Quelle identité numérique professionnelle au sein de l’institution
1. Quelle identité numérique professionnelle au
sein de l’institution ?
Source : http://www.flickr.com/photos/wandalouzy/4457650251 lionel.dujol@gmail.com
30. 90%
des internautes déclarent
confiance à des
faire
recommandations d’amis
70%
des internautes déclarent
faire confiance à des
recommandations
d’internautes inconnus
(blogs, forums…)
42%
des internautes déclarent
confiance à
faire
la publicité
Source : www.dix-katre.com
31. La bibliothèque dans les flux
Source : http://www.flickr.com/photos/frcsyk/36392099
49. Deux démarches
Dominante « connaissance »
S’inscrire dans une, dans la société du
savoir et de l’information via les
communautés d’intérêt.
Contenus à valeur ajoutée
http://www.flickr.com/photos/laenulfean/5943132296
50. Identité numérique ?
Tous ce qui caractérise la présence en
ligne d'un individu, d'une marque, d'une
institution ...
60. La présence en ligne officielle
Logo : celui de la collectivité / de la
bibliothèque
Pseudo : le nom de la bibliothèque / la
ville / la collectivité / l'organisation, etc.
Positionnement : faire connaître des
contenus ou des services / rendre
ou co-construire des services / recueillir
des feedbacks
Canaux : site institutionnel, facebook,
twitter, etc.
Cible principale : le public local
fréquentant le lieu
65. Proche de la communication officielle
Proche information
communicationelle
66. Relation avec service communication
Source : http://www.flickr.com/photos/joshfassbind/4584323789
67. Le service rendu à distance
Logo : celui du service
Pseudo : celui du service
Positionnement : communiquer sur
l'existence du service / rendre le
service là où sont les gens
Canaux : site institutionnel, facebook,
twitter, etc.
Cible principale : public distant / public
local
73. Le bibliothécaire comme personne ressource / propulseur
Logo : avatar à figure humaine réel ?
fictif ?
Pseudo : nom de la personne + nom
de la bibliothèque ?
Positionnement : renseigner,
informer, orienter
Canaux : site institutionnel, facebook,
twitter, etc.
Cible principale : public local
75. La bibliothèque incarnée
Les Geemiks sont « animatrices de communautés » à la
médiathèque de l’ESC de Lille
77. « La plupart des amis avec lesquels vous êtes
connectés sur Facebook et Twitter sont des
personnes. Et je parie que vous passez 95% de
votre temps de connexion avec des gens - et non
des organisations.
Et si vous avez des liens avec une organisation,
vos meilleures expériences sont avec les
personnes qui travaillent dans cette
organisation. »
John Haydon
Source : Why your nonprofit needs a personality and NOT a brand
79. Affirmation subjective du bibliothécaire ?
Neutralité, remplaçabilité de l’agent public
Source : http://www.flickr.com/photos/zigazou76/5631798671
80. Loi
L’article L 131-3-1 du Code de la propriété intellectuelle
« Dans la mesure strictement nécessaire à
l’accomplissement d’une mission de service public, le droit
d’exploitation d’une œuvre créée par un agent [public] dans
l’exercice de ses fonctions ou d’après les instructions
reçues est, dès la création, cédé de plein droit à [la
collectivité publique]».
81. Une identité professionnelle ne s’affirme
que dans un projet éditorial
Source : http://www.flickr.com/photos/david-nicholas/3871984162
82. Média(s) thématique(s)
Logo : un avatar à figure humaine ? un
logo spécifique ? le logo de l'institution
modifié ?
Pseudo : le nom du média
Positionnement : recommander /
répondre à des besoins documentaires
identifiés
Canaux : site institutionnel, facebook,
twitter, etc.
Cible principale : Public local +
amateurs du thème
93. La bibliothèque est un espace physique ancré dans un
territoire et destiné à une population locale qui est aussi une
population internaute appartenant à des communautés
numériques d’intérêt
Agir global
Penser local
http://www.flickr.com/photos/smallbox/4166588891
Ce schéma issu de l’article de Chris anderson illustre encore la mécanisme : au départ britney spears et à la fin the sélector, groupe peu connu, atteint par le biais des recommandations Tout cela souligne un élément peu pris en compte par les bibliothécaire qui est celui de la « médiation numérique » qui n’est pas forcément une prescription numérique mais plus largement des propositions d’orientation dans les contenus.
Sentiment renforcer par le fait que l’internaute est aussi créeateur d’informations et de métadonnée.
Sentiment d’autonomie : facilité d’accès à l’infortion du fait des moteurs de recherche donne le sentiment que la biliothèque n’est plus utile.
