Comment s’organiser au quotidien pour mesurer le rendement fromager et l’optimiser ? Retours sur les suivis en AuRA.
Quelle influence des paramètres de transformation fromagère sur le rendement et la qualité des produits ?
Face aux étés de plus en plus secs et chauds, des études sont menées depuis plusieurs années en AuRA pour trouver des leviers d’adaptation.
Au programme : pâturage d’arbres fourragers, double culture méteil puis sorgho, implantation de mélanges prairiaux et de plantes fourragères estivales.
Lors de certains épisodes de contamination par les STEC en élevages caprins, l’entretien de la litière est apparu comme un levier essentiel de maîtrise. Retour sur les résultats du projet MaLiSTEC, avec la mise en avant des bonnes pratiques d’entretien des litières permettant de limiter le risque de contamination fécale.
Le parasitisme par les strongles gastro-intestinaux est fortement pénalisant pour les chèvres au pâturage. L’arsenal thérapeutique se restreignant, il est nécessaire d’optimiser le diagnostic et prévenir les contaminations. Présentation de résultats sur l’état des résistances aux anthelminthiques en AuRA, la fiabilisation des coprologies et la prévention au pâturage.
Autonomie protéique, économie : quelles stratégies à adopter ? Au quotidien, faire évoluer mes pratiques de distribution : ça change quoi ? Retour sur les essais des projets Cap’Protéines et MaxForGoat.
Face aux étés de plus en plus secs et chauds, des études sont menées depuis plusieurs années en AuRA pour trouver des leviers d’adaptation.
Au programme : pâturage d’arbres fourragers, double culture méteil puis sorgho, implantation de mélanges prairiaux et de plantes fourragères estivales.
Lors de certains épisodes de contamination par les STEC en élevages caprins, l’entretien de la litière est apparu comme un levier essentiel de maîtrise. Retour sur les résultats du projet MaLiSTEC, avec la mise en avant des bonnes pratiques d’entretien des litières permettant de limiter le risque de contamination fécale.
Le parasitisme par les strongles gastro-intestinaux est fortement pénalisant pour les chèvres au pâturage. L’arsenal thérapeutique se restreignant, il est nécessaire d’optimiser le diagnostic et prévenir les contaminations. Présentation de résultats sur l’état des résistances aux anthelminthiques en AuRA, la fiabilisation des coprologies et la prévention au pâturage.
Autonomie protéique, économie : quelles stratégies à adopter ? Au quotidien, faire évoluer mes pratiques de distribution : ça change quoi ? Retour sur les essais des projets Cap’Protéines et MaxForGoat.
Retour sur les chiffres clés de l'élevage bovin laitier en France et son impact réel sur l'environnement.
Quels sont les dernières actions mises en place pour limiter ses impacts ? Appuyé par un cas concret d'analyse de l'empreinte de l'exploitation GAEC des Aubépines.
Cette conférence a été organisée par le CNIEL.
Prévoir le rendement fromager à partir de la composition du lait grâce à l'outil "Carte de contrôle" qui permet de visualiser et de comparer le rendement prévu au rendement réalisé afin d'intervenir à bon escient.
Le projet FROM’MIR a montré la faisabilité d’utiliser la technologie MIR pour estimer la fromageabilité des laits individuels de vache au travers du rendement et de l’aptitude à la coagulation. Ces critères, étudiés en zone AOP/IGP Franche Comté, sont sélectionnables en race Montbéliarde et l’effet des principaux facteurs de variation a pu être mis en évidence.
Retour sur les chiffres clés de l'élevage bovin laitier en France et son impact réel sur l'environnement.
Quels sont les dernières actions mises en place pour limiter ses impacts ? Appuyé par un cas concret d'analyse de l'empreinte de l'exploitation GAEC des Aubépines.
Cette conférence a été organisée par le CNIEL.
Prévoir le rendement fromager à partir de la composition du lait grâce à l'outil "Carte de contrôle" qui permet de visualiser et de comparer le rendement prévu au rendement réalisé afin d'intervenir à bon escient.
