1. Le vent dur flagelle les toitures
les entretoises vibrent sous l'ardoise
en murmures gémissent les murs
les croisées des fenêtres se toisent
le sol même se dérobe à l'entresol
et au sous-sol valsent les parasols
Dehors les platanes se courbent et ahanent
en gigue sous la tramontane comme pavane
J'aime ce vent qui me rend presque dément,
et en ferment, de folie je serais son amant.
En une délicieuse étreinte je le ferai mort affreuse,
et enjôleuse, elle m'entrainera en amoureuse.
Ce jour n'est plus, je ne suis plus
La Dame m'a prise et de la bise,
tel l'embrun, ne flotte que son parfum.
Point de chagrin juste manque la fin.
Et je suis là prostré,immobile et las
de n'être que cet homme à la fenêtre de sa vie