. 7- chApelle et musÉe du
lYcÉe hoche
73,avenue de Saint-Cloud
Tél : 01 39 24 88 88 / Entrée libre
Visites guidées de la chapelle (sur réservation) :
samedi de 10h à 12h et de 14h à 17h et dimanche
de 10h à 12h (par l’Office du Tourisme) – Visites
libres et guidées du musée : samedi de 9h à 12h
et de 14h à 18h et dimanche de 9h à 12h (groupes
limités à 20 personnes)
Le lycée Hoche occupe les
bâtiments de l’ancien Couvent
des Ursulines, appelé aussi
Couvent de la reine, à la
mémoire de sa fondatrice
MarieLeczinska,épouseduRoi
Louis XV. Construit de 1767 à
1772,c’est le premier ouvrage
de Richard Mique avant qu’il
ne devienne l’architecte de Marie-Antoinette
et conçoive le hameau de la Reine et son parc à
l’anglaise,notamment.L’ensembledeladisposition
des bâtiments est celle d’une villa palladienne (du
nom d’Andrea Palladio) et la chapelle a la forme
de la Rotonda de Vicence (villa suburbaine dans
la région du Veneto au nord de l’Italie). C’est une
maison à trois chœurs composée de la chapelle,
du parloir des religieuses à droite, du parloir des
pensionnairesàgauche.Joyaudel’artnéoclassique,
elle a fait l’objet d’une restauration complète dans
son état d’origine entre 2009 et 2012, ce qui lui a
notamment permis de retrouver la liaison unique
entresestroischœurs.Lebâtiment estclasséautitre
des monuments historiques depuis 1926.Inauguré
en 2013, le musée du lycée Hoche présente une
exceptionnelle collection d’objets qui couvre
plusieurs siècles d’enseignement scientifique.
8- chApelle notre-dAme-
des-ArmÉes
4,impasse des Gendarmes
Tél : 06 98 10 40 10
www.notredamedesarmees.com / Entrée libre.
Visites libres et guidées :samedi de 14h à 17h et
dimanche de 14h à 18h
A l’issue de la guerre de
1870,l’évêque deVersailles
confie aux eudistes l’œuvre
des militaires qui s’installe
dans un premier temps 2
bis, rue des Bourdonnais.
Elle est transférée en
1877 au 4, impasse
des Gendarmes. On y
construisit un foyer avec
théâtre, salles de jeux et de
réunions, bibliothèque… La chapelle, de style
néo-gothique, est alors édifiée par l’architecte
versaillais Frantz Blondel. Y est présenté
l’historique du Foyer du Soldat,de l’aumônerie
dans les armées et du rôle des pères eudistes.
pensionnairesàgauche.Joyaudel’artnéoclassique,
elle a fait l’objet d’une restauration complète dans
son état d’origine entre 2009 et 2012, ce qui lui a
notamment permis de retrouver la liaison unique
entresestroischœurs.Lebâtiment estclasséautitre
des monuments historiques depuis 1926.Inauguré
en 2013, le musée du lycée Hoche présente une
exceptionnelle collection d’objets qui couvre
plusieurs siècles d’enseignement scientifique.
9. 9- chÂteAu de versAilles
Ouverture exceptionnelle de l’Aile du Midi
4, rue de l’Indépendance américaine
(entrée des personnes à mobilité réduite par la
Cour des Princes)
Tél : 01 30 83 78 00 / www.chateauversailles.fr
Entrée libre dans l’Aile du Midi
Visites libres : samedi et dimanche de 9h à 18h
(dernière entrée à 17h)
Classé depuis 30 ans au patrimoine mondial de
l’humanité, le château de Versailles constitue
l’une des plus belles réalisations de l’art
français au XVIIe
siècle. L’ancien pavillon de
chasse de Louis XIII est transformé et agrandi
par son fils Louis XIV qui y installe la cour et
le gouvernement de la France en 1682. Par
la suite, les travaux engagés sous Louis XV et
menés par Jacques-Ange Gabriel concernent
surtout les aménagements intérieurs. C’est
à la même époque que le roi fait édifier le
Petit Trianon. Le Roi Louis XVI limite pour sa
part les travaux au château, qui subit peu de
modifications sous son règne. Resté inhabité
après la Révolution, le palais est doté sous
Louis XVIII du pavillon Dufour mais c’est Louis-
Philippe surtout qui contribue à lui donner
une nouvelle vocation en le transformant en
musée de l’Histoire de France, ouvert dès
1837 (architecte : Frédéric Nepveu). Cette
affectation muséale est momentanément
bouleversée à la fin du XIXe
siècle quand
le château est investi par les services des
ministères et des Chambres. C’est alors qu’est
construite la salle du Congrès dans l’Aile
du Midi, où les élections présidentielles ont
lieu jusqu’en 1953. C’est là que l’Assemblée
Nationale et le Sénat se rassemblent encore
pour les modifications de la Constitution
française. Depuis, le château est redevenu un
musée à part entière, dont les espaces, jardins
y compris, progressivement réaménagés pour
l’accueil du public, reçoivent annuellement
plusieurs millions de visiteurs.
Le Château de Versailles dévoile
exceptionnellement l’un de ses lieux cachés,
la méconnue Aile du Midi, ouverte du rez-de-
jardin aux attiques, pour se plonger dans le
XIXe
siècle de Napoléon et de Louis-Philippe.
Elle contient de très nombreux chefs-d’œuvres
dont l’escalier de Provence, ultime œuvre
architecturale de Louis XVI, le Globe terrestre
commandé pour l’éducation du Dauphin, la
fascinante statue de Napoléon prisonnier à
Sainte-Hélène.
10. 11- Domaine de Madame Elisabeth
73,avenue de Paris
Tél : 01 39 24 88 88 / entrée libre
Visites libres : samedi et dimanche de 10h à 17h
Visites guidées : samedi et dimanche de 14h à
17h (par l’Office du Tourisme)
Cette propriété qui abrite un parc magnifique
de 7,2 hectares, a été achetée par Louis XVI
en 1783 pour sa sœur cadette, Elisabeth de
France, dite Madame Elisabeth, alors âgée
de 19 ans. Il est dessiné entre 1772 et 1782
par Alexandre-Louis Étable de La Brière,
architecte du roi, puis remanié au XIXe
siècle
dans l’esprit d’un jardin romantique anglais.