Le projet FROM’MIR a montré la faisabilité d’utiliser la technologie MIR pour estimer la fromageabilité des laits individuels de vache au travers du rendement et de l’aptitude à la coagulation. Ces critères, étudiés en zone AOP/IGP Franche Comté, sont sélectionnables en race Montbéliarde et l’effet des principaux facteurs de variation a pu être mis en évidence.
La normande, un atout pour le développement durable
Comment prendre en compte le développement durable dans les élevages et améliorer la résilience des systèmes d’élevages ? Cette webconférence reviendra sur une étude réalisée en élevages de race Normande à l’aide du logiciel « 2Mains », conçu dans le cadre du projet EuroDairy.
Partage de la valeur de la Matière Utile laitière. Analyse par l'Association ...disschristophe
En France et en Europe, les prix de base du lait standard ont connu une forte augmentation alimentée par l'inflation qui a suivi le début du conflit ukrainien en 2022. Pour la France, la plupart des laiteries payent le lait de vache au volume de lait standard à 70 kg de matière utile par tonne de lait (gras + protéine). Les kilogrammes de gras et de protéine au delà de 70 kg sont payés selon un barème minimum interprofessionnel qui n'évolue pas selon les valorisations du lait sur le marché et donc, pas à proportion du prix de base.
C'est là une problématique de taille pour les éleveurs qui produisent jusqu'à 100 kg de matière utile laitière par tonne de lait : 30% de leur lait se retrouve payé par une forme de prix fixe, indépendamment de la valorisation des marchés.
Pire, ce systeme dévalorise les laits riches et valorise mieux les laits moins que standards !
Notre association promeut la Jersiaise dans l'objectif de produire des laits riches, notamment en approche agroécologique sur les fermes.
Dans ce document, nous démontrons par l'arithmétique que plus le prix de base est élevé avec un prix des points additionnels qui n'évolue pas à proportion du prix de base, plus il est intéressant économiquement de produire du lait à moins de 70 kg de matière utile ! Il s'agit là d'un non-sens qui ne profite ni aux producteurs et à leur appareil de développement et de sélection génétique visant l'augmentation de la densité du lait de vache en matière utile laitière, ni aux industriels qui incitent, malgré - eux ou non, à un systeme où la collecte rémunère mieux des laits de moindre densité laitière et pour un très grand volume de liquide à transporter.
A l'heure de la crise énergétique et climatique, à l'heure de l'efficience des systèmes alimentaires territoriaux, nous dénonçons cette situation et proposons des pistes et des solutions pour rémunérer à sa juste valeur la matière solide laitière et les efforts de durabilité des éleveurs et de la filière dans son ensemble.
Ces solutions concernent les accords interprofessionnels d'une part, ou peuvent s'organiser au niveau des OP et des collectes laitières d'autre part. Pour y arriver, le collège des producteurs et ceux des industries doivent comprendre qu'un juste milieu doit être trouvé entre d'un coté le partage de la valeur entre les producteurs dans ce qu'on peut appeler "l iso-enveloppe", et de l'autre; le partage de la valeur entre producteurs laitiers et industriels.
Sans quoi, l'évolution des accords interprofessionnels sur le paiement de la qualité aura peu de chance de se concrétiser laissant comme seul choix aux producteurs de laits riches de quitter individuellement ou collectivement leur collecteur pour des industriels ayant compris l'enjeu "densité"de la qualité du lait de vache, tant sur le plan économique, industriel, qu'environnemental.
Sans acheteur alternatif localement, ces derniers pourraient revenir à la production de laits peu denses.
ce second volet du webinaire du CIIRPO sur le thème des leviers pour acheter moins de concentré a traité de l’allongement des périodes de pâturage, de la meilleure répartition possible des fourrages et des rations en mélange fermier pour les agneaux.
Les dernières journées techniques caprines qui se sont tenues à Dienné (86) ont été l'occasion de présenter les dernièrs résultats du projet MaxForGoat, notamment sur les essais zootechniques réalisés sur l'impact du nombre et de l'ordre de distribution des fourrages sur le comportement, l'ingestion et la production des chèvres.
