1. Réglons nous-même
cette stupide crise de
l’emploi.
Sérieusement, ceci commence à m’exaspérer.
Translated and adapted by Nicolas Bergé from Tony Bacigalupo’s
“Let’s fix the stupid job crisis ourselves” (http://nwc.co/projects/letsfixthestupidjobcrisis/)
3. Le contrat social entre
employeurs et employés
est rompu.
Auparavant cela fonctionnait ainsi: va à l’école, travaille dur,
accomplis les tâches qu’on te donne. En échange
et en guise de sécurité, tu recevras un emploi salarié.
Nous sommes allés à l’école. Nous avons travaillé dur.
Mais cette sécurité a disparu.
4. Pourquoi cela est-il arrivé ?
Les raisons sont nombreuses. Délocalisation. Automatisation.
Avancées technologiques. Changements économiques.
Avoir un emploi, de fait, est de moins en moins
perçu comme travailler en permanence
et toute sa vie pour la même entreprise au même endroit.
Beaucoup continuent à se comporter
comme si c’était encore le cas, mais il est
assez clair que cela ne fonctionne plus ainsi.
6. Près de la moitié (40 %)
des diplômés
ne trouvent pas d’emploi.
Et pour ceux contractant des dettes pour leurs études,
cela rend les choses encore plus effrayantes.
7. Les Baby-Boomers
quittent de plus en plus tard
le marché de l’emploi.
Soit à cause de la législation, soit par nécessité,
soit tout simplement parce qu’ils désirent continuer à faire ce qu’ils font.
20. Ce segment représente les employés
traditionnels.
À gauche toute se trouve l’employé idéal:
30 ans d’ancienneté dans la même entreprise.
21. Ce segment représente ceux
qui créent et dirigent des entreprises
à fort potentiel de croissance.
PDGs. Fondateurs. Ceux qui emploient, ou désirent employer,
le segment de gauche, à l’autre bout de la barre. À droite toute
se trouve... disons qu’il s’agisse de Xavier Niel.
22. J’ajoute que ceci n’est sans doute pas (encore) à l’échelle...
Aidez-moi avec de meilleurs chiffres si vous les possédez.
23. Entre les deux se trouvent ceux...
qui sont entre les deux.
Entrepreneurs. Freelances. Dirigeants de petites entreprises.
Ceux qui ne rentrent pas facilement dans les deux autres segments.
24. Ce sont ceux qui ne dépendent pas
d’un seul employeur,
ni d’investisseurs ou d’actionnaires.
27. Une part importante du discours sur
la création d’emploi se concentre
sur le segment de gauche. Remettre
les gens au travail. Évident, non ?
28. Mais ça ne nous est pas super utile,
puisqu’il n’y a pas grand chose
que nous puissions faire dans ce cas.
Nous ne pouvons pas forcer les entreprises à embaucher de nouveau.
29. Beaucoup d’attention se porte
sur le segment de droite.
La logique est implacable: créer plus d’emploi en créant plus
de créateurs d’emploi ! Plus de startups = plus d’emplois. Oui ?
39. Qu’en est-il de ceux qui sont au milieu ?
Quelle est leur histoire ?
Nous savons très peu de choses sur eux.
Regardons encore de plus près.
40. Ceux à gauche du segment offrent
leurs services aux employeurs traditionnels,
de manière, disons, plus ponctuelle.
Ce groupe grandit considérablement.
41. Ceux à droite du segment sont à la tête
des PME.
Ces entreprises gagnent de l’argent en fournissant biens et services.
Elles ne font pas des milliards, n’emploient pas non plus des milliers,
mais elles gagnent suffisamment pour employer ceux utiles à son développement.
Ce groupe grandit également.
43. Travailler se fait de plus en plus sur Internet.
C’est de plus en plus quelque chose
qui peut se faire de n’importe où.
Donc le télétravail et la prospection deviennent des pratiques
plus aisées, tandis que travailler en continu dans un seul et
même lieu devient de moins en moins nécessaire.
44. Internet est un lieu fantastique pour
créer, vendre et plus généralement
faire quelque chose et y gagner de l’argent.
Donc la ligne entre faire des affaires et créer son affaire est de plus en plus floue.
Qui aujourd’hui n’a jamais acheté ou vendu quelque chose en ligne, hein ?
45. Ces personnes comptent sur elles-même.
Elles gagnent leur vie en faisant quelque chose.
Elles utilisent facilement les technologies récentes.
Ceci semble être un bon début !
46. Les travailleurs indépendants n’ont pas
besoin d’attendre qu’un employeur
les contacte ou qu’un investisseur
les soutienne.
47. Ce qui veut dire qu’en tant qu’indépendant,
tu es capable de CRÉER de la valeur
en travaillant tel que tu le fais.
48. (D’après ce que j’ai compris, offrir
quelque chose de valeur et être récompensé
pour cela est à peu près la manière dont
une économie fonctionne a priori.)
49. Donc lorsque des personnes te paient pour
un bien créé ou un service offert, il se trouve
que tu participes aussi à la croissance
de l’économie.
Pas mal du tout !
Dans ce cas, qu’est-ce qui empêche plus de
personnes de faire cela ?
50. Le premier enjeu est
la prise de conscience.
Beaucoup n’ont pas l’habitude de croire
qu’une voie indépendante est une option viable.
51. Le deuxième enjeu est
la peur.
Travailler pour soi signifie que tu ne jouis pas
des structures de soutien du salariat.
Ça signifie également que tu es responsable.
Sur tous les plans. Et c’est très effrayant.
52. Le troisième enjeu est
le soutien.
Si tu cherches un travail ou si tu crées une
startup, il existe beaucoup de structures qui
t’aideront à trouver ta voie.
Mais démarrer tout seul ? Pas tellement.
55. En fait, ça a déjà commencé.
De nouvelles communautés
d’indépendants émergent un peu
partout. Ce serait de parfaits points
de départ pour se rassembler et
travailler ensemble sur ces questions.
(Il s’agit d’espaces de coworking.)
56. Donc nous avons un moyen d’envisager
le travail qui permet aux personnes
de créer de la valeur pour eux-même
dans des termes qu’ils définissent
eux-même.
Nous avons les prémices d’une
structure de soutien locale.
Nous avons une idée précise
des blocages en présence.
57. Est-il possible d’inspirer un nombre
suffisant de personnes à créer leur
propre emploi pour enrayer
sérieusement cette crise ?
67. Rejoignez un groupe local ou
une communauté de coworking
qui vous est proche.
Si rien qui existe ne correspond à vos
besoins, trouvez ceux qui ressentent
la même chose et créez-en un.
68. Ces questions ne vont pas se régler
d’elles-même.
Ces questions vont se régler parce que
nous les réglerons.
69. Un travail n’est pas quelque chose
que nous obtenons.
Un travail est quelque chose
que nous faisons.
71. Liens vers les slides de Tony et plus:
nwc.co/letsfixthestupidjobcrisis
Références:
nwc.co/job-crisis-references
Obtenez les avancées par email:
nwc.co/job-crisis-list
et traduites par moi-même
72. “I have some time, and if I use
it well, it will be enough.”
- Amit Gupta
Entrepreneur, Leukemia survivor,
and inspiration to many