Au fil de son histoire, le cœur du jardin, situé
autour de la maison, a conservé l’esprit
de ses origines, mais le fond du parc a été
envahi progressivement par un boisement
naturel. Le domaine appartient depuis 1983 au
Conseil général des Yvelines. A découvrir : le
promenoir poétique dont l’objectif est d’offrir
de la poésie à lire aux promeneurs grâce à des
textes différents chaque année et proposés sur
des bornes installées dans l’Allée des Tilleuls.
10- Couvent des Récollets
9,rue des Récollets
Tél : 01 39 24 88 88 / entrée libre
Visites guidées : samedi de 14h à 17h et
dimanche de 10h à 12h et de 14h à 17h (par
l’Office du Tourisme - visite couplée avec l’Hôtel
de la Guerre)
Ce bâtiment est construit en 1684 d’après
les dessins de Jules Hardouin-Mansart et
abrite des religieux de l’ordre catholique
des Franciscains. Ces «Récollets» servent
comme aumôniers-brancardiers auprès des
régiments du roi. L’édifice est utilisé après la
Révolution comme maison de détention, puis
comme infirmerie pour invalides et enfin
comme casernement pour un détachement du
génie du début de l’Empire. Aujourd’hui, sa
bibliothèque accueille le bureau d’études du
génie. Le jardin à la française est reconstitué
en 1961 d’après des documents historiques :
il rappelle les anciens parterres de broderie.
A voir également : le cloître et le portail de la
chapelle détruite à la Révolution.
11. 12- ecole des BeAuX-Arts
11,rue Saint-Simon
Tél : 01 39 49 49 80
www.eba-versailles.com / Entrée libre
Visites libres et guidées : samedi et dimanche
de 10h à 19h
L’École des Beaux-arts de Versailles est
créée en 1795. Elle assure au sein de deux
sections, temps complet et temps partiel,
un enseignement pluridisciplinaire de haut
niveau délivré par des professeurs diplômés
d’État, enseignants-créateurs. Située dans le
centre historique, l’école est métamorphosée
par Platane Bérès en 2009 et présente une
nouvelle façade sur rue ponctuée de six
masques en pierre.
Exposition « Référence/ JFK-H4 ». Stéphane
Bouelle propose un parallèle artistique et
historique entre les assassinats de deux chefs
d’Etats aux destins fascinants : John Fitzgerald
Kennedy et Henry IV. Son support principal
est la vidéo d’Abraham Zapruder qui filma,
il y a 50 ans, avec sa caméra super 8mm,
l’assassinat du 35e
président des Etats-Unis.
En miroir à ce document, l’artiste propose un
témoignage, fictivement réel, de l’assassinat
d’Henri IV, réalisé avec une caméra super 8.
12. 14- Eglise réformée deVersailles
3,rue Hoche
Tél : 01 39 54 75 01
www.erversailles.org / entrée libre
Visites libres et guidées : dimanche de 15h à 18h
A l’emplacement du temple actuel rue Hoche,
se tenait jusqu’en 1880, une jolie colonnade
circulaire construite sous le règne de Louis XV,
pour servir de Reposoir lors des processions
royales de la Fête-Dieu, que le roi et la cour
suivaient depuis l’église Notre-Dame jusqu’au
château. Le temple actuel est bâti de 1880
à 1882 dans un style néo-roman très sobre
d’après les plans de l’architecte de la Ville
Albert Petit. Il devient, en 1906, le lieu de culte
de l’Église Réformée de Versailles à la suite de
la séparation des Églises et de l’Etat et a été
récemment restauré.
13- Eglise Notre-Dame
35,rue de la Paroisse
Tél : 01 30 97 69 70
www.notredame-versailles.org / entrée libre
Visites libres :samedi et dimanche de 8h30 à 20h
Cette église est la première construite à
Versailles, entre 1684 et 1686, par la volonté
de Louis XIV suite à l’installation définitive de
la cour et des principaux services de l’Etat
dans la ville. Les travaux sont confiés à Jules
Hardouin-Mansart, Premier Architecte du
roi. L’église est du style classique le plus pur,
elle se compose d’une nef de trois travées,
de grandes arcades en plein cintre et d’une
voûte en berceau sur l’axe central. En tant que
paroisse royale, elle accueillait le roi et la cour
pour certaines occasions.
13. 15- Eglise Sainte-Elisabeth
de Hongrie
25,rue des Chantiers
Tél : 01 39 02 01 04
www.sainte-elisabeth-catholique-yvelines.cef.fr
entrée libre
Visites libres : samedi de 9h à 17h30 et dimanche de
12h30à17h30-Visitesguidées:dimanchede14het18h
Cette église, située dans le quartier dit du
Petit Montreuil, a été édifiée au milieu du
XIXe
siècle sur les plans de l’architecte Pâris
avec les fonds du legs de l’abbé Rousseaux,
ancien aumônier de Madame Elisabeth, sœur
du roi Louis XVI. Le chœur de l’église se clôt
sur une vaste toile qui représente « le miracle
des roses » de Paul Hippolyte Flandrin et en
1901, le grand orgue du facteur John Abbey
y est installé. La restauration de l’église il y a
trois ans a redonné vie à tout un décor caché.
À présent, avec sa ceinture de boiseries,
son plafond à caissons bleu azur décorés de
motifs dorés, avec son superbe chœur et sa
verrière historiée dans les bas-côtés, l’église
Sainte-Élisabeth possède un cachet artistique
indéniable.
16- Eglise Sainte-Jeanne d’Arc
Place Elisabeth Brasseur
Tél : 06 88 91 49 13
www.jeannedarc-versailles.com / entrée libre
Visites guidées samedi à 14h et 15h,
dimanche à 15h,16h et 17h
Cette église a été construite par l’architecte
Albert Guilbert en béton armé, accomplissant
ainsi le vœu de l’évêque de Versailles,
Monseigneur Gibier, qui, en août 1914, à
l’approche de l’ennemi allemand,avait promis
aux curés de la ville de faire élever une église
en l’honneur de Jeanne d’Arc si Versailles
était épargnée des malheurs de la guerre.
Vaste édifice avec quatre grands arcs et une
coupole, elle est très largement inspirée de
l’église arménienne de Paris.
