A3iFormations, organisme de formations certifié qualiopi.
Le graffiti
1. Dossier Web Documentaire
- Le graffiti -
# Synopsis
Un
des
faits
majeurs
qui
caractérise
et
défini
l’art
du
graffiti
est
que
celui-‐ci
se
crée
dans
la
rue.
En
effet,
les
graffeurs,
grâce
aux
villes,
aux
ruelles
détiennent
un
immense
terrain
de
jeu
qui
offre
une
grande
variété
d’ambiances.
Le
choix
d’un
lieu
est
ainsi
déterminé
par
un
coup
de
cœur,
une
émotion.
Ces
vastes
espaces
urbains
sont
des
terrains
d’expérimentation
leur
promettant
une
certaine
liberté
qu’ils
ne
pourraient
trouver
au
sein
d’un
musée.
Cette
relative
liberté
est
tout
de
même
contrebalancée
par
les
limites
de
la
ville.
Celle-‐ci
est
faite,
par
définition,
de
frontières,
de
rues,
de
routes,
des
contraintes
que
les
graffeurs
tentent
d’apprivoiser.
C’est
ainsi
que
l’utilisateur
se
trouve
face
à
un
écran
reprenant
la
forme
d’une
tablette
magique.
A
l’intérieur
de
ce
jouet,
une
ville
vue
de
haut
apparait.
Un
pop-‐up
apparaitra,
expliquant
ainsi
comment
se
déplacer
dans
l’interface.
En
débutant
grâce
à
un
point
de
départ
situé
en
bas
de
l’écran,
le
spectateur
évolue
et
trace
son
chemin
au
travers
des
différentes
ruelles.
Au
moment
où
il
passera
sur
un
point
clé
menant
à
une
vidéo,
son
curseur
se
trouvera
bloqué
et
un
pop-‐up
signifiera
la
présence
de
cet
élément.
L’utilisateur
choisira
s’il
souhaite
ou
non
visionner
la
vidéo.
Si
celui-‐ci
refuse,
il
pourra
poursuivre
son
chemin
et
dans
le
cas
contraire,
grâce
à
une
plongée
dans
la
ville,
il
accédera
à
l’épisode.
Ces
épisodes
seront
présentés
en
différents
morceaux
que
l’utilisateur
pourra
sélectionner
afin
de
choisir
les
passages
qui
l’intéressent.
Ainsi,
des
performances
d’artistes
et
des
interviews
seront
proposées
afin
de
découvrir
l’univers
du
graffiti
(voir
la
liste
des
personnes
interviewées).
Une
fois
la
vidéo
consultée,
celle-‐ci
s’ajoutera
à
une
frise
d’évolution
en
bas
de
l’écran.
Cela
permettra
à
l’utilisateur
de
voir
quels
éléments
lui
manquent
afin
de
la
compléter.
2. # Interviews
Dans
le
cadre
de
notre
projet
de
webdocumentaire,
il
nous
paraît
indispensable
de
procéder
à
l’interview
filmée
de
plusieurs
intervenants.
Le
choix
de
ces
«
témoins
»
et
leur
pertinence
sont
explicités
ci-‐dessous
:
-‐
Des
universitaires
:
leur
intervention
peut
permettre
d’appréhender
la
pratique
du
graff
sous
un
angle
sociologique.
C’est
pour
cette
raison
que
nous
envisageons
de
solliciter
deux
professeurs
de
l’Université
de
Bordeaux
III.
#
Martine
Versel
(versel@u-‐bordeaux3.fr)
:
Maître
de
Conférences
-‐
Sciences
de
l'Information
et
de
la
Communication
#
Alain
Mons
(monsa@hotmail.fr)
:
Professeur
en
sciences
de
l'information
et
communication
(Communication
spatiale
et
urbaine
-‐
La
culture
des
images
-‐
Anthropologie
de
l'imaginaire
contemporain).
-‐
Un
gérant
de
boutique
spécialisée
:
le
gérant
de
boutique
spécialisé
doit
apporter
un
œil
expert
et
averti
sur
la
pratique
du
graff
en
général
ainsi
que
sur
la
matériel
utilisé.
Son
interview
peut
aussi
apporter
des
éclairages
sur
la
culture
urbaine,
musicale
et
vestimentaire
qui
semble
caractériser
une
grande
partie
de
pratiquants
de
cet
art
non
conventionnel.