Le département Economie de l’Institut de l’Élevage a constitué une base de données qui permet de quantifier la destination du lait de vache collecté et transformé en France selon les débouchés (achats des ménages, restauration hors-domicile, agro-alimentaire et exportations). La communication présente les premiers résultats obtenus pour l’année 2017 et quantifie l’ampleur des flux de produits laitiers vers le Royaume-Uni à la veille du Brexit.
Avec les interventions de Marion CASSAGNOU - idele, Stéphane SAILLÉ ou Emmanuel FOURNIER - Innoval, Martial MARGUET et/ou Marie-Andrée LUHERNE et/ou Loïc GUINES - Eleveurs
L’année 2022 a été marquée par une flambée des charges dans la filière laitière et une inflation alimentaire record qui se poursuit en 2023. Le prix du lait conventionnel a été revalorisé quand les autres segmentations n’ont pas bénéficié de revalorisations similaires. La hausse des prix alimentaires a conduit certains consommateurs à chercher des alternatives plus abordables remettant en question la demande des segments premium, tels que le bio ou les AOP.
Dans ce contexte, le positionnement des segmentations visant à mieux valoriser les produits laitiers suscite des interrogations. Quel avenir pour ces marchés segmentés ? quel est le consentement du consommateur à payer les surcouts liés à ces démarches ?
Afin de comprendre les tendances actuelles, nous proposons de porter des regards croisés sur les dynamiques de consommation et les stratégies de segmentation présentes dans les filières lait et vin. L’analyse et la confrontation des expériences de segmentation dans la filière viticole seront particulièrement intéressantes et instructives en comparaison avec la filière laitière.
Des travaux de l’Institut de l’Élevage et de l’Institut Français du vin seront présentés. La laiterie de Saint Denis de l’Hôtel engagée dans plusieurs démarches de segmentations du lait de consommation livrera son analyse de la situation et des perspectives. Avec l’ensemble des participants à cette conférence, nous proposons d’engager un échange qui ouvre des perspectives.
L’érosion de la consommation de la viande ovine et le vieillissement de la population consommatrice ont incité la filière ovine d’Auvergne-Rhône-Alpes à diversifier l’offre avec de nouveaux produits à base de viande hachée. Le projet PIVO, conduit avec deux coopératives intégrant des producteurs et des outils d’abattage et de transformation, vise à accompagner la filière dans le développement de ces nouveaux produits. Dans un premier temps, les freins à l’innovation ont été identifiés au travers d’enquêtes auprès des opérateurs d’aval et de la restauration hors domicile. La faisabilité technique d’une production de viande hachée ovine et de préparation à base de viande hachée ovine a été étudiée. Les recettes testées intégraient la variabilité de la matière première (différents types d’agneaux, brebis…) et l’ajout de divers ingrédients (épices, antioxydants…). Trois types de conditionnement de ces produits (congelé, sous vide, sous atmosphère modifiée) ont été testés. La qualité sanitaire, qui est un point crucial pour le développement de tels produits, a été évaluée sur toute la chaine : de la carcasse des animaux aux produits élaborés. Enfin, l’acceptabilité organoleptique par les consommateurs et la valorisation des qualités nutritionnelles des viandes hachées ovines ont également été analysées.
Le réseau thématique du dispositif Inosys-Réseaux d’élevage autour des systèmes ovins lait hors des bassins traditionnels de production de lait de brebis est constitué d’une équipe ressources de conseillers et techniciens partout en France, de la Bretagne à PACA en passant par l’ouest de la France, les Ardennes et le Puy-de-Dôme. Cette équipe, formée par des conseillers dont les missions sont plutôt orientées vers les productions ovine allaitante ou caprine, se forment à l’analyse des systèmes d’élevage ovin lait dans le but d’accompagner des porteurs de projet ou des éleveurs installés en brebis laitières dans leur région. Un cycle de webinaires a été construit avec eux pour aborder les composantes des systèmes d’élevage ovin lait. Ce second webinaire aborde la diversité fromagère et laitière au lait de brebis avec Coline SABIK, d’ACTALIA : quelles sont les principales transformations fromagères et laitières au lait de brebis ? Quels sont leurs principaux avantages et inconvénients ?