14. 17- eGlise sAint-sYmphorien
2,place Saint-Symphorien
Tél : 01 39 20 21 32
www.saint-symphorien-78-cef.fr / Entrée libre
Visites libres : samedi de 8h à 12h et de 15h
à 19h30 et dimanche de 8h à 12h30 et de 16h
à 19h30 - Visites guidées : samedi à 10h et
dimanche à 15h30
En 1764, Louis XV confie à l’architecte Trouard
le soin de bâtir la troisième église «royale
et paroissiale» de Versailles. Trouard, qui
connait l’Italie et admire le style antique, lui
donne presque l’aspect d’un temple romain.
L’église actuelle, de style néo-classique, est
inaugurée en 1770 ; sa décoration intérieure
n’est apportée qu’au XIXe
siècle. Installée
dans la chapelle du transept droit, une statue
de Saint-Fiacre, patron des jardiniers, évoque
la tradition de maraîchage et d’horticulture de
la paroisse de Montreuil. A noter que l’édifice
est construit sans vitrail, pour apporter un
supplément de luminosité et se rapprocher
de l’architecture civile, s’inspirant ainsi du
modèle de la Chapelle royale du Château.
18- GrAnde loGe de frAnce
19 bis,rue de Limoges
Tél 06 60 90 92 73 / Entrée libre
Visites libres et guidées : samedi de 12h à 18h
et dimanche de 10h à 18h
Construit au début des
années 1990 sur les
plans de l’architecte
Pierre Brenner, le
bâtiment de la rue
de Limoges, qui
abrite deux temples
maçonniques, s’inscrit
dans la tradition
architecturale héritée
du XVIIIe
siècle. Une
exposition y présente une sélection d’œuvres
historiques anciennes sur le thème du voyage
provenant du musée de la Grande Loge de
France.
15. 19- hÔtel de lA Guerre
3,rue de l’Indépendance américaine
Tél : 01 39 24 88 88 / Entrée libre
Visites guidées : samedi de 14h à 17h et
dimanche de 10h à 12h et de 14h à 17h (par
l’Office du Tourisme - visite couplée avec le
Couvent des Récollets)
En 1759, Jean-Baptiste Berthier, ingénieur
géographe du roi, suggère au maréchal
de Belle-Isle, secrétaire d’État à la Guerre,
d’édifier, près du château de Versailles, un
hôtel permettant de grouper tous les services
du ministère, jusque-là dispersés tant à Paris
que dans la ville de Versailles. La façade
en fausses briques comporte un portail
monumental(restauréen2010)surmontéd’une
couronne royale au-dessus de son fronton et
de trophées guerriers au-dessus des pilastres,
eux-mêmes ornés d’attributs militaires. Après
avoir servi de caserne, puis d’École du Génie,
il abrite maintenant la Direction centrale du
Service d’infrastructure de la Défense. La salle
d’audience (appelé «Salon de Diane») a gardé
son décor initial dont les tableaux de batailles
de Louis XV composés par Pierre Lenfant qui
ont fait l’objet d’une restauration en 2006-2007.
16. 20- hÔtel de ville
4,avenue de Paris
Tél : 01 30 97 85 28 – 01 30 97 81 00
www.versailles.fr / Entrée libre
Visites libres : dimanche de 10h à 18h
Visites guidées : dimanche de 14h30 à 17h (par
l’Office du Tourisme)
Le bâtiment d’origine est construit par le
Maréchal de Bellefonds et acheté par Louis
XIV pour le duc de Vermandois qui, à sa mort,
le légue à sa sœur, la princesse de Conti.
L’hôtel est racheté en 1723 par Louis XV pour
y loger le duc de Bourbon, Grand-Maître de
la maison du roi. En 1790, le roi décide de
l’accorder comme Hôtel de ville. En 1897,
une délibération du conseil municipal pose
le principe d’un concours organisé pour
sa reconstruction et l’architecte versaillais
Henri Legrand se voit confier les travaux,
qui s’achèveront à l’été 1900. Construction
typique de la IIIe
République, l’Hôtel de ville
devient alors le seul bâtiment dépassant la
hauteur imposée en ville. Seules les boiseries
classées de la salle des mariages subsistent
au bâtiment d’origine, les autres éléments
remarquables sont la salle des fêtes et la salle
du Conseil municipal.
NB : au 6, avenue de Paris, l’Hôtel des
Gendarmes a été construit en 1732 par
l’architecte Jacques V Gabriel pour accueillir
les gendarmes du roi, dans le style brique
et pierre imposé par la Ville. Il présente l’un
des plus beaux portails sculptés de la ville, de
style rocaille, classé au titre des monuments
historiques depuis 1911. Une opération
de rénovation actuellement en cours va
permettre au bâtiment d’accueillir le siège de
la Communauté d’agglomération de Versailles
Grand Parc.
17. 21- hÔtel des menus-plAisirs -
centre de musique BAroque de
versAilles
22,avenue de Paris
Tél : 01 39 20 78 10
www.cmbv.fr / Entrée libre
Visites libres et guidées : samedi et dimanche
de 14h à 18h – Atelier : samedi et dimanche de
14h à 18h
L’hôtel des «Menus Plaisirs» est créé par
Louis XV pour abriter l’administration, les
ateliers et les entrepôts liés à l’organisation
de ses réjouissances. Il devient le siège de
l’Assemblée constituante sous la Révolution
française. En 1789, il abrite la salle éphémère
des Etats généraux (disparue en 1802) où
sont votées l’abolition des privilèges et la
Déclaration des Droits de l’Homme et du
Citoyen par l’ensemble des députés, aucune
autre salle n’étant capable d’accueillir autant
de monde en dehors du château. En 1832,
l’hôtel est affecté au département de la guerre
et devient une caserne de cavalerie. Depuis
les années 1990, il est le siège du Centre
de musique baroque de Versailles dont les
missions principales sont la redécouverte
et de la valorisation du patrimoine musical
français des XVIIe
et XVIIIe
siècles à travers
des actions de recherche, d’édition, de
formation, de production de concerts...
Les visites de l’hôtel des Menus-Plaisirs
permettent de découvrir l’histoire des
bâtiments, l’emplacement de la salle des
Etats-généraux mais aussi le bureau-
appartement de fonction du dernier
Intendant des Menus-Plaisirs, Denis Papillon
de la Ferté. L’atelier «Éditer de la musique
ancienne pour un public aujourd’hui» fait,
entre autre, découvrir des sources musicales
anciennes (manuscrites ou imprimées).