#
Paint
it
black
(Rue
du
loup,
Bordeaux)
#
Carlito's
Way
(16
rue
de
Guienne,
Bordeaux)
#
Urban
Art
(6
Rue
Loup,
Bordeaux)
#
Strictly
Wear
(1
Rue
Bouquière,
Bordeaux)
#
Yumie
(49
Rue
des
Remparts,
Bordeaux)
-‐
Conservateur
de
galerie
:
l’intervention
d’un
conservateur
amène
un
regard
différent
sous
la
pratique
du
graff
et
de
son
statut.
Sa
culture
artistique
et
ses
influences
doivent
l’amener
à
formuler
un
avis
sur
le
graff,
positif
ou
négatif,
afin
de
qualifier
cette
pratique
comme
un
art
à
part
entière,
un
hybride
artistique,
ou
du
vandalisme
pur
et
dur.
#
Galerie
des
remparts
:
galerie
d’art,
de
peinture,
sculpture,
d'artistes
français
contemporains)
>>
www.galeriedesremparts.com
#
Eponyme
Galerie
(Exposition
d'œuvres
d'artiste
contemporains
:
peintures,
photographies,
installations,
vidéos)
>>
www.eponymegalerie.com/
#
GalerieDX
(sélection
d'artistes
contemporains)
>>
www.galeriedx.com/
#
Galerie
d'art
imagine
(créations
contemporaines
narratives
d'auteurs
de
réputation
nationale)
>>
www.imagine-‐art.fr/
#
Tinbox
(galerie
d'art
contemporain)
>>
www.galerie-‐tinbox.com/
#
Association
bordelaise
Le
cocktail
>>
http://www.lecoktail.com/
-‐
Un
artiste
«
conventionnel
»
:
l’adjectif
conventionnel
signifie
que
l’artiste
sollicité
doit
avoir
une
pratique
artistique
dite
classique.
Gouache,
acrylique,
pinceaux
et
chevalet,
il
3. s’inscrit
dans
le
stéréotype
même
de
l’artiste
peintre.
Il
doit
apporter
regard
distancié
sur
le
graff,
car
il
s’agit
d’une
pratique
qui
s’oppose
à
priori
totalement
à
sa
conception
de
l’art
et
de
l’expression.
-‐
Un
professeur
d’art
plastique
:
à
l’instar
des
deux
intervenants
précédents,
le
professeur
d’art
plastique
doit
apporter
un
regard
expert
et
sans
concession
sur
le
graff.
Sa
proximité
avec
des
jeunes,
ses
élèves,
peut
l’amener
à
avoir
une
sensibilité
différente
des
intervenants
qui
précédent.
Qui
plus
est,
son
métier
est
d’inculquer
la
pratique
de
l’art
dans
toutes
ses
formes
à
des
néophytes
en
la
matière,
et
le
graff
peut
faire
partie,
ou
non,
de
ses
influences.
#
LIMA
école
supérieure
privée
d'arts
appliqués
>>
http://www.lima33.com/
#
Ecole
supérieure
d’Arts
appliqués
>>
http://www.ecoles-‐bordeaux.com/
-‐
Un
graffeur
professionnel
:
il
s’agit
de
l’expert
avec
un
grand
E.
Il
doit
apporter
des
réponses
sur
les
motivations
des
graffeurs
professionnels,
leurs
choix,
leurs
influences,
leur
matériel
ou
leur
possible
notoriété.
De
la
même
façon,
sa
description
du
monde
underground
des
graffeurs,
et
de
leur
culture
constitue
un
atout
indispensable.
#
Blade
:
artiste
grapheur
-‐
Un
graffeur
amateur
:
il
doit
apporter
les
mêmes
éléments
que
le
graffeur
professionnel,
mais
avec
plus
de
fraicheur
et
de
candeur.
Par
ailleurs,
son
parcours
est-‐il
différent
de
son
homologue
?
Il
peut
apporter
des
réponses
sur
les
possibles
différences
entre
les
générations
de
graffeur,
que
ce
soit
au
niveau
de
leur
culture
et
leurs
motivations.
#
Abyss
:
jeune
grapheur
originaire
de
Tour.