Similaire à Atelier JPO Pradel 2022 - Atelier 1 - Le rendement fromager : un outil de pilotage !JPO22.pdf (20)
Dans un contexte où la transmission et l'installation d'agriculteurs sont des enjeux cruciaux pour la profession agricole, de nouveaux agriculteurs s'installent chaque année et, parmi eux, certains Bac+5 ou plus. Les cursus des écoles d'ingénieurs n'ont pas vocation à former de futurs agriculteurs. Pourtant, certains apprenants ayant suivi ces cursus BAC + 5, qu'ils soient ou non issus du milieu agricole, tentent l'aventure de l'entrepreneuriat agricole. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs motivations et visions ? Comment travaillent-ils ?
Organisé par le CIIRPO, ce webinaire fait le point sur les différents types de boiteries chez les brebis et les béliers illustrées de photos. Les modes de prévention et les traitements possibles sont cités.
L’équipe du projet BeBoP a proposé un webinaire le 30 mai 2024 pour découvrir comment la technologie vidéo, combinée à l’intelligence artificielle, se met au service de l’analyse du comportement des taurillons.
Le comité de filière ovin et les équipes de l’Institut de l’Elevage ont présenté lors d'un webinaire, comment la sélection génétique contribue aux enjeux actuels de la production ovine. Quelles sont les travaux en cours et les perspectives d’étude sur la brebis de demain.
Intervention : La génétique, un levier majeur pour les enjeux à venir (Mathieu Foucault)
Le comité de filière ovin et les équipes de l’Institut de l’Elevage ont présenté lors d'un webinaire, comment la sélection génétique contribue aux enjeux actuels de la production ovine. Quelles sont les travaux en cours et les perspectives d’étude sur la brebis de demain.
Intervention : La génétique s’adapte à la demande de la filière ovine (Gilles Lagriffoul)
Le comité de filière ovin et les équipes de l’Institut de l’Elevage ont présenté lors d'un webinaire, comment la sélection génétique contribue aux enjeux actuels de la production ovine. Quelles sont les travaux en cours et les perspectives d’étude sur la brebis de demain.
Intervention : La génomique, un outil pour la sélection des ovins (Diane Buisson,Valérie Loywyck)
Le comité de filière ovin et les équipes de l’Institut de l’Elevage ont présenté lors d'un webinaire, comment la sélection génétique contribue aux enjeux actuels de la production ovine. Quelles sont les travaux en cours et les perspectives d’étude sur la brebis de demain.
Intervention : La sélection pour la résistance au parasitisme (Jean-Michel Astruc)
Provinlait 2024-Leviers fourrages - Madrid Aurélie Frayssinhes, Sandra (Cha...idelewebmestre
Les éleveurs ovins sont confrontés aux impacts du changement climatique sur leurs fermes et mettent en place des leviers d'adaptation dont certains ont été présentés lors du salon Provinlait : prairies multi-espèces, sursemis, méteils et dérobées estivales.
JTC_2024_TC Bâtiment et bien-être estival.pdfidelewebmestre
Le changement climatique s’exprime de plus en plus par la manifestation d’épisodes caniculaires et par la diminution de la ressource fourragère en été, ce qui contraint les éleveurs à rentrer leur troupeau plus fréquemment. Les animaux logés en bâtiment pendant la période estivale sont exposés à un stress thermique qui peut altérer leur bien-être et leurs performances à court et moyen terme. La conception du bâtiment ou certains équipements peuvent permettre de réduire ce stress pour assurer un meilleur confort aux animaux pendant les périodes de fortes chaleurs.