18. dépendances de la Petite Écurie, construite
entre 1678 et 1682 par Jules Hardouin-
Mansart pour accueillir les chevaux de trait.
L’ensemble Petite Ecurie, Maréchalerie et
Forge est classé au titre des monuments
historiques. Les bâtiments ont été sauvés de la
ruine puis restaurés en 2005 dans une optique
d’ouverture sur la ville et sur la cour. A noter,
le magnifique relief en pierre sur la façade
du fronton du manège «Alexandre domptant
Bucéphale» de François Girardon.
La Maréchalerie présente trois fois par an un
artiste plasticien invité à produire une œuvre
sur place. Pour son exposition de rentrée, elle
accueille Felice Varini, artiste suisse élaborant
depuis les années 80 un travail de peinture qui
se déploie dans l’espace architectural. Grâce
à l’anamorphose, son geste artistique donne
à (re)découvrir l’horizon, l’espace public et
l’architecture patrimoniale et urbaine.
22- lA mArÉchAlerie
centre d’Art contemporAin
5,avenue de Sceaux
Tél : 01 39 07 40 27
www.lamarechalerie.versailles.archi.fr / Entrée libre
Visites libres : samedi et dimanche de 14h à 18h
Visites guidées : samedi et dimanche à 15h
La Maréchalerie, centre d’art contemporain
de l’Ecole nationale supérieure d’architecture
de Versailles (Ensa’v) est située dans les
19. 24- mAison des musiciens itAliens
15,rue Champ-Lagarde
Tél : 06 07 39 70 00
www.lecompagnonnage.com / Entrée libre
Visites libres et guidées : samedi et dimanche
de 14h à 18h
La Maison des musiciens italiens, de style
rocaille, est érigée en 1752 à Versailles
par Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne
(architecte de la Cathédrale Saint-Louis)
pour la comtesse d’Argenson. Le domaine
fut occupé plus tard par Madame de Marsan,
gouvernante des Enfants de France sous Louis
XV. Elle le céda au botaniste Louis-Guillaume
Le Monnier qui créa une pépinière derrière la
maison (voir rubrique «Jardin des Musiciens
Italiens»). La maison est classée au titre des
monuments historiques le 2 novembre 1976.
Elle a été acquise par la Ville en 1978 et
restaurée avec des faux marbres d’esprit
italien. Les Compagnons du Tour de France
y ont établi leur siège et leur musée depuis
1986.
23- loGe mAÇonnique de
versAilles
6,rue de Bailly
Tél : 06 09 02 30 99 / Entrée libre
Visites libres : samedi et dimanche de 9h à 12h
et de 14h à 16h30
La loge maçonnique de
Versailles est installée dans
les anciennes écuries de
l’un des hôtels du Prince de
Soubise qui avait obtenu ce
terrain à bâtir des mains de
Louis XIV. Une exposition
d’objets et documents
historiques (patentes,
tracés, bannières, etc….)
est présentée et divers objets symboliques
sont installés in situ dans le temple : sautoirs,
équerre, compas…
La Maison des musiciens italiens, de style
rocaille, est érigée en 1752 à Versailles
par Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne
(architecte de la Cathédrale Saint-Louis)(architecte de la Cathédrale Saint-Louis)
pour la comtesse d’Argenson. Le domaine
fut occupé plus tard par Madame de Marsan,
gouvernante des Enfants de France sous Louis
XV. Elle le céda au botaniste Louis-Guillaume
Le Monnier qui créa une pépinière derrière la
maison (voir rubrique «Jardin des Musiciens
Italiens»). La maison est classée au titre des
monuments historiques le 2 novembre 1976.
Elle a été acquise par la Ville en 1978 et
restaurée avec des faux marbres d’esprit
20. Construit en 1751, le musée est installé dans
l’ancien hôtel particulier de Monsieur Porchon,
entrepreneur des bâtiments du Roi. Il fut légué
au XIXe
siècle par la famille Lambinet pour y
installer les collections d’objets d’art jusqu’alors
conservées à la Bibliothèque municipale.
Déployéessurtroisniveaux,lessallesd’exposition
abordent l’histoire de la ville de Versailles, la
peintureetlasculptureduXVIe
auXIXe
sièclesainsi
que l’art de vivre au XVIIIe
siècle (reconstitution
d’un appartement d’époque). Plusieurs salles
conservent leurs décors d’origine (meubles
estampillés,céramiques,objets d’art…).
Exposition « Anna Maria Tsakali – Infini
végétal ».Anna Maria Tsakali est née au Pirée,
en Grèce, et a étudié la peinture à l’Ecole
Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris
de 1983 à 1987 avec Leonardo Cremonini.
Depuis, elle vit et travaille entre Athènes et
Paris. Son exposition au Musée Lambinet
regroupe une cinquantaine d’œuvres, dont
plusieurs monumentales, qui caractérisent
sa peinture récente : des compositions où
le végétal est foisonnant et infini, à la fois
indompté et partie intégrante de nos villes.
Une déambulation au travers du Musée avec
une lecture de poèmes consacrés aux fleurs,
est organisée exceptionellement le samedi à
16h30 et animée par l’académie Internationale
des Arts du Spectacle (AIDAS).
25- Musée Lambinet
54,boulevard de la Reine
Tél : 01 39 50 30 32
www.versailles.fr / entrée libre
Visites libres : samedi et dimanche de 14h à 18h
Visites guidées des collections permanentes :
samedi à 14h30 et dimanche à 14h30 et 16h -
Visites guidées de l’exposition : samedi à 15h et
dimanche à 15h et 16h30 - Lecture de poèmes :
samedi à 16h30
21. 27- Place du marché
Notre-Dame
28e édition de la manifestation «Artistes
dans la rue» par l’association des Elèves et
Anciens des BeauxArts deVersailles et expostion
au Carré à la Farine
www.associationeba.com / Entrée libre
CarréàlaFarine:du10au14septembrede12hà19h
Marché Notre-Dame :samedi de 9h à 18h
Le marché prend
sa place au centre
de la Ville Neuve en
1669 par décision de
Louis XIV et devient
l’élément moteur du
quartier Notre-Dame.
La Ville en devient
propriétaire en 1834
et l’architecte Le
Poittevin imagine
quatre pavillons
formant un quadrilatère traversé par deux
grandes rues perpendiculaires. Chaque halle
a une fonction déterminée. Lieu de vie et de
rencontres, le marché Notre-Dame est un des
cœurs économiques de la cité.