-‐
Un
fonctionnaire
chargé
de
l’entretien
des
espaces
publics
:
nous
avons
fait
le
choix
de
ne
pas
interroger
des
quidams,
mais
des
personnes
qui
devaient
avoir
affaire
de
près
ou
de
loin
au
graffiti.
C’est
dans
cette
optique
que
nous
envisageons
de
solliciter
un
employé
des
pouvoirs
public
chargé
du
nettoyage
ou
de
l’entretien
des
espaces
publics.
De
temps
à
autre,
il
peut
être
confronté
au
graff,
car
amené
à
procéder
au
nettoyage
ou
au
camouflage
des
fraiches
performances
des
graffeurs.
Il
va
nous
livrer
son
opinion
sur
le
graff
et
son
empreinte
sur
le
paysage
urbain.
#
Richard
Etchecopar
(dirige
depuis
10
ans
le
service
municipal
en
charge
du
secteur
de
l’hyper-‐centre)
#
Mairie
de
Bordeaux
-‐
Un
élu
chargé
de
la
propreté
et
de
l’environnement
:
son
témoignage
doit
nous
permettre
d’appréhender
le
graff
sous
l’angle
de
vue
des
pouvoirs
publics.
Son
intervention
va
nous
permettre
d’expliciter
les
politiques
menées
pour
lutter
contre
les
graffitis,
et
les
moyens
mis
en
place.
Considère
t’il
les
graffeurs
comme
des
vandales
ou
des
messagers
du
XXI°
siècle
?
#
Mairie
de
Bordeaux
4. # Arborescence
Avant
d’arriver
sur
la
carte,
une
vidéo
d’introduction
se
lance
afin
d’expliquer
le
contenu
du
web
documentaire
et
le
mode
de
navigation
avec
les
flèches
Une
fois
sur
la
carte,
l’utilisateur
peut
choisir
les
directions
en
fonction
des
rues.
Certains
obstacles
apparaitront
également
sous
forme
de
vidéo.
5. # Principe de navigation
Lorsque
l’internaute
commence
à
visionner
le
webdocumentaire,
il
découvre
le
plan
d’une
ville
en
vue
de
dessus
:
cette
carte
sera
le
parcours
de
navigation.
À
chaque
intersection
des
rues,
un
point
est
visible
pour
signaler
la
possibilité
de
regarder
une
vidéo.
Le
parcours
débute
en
bas
de
la
carte,
comme
si
l’utilisateur
entrait
dans
la
ville
afin
de
commencer
l’aventure.
Une
frise
est
placée
en
dessous
de
l’écran
principal
et
se
complète
à
chaque
fois
qu’une
vidéo
est
lue.
Pour
naviguer
dans
le
webdocumentaire,
l’utilisateur
a
la
possibilité
d’aller
tout
droit,
en
bas,
à
gauche
ou
à
droite
selon
les
possibilités
(obstacles,
cul-‐de-‐sac).
Chaque
déplacement
sera
mémorisé
par
un
trait
retraçant
le
chemin
emprunté.
Une
fois
arrivé
sur
un
point,
il
est
possible
de
visionner
une
interview
ou
une
performance.
Une
pop
up
s’ouvre
alors
pour
proposer
deux
options
:
visionner
la
vidéo
ou
poursuivre
le
parcours.
Si
l’utilisateur
choisit
la
première
option,
un
zoom
sur
l’intersection
se
déclenche
pour
arriver
en
fondu
sur
un
deuxième
écran.
Un
Player
apparaît
alors
pour
visionner
la
vidéo
en
intégralité.
Dans
le
cas
d’une
interview,
une
liste
contenant
les
questions
de
l’entretien
apparaît
sur
le
côté
de
l’écran
afin
que
l’utilisateur
puisse
aller
directement
au
moment
de
la
vidéo
qui
l’intéresse
(plus
interactif).
Une
fois
la
vidéo
visionnée
intégralement
ou
en
partie,
l’utilisateur
peut
fermer
la
fenêtre
pour
revenir
sur
le
parcours
et
progresser.
En
se
réduisant,
la
fenêtre
vient
se
glisser
sur
la
frise
afin
de
la
compléter.
Le
point
signalant
la
vidéo
change
de
couleur.
Une
fois
que
la
frise
est
reconstituée,
l’aventure
se
termine.