2024 03 27 JTC actualités C Perrot (idele).pdfidelewebmestre
Quelque que soit les secteurs de production, les pyramides des âges des agriculteurs français (chefs et coexploitants) présentent presque toujours un double déséquilibre : i) en faveur des classes d’âges à partir de 50-55 ans, ii) en défaveur des femmes, surtout de moins de 40 ans. Si le secteur caprin est une exception à cette règle, c’est principalement grâce aux producteurs qui transforment du lait à la ferme. Cette sous population présente le même équilibre, en classe d’âge et en sex ratio, que la population active française en emplois tous secteurs économiques confondus. C’est légèrement moins vrai pour les classes d’âge les plus jeunes (moins de 30 ans) : le métier d’éleveur.se est un métier d’indépendant alors que les jeunes actifs français sont salariés. Cet équilibre parfait du secteur caprin fermier s’explique par une forte attractivité. 40% des éleveur.se.s présents en 2020 s’étaient installés depuis 2010 ! Deux fois plus que dans les autres secteurs de l’élevage. Bien que pour l’instant stable (taux de remplacement des départs, entrées/sorties, proche de 100%), la sous population des éleveurs qui livrent du lait de chèvre est plus fragile. Compte tenu d’un très faible taux de renouvellement (nombre d’entrées/nombre de présents), elle vieillit et pourrait finir par diminuer. Néanmoins comme les besoins de recrutement sont bien moins élevés qu’en bovins lait par exemple, les marges de manoeuvre pour la filière semblent plus accessibles.
2. Comment s’organiser au quotidien pour mesurer le
rendement fromager et l’optimiser ?
Retours sur les suivis en AURA.
Quelle influence des paramètres de transformation
fromagère sur le rendement et la qualité des produits ?
Intervenants : Sylvie Morge (Chambre d’agriculture de
l’Ardèche), Sabrina Raynaud (Institut de l’élevage),
Simon Fressinaud (ferme du Pradel) et Laurent
Thomas (GDS69), Benoît Desanlis (ADICE)
Le rendement fromager : un
outil de pilotage !
Rendement fromager lactique - 18 octobre 2022
4. EAU 87 %
GLUCIDES 4,5 %
LIPIDES 3,8 %
PROTEINES 3,3%
Vitamine A,D,B
Minéraux : Co, Mg, K, P, CI
0,8 %
Composition du lait
Rendement fromager lactique - 18 octobre 2022
2
D’après Gaucheron et al., 2021
5. Composition du lait et fromage lactique
EAU
GLUCIDES
LIPIDES
PROTEINES
Vitamine A,D,B
Minéraux : Co, Mg, K, P, CI
eau
matière
grasse
matières
protéiques
autres
(lactose,
calcium…)
Fromage lactique affiné 12j après
démoulage
D’après cours de Y. Gaüzere, ENILBIO Poligny
Rendement fromager lactique - 18 octobre 2022
6. A quoi ça sert d’améliorer le rendement ?
Optimiser son revenu
Savoir combien mettre de moules sur la table
Deux situations :
Faisselles ou fromages frais : on veut garder de l’eau tout en
ayant une conservation satisfaisante
Fromages affinés : on veut avoir un affinage et une conservation
satisfaisants
S’assurer que les fromages ne sont pas trop humides
(poil de chat)
Rendement fromager lactique - 18 octobre 2022
7. Différentes façons d’exprimer le rendement au démoulage
Kg de fromage au
démoulage pour 100
litres de lait
Nombre de fromages
fabriqués pour 1 litre
de lait
Nombre de litres de
lait pour fabriquer 1
fromage
Et ramené à
l’extrait sec
Rendement fromager lactique - 18 octobre 2022 7
AU DEMOULAGE
8. Différentes façons d’exprimer le rendement
3 façons d’ exprimer son rendement :
• Kg de fromage/ 100 kg de lait mis en œuvre (ex : j’ai 25 kg de fromage / 100 kg lait) [ou ramené à
l’extrait sec : kg de matière sèche de fromage / 100kg de lait mis en œuvre]
• Quantité de lait /fromage objectif (ex : 0,6 L / picodon de 140 g au démoulage)
• Combien je fais de fromages au litre de lait (ex : je fais 1,8 fromages / L)
Etablir le rendement : sur 1 volume de lait ou bac de caillé et 1 modèle de fromage seulement
Il faut régulièrement peser ses fromages au démoulage
Rendement fromager lactique - 18 octobre 2022 8
9. Les formules de calcul des rendements au
démoulage
Rendement fromager lactique - 18 octobre 2022
10. Lait cru entier
Stockage du lait -6°C -14H
Ensemencement 1% LS-18-20°C
Emprésurage 8mL/100L
Moulage-24H A°D >55°D
Démoulage
Salage 1% -2 faces
Affinage 12°C -85-95%HR
Égouttage en moule-retourn +2H -22°C
Préparation du
lait
Coagulation
Égouttage
Affinage
Schéma technologique au Pradel
Au démoulage fromages de
135g
Fromages entre 60 et 70g
en fin d’affinage (12 jours
après emprésurage)
En moyenne 1,25€
Séchage- 1 à 2J
– 14-16°C 65%HR
Rendement fromager lactique - 18 octobre 2022 10
Ressuyage 24-48H 22°C
11. Maîtrise du rendement et des formats
des fromages : intérêt économique
Environ 1000 fromages fabriqués par jour
Si fromages de 137g au lieu de 135g au
démoulage
On aurait pu faire 15 fromages de plus
à 1,25€* en moyenne par fromage = 18,75€/j
Soit sur une lactation de 250 jours : 4 687 €
(*) en moyenne avec vente affineur, grossiste….