Organisé chaque année par l’association des
Elèves et Anciens des Beaux-arts de Versailles,
le forum de la création artistique contemporaine
«Artistes dans la rue» transforme la place du
marché Notre-Dame en un lieu de rencontre
dédié à l’art contemporain sous toutes ses formes.
Une exposition des artistes précède l’évènement
dans la galerie du Carré à la Farine.Dans le cadre
de l’Année Le Nôtre, l’artiste photographe Elise
Prudhomme présente son exposition « le tien, le
mien,Le Nôtre ».
26- Pavillon des Filtres
Bassin de Picardie - Square royal
(embranchement de la rue Pershing et de
l’avenue des Etats-Unis)
Tél :06 73 20 92 54
www.asrieupe.org / entrée libre
Visites guidées :samedi et dimanche à 10h,14h et 16h.
Pavillon des filtres : Construit à la fin du règne
de Louis XVI par la Direction des Bâtiments du
Roi pour améliorer la qualité de l’eau «bonne à
boire» distribuée à Versailles, ce bâtiment est
un témoignage exceptionnel de la technique
hydraulique des XVIIIe
et XIXe
siècles. Classé
au titre des monuments historiques en 1979, il
a été entièrement restauré en 1996 alors qu’il
était en ruines.
Bassin de Picardie :Le Regard de Picardie a été
construit vers 1685 dans le cadre des travaux
destinés à amener à Versailles de l’eau de
Seine élevée par la Machine de Marly. Comme
l’ensemble du site du Bassin de Picardie dont
il constitue le fleuron,il est inscrit à l’Inventaire
supplémentaire des monuments historiques.
22. 28- prÉfecture desYvelines
11-13 avenue de Paris
Tél : 01 39 24 88 88
www.yvelines.pref-gouv.fr (salons du rez-de-
chaussée) / Entrée libre
Visites guidées : samedi de 14h à 17h et
dimanche de 10h à 12h et de 14h à 17h (par
l’Office du Tourisme)
La Préfecture de Versailles est construite
entre 1863-1866 par l’architecte Amédée
Manuel à l’emplacement de l’ancien chenil
du roi. L’hôtel du Département adopte
l’allure d’un bel hôtel du XVIIIe
siècle,
inspiré du château de Clagny, entre cour et
jardin. Son décor intérieur est cependant
tout à fait caractéristique de l’éclectisme du
Second Empire. A peine achevé, l’hôtel de
la Préfecture de Versailles est occupé par
l’Etat-major prussien en 1870, puis abrite
les appartements et les bureaux d’Adolphe
Thiers. La Préfecture des Yvelines occupe les
lieux depuis 1880.
NB : Au-delà, sur l’avenue de Paris, il faut
noter les façades remarquables des hôtels
particuliers situés aux numéros 19 et 21 qui
abritent respectivement l’Hôtel de Police et
la Chambre de commerce et d’industrie
desYvelines. Le premier est donné à Madame
du Barry par Louis XV en 1773 pour loger
les gens et les équipages (les centaures qui
ornent les écoinçons du portail rappellent
la présence du cheval dans le bâtiment).
Le second est construit entre 1752 et 1756
dans un style «italianisant», en rupture avec
le style rustique de la Ville, en brique et
en pierre. Ils sont reliés par un bâtiment
construit postérieurement, après la disgrâce
de Madame du Barry.
23. 29- sAlle du Jeu de pAume
1,rue du Jeu de Paume
Tél : 01 39 24 88 88 / Entrée libre
Visites guidées : samedi de 10h à 12h et de 14h
à 17h et dimanche de 14h à 17h (par l’Office du
Tourisme - départ toutes les 30 mn)
Cette salle est à l’origine construite à des fins
de divertissement et destinée à la pratique du
jeu de paume. Elle voit éclater la Révolution et
les députés du tiers état s’y rendent (la salle
des Menus Plaisirs étant interdite) pour y
prêter serment. De la réunion des trois ordres
(Assemblée nationale constituante composée
de la noblesse, du clergé et du tiers état) sera
issue la Déclaration des Droits de l’Homme
et du Citoyen le 26 août 1789. La salle est
transformée ensuite en musée de la Révolution
française.
30- sociÉtÉ de chAuffAGe urBAin
de lAville deversAilles (versÉo)
1,avenue du Maréchal Juin (en bas de la côte
de Satory)
Tél : 01 39 07 21 61
www.versailles.reseau-chaleur.fr / Entrée libre
Visites guidées : samedi de 10h à 16h30
La Société
Ve r s a i l l a i s e
de Chauffage
Urbain est un
site industriel
qui fait partie
du patrimoine
industriel de
la ville, et ce
depuis 30 ans.
Cette chaufferie
comporte une
cogénération et
trois chaudières
gaz produisant 104 MW d’eau chaude
permettant, via le réseau de chauffage urbain,
de chauffer et d’assurer la production d’eau
chaude sanitaire des bâtiments communaux de
la Ville de Versailles, du Château, du quartier
de Satory ainsi que d’autres ensembles
résidentiels.
24. 31- sYnAGoGue
10,rue Albert Joly
Tél : 01 39 07 19 19
www.synaversailles.fr /Entrée libre
Visites libres et guidées : dimanche de 12h à 18h
Construite entre 1884 et 1886, la synagogue
de Versailles, d’un style roman très pur, est
l’œuvre d’Alfred-Philibert Aldrophe, architecte
du Consistoire israélite de Paris mais aussi de
la famille Rotschild. Il choisit, comme pour la
synagogue de la rue Victoire à Paris, un modèle
inspiré de l’église pour symboliser l’intégration
des Juifs dans la société et l’histoire française.
L’édifice est imposant et sur le fronton est déployé
ungrandrouleaudetorahdepierre.Ladécoration
intérieure et le mobilier de la synagogue sont dus
à Paul Blondel,architecte des palais nationaux du
Louvre et des Tuileries.La synagogue est inscrite
à l’Inventaire supplémentaire des monuments
historiques depuis le 27 janvier 2010.
32- thÉÂtre montAnsier
13,rue des Réservoirs
Tél :01 39 20 16 00
www.theatremontansier.com / Entrée libre
Visites guidées (sur réservation) : samedi à 10h,
12h, 15h et 17h - Conférence «Si Montansier
m’était conté,histoire du théâtre deVersailles» (sur
réservation) :dimanche à 15h
Héritage du règne de Louis XIV,une vie théâtrale
s’est organisée à Versailles (fêtes, soutien aux
artistes…) et s’est perpétuée jusqu’à nos jours.Le
théâtre Montansier en incarne ce rayonnement.
