Pour les étudiants hospitaliers que nous sommes, le monde du libéral est souvent une grande inconnue. Evidemment, on est tous allé un jour chez un médecin généraliste, mais est ce qu’on connaît pour autant toutes les subtilités de l’exercice de médecine « de ville », hors des murs familiers de l’hôpital ? Une fois la vie de carabin terminée, l’internat passé, la thèse presque finie, il faudra tous que l’on se pose la question du ou des modes d’exercices que l’on va choisir. Certains prendront la décision de rester à l’hôpital, mais beaucoup se dirigeront vers la zone urbaine dans un cabinet libéral. Libéral rime avec liberté, on exerce la médecine « que l’on veut, comme on le veut », sans contraintes autres que les obligations comptables et de participer à la permanence des soins (le tableau de garde). Dans certaines zones, il est mis en place des maisons médicales de gardes qui simplifient grandement la vie (et les nuits !) des médecins. Mais, la solitude est un des maux de notre siècle, chez les patients mais également chez les médecins ! Ils préfèrent donc souvent s’installer en groupe et mettre en place une maison médicale. Être un groupe de collègues (parfois accompagné de certaines professions para-médicales comme les kinésithérapeutes, les infirmières etc..) permet de pallier l’isolement professionnel parfois ressenti dans l’exercice individuel. Les décisions concernant la gestion du cabinet doivent alors se prendre à plusieurs, contrairement à l’exercice individuel. On n’est plus totalement libre! Néanmoins, ce type d’exercice offre de nombreux avantages : discussions de la prise en charge de patients difficiles, partage des charges lourdes comme les locaux ou l’embauche d’une secrétaire, orientation de son activité (suivi de grossesse, d’enfants, de pathologies chroniques, etc.) aménagement des horaires, simplification des remplacements et des départs en vacances etc. reseauprosante.fr