Exemple du Pradel
Rendement fromager lactique - 18 octobre 2022 11
Autres témoignages ?
13. Organisation du travail pour le moulage, à
raisonner pour le lendemain
Et demain ma bassine et mes moules….
Rendement fromager lactique - 18 octobre 2022
14. Rendements bruts en fonction du TP mesuré au démoulage
dans des fermes caprines pour des fromages lactiques de
type palet pour 37 fermes (48 données)
Rendement fromager lactique - 18 octobre
2022
Le rendement mesuré dans les fermes a varié de 17 à 30kg de fromage
au démoulage pour 100 litres de lait, selon la période, les taux, les
paramètres de fabrication….
15. Une base de données
Sur 13 années [2001-2003 ; 2007-2016] : 1169
données journalières :
Quantité de lait mis en fabrication et Poids de fromage
démoulé
Composition du lait : TB, TP, Urée (651 d.)
Des pratiques :
Monotraite/bitraite,
Utilisation de ferments du commerce/lactosérum
Utilisation de blocs moules/ moules individuels
Report 24 h au froid.
Travail sur le rendement théorique
Rendement fromager lactique - 18 octobre 2022 15
16. Un effet stade physiologique…
Rendement fromager lactique - 18 octobre 2022 16
17. Objectif rapport TB/TP
Optimiser ses taux dans son système d’élevage sans
oublier de maîtriser le rapport TB/TP
Fromages qui sèchent trop
Attention aux inversions de
taux
Adapter le temps de ressuyage
et de séchage
Objectif
Entre 1,15 et 1,20
1 1,25
Difficultés de séchage et d’affinage
Attention protéolyse excessive
Rendement fromager lactique - 18 octobre 2022 17
Attention si :
TP<28
TB<33
18. Influencer les taux par la conduite
Rendement fromager lactique - 18 octobre 2022
ALIMENTATION REPRODUCTION GENETIQUE
Part de fourrage
Fibrosité
Distribution et des refus
+
Matière grasses alimentaire (max 4%)
TB TB et TP
Plusieurs périodes de
mises bas
Lactation longues
Mises bas d’automne ?
Incidence
TRAVAIL
COMMERCIALISATION
…
TB et TP
Sélection très efficace
Insémination artificielle
Choix des parents des
chevrettes
Suivi filiation pour
connexion génétique et
optimisation sélection sur
index ICC et taux
Bertrand Bluet, Institut de l’Elevage
Se faire conseiller sur l’alimentation des animaux et la
génétique !!!