Ce premier théâtre «à l’italienne» en France est
né en 1777 à l’initiative de Marguerite Brunet,dite
«La Montansier», qui le fit bâtir selon les plans
de l’architecte du roi, Jean-François Heurtier.
Il est inauguré en présence de Louis XVI et de
Marie-Antoinette. Plusieurs fois rénové depuis
sa création,il a fait l’objet au cours des dernières
années des soins nécessaires à sa bonne
conservation, notamment d’une rénovation de
l’ensemble de ses équipements scéniques.
25. Le samedi, l’équipe du théâtre propose des
visites insolites du lieu.A découvrir notamment,
et pour la première fois déployé, un rideau
de scène réalisé par Fulvio Lanza, peintre
décorateuritalienquiatravaillédanslesannées
80 pour le Picolo Teatro et la Scala de Milan
entre autres. Ce serait une réplique du rideau
de scène réalisé en 1777 ou une interprétation
libre du peintre. Le dimanche, une conférence
intitulée «Si Montansier m’était conté, histoire
du théâtre de Versailles» est proposée par
Pierre Hippolyte Pénet, diplômé de l’Ecole du
Louvre.
33- union nAtionAle des
collectionneurs de vÉhicules
militAires historiques
Route de la Minière - 1ère sortie à droite au rond-
point de la D91 puis suivre la direction STAT
Tél : 01 39 53 19 40 / Entrée libre
visites libres : samedi et dimanche de 10h à 18h
Présentation de
véhicules militaires
de collection :
chars, jeep, GMC,
Amphibie mais aussi
2 prototypes de
l’aérotrain de Bertin,
des chenillettes des
missions polaires de
Paul Emile Victor…
26. Al’occasion du quadri-centenaire de la naissance d’André Le Nôtre,
la ville deVersailles rend hommage, tout au long de l’année 2013, au célèbre
paysagiste du roi Louis XIV, au travers de nombreux projets urbains, de
créations de jardins, d’expositions, de conférences et événements autour
des jardins et du vivant dans la ville.
Forte d’un patrimoine végétal et urbain d’exception, de la présence de
l’École nationale supérieure du paysage, d’une École nationale supérieure
d’architecture et d’un pôle national de recherche végétale, la ville de
Versailles est la démonstration du parfait mariage entre la ville et la nature.
Aux côtés de la programmation du château consacrée à la dimension
historique de Le Nôtre, la ville témoigne par les inaugurations de nombreux
aménagements paysagers de la vitalité de son héritage, les journées
du patrimoine sont l’occasion de parcourir les sites végétaux les plus
remarquables et ceux qui viennent d’être ouverts ou repensés.
Au sein de cette programmation, les cimetières sont également mis à
l’honneur avec la publication par les Archives communales de « L’ange du
silence », un ouvrage sur le patrimoine funéraire de la Ville, riche, original
et souvent méconnu.Le catalogue est conçu à partir des ressources croisées
portant sur l’histoire et l’actualité des cinq cimetières de la commune. Il
s’intéresse à leur création, leur gestion et leurs aménagements urbains et
paysagers successifs. Une commande photographique inédite vient illustrer
la beauté de ce patrimoine qui mêle à la perfection la pierre et le végétal.
27. A- Allée des Mortemets
Cette allée,créée par André Le Nôtre et située
entre la Pièce d’eau des Suisses et l’Etoile de
Choisy, vient d’être restaurée par Versailles
Grand Parc. Cette opération s’inscrit dans la
mise en œuvre du vaste plan de circulations
douces et de loisirs lancé en 2011 dans
l’agglomération. Les travaux conduits par
Pierre-André Lablaude, architecte en chef des
Monuments historiques, en charge du parc
de Versailles, ont permis la replantation d’un
quadruple alignement de 582 chênes.A terme,
un réseau de 90 kilomètres de pistes cyclables
sera ouvert d’est en ouest, de la vallée de la
Bièvre à la plaine de Versailles.
B - Avenue de l’Europe
En 1671 et 1672, le Roi Louis XIV décide de
céder les terrains à bâtir à des conditions
exceptionnellement avantageuses pour
inciter la noblesse et les commerçants à
s’installer. Rapidement la ville devient un
vaste chantier. Aux deux routes en direction
de l’Est, vers Paris et Saint-Cloud, s’ajoute une
route en direction de Sceaux. Le Nôtre forme
ainsi un trident donnant sa symétrie à la place
d’Armes (actuelles avenues de Sceaux, Paris
et Saint-Cloud).
A son intersection, l’avenue de l’Europe a
fait l’objet en 2013 d’un vaste aménagement
paysager, conçu par l’architecte paysagiste
Nicolas Gilsoul, qui valorise le potentiel
patrimonial du site, renforce la continuité du
réseau de circulation et favorise l’insertion de
cet îlot dans la trame urbaine sans amoindrir
le bel équilibre des avenues royales qu’elle
traverse.
28. C- Cimetière des Gonards
19,rue de la Porte de Buc
Ouverture : samedi et dimanche de 9h à 18h30
A la fin du XIXe
siècle, devant l’impossibilité
matérielle d’agrandir les cimetières existants,
l’administration municipale décide l’ouverture
d’un nouveau cimetière, déclaré d’utilité
publique, et retient le bois des Gonards,
propriété de l’Etat, situé sur la commune de
Buc.Acquis en 1877,le terrain,d’une superficie
de plus de douze hectares sera rattaché au
territoire dix ans plus tard.Après d’importants
travaux de déboisement, nivellement et
clôture,le cimetière est ouvert aux inhumations
le 1er novembre 1879. C’est le plus récent et
le plus vaste cimetière de Versailles. A noter
quelques sépultures remarquables comme la
statue surmontant la tombe du comte Robert
de Montesquiou-Fezensac (1855-1921), poète ;
la tombe de Louis Lépine (1846-1933),
inventeur du concours Lépine ; la tombe de
l’aviateur Louis Blériot (1872-1936) ; la tombe
du cinéaste Marc Allégret (1900-1973) et
les carrés militaires français, britanniques
et allemands des deux guerres mondiales,
monuments commémoratifs
D- Cimetière israélite
3,avenue du Général Pershing
Ouverture : dimanche de 10h à 18h
Selon la tradition, Louis XVI octroie en 1788
aux juifs de Versailles un terrain de trois
perches de terre (102m2
) derrière le cimetière
catholique Notre-Dame (aujourd’hui rue des
Missionnaires). Entièrement occupé en 1821,
le roi Louis XVIII accorde par concession
révocable une pièce de terre appartenant à
son domaine privé sur la butte de Picardie,rue
des Moulins (aujourd’hui avenue du Général-
Pershing). Cette concession temporaire
devient définitive en 1872 quand Prosper
Gauthier, créateur du quartier de Clagny,
cède à la Ville pour le compte du Consistoire
israélite de Paris, un terrain permettant son
agrandissement. A noter quelques sépultures
remarquables comme l’Ingénieur Général
du Génie Maritime, Louis Kahn, surnommé
l’Amiral, né à Versailles en 1895 dans la
synagogue, rue Albert Joly et Michel Darmon,
ingénieur du Génie maritime.