9 heures : entend une chanson géniale à la radio, et n'a aucune idée de qui la chante, tape dans Google les deux lignes de textes dont il se souvient, puis regarde la vidéo sur Youtube, puis lit la biographie complète du groupe sur Wikipédia, puis télécharge illégalement l'intégralité de la discographie du groupe, puis fait une mashup avec la chanson et une vidéo qui circule sur Internet... et 7000 vues [sur Youtube] !, puis rejoue la chanson muni d'un instrument en plastique grâce à un jeu vidéo musical... et parvient à établir un nouveau record !, puis regarde le groupe passer au Jay Leno show [Tonight show sur NBC], puis va sur le net pour dire à tout le monde à quel point le groupe craint maintenant.
Meme si il regarde dans la même direction , ils sont différents, dans leurs diverstités d’usagers, de centres d’intée^tes. Les lunettes ou les chapeaux
La lecture à l'écran répond aussi à des codes d'usages web précis auquels il faut être très attentifs lorsque que l'on produit des contenus
Hyperliez vos contenus Une des spécificités d’Internet est la possibilité de créer des liens renvoyant à d’autres pages Internet. C'est l'un des fondements du web. Ces hyperliens relie ce contenu à la toile. Ce lien peut être fait avec des articles internes au site. Il s’agit de pointer vers un billet complémentaire ou encore proposer des passerelles entre les contenus. Cela peut être aussi un lien vers une ressource web externe que le bibliothécaire a validé et veut mettre en avant pour compléter son propos. Attention aussi de ne pas tomber dans l’excès inverse, et d’inonder les textes de liens ; ils sont aussi une redoutable incitation à la digression
citation de thierry crouzet dans l'alernative nomade : Comment s’y prennent les propulseurs ? Ils se connectent les uns avec les autres. Ils se passent le mot de bouche à oreille. Ils se passent l’info de la main à la main. « On propulse en se connectant. On se connecte en propulsant. » Pour propulser, il faut pouvoir transmettre à des destinataires, être connectés avec eux, être un des fils qui sous-tend le Flux, une ligne de vie. Il ne suffit pas d’injecter des contenus dans le Flux et de les laisser vivre seuls. Ils auraient toutes les chances de se scléroser. Mais pour se connecter, taper sur l’épaule de quelqu’un n’a pas beaucoup d’effet. Mieux vaut lui apporter quelque chose, au moins un bonheur passager. « Tiens, lis ça. C’est absolument génial. »
D’où la question de notre visibilité : nous disparaissons progressivement du paysage numérique des internautes
Remet en question une légitimité que nous considérons acquise
Il s'agit ici de donnée une définition simple de cette notion bien abstraite pour nombre de collègues : ne identité numérique est ce qui caractérise la presence web d'un internaute lambda, d'une marque, d'une intitution.
Cette identité numérique se nourrit avant tout des traces que l'internaute laisse en ligne. La notion de traçabilité numérique est inhérente à l'identité numérique
Cette traçabilité numérique recouvre un champs très large. Ce graphique de Fredéric Cavazza est une excellente synthèse de ces traces que nous laissons de manière active et/ou passive, formel et/ou informel sur le web. Les facettes de cette identité : Les coordonnées , c’est à dire tous les moyens numériques qui permettent de joindre un individu (email, messagerie instantanée, N° de téléphone), de l’identifier (fichier FOAF ou hCard ) ou de le localiser (Adresse IP) ; Les certificats qui sont délivrés par des organismes ( Certinomis , Thawte …), des services ( OpenID , ClaimID , Naimz ou des logiciels ( CardSpace ) afin d’authentifier un utilisateur ; Les contenus publiés à partir d’outils d’ expression qui permettent de prendre la parole : blog, podcast, videocast, portail de journalisme citoyen ( Agoravox , Wikio …) ; Les contenus partagés à l’aide d’outils de publication : photos ( FlickR ), vidéos ( YouTube , Dailymotion …), musique ( Radio.blog.Club ) ou liens ( del.icio.us ) ; Les avis sur des produits ( U.lik , CrowdStorm , iNods …), des services, des prestations (ex. voyages avec TravelPost ) ou même information ( Digg ) ; Les hobbies qui sont partagés par les passionnés sur des réseaux sociaux de niche ( Boompa pour l’automobile, Cork’d pour le vin, BakeSpace pour la cuisine…). Les achats réalisés chez des meta-marchands (comme Amazon ou eBay ), avec des systèmes de paiement (comme Paypal ou Google Checkout ) ou de programmes de points de fidélité (comme S’Miles ou Maximiles ) qui permettent de modéliser les habitudes de consommation ; La connaissance diffusée au travers d’encyclopédies collaboratives ( Wikipedia ), de plateforme de FAQ collaborative (comme Yahoo! Answers ou Google Answers ) ou de sites de bricoleurs ( Instructables ) ; Les portails ( Monster , WetFeet …) et réseaux sociaux ( LinkedIn , Xing …) qui servent à donner de la visibilité à sa profession ; Les services qui gèrent la notoriété d’un individu ( Technorati , Cymfony …), sa fiabilité ( Biz360 ) et sa réputation ( RapLeaf , iKarma , ReputationDefender …) ; Les services de rencontre ( Meetic , Friendster …) et de fédération d’individus en audiences homogènes ( MySpace , MyBlogLog …) ; Les jeux en ligne ( World of Warcraft , Everquest …), les univers virtuels ( SecondLife , There , Habbo Hotel …) et les services en ligne ( SitePal , Gravatar ) qui permettent d’afficher un avatar .