19. En réalité quelles sont les gains ou
pertes observés? issues des données
Pradel -IDELE
ax TB bx TP dx Urée α
RDT RÉEL
THÉORIQUE
+ 1 g de TB/L + 170 à 240 g de fromage
+ 1 g de TP/L + 350 à 480 g de fromage
+ 0,1 g d’urée/L
en multimoules
- 538 g de fromage
Impacts de la
composition du lait
(au 100kg de lait transformés)
Utilisation de LS // ferment commerce
Monotraite // Bitraite
Report du caillé
Multimoules
Impacts des pratiques
de traite et de
fromagerie
(au 100kg de lait transformés)
Rendement fromager lactique - 18 octobre 2022 19
20. Equations (TB et TP en g/kg et urée en g/L ;
rendement en kg de fromage /100kg de lait)
Valable seulement pour les fromages lactiques au lait de chèvre de type palet non
pré-égoutté, fabriqués avec environ 0,5 litres de lait (50 à 150g au démoulage)
TB et TP en moules individuels :
RDMT=0,24*(TB-36,52)+0,35*(TP-35,43)+23,65+2,01
r²=0,60
TB et TP en bloc-moules :
RDMT=0,24*(TB-36,52)+0,35*(TP-35,43)+23,65
r²=0,60
TB, TP et urée en bloc-moules :
RDMT=0,17*(TB-36,52)+0,48*(TP-35,43)-5,38*(Urée-0,45)+23,71
r²=0,70
Rendement fromager lactique - 18 octobre 2022
21. Valise minimum du fromager !
Un acidimètre, un thermomètre,
une balance et une calculette
Rendement fromager lactique - 18 octobre 2022 21
22. Méthode de moulage
Méthode de moulage
Outil : privilégier pelle pleine ou louche (tranchant)
Escargot et repasse
On peut aller vite avec délicatesse…
Répartir les fines et REGARDER son lactosérum et le fond du bac
en fin de moulage
Rendement fromager lactique -
18 octobre 2022
23. Et les paramètres de fabrication ?
Expérimentation au Pradel
Test de 3 variables à deux modalités chacune :
Température d’emprésurage de 18°C et 22°C
Dose de présure de 6 et 12 ml
Prématuration ou non
A partir du lait de 4 groupes de chèvres :
Taux hauts
Taux bas
TP haut / TB bas
TP bas / TB haut
Tendance non significative à plus de rendement « brut » avec la
prématuration et effet combiné prématuration/dose/température sur le
rendement extrait sec
Rendement fromager lactique - 18 octobre 2022
24. Attention à la maîtrise de la prématuration !!
Objectif de gain 5°D seulement, ne pas acidifier trop vite !
(sinon levures, poil de chat,
leuconostocs/hétérofermentaires …..)
Avoir un outil pour vérifier la maîtrise de la prématuration
Diminuer la température d’emprésurage
Rendement fromager lactique - 18 octobre 2022
sans prématuration
avec prématuration
25. Projet AURA en cours (AURAE)
Volet 1 – Travail méthodologique
1.1. – Retravailler et affiner les équations de rendement théorique
1.2. Méthodologie d’accompagnement sur le rendement
Volet 2 – Test d’un appui technique rendement fromager en ferme
Volet 3 – Essais en fromagerie à la Ferme du Pradel
Volet 4 : Diffusion des résultats de l’étude
Rendement fromager lactique - 18 octobre 2022
15
26. Avec la contribution
• Marie-Noëlle Fouilloux, Yves Lefrileux, Hélène Le Chenadec, Philippe
Thorey, Claire Boyer, Cécile Laithier (Institut de l’Elevage)
• Sylvie Morge (Chambre d’Agriculture 07)
• Valérie Béroulle (Syndicat caprin 26)
• Laurent Thomas (GDS69)
• Nathalie Morardet (AURAE)
• Viven Bénezech et Simon Fressinaud (ferme expérimentale caprine du
Pradel EPLEFPA)
• Guillemette Allut (Domaine des Poncetys – EPLEFPA Davayé)
• Sandrine Anselmet (CA38)
• Et les conseils de Yves Gaüzere (ENILBIO Poligny)
En remerciant les éleveurs, toute l’équipe
de la ferme expérimentale et les nombreux
étudiants qui ont participé aux nombreuses
études réalisées au Pradel ou en ferme !
Rendement fromager lactique - 18 octobre 2022 16
Crédit photo : Guillemette Allut et Simon Fressinaud
27. Articles La Chèvre 332 et 341
Des parutions à venir ww.idele.fr et page
Cap’Pradel
Clé ORQUAL et maîtrise de l’acidification
Pour en savoir plus
Rendement fromager lactique - 18 octobre 2022
27