L’utilisateur
a
la
possibilité
de
partager
son
expérience
via
les
réseaux
sociaux
en
montrant
son
parcours
dans
la
ville
sous
forme
de
graffiti.
Méthodes
de
navigation
:
-‐
Utilisation
des
flèches
du
clavier
pour
avancer
sur
la
carte.
En
même
temps
que
l’utilisateur
appuie
sur
une
touche,
les
boutons
du
tableau
magique
tournent
pour
lui
donner
l’impression
de
jouer
au
jeu.
-‐
Utilisation
de
la
souris
pour
accepter
de
visionner
les
vidéos,
choisir
les
questions
pour
l’interview,
revoir
les
vidéos
depuis
la
frise
et
partager
son
parcours.
6. # Illustrations
#1.
En
arrivant
sur
la
carte,
une
boîte
de
dialogue
s’ouvre
pour
expliquer
comment
naviguer
sur
la
carte.
Le
curseur
de
navigation
est
une
bombe
de
peinture.
7. #2.
Cette
illustration
montre
le
parcours
symbolisé
par
un
trait
de
couleur
jaune.
À
chaque
vidéo
visionnée,
le
point
correspondant
devient
gris.
La
frise
se
remplie
au
fur
et
à
mesure
avec
des
images
représentant
les
vidéos
vues.
8. #3.
Quand
le
curseur
arrive
sur
un
point
rose,
une
boîte
de
dialogue
propose
à
l’utilisateur
de
visionner
la
vidéo
ou
de
poursuivre
son
chemin.
9. #4.
Si
l’utilisateur
choisit
de
visionner
la
vidéo,
une
fenêtre
s’ouvre
avec
un
lecteur
vidéo.
L’utilisateur
peut
regarder
la
vidéo
en
entier
ou
en
partie
en
sélectionnant
les
parties
de
l’interview
qui
l’intéresse.
Le
morceau
de
frise
qui
va
apparaître
est
symbolisé
par
un
point
d’interrogation
rose.
10. #3.
À
la
fin
du
parcours,
une
boîte
de
dialogue
s’ouvre
pour
proposer
à
l’utilisateur
de
télécharger
son
parcours
sous
forme
de
graffiti.
Il
est
également
possible
de
partager
cette
image
sur
Facebook
afin
de
diffuser
le
webdocumentaire.
11. # Plan de tournage / Planning
Interview
d’Alain
Mons
:
½
journée
Interview
de
Martine
Versel
:
½
journée
Interview
et
performance
de
Blade
:
1
journée
Interview
et
performance
du
graffeur
amateur
:
1
journée
Interview
du
gérant
de
boutique
spécialisée
:
½
journée
Interview
du
conservateur
de
galerie
:
½
journée
Interview
de
l’artiste
«
conventionnel
»
:
½
journée
Interview
du
professeur
d’art
plastique
:
½
journée
Interview
du
fonctionnaire
chargé
de
l’entretien
des
espaces
publics
:
½
journée
Interview
de
l’élu
chargé
de
la
propreté
et
de
l’environnement
:
½
journée
Durée
totale
de
tournage
:
6
journées
# Dispositifs techniques
Formats
des
vidéos:
Les
vidéos
seront
optimisées
pour
le
web.
Le
format
adopté
sera
le
.avi
ou
le
.mov
Durée:
La
durée
totale
des
vidéos
est
égale
à
2h.
Technologies
utilisées
:
Afin
de
procéder
au
choix
de
la
technologie
utilisée
pour
l’élaboration
de
notre
webdocumentaire,
il
convient
de
rappeler
les
différentes
fonctionnalités
faisant
appel
à
la
technique
:
-‐ Effets
de
zooms
-‐ Time
line
interactive
-‐ Carte
interactive
-‐ Apparition
de
pop-‐up
vidéo
-‐ Navigation
tridimensionnelle
Aux
vues
de
ces
choix,
il
paraît
évident
d’opter
pour
l’utilisation
de
Flash
et
de
ses
nombreuses
fonctionnalités.
L’Action
Script
3
et
sa
programmation
objet
simplifiée
doivent
permettre
de
faciliter
l’implémentation
de
toutes
ces
fonctionnalités.
# Lien du teaser
http://www.dailymotion.com/video/xi7yzq_graff-‐teaser_creation