29. E- Cimetière de Montreuil
81,rue de la Bonne Aventure
Ouverture :samedi et dimanche de 9h à 18h30
Le cimetière primitif du village de Montreuil
était situé autour de l’église bâtie à l’extrémité
de la rue de la Vieille-Eglise (rue de l’Ecole
des Postes) et détruite au XVIIIe
siècle. Avec
le développement de Montreuil, le cimetière
devient vite insuffisant et trop proche des
habitations et un transfert hors la ville s’impose
àlamunicipalité.Lechoixseportesurunterrain
rue des Petits-Bois et le cimetière est ouvert
aux inhumations en janvier 1841.A compter de
1873,le cimetière accueille les inhumations de
la paroisse Sainte-Elisabeth avant l’ouverture
du cimetière des Gonards. A noter quelques
sépultures remarquables comme les tombes
d’anciens maires de Versailles, dont Hyacinthe
Richaud (1757-1827) et Jean-François Barthe
(1800-1863) et la tombe de François-Eugène
Nepveu (1804-1866), architecte de Pie IX.
F- Cimetière Notre-Dame
15,rue des Missionnaires
Ouverture : samedi et dimanche de 9h à 18h30
Les origines de ce cimetière transféré sur son
site actuel depuis 1777 sont anciennes. C’est
un arrêt du Conseil du roi du 2 mars 1777 qui
ordonne l’établissement du nouveau cimetière
paroissial,horslesmursdelaVille,surunterrain
dépendant de la ferme de Glatigny donné
par Louis XVI à la Fabrique de Notre-Dame.
Le cimetière Notre-Dame devient communal
en 1843. Devenu rapidement insuffisant, il est
agrandi à deux reprises en 1845 et 1854. A noter
quelques sépultures remarquables comme la
tombe surmontée du buste en bronze de Jules
Favre (1808-1880), député et homme politique ;
le monument funéraire d’Albert Joly (1844-1880),
avocat,conseiller municipal et député de Seine-et-
Oise; lachapelledécoréed’armoiriesdelafamille
du maréchal de Santa-Cruz (1792-1865), ancien
président de la république de Bolivie ;les tombes
de nombreux anciens maires versaillais et le
carré militaire franco-allemand et monument
commémoratif de la guerre de 1870-1871.
30. G- cimetière sAint-louis
8,rue Monseigneur Gibier
Ouverture : samedi et dimanche de 9h à 18h30
Situé à l’origine à l’angle de la rue des
Bourdonnais et de la rue de Satory (actuelle
rue du Maréchal Joffre), le cimetière Saint-
Louis est transféré en 1770 sur un terrain de
cent-quatre-vingt perches pris sur le bois de
Satory donné par le roi Louis XV à la paroisse
Saint-Louis et situé à proximité de la rue des
Rossignols (actuelle rue Monseigneur Gibier).Il
est successivement agrandi par la Ville en 1850,
avec l’acquisition d’une parcelle du domaine
de l’Etat sur le bois de Satory puis l’achat en
1864 d’une maison et dépendances permettant
d’élargir le passage conduisant de la rue des
Rossignols à l’entrée du cimetière. A noter
quelques sépultures remarquables comme la
tombe du poète Jean-François Ducis (1733-1816) ;
la tombe avec médaillon de bronze du musicien
du roi Jean-Baptiste Mathieu (1762-1847) ; la
tombe surmontée d’uns statue de la pianiste et
compositrice Augusta Holmès (1847-1903) ; les
tombes des peintres Henri Le Sidaner (1862-
1939) et Georges Rouault (1871-1958) ainsi que
le carré militaire franco-allemand et monuments
commémoratifs de la guerre de 1870-1871.
h- etAnGs GoBert
Avenue de Sceaux
Les étangs de Gobert, appelés au temps de
Louis XIV étangs du Parc-aux-Cerfs, sont
réalisés à partir de 1875 et portent le nom de
l’intendant du Roi Louis XIV, Thomas Gobert,
concepteur de l’aqueduc de Buc, qui amène
l’eau de l’étang de Saclay sur Versailles. Leur
surface totale était à l’origine deux fois plus
importante que celle d’aujourd’hui. Durant la
dernière guerre mondiale, l’armée allemande
a fait sauter les murs de soutènement côté gare,
afin de vider les étangs qui constituaient une
bonne cible de visée pour les bombardements
alliés. Après la guerre, seul l’étang long a été
remis en eau. L’étang carré est resté vide et la
nature y a repris ses droits.
Les travaux d’aménagement des jardins des
étangs Gobert, dessinés par le paysagiste
Michel Desvigne, vont faire de ce lieu
désaffecté un poumon vert près de la gare des
Chantiers. L’étang carré sera intégralement
préservé et réaménagé en un grand jardin
doté de circulations douces.
31. i- JArdin des musiciens itAliens
15,rue Champ-Lagarde
Ouverture : samedi et dimanche de 14h à 18h
Ce jardin public, vestige du célèbre jardin
botanique du docteur Louis-Guillaume Le
Monnier, a bénéficié d’une opération de
réhabilitation intégrale qui s’est achevée
en mai 2013. Les 5000m2
du parc ont été
entièrement remis à neuf et réalisés dans un
style à l’anglaise. Les bosquets d’arbres et
d’arbustes ont été implantés dans le parc de
façon à créer différents points de vue au fil de
la promenade et les végétaux choisis figuraient
dans l’herbier de Louis-Guillaume Le Monnier.
