2. 1.1 L’énergie : un facteur clé de la compétitivité
de nombreux secteurs
0
10
20
30
40
50
60
70
Chimie,
caoutchouc,
plastiques
Bois et
papier
Produits
minéraux
Viande et lait Moyenne Métallurgie Autres ind.
agricoles et
alimentaires
Industrie
textile
61,7
21,1
19,1
17
14
11,8 11,4 11,2
L’énergie
représente
en moyenne
14 %
de la valeur
ajoutée des
entreprises
industrielles
en France
source : CEREN / INSEE
3. 1.2 L’énergie : un facteur clé de la compétitivité
de nombreux secteurs
Part de l’énergie (y compris eau) dans la valeur ajoutée (source : CEREN / INSEE)
Energie
Hors énergie
L’énergie
représente en
moyenne
61,7 %
de la valeur
ajoutée dans
le secteur
de la chimie,
du caoutchouc et
de la plasturgie
4. 2.1. La révolution énergétique américaine :
un choc de compétitivité
Prix du gaz naturel (dollars par million de British Thermal Units)
et prix du pétrole (dollars par baril) ; source : Banque mondiale
Le gaz payé
par les
consommateurs
américains
est 3 à 5 fois
moins cher
que pour les
ménages et
entreprises
en Europe
0
20
40
60
80
100
120
140
160
0
2
4
6
8
10
12
14
16
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Gaz Europe
Gaz USA
Pétrole
5. 2.2. La révolution énergétique américaine :
un choc de compétitivité
Aux Etats-Unis, les activités directement et indirectement
liées aux gaz de schiste représentent :
– 600 000 emplois en 2010
– 900 000 emplois attendus à l’horizon 2015
– 4,6 % de la production industrielle en 2010
– 1 900 milliards de dollars d’investissements (2010-2035)
– 1 000 milliards de recettes fiscales (2010-2035)
– Un avantage moyen de 930 dollars par an sur la facture des PME et des
ménages américains
Sources : Banque mondiale ; IHS Global Insight (déc. 2011), The Economic and Employment
Contributions of Shale Gas in the US ; CERA (mars 2012), The Impact of Shale Gas on the U.S.
Economy ; American Chemistry Council.
6. 2.3. Gaz de schiste : une filière d’excellence potentielle
en France et en Europe
Des acteurs français et européens d’envergure
mondiale sont déjà bien positionnés :
– CGG-Veritas (exploration du sous-sol)
– Saint Gobain (billes en verre)
– Imerys, Solvay (additifs)
– Suez, Veolia (traitement de l’eau)
– Technip (ingénierie de l’énergie)
– Total (exploration et exploitation)
– Vallourec (tubes sans soudure)
– Etc.
…sans oublier de nombreuses PME
7. 2.4. Gaz de schiste : les recommandations du MEDEF
1. Evaluer le potentiel en recourant, dans un nombre limité
d’opérations, aux meilleures techniques disponibles
2. Engager un effort de R&D dans l’optique d’une poursuite de
l’amélioration des techniques d’exploration du sous-sol et de la
recherche d’innovations de rupture
3. Capitaliser sur cette expérience pour permettre aux pouvoirs
publics d’enrichir le cadre réglementaire pour le
développement en cas de découverte de ressources
commerciales
4. Poursuivre les réflexions sur l’analyse des enjeux
économiques, industriels, environnementaux, sociaux et
juridiques, des projets de R&D
5. Poursuivre le dialogue avec les pouvoirs publics, les médias et
l’ensemble des parties prenantes
8. 3.1 Coût de la transition énergétique en Allemagne
«1 000 milliards d'euros
d'ici la fin des années 2030 »
[Peter Altmaier, ministre allemand de l’Environnement, au journal
Frankfurter Allgemeine Zeitung du 19 février 2013]
(680 milliards pour les tarifs de rachat éolien, photovoltaïque, biogaz ; 320 milliards pour le
développement du réseau de transport et de distribution, la mise en place de capacités de production
thermique, la rénovation énergétique des bâtiments, la R&D, …)
9. 3.2 Prix de l’électricité pour les ménages
en France et en Allemagne
Le prix de
l’électricité
payé en
moyenne par
un ménage
allemand
est de
46 %
supérieur
à celui payé
par un ménage
français.