parcequ'elle donne à voir ce que nous sommes, une identité numérique doit être pensé commune une véritable mis en scène de soi - personnelle et/ou professionnelle. La question de la maitrise de cette image que nous donnons de nous même sur le web est aujourd'hui un enjeu majeur.
Même si elle est maitrisée la gestion d'une identité numérique est complexe car comme nous l'avons vu elle recouvre aussi les traces laissées par les autres internautes ...
il ne s'agit plus ici de la représentation d'une personne, d'une marque ou d'une institution par elle-même, mais l’image que les internautes se font de celle-ci en fonction des traces la concernant sur le Web. il s'agit donc d'une réputation en ligne ou e-réputation. L'enjeu est de taille : il s'agit d’asseoir sa crédibilité et/ou éviter tout départ de rumeur dévastatrice. Le dessin de Vidberg résume à merveille la place que prend aujourd'hui l'e-réputation dans les recrutements de nouveaux employés en entreprise.
Les deux exemples précédent confirment cette phrase de Chris Anderson, rédacteur en chef du magasine Wired. L’avènement du web2.0 et la prise de paroles toujours plus fortes des Internautes sur la toile, fait qu’ un simple site web ne suffit plus à se faire remarquer. D'autant plus que Google est devenu la principale porte d'entrée à l'information accessible sur le web.
Tout cela ne se fait pas de manière empirique. Un circuit de validation et de publication a été élaboré et validé.
Créer son identité, c’est un début… diffuser son identité, c’est bien… communiquer intelligemment, c’est indispensable ! Aussi la création d'une identité numérique doit être réfléchie en fonction des objectifs visés et des attentes à court terme et long terme. Bâtir une e-réputation nécessite de la méthode. Quelle stratégie utiliser pour « Cultiver votre identité numérique » en 7 points ? La préparation de la terre : Définissez vos objectifs, quels sont les publics visés, que souhaitez-vous laisser comme traces sur la toile … Le choix des graines (blogs, RSS, CV en ligne, réseaux sociaux pros ou perso…) : quelles graines choisir, comment les choisir ? Le Jardinage : quand et comment planter ces graines ? C’est le plan de marche. Il y a des terrains plus faciles que d’autres et des périodes propices (exemple si vous animez à une conférence, il y aura forcément des traces sur le web …), La Pollinisation : communiquer sur soi, ses activités… Restez en ligne avec vos objectifs (cf point 1), L’entretien : être actif en permanence, mettre à jour ses profils sur les réseaux sociaux professionnels comme LinkedIn ou Viadeo, mais aussi sur les réseaux sociaux plus perso comme Facebook par exemple, La surveillance : Que dit-on sur moi ? Prenez le temps de vous google-iser. Faites une simple recherche sur votre nom. Que trouvez-vous ? Pour être informé en permanence, utilisez les fonctions Google Alerts sur votre nom. Dès que quelqu’un parle de vous sur la toile, vous recevrez un e-mail d’alerte, Les erreurs à ne pas faire : se mettre à nu, donner des infos confidentiels, … Internet garde la trace de tout, même du pire ! http://vodpod.com/watch/1484806-7-points-pour-cultiver-votre-identit-le-mind-map-de-lebook-youontheweb
une bibliothèque peut défendre plusieurs identités numériques. L'essentiel étant dans la coordination de celles ci. par exemple : la bibliothèque prosuit un avatar ou logo pour son identité institutionnel : nous devons retrouver cet avatar sur tous les supports numériques de diffusion de cette information institutionnel : le portail, une oage facebook, un twitter .... Coordination des contenus : sur ces supports nous ne diffusons que de l'information formatée "institutionnelle" : globale, neutre .... (évenements, expos ) Cette coordination rentre dans le "projet de médiation de l'établissement"