Le réaménagement a été pensé pour mettre en
valeur le patrimoine historique du lieu (voir
Maison des Musiciens Italiens) et a été réalisé
dans un objectif d’accessibilité aux personnes
en situation de handicap (allées bordées de
voltiges métalliques qui permettent de servir
de guide pour les personnes malvoyantes;
espaces prévus pour les fauteurs roulants à
côté de chaque banc).
J- JArdin des senteurs
8,rue de la Chancellerie
Ouverture :samedi et dimanche de 8h30 à 21h
Après avoir traversé la Cour des Senteurs,
les visiteurs peuvent découvrir un nouveau
jardin public de 3600 m2
réalisé par
l’architecte paysagiste Nicolas Gilsoul : un
écrin d’exception dédié à l’art du parfum, un
jardin secret riche d’une centaine d’espèces
végétales aux parfums audacieux et aux
formes élégantes. A deux pas du Château et
s’ouvrant sur la rue du vieux Versailles, c’est
une nouvelle porte d’entrée touristique qui
conduit directement vers le centre du quartier
Saint-Louis dans le prolongement notamment
de la salle du Jeu de paume et du Potager du roi.
32. K- Parc du Centre spirituel
du Cénacle deVersailles
68,avenue de Paris
Tél : 01 39 50 21 56 / www.ndcenacle.org
Ouverture : dimanche de 14h à 18h
La maison du 68, avenue de Paris date du
début du XVIIIe
siècle.Elle est occupée depuis
1921 par les Sœurs du Cénacle qui en ont fait
un Centre spirituel. Son parc avec pelouses,
sentiers ombragés et pièce d’eau fait de ce lieu
un véritable havre de paix au cœur de la ville.
Il est à ses débuts un jardin à la française avec
un canal en son centre.Il est ensuite transformé
en jardin à l’anglaise utilisant les eaux du rû
de Marivel.La visite du parc consiste à repérer
et à admirer à l’aide d’une carte une trentaine
d’arbres de différentes espèces (dont séquoia
géant, Gingko biloba, tulipier de Virginie,
noyer noir et chêne rouge d’Amérique,cyprès
chauve, Taxodium ascendens nutans, etc…)
ainsi qu’une vingtaine espèces d’arbustes.
L- Potager du roi
10,rue du Maréchal Joffre
Tél : 01 39 24 62 62 / www.potager-du-roi.fr
entrée payante : plein tarif : 6,50 € - tarif réduit :
3 € - gratuit pour les - de 12 ans
Visites (entrée payante) : samedi et dimanche
de 10h à 18h - visites guidées (payant) : samedi
et dimanche à 11h30,14h et 16h
Créé à la demande de Louis XIV et sous la
direction de La Quintinie entre 1678 et 1683,
le Potager fournissait la table du roi en fruits et
légumes. La forme actuelle du Potager a peu
changé depuis trois siècles. Le grand carré
s’étend sur trois hectares. Il est divisé en seize
carrés également répartis autour d’un bassin
central. Chaque carré en son centre contient
des légumes et est entouré d’arbres fruitiers.
Des terrasses dominent l’ensemble. Il abrite
depuis 1976 l’Ecole nationale Supérieure
du Paysage dont les origines remontent à
la création d’une chaire de l’art des parcs et
jardins en 1874 au sein de l’École nationale
d’horticulture, implantée au Potager du Roi.
33. Classé en 1926 au titre des monuments
historiques,il est ouvert aux visites depuis 1991.
NB : Le Parc Balbi est situé contre le Potager
du roi. Il s’agit du jardin de la propriété
aménagée en 1785 par Jean-François
Chalgrin pour la comtesse de Balbi, maîtresse
du comte de Provence, frère de Louis XVI.
Des bâtiments, il ne reste rien, mais le parc
conserve sa rivière, son belvédère et sa vaste
grotte (la plus grande de Versailles), dans un
environnement de verdure caractéristique
des jardins à l’anglaise du XVIIIe
siècle. Il est
aujourd’hui un agréable jardin accessible au
public gratuitement.
Plastique Danse Flore
www.plastiquedanseflore.com
Spectacles,performances,installations (entrée
payante au Potager du Roi) : samedi de 10h à
21h,dimanche de 10h à 18h.
Plastique Danse Flore est un festival
pluridisciplinaire qui développe un dialogue
riche entre patrimoine historique et création
contemporaine. Dans le cadre majestueux du
Potager du Roi,le festival accueille pour sa 7ème
édition de nombreux artistes de renommés
internationales. Chorégraphes, danseurs,
plasticiens viendront témoigner de la vitalité
de la création d’aujourd’hui (Vincent
Thomasset, Laurent Pichaud, Eszter Salamon,
Mié Coquempot, Dominique Petitgand,
HenriqueNeves,VivianaMoin,ChristineBeigel,
Sylvie Robic ...). Spectacles et installations
tout au long de la journée.Programme détaillé
sur www.plastiquedanseflore.com
34. Réalisation :Ville de Versailles
Rédaction : Direction des Affaires culturelles
Conception : Direction de la communication
Conseil scientifique :
Paul Trouilloud, Architecte des Bâtiments de France
Frédéric Didier, Conservateur en chef des Monuments historiques
Vincent Piveteau, Directeur de l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage
Maison de l’Architecture et du Patrimoine
Nouveauté cette année : découverte du quartier historique Saint-Louis,
à travers de nouveaux passages et des sites inédits.
En sortant de la salle du Jeu de
Paume et en prenant la rue de
Fontenay sur la gauche, on peut
accéder au nouveau Jardin des
Senteurs.
On peut ensuite découvrir la
Cour des Senteurs et en sortir
soit par la rue de la Chancellerie,
soit par la rue des Récollets, qui
permet d’accéder, en empruntant
l’impasse Joseph-Adrien le Roi, à
la bibliothèque municipale par
la « porte des espions ». Ceux-
ci l’empruntaient pour accéder
discrètement au Ministère des
Affaires étrangères.
Face à la grande entrée de
la bibliothèque, 5, rue de
l’Indépendance américaine, il est
ensuite possible d’accéder au
Château deVersailles, qui dévoile
exceptionnellement l’un de ses
lieux cachés, la méconnue Aile
du Midi, 4, rue de l’Indépendance
américaine.
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