Source : Eurostat ; en euros par MWh
144,1
98,6
80
90
100
110
120
130
140
150
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Allemagne
France
10. 3.3 Prix pour les électro-intensifs en 2014
en France et en Allemagne
35
36
37
38
39
40
41
Allemagne France
37
40,5
En 2014,
le prix
de l’électricité
pour les
consommateurs
électro-intensifs
allemands sera de
27 %
inférieur
au prix français
Fourniture électrique en 2014 (€/MWh) pour les industriels électro-intensifs soumis à
fuites de carbone et éligibles à l’interruptibilité; source UNIDEN, janvier 2013
11. 4. Lutte contre le changement climatique : la France
affiche la 2ème performance de l’UE loin devant l’Allemagne
Source : Agence Internationale de l’Energie, Emissions from fuel combustion, 2012
La production
électrique
de la France
émet
5 fois moins
de CO2
que celle
de
l’Allemagne
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900 Suède
France
Lituanie
Lettonie
Autriche
Finlande
Slovaquie
Belgique
Danemark
Hongrie
Slovénie
Espagne
UE27
Portugal
Luxembourg
Pays-Bas
Italie
Roumanie
Allemagne
Royaume-Uni
Irlande
Bulgarie
République…
Pologne
Estonie
Grèce
Chypre
Malte
89 g
356 g CO2/kWh
447 g
12. 5.1 Mix énergétique : situation mondiale
La consommation
mondiale d’énergie
repose à près de 75 %
sur les énergies
fossiles:
pétrole, gaz, charbon.
Les énergies
renouvelables
représentent 20 %
et le nucléaire
un peu plus de 2 %.
Source : Agence internationale de l’Energie
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
13. 5.2 Mix énergétique : situation européenne
En Europe, la
consommation
d’énergie repose à
81 % sur les énergies
fossiles : pétrole, gaz,
charbon.
Les énergies
renouvelables
représentent 15 %
et le nucléaire près de
6 %.
Source : Commission européenne
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
14. 5.3 Mix énergétique : situation française
En France, la
consommation
d’énergie repose à
71 % sur les énergies
fossiles : pétrole, gaz,
charbon.
Les énergies
renouvelables
représentent 11 %
et le nucléaire
près de 18 %.
Source : Bilan de l’énergie 2011, Ministère de l’Ecologie / SOes
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
50%
15. 6.1 Les 4 atouts du nucléaire pour la France
1. Changement climatique : avec 85 g de CO2 par kWh, la production
électrique de la France émet 4 fois moins que la moyenne
européenne et 5 fois moins que l’Allemagne (2ème place en Europe
après la Suède).
2. Prix de l’électricité pour les entreprises : grâce à son mix actuel,
la France reste le 4ème pays le plus compétitif en Europe (80,10 €
par MWh hors TVA contre 110,00 € en moyenne dans l’UE).
3. Emploi : la filière nucléaire représente plus de 125 000 emplois
directs en France, 115 000 emplois indirects et 170 000 induits soit
un total de 410 000 emplois.
4. Balance commerciale : les exportations françaises d’équipements
et de services nucléaires représentent un CA annuel total de 6
milliards d’euros et les exportations d’électricité rapportent en
moyenne 2 à 3 milliards d’euros chaque année.
16. 7.1 Efficacité énergétique : des progrès importants
réalisés, essentiellement dans l’industrie…
Consommation d’énergie rapportée au PIB ; source : Ministère de l’Ecologie (CGDD/SOES)
17. 7.2 …et un potentiel à exploiter en priorité
dans le bâtiment et les transports
Consommation d’énergie finale par secteur ; source : Ministère de l’Ecologie/CGDD/SOeS,
Chiffres clé de l’énergie, édition 2011 (données 2010).
Le bâtiment
(résidentiel
et tertiaire)
et les transports
représentent
respectivement
41 % et 30 %
de la
consommation
d’énergie
en France
41 %
30 %
20 %
8 %
2%
Résidentiel-
tertiaire
Transports
Industrie
Usages non
énergétiques
Agriculture
18. 8.1 Energies renouvelables : la France dispose d’atouts
pour être à la pointe…
Part de la production d’énergie d’origine renouvelable en France; source : Ministère de
l’Ecologie/CGDD/SOeS, Chiffres clé de l’énergie, édition 2011 (données 2010).
45,6%
20,0%
10,8%
6,7%
6,7%
5,6%
1,5%
1,5% 1,0%
0,5%
Bois-énergie
Hydraulique
Biocarburants
Pompes à chaleur
Déchets urbains
Eolien
Biogaz
Résidus agricoles
Solaire et photovoltaïque
Géothermie
19. 8.2 … et assurer un développement raisonné des filières
pour limiter la dérive des coûts
Les charges de service public de l’électricité (CSPE) liées au
développement des EnR pourraient atteindre 6,7 milliards d’euros
à l’horizon 2020 (source : scénario MEDDE-DGEC)
21. 9. Les 7 points-clés pour un mix énergétique
compétitif
1. Une étude d’impact est indispensable
2. Développer les actions d’efficacité énergétique les plus rentables
3. Préserver les atouts du nucléaire
4. Permettre l’exploitation des potentiels énergétiques nationaux (gaz
de schiste)
5. Donner au gaz naturel et au pétrole une place dans le mix qui
permette de bénéficier des avantages spécifiques de ces énergies
aux meilleures conditions économiques et technologiques
6. Développer les énergies renouvelables en privilégiant les filières et
les technologies les plus compétitives
7. Intégrer la sécurité d’approvisionnement
Le débat doit évaluer le mix de 2025 en fonction de la performance
de l’économie française, des coûts et des financements disponibles